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la kinesithérapie

FèsKiné Index du Forum -> Kinésithérapie 2ème Année -


> Cours en ligne

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Message
r

mehdi Posté le: Ven 27 Fév - 23:27 (2009) Sujet du message: la kinesithérapie
mouss
aoui
Modérat
eur

Hors
ligne

Inscrit
le: 25
Fév
2009
Message
s: 8

Localisat
ion: fes

Kinésithérapie
A la Mémoire de Monsieur
Abouazaime Boubker
Objectifs spécifiques :

. Citer les indications de la kinésithérapie.


. Enumérer les contres indications.
. Décrire les traitements généraux de la kinésithérapie.
. Décrire les techniques kinésithérapiques de base.
. Utiliser les lois de développement musculaires pour augmenter la force
– le tonus et l’endurance.

Objectifs pratiques :
. Contrôlé le dosage en kinésithérapie.
. Appliquer les techniques kinésithérapiques de base applicable à la
formation musculaire.
. Utiliser les lois du développement musculaire pour développer :
. La vigueur musculaire (force), tonus, endurance.
. L’élasticité musculaire.
. La coordination.

Schéma du cours
1er chapitre : Kinésithérapie :

* Définition.
* Conditions d’efficacité.
* Moyens.
* Buts.
* indication et contre indication.

2eme chapitre : Dosage en kinésithérapie


- Facteur important pour le dosage.
- L’augmentation de la force et dosage.
- Le contrôle de la force et dosage.
- le contrôle du dosage au cours du traitement.
- Les trois méthodes du contrôle du dosage.
- Signes du surdosage.
- Signes du bon dosage.
- Signe du sous dosage.

3eme chapitre : Traitements généraux :


Troubles circulatoires.
Limitations articulaires.
Des troubles des tissues musculaires.
Rétractions.
Déformations.

4eme chapitre : Traitements kinésithérapiques de base applicable à la fonction


musculaire.
. Effet du mouvement kinésithérapique.
. Les deux états des contractions musculaires.
Lois du développement musculaire applicable à
. La vigueur musculaire, tonus, endurance.
. L’élasticité
. La coordination des mouvements.

1er chapitre : Kinésithérapie


Introduction :

La kinésithérapie est une science basée sur des lois : mécaniques,


physiologique et anatomiques bien définies. Les exercices en sont les
applications.

Enseigner la kinésithérapie en exposant des recettes, voir même des


méthodes apporte certes des moyens, mais ne peut constituer une
finalité d’un enseignement.

Dans l’enseignement, il faut éduquer une manière de penser ; correcte


et fine qui infiniment adaptable, autrement
dit : problème solution.

Le point capital dans la pratique de la kinésithérapie est le respect du


principe de base de toute kinésithérapie valable.la base c’est d’abord ne
pas nuire c à d ne pas aggraver, ne pas causer de dommage.
Buts et moyens de traitement de la kinésithérapie

Les moyens :
- Les mouvements sont les moyens de traitement, mais de quels
mouvements s’agit-il ? Ce sont des mouvements thérapeutiques qui ont
le même principe que le traitement médical avec leurs indications,
contre indication et leur dosage.
- La base en kinésithérapie c’est d’abord ne pas nuire c à d ne pas
aggraver la situation du malade, ne causer de dommage. Donc on peut
dire que la kinésithérapie c’est l’exercice thérapeutique consacré au
développement ou à la récupération de la musculature et la fonction du
squelette.

Ø Le premier moyen utilisé en kinésithérapie est donc le mouvement


passif

L’activité du malade est très minime, parfois elle n’existe pas du tout si
le sujet est totalement flasque ; quelque soit le patient il sera éduquer
de façon à ne pas accélérer ni freiner le mouvement en
cours exécution, dans ce cas : c’est l’activité mentale du patient qui est
demandée.

Ø Le 2eme moyen : est le mouvement actif


Ce mouvement est exécuter par le patient sans aucun aide extérieur,
lorsque la force du malade est insuffisante à produire le mouvement
désiré une aide extérieure peut être apportée et dans ce cas nous
obtenons le mouvement actif aidée.

Ø Le troisième moyen est le mouvement contre résistance.


C.à.d. qu’une force extérieure vient contrarier l’action du malade, en
s’opposant au mouvement désiré. Cette résistance se surajoute à la
pesanteur.
Elle peut être appliquée par le thérapeute lui-même, par un poids
supplémentaire ou un appareil, elle permet d’obtenir des contractions
plus fortes et un mouvement dirigé selon la vitesse désirée.

En conclusion : la kinésithérapie applique le mouvement kinésiologique


au traitement des différentes catégories de malades ; ce n’est pas une
gymnastique sportif, c’est une thérapeutique qui est dosé de la même
façon que les médicaments en médecine
Donc en kinésithérapie, il est nécessaire d’utiliser des mouvements et
bien les doser.
Un sous emploi ou un suremploi peuvent l’un et l’autre provoquer des
dangers d’une gravité plus ou moins certains.

Le champ d’action de la kinésithérapie


Le champ d’action de la kinésithérapie s’est élargi ces dernières années,
la kinésithérapie s’adresse à un grand nombre de pathologies, d’affection
et à leurs séquelles.
Exemple : - La traumatologie.
- La neurologie
- La pathologie congénitale
- Pneumologie, etc. …..
Les buts :
1er but de la kinésithérapie :

Il est nécessaire de développer la conscience motrice et la réponse


volontaire, avant de passer aux problèmes particuliers de la
rééducation.
Les tentatives destinés à provoquer l’activité motrice débutent par la
mobilisation passive, donc la mobilisation passive à une action
stimulatrice, cette mobilisation passive lorsqu’elle est pratiquée cherche
à faire prendre conscience au sujet des mouvements qu’il faudra
exécuter seul par la suite.

2eme but : Efficacité de la kinésithérapie

Pour que la kinésithérapie soit efficace : il faut qu’elle soit bien


conduite, et pour qu’elle soit bien conduite il faut qu’elle soit :
v Précoce
v Indolore
v Active
v Complète
v Continue
v Progressive

1-Précoce :
Certains orthopédistes conseillent d’entreprendre la rééducation dés le
lendemain du traumatisme par des contractions statiques sous plâtre et
par des mobilisations des articulations libres.
La douleur est un signe d’alarme qui doit faire cesser toute
manipulation. Une rééducation passive brutale est une mauvaise
rééducation.

2-Indolore :
Ce qui importe en rééducation, et la répétition des exercices, si la
séance exécuter est douloureuse, il est évident que le patient se gardera
de mobiliser ses articulations jusqu'à la science suivante de peur de
réveiller la douleur .Au contraire si la rééducation a été
progressive surtout active et non passive dans la limite de la
tolérance la séance terminée le malade ne sentant aucune
douleur, sera prêt à recommencer seul quelque heure plus tard.

3-Active :
C.à.d faite de contraction musculaire volontaire, la participation du
malade doit être effective le résultat définitif dépend de cette
participation.
Les contractions musculaires s’accompagnent des mouvements qui
chassent le sang qui irrigue l’appareille musculo-tendineux et articulaire
par conséquent les contractions musculaires et l’irrigation assouplissent
les raideurs et facilitent les récupérations d’amplitudes.

4 - complète :
La rééducation ne doit pas s’adresser seulement à un segment de
membre, mais à une fonction globale, rien ne sert de récupérer la
mobilité du genou et la force musculaire si le malade marcher avec
boiterie. Il faut donc au cours de votre rééducation penser à faire
exécuter des gestes usuels de la vie courantes qui sont les seuls tests
valables de la récupération motrice.

5 - Continue :
Il ne s’agit pas de faire une séance quotidienne de 20 à 45 mm/ jours
pour arriver à un bon résultat. Il est important pour le malade de
continue son traitement chez lui au lit, en exécutant des mouvements
simple ne nécessitant pas de matériel mais ses exercices doivent être
schématisé montrer aux malades et donner peu d’exercices à la fois ; il
faut faire comprendre au malade que la rééducation doit être
persévèrent que seul se travail personnel a de la valeur et qu’il ne doit
pas être passif à attendre la séance prochaine du lendemain. Il perdrait
tout bénéfice des exercices accomplissant des séances sous direction.

6-Progressive :
La rééducation doit être continue, mais elle doit être aussi progressive. Il
n’est pas nécessaire d’aller trop vite pour apprendre à marcher à un
traumatisé ; on commence d’abord avec des béquille, deux cannes, une
canne puis indépendant.

En résumer :
La kinésithérapie doit se faire sous la direction du médecin, chirurgien ou
médecin spécialiste.
La rééducation ne doit pas être faite par automatisme, mais pratiqué par
intelligence de la part du kinésithérapeute, elle doit prendre
considération de l’état social, psychique du sujet, sa volonté et son
désirent de récupération
La réussite de la kinésithérapie dépend en grand parti de la coopération
et la participation du malade.

Indication et contre indication de la kinésithérapie

Indication de la kinésithérapie
La kinésithérapie tout comme toutes les autres méthodes
thérapeutiques à ses indictions :

1- renforcement de la vigueur musculaire. (Faiblesse musculaire)


2- augmenter l’élasticité musculaire. (Perte d’élasticité)
3- rendre au muscle peri-articulaire leur souplesse. (Rétraction)
4- combattre la laxité articulaire en diminuant l’amplitude. (Laxité)
5- coordonner les mouvements automatiques. (la coordination)
6- accélération de processus de régénération des tissues
7- réduire les attitudes vicieuses on profitant des lois physiologiques
8- rééduquer la fonction
9- favoriser le climat psychologique
10- préparer une adaptation à la vie sociale
11- introduire un programme de réadaptation

1-La vigueur musculaire

Grâce à la kiné la force musculaire peut être augmentée dans tout les
cas ou elle se trouve diminuée, soit par la parésie, soit que muscle est
normale elle se trouve diminué par une inactivité prolongée; mais aussi
chaque fois que le muscle est normale, on peut augmenter la force
musculaire.
Le but de la kinésithérapie sera d’augmenter la force par des moyens
propre à la kinésithérapie

2-L’élasticité musculaire
L’inactivité musculaire provoque une perte de force, mais encore perte
de l’élasticité (rétraction) la conséquence de des rétractions est la
diminution d’amplitude articulaire, les muscles en partie paralysées
subissent un raccourcissement et se rétractent.

3 Les rétractions péri-articulaires


Autour d’une articulation, il existe tout un ensemble de tissu, un
processus inflammatoire peut toucher ce tissu péri articulaire (muscle,
ligament, capsule)
L’immobilisation prolonger peut entraîner une perte d’élasticité de tout
ce tissu.
4 -Laxité articulaire
Certain paralysie flasque détruisent le tonus musculaire et provoque
ainsi des mouvements d’amplitude exagérer (genu recurvatum), il est
possible de chercher à ramener l’amplitude à sa normalité.

5 - La coordination du mouvement
Lorsque les quatre points ont été traités permettant de rétablir la
normalité, il faut rétablir la coordination normale du mouvement, cette
coordination doit être en rapport avec les séquelles laisser par l’invalidité
.pour arriver à cette coordination il faut utiliser les forces existantes et
faire appelle et crée des suppléances, lorsque certain muscles sont
fonctionnellement inapte, il faut toujours automatisée les mouvements
de remplacements.

6 – Accéléré le processus de régénération des


tissues.
La mobilisation aidée ou passive permet de développer certain fonction
physiologique, elle améliore la circulation, favorise la nutrition des
tissus, active la formation du cal osseux augmente la
capacité respiratoire, ces processus physiologiques aident la
régénération à survenir plus vite.

7-Réduire les attitudes vicieuses en agissant par les lois


physiologiques
Les tissues osseux subissent une forte pression, ils ralentissent leur
croissance par contre ceux qui se trouve avec une pression faible ici la
croissance est favorisée loi de Delpech. Dans une articulation on porte
à faux là ou il y a une hyperpression il y a ralentissement de
croissance et là ou il y a une hypo-pression il y a la croissance diminue,
ceci n’a de valeur que si le sujet est jeune dont la croissance n’est pas.

8-Rééduquer la fonction
Certain fonction sont détruite par une invalidité définitive, il faut rendre
au malade une indépendance dans les besoins de la vie courante.

