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ot Oe Techniques d’ analyse Le Calcul infinitésimal,(.., est I'apprentissage du maniement des inégalités bien plus que des égalités, et on pourait le résumer en trois mots : MAJORER, MINORER, APPROCHER. Jean Dieudonné, Calcul Infinitésimal, (1968) C1 Majorer-minorer Enalgébre, ons'intéresse particuligrement des égalités alors que I’analyse es ’art des approximations oi les majorations- ‘minorations jouent un réle essenticl. Dans ce paragraphe, nous allons voir un bon usage des inégalités et étudier quelques ‘erreurs fréquentes qu'il est bon d’analyser pour ne jamais les commettre C.L.1 Quelques inégalités classiques Majorations trigonométriques (On a les majorations fondamentales en trigonométrie o34 VreR, [sin(il<1, leos(l< 1 Préférer une majoration en valeur absolue & des inégalités lorsque c'est possible. o32 VreR, [sin(ol<|at Cotte derniére majoration est surtout intéressante lorsque x est proche de 0. Exemple 3.1 En utilisant la trigonométie, on peut majorer une différence de sinus ou de cosinus vinssinyt= [asin 222)cos(222)] calm] < yi FEY) on (EY ZN (On aurait pu également utiliser que les fonctions sin et cos sont I-lipschitzienne puisque Isin’(x)| = [eos(x)1 <1 et leos'(x)1= [sin <1). Jeox=c08y1= sin )| <2lsin >] (0) =0.d'oit la majoration de sin. Ensuite, g(x) = cosx— 142, g(x) = et comme g’(0) = 0, gest positive done g est eroissante et comme g(0) =0, g(x) 2 0 d’oit la minoration. Exercice 3.1 Montrer que Vx 30, x Semdenex, pine Solution : En posant f(x) =In(1 +x) x et gX)=In(1-4.9)—x+ #72, f'@) =~ 50 pour x20 et g'(x) Dresser le tableau de variations de f et g pour conclure. Procéder par inégalités équivalentes ‘On est souvent amené a se demander si une inégalité est vraie. On peut procéder par équivalences (c'est I'un des rares cas ‘nous vous le conseillons!) pour aboutir a une inégalité trivial, Exemple 3.3 On veut comparer les deux réels V2 V2 ct V3~ V3. Procédons par équivalence en utilisant que x VE et x++ x? sont des fonctions croissantes: Ve-Vi< 3-3 2-Vi<3-V3 ov-Vi<1 —3-2Vb42<1 —veoz ot La demniére inégalité étant vraie, on en déduit que V2— V2 V3—v3- 1190 Utilisation de la convexité 03s veer, [eelrx 036 Vxel-Ltool, [Ind=0=* On utilise Ia convexité (concavité) de l'exponenticlle (du logarithme). La courte est située au dessus (en dessous) de cchacune de ses tangentes, conveniie de exp concavite den concavite de sin La fonction sinus est concave sur [0,/2], done son graphe se situe au dessus de la eorde, On obtient inégalité 2x Vxel0,n/2, sinx> =, obtenir Minggalité (a+b 2 (a4 BS) La fonction f : x-+In(1 +e") étant convexe sur B. En effet f est deux fois & 1 Tee OUT tous (x)... Feels, ivable sur R et pour tout x€ R, f(x) = est eroissante sur R, On en dit, d'aprs la proposition 12.25 p. 482 en prenant les Ay égaux ab que w(t ty “) <4Sin(i+e®) ni fn [En prenant pour les x, les ln(yy), on obtient pour tous (yn) Tels posits ta(toena(2 non]} <2 Fae) (v(t) Hh soit on prenant exponent des deux membres nh (a (fie) <(fle»] Hh} =o ‘on applique cee demir népalité en prenant pour ye le quotient de deux nombres posits by et ay, e gui donne, pour tous (iene by by ols posi, soit v(t kan te . + Entin, en multipliant les deux membres par ([Tf_, bx), on obtient JP (fo fieeno)* Cotte demniére inggalité - qui signific que la somme des moyennes géométriques est inféricure & la moyenne géométrique de la somme - reste vraie lorsque l'un (ou plusieurs) des ay ou by est nul, par passage a la limite. Voir aussi les propositions 12.27 et 12.28 p. 484 191 C.1.2. Techniques de majoration En analyse, on utilise par défaut des inégalités larges (<,>). Une inégalité stricte peut étre parfois nécessaire, mais il faut toujours la justifier. Par exemple, VreR, |sinwol 1, 2n<2né et Len’, on obtient la majoration grossigre Yne 1, uns (An?) xn =ant Pour majorer un quotient de fermes positifs, majorer le numérateur et minorer le dénominateur. xo Bremple 3.5 Eneadrer pour x € [2,3] f(s) = 3. Puisque 2 n®/2,pour n=2. ce. Avec les quantités conjuguées, Vittnintlivm en puisque pour n> 1, 1< n2 1192 Bonne utilisation des valeurs absolues Une valeur absolue, un module (ou une norme) permettent de mesurer des distances : Ja b| mesure I’écart entre les deux. r6els (complexes) a et b, Ce sont des outils indispensables en analyse, Par exemple, pour montrer qu'une suite converge vvers une limite I, il sufit de majorer la quantité ¢» [uy — I| par une suite qui converge vers 0. L'année prochaine, vous utiliserez. des