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PROFIL DE RISQUE DE CATASTROPHE Madagascar Ope hs Initiative d’évaluation et de financement des risques dans le sud-ouest de l’océan Indien (EX @ a we ©2016 Banque mondiale Banque internationale pour la reconstruction ete développement / Groupe de la Banque mondiale 1818 H Street, NW Washington, D.C. 20833, Gtats-Unis dfmérique Navembre 2016 élaboration des Profils de risques de catastrophes en Afrique bénéficie de financements ou cofinancements du Programme ACP-UE de prévention des risques liés aux catastrophes: naturelles et le Programme ACP-UE de financement dela réduction des risques liés aux catastrophes en Afrique, administrés par la Facilité mondiale pour la prévention des risques de catastrophes et lerelévement (GFDRR) DENI DE RESPONSABILITE Le présent document este fruit des travaux du personne! ddu GFDRR, et repose sures informations fournies par ses partenaires, Les observations, analyses et conclusions quil content ne reflétent pas nécessairement les ves de toute organisation partenaire individuelle du GFDRR, y compris, par exemple, la Banque mondiale, ses Administrateurs, le Programme des Nations Unies pour le développement, 'Union européenne ou les pays quils représentent. Tout en faisant raisonnablement tout son possible pour veiller la justesse de toutes les informations présentées dans ce document, le GFDRR ne saurait en garantir exactitude ou Fintégrité 'utilisateur se onde sur les données ou formations Issues du présent document ses propres risques, etinile GFORR niT'un quelconque de ses partenaires ne sauraiten aucune hypothise étre tenu responsable de toute perte ou de tout dommage subi de toute responsabilité mise en jeu ou de toute dépense engagée en conséquence de Vutilisation des données que contientle présent dacument. La Banque mondiale ne garantit pas Fexactitude des données présentées dans cette publication Les frontiéres les couleurs, les déniominations et toute autre {information figurant sures eartes du présent document nimpliquent dela part dela Banque mondiale aucun jugement, quant au statut juridique d'un tertitoire queleonque et ne signifient nullement quelle reconnaft ou accepte ces frontiéres. Union européenne west responsable d'aucune utilisation ‘ventuelle des informations que contient le présent document. DROITS ET LICENCES Le contenu de cete publication fit Yobjt dun dpe lgal. La Banque mondiale encourage la diffusion de ses connalssances. La reproduction totale ou partele du présent document & des fins non commerciales est dts lors autorsée, condition que les droits de fa Banque mondiale y afférents Solent pleinement reconnus. Toute demande de renselgnement sures droits et licences, y compris les droits subsidiaires, est adresser 8 : Office of the Publisher The World Bank, 1818 H Street NW, Washington, D.C. 20433, Gtats-Unis dAmérique.Télécopie : 202-522-2422. Courriel: pubrighis@ worldbankorg. PROFIL DE RISQUE DE CATASTROPHE Le projet SWIO RAFI [initiative d'évaluation et de financement des risques dans le sud-ouest de océan Indien (SWIO RAFI) se fixe pour objectif d’étre la solide base sur Taquelle reposera la mise en ceuvre du financement. des risques de catastrophes, Pour ce faire, elle contribuera a renforcer les connaissances sur les risques de catastrophes auxquels sont exposés les Fats insulaires participant &V'initiative. Cette initiative est menée en partenariat avec les ministéres des Finances, les bureaux nationaux de gestion des risques de catastrophes et les, représentants du secteur de Yassurance des Comores, de Madagascar, de Maurice, des Seychelles et de Zanzibar, en coordination avec le projet ISLANDS de la Commission de Yocéan Indien (CON, le Bureau des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophes (UNISDR) et fAgence frangaise de développement (AFD). Linitiative SWIO RAFI soutient le Programme de protection financiére des Etats insulaires (IFPP) du projet ISLANDS, qui recoit également lappui de Union européenne (UE), de TUNISDR et de FARD. Les profil de risque de catastrophe en Afrique bénéficient du financement commun du Programme de prévention des risques de catastrophes naturelles du partenariat ACP-UE, financé par’Union européenne, et du Programme de financement des risques de catastrophes en Afrique du partenariat ACP-UE, administré parla Facilité mondiale pour la prévention des risques de catastrophes et le relévement (GEDRR). initiative SWIO-RAFI vient compléter les travaux de la COI pour réduire la vulnérabilité aux catastrophes