9-Favoriser un climat psychique


Traiter un invalide sans tenir compte du domaine psychologique ne peut
donner aucun résultat, cela vaut dire que le traitement physique se
confond avec la traitement psychique.
10-Préparer une adaptation à la vie sociale
Toutes sortes d’activités peuvent être utilisées comme moyens de
traitement, lorsque l’invalidité est définitive.
11-Programma de réadaptation
Les contres indications de la kinésithérapie

Lorsqu’on traite un sujet par la kiné, il faut que la 1 ère loi de médecine
soit toujours respectée : (En 1erlieu : ne pas nuire).
Si le kinésithérapeute à le droit d’utiliser les indications, il le devoir de
respecter les contre indications (cette connaissance est donnée par
l’anatomie, la physiologie, la pathologie et la kinésiologie) avant le
début de traitement le diagnostic doit être établie par le médecin est
communiquer au kinésithérapeute avant d’établir un plan de traitement,
il faut pense quel sera le résultat final du traitement c à d quel sera le
but final du traitement. Chaque kinésithérapeute doit se posé trois
questions avant d’établir un plan de traitement de chaque patient .Il doit
pouvoir répondre lui-même et trouver une réponse logique qui sera
juste et correcte sans cela le traitement n’est pas valable

1ère question :
Quel est le but du traitement de se malade ? vers quel but final
sera diriger se traitement ?
Exemple : le but final peut être de faire marcher le malade avec béquille,
comme il être pour un autre malade le port d’une prothèse.
2eme question :
Pourquoi à ton choisie se but ?
L’amputé pour qui on choisi une béquille et l’autre une prothèse
1er cas : le 1er amputé 25 ans AVP état général bien : prothèse
2eme cas : 2eme amputé 60ans cardiaque, arthrite, campagnard donc
béquille.
3eme question :
Comment arriver ace but ?
Il faut un examen détaillé du malade, pour pouvoir répondre, il faut un
établir un plan de traitement logique, basé sur la bonne connaissance du
malade, il faut aussi connaître les indications et contre indication, nous
allons établir un plan de traitement pour l’amputé qu’on pris comme
exemple
Dans le plan de traitement des amputés il y a quatre phases :

1er phase : la phase post-opératoire, il faut mettre le moignon en


adduction, et en
Rotation interne, le massage et le bandage.
2eme phase : il faut pousser le traitement et s’occuper comme il faut du
malade.

3eme phase : faire une prothèse provisoire (pour formé le moignon et


pour crée le schéma de la marche).

4eme phase : faire une prothèse définitive et faire une coordination de


la marche.
Mais des fois certaine modification du traitement s’impose ; exemple :
malade opéré une 2eme fois pour bien formé le moignon un thérapeute
continue son traitement or les données on changer la correction du
traitement est indispensable et obligatoire car les phases du traitement
ne sont pas fixe.
Il faut chercher et choisir et noté le point de départ qui est l’état actuel
du malade.

Fin de chapitre

2eme chapitre :

Le Dosage en Kinésithérapie

La kinésithérapie est considéré comme thérapeutique, elle répond au


même souci de prescriptions que tout autre médication quand :
- à la même fréquence.
- à la quantité.
- à l’intensité.
En un mot : la kinésithérapie à sa posologie c.à.d. l’étude des doses, aux
quelles la kinésithérapie doit être employé et ceci selon l’âge, le sexe et
l’état du malade.
Donc pour pouvoir faire cette kinésithérapie il faut connaître le principe
des mouvements, connaître les effets physiologiques et thérapeutiques.
En général tout traitement kinésithérapique ne peut avoir d’effet
bienfaisant que s’il est accomplie que selon une bonne posologie, se qui
fait différencier la kinésithérapie des autre activités physique, c’est la
manière de faire exécuter le mouvement dans un but thérapeutique, il
faut choisir le mouvement et la voie d’administration autrement dit il
faut choisir son mouvement et bien le dosé.
Pour bien dosé un mouvement kinésithérapique il faut tenir compte de
plusieurs facteurs :

1 - Diagnostic de la maladie
2 - La phase de la maladie
3 - La localisation du processus
4 - Etat actuel du malade
5 - Le but du traitement
6 – l’âge, le sexe, le milieu, et la situation sociale.
7- le milieu géographique.
Sans oublier d’autres facteurs, telque :
- l’âge.
- le sexe.
- le milieu social.
Qui nous permettent de donner à la kinésithérapie sa valeur
thérapeutique.

1 - Diagnostic de la maladie :
Il faut connaître le diagnostic causal posé par le médecin en fonction
des bilans ; exemple : poliomyélite, paralysie spastique, séquelle de
traumatisme.
Connaitre le diagnostique, c’est vague, il faut pour complété cela :
connaitre le 2eme point.
2 - Connaître la phase de la maladie :
Le dosage est dicté par la période d’évolution de la maladie, le
traitement kinésithérapique doit répondre à la phase de la maladie.

Exemple : un amputé peut se présenté soit peu de temps après son


amputation, soit trois ou six mois après la cicatrisation. Ce sont trois cas
différents, dont le traitement diffère.

3 - La localisation du processus :
Doit être connu avant le début de traitement.
Les malades viennent d’un service hospitalier avec une étiquette
d’affection, la localisation de la maladie nous aide au niveau du
traitement.

4 - L’état actuel :
Examen clinique du malade, bilan articulaire, bilan musculaire
mensuration, etc. tous ceci nous donne une idée objective lorsqu’elle
s’accompagne de chiffres, ce sont ces chiffres qui permettent de suivre
l’évolution de la maladie.

5-Le but du traitement


Le but de traitement doit être connu c.à.d. qu’il faut connaitre quel but
on se pose, il faut poser le problème et y répondre, ceci nous sert à
diriger le traitement.

En résumé :
Pour que la kinésithérapie soit efficace il faut que :
a- le mouvement soit bien choisi.
b- le dosage doit être adapté aux circonstances de la
maladie.
Si notre mouvement a été bien choisi et le dosage bien fait, ici quelques
éléments qui vont nous aidée au choix du mouvement et au dosage bien
adapter, afin d’aboutir à un bon résultat.

1-Il faut établir quels sont les muscles et les articulations qui
doivent participer aux mouvements.

2 - Etablir l’amplitude nécessaire au mouvement et considérer


l’angle sous lequel le tendon du muscle s’attache au levier.

3 - Etablir quelles sont les résistances qui s’opposent au cours


du mouvement :
A savoir pesanteur, suspension (mouvement dans l’eau).

4 - Etablir la vitesse d’exécution du mouvement : rythme sur


lequel le mouvement doit être exécuté.
La fatigue doit être obtenue lentement. En principe : le
rythme des mouvements doit être lent, si l’on veut augmenter la force
musculaire un rythme lent est proche de la contraction statique. Si l’on
désire augmenter l’élasticité musculaire le rythme peut être rapide, mais
dans ce cas il faut diminuer la résistance.

5 - Le repos :
Doit être prévu entre deux contractions à la fin d’une série de dix
mouvement et à la fin des contractions de se groupe, ceci peut
permettre la régénération en oxygène ou à permettre la relaxation du
malade. En kiné le muscle doit être fatigué lentement. Une force
musculaire moindre exige de longue période de repos. Au fur et à
mesure que la force musculaire augmente le repos exigé est encore plus
importante

6 - Le nombre de mouvement :

Il est aussi important que le dosage et la précision du mouvement qui


dépendront du nombre des mouvements, surtout pour l’augmentation de
la force musculaire ; ici le nombre des mouvements est très important.

7 - La fatigue :
Elément très important et capital, soit que le malade soit fatigué avant
le traitement, soit que la fatigue s’installe qu’au cours le traitement et le
dosage dépendra du degré de la fatigue et ceci n’est pas valable que
dans le cas de renforcement musculaire, si on veut augmenter l’élasticité
musculaire il faut éviter la fatigue.

8 - La préparation musculaire :

Est un élément essentiel d’adaptation. La chaleur joue un grand rôle


dans cette préparation. La température optimale des changes
intramusculaire est de 38°, on peut l’obtenir, par massage, IR, bains,
exercices.

Le dosage et l’augmentation de la force musculaire.

Au cours d’un traitement dont le but est le renforcement musculaire le


thérapeute se trouve devant un dosage délicat à faire.
Le problème de faiblesse musculaire très fréquent, il se pose pour tous
les malades.
Le dosage du traitement est délicat et difficile, il est base sur :
Ø La connaissance des principes de la kinésithérapie qui doivent être
appliqué.
Ø Se dosage est toujours basé sur les principes individuel.

Il faut utilisée des recettes passe par tous .Le dosage doit être fait
séparément pour chaque groupe musculaire ; surtout si chaque groupe
est atteint a des degrés différents.
On doit se renseigner sur la force musculaire par un testing précis ; lors
du testing en test la force maximale et qui ne doit pas être appliqué
emblée au cours du traitement ; si on fait un exercice contre la même
résistance qui nous a servie au testing on aura pour effet de fatigué le
muscle rapidement et puisqu’on va fatiguer le muscle, il va diminuer de
sa force .
On conclusion :
- le dosage pour l’augmentation de la force musculaire se fait pour
chaque groupe musculaire séparément suivant la cotation du Testing.
- il faut savoir que le 1er Testing est un test de diagnostic, les Testing
suivant sont ceux du control et de l’évolution de la maladie et du dosage
de traitement.
- le Testing doit être fait que si les muscles sont au repos et chauffés.
Comment utilisée les renseignements apporté par le testing

Le principe du traitement demande a ce que le muscle soit fatigué. Mais


une fatigue exagéré aura pour conséquence de diminuée la force
musculaire. Donc il est important d’éviter un excès de fatigue.
Pour établir un plan de traitement détaillé, il faut tenir compte de
plusieurs éléments dont les plus importants sont les suivants :

v Le choix de la position du segment :

C'est-à-dire l’incidence de la pesanteur sur le segment intéressé, ceci


dépend de la cotation du Testing. On peut conclure qu’il faut choisir une
bonne position de départ pour que le muscle puisse travailler .Cette
position de départ qui est exigé dépendra de plusieurs facteurs : - Force
musculaire.
- l’amplitude.
- les autres segments qui gênent ou aide le
mouvement.
- la pesanteur qui est à soustraire ou à ajouter.
Exemple : chez un cas de neurologie ; le quadriceps est coter a trois ;
faite travailler se muscle contre pesanteur qu’à 50% et non a 100%, en
mettant le segment oblique, ou bien en commençant le mouvement à
moitie

v Position des autres segments par rapport au segment intéressé.


La position des autres segments soit facilitent soit limitent le
mouvement choisi.
Exemple :
a- extension de la hanche, genou fléchi ou genou en extension.
b- la flexion du pied est plus grande si le genou est en flexion, que
lorsqu’il est en extension.
D’un autre côté, la position des segments joue aussi sur l’amplitude du
mouvement ; exemple : la flexion de la jambe permet une flexion de la
cuisse pus grande que lorsque la jambe et en extension.
v L’angle d’insertion entre le tendon du muscle agissant et levier osseux sur le
quel il s’insert.