normes qui se manipulent comme la valeur absolue et le module, Autant prendre maintenant de bonnes habitudes et utiliser Ia valeur absolue aussi souvent que possible, Les propriétés importantes sur les modules-valeurs absolues sont 1. L'inggalité triangulaire : Ja+ bl < lal +b] 2. Laminoraton de inggalit iangulsi: a ~[b al qi pet choix deux minarains un mode Vail tab (b1-lal 3, Le module d'un produit : Jax bl =lalx 1. (On a par exemple en utilisant inégalié triangulaire |a|~[b1< la bl < lal +161 sinx~2cosx Exemple 3.7 On définit f(x) = P°SZ0°S* Majorer [f(x pour xeR. [sinxl+2Icosx} 3 pe < REM SBOO S a 3e, On a utilisé Minégalité tiangulaire |sin x-+2cos x1 < [sin x1 +2\cos al, que Isinx1 <1, que e**** Ja valeur absolue, puis que sin.x » —1 pour minorer le dénominateur Gait positive pour enlever |1—3x?|-x Exemple 3.8 Pour x40, on définit f(x) = W=3*1°* yinorer |f(xl par une fonction de type Cx" pour [xl grand 1 3x2 | - 2| poo = Wee Tal [1=3x"|—|x1 lal ~ lad 3x2-1-Ix1 > geodon I > 3xt 202 i 2 lal Ona utilisé a mination de 'indgaiéiangulsire, 1~3:? |» L—34°1-Lx pus indgalitétiangulate 1-32? 1 3tatet que ll 1 <2 pout 21> 1 Exercie3.3° 9 Montter quel faneton Rr —R sincxy) OY ny 40.0 TY ay — {ere ” 0 sims 00) est bomée. ‘Solution: Pour (%y) 40,0, On a utilisé les inégalités classiques |sin®| < fet Jabl < 1193 (On se serttrés souvent de I’inégalté triangulaire pour majorer des sommes et des intégrales [roads reotar, Pour les intégrales de Riemann, on utilise Sgalement la majoration fondamentale ——s vectabh foregia — [Joodee [de Si f est une fonction continue sur un segment [a,b], elle est bomée et on note fae = sup /(3)|. On se serttrés souvent ela de la majoration [[reoai|s [peotars ifn Exemple 3.9 On définit la suite d'intégrales In [ere dx oi f:0,1]-+R est une fonction continue. Montrer que Iy —» 0 La fonction f est continue sur un segment done est bornée, Notons | flaa= sup Lf (2) et majorons se Me ara ue gy = flee tat= [ff "reo aa] < [Postuscotaes [37 oe d= fla [2 ax = Lee — On rencontre souvent en pratique l'intégrale yex 1 fd xPax= hy 37 In= [adem > mI 1 Multimédia : animation pour voir I’aire ({x"findt qui tend vers 0 C.1.3 Erreurs de majoration fréquentes Une faute tres fréquente consiste & majorer a lintérieur des valeurs absolues : a< b > Jal <[b|, C'est faux en général. 35-2 el pourtant |-3] =3>2=|-2 Par exempl Exemple 3.10 Voici une erreur typique rencontrée dans une copie : puisque sinx <1 et —siny <1, pour x,y>Oona Si on prend par exemple x= x ot y= 7/2, Minégalitéobtenue s'écrit|=2| <|4— 2] = qui est évidemment fausse Le résultat suivant est classique et souvent posé en devoir LEMME 3.1 99 Lebesgue Soit fe€"((a,b),0), . sininn fc de Dans les deux « démonstrations » suivantes, il y a des erreurs de majoration, Trouvez-les! La fonction f est continue sur le segment [a,b] done est bornée. On note [flee = sup [f(9I ela 1194 Un » + Uf seosinins a] tials f Lfalisin(n nde . J sinine a [cos(nb) ~cosina) 0, comme r(x) —- 0, il existe c [0,1 tel que Ve [1 r(a)| <€/2. Coupons notre intégrale en deux ister ront axon root | [ net [‘renidsen$ ['xtar Kno" + = Oy. QD oussonsnttk= [rau estane connie inpendn de, use 9p ——e,Lexise Neel ae Vn2N, 0, Se et pourn>N, yl 0. Puisque r(t) —— 0, il existe A> Otel que VF A, Ir(t] A tel que Wx > B, Cle gite(F, xb: a 32 exp(x) sin(x ) + 3 exp(x) cos(x ) x > factor (3); 3 2 exp(x) (eink } + 3 coste) x) C21 Dérivées particuliéres Homographies Une homographie est une fonction définie par Cette fonction est définie sur les deux intervalles I, ‘Une homographie se dérive facilement vas f= ents au numérateur, dénominateur au carré), car on rencontre est donné par le signe du déterminant: les Il est bon de retenir cette formule (déterminant des coeff souvent des homographies en pratique. Remarquez. que Ie signe de la déri variations des homographies sont simples. La bijection réciproque d'une homographie est encore une homographie : il faut savoir résoudre rapidement I’équation eb onepeay xa fiat cera (Mx= body ty-a (on yoit done que lorsque le determinant =|*_ est ststementpos, definite bijstion de vers =]=o0 a et de Ip vers Jp =]ale, +00. Exercice3.4° 9 Détiver les homographies suivantes et déterminer l'expression de leur bijection réciproque. 