naturelles, en application de la stratégie de Maurice pour la poursuite de la mise en ceuvre du programme d’ac développement durable des petits en développement (PEID) 2005-2015. De maniére plus générale, cette initiative offre un soutien aux ‘grands objectifs économiques et de développement social A long tern PROFIL DE RISQUE DE CATASTROPHE | INTRODUCTION La modélisation des risques entreprise dans le cadre de Initiative SWIO RAFI s'est axée sur trois phénoménes : les cyclones tropicaux, les inondations causées par les évenements autres que les eyclones tropicaux et les séismes, Trois aléas associés aux cyclones tropicaux, vents, inondations intérieures et marées de tempéte cdtieres, ont été inclus dans analyse des risques, Par ailleurs, dans le cadre de évaluation du risque sismique, des zones de risque de tsunami ont été recensées pour chaque pays. Linitiative SWIO RAFI englobe la collecte de données existantes sur les aléas et les expositions, ainsi que la production de nouvelles données, qui ont servi a laborer une évaluation de risque et des profils de risque pour les Comores, Madagascar, Maurice, les Seychelles et Zanzibar. Les données sur les expositions comprennent des informations détaillées sur la construction des batiments pour diverses catégories : résidentielle, commerciale, industrielle, équipements publics (Gablissements scolaires et de formation et installations d'urgence par exemple) et infrastructures (routes, aéroports, ports et réseaux publics par exemple). Pour terminer, des informations sur les risques établies au moyen d'une combinaison de données sur les aléas, les expositions et la vulnérabilité sont fournies au niveau national et au niveau de plusieurs administrations pour chaque phénoméne et pour tous les phénoménes combinés, ventilées par catégories d'occupation, Outre les informations contenues dans les profils de risque, les données sur les aléas et les expositions et les résultats de l'analyse des risques seront rassemblés et stockés dans chaque pays sur des plateformes ouvertes d‘informations géospatiales sur le risque, ou GeoNodes, et seront Ala disposition de une multitude d'utilisateurs finaux. Les résultats seront disponibles sous forme de fichiers géospatiaux, de fichiers texte et de rapports définitifs détaillés, et pourront servir Ala planification et 4 la mise en ceuvre du développement sectoriel Lite LO AAU EME LP] amit x00 oy De eek © ere dedolas dope dese oes indie un vent done Troplel pat ependam css pertesbeswcoop pls importantes Les utenti par ene an Selon trol eentennal pura Seiaonne des pees tees de 810 tills de dllrset ces eon {bUmlion de Gtr de atpenses, urzence Fanta Vorigine de 85 % des pertes annuelles moyennes dues aux trois phénoménes, les eyclones troplcaux sont de loin le risque le plus important mis en évidence parla présente étude. Viennent ensuite les iondations qui représentent pres de 13 % des pertes Dans la présente analyse, le secteur résidentiel subit prés de 75 % des pertes combinées, le secteur commercial plus de 9% et le secteur public plus de 8 %, Larégion de Toamasina est la plus exposée, et concentre prés de 30% des pertes annuelles moyennes causées par les trois phénoménes combinés, Outre les pertes directes, on estime la moyenne annuelle des dépenses d’urgence a prés de 23 millions de dollars. Pertes directes par aléa séisme $1.28 $600 » $300 $150M MAL -PRIO. PRIOOPR250 Pertes directes dues a tous les phénoménes fe ? Pertes directes par aléa (%) 0% 25 5.75 10 Faits essentiels t Diaprés la présente analyse: \ j ra + Lapertedirecteanmuclle — y moyenne due atx sismes, : inondations et cyclones , tropicaux est environ 100 milion de dolar 4 + Laperte due aux événements centennaux pourles trols * So aa phénoménes, approcheles j 1830 millions de dollars, soit 8 ~ 96 du PIB de Madagascar en wi 2015 + Laporte due aux événements r ayant une période de rGcurrence de 250 ans pour les trois phénoménes pourrait représenter 1,2 milliard de > dollars, sot prés de 12 % du IB de Madagascar en 2015. Perte annuelle moyenne (%) _ 0 0250.5 0.75 1% Inondation cyclone tropical AL —PRIO PRLOO PR250 AL PRIO-PRIOO PR2SO PROFIL DE RISQUE DE CATASTROPHE | RECAPITULATIF DES RISQUES Po Oe iu) Population 23 Million adagascar comptait environ 23 millions d*habitants en 2015. 