Cette insertion osseuse peut changer la force musculaire. Le dosage en


dépend aussi, sur les angles moins favorables la fatigue s’installe très
vite.
Exemple : si l’on veut faire la flexion du genou lorsqu’il est déjà à 90° ,
le travail est facile pour les muscles fléchisseurs. Mais si le mouvement
est fait lorsque le genou est en flexion au dessus de 90°ou en dessous, il
y a un effort considérable de la part des fléchisseurs. Ici il existe une
règle : le muscle est plus efficace lorsque cet angle d’insertion est de
90°, une diminution ou une augmentation de cet angle diminue
l’efficacité de la force.

v L’amplitude plus ou moins éloigné de la position


physiologique de L’articulation :

Il ne faut jamais demander ni faire des exercices qui s’éloignent des


amplitudes physiologiques, on aura une résistance des antagonistes, une
contraction musculaire faite à partir de la position physiologique des
segments est favorable car l’opposition des antagonistes est faible.
Par contre si on contracte concentriquement un muscle à partir de la
position qui provoque l résistance des antagonistes. L’exagération de ces
contractions peut devenir douloureuse en raison de l’étirement des
muscle antagonistes et ceci vers la fin du mouvement. (Ces antagonistes
se contractent pour freiner le mouvement et protéger l’articulation d’une
luxation).

v Influence de la pesanteur :
Si le segment est horizontal l’efficacité de la pesanteur est maximal .si le
segment est vertical la pesanteur est nul. Entre les deux positions
l’efficacité de la pesanteur est moyenne.
Les mouvements qui se font sur un plan vertical, le segment à la fin du
mouvement devient horizontal, dans ce cas il est soumis à l’action de la
pesanteur qui maximal .Au moment où le segment est vertical la
pesanteur est nulle. Au cours des exercices on besoin soit de facilité soit
de compliqué le mouvement, on peut augmenter la résistance c'est-à-
dire de la pesanteur, on ajoutant des poids (main du kiné sac de sable),
on peut aussi éliminer la pesanteur dans l’eau, on travaillant sur un plan
incliné ou on suspension.

v Le rythme
En principe pour l’augmentation de la force musculaire , le rythme des
mouvements doit être lent. Le rythme serait un peu plus rapide si notre
but de traitement vise a augmenté la vitesse.
En résumé, le rythme des mouvements dépend du but de traitement
ainsi que le nombre des mouvements. Un grand nombre de mouvement
fatigue vite le sujet tandis qu’avec un petit nombre la fatigue s’installe
lentement.
Pour augmenter la force musculaire la vitesse n’est pas indiquer, elle est
même dangereuse.
Pour mémoire, les traitements qui fatiguent modérément les muscles
augmentent leurs forces. Mais les traitements qui fatiguent trop les
muscle diminuent leurs forces musculaires cela est grave car le
1erprincipe en kinésithérapie : ne pas nuire.
Conclusion :- une fatigue modérée égale augmentation de la force
musculaire.
§ aucune fatigue n’égale aucun changement de la force musculaire.
§ Fatigue importante égale diminution de la force.

v Le nombre de mouvement au cours d’un même exercice

Le nombre de mouvement au cours d’un exercice doit être répéter, si on


fait un nombre de mouvement sans repos entre eux, ceci impose une
contraction musculaire permanente ; résultat : la fatigue s’installe trop
vite est empêche l’augmentation progressive de l’effort, par contre si les
exercices sont entrecoupé de repos on aura la fatigue qui s’installe à la
fin de l’exercice.

v Degré de la fatigue : deux types de fatigues différentes :


La fatigue qui existe avant le traitement, il va falloir s’informer, s’il existe
déjà une fatigue qu’elle est son degré.
La fatigue provoquée par le traitement et est un élément important dans
le dosage.
Ce dosage est basé sur ces signes :
Pour l’augmentation de la force musculaire il faut une certaine fatigue.
Les muscles peu fatigué s’améliorent rapidement après seulement
quelques jours de traitement tandis que lorsque la fatigue n’existe pas
ou si elle a dépassée les limites, le rendement est moins bien.

Les contres indications

Au cours d’un traitement de musculation se rappelé que les besoins d’un


muscle sont de moins importance que l’individu lui-même. Si on
demande un effort au patient on ne va pas fatiguer le muscle ou le
groupe musculaire intéressé mais on va fatiguer tout l’organisme.
On ne peut demander un grand effort pour un cardiaque, ce qui risque
d’être dangereux pour lui .pour ces malades on travail sous dosage et la
1er loi de médecine appliqué.
Plan de dosage de traitement pour les muscles
dont on vient d’effectuer le testing.

Chaque fois qu’on doit faire augmenter la force d’un muscle, c’est qu’il il
y a faiblesse ; le dosage est basé sur le testing.

Muscle à zéro.
Ici il faut du mouvement passif avec effort et participation du malade,
ces mouvements passifs font une sensation dans l’espace, s’inscrivent
dans le système de la sensibilité profonde et permettent au patient de
reconstruisent les éléments perdus ou oubliés de l’image motrice ou bien
d’encrée des nouveaux.

Muscles à 1 ou 1+
Ces muscles exigent des mouvements passifs avec un maximum d’effort
de la part du patient, l’effort volontaire doit toujours accompagner le
mouvement qui doit être fait lentement.

Muscle à 2
Pour ces muscles on demande des mouvements actif ou actif aidé
.L’angle entre le tendon et le levier est dans une position favorable .les
mouvements doivent être lent proche du statique .le nombre des
mouvements dépendra des 1er signes de fatigue.

Muscle à 3
Le travail doit se faire on éliminant partiellement la pesanteur
En principe pour toutes les catégories de maladie, il faut les faire
travailler à un point au dessous de leur cotation de testing (c’est la
règle).
Muscle à 4
Ces muscles s’accommodent dans n’importe quelle position ; le nombre
de mouvement dépendra des signes de la fatigue.
Le control du dosage

Dans notre métier on est jamais sûr si notre dosage est dépasser ou non
atteint la plus part des contrôles exigent une correction plus ou moins
important, soit qu’elle porte sur :
- la résistance qui est plus ou moins grande.
- la rapidité d’exécution des mouvements.
- la durée des périodes de repos.
- la quantité de mouvement ou de sa qualité ou sa fréquence.

Le changement ou control du plan de traitement n’est pas signe


d’incompétence du kinésithérapeute, mais un signe de bonne
conscience professionnelle.la correction du plan de traitement permettra
d’éviter les risques néfastes possibles.
Dans un plan de traitement, le dosage s’impose de trois façons :
§ Sur dosage
§ bon dosage
§ sous dosage
Pour cela il faut certains moyens pour contrôler le bon dosage
Le control du bon dosage au cours du traitement peut être assuré de
trois manières différentes :
1 - par l’analyse du plan de traitement
2 – par le control des réactions du patient au cours de la séance
3 - par la constations de signes tardifs de la fatigue et les réactions
individuelles tardives.

I - Control par analyse du plan de traitement

C’est une méthode qui n’est pas sûr, il est difficile de préciser si on a
tenu compte de tous les éléments dont dépend le dosage, plusieurs
erreurs sont possibles.
1er exemple : par l’analyse du plan de traitement, on peu
avoir sur estimé ou sous estimé une image pathologique du cœur.
2eme exemple : on peut avoir aussi négligé certains
facteurs secondaires importants (malade ne pouvant pas marché avec
béquille l’état du membre supérieur ne le permet pas)
Mais cette méthode permet d éviter uniquement les grosses erreurs mais
n a de valeur que si elle est reprise par une tiers a personne
II - Contrôle des réactions du patient au cour du traitement

C’est le meilleur moyen de juger le traitement. C’est une méthode


supérieur à la précédente car nous pouvons nous basé sur deux types de
réactions :a- réactions objectives mesurables provoque par le travail
musculaire
b- sensations subjectives du sujet qui peuvent nous guider
Ce control direct nous permet de décèle tous les signes accompagnant
un surdosage ; ceux du bon dosage ou ceux du sous dosage.
Les signes du surdosage sont visibles par :
1 – signes objectifs.
2 – signes subjectifs.

1 - Signes Objectifs visibles


On n’a pas besoin de la collaboration du malade, cette collaboration n’est pas
indispensable.

a- la diffusion de l’activité : cette activité se propage aux autre muscles


dont la contraction n’est pas nécessaire ni exigée.
Exemple : dans la flexion de la hanche en décubitus dorsal, on peut
avoir en même temps une résistance et une extension du tronc.
Cette diffusion peut s’expliquer que la malade à mal compris le
mouvement (rôle des démonstrations).

b- les mouvements deviennent plus lents et inexactes : ici il faut se


méfier, si le patient le fait exprès ou pas et ceci peut être jugé selon son
intérêt au traitement.

c- les tremblements des muscles au cours du traitement, ou des


fibrillations après la contraction (fibrillation c’est une série de secousses
violentes et incoordonnées). C’est la fatigue qui est grande. Quand elle
est au début : c’est un muscle faible et si c’est à la fin du traitement,
c’est un signe de fatigue exagéré.

d- les efforts visibles que fait le patient : l’obligeant à suspendre sa


respiration ou bien sa respiration devient difficile au cours des
mouvements. C’est un signe que la contraction est maximale. (Arrêt de
la respiration, grimaces, serrer les dents). Tout cela explique que les
mouvements sont difficiles pour le malade.
c- la sudation est excessive qui n’est pas en rapport avec la fatigue
prévue ni avec les mouvements exécutés.

f- la peau devient rouge.

g- l’augmentation exagéré de tension artérielle et disproportion du pouls


et ne puisse revenir au calme rapidement.
C’est un signe que la fatigue est exagéré, il y a lieu de s’alarmé donc
d’arrêter tout de suite.

Signes graves du sur dosage : (Vont atteindre l’état général).


§ sueur froide et pâleur des téguments et parfois cyanose.
§ des nausées allant à la syncope.
§ diminution de la tension artérielle
§ pouls devient filant est incomptable.
Ce sont des signes visibles du surdosage.

2 - Signes Subjectifs
Signes subjectifs avec la collaboration du malade, on le lui demande :
§ les sensations de douleur.
§ Les mouvements faits par le patient avec effort et les signes de
fatigue sont visibles.
§ Les maux de tête.
§ Les tremblements que fait le malade.
§ Nausée et tendances à la syncope.

Surdosage est un danger surtout pour le malade dont le système cardio-


vasculaire est atteint.
Le sous dosage peut être un traitement inutile, mais non dangereux
dans le surdosage la fatigue et les réactions du patient sont surtout
visibles chez les malades cardiovasculaires ou pulmonaires. Si on
constate qu’un patient fait des efforts évident sa respiration devient
difficile le kinésithérapeute doit se demander si la cause du surdosage ici
est l’un des trois cas :
- Se peut que l’effort exagérer du patient qui comprend mal
le mouvement, la solution est la démonstration du mouvement éviter le
malentendu entre le patient et son kinésithérapeute.
- La coordination du mouvement n’est pas bonne et cette
incoordination due à une lésion ou à la fatigue.
- Est se que le mouvement est sur dosé et dépasse la
réalisation possible ?
Dans ces trois cas la question doit être posée et on doit trouver la bonne
réponse.
Conclusion :
En kinésithérapie le but désiré c’est le bon dosage. Dans le bon dosage
la fatigue est modérée et cette fatigue s’installe à la fin du traitement.
Une fatigue qui s’installe au début du traitement c’est un signe du
surdosage .Les signes généraux de la fatigue doit être en relation avec le
mouvement et la résistance .Chaque fois que les signes généraux de la
fatigue ne sont pas en relation avec le traitement c’est un surdosage.
*Le bon dosage : caractérisé par l’absence des signes du surdosage et la
présence des signes du dosage juste.
*le sous dosage est caractérisé par l’absence des signes de fatigue
modérées et exagéré. Dans ce cas si tout est bon, il faut soit ajuster la
résistance, soit augmenter le nombre des mouvements.

Les signes du bon dosage sont :

§ Une fatigue modérée qui s’installe au cours des derniers


mouvements.
§ Les mouvements ralentissent et deviennent imprécis.
§ Malade fait des efforts pour exécuter les derniers mouvements,
mais il n’a pas de douleur et les signes généraux sont en relation avec
l’exercice demander : pouls, respiration, tension artérielle sont
augmentés mais en rapport avec la fatigue.
Le retour au calme est rapide après avoir arrêté les exercices.

Les signes du sous dosage


Après avoir terminé le programme de travail on ne constate pas de
fatigue. Il faudrait atteindre le seuil de la fatigue utile et ceci en
augmentant la résistance ou on augmentant le nombre de mouvement
sans entré dans le domaine du sur dosage.

III – le control par constations des signes secondaire ou tardifs

Ces signes qui apparaissent tard ou quelque jour après : ce sont,


§ soit des signes de surdosage par :
La douleur musculaire qui disparaît par chaleur, cette douleur indique
que le traitement a été trop poussé. Par la suite il faut diminuer la force
des exercices de façon à ne plus voir s’installé les signes tardifs.

