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DÉPARTEMENT DE MATHÉMATIQUES
MASTER en Mathématiques
Option : Statistique
Par
ROUBA Saliha
Titre :
Juin 2019
Dédicace
Vous m’avez comblé avec tendresse et a¤ection tout au long de mon poncours, vous
n’avez cessé de ne soutenir et de m’encorager durant toutes les années de mes études,
toujours été présentes à mes cotés pour me consoler quant il fallait.
En ce jour mémorable pour moi ainsi que pour vous, recoit ce travail en signe de ma vive
reconnaissance et mon profond estime, puisse le tout puissant te donner santé , bonheur
et longue vie a…n que je puisse vous combler à mon tour.
i
REMERCIEMENTS
Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont contribué au succée de mon parcours et
qui m’ont aidée l’ors de la rédaction de ce mémoire.
Je voudrais dans un premier temps remercier mon dicrecteur de mémoire Dr. Yahia
Djabrane, pour sa patience, sa disponibilité et surtout ses judicieux conseils qui ont
contribué à alimenter ma re‡ection.
ii
Table des matières
Remerciements ii
Introduction 1
1 Généralités 3
1.1 Composantes d’une série chronologique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.1.1 Tandance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.1.2 Saisonnalité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.1.3 Résidus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.2 Opérateurs de di¤érenciation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.3 Processus stochastique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.3.1 Processus bruit blanc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.4 Stationnairité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.5 Non stationnarité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.5.1 Non stationnarité stochastique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.5.2 Non stationnarité déterministe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
iii
1.6 Autocorrélation et Autocorrélation partielle . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.6.1 Fonction d’autocorrélation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.6.2 Estimation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.6.3 Fonction d’autocorrélation partielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1.7 Théorème de Wold . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1.8 Critères d’information . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
1.9 Tests sur les séries temporelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
1.9.1 Test de Ljung-Box . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.9.2 Test de Dickey Fuller . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.9.3 Test de normalité des erreurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
1.9.4 Tests de Skewness et Kurtosis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
1.9.5 Test Global de Jarque et Berra . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
iv
Table des matières
3 Application 31
3.1 Identi…cation du modèle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
3.1.1 Déscription de la série . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
3.1.2 Etude de la stationnarité de la série . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
3.1.3 Stationnarisation de la série . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
3.2 Estimation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
3.2.1 Critère d’information . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
3.3 Validation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
3.3.1 Test de Student des paramètres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
3.3.2 Test de l’ACF pour les résidus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
3.3.3 Test de normalité pour les résidus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
3.4 Privision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
Conclusion 41
Bibliographie 42
v
Table des …gures
vi
Liste des tableaux
3.1 Série des prix de pétrole : Juillet 1988 - Juillet 2008 (Source : http ://
yahoo.…nance) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
3.2 Critères d’information por les 4 modèles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
3.3 Les valeurs d’autocorrélation du modèle ARMA(1,1) de la série . . . . . . 38
3.4 Privision des prix de pétrole (Out 2008 - Jul 2009) . . . . . . . . . . . . . 40
vii
Introduction
On représente générallement les séries temporelles sur des graphiques de valeurs (ordon-
nées) en fonction du temps (abcisses). Lorsqu’une série est stable autour de sa moyenne,
on parle de série stationnaire. Inversement, on trouve aussi des séries non stationnaires.
Dans ce mémoire, nous essayons de données une synthèse générale sur les séries tem-
porelles, leurs propriétés, et quelques exemples d’applications, dont nous proposons une
1
Introduction
modélisation de la série des prix de pétrole entre Juillet 1988 et Juillet 2013, en utilisant
la methode dite de Box-Jenkins.
– Le premier chapitre est un expose sur les préliminaires et quelques notations, dé…nitions
et tests sur les séries chronologiques.
– Le deuxième chapitre est partagé en deux parties, dans la première partie nous repré-
sentons di¤érentes modèles : AR; M A; ARM A; ARIM A; ::: en étudiant leurs proprié-
tés (stationnarité, fonction d’autocorrélation simple et partielle,.....). Dans la deuxième
partie on présente la méthode d’analyse et de prévision des séries chronologiques de
Box-Jenkins.