3x-4 a $M b ge= Solution 7 yy) = 4 a fear w= b. Eerivons g(x) = doi ga) Exponentielle en facteur ‘On rencontre souvent en analyse des expressions de la forme fo) = xBUy oii Act sont deux fonctions dérivables. On peut mettre eM en facteur dans la dérivée et i est bon de retenir la formule suivante 039 Foo=MBED, fa) =e [BCI +A) xBE)] Cotte formule esta la base de la résolution des équations différentielles du premier ordre. Considérons I'Equation différen- tielle Yr acay=bo 1198 Soit y:1++ Rune fonction solution, On considére la fonction auxiliaire définie par f(x) = eM? x y(x) of A est une primitive de a car lorsqu’on dérive f, on trouve 9 5 Bex) so yeas away] = oy Par conséquent, avec le théoréme fondamental, si €, Fears sean [feo ars feao)+ [eM vena ton trouve expression dey sur Pintervalle Ten fonction de la condition initiale y(0) A [ese at yer + yea) = eA flay ‘On peut utiliser la méme technique pour des inéquations différentilles Exercice3.3 99 Soit [:10,+e0l-+R une fonction désivable véifiant f(0) = et Wx 0, f'(x) + f(x) <1, Montrer que f est borée. ‘Solution : Considérons Ia fonction F délinie par F(x) = ef (0. Elle est dérivable et Vx>0, Fase [fot dot F »=80+ [ Fiwareis [ ede er et done fay=eF <1 Il faut savoir dériver successivement une fonction définie par fx) =e” xBEx en utilisant de fagon répétée la formule préeédente, En particulier, pour résoudre des équations différentielles du second ordre, on rencontre souvent le cas oli A et B sont des polynémes, Par exemple fe [esa] S13) = 6" [2x4 2aex? +] = 20" [x +23] fe (3x?+24 xt? +2x)] =2e™ [2x4 +7x* +2] f= 2e™ [Bx + xt 2x! +72"+2)] =4e™ [23° +1124 +93] Remarquer, que les calculss"effectuentavee une ligne par drivée. Pour chaque ligne, a la premiére étape, applique la formule de dérivation, a la deuxidme étape, ordonner le polyndme en facteur C.2.2 Régle de la chaine IL ‘agit simplement de la formule de la dérivée d'une fonction composée (fogy'=(Fegixg’ Cette formule s'étend par recurrence a la composée de 7 fonctions (on dérive @ la chaine) Pie hee fn) = fio feo 9 fn) * fe9 fa9-- 2 fa) Spar ® Sn) ® In Remarquez. que le résultat est donne sous forme de produit, donc est automatiquement factorisé! Remarquez aussi que pour une fonction composée, il est parfois plus rapide d'utiliser la «régle des signes »pour les variations d'une fonction (voir 11.4 page 416) que de calculer sa dérivée. 1199 Exemple 3.15 Déterminer la dérivée et les variations de la fonction définie par fo -nfa(2 . ) eral On caleule avec la régle de la chaine et la dérivée d’ une homographice en une ligne oF) tet xan e+ (eh +e Tous les facteurs étant toujours positifS sauf le demier, la fonction est décroissante sur ] -0,0] et eroissante sur [0, +00! Exercice 3.65 99 Pour chacune des fonctions suivantes, déterminer les intervalles sur lesquels la fonction est dérivable et caleuler sa dérivée. Les résultats seront factorisés et on déterminera le signe de la dérivée a fo=Ine+ VF =D L fia) = arctan 22 b. fo) =Inyisines 1+ V7sme-1) Inx vivw-1 e. f(x) arctan m. wet 3 Views 4. f(x) = e*arctante)-In(VIve™] © Pourke®, flxi=EVEFE+ Eln(x+VE FE] veai 6 yon nf a : p 109 -a0n| RE) 2x foo =aresin 2 f(xy =x") @ fx i f)=In{tan=)-—— eae, rp de f= -In. att 1 s. f(x) = logys(x" + Vv. 1), neN, nel k Pouraeet, foo=Lind=$ +H arctan’ t f@)=Inilaxdnininx—11. ‘Solution a. PourxeR, Vx8+1> vx = [x1. Par conséquent, x+ Vx +1>|x1+ x30. La fonction est dérivable sur ct ’on| I trouve 7") = = 30 He veel b It faut que sinx > 1/2, c'est & dire x © UnezI0kn + n/6,2hn + Sa/6l. On trouve ensuite f') = ©, La fonetion f est dérivable sur 0, +o0l et fo =—— >». xerinea 4. La fonction f est dérivable sur ® et f'(x) = e* arctane™ > 0. II faut que x2 > —k, Done si k>0, f est définie et dérivable sur I=. Si k <0, f est définie sur |-co, | V=E, +00 et drivable sur co, -V=E| u]V=F, oo]. On alate say= VEE. £ Il faut que cosx>0 et sinx> I, c'est dire x € UpezI2kx ~ 1/2, 2kn-+ n/2[, On trouve que So=a>0. 1200 1& La fonction arcsn est drivable sur] —1,1, Pisgue x? < 4*, 2 Let la fonction est définie sur ®. On 2 lex 2xt a DE =1 siet seulement six= 1 et done f est drivable sur; =}~oe, ~All ety =I1, tool, On caleule ax sixeh f= sixehuh h. La fonetion fest dérivablesur]0, +001 et sox "a42In9), i. La fonction fest dni et derivable surUgez2kn(2k+ 1) nL. Six est élément de cet ensemble) = 22252 La fonction f est définie et dérivable sur]0, +00[. Six ERY, f'(x) = — k. La fonction f est définie et dérivable sur }-o0,—al U}a,+o0l et pour x dans cet ensemble, f"(x) = Gaara 1. La fonction fest définie et drivable surta\{ $3} et ix est élément de cet ensemble, f(x) om Lancto fot dict rable rea VER, (4) = — ane 1. La fonction fest défnie et derivable sur et six R, f'x)= G tO“ © La fneton fest dine sur (1 et déivable sur}, 1{ De