2s régions les plus peuplées sont la région Antananarivo et la zo littorale. Prés de 22 % de la population iv en zone métropolitaine ou de 2 000 habitants par -arré) et un peu plus de 76 % en zone rurale (moins de 1 600 habitants parkilométre carré) En 2015, le produ intérieur brut (PIB) de Madagascar était environ 10,3 milliards de dollars (34 milliards de dollars en parité de pouvoir achat), et le PIB par habitant de 420 dollars. Pour 2015, on estime a prés de 35 milliards de dollars la valeur de emplacement totale de tousles Pertes directes par type d Résidentiel Perte annuelle moyenne (36) 12% 09 06 Mos Infrastructure Perte annuelle moyenne (%6) Is 06 03 immeubles résidentiels, commerciaus, industrels et publics et autres infrastructures. Cest la région d’Antananarivo qui concentre la plupart de la valeur de remplacement. Pour mieux évaluer les risques, les valeurs de remplacementetles pertes sant classés en fonction des types d'aceupation et de construction. S‘agissant du type occupation le secteur résidentiel représente plus de 55 % dela valeur de remplacement totale, Pour ce qui est du type de construction, les immeubles de Driques et de béton représentent prés de 62 % de la valeur de remplacement totale. Perte annuelle moyenne | Pertes causées par les événements centennaux Phénoménes Pertes directes | Dépenses | Pertes directes ] Dépenses dur totales d'urgence totales gence Seismes USD 13 milion | US0200 000 | USD45 millions [USO 2,3 millions Tnondations __[USO13 illions [USO 3.1 millions | USD 120 milions | USD 27 millions {Cyclones wopical_| US07 millions [ USD 20 milions | USD 810 millions | USO 190 millions meuble pour tous les aléas Commercial/industriet Perte annuelle moyenne (36) PROFIL DE RISQUE DE CATASTROPHE | RECAPITULATIF DES RISQUES ‘Education, Santé, Religion, Urgence 3 CYCLONE TROPICAL (©) selon tropic sont Lire ictineens uous de cian inden, st Dadapoc et souvent touche pluses fols chaque année Ls vet (Spits erls martes detemptt Exemple récent de cyclone tropical ayant frappé Madagascar, Ia tempéte Chedza a balaye Ile le 16 janvier 2015, causantla ‘moyenne les vénts sont responsables y de ps de 68 % des pertes dues ces . vols aléas, les marées de tempéte ets 4 ‘nondations eeprésentant respectivement a} \ 20% ot 12 % environ de ces pertes eo | Période de Pertes pe XEN récurrence modélisées totales a mY ‘AL = $90 milion Ak Ta) R10 mam $200 milion ne UC K/ pao) en $830 milion ome » 9 & ‘mort c'environ 68 personnes et plus de £80 000 sinistrés. va \de indique que Madagascar subira en moyenne tous les ans environ 87 millions de dollars de pertes directes ddues aux vents, aux inondations et aux rmarées de tempéte associés aux cyclones tropicaux, soit 86 % des pertes directes annuelles totales du pays eausées parles séismes, les inondations et les eyclones, 4 tropicaux Les résultats montrent ue prés de 73 % de pertes dues aux cyelones tropicaux concernent le secteur résidentiel. On estime A pres de 20 millions de dollars en moyenne par an les dépenses d'urgence associées aux cyelones tropicau Perte annuelle \ ‘moyenne (5) Exposée ($) "®t Les eyclones tropicaux provoquent des vents, des inondations et des marées de tempéte. Cette tude montre quien Pertes directes modélisées AL $65 milion Résidentiel i — $150 milion 1——— $550 million O——— $750 milion MALE $8 miion Commercial) PRO $20 milion industriel P10——_— $100 milion 25 — $150 milion MAL $7.5 milion PROM $20 milion Pai P10. — $100 million 72250 —— $350 million AALS §2 milion Infrastructure PRIOR $4 milion PRIOO—EE $30 millon PRISO— $45 million tea Faits essentiels Diaprés a présente analyse. + Laporte directe annuelle moyenne due aux cyclones tropicaux est de 87 millions de dollars + Toamasina est la plus exposée au risque de perte directe due aux cyclones tropicaux, avecune perte annuelle moyenne de 20 millions de dollars. + Les cyclones tropicaux centennaux sont responsables d'une perte directe de 810 millions de dollars 4 PROFIL DE RISQUE DE CATASTROPHE | CYCLONE TROPICAL Aléas associés aux cyclones tropicaux des vents, des maré Li des vents violen Vitesse des vents super 63 kh inontions hes d des mas cepa de plus met des pluies excessives). Pour Madagascar, espn sesineae tem la présente analyse indique que la moitié nord du paysestla plus exposée aux vents, dans les régions citieres notamment. Les vents modélisés associés au cyclone tropical centennal peuvent sdépasser les 200 km/h, Ces résultats montrent qu'une grande partie de Madagasear est exposée au Fisque d'inondations dues aux pluies provoquées par les cyclones tropieaus. Les marées de tempéte sont plus Intenses 8 lextrémité nord de Ile, 0 sser 2.m a certains Ja hauteur peut. cendroits Résidentiel Commercial/industriet Public Infrastructure PROFIL DE RISQUE DE CATASTROPHE | CYCLONE TROPICAL 5 tropicaux. On