2
Chapitre 1
Généralités
Dans ce chapitre on donne certains notations et dé…nitions dont on aura besoin dans la
suite du chapitre et de mémoire.
La série chronologique dépend principalement de temps entant que facteur indépendant dé-
terminant et expliquer du phénomène et l’utilisation de valeurs variables dans les périodes
précédentes. Elle sera notée prochainement par :
3
Chapitre 1. Généralités
1.1.1 Tandance
Il s’agit d’un terme de la série qui traduit l’évolution à moyen terme du phénomène. elle
sera estimée sous forme paramétrique (linéaire, polynomiale, logarithmique, exponentielle,
etc) :
a. Tandance lineaire : la tendance la plus simple est linéaire on peut estimer les
paramètres au moyen de la méthode des moindre carés c’est une régression simple :
Tt = a + bt
Tt = b0 + b1 t + b2 t2 + ::::::::::: + bq tq
c
T = at
1 + be
4
Chapitre 1. Généralités
1.1.2 Saisonnalité
Elle représente des e¤ets périodiques de période connue p qui se reproduisent de façon
plus ou mois identique d’une période à l’autre elle est notée par St t = 1; :::; T . Elle est
généralement supposée périodique : St+p = St d’une période p.
1.1.3 Résidus
Les résidus notée "t est la partie non structurée du phénomène. Elle est modélisée par
une suite de variables aléatoire "t , centrées, non corrélées et de mème variance, on parle
donc de Bruit Blanc.
Dé…nition 1.2.1 On appelle l’opérateur retard l’opérateur noté L qui a tout processus
(Xt )t2Z associe le processus (Yt )t2Z dé…ni par
8t 2 Z Yt = LXt = Xt 1 :
1
L’opérateur L est inversible et linéaire son inverse est L = D dé…ni par
8t 2 Z DXt = Xt+1
s Xt = Xt Xt s
s : la période de saisonnlité.
5
Chapitre 1. Généralités
8t 2 Z rXt = Yt = (1 L)Xt = Xt Xt 1
Proposition 1.2.1
1. L0 Xt = Xt
2. LoL:::oL = Ln et L n X t = Xt n
4. rn Xt = (1 L)n Xt
On peut dé…nir un polynôme retard tout polynôme qui s’écrit en fonction de l’opérateur
retard. On donne un exemple,soit le processus Xt dé…nit par :
Xt = 1 Xt 1 + 2 Xt 2 + "t
2 2
Xt = 1 LXt + 2L X t + "t = ( 1 L + 2 L )Xt + "t
d’où
2
(1 1L 2L )Xt = "t =) (L)Xt = "t ;
2
avec (L) = (1 1L 2L ) est le polynôme retard associé au processus Xt :
6
Chapitre 1. Généralités
Dé…nition 1.3.1 Un processus stochastique est une famille de variables aléatoires (Xt )
dé…nies sur ( ; A; P ) indexées par t 2 fXt ; t 2 g à valeur dans A: Un processus est
P
dite causal s’il existe une suite fak g réelle telle que 1k=0 jak j < 1 et que
X
1
Xt = ak " t k :
k=0
Dé…nition 1.3.2 Un processus est dite inversible s’il existe une suite fbk g réelle telle que
P1
k=0 jbk j < 1 et que
X1
"t = bk X t k :
k=0
Une autre façon de dire qu’un processus est inversible est de dire qu’il possède une repré-
sentation AR(1):
1.4 Stationnairité
Une des grandes questions dans l’étude de séries tomporelles est de savoir si celles-ci
suivent un processus stationnaire. Une série chronologique de réalisations d’une grandeur
aléatoire, à un pas de temps donné, est dite stationnaire si ses réalisations sont issues d’un
mème processus stochastique dont les paramètres (moyenne, variance, autocorrélation...)
restent constants au cours du temps.