plas, sxe. f")= SSB ve 1. Puioqu sins-< VTA a fonction st din et drvable sur et fa) = SOE q, La fonction est définie et dérivable sur, tool et f"(x) = 1. La fonction est définie et dérivable sur 0, +oo[ et f'(x) = = s. La fonction f est définie et dérivable sur et f"(x) = f {== srvie de fost jem = 'UNID 1 Ladérivée dof est fy = A C3 Manipulation de bornes supérieures Dans ce paragraphe, nous allons voir en pratique comment manipuler les bornes supérieures et inférieures définies dans le cchapitre sur les nombres réels 9.4 page 342. Avant toute chose, retencz que l'on ne manipule jamais les bornes supéricures en écrivant une suite d’égalités, mais en justifiant des inégalités. La technique principale s'appelle le raisonnement de passage d la borne supérieure et utilise la définition méme de la borne supérieure, le plus petit élément de l'ensemble des ‘majorants de la partic, @$-A Passage Ta borne si On veut montrer que la borne supérieure dune partie A est majorée par un réel M. II suffit de justifier que M est un ‘majorant de fa partie 1. Soit re A, ..xeM. 2. Alors, puisque sup A est le plus petit des majorants de A, sup A 1€10, +001, i sufit utiliser la propriété In(ab) =In a+Inb en éerivant 0. Lorsque Intend =n et on peut utiliser I’équivalent classique Exemple 3.28 Puisque <7 ~ 1, onne peut pas utiliser I'équivalent classique In +p) , fn. Eerivons plutét anes 2D =in(i =.) =n(i-s5) 3 nJhee BE Remarque 3.4 Attention a ne pas prendre de logarithmes d’équivalents! Si uy , ~__ Un, on n'a pas toujours Inu, n(u,). Par exemple si uy = 1+1/n et Up =1 41/2, ona ty Un y Tgp Let pourtantIn(uy) <. lin alors que In(vy) , ~ Mn est inéressant &examiner doi vient le probléme. Traduisons que tn , ~ Un PAF n= tn(L +n) AVEC En ——* 0. Alors In(t4q) = In(vp) +In(1 +e,) done Inn _ , Ind ten) Thvp | Inv, 1207 ily aunroblime lorsque n(n) est die logue vy 1 comme dans Pexmpe c-dess Par cont, lorsque ty = 'T (etme 0 ou 40s), on saperlgu'on ale doit de prendre le logorithmes ds équivalents, mee Pour viter erie des bases, i vaut mieux eter qu'on ne peu pas prendre logaritime équivalent et fir au Cana en la prouve pénédent longue nécenae Exemple 3.29 Déterminer un équivalent lorsque x —+ +00 de f(x) = argsh(.). On connait la forme logarithmique (voir exemple 2.10 page 1169) fla) =Intx+ VED). Puisque x+ VF T=2x+0(0), (2) =In @x(1 +e(2))) =Inx-4ln2+ In. +663) =Inx+o(lny) etdone fix), ~ Inx, Lorsqu’on veut trouver un équivalent de f(x) =In{u(x) + o(2)] avee v(x) = ofa), factoriser a l'intérieur du logarithme le terme dominant (3) =In (ux) + v9/a()] = Inu) + Ind 4+ vo}! Cay) ~ In WO) puisque v(x)/1(x) — 0, In + v(x}/ut)) — 0. Exemple 3.30 Déterminer un équivalent de f(x) = In(ch) lorsque x— +00. Ferivons =In2+Inl +e *) ro =n s 28) | = Ine* -In2+In(l +e o(E-se%)]=inet—tnasina etdone f(x), ~ x. Exponentielles On connait un équivalent classique (e%*—1) , ~ _ en lorsque &» —— 0. Lorsque ¢» —— 140, il sufit d'utliser la = ee! en éerivant eta elx elo Exemple 3.31 Comme oy ——- ainsi que 2 —— 1, érivons vis comme FF), = ata plheo HIF = 01/n?), il vient que ty, = = Remarque 3.5 On ne peut pas prendre d’exponenticlle d’équivalents : si tin , tn. on n'a pas toujours ote =e". Par exemple sity =n? +n et v= 1", e%* n'est pas équivalent de” Regardons ce qui se passe donc et |, ~ |e" sit sculement si tty ~ vy —— 0, ce qui n'est pas la méme chose que tn 1208 Fonctions puissan On connait un équivalent classique de ((vn)*—1} lorsque Ye —- 1 sous la forme (1 + £9)" En 0. Si Un —— TA 1, on se raméne au cas précédent cn éerivant ty lorsque in") = [(4)*-a] avec vail ——> Exemple 3.32 -2{(/)- Vom =2(ay- by) , 1 et comme ay = ~3/(8n) + 0(1/n), ba =-1/(8n) + 0(1/n), on trouve que Un ~ =, nie Zan ‘Quantités conjuguées Une identité basique trés utile pour manipuler des differences de racines cars (multiplication par les quantités con- juguées) a-b 93.10 va-vb= Vatve Elle provient simplement de la formule (a—B)(a-+ B) = a? 6. Exemple 3.33 Trouver un équivatent de tn = (Vn T— V7. (nt bn 1 Vatieyn Vnale yn ie By C.4.4 Mise sous forme exponentielle Pour étudier un éguivalent d'une suite up = a of 'expsantdépend den, tliser a forme exponentlle v3.1 ab eb ina Exemple 3.34 Cherchons un équivalent de f(x) = x*~1 lorsque x0 lax etry puisque xinx—-0, Exemple 3.35 3 Un exemple fondamental : Soit x, étudier Ia limite de la suite de terme gé Une erreur fréquente consiste dire que lorsque Un ——— 1, vf —— 1. C’est une forme indéterminge[1™] En effet, vf = eM" ct on voit que sit, —— 1, ily @ une forme indéterminge oo x 0 dans l'exposant, Ecrivons plutst un = ot = pte 1209 et cherchons a limite de Ia suite (up). Comme xin —— 0, avee Péquivalent du logarithme, vp, = mx = x et done tm > x et par composée de limites, tin ——= &* Remarque 3.6 La forme exponenticlle n’est utile que si l'exposant dépend de la variable, N’en abusez pas. Tl serait ridicule d’écrire (n? +1)? = e2!"'