estime que prés de 86% ricurrence spoditistes totales des pertes directes dues aux inondations AA $13 million concernent le secteur résidentiel et PRO em $30 milton ee hay eee so erin associées aux inondations. S= lnprésente analyse, Madagascar tersitoire malgthe, on este 31 Los résultats montrent quel vile de Fianarantsoa est a plus exposée au risque de pertes dues aux inondations, avecen moyenne 4,9 millions de dollars de pertes dues aus inondations causées par des événements autres que les eyclones tropicaux, soit pra de 36 % des pertestotales dues aux inondations. Antananarivo, le montant du risque @linondation s‘éleve 3 1,6 million de dollars, soit un tiers du montant correspondant pour Flanarantsoa, alors que la valeur totale de remplacement des actfsy est trois fois supérieure (16 miltardsdedollars pour Antananari we contre 5 milliards de dollars pour: moyenne ($) Exposée () Flansrantsoa} m@ Ore? Des pertes significatives dues aux seor-2¢Q) © aces inondations peuvent se produtre fréquemment, Pour l'ensemble du a Pertes directes modélisées te annuelle moyenne ewox) 5 any, ——— $10 milion Resident) PRO—— $25 lon i 1 —— sere Faits essentiels co — $100 min Diapris la présente analyse: sat $500,000 + Laperte diecte annvelle moyenne due Commercial) prom 825 lon au inondations est de 13 millon de Industiel | PRIOO— $5.5 lion dots. 7R250——e $7 milion + Flanarantsoa est la plus exposée au risque AALm= $600,000 de perte directe due aux inondations, PRION $3.5 milion Public avecune perte annuelle moyenne de $9 PRION $6 milion 7R250— $7.5 milion rllions de dollars MAL §350,000, + les nandationscentennales pourralent priolme $850,000 ‘tre responsables d'une perte directe de Tnfrastructure 199mm §5 milion prisde 120 millions de dollars. PRIS0— $6.5 lion 6 PROFIL DE RISQUE DE CATASTROPHE | INONDATION eA) MADAGA ing zones hydroclimatologiques nt utilisées dans la présente étude pour représenter la pluviométrie § Madagascar: Les régions sontessentiellemen Importance de inondation Données cenennatsvllsant un eu de10¢m des changements rapi topographie et comprennent lextréme nord du pays, une autre région au nord, sud, une partie orientale et cidentale. La hauteur des une partie pluies mo des événements autres c tropicaux est de 1310 mm, avec un minimum de 849 mm et un maxiraum de 1764 mm, La présente analyse indique que c'est dans la partie orientavie eta rextrémité nord de Madagascar que la montée des, eauxa tendance 3 étre la plus forte. La hauteur des inondations modélisées pent dépasser 10 metres. Résidentiel ‘Commercial/Industriel Public Infrastructure i : : a: Sy oe f: \ odes : i “BY o Foes é a PROFIL DE RISQUE DE CATASTROPHE | INONDATION 7 Mitisnsisonatsts toctan nen le pencaen sources dactivité sismique, la dorsale ‘médio-indienne dans 'océan Indien et le systme du rift est-africain notamment, sont éloignées de Madagascar. Quoique fréquents dans la région les séismes sontle plus souvent de magnitude fable Outre ces sources d'actvitésismique échelle réplonale, Madagasear connatt tune activité sismique locale due sa lente séparation du continent africa, aqui cause des séismes plus localisés. Par exemple, deus séismes de magnitude 55 se sont produits assez récemment, Fun le 4 octobre 1985 prés de Toamasina, une centaine de kilometres au nord- fest fAntananarivo, et autre le21 ave 1996, 3 150 kilométres au nord-ouest della capitale. Aucun de ces séismes la provoqué de pertes sigificatives Laprésente analyse indique que les: es sont origine d'envi des pertes dire dues aux séismes, cyelones tropicaux a M ‘montant annuel estin dollars en moyenne. La région exposée au plus grand risque absolu de perte ddue aux séismes est Antananari avec une perte annuelleestimée a 1870 000 dollars. Lanalyse montre qu‘a Pertes directes modélisées 13 million de MAL $350,000 Résidentiel PRIO me $800,000 10—— $10 milion t—— $20 milion AaLm= $150,000 Commercial) —_pRi0™ $55.00 Industriel AALm $150,000 na 0m $65,000 P10 me $1.5 milion i — $4 milion PRO $1.5 milion ° ath Madagascar, pluside 65% des pertes ‘concernent le sebteur résidentiel, le secteur commercial et le secteur des équipements publics se partageant respectivement 11%. Les pertes: ssubies par les éqiiipements industriel représentent environ 8% du total des pertes directes Om estime a environ 200 000 dollars’en moyenne par an les dépensesurgence associées aux Les pertes dues aux séismes supérieures ‘31a moyenne annuelle devraient étre relativement fréquentes. Par exemple, les pertes directes dues aux séismes ayant une période de récurrence de 25 ans se montent &3,5 millions de dollars, et celles dues aux séismes ayant une période de récurrence de 100 ans a 15 millions de dollars. Période de Pertes récurrence modélisées ttales —_/ AL $i milion Preto # $2 milion g PRIOO me $15 milion 71250 en 335 fiion Parte annuele moyenne ($) Exposée ($) 450 @ () se 2s0-150KQ) © a-a8 a0 5 ut te annuelle moyenne Faits essentiels Diaprés a présente analyse: + Laporte directe annuelle due aux. est de 1,3 million de dollars, + Antananarivo esta ville Ia plus exposée risque de perte directe due aux stismes, avec une perte annul ‘de 570 000 dollars. 