Dé…nition 1.4.1 On dit que le processus (Xt ) est strictement stationnaire si la probabilité
7
Chapitre 1. Généralités
Dé…nition 1.4.2 On dit que le processus (Xt ) est faiblement stationnaire si ses propriétés
statistiques ne dépend pas de t:
i) E(Xt ) = u independ de t:
ii) cov(Xt ; Xt+h ) independante de t:
On dit que le processus Yt est caractérisé par une non stationnarité stochastique, ou encore
que le processus Yt est DS si le processus di¤érencié une fois (1 L)Yt est stationnaire.
On parle aussi de processus intégré d’ordre 1 :
(1 L)Yt = Zt est stationnaire ce qui implique Yt = Yt 1 + Zt :
De manière générale, on dit que le processus Yt est un processus intégré d’ordre d si le
processus di¤érencié d fois (1 L)d Yt est stationnaire.
On dit que le processus Yt est caractérisé par une non stationnarité déterministe, ou encore
que le processus Yt est T S s’il peut s’écrit
Yt = f (t) + Zt
8
Chapitre 1. Généralités
Pour une série stationnaire (Xt ), on dé…nit la fonction d’autocovariance pour tout t par :
(h)
8h 2 Z : (h) = h =
(0)
On appelle coe¢ cient d’autocorrélation d’ordre 1 (resp. d’ordre k) le coe¢ cient de corréla-
tion linéaire (1) (resp. (h)) calculé entre la série Xt et cette série décalée d’une période 1
(resp. k période). On dé…nit alors, la matrice de corrélation (de dimension n) de la manière
9
Chapitre 1. Généralités
suivante : 0 1
B 1 (1) (2) ..... (n 1) C
B C
B (1) 1 (1) ..... (n 2) C
B C
B C
B C
B : C
R(n) = B
B
C
C
B : C
B C
B C
B : C
B C
@ A
(n 1) (n 2) ...... (1) 1
det (R(n)) 0; 8n 2 N
1.6.2 Estimation
^ (h)
^(h) =
^ (0)
1 Xh
T
^ (h) = (Xt Xt )(Xt h Xt h)
T h t=1
10
Chapitre 1. Généralités
1
PT h
avec Xt k = T h t=1 Xt :
0 1
B 1 C
B C
B 2 C
B C
B C
B : C
B C
B C
B C
B : C
@ A
h
Le théorème de Wold (1948) est fondamental pour l’analyse de série temporelles station-
naire. Il est donné par
Théorème 1.7.1 Tout processus (Xt )t2Z centré et stationnaire peut s’écrire sous la forme :
X
1
Xt = j "t j + lt
j=0
P1 2
j : les paramètres sont des réels tel que 0 = 1 et j=0 j <1
"t : Bruit Blanc
lt : un processus déterministe cov("t ; lt ) = 0 8s; t 2 Z: O aura dans le cas réel (lt =
0) Xt = (l)"t :
11
Chapitre 1. Généralités
Deux critères importantes dans les applications des séries temporelles, sont
AIC = 2lnV + 2k
k : le nombre de paramètres.
2k : représente la pénalité.
V : est la vaisemblance.
Le modèle à retenir est celui qui montre l’AIC le plus faible, l’AIC utilise le principe
du maximum de vraisemblance. Il pénalise les modèles comportant trop de variables, et
évite le sur-apprentissage. Hurvich et Tsai, préconisent d’utiliser l’AIC corrigé lorsque le
nombre de paramètre k est grand par rapport au nombre d’observations
Dans cette dernière partie, nous donnons quelques tests utils dans l’analyse des séries
temporelles :
12
Chapitre 1. Généralités
X
i=r 2
i
Q = n(n + 2)
i=1
n i
2
suit sous l’hypothèse H0 une loi du à r degrés de liberté. Par la suite on netera Q cette
statistique car elle est beacoup plus utilisée que la statistique de Box-Pierce. Ce teste est
le plus utilisé des tests d’autocorrélation d’ordre supérieur à 1:
Dickey et Fuller sont les premiers à fournir un ensemble d’outils staistiques formels pour
détecter la présence d’une racine unitaire dans un processus autorégressif du premier ordre,
ce test permet de tester l’hypothèse :
8
>
< H0 : Le modèle est de racine unitaire
>
: H1 : Le modèle n’est pas de racine unitaire
13
Chapitre 1. Généralités
yt = pyt 1 + "t H0 : p = 1
yt = + pyt 1 + "t H0 : = 0 et p = 1
yt = + pyt 1 + "t H0 : 6= 0 et p = 1
yt = + t + pyt 1 + "t H0 : = 0 et = 0 et p = 1:
Cette procédure de test à des processus autorégressifs d’ordre p, il s’agit alors des tests
ADF: Ce test permet de tester
8
>
< H0 : Le modèle est de racine unitaire
> H : Le modèle n’est pas de racine unitaire
: 1
14
Chapitre 1. Généralités
Sous l’hypothèse H1 la loi des erreurs est donc inconnue. On caractérise la loi normale
2
N (m; ) par le fait :
2
P2
Le moment est estimé à l’aide des résidus par s2 = t "2t =(n k)
P
Le moment 3 = E[(x E(x))3 ] = E[x3 ] est estimé à l’aide des résidus par 3 = "3t =n
P
Le moment 4 = E[(x E(x))4 ] = E[x4 ] est estimé à l’aide des résidus par 4 = "4t =n
Test de Skewness
3
3 = 3
estimé par
P
"3t =n
3 =
s3
15
Chapitre 1. Généralités
Test de Kurtosis
4
4 = 3
estimé par
P
e4t =n
4 =
s4
16
Chapitre 1. Généralités
Sous l’hypothèse H0 vraie la variable aléatoire S somme des carés des deux précédents
2
résultats centrés réduits suit donc le loi du à deux degrés de liberté :
n 2 n
S= ^ 3 + (^ 4 3)2 :
6 24
2
Si S est inférieur à la borne du 2 on décide H0 sinon on décide H1 :
17
Chapitre 2
Dé…nition 2.1.1 On dira que le processus Xt est un modèle autorégressif d’ordre p, s’il
existe un Bruit Blanc f"t g, et s’il peut s’écrire sous la forme suivant :
p
X
Xt = j Xt j + "t
j=1
p
X
p
Xt j Xt j = "t () (1 1 L::: p L )Xt = "t () (L)Xt = "t
j=1
18
Chapitre 2. Les modèles d’une série chronologique
X
1
1
Xt = (L) "t = f t "t j
j= 1
P1
On peut alors montrer que l’on a j= 1 jft j < 1 et donc la représentation est station-
naire.
On dispose d’une observation fx0 ; :::; xT g d’une processus stationnaire Xt suivre un modèle
AR(p), c’est à dire
p
X
Xt = jXt j + "t
j=1
19
Chapitre 2. Les modèles d’une série chronologique
8
>
< 2
" si h = 0
E("t Xt h) =
>
: 0 sinon
p p
X X
2
x (0) = j x (j) + " et x (h) = j x (h j) ;h 1 (2.1)
j=1 j=1
Pp p p
x (h) j=1 j x (h j) X x (h j) X
'x (h) = = = j = j 'x (h j) ; h 1 (2.2)
x (0) x (0) j=1 x (0) j=1
2
j : réels non nul et "t est BB(0; ):
20
Chapitre 2. Les modèles d’une série chronologique
x (h) = cov(Xt; Xt h)
Remarque 2.2.3 Un modèle Xt est un M A(1) s’il peut s’écrire sous la forme Xt =
P+1
j= 1 j "t j . On dit alors que Xt est un modèle linéaire, si de plus j = 0; 8 j < 0 on
1. E(Xt ) = 0, 8t
2
P+1 2
2. var(Xt ) = " j= 1 j
2
P+1
3. cov(Xt ; Xt h) = x (h) = " j= 1 j j+jhj
Exemple 2.2.1 M A(1) : Xt = "t "t 1 = (1 L)"t avec "t est BB(0, 2 )
La racine de 1 z = 0 est z = 1= :
21
Chapitre 2. Les modèles d’une série chronologique
X
1 X
1
1 i i i
"t = (1 L) Xt = L Xt = Xt + Xt i
i=0 i=1
X
1
i
Yt = Xt i + "t
i=1
La représentation est alors inversible, en plus d’être stationnaire et causale, elle est
donc canonique.