+0 pour trouver un équivalent de cette suite! C.4.5 Utilisation des développements limités Les équivalents sont loutil principal pour obtenir le comportement dune fonction au voisinage d’un point et sont a utiliser en priorité. Dans certains cas, l'utilisation des développements limités est plus simple, voire nécessaire. Dans ce paragraphe, nous allons voir comment calculer et utiliser les développements limités. Rappelons que Maple permet d’obtenir des développements limités Ln (#)*3 + ban (x)? = sin (x) tant > series (f, x= 0, 10); 6 8 x - 1/6 x 43/40 FORD Attention, si 'on veut un DL a lordre n avec un reste en o("), il faut demander les restes en O12"), Maple V'ordre (n+ 1) (Maple donne Prévoir les ordres des DL. Lorsqu’on veut obtenir un développement limité d'un produit lordre n, il faut faire un développement limité de chaque terme a lordre n et ne garder que les termes de degré inférieur & m dans le produit des parties principales, Si dans un des deux termes, le développement limité commence par x* avec k 1, on peut économiser des calculs. Exemple 3.36 Calculer le développement limité de f(x) = tan.xx sin? x a lordre 5. Nous pouvons utiliser que le = (SY) cea développement de sin.x et tanx commence par x (pas de termes constants) en écrivant sin? = x(!22) ates oo = (S83) [tan On voit que comme x* est en facteur, i sufit ’obtenir un DL de (sin x/4)* et de tanxlx a ordre 2 Et en effectuant le produit des DL, sf 2 sot) fie Z 2008s x)= [1-2 +0(24)] [1+ 2 4002 fda 2 [1% +00] [1+ +000) 22 [+02 sot] =e 400 ‘Dans cet exemple, nous avons utilisé uniquement le DL de sin & l'ordre 3 et le DL de tan & l'ordre 3 (et non pas a 'ordre 5 comme on aurait pu le penser). Plus généralement, si les développements limités de deux fonctions s"écrivent fi) = ayxt = = bp xP = il sufi derive (3) Flog) = apy LEB aE xP et pour obtenir un DL a ordre n de fg, il suflt de faire un DL a V'ordre n(k+ p) de f(xi/x* et g(xn)/x*. Il suffit done avoir le DL de f ordre np et celui de g a ordre n— k. 1210 Exerciee 3.8 9 Calculer le DL a Vordre 13 de f(x) = sh(ayinta +4) Solution: Comme shx=x+... etIn(1 + x*) = 2? -..., écrivons 3, gofshx]*fina+x]* fins 2 xxt | pues) I suflt d’avoir le DL des deux crochets i Vordre2 Beare Zroe) (A) =1+ 5 +00 xs ¥ z (PRE) a 1-2 2008) et finalement, 2) 2 0 3 u faa= 0(x4)| [1-224 + 0(x°) 15x sofa] = att Fx8 +(x" La méme technique est valable pour les composées de DL. Pour calculer un DL & ordre n de f(x) = g{h(2)), daprés le couts, il nous faut un DL lordre n de g et de h, effectuer la composée des parties réguliéres et ne conserver que les termes de degré inférieur & m, En pratique, on commence par regarder le premier terme du DL de h et en fonetion de ce premier terme, on évalue les ordres nécessaires, Exemple 3.37. Caleuler le DL a ordre 4 de f(x) = shisin’ x), Puisque sin? v= x5 +...,lorsqu’on effectue le DL de sh, sh(y) = y+..., en remplagant y par la partie réguliére de sin? x, on s’apergoit que le premier terme est déja de degré 3. Les autres termes seront des o(x*) car (x8)? = x = ofx*) (on peut utiliser Ggalement que la fonetion fest impaire, done que le coefficient de x‘ est nul). II suffitfinalement d’utiliser le DL de sin et sh & l'ordre 1 f(a) =shtx? + 0(33)) =x? +012". DL et équivatents ‘Un développement limité d’une fonetion au voisinage d’un point permet de trouver un équivalent, Si au voisinage de zéro, $0) = px bags he bce") avec ay #0, alors (2) =, an Exemple 3.38 ‘Trouver un équivalent simple lorsque x -+ 1 de f(x) = x* —x. Commengons par faire un changement de variables pour se ramener & chercher un équivalent en 0. On pose f= x~1 et on définit Ia fonction auxiliaire g(h) = f+) = (14 h)!"