§ Soit par l’apparition des Signes tardifs favorables :


v Le control par le testing. si on l’on constate que les résultats
s’améliorent, c’est que le traitement a été bien conduit. si au contraire la
force diminue, c’est que le dosage est mal contrôlé. Donc, c’est un
surdosage.
v L’augmentation du volume du muscle, mesurer la circonférence des
membres d’où l’intérêt de pesé le malade tout les 15 jours.
v Les sensations subjectives : le patient se rend compte lui-même
que la force est plus grande qu’avant, ici on risque de se trempé entre
une bonne coordination et une augmentation de la force musculaire. On
demande donc au malade comment fait-il avant ?
v Le pouls et la tension changent : le pouls devient régulier et la tension
plus base par rapport au début.
v Retard de l’installation de la fatigue après le travail également un bon
signe des conditions favorables à l’application du traitement.

Fin de chapitre

3eme chapitre : Les traitements généraux

I –L’examen

Il nous permet d’orienté la partie du traitement qui nous concerne vers


un but bien précis et non vers un diagnostic. Donc il n’est pas question
de commencer un traitement kinésithérapique sans faire un point sur
l’état musculaire et l’état articulaire.
L’examen périodique régulier, nous permet de juger les progrès réalisés.
Le kinésithérapeute ne doit pas poser un diagnostic, mais c’est à lui
d’établir le traitement.

1 – Troubles circulatoires :
Les troubles circulatoires sont de règles d’immobilisation : les muscles
on se contractant compriment les vaisseaux, ils vident les vaisseaux est
accélère la circulation sanguin. Les physiologies le nomment cœur
physiologique. Lorsque les contractions musculaires font défaut la
circulation veineuse se trouve ralentie dans le membre atteint d’où
perturbation dans nutrition, (retard de croissance : amyotrophie).
Lorsque le corps est allongé, la circulation général et la circulation
veineuse en particulier se trouve considérablement ralentie. Le sang
non oxygéné stagne dans les veines et celles ci sont souvent
comprimées par un œdème de réaction des tissus traumatisés.

Comment déterminer la bonne ou mauvaise circulation dans les membres.


Par :
§ La température et la couleur.
§ Le manque ou l’importance de l’œdème.
Donc : Si un membre à une circulation diminuée, il est généralement
froid.

:
2 – Limitation des articulaire
Facile à trouver ; attention ne pas confondre un blocage, raideur,
ankylose.
L’examen articulaire doit être déterminé par un examen attentif des
positions ou des déformations permanentes, car le but de la rééducation
est avant tout de rendre au malade une fonction.
3 – Examen musculaire :

Par la palpation on juge l’atrophie, on peut déterminer un spasme .une


fois les bilans sont établies, le plan de traitement sera élaboré en
fonction des résultats obtenues. Dans ce cas le kinésithérapeute ne doit
en aucun cas se passer de l’avis du médecin, lui seul peut décider les
remise sur pied, c’est le médecin qui doit fournir toute les indications qui
lui permettent d’établir un plan de traitement.
Le kinésithérapeute ne peut établir un plan de traitement, il ne peut le
faire que :
§ S’il connait parfaitement le cas de son patient.
§ Les traitements qu’il a subit.
§ Ce que l’on attend (ce que l’on veut) de lui.

II - plan de traitement

1 – troubles circulatoires
Une immobilisation quelque soit le motif, apporte toujours, surtout au
moment de la mise en charge, une perturbation circulatoire qui se
traduit par des stases veineuses ou œdèmes.
La circulation est la 1er chose dont le rééducateur doit s’en occuper car la
bonne irrigation des membres atteints est la condition du succès.
§ Céderont (disparaitront après certains manœuvres de massage)
§ On général pour les troubles circulatoires : on peut utiliser les bains
de contraste dont le protocole est le suivant :
10 mm------------------- eau chaude.
1 mm------------------- eau froide.
4 mm ------------------ eau chaude.
1 mm ------------------ eau froide.
4 mm ------------------ eau chaude.
1 mm ------------------ eau froide.
4 mm ------------------ eau chaude.
1 mm ------------------ eau froide.
5 mm ------------------ eau chaude.
____________________________
Total : 31 mm

§ On aussi les positions déclive.


§ On a aussi l’application de la glace (surtout pour les troubles
circulatoires les plus passagères c à d après immobilisation).
§ On a aussi les contractions statiques : qui opèrent un véritable
massage interne qui va favoriser la circulation.
§ On doit aussi limiter la station debout : la station debout prolongée
occasionne des stases veineuse aux membres inférieurs, mieux vaut
marcher peu et souvent.

2 – Troubles ostéo-articulaires

Quelle fois la lésion articulaire entraîne des troubles fonctionnelles


enchaîne, intéressant toutes les fonctions de cette
articulation.Exemple : épanchement (séreux ou sanguin) la capsule et la
synovial sont distendues et les modifications inflammatoires favorisent la
stase veineuse.
Le traitement est l’immobilisation dans la position correcte cette position
est destinée a conserver l’articulation dans une bonne position jusqu'à la
réparation des tissues peri-articulaire. Mais une articulation immobilisée
risque toujours de s’enraidir ou de s’ankylose.
En résumé : chaque fois qu’on doit immobilisée une articulation, il faut
l’immobilisé dans sa position de fonction.

Traitement :
§ Commencer par une mobilisation précoce qui peut être effectué
selon les possibilités avec une mobilisation minime aurait un intérêt
énorme, car les contractions musculaires approcher les surfaces
articulaires en présence puis les éloigner pendant les périodes de
relâchement.
§ Les contractions statiques : alternances, compression puis
relâchement
c à d les mécanismes lubrifiants intra-articulaires fonctionnent et
empêchent la calcification des bourses et des culs de sacs synoviaux.
§ Massage
§ La cryothérapie fait disparaître la douleur et l’œdème ; l’en emploie
sous forme de vessie de glace utilisée dans les inflammations récente.
§ Chaleur lésion ancienne.
§ Posture utile pour spasme musculaire qui limite la mobilisation de
l’articulation.

3 - Lésion du tissue osseuse et cartilagineuse

a- Le cal osseux et sa formation


Définition :
Le cal est une soudure osseuse proprement dit et les phénomènes
évolutifs qui se passent au niveau de la fracture à partir de l’accident.
Pour la formation du cal : il y a quatre phases.
a - phase de l’hématome.
b - phase conjonctive
c - phase cal osseux primitif.
d– phase cal osseux définitif.

a – la phase de l’hématome : (hématome____________ tissu fibreux)


L’épanchement sanguin qui entoure les fragments osseux vont former
un tissue fibreux qui servira a l’élaboration du cal.

:
b – la phase du cal conjonctif
Le tissu conjonctif de la moelle osseuse et celui des canaux de havers
ouvert par le traumatisme se mettent à se proliférer pour former le
tissu conjonctif embryonnaire.
Les cellules de celui ci va envahissent le caillot sanguin et elles sécrètent
réseau de fibrilles qui vont former une nappe conjonctif : c’est le cal
conjonctif initial.
Ce nouveau tissu conjonctif appeler milieu ossifiable c’est sur lui qu’a la
phase suivante les sels minéraux vont se déposer pour réaliser la
consolidation proprement dite.

c – la phase du cal osseux primitif : (tissu conjonctif+ T. embryonnaire + sel


minéraux)
Sur la trame conjonctif embryonnaire vont se déposer peu à peu les sels
calciques .Le matériel calcique utilisée provient d’une double origine :
1 – il provient des fragments osseux aux voisinages du foyer de
fracture.
2 – un apport calcique provenant de tout le squelette.

d – la phase du cal osseux définitif

Grâce à un phénomène d’ostéolyse (destruction osseuse), le cal


périphérique s’amincie, le cal central se développe de plus en plus.
Un véritable tissu osseux avec les inter-fragmentaires de la trame
osseux des canaux de havers se forme au bout de 8 à 10 mois et de
nouveau le canal médullaire va se creuser.

b – Traitement des lésions du tissue osseux et cartilagineux.


Le traitement des traumatismes est souvent une réduction suivie
d’une immobilisation plus ou moins prolongé.
Le traitement kinésithérapique des lésions osseuses va se porter sur
plusieurs points :
1 – la circulation du membre (troubles circulatoires).
2 – la récupération des l’amplitude articulaire.
3 – le retour a la normale de la musculature atrophié par le
traitement précoce (l’immobilisation).
Une rééducation précoce qui commence le jour même de la fracture
aurait d’énormes chances de succès.
La rééducation doit compenser l’immobilisation des segments atteints
par une activité accrue des segments laissées libres pour conserver la
fonction des articulations sus et sous jacents, sans oublier le membre
opposé sains et aussi les membres supérieur et le tronc.
Le traitement tardif, commence aussi tôt après ablation du plâtre, le plus
souvent de 1 à 6 mois, donc le kiné se trouve souvent devant des
lésions anciennes incapable de mobiliser des articulations enraidies.
On peut espérer une récupération fonctionnelle d’une articulation que si,
celle-ci n’est pas le siège d’une ankylose fibreuse constituée.

4 – les troubles du tissu musculaire :

a- l’atrophie :
Le seul fait d’immobiliser un segment de membre sain, donne une
atrophie musculaire, on constate :
§ Une diminution du volume du muscle.
§ Une diminution du tonus musculaire.
§ Une diminution de la force du muscle.
Ce sont des phénomènes réversibles disparaissant par la reprise de
l’activité normale.
v L’atrophie musculaire post traumatique.
Elle est de règle même sans immobilisation même de courte durée.
Dans le cas de lésion musculaire, le tissu musculaire qu’est normalement
élastique est remplacer par une cicatrice fibreuse.
Les muscles représentent la fonction motrice, l’organe actif, sans lequel,
aucun mouvement n’est possible.
Il est donc logique que la technique de récupération fonctionnelle lui
accorde une place importante et principale.
Donc, la récupération musculaire doit commencer le plus tôt possible
avant la reprise de toute fonction.
Elle débutera par l’entrainement de la musculature des activités
normales.
Rétraction musculaire et les déformations du squelette .
- Leurs causes.
- Leurs traitements.
La lutte contre les déformations, appartient uniquement aux
rééducateurs, cette lutte doit être poursuivie au sein de la famille. Le
rééducateur a donc un double rôle (d’action).
§ Prévenir par une excellente prophylaxie les déformations de
négligences ou d’ignorance.
§ Eduquer la famille pour que cette prévention soit mise en action à la
maison et obtenir la collaboration des patients, des parents et de
l’entourage.

Les causes des rétractions :


Les déformations se classent en quatre groupes :

1 – les postures mal faite :


Dans ce cas la déformation résulte d’une mauvaise posture conservée
très longtemps.
Nous la voyons fréquemment chez les malades en flexion de la hanche
et du genou qui l’on installe en position assise ou quel l’on soulage au lit
par des oreillers glissés sous les genoux.
. Le traitement préventif : alterner les positions assises, à plat ventre,
sur le côté.
. Le traitement curatif : consistera à rétablir l’extension pour les moyens
dont nous disposant.

2 – les segments qui tombent :


La pesanteur agit sur les segments et les placent dans une posture qui
laisse l’articulation s’enraidir en mauvaise position. La cause est le plus
souvent une musculature faible qui ne peut réagir à la pesanteur (pied
équin).
Le traitement :
Consistera à soutenir le segment qui tombe : un appui du pied sur une
planche, l’élastique qui relève le pied (équin). Le cal sous le creux
poplité pour empêcher le recurvatum (paralysie des I.J).
La mobilisation passive pour entretenir le jeu articulaire et éviter une
ankylose définitive

3 – les positions antalgiques :


Les douleurs, surtout celles des muscles et des nerfs semblent au
malade diminuées lorsqu’il se met dans une position qui relâche
l’élément douloureux. Plus le mal persiste plus l’attitude devient
habituelle jusqu'à devenir une habitude, jusqu'à devenir une déformation
qui persiste (scoliose).
Le traitement :
Consiste à remettre et à maintenir les membres dans une position
correcte qui n’augmente pas la souffrance. (Posture par plâtre,
extension, mobilisation passive).
Le traitement ultérieur sera la correction orthopédique.