X
1
Xt+1 Xt+2
1 i
"t = (1 L) Xt = L i Xt = + 2
+ ::::
i=0
22
Chapitre 2. Les modèles d’une série chronologique
1. j 6= 0, i 6= 0:
Proposition 2.3.1 Soit (Xt ) un processus ARM A(p; q), alors les autocorrélation (h)
statisfont
p
X
2
(h) i (h i) = [ h + h1 h+1 + ::::::: + hq h q] pour 0 h q
i=1
Propriété 2.3.1 Soit (Xt ) un processus ARM A(p; q), alors les autocorrélation (h) sa-
tisfont
p
X
(h) i (h i) = 0 pour h q+1
i=1
X
1
Xt = hi "t j :
j=0
p q
X X
Xt j Xt j = "t i "t i
j=1 i=1
23
Chapitre 2. Les modèles d’une série chronologique
équation de la forme :
(L)(1 L)d Xt = (L)"t :
q
(z) = 1 + 1z + :::::::::: + qz
Remarque 2.4.1 On dit aussi que le processus ARIM A(p; d; q) est un processus ARM A(p; q)
de moyenne nule "intégré" d fois.
Dans cette dernière section nous présonton une méthode très utilisée dans la modélisation
des séries chronologiques. Il s’agit de la méthode ou l’algorithme de Box et Jenkins (1970),
dont les étape sont les suivantes :
2.5.1 L’identi…cation
L’identi…cation consiste à spéci…er les trois paramètres p; d; q du modèle ARIM A(p; d; q).
La stationnarité du modèle est d’abord testée. Etude graphique, de corrélogrammes et
test de Dickey-Fuller augmenté sont tour à tour e¤ectués. Si la série n’est pas station-
naire, il convient de la transformer (en général par di¤érenciation ) pour obtenir une série
stationnaire. L’ordre d’intégration d est obtenu par le nombre de fois que la série initiale
a été di¤érenciée pour obtenir la stationnarité. Test de Dickey-Fuller augmenté, analyses
la fonction d’autocorrélation et la fonction d’autocorrélation partielle pour déterminer les
paramètres p; q du modèle.
24
Chapitre 2. Les modèles d’une série chronologique
coe¢ cient d’autocorrélation ait un sens. Le coe¢ cient d’autocorrélation d’ordre k; k ;peut
Pn
t=k+1 Xt X1 Xt k X2
rk = qP
n 2 Pn 2
t=k+1 Xt X1 t=k+1 Xt k X2
avec
1 X
n
1 X
n
X1 = Xt ; X2 = Xt k
n k t=k+1
n k t=k+1
Plusieurs logiciels de traitement des séries temporelle (Eviews, SPSS, R, STATA....) construisent
des corrélogrammes qui a¢ chent des intervalles de con…ance à 95% permettant de déter-
miner les coe¢ cients statistiquement signi…catifs à prendre en compte. Certains règles sont
en général retenues pour interpréter les corrélogrammes :
Les valeurs d’une fonction d’autocorélation d’un processus autorégressif AR(p), décroissent
exponentiellement avec des alternances possibles de valeurs positives et négatives. La fonc-
tion d’autocorrélation partielle, quant à elle, présent p pics aux p premières valeurs du cor-
rélogramme d’autocorélation partielle. Le corrélogramme d’une fonction d’autocorrélation
d’une moyenne mobile, M A(q), présente q pics aux q première valeurs. La fonction d’au-
tocorrélation partielle d’une M A(q) présente des valeurs expentiellement décroissantes. Si
la fonction d’autocorrélation décroit lentement, il faut di¤érencier la série avant l’identi…-
cation du modèle.