*—1- h, On se raméne & chercher un équivalent de g lorsque h — 0. Sous forme exponentielle, gtiy=iel"7009H 4) Avec I” équivalentusucl, (e"—1) |~ ae puisque (1+ W)In(1+ Hh) ,~ hh, e*M!90=% 1. ~ On est dans le cas of Ja somme formelle des équivalents ext nulle. La méthode du paregraphe précédent ne s'appligue pas, C’esttypiquement Ie cas oi l'on utilise les développements limités. Nous avons utilisé le DL de In(1 + h) & ordre 1, poussons le DL & ordre supérieur eMC yay QRH a sche 2) +24 OUP) —1-h= WP + 01F?. Par conséquent, g(h) ~_ h# et done fix) ~ (—1)* wee Exemple 3.39 Déterminer un équivalent lorsque x + +0 de f(x) = arctant —. On commence toujours par étudior I limite dela fonction (si fx) ~ 1 0, alors f(x) ~ 1!) loi fox) —— 0 ei fat tavaller un peu plus. On 121 cherche un équivalent de chaque terme dela somme : puisque arctan(x) , ~ _m/2.et $841 ~ _n/2, om est dans le cas i la somme des équivalents est nulle et on ne peut pas conclure. Utilisons alors les développement limités. Faisons le changement de variables h = 1/x pour se ramener & nos DL en 0: on défint la fonetion g(h) = fh) nth (h) = arctan(l/) ~ 5 =F ~ arctanh, (On a utilisé que arctan(h) + arctan(1/h) = 1/2 pour h> 0. Alors On en déduit que g(M) ,~ Recherche de limites Les développements limités sont un outil important, mais névessitent des calculs souvent pénibles. Par exemple, pour trouver le développement limité d'un produit de fonctions, il faut effectuer un produit de polynémes (utiliser la méthode ‘vue en B.4.2 page 1170). Si’on veut uniquement trouver a limite d’une fonction quis’ écrit comme produits-quotients, il serait maladroit de calculer un développement limite: il est préférable d’utliser les équivalents (on peut faire des produits ct quotients déquivaents), On veut trouver la limite d°uns typique a suivre fonetion f qui s'éerit comme produit de fonctions f; lorsque x -- a. Voici la démarche 1. On étudie la limite de chaque fonction f; et on regarde sila limite de f est évidente. 2. S'ily a des formes indéterminées, on cherche un Equivalent de chaque terme fj du produit. Si a¥ 0, on se raméne a des équivalents en zéro avec le changement de vatiables hy = (x a) ou h = (ax) (ou h= 1/ lorsque a= +00). ‘On se raméne & chercher des équivalents en 0 de fonctions gy. 3. Sila fonction g; est une somme de fonetions, et si les sommes d’équivalents sont nulles, utiliser les développements limités pour trouver un équivalent de g7 4, On peut faire des produits d’équivalents et on trouve un équivalent de f qui permet de trouver la limite. Exemple 3.40 Déterminer la limite lorsque x -+ 0 de fo + (e* ~cosx} [a+0* -1] Ty a plusieurs formes indéterminées dans cette limite. Cherchons un équivalent de chaque facteur fiw freteoet]- [iE roe fion=(¢ )X0 r yet xx? =Setdone fix) — 2 Foal) ~ x =F etdone fix) > 5. 00 a f " + L= TS P at énominateur, Si par exemple, d(x) ~, byx* avec by # 0 ct qu'on doit uiliser un développement limité pour le numéra- ‘eur, il suffira de faire un DL a lordre k pour conclure ap 1. Si n(x) = ayx? + rola) avec p< ket ap #0, FO ~ —ie. P 10 Sotaer me 2. Si n(x) = anx* + o(x4) avec ax #0, alors f(x) ~ Feeley alba 3. Si n(x) = o(x*), alors f(x) = ot) d’ot f(x) 0. 1212 Exemple 3.41 Déterminer la limite lorsque x +0 de f(x) = ‘Commengons par chercher un équivalent du dénominateur: d(x) ~ xx 2% = 223. Pe oF ‘our obtenit la limite de f, il suffit de faire un DL du numérateur& ordre 3, sv 16r0le) _ ee sso noo =e’ 2/6)4 (2816) + Bie 16)? 4018) 121614 Six— 184 2x = 16)? 4000)} 1 3/3) bores? 5/3) 000 HUF et 18) 4 (ae 1B + B64 0 13) +000) Drod nix) ~, 12 et en prenant les quotients d°équivalents, fx) ~, 1/9 puis f(x) > -1/9. C.4.6 Etude locale d’une fonction (On se sert souvent des développements limités pour étudier le prolongement d'une fonction en un point. Si une fonction {f est continue sur 0, a] et qu'elle posséde un développement limité en 0 & I’ordre 1 fO)= at ayx+00) alors 1. fx) yao done la fonction f se prolonge en une fonction loa) — R FA}, [fe sixzo a six=0 qui est continue sur (0, a 2. De plus, pour x #0, FO) £09 «a (1) a x=0 ¥ ce qui montre que la fonction fest détivable en 0 et que (0) = a Remarque 3.7 Une fonction f 10, a]~+R peut admettre un développement limité A un ordre n> 2 sans qu'elle soit de classe ‘€” sur (0, a]. Etudiez.attentivement le contre-exemple classique suivant (n 2 2) ou — R PY, [xttsinasxt) six2o ° siv=0 = Puisque |2"*” sin(1/2")| ap =0= f(0) done que fest continue en 0. De pls, fest dérivableen 0 et f“(0)= a, =1/6, Le DL que nous avons fait ne sufi pas & conclure que f est de classe ¢! (voir le contre-exemple ci-dessus). Il nous faut étudier la continuité de lafonetion dérivée R—R rf = BSE sre -6 sitso CCherchons la limite def" lorsque ¢ ~ 0 en utilisant les équivalents : on @ un équivalent immédiat du dénominateur dp) ~, 1.1 suflit de faire un DL a l'ordre 4 du numérateur pour conelure ni) = P= F/240(8)-PA- F640) =- 8164004) ~ 16 oi fe) > -V/6= f'(0). La fonction f’ Gant continue, la