78250 — $3.5 milion ALI §25,000 PRIOR $10,000, Infrastructure peioommmn $650,000 PR2S0— §2 millon + Les séismes centennaux pourraient étre rusponsables d'une perte directe de 15 millions de dollars. PROFIL DE RISQUE DE CATASTROPHE | SEISME u A aléa sismique est variable d tre de Madagascar. La pré ; nalyse indiqueque les eégions les @t Aléa sismtique plus fortement exposées sont Antananarivo, Mahajanga et Tliry, ainsi que es zones cotiéres du nord-ouest dAntsiranana Déplocement du sol ads parun sess ayantane plod de esience 50 ons taanesepastes tu rsqoe de taro subduction. Les séisme: rude ne sont pas nombreux majeure ensemble de la région est ‘ependant exposée au risque de tsunamis déclenchés dans des zones de subduction setrouvant dans d'autres régions de Indien, Jon du sud-ouest de Vocéan Indien a régemment 66 touchée parle tsunami de Yocéan Indien du 26 vdécembre 2004. A certains endroits sur la eBte orientale de Madagascar, eau est montée plus de S metres au-dessus du niveau de ‘Alda simu 250PR Résidentiel ‘CommercialIndustriel Public Infrastructure PROFIL DE RISQUE DE CATASTROPHE | SEISME 9 OVO aS ROA aol ls u HODO Risques Les présents profil de risque sont le fruit dune évaluation ‘multi-aléas utilisant diverses données sur les expositions et diferentes fonctions de vulnérabiité. Les phénomenes modélisés comprennent les séismes, les inondations et les cyclones tropicaux. Les résultats pour les phénoménes individuels cet cumulés sont disponibles en plusieurs formats, données .ospatiales et fichiers texte par exemple. Les résultats des profils de risque sont présentés en termes de perte annitelle moyenne pour les périodes de récurrence retenues. Pour en savoir plus sur 'élaboration des profils de risque, voir e rapport définiti« Iniuative dévaluation et de financement des risques dans le sud-ouest de Yocéan Indien (SWIO RAFI): Composante 4 Profils de risque ». Une bréve explication des données sut les expositions et sur les aléas et des fonctions de vulnérabilité est donnée ci: Aléa Laprésente étude comprend trois phénoménes: les sélsmes; les, inondations et les cyclones tropicaux. Un ou plusieurs aléas sont associés& chaque phénoméne. Les aléas associés aux cyclones tropicaux, par exemple, comprennentles vents violents les smarées de tempéte et les inondations, Un catalogue rep 10 000 ans dévénements simulés a été erée au moyen de prineipes empiriques et théoriques et informations tirées observations historiques. Diverses caractéristiques statistiques tirées des événements référencés dans le catalogue concordent avecle dossier historique de chaque phénoméne. Ce catalogue (exclusif} comprend des informations commeT'intensité (pression centrale pour un cyclone tropleal et magnitude pour tun séisme par exemple) et fa lcalisation de chaque occurrence «du phénomine. Ces informations sont ensuite couplées a des considérations empiriques et théoriques propres au phénom@ne, de maniére 3 décrirela distribution spatiale de Iintensité de Valéa pour chaque occurrence du phénoméne simulé dans le catalogue, sur un quadeillage d'environ un Kilometre. Les informations servent a déterminer Vntensité de 'aléa prévisible lors de chaque période de récurrenee. SEISME Selon la présente analyse, la région du sud-ouest de Focéan Indien (SOO est faiblement exposée au risque sismique. Le catalogue des événements sismiques symthétiques est dressé sau moyen de caractéristiques basées sur le dossier historique, recensant 1 228 sélsmes de magnitude 5.0 ou plus qui se sont produits dans le bassin SOOI entre 1901 et 2014, et partirda taux de glissement ct de a géométrie des falles connues dela région. Ona recours 3 des equations prédictives des mouvements dda sol pour établir la distribution spatiale des mouvements du sol (Vaceélération maximale du sol (ou PGA, pour peak ground acceleration) par exemple) causés par chaque événement sismique. INONDATION {évaluation du risque montre que les inondations