4 – les rétractions :
Elles peuvent être de deux sortes :
Soit : définitive, parce que, une fois installées seule la chirurgie peut
intervenir.
Soit : transitoire, lorsque ces rétractions passagères surviennent à un
début de paralysie.
En principe :
Les rétractions définitives : proviennent des rétractions capsulo-
ligamentaires le plus souvent provoquées par de mauvaises positions.
Elles peuvent être évitées par une bonne prévention et la mobilisation.
Les rétractions transitoires : sont provoquées par un déséquilibre
agoniste antagoniste.
Elles sont passagères au début d’une poliomyélite, elles peuvent être
redressé manuellement à la période initial, et disparaissent si la
manipulation et entretenue, mais elles finissent par devenir définitives
si elles sont négligées.
Comment cela : les muscles sains se raccourcissent et perdent leurs
élasticités, la déformation osseuse s’installe car l’os est en croissance qui
subit une pression ne se développe pas normalement.
Le traitement : consiste à évité les pertes d’élasticité et les
raccourcissements de compensation, ceci en entretenant la souplesse
articulaire. Les gouttières de nuit indispensable.

Les rétractions chez différentes cas de pathologies.

Les rétractions de la poliomyélite :


L’évolution de la polio se fait en trois phases distingues :
1 – phase d’installation des paralysies.
2 – phase de récupération spontanées.
3 - phase de séquelle.

A la phase aigue :
L’application de la chaleur, cette chaleur n’a pas une action curative. Elle
apporte au malade une sédation des douleurs et des contractures
musculaires, on entretien aussi l’intégrité articulaire par une mobilisation
passive douce, et parce que les rétractions surviennent très rapidement.
A la phase de récupération :
Une parties des paralysies régresse spontanément, souvent les
déséquilibres musculaires installées laissent au niveau de l’articulation
une déformation définitive dûe aux rétractions.
Le traitement sera avant tout constitué par une mobilisation passive de
toutes les articulations des membres atteints.
Pour conserver la bonne attitude seuls mes maintiens orthopédiques la
nuit sont efficaces.

A la période des séquelles :


Les séquelles des déformations résiduelles d’une prévention mal
conduite que seule la chirurgie est susceptible d’améliorer.

Les rétractions de la paralysie traumatique :


La paralysie des membres inférieurs s’accompagnent toujours de
troubles trophiques. Toutes les déformations du malade alité sont
possibles, c’est surtout par la mobilisation passive de toutes les
articulations que ces déformations seront évitées.

Les rétractions Rhumatismales :


Le rôle du rééducateur est très important car toutes les formes de
rhumatismes atteignent les articulations. Toutes ces affections ont
tendances à évoluer vers l’ankylose.
La prévention des impotences fonctionnelle visera à rechercher la
position fonctionnelle des articulations lésées et lutter contre les
attitudes de repos et ceci par les postures inverses et étendant les
genoux, les cuisses, le rachis.
Ces postures doivent être douces et surtout ne jamais être douloureuse.
La récupération de l’amplitude articulaire visera la fonction et non la
mobilité.

Fin du chapitre
IV – Chapitre : Technique de kinésithérapie de base applicable à la fonction
musculaire

le biologiste Darwin a formulé une loi s’applique en grande partie à la


kinésithérapie, cette loi dit « la fonction crée l’organe » Cela signifie que
lorsque on modifie la fonction d’un organe, on le modifie on lui-même. Si
l’organe est modifié ceci influe sur sa fonction.
Cette loi s’applique essentiellement au muscle. Exemple si l’on fait
travailler un muscle dont le volume est petit ; grâce à ce travail on
l’aura modifié. Au contraire si on laisse ce muscle au repos, il devient un
simple tissu donc on peut dire :
L’absence d’une fonction d’un organe, lui fera perdre ses fonctions.
Exemple :
Un muscle immobilisé et qui ne travaille pas, bien que normale, se
transforme en modifiant sa fonction.
Pour traiter un muscle dont la fonction à été modifiée, nous pouvons
utilisées des mouvements bien choisies et bien dosés qui vont améliorer
la fonction du muscle et changent en même temps le muscle lui-même.
Si nous simplifions les problèmes des invalides au cours du traitement,
nous nous trouvons en présence de trois problèmes principaux :
§ Est-ce la diminution de la force musculaire ?
§ Est-ce la perte d’élasticité musculaire ?
§ Est-ce la mauvaise coordination des mouvements ?
Donc : les problèmes qui ce posent au cours du traitement de nos
malades sont :
§ Problèmes de force musculaire
§ Problèmes d’élasticité musculaire
§ Problèmes de coordination.
Lors de l’application de notre traitement nous essayons de transformer
favorablement la fonction des organes.

Dans le cours de Cinésiologie, on vu les propriétés physiologiques des


muscles :
§ L’élasticité : ils sont élastiques.
§ La tonicité : ils présentent un certains tonus.
§ La contractibilité : ils sont capables de se contracter.
Tous les muscles présentent ces trois propriétés, mais dans des
conditions variables ; cette prédominance, cette variabilité de l’une ou
de l’autre de ces propriétés font classer les muscles en deux groupes :
v Muscles de soutien ou de force.
v Muscles de mouvement ou de vitesse.
v En plus, il y a un groupe de muscle qui est mixte.
Les muscles de force sont adaptés aux mouvements lents soutenus et de
courtes amplitudes, ils doivent être toniques.
Les muscles de vitesse sont adaptés aux mouvements rapides et de
grandes amplitudes.

A- les caractéristiques physiologiques des muscles de vitesse ou de


mouvements.

· Ils sont très élastiques à cause de leurs fibres musculaires.


· Leur tonus est faible peu marqué.
· Ils sont peu contractiles.
· Leur innervation est riche : une unité motrice groupe un petit nombre de
fibres musculaires.
· Leurs colorations rouges pale.
· Leurs chronaxie est faible (basse) ; (plus la chronaxie d’un muscle
est faible, et plus grande est sa rapidité de contraction et inversement).
. Chronaxie : le temps pendant lequel il faut passer un courant
double de la rhéobase pour obtenir une réponse.
. La rhéobase : intensité minimale pour obtenir une réponse
· Ils sont en général long et mince et ils possèdent un ventre long et
des tendons courts.
· Ils ne résistent pas à la fatigue
Ces muscles sont adaptés à produire des contractions rapides. Ils sont
adaptés aux contractions isotoniques et se contractent rapidement. Ces
muscles se fatiguent vite.
Ils sont prédisposés à des mouvements de grandes amplitudes, mais
contre une résistance relativement petite. Ce sont les muscles des
membres surtout les extrémités.

B – les caractères physiologiques des muscles de forces ou de soutien

· Ils ont un tonus fort.· Ils sont fortement contractiles.


· Ils sont peu élastiques.
· Leur chronaxie est élevée.
· Leur innervation est pauvre, car une unité motrice groupe un
grand nombre de fibres musculaires.
· Leur coloration est rouge vif.
· Ils sont courts et épais.
· Ils résistent à la fatigue.

• Ils sont adaptés au soutien des segments (donc l’amplitude et la


vitesse du mouvement sont réduites d’où ils sont adaptés au
mouvement de soutien et de courte amplitude), sont aptes aux
contractions isométriques.
• Ils se décontractent lentement.

Exemple : muscles spinaux, para vertébraux.


Remarque :
La force, l’élasticité et le tonus sont contrôlables au cours du traitement
par un exercice approprié, le muscle peut perdre une de ces trois
qualités au profil d’un autre.
Exemple : les fléchisseurs des doigts sont des muscles d’habilités, de
mouvement délicats, d’adresse, ce transforment sous l’effet d’une
activité professionnelle en muscles de force chez les travailleurs
manuels. C’est ainsi qu’un ouvrier capable de soulever de grands poids
avec ses mains peut devenir maladroit a prendre une aiguille.
En réalité à t on changé quelque choses ?
La réponse se trouve dans l’application du principe sur les effets
physiologique du mouvement.
La mobilisation passive ou active est toujours suivie de certains effets
mécaniques et physiologiques.

A – effets mécaniques :
§ Effets circulatoires : drainage veineux de posture.
§ Effets de préservation motrice :
· Manœuvres d’élongation et de relâchement musculaire.
· Assouplissement de l’appareil ligamento-capsulaire se produit sous
l’effet des mouvements imprimés à l’articulation. Les frottements
réciproques des surfaces articulaires leur rendent leur poli, leur élasticité
et préserve le fonction motrice.

B – effets physiologiques :

1. Reconstruire l’image motrice par le sens kinesthésique.


2. Introduire l’action reflexe myotatique par la sollicitation de la
proprioceptivité.
3. Favoriser les réactions chimiques par l’élévation de la
température locale.
4. Améliorer la nutrition tissulaire par la meilleure fonction
circulatoire.
5. Préserver les qualités du muscle par l’entretien des propriétés
musculaires.
6. Prendre en charge de nouvelles fibres par le phénomène des
substitutions de fibres à la fatigue.
7. Provoquer la décontraction du groupe musculaire antalgique par la
loi d’innervation réciproque

Les deux états de la contraction

En technique de kinésithérapie deux états de contractions musculaires


sont employés :
1er état : lorsqu’on demande au sujet un mouvement pour
déplacement des segments, on obtient une
contraction isotonique ou « dynamique », des muscles responsables du
changement d’attitude : la longueur du muscle augmente ou diminue.
2eme état : lorsqu’au contraire on demande au sujet de soutenir
activement en place un ou plusieurs segments sans permettre le
mouvement, on obtient : une contraction isométrique ou « statique » (la
longueur du muscle ne change pas).

a- La contraction isotonique (dynamique)


La plus part de nos gestes réalisent des mouvements de va et
vient, ce sont contractions rapide sans résistance. Les extenseurs sont
mis en tension pendant la contraction des fléchisseurs ; l’aller prépare
le retour par l’effet du réflexe myotatique.
Dans le mouvement de va et vient très rapide, la contraction des
antagonistes précèdent l’inversion du mouvement à la phase finale.

b- la contraction isométrique (statique)


Peut s’effectuer dans n’importe quelle position du muscle.
Lorsqu’on exerce des contractions isométriques, les muscles réagissent
par des efforts de plus en plus grands. La plus part des fibres
musculaires sont mobilisées jusqu’a la totalité de ses fibres.
Il n’est pas possible de localiser une contraction isométrique, car il se
produit immédiatement une irradiation de l’excitation lorsque l’effort est
maintenu un certain temps, qui gagne tout le segment, le segment
opposé et par la suite le corps en entier.

Les effets physiologiques consécutifs à une contraction isométrique.

Le muscle en contraction isométrique sous tension maximale augmente


ses réserves de sarcoplasmes.
Les manifestations sont:
1er Augmentation du volume du corps musculaire, sa section
transversale est grande, sa force est augmentée.
2eme Diminution de rapidité de contraction car le sarcoplasme devient
plus visqueux et par conséquent la contraction est ralentie, l’élasticité
est diminué.

Les effets physiologiques consécutifs à une contraction isotonique.


- Lorsque la contraction isotonique est lente, progressive et contre
résistance maximale l’effet physiologique équivaut presque à une
contraction isométrique ou la totalité des fibres musculaires se trouvent
mobilisés.
- Lorsque la contraction isotonique est rapide et sans résistance
« position du testing à 3 »le muscle travaille dans les conditions
physiologiques naturelles :
* Le volume du muscle ne change pas ainsi que la force.
* L’élasticité peut être augmentée.
* la vitesse de contraction est plus rapide.
Partant de ces connaissances de contraction isométrique et isotonique, il
est donc indispensable avant de débuté un traitement de définir la
fonction exacte de chaque groupe musculaire car il est presque
impossible de développer a la fois l’élasticité et la tonicité d’un groupe
musculaire.

La quelle des deux contractions est plus efficace en kinésithérapie ?

Exercice de contraction isométrique bref avec résistance


maximale.
S’imposent lorsqu’il faut accroitre la force musculaire rapidement et
donner aux muscles une meilleure tonicité. Dans ces exercices, toutes
les fibres ont été progressivement entrainées bien que leur vitesse de
contraction ait été ralentie.
Cette méthode sera bénéfique lorsqu’il s’agira de la récupération
fonctionnelle des muscles de soutien.

Exercice de contraction isotonique avec augmentation


progressive de la résistance.
Seront préfères lorsqu’il s’agit d’amener le muscle à une force modéré,
tout en lui conservant sa vitesse de contraction. Cette méthode sera
préférer lorsqu’il s’agira de la récupération des muscles de
mouvements.

Dans quelle cas utilise t-on l’une ou l’autre méthode ?