fonction f est de classe‘! sur Un développement limité 8 un ordre supérieur 2 permet de préciser allure locale de la courbe y= f(x). Si au voisinage de xq, f12) = ay + ay Xo) + ap xq) + 0((x— x9), la fonction f est dérivable en xp et P’équation de la tangente en Xo S'Gerit y= ag + ay (x~ no). La quamtité r(x) = f(x) ~ ay ~ ay (x xo) représente la mesure algébrique entre la courbe et la tangente 70) = fl) aya) 9) y= dg +a (e— 20) x x Puisque r(0) ,~,, agle—aa)* (ae #0), on obsient sur un voisinage de so le signe de r(x) et done la position locale de la cou pt apt agent (le depend sige de ae pat de Exemple 143. Por fonction dine sur R* par fon = ane on effectue un DL Vordre 5 du sinus pour trouver fo 3 On en déduit que f est dérivable en 0, que I'équation de la tangente au point (0,0) s°éerit y tel que la courbe se situe au-dessus de la tangente pour x €]0, cl et au-dessous pour x €] ~ a, 0 116 ct qu'il existe «>0 C.4.7 Développements asymptotiques Revenons sur la définition d'un développement limité au voisinage de zéro : f(x) = ao + ayx+---+ ayx* + o(x), La c, fonction f s’écrit comme un polynéme (la partie réguligre du DL) et un reste r(x) = xFe(x) oi e(3) <7 0. Nous pouvons ire par exemple Zanye Lexa +olx?n? x) 1214 En effet, il suflit d'utiliser le fait qu'un développement imi 14+ usuF/24 wPe(u) et on peut remplacer u par xInx é est une égalité : e' ofl = gins SE 4 atin? extn. Mais puisque xIn x —- 0et que e(u —-, parcomposée de limites, xin x) —- Ot done In? xe(xIn x) = o(2"In? 2). Exemple 3.44 Cherchons un équivalent lorsque x — 0 de f(x) = x*—1- xInx. Berivons f(2) = etl —1—xIn oF atin? _ Xn? éintx +o(¢intay] 1 -xlnx= 2 2 L+xlnt aie S so(xtin?» et done f00 ~, Exemple 3.43 Cherchons un équivalent lorsque x 0 de f(x) = (tan.x)* — x*, Berivons en utilisant le DL(0,3) de tan, sinixtP18s008 1) _ xine for=e el Adnxsints213+00)_ gains carbs emerson [Ban en effet, puisque xlnx—-0, etIn* Exemple 346 On appelle développement asymptorique d'une fonction f au voisinage d'un point a, une égalité FO) = fol) + iG) ot fel) + (0) oi les fonctions f sont ordonnées par ordre décroissant d'importance au voisinage du point a: fu(x) = o(fo(2)), fata) = o(fi(2) -..8t (3) = olf). Side plus r(x) = (g(x), on dit qu'on aun développement asymptotique d fa précision gv) Cette notion généralise les développementslimités : un développement limité (au voisinage de a) est un développement asymptotique avec les fonctions fo(x) = 1, fi(2) = (x- a), .. fa) = (x- ad Remarque 3.8 Un développement asymptotique donne un équivalent de f= f(x) ,~, C2) Exemple 347 Trouver un développement asymptotique ala précision 1/x# au voisinage de +20 de fe) = xInge+1) (r+ Vinx Posons = 1/x et g(h) = f(1/h). On se raméne a effectuer un développement asymptotique de g a la précision h® au voisinage de 0. Berivons h inn 7 1, (ith sm 5(5") = filma + + hin doit au voisinage de +20, En patticuliet, fix), ~_-Inx. Un développement asymptotique permet de trouver des asymptotes & une courbe. On dit que deux courbes d’équations Y= lx) et y= gx sont asymptotes au voisinage de a lorsque gix)— fx) —> 0 1215 re) = g- f) yg Par exemple, pour déterminer une asymptote d’une courbe d’équation y = f(x) lorsque x + +60, on peut effectuer un développement asymptotique de f au voisinage de +00, Si par exemple f02) = ayx+ a) +B souls) En posant g(x) = ayx+m, ri) = fia) 5 Y= aox+ a; est asymptote on détermine la position de la courbe par rapport a son asymptote a l'aide du signe de 0 (ax # 0) ct on en déduit que la droite d*équation eaten Exemple 348. Si f(x) =(x+2)e"*, en posant h= 1/x, Le2h 4 gihy= Se 1 Re = U0 +2h+h+ = + oth’) patemarhs t+ 1 a +34 Zh+01h ct on obtient un développement asymptotique de f lorsque x too sol f= x34 2 40D On en déduit que la droite d’équation y = x +3 est asymptote a la courbe y ~ f(x) lorsque x— £00. De plus, puisque J(~Le+3) , =F, surun voisinage de +00, f(3)— [x43] #0 ce qui montre que la courbe est situge au-dessus de son asymptote et sur tn voisinage de co, la courbe est situge en-dessous de son asymptote. Un développement asymptotique permet également de trouver des courbes asymptotes plus compliquées que les droites. ‘On effectue en pratique un développement asymptotique avec le dernier terme significatif qui tend vers 2éro. Exemple 3.49 Etudier la branche infinie lorsque x —+ +00 de la courbe d’équation y = f(x) od fx) = x*eF ST. En posant h=1/, wie sine her L psn soits 17 LL T ys oc h 6 1 +o(—). On en déduit que la parabole d'équation y= x + x+1/2 est asymptote la courbe dot fl = tere 5+ Foote et que sur un voisinage de +00, la courbe est située au-dessus de cette parabole. C48 Exercices Exercice 3.9 990 Déterminer un équivalent simple de 1216 o- for=tn( 24) gues vei fy = YeosTT be flay =Viha=1 forsque x-+ too, & mp= Vn Viet Vint Vad uy mcos( SL) fla) =In(ehx)~ehtn) lorsque x~ 400, bo ge lean vane {i+ tant de - cost inn eu eave itn fel ‘Solution acho! In(1+ 342), Puisgque sb ~ fa +. b. Puisqueth x —— 1, éerivons f(x) = VIF ORR 1-1 et cherchons un équivalent de v(x) = ~26"¥ 0, Parconséquent, (2) .