dues aux événements autres que les cyclones tropicaux sont un aléa signficatif dans la région SOOI, dans les zones proches de 10 Féquateur notamment. Les statistiques sur aléa inondation se fondent en dernier liew sur des estimations satelltaires des pluies pour la période 1998-2013, On associe les données satellitaires & ‘une modelisation des pluies pour dresser un catalogue des pluies ournaliéres causées par les événements autres que les cyclones tropicaux. Une modélisation des inondations effectue ensuite une distribution dynamique des pluies dans toute la région affectée et calcule la hauteur de la montée des eaux. CYCLONE TROPICAL Laprésente analyse montre que le cyclone tropical est 'aléa naturel le phis codteux du bassin SOI. Le dossier historique des cyclones tropicaux dans la région recense 847 occurrences entre 1950 et 2014, On dresse le catalogue des événements au moyen des caraetéristiques du catalogue historique, comme la fréquence des cyclones tropicaux, la fréquence d'arrivée sur le cOtes, a salsonnalité, le lew de formation, la vitesse de déplacement, la pression centrale et le rayon des vents maximaur. Trois aléasliés aux cyclones troplcaux sont considérés vent, inondation due aux pluies et marée de tempéte Le caleul dela vitesse des vents d'un eyclone tropical repose sur une équation qui inclut divers paramétres, comme la difference entre la pression centrale du cyclone et celle de la zone environnante, la progression della tempéte vers avant et son asymétrie et certaines caractéristiques de la surface telles que utilisation des terres Les pluies produltes par les cyclones tropicaux modélisés sont calbrées au moyen estimations satelltaires des pluies, et servent de condition limite pour forcer ws modéle d’inondation tenant compte de facteurs comme les pluies horaires, altitude et Fa nature des sols. On détermine Fimtensité de la marée de tempéte au moyen de diverses earactérstiques du cyclone, comme la pression centrale, Ja progression dela tempéte vers avant, a vitesse maximale des vents etle rayon des vents maximaux. Lors d'un eyelone tropical dans !hémisphére sud, la marée de tempéte la pls forte se produit énéralement& proximité du rayon des vents maximaux a gauche de a trajectoire de la tempéte. Exposition La méthodologie employée pour laborer les données sures expositions estillustré¢ par a figure page suivante. Le processus ceact estvarlable d'un pays. autre du falt des différences dans les données disponibles. La base de données des expositions pour chaque Etat insulaire est élaborée a partir de diverses sources, ¥y compris les recensements nationaut, les agences locales, Fimagerie satellite, les statistiques spatiale publiques et les enquétes régionales précédentes. Le résultat final se compose ensembles de données qui représentent Fenvironnement Dati de chaque Etat insuaire, et comprennent les valeurs de emplacement appropriées au contexte national (8 savoir le codt estimé de reconstruction & neuf des infrastructures), les caractéristiques de la construction et les catégories d'oceupation. Les données sur les expositions sont divisées en dixchuit catégories d'occupation différentes, englobant différents types équipements résidentiels, commerciaux, industriel, publics PROFIL DE RISQUE DE CATASTROPHE | METHODOLOGIE. PROBIL DE RISQUE DE CATASTROPHE METHODO et infrastructures. La catégorie occupation résidentielie ‘comprend les résidences individuelles et collectives. La ‘atégorie commerciale comprend les batiments commerciaux de nature générale et les hétels, Les groupes d'expositions de la catégorie équipements publics sontes établissements de santé les établissements religieux, les services d'urgence, les établissements scolares élémentaires, les établissements universitaires et les €quipements publics de nature générale. La ‘atégorie infrastructures comprend le réseau routier, Ie bus / ral les aéroports les ports maritimes, le réseau électrique et Jeréseau d'eau. Une eatégorie d'occupation « inconnue > est également affectée ‘Outre leur classement par catégorie d’occupation, les données sur les expositions sont également classées en treize catégories de construction. Sept entre elles sont propres aux infrastructures ‘et comprennent es structures comme les routes, les voles ferrées ctles ponts. Cinq représentent les catégories de construction ‘ourantes, comme les constructions de plain-pied traditionnelles faites de terre et de bambou et les constructions traditionnelles un ou plusieurs niveaus faites de bois ou de briques / béton ou ‘comportant