Il ne s’agit pas seulement de tonifier tel ou tel muscle mais de l’adapter


très exactement à sa fonction normale tant au point de vue force ;
élasticité .Dans l’économie de la mécanique humaine, chaque groupe
musculaire possède une fonction bien définie :

Les uns ont besoin de forces.

d’autre de l’adresse.

D’autre de l’endurance.

d’autre encore de rapidité.


Il faudra donc dans le choix de notre traitement respecter ses qualités
physiologiques et préparé un plan d’exercice en rapport avec la
destination de ces muscles.
Le muscle, organe de mouvement ou de soutien est déterminé dans sa
forme et dans sa fonction par des mouvements habituels qu’il exécute et
par les positions segmentaires habituelle qu’il maintien.
Exemple :
Un muscle qui travail en contraction statique, va hypertrophier s, son
sarcoplasme de façon à y mettre en réserve les produit nécessaire à sa
contraction, on aura donc un muscle hypertrophié de coloration rouge
qui est la caractéristique des muscles de soutien à prédominance
tonique.

Pour augmenté la force musculaire : trois points doivent être


développé est respecter dans notre programme de travail:

· La localisation de l’effort.
· La résistance.
· La répétition.

1 - Localiser l’effort : chaque muscle étant moteur d’une articulation,


on peut localiser le mouvement en immobilisant le segment proximal
pour laisser agir le segment distal.

2 – fournir une résistance : en rapport avec le résultat à obtenir pour


qu’un muscle se développe, il faut qu’il se fatigue.
En récupération fonctionnelle, la résistance est représentée par :
§ Le mouvement actif aidé.
§ Le mouvement actif contrarié.
En neurologie : la technique pour ces muscles sera donc de demander
aux muscles des efforts très au dessous de leurs possibilités.

3 – répéter la contactions : jusqu'à la fatigue des fibres, car on ne peut


espérer un développement musculaire avec un seul mouvement.

Fin de chapitre

Les lois de développement musculaire

Ici trois lois sont à retenir :

1er loi : l’intensité du mouvement conditionne le développement de la


force, du tonus et de l’endurance.
2 eme
loi : l’amplitude habituelle du mouvement conditionne le
développement de la longueur du muscle.
3eme loi : la coordination du mouvement conditionne le développement
de l’adresse.

Les applications de ces trois lois :


La force musculaire peut être envisagée sous trois aspects différents :
* La vigueur.
* Le tonus.
* l’endurance « force léger ».

I– la vigueur:
Le problème de diminution de la force musculaire chez l’handicape est
un problème courant ; le testing peut nous donner des éléments de
diagnostic et de travail.
On général : on admet que l’augmentation de la force musculaire ou
vigueur est fonction de trois éléments :
1- le travail musculaire et l’entraînement améliore la circulation
sanguine et développe la conscience motrice.
2- L’hypertrophie des fibres.
3- L’augmentation du nombre des unités motrices participant à l’effort
de contraction.

Rappel des lois de physiologie :

1er loi : loi d’épaisseur. « Borelli weberfick » ou loi d’épaisseur.


Le nombre de faisceaux dont les muscles sont composés est
proportionnel à sa puissance musculaire.
Donc la force d’un muscle est proportionnel à sa surface de section
(exprimé en cm2) et qui peut aller de 5 à 10 kg / cm2 de section.
On pourrait dire que :
La force absolue d’un muscle dépendra de sa surface de section : 1
cm2 peut soulever un poids de 10kg.
Exemple : nous allons prendre deux muscles de formes différentes :

• Le muscle N°1 : - la longueur= 5 cm

- la section = 40 cm2.
- Poids à supporté par cm2 = 10 kg /cm2 de
section.

La force absolue : 10kg * 40 = 400 kg

• Le muscle N° 2 :

- longueur : 10 cm.
- section : 20 cm2.
- poids à supporté par /cm2 de section.
La force absolue : 10kg * 20 = 200kg.
Pour étudier la capacité de travail de ces muscles, il faut la 2eme loi de
Borelli-weberfick qui dit:
« En se contractant, le muscle peut se raccourcir jusqu'à la moitié de sa
longueur »

§ La capacité de travail dans le 1er muscle : muscle de 5 cm de


longueur est égale à
la force absolue que multiplie la capacité de raccourcissement.
400 kg * 2,5 = 1000 kg.

§ La capacité de travail dans le 2eme muscle : muscle de 10 cm de


longueur, est égale à 200 kg * 5 = 1000kg.
En résumé :
Les deux muscles ont la même capacité de travail : mais le type de
travail est différent.
Le 1er muscle est capable de lever un poids de 400 kg pour une hauteur
de 2,5 cm.
Le 2eme muscle peut lever 200kg mais la hauteur sera deux fois plus
grande c.à.d. 5cm.
Le 1er muscle est épais, sera un muscle de force.
Le 2eme muscle sera un muscle de vitesse.
On peut dire aussi le 1er tire un grand poids mais la distance est petite.
Mais le pour 2eme le poids est petit mais la distance est grande.
N.B :
Au cours d’un traitement qui aura pour but le développement de la force
musculaire le dosage sera fait séparément pour chaque muscle selon
la cotation du testing (1er testing est un testing de diagnostic).
Lorsqu’il s’agit de développer la vigueur, la tonus ou endurance, il
faudra prendre on

Considération les principes suivants :


- la localisation
- la résistance
- la répétition.
Pour développer les qualités des muscles précités (force, tonus et
endurance), le muscle doit se fatiguer pour augmenter le nombre de ces
unités motrices au cours du travail. Le dosage exige que le muscle soit
fatigué mais une fatigue modérer pour pouvoir permettre la répétition de
l’exercice.

1 – la localisation : deux points à retenir


- déterminer la position relative du segment par rapport aux autres
segments et immobiliser au maximum les autres segments à
éliminer.
- déterminer la position de départ par rapport autres segments.

2 – la résistance :
- déterminer la position de départ du segment avec sans pesanteur.
- Déterminer l’angle d’insertion entre le tendon du muscle et le levier
osseux.
- Apprécier la surcharge que peut supporter un muscle (g + R).
- Déterminer le nombre de mouvement à exécuter et les périodes de
repos entre chaque série.

3 – la répétition :

- Déterminer le rythme du mouvement.


- Déterminer le type de contraction.
- déterminer l’état de fatigue du sujet (avant le traitement, ou
occasionné par le traitement précédant).

Comment rechercher les éléments applicables au traitement.


1- position de départ du segment intéressé.
- en cas des malades faibles la possibilité de mouvement de substitution
grâce aux muscles antagonistes.
- la position des segments joue un rôle important dans l’amplitude du
mouvement.
2- position de départ des autres segments.
Position de départ peut aussi vous limiter le segment à mobiliser.

3 - Déterminer l’angle d’insertion.


Règle : un muscle est plus efficace lorsque son point application se
trouve à 90°avec le levier osseux sur le quelle il s’insert.

4 – Étirement du muscle.
On sait qu’un muscle étiré provoque un réflexe, mais son angle
d’insertion étant réduit au minimum (proche de 90°).
Exemple : demander la contraction du triceps le coude étant en
extension au maximum.
Il est favorable de faire une flexion forcée du coude avant de demander
l’extension.

II– Le tonus :
§ Il a été largement utilisé en physiologie et décrit comme la
caractéristique d’un muscle sous le control du système nerveux central.
§ C’est un phénomène réflexe, c’est une propriété qu’a le muscle de
réaliser quand le besoin le demande des contractions réflexes
indépendantes de la volonté.
§ Ces contractions commandent l’équilibre des segments les uns sur
les autres et aussi la statique du corps.
§ On appelle contraction tonique, l’augmentation de tonus dans un
muscle ; étant réflexe, elle est sans dépense d’énergie ce qui la
différencie des contractions statiques.
§ la valeur de la tonicité d’un muscle est liée à sa vigueur : plus le
muscle est fort plus il est tonique.
§ Pour qu’un muscle soit tonique et résistant (qualité du muscle de
soutient), il est nécessaire que toutes ses fibres doivent être développé.
§ On doit donc chercher le travaille de ces muscles en faisant
intervenir une résistance à vaincre qui doit être considérable pour avoir
une excitation maximale le seuil le plus élevé.
§ Les contractions dynamiques rapides d’intensités relativement
faibles n’augmentent pas le tonus, par contre si on utilise des
contractions statiques on aura de bons résultats.
§ S’il s’agit d’augmenter le tonus du quadriceps, on placera la jambe
de tel sorte que le quadriceps travail dans des conditions favorables et le
kiné applique une résistance de plus en plus une forte jusqu'à se
que le segment de membre commence à lâcher c’est le break test.
§ Il faut que la pression soit appliquée dans une direction opposé à
l’action du muscle.
§ Il est recommandé d’utiliser le bras de levier le plus long possible
sans pour cela aller au delà de l’articulation suivante.
Développement de la tonicité du membre supérieur
Un sujet tenant un récipient vide, on remplie ce récipient peu à peu
au fur et à mesure que le volume du récipient augmente la contraction
musculaire augmente d’avantage

III –l’endurance

§ Elle consiste pour un muscle ou un groupe musculaire à


pouvoir maintenir un certain degré de contraction pendant un certain
temps ou de faire certains exercices selon un rythme donné et une
amplitude déterminer pendant cette même période
§ La fatigabilité des fibres varie avec le degré d’entraînement
de celle c i.

§ Si une fibre ne peut jamais développer une force plus grande


que son maximum, elle peut par contre par l’entrainement la développer
pendant un temps de plus en plus long. Sera de ne demander au muscle
que des efforts très au dessous des possibilités de ses fibres courantes ;
mais de reculer pour celles-ci la limites de la fatigue en multipliant les
efforts ; cela veut dire :
Ø Que le poids choisi, sera approximativement le 1/10 eme de force
maximal du muscle ou du groupe musculaire à travailler.
Ø Les mouvements répétées une centaine de fois sans arrêt à la
cadence du travail normal des muscles.
§ L’endurance implique donc une capacité de travail soutenu,
liée, plus à la circulation et au métabolisme qu’a la force du muscle.
§ Les caractéristiques pratiques des exercices qui
développent l’endurance sont les suivantes :
1) La tension doit être inférieure à la moitié du maximum de la force
(1/10 est une bonne mesure).
2) Le travail doit être suffisamment prolongé pour provoquer une
stase métabolique ; habituellement il fau plus de 5 mm de travail
continu pour y parvenir.

Fin de chapitre.

L’élasticité Musculaire

Loi de développement de l’élasticité musculaire :


« L’amplitude des mouvements conditionne le développement de la longueur ».

Avant d’aborder les méthodes d’élongation des muscles dans le but de


récupérer l’amplitude articulaire c à d l’élasticité ; nous devons en
premier lieu connaître quelques principes sur l’élasticité musculaire.

Principes sur l’élasticité musculaire :


§ On dit qu’un muscle est élastique, lorsque après avoir subit
une déformation (étirement) sous une force extérieure le muscle revient
à ces dimension primitives, lorsque cette force a cessé d’agir.
§ La longueur d’un muscle désinséré est toujours plus petite
que la distance qui sépare ces deux extrémités. C’est donc on position
d’écartement maximum que le muscle peut s’étirer et ceci grâce à son
élasticité.
§ L’élasticité musculaire dépend du corps musculaire et non
de ses tendons.
§ Le corps musculaire est élastique, si on l’étire il
s’allonge, puis il reprend sa longueur lorsque l’étirement a cesser.
§ Les tendons musculaire sont des tissues fibreux dépourvu
des qualités de la fibre musculaire donc ils ne se contractent pas et ne
sont pas élastiques ; s’ils sont étires ; ils ne reviennent pas a leur
position initiale.
§ Normalement pour qu’un muscle puisse garder son élasticité,
il faut des contractions complètes et des étirements complets .Exemple :
le coude dans le cas d’un arrêt de mobilité pendant quelque semaines
pour cause d’immobilisation, le jour où il faudrait mobiliser le coude on
aura une raideur.
§ En prenant les muscles séparément et essayer d’appliquer
cette loi qui dit : qu’un muscle immobilisé va perdre son élasticité on
aura :

Ø Le muscle agoniste : les fléchisseurs peuvent faire des


flexions (contractions concentriques), mais pas d’extension ; donc ce
muscle ne peut pas être étiré. Le muscle antagoniste les extenseurs
peuvent faire l’extension (contraction concentrique), mais pas de
flexion, donc ce muscle ne peut être étiré.
§ Donc en cas d’immobilisation on a une perte d’élasticité
musculaire.