25
Chapitre 2. Les modèles d’une série chronologique
2.5.2 L’estimation
Estimation de Yule-Walker
2 3 2 32 3
(1) (0) (0)... ... ... (p 1)
6 7 6 76 1 7
6 7 6 76 7
6 : 7 6 (1) (0)... ... ... (p 2) 76 : 7
6 7 6 76 7
6 7 6 76 7
6 : 7=6 . . . 76 : 7
6 7 6 76 7
6 7 6 76 7
6 7 6 76 7
6 : 7 6 . . . 76 : 7
4 5 4 54 5
(p) (p 1) (p 1) (p 2) p
Maximum de Vraisemblance
Une méthode populaire pour estimer les paramètres d’un modèle est lemaximum vraisem-
blance. La fonction de vraisemblance associée à un échantion X1 ; ::::; XN i.i.d d’un loi dont
la densité est f (x; ) avec = ( 1 ; ::::::; k) 2 R+ , est dé…nit par :
Y
N
L( ) = f (x; )
i=1
26
Chapitre 2. Les modèles d’une série chronologique
@L( )
=0 ; i = 1::::::k
@ i
2 1 1 1 N 1
L(x; ; ; )= p exp X ( ; )X
(2 2 )N=2 j( ; )j 2 2
2
L(x; ; ; ) : la fonction de vraisemblance.
2
: la variance.
( ; ) : la matrice de variance covariance de X.
Le log -vraisemblance est :
2 T T 2 T 1 1
LnL(x; ; ; )= ln(2 ) ln ln(det( ( ; ))) X ( ; ) X
2 2 2 2 2
2.5.3 La validation
Qund on …nit d’estimer les paramètres du modèle, on examine les résultats de cette esti-
mation. En premier lieu, les coe¢ cients du modèle doivent être signi…cativement di¤érents
de 0. Si un coe¢ cient n’est pas signi…cativement di¤érent de 0, il convient d’envisager une
nouvelle spéci…cation éliminant l’ordre du modèle AR ou M A non valide.
En deuxième lieu, coe¢ cient de détermination doit être traité de la mème manière que les
autres modèles ordinaires. La statistique de student représente le ration du coe¢ cient à
estimer sur son écart type.
On troisième lieu, l’analyse des résidus s’e¤ectue à partir de deux critères à respecter :
_ Dans le cas oû la moyenne n’est pas nulle il convient d’ajouter une constante au modèle.
27
Chapitre 2. Les modèles d’une série chronologique
2.5.4 La privision
La prévision est la dernière étape de méthode de Box-Jenkins. Etant donnée une série
stationnaire (Xt ), observée entre 1 et T , on cherche à faire de la prévision à horison h et
donc à prévoir XT +1 ; :::; XT +h : Tous les processus AR, M A et ARM A seront suposés sous
forme canonique, et n’avoir aucun racine unité. Aussi, toutes les racines des polynôme
autorégressifs et des polynômes moyenne-mobiles aurant leurs racines à l’extérieur
du disque unité. Ainsi, pour tous les processus Xt tels que (L)Xt = (L)"t ; "t sera
l’innovation du processus Xt :
Le modèle s’écrit :
8
>
< 1 Xt+h 1 + ::: + h 1 Xt+1 + h XT ::: + p Xt+h p pour h p
XT +h =
>
: pour h < p
1 Xt+h 1 + ::: + p Xt+h p
28
Chapitre 2. Les modèles d’une série chronologique
^ t+1 =
X 1 "t + :::: + q "t+1 q
Donc 8
>
< h "T + ::: + q "T +h q pour h q
^ T +h =
X
>
: 0 pour h < q
Toutefois, cette méthode présente le désavantage d’estimer XT +h à partir des résidus pas-
sés, priori non observables, et non pas du passé de la variable.
On supposera là aussi que l’on s’est ramené à un processus centré (Xt ), satisfaisant
(L)Xt = (L)"t
p q
X X
Xt = i Xt i + "t + j "t j
i=1 j=1
et donc
p q
X X
Xt+h = i Xt+h i + "t+h + j "t+h j
i=1 j=1
29
Chapitre 2. Les modèles d’une série chronologique
Alors,
8
>
< ^ ^ ^
1 XT +h 1 + :::: + h 1 XT +1 + 1h XT + ::: + p XT +h p pour h p
^ t+h =
X
>
: ^ ^ pour h < p
1 XT +h 1 + :::: + p XT +h p
Le processus (Xt ) satisfaisant une équationde la forme (L)(1 L)d Xt = ((L)"t avec les
conditions initiales Z = (X 1 ; :::; X p d ; " 1 ; :::; " q ): Posons alors (L) = (L)(1 L)d .