~ ~sin((S5—1)) ES ee day =In(n+ 1) =Inin) = In +1/n) , ~ | 4. Ba = [(1+tant v2)" = 1] + [1—costrs Fe Coty = Fe +0(1/2") ct donc ty ce. Eerivons dabord V4) = n+ Dp. tin = (0° =) 4 cosn thr-1= ee )) = 2°). Un, = 3a et Puisque lan =o(n), Oy , ~ VinaTn 0, Avec Iéquivalent classique de lexponentielle, ay , ~ , VinnTn. Avec Méquivalent classique du cosinus, by, ~, MGV) et comme by = 8 9 S00 8 nie Wh £ Pour wiliser les équivatents usuels, écrivons sin= [VT TTD = 1] = [e201] = ay eb On trouve que ay, ~_ 1/20? etby = Ln*, Done avec la definition d’un équivalent, et by = Ln? +0(1/n#) et done uy = 1/2n?+ (1/4), Finalement, tn , ~ 1/2n" g. Enutilisant les quantités conjuguées, écrivons T+ Vn “SD Ensuite, on cherche un équivalent de chaque partie du produit. Puisque VAT eo2h Done Vine Vit #1, ~ _ v2n. De méme, Vin far = On fait de méme pour wy : Wy ~__2n et finalement, un ~ iat fh Utilisons fa proprité dy logarithme pour éerire tn(chx) = In( (1+ €-29)) = x ensuite chin x) = #4 woe i. Sous forme exponentiele, tn nn GL] etay = nlnnin [1+ Bestel] | ~ plan — 1 d’oti an —— 1 et done un, ~ ~In2+In(1 +e (aq), il vient quel ay = ~L/2n? +0(1In*) in n+ VnFFT = 2n+ VW et ensuite uy , =, 27. Fotw) et 1217 |. Sous forme exponenticlle : uy = e""(*™(3+4)) Utilisons ensuite la formule de trigonométrie tana+tanb tan(a+b) (53) yam (On n’a pas le droit de prendre I'exponemtielle d’équivalents ! Formons toutefois le quotient Tanatand ~v3. 1+ sytan}) % ml det donc 8, + evs a et done miei a en Exercice 3.10/99 Déterminer les limites 8 fl) =(tan3g)°" lorsque x1 @ fey = ETE torque x1! f(x) = (In. +e7")]""* lorsque x= +00. inl+ve—-D y = IBOSS2 rorsoue, £ foa= A -— — torsque x0. © Loose lomauex 0 (O° 3 imaen y_fingeayes » eae x d foy= [BORE] esque x eo. e fo=she lorsque x1 Solution 4, Par le changement de variables h = x1, on se raméne a chercher Ia limite lorsque h > 0 de ( 2tannhla ) OU Taran h/4, et avec les équivalents usuels, on trouve que Ia limite vaut We. b. Sous forme exponenticile, fon =ebmonnves) Mais puisqueln (+e), =. ¢~*, on peut écrire inl + 64) = e°* x B(x) avee (x) —— 1. Alors 2in(ina +e) =—1 + BOY Finalement, fo) Ve si ) ia “. © Si f(x)=n(xV/dQ9 alors d(x) ~, et n(x) =In(1—(0~c0s330)) =, dot finalement fa) —> -914 soeaf) 20+) 4. Sous forme exponentielle, f(x) = & Thx |, Avec Méquivalent classique du logarthme, Oe see Fey A xlnxincl +n + 1/2)fin 2) => et fnalementf2) ——> 1218 , Avec le changement de variables h= *~ 1, on se raméne & chercher Ia limite lorsque h = 0* de aes ah gy - Oh ind+ Var) Puisque d(h),~_ Zhi il suit de faire un DL a Vordre | du numérateur mony eet OO000 yy #00 fo) 0. Int) -sh?x ra de f £, Réduisons au méme dénominateur f(x) = 2 O*R=S* 16 dénominateur d(x) ~, x4 et il suffra de fare f=" Faint) ta) 9 un DL du numérateur r(x) & un ordre inferieur 44 pour concure. On trouve que n(x) ~, —x° et done que| fle) = ,-x oi fla) — 00 et fl) — te. 18. Avec le changement de variables h = x~1, on se raméne & chercher la limite lorsque h +0 de y= 20= TB -20- VE a Teer Eker) Avee Equivalent usuel (1+ WY*—1 ,~ ath, om trouve un équivatent du dénominateur: dU) ,~,h?, Il sult de faire un DL. a ordre? du numérateur nay =3[1-(1 Finalement, 0) C5 Etude de suites récurrentes, vitesse de convergence 5.1 Etude d’une suite récurrente Dans ce paragraph, nous allons voir quelques techniques pour étudier une suite définie par son premier terme up et une relation de récurrence de la forme ‘Nous allons citer quelques résultats hors programme dans le but Ynen, c dégager quelques méthodes générales. Dans la pratique des cxercices, n’utilisez pas ces théorémes, mais rédigez des démonstrations (essentiellement des récurrences simples) pour retrouver ces résultats Une procédure Maple permet de cateule niéme terme d’une suite récurrente cerme = procif, uo, n) local u, is for 2 from 1 to n do ea: end: ‘On peut également calculer la liste des m premiers termes de la suite 1219

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