Si nous prenons ces deux groupes ensembles dans les mouvements du


coude, chaque groupe musculaire limite de son côté le mouvement
opposé. On aura donc les deux mouvements du coude limités et la perte
d’élasticité intéressera les deux groupes antagonistes.
Il y a aussi des cas ou l’élasticité n’est pas diminuée mais elle
est augmenté, ce qui se traduit par une hyperextesion (recurvatum), le
traitement de ce cas nécessite une diminution de l’élasticité.
Nous savons qu’un muscle en repos peut diminuée de longueur (jusqu’à
la moitié de sa longueur).
La longueur d’un muscle et son élasticité ne vont pas ensemble
(il y a des cas ou la longueur du muscle résulte de la longueur du tendon
et non pas de celle du corps musculaire). En principe : le corps
musculaire devient plus court lorsque le tendon s’allonge et la longueur
du muscle (corps musculaire) qui dans ce cas reste la même.

Exemple : Le cas de limitation de la flexion du genou par rétraction.


Après avoir étiré par des manœuvres les tissus rétractés qui limitent
la flexion (ligaments -tendons) ils se trouvent allongé.
Si la perte d’élasticité du quadriceps n’est pas définitive, et que
les méthodes employées sont bonnes, on pourra récupérer cette
élasticité. Si non toutes les parties non élastiques vont se laisser
distendre (allonger), l’articulation sera amélioré, de quelque degré mais
le muscle dans son ensemble aura perdu la possibilité de rapprocher
activement ses insertions, car avec le muscle se sont laisser distendre
les ligaments et les tendons et le muscle n’aura pas le rôle de frein.
Exemple 2 : A la suite d’une asthénie (affaiblissement de
l’état général) s’installe une cyphose, les muscles dorsaux, ligaments
postérieur se trouvent constamment étiré ils ne jouent plus le rôle de
frein.
A partir de cette constatation on peut tirer une conclusion la
modification du rapport musculo-tendineux soit en longueur soit en
masse fait que l’élongation exagérée d’un tendon entraîne la rétraction
d’un muscle et son affaiblissement.
Adaptation fonctionnelle du muscle aux différents mouvements.

L’élasticité musculaire n’est pas une qualité définitive, elle change


d’après l’amplitude des mouvements dans le quels le muscle est engagé
comme agoniste ou antagonistes.
Exemple :
Cas N° 1 : les muscles qui n’ont pas la possibilité de s’allonger
complètement c à d dont leur antagonistes ne peuvent faire des
contractions concentriques maximales ou qui ne sont pas étirés
passivement au maximum de l’amplitude permise par l’articulation
perdent un peu de leur élasticité et la rétraction s’installe c a d la
longueur du muscle diminue.
Exemple : les rétractions des muscles dont les antagonistes sont
paralysies ; la rétractions des muscles dont l’articulation a été
immobilisée.

Comment les mouvements de différente action peuvent il changer l’élasticité et


la force d’un muscle ?
Le type de contraction des muscles peut changer la longueur du muscle.
Tabary – de moor proposent quatre mode de travail et on aura quatre
rétractions différentes possible.

1er mode ou 1er cas de travail. (Course totale)


Le muscle et son antagoniste font des contractions concentriques
d’amplitude maximales dans les deux sens (flexion –extension).
On peut dire aussi : le travail alternatif allant de l’étirement complet à la
contraction complète ou course totale : développe le corps musculaire
au détriment des tendons ; la longueur totale du muscle reste
inchangée.
Contraction complète + étirement complet =course totale
Dans la course totale il y a :

• Le ventre musculaire se développe au détriment du tendon.


• La longueur du muscle reste inchangée.
• Une meilleure utilisation du muscle.
• Si l’articulation le permet augmentation d’amplitude dans les deux
sens.

Conclusion : - allongement du corps musculaire.


- diminution du tendon.

Le 2eme mode ou 2eme cas de travail: (course externe)


· Les muscles agonistes font des contractions incomplet
(raccourcissement incomplet) mais les contractions des antagonistes
sont complètes c à d l’allongement (étirement) de l’agoniste est
complet.
· La longueur de l’agoniste augmente et la longueur de l’antagoniste
diminue ou reste inchangé.
· Ce changement de longueur des deux muscles, changent
l’amplitude des mouvements, il augment dans un sens et diminuent dans
l’autre.

Le travail alternatif avec étirement complet + contraction incomplet ou


course externe:
Il y a :
· augmentation de la longueur totale du muscle, ceci par
allongement des tendons et diminution du corps musculaire.

Étirement complet + contraction incomplet =course externe


· la longueur du muscle augmente par allongement du tendon.
· diminution du corps musculaire.
· meilleure fonction musculaire.
· l’utilisation du muscle est défavorable.

Conclusion : - la diminution du corps musculaire et les tendons sont


allongés.
- la longueur totale du muscle augmente.
En pratique l’agoniste s’allonge et l’antagoniste ne change pas ou
devient court.

Le 3eme mode de travail : (course interne)


Le muscle agoniste fait une contraction complète, mais la contraction
des antagoniste sont incomplets autrement dit l’allongement des
agoniste est incomplet.
On peut dire que travaille alternatif avec contraction complète et
étirement incomplet (course interne) a pour conséquence une
diminution de la longueur totale du muscle (ceci par raccourcissement
des fibres musculaire) alors que le tendon ne change pas de dimension.
La course interne c’est des contractions complètes et des étirements
incomplets on aura : * une diminution de la longueur totale du
muscle.
* les tendons ne changent pas.

Le 4eme mode ou 4eme cas de travail :

Les deux groupes musculaires (agoniste et antagoniste) se contractent


d’une façon incomplètes, aucun des deux groupes musculaires ni
contracté au maximum ni allongé complètement.
On peut dire aussi :
Le travail alternatif effectué par un étirement incomplet jusqu'à
un raccourcissement incomplet (course moyen) fait diminuer la
longueur totale du muscle, surtout réduction de la longueur des fibres.
Contraction incomplète + étirement incomplet = course
moyenne.
Dans la course moyenne :
· diminution de longueur totale du muscle par réduction de la
longueur des fibres.

En pratique l’action articulaire diminue dans les deux sens.


- le corps musculaire diminue.
- le tendon un peu diminuée.
En conclusion :
· nous voyons que l’amplitude habituelle des mouvements donne
aux muscles et a leurs tendons la longueur courante.
· Les muscles qui n’ont pas la possibilité de s’étirer complètement c
à d dont leurs antagonistes ont des raccourcissements incomplets,
perdent un peu de leurs élasticité et des rétractions s’installent.
Comme exemple :

• Les rétractions des muscles dont leurs antagonistes sont


paralysies.
• Les rétractions des muscles dont l’articulation était immobile.
• Les rétractions des muscles des travaux professionnels.

La réduction, la perte d’élasticité musculaire n’est réversible que


lorsqu’elle est récente, ceci devient impossible plus tard car la perte
d’élasticité devient définitive.

Le changement définitif de la longueur musculaire s’accompagne aussi


de modification des ligaments, de la capsule ….l’espace intra articulaire
se rétréci et les articulations deviennent moins lisse puis s’installe
l’ankylose articulaire à la suite d’une immobilisation prolonger qui fait
disparaître le revêtement cartilagineux des surfaces articulaires.
Application pratique des quatre modes de travails :

Voyons maintenant quelque application pratique des quatre modes de


travail :
§ Pour les muscles longs des membres :
Ces muscles doivent être capables de fournir des mouvements rapides et
de grandes amplitudes ; il faut chercher un travail cinétique rapide et
conserver aux mouvements leurs possibilités d’amplitude. Donc il faut :
- des contractions complétées.
- des étirements complets.
§ Pour les muscles des gouttières vertébrales :
Ces muscles doivent assurer la tenue du rachis.
- les muscles dorsaux redressent la
cyphose dorsale.
- les muscles lombaires ne doivent pas
accentuer la
lordose lombaire.

§ Pour les muscles lombaires : ils ont un rôle de soutien, ils


ne doivent jamais être allongés au maximum. On a intérêt a en faire des
muscles à ventre court et massif, il faut donc une contraction
incomplète et un étirement incomplet.

Étirement et élasticité :

• L’élasticité du muscle dépend du corps et non du tendon.


• Les tendons sont capables d’être étiré mais comme ils ne sont pas
élastiques ils restent étirés.
• La possibilité d’allonger et de raccourcir un muscle n’existe pas
sans le corps musculaire ; donc sans corps musculaire on ne peut
augmenter l’élasticité.
• On peut augmenter ou diminuée l’élasticité même si son corps
musculaire est petit (l’anconé).
• La loi de la fonction crée l’organe est valable pour l’augmentation
ou diminution de l’élasticité.
• L’élasticité musculaire ne dépend pas seulement de la longueur
des muscles mais de l’état.
• Le problème de la perte d’élasticité musculaire et du tissu péri
articulaire. c’est un problème unie, s’il y a perte d’élasticité du
tissu musculaire, il y a aussi diminution de la souplesse du tissu
péri articulaire.
• la base de la perte de la souplesse articulaire, c’est la perte
d’élasticité musculaire,

mais on peut commencer par avoir une diminution de l’élasticité


musculaire ou articulaire.
· Pour nous il vaut mieux avoir que cette perte soit d’élasticité soit
d’origine musculaire. L’un et l’autre cas peut se présenté en un seul cas
après superpositions de maladie ou d’accident (traumatisme et
rhumatisme). Quelque fois il est impossible d’augmenté l’élasticité
musculaire car les autres tissus péri articulaire ont perdu leur souplesse
(maladies rhumatismales).

- Au cours d’un traitement : les muscles peuvent donc augmenter de


longueur sans que l’élasticité ne soit augmentée c’est le cas des
rétractions anciennes lorsque la perte d’élasticité devient définitive.
Donc pour les traitements qui ont pour but d’augmenté
l’élasticité ; le 1er point à prendre on considération est l’état de
l’élasticité des muscles cela signifie qu’il faut la connaissance du
diagnostic précis et ensuite faire la mesure d’amplitude articulaire en
actif et en passif, si on constat qu’il existe une différence entre l’actif et
le passif le pronostic être considère comme favorable, si non il est
mauvais.
- La mobilisation active teste de l’élasticité physiologique active.
- La mobilisation passive teste de l’élasticité physique passive.
- l’élasticité passive physique située entre la limite de l’élasticité
physiologique active et le point qui peut entraîner la rupture.
- Au niveau du muscle si cette élasticité physique n’existe pas le
résultat et sans espoir. si on force trop on peut avoir de la rupture du
tendon et du tissu péri articulaire.
- Pour les malades dont la perte d’élasticité n’est pas ancienne le
traitement est possible avec espoir de bon résultat.
Conclusion : avant de traiter la perte d’élasticité il faut chercher l’état de
l’élasticité passive et active.

Il y a trois façons d’augmenter l’amplitude des mouvements :

Exemple que nous allons prendre le quadriceps rétracté


1- Activité du muscle rétracté : ici le quadriceps.
2- Activité des antagonistes : les ischio-jambiers.
3- La force extérieure : posture.

Pour l’exemple, le quadriceps dans ce cas, ne permet plus le mouvement


de flexion.
Résultat :
- Muscle rétracté : quadriceps.
- Mouvement limité ; flexion du genou
Nous avons vu qu’il il ya trois façons d’augmenter l’amplitude articulaire.
§ 1er façon : il faut faire travailler le quadriceps
§ 2eme façon : il faut faire travailler les ischio-jambier.
§ 3eme façon : une force extérieure : posture.

1er Méthode : Activité du muscle rétracté, le quadriceps.

Le traitement commence toujours par l’examen des amplitudes, ce qui


va nous donner les résultats suivants :
- Extension = 180°
- Flexion active = 30°
- Flexion passive = 45°.