La forme ARIM A(p; d; q) peut s’écrire
p+d q
X X
Xt = i Xt i + "t + j "t j
i=1 j=1
et donc
p+d q
X X
Xt+h = i Xt+h i + "t+h + j "t+h j
i=1 j=1
p+d q
X X
^ T +h =
X ^
i Xt+h i+0+ j"
^t+h j
i=1 j=1
où 8
>
> ^ t+h
X = Xt+h i pour i h
>
> i
8
<
>
< 0 pour j < h
>
> "^t+h =
>
> j
>
: : "t+h j pour j h
p+d
X
^ T +h =
X ^
i Xt+h i :
i=1
30
Chapitre 3
Application
Il existe de nombreux façons de construire et de former des modèles, ansi que des tests
permettant de véri…er sa validité ils di¤érent en termes d’utilisation et de caractiristique.
En général ils sont basées sur la stationnairitée de la série chronologique, le plus important
de ces méthodes est methode de Box-Jenkins. La série chronologique dépond principale-
ment du temps en tant que facteur indépendant déterminent et expliquer du phénomène
et l’utilisation de valeurs variables dans les période précédentes. Dans ce chapitre nous
applicons pratiquement la methode de Box-Jenkins sur une série des données réelles des
prix de pétrole (en $) en Europe de Juillet 1988 à Juillet 2013 (Source : Cryer, Chan,
2008), dont le bute est de choisir le modèle approprié et faire la privision.
31
Chapitre 3. Application
Tab. 3.1 – Série des prix de pétrole : Juillet 1988 - Juillet 2008 (Source : http :// ya-
hoo.…nance)
32
Chapitre 3. Application
La série représente les prix de pétrole (241 observations) de Juillet 1988 à Juillet 2008 de
min 9:82$ est et de max 132$ et les données de cette série sont représentées dans la courbe
suivante :
50 100 150 200
Xt
A travers cette …gure (Fig. 3.1), nous observons que la série n’est pas staionnaire et elle
est de modèle mixte. Pour a¢ rmer cette a¢ rmation, nous allons procéder à l’analyse des
autocorrélations.
Pour étudier et analyser une série il faut étudier la forme de la série et connaître les
informations statistiques pour choisir le bon modèle aproprié. Les données précédentes :
graphiques et statistiques ne peut pas donner la réalité de la série et sa caractiristiques,
pour ce la on doit faire des tests. On dessine la fonction d’autocorrelation simple et la
fonction d’autocorrelation partielle.
Nous remarquons (Fig. 3.2) que les autocorrélations simples sont presque toutes signi…-
cativement di¤érentes de zero et diminuent lentement. La première, sixième et septième
33
Chapitre 3. Application
acf pacf
Comme nous l’avons vu, notre série étudiée est un processus non stationnaire. pour sta-
tionnairer notre série, nous allons utiliser les di¤érences premières :
Yt = 4Xt = Xt Xt 1
34
Chapitre 3. Application
100 200
diff(Xt)
-200-100 0
acfYt pacfYt
-0.20.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
0 .10
0.000 .05
PartialCF
A
ACF
-0.05
-0.10
-0.15
On remarquons (Fig. 3.4) que les autocorrélations simple sont signi…cativement di¤érentes
de zéro pour K < 2 et pour les autocorrélations partielles elles sont signi…cativement
di¤érentes de zéro pour K < 2:
3.2 Estimation
35
Chapitre 3. Application
D’aprés ces critères, les valides modèles sont ARM A(1; 1); ARM A(1; 2) et ARM A(2; 1)
car les critères d’informations de ces modèles sont minimales.
3.3 Validation
Pour véri…é que le paramètre du modèle qui a été estimé est statistiquement di¤érent de
0, on fait ce test
les hypothèses du test sont :
8
>
< H0 : = 0, le coe¢ cient est non signi…catif
>
: H1 : 6= 0, le co¢ cient est signifcatif
36
Chapitre 3. Application
0:05
TN p q = T239 = 1:651254
t1 = 35:09
t2 = 2:15
(i = 1; 2) jti j < jT j
Donc les paramètres sont statiquement signi…catifs.