une ossature de bois ou métallique. A Vinstar de la catégorie occupation, une catégorie de construction « ineonnue » est affectée. Les données sur 'exposition des équipementsrésidentiels, ‘commerciaus et industriels a caractire général sont fournies sur un quadrillage de 20 secondes d'are (environ un Kilometre), Lorsque des données haute résolution sur les équipements publi et sur les infrastructures sont disponibles, chacun de ‘es ouvrages est répertorié en fonction de son emplacement Individuel, Lorsqu’on ne dispose pas d'informations locales les ‘équipements publics et les infrastructures sont distribués sur le ‘quadrillage d'un kilomdtre. Les données ‘exposition pour les iles périphériques des Seychelles n’ont pas té colectées. ed cesta) Sr ceed Ce Cas Cec Dreier eo eae etenied pees Betct eee ee) Vulnérabilité On utilise des fonctions de vulnérabilité adaptées aux catégories de construction et d'accupation les plus courantes dans la région, ‘SOOI pour estimer Ia perte due & un aléa. Ces fonctions calculent leniveau moyen de dommages causés aux structures au moyen dle lintensité de Faléa et d'informations sur leur occupation et leur construction. Le niveau de dommages représente la fraction sinistrée de la valeur de remplacement totale du batiment. Les fonctions de vulnérabilité utilisées dans la présente étude ont été Glaborées spécialement pour la région SOL, d’aprés une étude {des pratiques de construction locales, les codes de construction applicables, analyse de Fingénierie, les rapports sures sinistres historiques et Tavis dexperts, Les fonctions de vulnérabilité pour les secousses sismiques, les inondations causées par les événements autres que les cyclones ‘opicaurx, les inondations causées par les cyclones tropicaux cet les marées de tempete dues aux cyclones tropieaux sont supposées uniformes dans toute la région SOO! pour toutes les occupations autres que les infrastructures, Hormis pourles| infrastructures, les fonctions relatives aux dommages causés par les vents des eyclones tropicaux pour Maurice et ies Seychelles sont modifiges pour étre moins vulnérables que les fonctions de base SOO! utilisées pour les autres Etats insuaires, leurs pratiques de construction étant plus rigoureuses que celles des ‘ois autres nations. Toutes les fonctions relatives aux dommages ‘pour les catégories infrastructures sont supposées uniformes. ‘pour fous les phénoménes dans toute la région SOOl, * Sauf indication contraire, tous les montants en dollars sont bells en dollars des Etats-Unis. Peet eee cocied Perce Figure At Schéma ilustran a méthodologie emplayée pour élaborer les données sur les expositions SWIO-RAFL PROFIL DE RISQUE DE CATASTROPHE | METHODOLOGIE 11 PROFIL DE RISQUE DE CATASTROPHE Perte annuelle moyenne Trperecanmucte moyenne [Any modeiseeesr reve metal t tastes impacts ents par un ale (scm per exci) au Cours dune period donnée (10 000 ans par exemple), ise parle nombre dannées de cette période donnée (10000 as par exemple) Catégorie de construction des immeubles Tieategorie de construction des immeubles permet de classer la construction d'un équipement et den déterminer la vulnérabilité un certain alga et contribue & estimation d'un risque. Un édifice de bots traditionnel, par exemple, est plus vulnérable (autrement dit, risque davantage dre sinistré ou <étrut) aux cyclones tropicaux qu'un batiment en béton ar Par conséquent, les dommages et les pertes dus aun cyclone tropical seront probablement plus importants dans une rég comportant des éifices de bois traditionnels quedans une région oit es hatiments sont en béton armé. La catégorie de construction des immeubles est un des facteurs utlisés pour tablir la vulnérabilité (voir plus bas). Type d'immeuble Le type dimmenb usage auquel est destiné un immeuble donné. Cet usage aide 8 déterminer la vulnérabiité de Vimmeuble. Les types dimmeubles retenus dans les présents proflls sont: résidentie commercial, industriel, infrastructure et public, CChaque type dimmeuble se décompose en sous-types: ‘+ Résidentio:individuel, collect (immeuble d'appartements, par exemple) + Commercial: hébergement (hitel par exemple), commercial (magasin par exemple) ‘+ Industriel immeuble industriel général (usine par exemple) ‘+ Infrastructure: gares routiéres, terminaux ferroviaires, aéroports, ports maritimes, services publics, réseau routier ‘+ Public établissement de santé, d'enseignement / de formation ou religieux, services d'urgence, équipements Publics caractére général Le type d'immeuble est un des facteurs uilisés pour 