Le malade ne peut s’assoir convenablement et ne peut pas monter


les escaliers.
Notre but du traitement est l’élongation du muscle rétracté de
façon à augmenter son élasticité.
Dans cette 1er méthode : faire travailler le quadriceps et ceci par
un allongement actif, on demandant a ce muscle un travail
excentrique.
Donc la 1er méthode d’élongation est active, le muscle rétracté se
contracte excentriquement.
Dans cette 1er méthode active on va demander un allongement du
quadriceps c’est donc le muscle rétracté qui travaille et tous les
mouvements sont fait par la force de ce muscle, le moment le plus
important est amplitude du mouvement.
Si nous voulons appliquer cette méthode toute seule, le malade
sera en décubitus dorsale on demandera une flexion maximale du
genou (contraction excentrique), donc le malade engagera son
quadriceps.
Le mouvement de flexion exigera une extension. Pour nous il faut
allonger le muscle au maximum mais l’extension sera limitée.
Pour allonger un muscle au maximum, il faut laisser la pesanteur
agir au maximum, donc les périodes de repos ou la pesanteur agit
doivent être plus longue que le temps de la concentration excentrique.
Exemple : la flexion : 2 S; l’extension : 3 S; le repos = 6 à 8 S.
L’extension doit être incomplète (contraction concentrique) mais
l’allongement doit être complet (contraction excentrique).

Dans le cas ou on a les deux muscles rétractés

Ici, il faut combiner des mouvements (en décubitus dorsale et décubitus


ventral).
Exemple :
En décubitus ventrale on demandera une contraction excentrique des
ischio-jambiers puis un repos de 4 à 6S, après ce repos on fait entrée
en jeu la force du quadriceps en ramenant le genou vers extension
(ceci avec une contraction active contre résistance).
En suite on demandera au sujet une contraction concentrique des
ischio-jambier (flexion du genou) puis en place le sujet en décubitus
dorsal et on demandera une flexion du genou.

Principes et conseils à suivre pour cette 1 ère méthode :

a- Le traitement doit être précéder d’une préparation.

§ soit par la chaleur.


§ soit par la chaleur appliquer sur l’articulation dont l’amplitude est
limité.
§ soit l’hydrothérapie chaude.
§ soit par le massage.
§ ,soit par les mouvements rodage.
§ soit par le froid par l’application de vessie de glace.
b- La position de départ sera celle qui permettra à la pesanteur d’aidé
le mouvement lorsque le muscle est en course la plus longue (course
externe),elle sera celle qui permettra la contraction excentrique du
muscle, la pesanteur devra aider le mouvement en fin de course.
1 – débuter par une contraction concentrique du muscle.
2 – ensuite faire suivre cette contraction d’une contraction excentrique
d’amplitude maximal.
3 – contraction statique maintenue à la fin du mouvement, précédera la
décontraction.

c- l’amplitude des mouvements :


Est l’un des éléments les plus importants du dosage. Il faudra exiger que
l’amplitude impose un allongement maximum et un raccourcissement
incomplet.
Si les rétractions intéressent les deux groupes musculaire
antagonistes, il faudra exiger que l’allongement et le raccourcissement
doit être maximal pour le même muscle.
La résistance qui devra s’opposer au mouvement sera plus faible que
lorsque l’on cherche à récupérer la force musculaire.

d – le rythme des mouvements :


Sera moyen pour les contractions concentriques et un rythme plus lent
pour les contractions excentriques du même muscle, (ca sera la
pesanteur qui guidera le mouvement). Lorsque la contraction
excentrique est terminée et que l’on aura obtenu l’amplitude maximale,
l’exercice est terminé. Une période de repos suit la contraction
excentrique la durée du repos doit être plus longue que la durée des
deux contractions réunies. Au cours de cette période de repos, le
segment sera disposé de telle sorte que la pesanteur continue par son
action à agir sur le relâchement du muscle.

e – le nombre de mouvement :
Doit être proportionnelle à la résistance du patient de façon à ce que la
fatigue n’apparaisse pas.
En résumé :
La recherche de l’élasticité utilise une méthode opposée à celle de la
rechercher l’augmentation de la force musculaire :
1 - Débuter par une contraction concentrique incomplète du
muscle.
2 - Faire suivre cette contraction par une contraction excentrique
d’amplitude maximale.
3 – la contraction statique maintenue à la fin du mouvement
précédant le relâchement.
4 - Laisser la pesanteur agir à la fin de la période et ceci pendant un
bon moment.
5 - Le nombre de mouvement sera guidé par les sensations du sujet
qui ne doit pas atteindre le seuil de la fatigue.
2eme méthode ou 2eme façon :

D’élongation active (l’antagoniste se contacte concentriquement )

Dans cette méthode on fait travailler les ischio-jambier (les antagoniste)


et ceci par des contractions concentriques.Cette 2eme méthode active :
nous donne un allongement actif du muscle rétracté, par l’activité des
antagonistes.
Cette méthode est préférable à la précédant, lorsque la rétraction à été
produite par la contraction incomplète des antagonistes, donc
l’antagoniste est la cause de la rétraction.
Exemple :
Une rétraction du quadriceps est possible lorsque les fléchisseurs n’ont
pas été étiré c à d lorsque la flexion du genou est incomplète. Ceci
dépend soit la faiblesse des antagonistes ; soit s’il y a immobilisation
donc l’antagoniste est la cause de la rétraction de l’agoniste et
inversement.
Principes et conseils à suivre pour cette 2eme méthode :
§ L’application de la chaleur précédant le traitement est une bonne
préparation.
§ La contraction concentrique de l’antagoniste doit être exécutée
lentement pour que le muscle intéressé se relâche lentement (si non
reflexe myotatique)
§ La position doit mettre le muscle antagoniste en contraction
concentrique contre pesanteur.
Exemple : le quadriceps rétracté, on met le sujet en décubitus ventrale,
de tel sorte que les ischio-jambier fléchiront la jambe contre pesanteur.
§ Le rythme des mouvements doit être lent et les périodes de repos
entre deux mouvements peuvent être assez courtes.
La combinaison entre les deux méthodes active est bonne :
§ La position à choisir sera celle qui convent à la 1er méthode de telle
sorte que la contraction excentrique du muscle rétracté puisse être
continuée par la contraction concentrique des muscles antagonistes.
Pour la combinaison des deux méthodes : (quadriceps rétracté).
§ La position de départ : patient en décubitus dorsal, les jambes
pendantes.
§ Contraction excentriques courte du quadriceps.
§ Flexion du genou sous l’effet de la pesanteur, ralentie contrôlée par
la contraction excentrique du quadriceps.
§ La contraction des ischio-jambier vient prolonger la contraction
excentrique du quadriceps.
§ Le repos d’une durée égale à celle des deux contractions.

La 3eme méthode ou façon de récupérer l’amplitude articulaire.


Le muscle rétracter est étiré par une force externe (posture). Donc cette
méthode d’élongation musculaire est méthode passive.
Donc cette méthode d’élongation musculaire est une méthode passive ;
cette méthode passive qui est la pesanteur pet être soit :
§ Manuelle.
§ La pesanteur.
§ Poids supplémentaire.
Cette méthode passive est seulement une méthode complémentaire elle
ne peut pas seule donner de bon résultat.

Principes et conseils pur cette 3eme méthode :


§ Préparer le muscle pour améliorer la circulation et chauffer les
muscles et l’articulation.
§ Choisir une position commode n’exige aucun effort musculaire, mais
qui permet cependant à la force extérieure d’allonger les rétractions,
position qui n’est pas confortable.
§ Le dosage doit se faire progressivement.

Fin de chapitre.
La coordination des mouvements

Loi : la coordination du mouvement conditionne le développement de


l’adresse.
C’est un problème qui est commun a tous les invalides en cours du
traitement.
La dernière phase du traitement est toujours la coordination du
mouvement et qui exige des traitements différents. Mais la base de ces
traitements reste toujours la même car leurs principes sont commun

Quels sont Les principes de coordination


Les principes sont aux nombres de cinq :

1 – Eliminer d’abord, si c’est possible les causes d’incoordination ou tout


au moins les réduire au minimum (c’est le traitement de base).
Donc éliminer ou diminuer : les douleurs les limitations articulaires et
diminuer la spasticité et après commencer la coordination.

2 – Débuter les exercices proprement dit, seulement lorsque le


traitement de base aura donné ses meilleurs résultats ou lorsque ses
résultats ne peuvent plus être amélioré.
Si les parésies se sont améliorés aux maximum, si l’amplitude des
mouvements est incomplète etc.……
Il faut quand même entreprendre cette rééducation, qui jusqu'à ce
moment aurait été prématurée.

3 – coordonner un mouvement exige d’automatiser ce mouvement :


§ Coordonner un mouvement, c’est donc automatiser un mouvement
correct.
§ Des thérapeutes pensent que automatique et coordonner sont
synonymes.
§ Un mouvement incoordonné peut être automatisé, c’est là ou est la
faute.
§ Le mouvement étudié, corrigé ; contrôlé doit au début être
volontaire c à d qu’il doit être supervisé par les centres supérieure qui lui
donne son harmonie, sa précision, son économie et son esthétique.
Après plusieurs répétition de ce mouvement correct pour le quel le
patient fait de réel efforts de la volanté, le mouvement est enfin
coordonné.
§ Pour permettre une bonne coordination, il faut expliquer au malade
ce qu’il doit faire, et faire des démonstrations, ceci facilite la tache de
cette coordination.

4 – il est utile parfois de crée reflexe conditionnels :


Ce qui permet au patient de répéter exactement et correctement le
mouvement qu’il apprend, enfin de conservé un schéma parfait.
On peut se servir de toutes les sensations, visuel, auditive, de sensibilité
superficielle ou profonde etc.……
Exemple : un patient apprend à corriger sa marche devant une glace
aux impressions visuelles qu’il reçoit pour son image et par là il crée des
reflexes.

§ – la coordination des mouvements complexes :


Tel qu’une adaptation à une prothèse, à un appareillage, doit être
préparé en plusieurs phases préparatoires.
La préparation consiste d’abord à apprendre des attitudes et les
mouvements les plus simples avant l’ensemble du mouvement
complexe.
Le mouvement complexe doit être d’abord décomposé et le patient doit
commencer son traitement par des mouvements les plus simples qui
sont la base, ou tout simplement des parties du mouvement final, il est
très utile de prolonger suffisamment longtemps la phase préparatoire de
façon a ce que l’automatisme ne fixe que les mouvements parfait.
En résumé :
Si les mouvements à coordonner sont complexes on doit les diviser en
plusieurs phases.
1 – les mouvements les plus simples (phase préparatoire).
2 puis toutes les phases de plus en plus complexes.
Exemple : Amputé de cuisse avec genou artificiel.
1er phase : préparation.
- Appui sur un membre puis l’autre.
- Un seul pas, par la prothèse et l’autre membre.
- La longueur du pas.
- Le double appui.
- Plusieurs pas libres.
- La montée d’escalier.
- Courir, tomber, passer un obstacle etc.
Nous savons que pour coordonner un mouvement, il faut l’automatiser.
Quels sont ces bons mouvements a coordonner ?
Ce sont :
§ Les mouvements les plus efficaces.
§ Les mouvements les plus esthétiques.
§ Les mouvements les plus économiques.

6- choix des mouvements à coordonné.


Choisir les meilleurs mouvements c à d efficaces, économiques et
esthétiques.
Résumé :
§ Il faut que le kinésithérapeute connaisse son malade.et connaître ses
possibilités, car il sera inutile de lui apprendre des mouvements qu’il ne
peut pas faire.
§ Coordonné un mouvement signifie deux choses :
- Soit en renouvelle un schéma acquis donc le schéma existe mais
partiellement oubliée.
- Soit qu’il s’agit de crée de nouveaux schéma ce qui demande une
nouvelle coordination.
§ Le renouvellement des schémas est plus facile que la coordination
de nouveaux mouvements.
§ Parfois nous nous trouvons dans l’obligation d’arriver rapidement à
la coordination avant que les conditions de base n’aient été exécutées.
§ Pour certain malades il faut effacer les traces des schémas
incoordonnés puis leurs apprendre des mouvements correctes et les
décomposés.
Ici la coordination est très longue à exécuter.

Fin de la kinésithérapie

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Publici Posté le: Ven 27 Fév - 23:27 (2009) Sujet du message: Publicité

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