0:05
T238 = 1:651281
t1 = 33:067
t2 = 2:23
t3 = 0:42
On a t3 < T alors 3 n’est pas signi…catives
0:05
T238 = 1:651281
t1 = 5:78
t2 = 2:13
t3 = 3:044
Les paramètres sont statiquement signi…catifs.
En conclusion, d’après les critères et les tests de Studente le modèle valide est ARM A(1; 1) :
37
Chapitre 3. Application
La …gure ci-dessus (Fig. 3.5) montre que la série de résidus est stable, car les coe¢ cients
d’autocorrélation se situent principalement dans l’intervalle de con…ance, ce qui signi…e
qu’il existe une totale indépendance entre les erreurs ce que con…rment le test de Box
Pièrce :
acf pacf
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
0 .000.050.10
PartialCF
A
ACF
Fig. 3.5 –Représentation de l’acf et pacf des résudus du modèle ARM A(1; 1)
38
Chapitre 3. Application
X
20 X
20
2 2
Q=T k = 241 k = 1:0141
k=1 k=1
2
On a Q < {0:05 (20) = 10; 85; donc on accept l’hypothèse H0 et que les paramètrs d’auto-
corellation simple et d’autocorrelation partielle sont corrélés.
Le but de ce test est de s’assurer que la distribition des résidus a une distribition normale,
ce qui peut être déterminé en traçant les résidus en utilisant le probabilité de normalité
représenter par la forme suivant :
Norm
alQ-QPlot
Sample Quantiles
100 200
-200-100 0
-3 -2 -1 0 1 2 3
TheoreticalQuantiles
De la …gure (Fig. 3.6) des quantiles-quantile (QQ-plot), on remarque que les résidus ont
une distribition normale.
3.4 Privision
Finalement, après avoir testé le modèle estimé et testé sa validité, nous pouvons prédire
les périodes à court terme pour l’année suivantes : Out 2008 - Jul 2009. Nous obtenons les
39
Chapitre 3. Application
prévisions suivantes :
Tab. 3.4 –Privision des prix de pétrole (Out 2008 - Jul 2009)
40
Conclusion
En conclusion, nous avons discuté dans ce mémoire sur le sujet important de la modéli-
sation des séries chronologiques, notre travail est basé sur l’application de la méthode de
Box-Jenkins sur des données réelles qui représente les prix de pétrole en Europe en utilisant
les modèles ARIMA à l’aide des test de Ljing-Box, les autocorrélation simple et partielle
et les critères d’information AIC et BIC.
La prévision a un rôle important dans la prise de décision est que prévoie une ou des valeurs
futures de la série sous une autre forme est une vision de ce que seront les variables futures.
41
Bibliographie
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[2] Bosq D., Lecoutre J.P. (1992). Analyse et prévision des séries chronologiques, Masson,
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l’économie et à la gestion, 4e edt. Dunod.
[4] Box G., Jenkins G. (1970). Time series analysis : Forecasting and control, Holden-Day.
[5] Bresson G., Pirotte A. (1995). Économétrie des séries temporelles : théorie et appli-
cations, PUF.
[6] Cryer J.D., Chan K.S. (2008). Time Series Analysis With Applications in R. Springer.
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time series with a unit root. Journal of the american statistical association. 74 (366) :
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[8] Gouriéroux C., Montfort A. (1983). Cours de séries temporelles, Economica, Paris.
[9] Shumway R. H., Sto¤er D. S. (2017). Time series analysis and its applications : with
R examples. Springer.
[10] Woodward W. A., Gray H. L., Elliott A. C. (2017). Applied time series analysis with
R. CRC press.
42
Annexe : Notations et abriviations
43
Annexe : Notations et abriviations
Tt Tendance
Xt Série temporelle (Processus)
St Saisonalité
"t erreurs (bruit blanc)
Rh (:) matrice des corrélations
det (R) déterminant de la matrice R
L Opérateur de retard
= (1 L) Opérateur de di¤érentiation
Xt Moyenne empirique
H0 Hypothèse simple
H1 Hypothèse alternative
3 Skewness
4 Kurtosis
Khi-deux
Fonction d’autocovariance
Fonction d’autocorrelation
44