6tablirla vuluérabilité(votr plus bas) Exposition / Equipements exposés exposition a traltaux équipements tels queles immeubles, les infrastructures critiques et les réseau de transport. Divers artributs couplés 8 Fexposition (localisation, occupation et caractéristiques structurelles par exemple) aident 3 déterminer la vulnérabilité de exposition 3 umn aléa. 2 Aléa Teterme alea designe les forces destructrices causées par tin phénoméne,telles que les inondations associées & la montée des eaux ou les vents produits par un eyclone tropical. Plusieurs aléas peuvent étre associés 8 un méme phénoméne, Les aléas associés 8 tun eyclone tropical, par exemple, comprennent les vents violents, les marées de tempéte et les inondations. Impact [rterme impact designe les consequences Tun ales surun équipement exposé, au vu dela vulnérabilité de exposition. On ‘quantifie genéralement impact sur les structures en termes de perte monétaire directe, Valeur de remplacement Tavaleurde remplacement désigne le montant estmé nécessaire pour remplacer les équipements physiques. Période de récurrence (PR) Tes presents profile renvolenta des evenements ayantune période de récurrence de 10 ans (PR10), 100 ans (PR100) et 250. ans (PR250).Lintensité de ces événements devrait (en moyenne) se produire une fois au cours d'une « période de récurrence ». Une période de récurrence repose sur la probabilité qu'un Gvénement se produise au cours d'une année donnée, Plus la période de recurrence d'un événement est grancle, moins il risque de se produire et plus son intensité est forte. La probabilté qu'un événement se produise au cours dune année donnée est égale 1 divisé parle nombre d'années indiqué dans '« événement ayant une PR de X ans ». La probabilité qu'un événement ayant tune période de récurrence de 10 ans se produise, par exemple, estde 1/10 ou 10 %. Pour un événement ayant une période de récurrence de 100 ans, cette probabilité est de 1/100 ou 1 %. Risque Teriaque combine alla, exposition eta vulnérabllite. On le uantifie en termes de probabilité (perte annuelle moyenne par exemple) au moyen des impacts de tous es événements produits parles modales. Vulnérabilité Tavulnérabilit représente a susceptDilite de rexposition aux forces associées 8 un alé.Blle tient compte de facteurs tels aque les matériaux de construction de l’équipement (catégorie de construction de Fimmeuble) et Fusage auquel est destiné équipement (type d'immeuble. PROFIL DE RISQUE DE CATASTROPHE | GLOSSAIRE PROFIL DE RISQUE DE CATASTROPHE NO Emile A. Okal, Hermann M, Fritz Ranto Raveloson, Garo Joelson, Petra Panéoskova, and Gérard Rambolamanai “Madagascar Field Survey after the December 2004 Indian Ocean Tsunami” Earthquake Spectra 22, no, 3 (2006); 263-83, * ReliefWeb, “Madagascar: Cycon estime quelone Chediza Emergency Plan of Action (EPoA) Operation No. MDRMGO11" http: //reliefweb int/report/madagascar/ madagascar cyelone-chedza-emergency-plan-action-epos- ‘operation-n-mdrmg011. PROFIL DE RISQUE DE CATASTROPHE | REMERCIEMENTS REMERCIEMENTS Les présents profs de risques ont 68 préparés par une équipe consttuée d’Alanna Simpson, Emma Phillips, Simone Balog, Richard Murnane, Vivien Deparday, Stuart Fraser, Brenden Jongman et Lisa Ferraro Parmelee. L'équipe principale souhaite remercier tous ceux qui ont pris part a Vélaboration des présents, profs de risques. Tout d'abord, nous aimerions remercier Union ‘européenne (UE) pour le soutien financier apporté dans le cadre de linitiative de financement des risques de catastrophes en ‘Afrique, menée en partenariat pa les pays ACP (Afrique, CaraTbes cet Pacifique) et Union européenne et administrée parla Facilité mondiale pour la prévention des risques de catastrophes et le relévement (GFORR). Au secrétariat du GFORR, nous tenons & dresser un remerciement particulier & Francis Ghesquiere, Vivien Deparday, Isabelle Forge, Rossella Della Monica et Hugo Wesley. Nous désirons également exprimer notre gratitude & 'équipe cde gestion des risques de catastrophes en Afrique de Ia Banque mondiale : Christoph Pusch et Doekle Wielinga. Merci équipe responsable du financement et de assurance des risques de ‘catastrophes : Julie Dana, Samantha Cook, Barry Maher, Richard Poulter, Benedikt Signer et Emily White. Nos remerciements 8 [AIR Worldwide pour son analyse des risques. Pour terminer, nous, ‘exprimons note reconnaissance a Axis Maps et & Dave Heyman pour avoir créé les visualisations des dannées et les présents, profits parfaitement concus. 13

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