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Professeur
SAINT-JALMES Hervé Emérite Biophysique et médecine nucléaire
SAULEAU Paul PU-PH Physiologie
SCHNELL Frédéric PU-PH Physiologie
Anesthésiologie-réanimation et
SEGUIN Philippe PU-PH médecine péri-opératoire
Gastroentérologie ; hépatologie ;
SIPROUDHIS Laurent PU-PH addictologie
Médecine interne ; gériatrie et biologie
SOMME Dominique PU-PH du vieillissement ; addictologie
Professeur
SOULAT Louis associé Médecine d'urgence
SULPICE Laurent PU-PH Chirurgie viscérale et digestive
TADIÉ Jean Marc PU-PH Médecine intensive-réanimation
TARTE Karin PU-PH Immunologie
Maladies infectieuses ; maladies
TATTEVIN Pierre PU-PH tropicales
THIBAULT Ronan PU-PH Nutrition
Bactériologie-virologie ; hygiène
THIBAULT Vincent PU-PH hospitalière
Professeur Chirurgie orthopédique et
THOMAZEAU Hervé Emérite traumatologique
TORDJMAN Sylvie PU-PH Pédopsychiatrie ; addictologie
VERHOYE Jean-Philippe PU-PH Chirurgie thoracique et cardiovasculaire
VÉRIN Marc PU-PH Neurologie
Epidémiologie, économie de la santé et
VIEL Jean-François PU-PH prévention
VIGNEAU Cécile PU-PH Néphrologie
VIOLAS Philippe PU-PH Chirurgie infantile
Chirurgie plastique, reconstructrice et
WATIER Eric PU-PH esthétique ; brûlologie
Anesthésiologie-réanimation et
WODEY Eric PU-PH médecine péri-opératoire
Remerciements
A mon jury,
Monsieur le Professeur Cyrille HUCHON
Professeur des Universités – Praticien Hospitalier
Gynécologue Obstétricien
Service de gynécologie obstétrique – AP-HP – Hôpital Lariboisière
Je vous remercie d’avoir accepté d’évaluer mon travail de thèse. Merci à vous et toute votre
équipe pour votre accueil dans votre service pendant 6 mois durant lesquels j’ai beaucoup
progressé.
Je vous remercie d’avoir encadré mon travail de thèse. Merci également pour la formation que
vous proposez et votre aide au cours de mon internat.
Soyez assuré de ma reconnaissance et de mon profond respect
8
A mes co-internes,
Merci à ma promo de gynéco, une si belle équipe, Mélanie et Léa les tchoins toujours présente
pour partager nos dramas, Marie et Marie-Alice pour notre premier semestre au CHU, mère Isis
pour ta patience et compréhension, Caroline et Marie pour votre compagnie !
Merci à tous les co-internes qui m'ont supporté. Les lorientais Caroline, Diane, Élisa, Victor,
Alexis (et Félicie aussi), une bonne ambiance en stage et en dehors ! Merci aux urologues et
9
Fedy en chir digestive pour leur aide dans leur spécialité inconnue ! Merci à Estelle, Élise et
Maylis pour leur soutien et leur solidarité au CHU. Merci aux parisiennes pour leur accueil et
bons plans.
A mes amis,
Merci aux cocottes pour tous ces moments partagés de la P2 et ses soirées à la D4 et ses
révisions ! Lulu ma super coloc qui m'a supporté 4 ans au quotidien, merci des bons moments
et désolée de ce que je t'ai fait subir ! Laura et Élodie merci de m’avoir suivie et emmenée dans
tous les bons plans et quelques mauvais ! Alix et Marie-Liesse merci pour les colles tant
attendues et pleines de rire du dimanche soir. Vigdis merci de ta bonne humeur et ton bon sens
dans ce groupe (et bien sur pour la maison paimpolaise !), Mathilde de répondre toujours
présente et tes avis Med G bien utiles pendant mon internat !
Merci à Noémie et Anne, présentes avant la médecine et toujours là ! Merci à Maxime pour les
nombreuses soirées tisanes.
Merci à la coloc Zola, Charly, Louise Morgane, Charlotte, Patxi, Mathilde, Bleuenn, vous
m'avez permis de me changer les idées après ces longues journées et parfois autoriser à me
défouler bruyamment !
A ma famille,
Merci à mes parents pour m'avoir soutenu pendant ces longues années d’étude, par beaucoup
de petites attentions et de coup de pouce vous m'avez permis d'arriver jusqu'à la thèse. Merci à
Benoît et Hélène de l'exemple qu'ils m'ont montré. Merci à mes grands parents pour leurs
encouragements, leur accueil pour les révisions et les pots de confiture.
10
Résultats ................................................................................................................................... 16
Population ............................................................................................................................. 16
Discussion ................................................................................................................................ 19
Bibliographie ............................................................................................................................ 24
Annexes .................................................................................................................................... 28
Introduction
Le cancer de l’ovaire est le 5ème cancer le plus fréquent chez les femmes et la 4ème cause de
décès par cancer dans cette population. Son taux annuel d’incidence en France est de
14.9/100000 et le taux annuel d’incidence standardisé sur la population mondiale est de 9.0
pour 100000.(1) La forte mortalité s’explique par le diagnostic le plus souvent à un stade avancé
de la maladie. Cette mortalité augmente avec l’âge avec plus de 70% des décès observés dans
la tranche d’âge des plus de 65 ans. Ainsi, alors que le taux de survie à 5 ans pour les femmes
de moins de 45 ans est de 45%, il diminue à 8% pour celles de 85 ans et plus.(2) (3). L’âge
médian de décès par cancer est de 71 ans alors que l’âge médian au diagnostic est d’environ 65
ans. L’âge est un facteur de mauvais pronostic indépendant.
Dans les pays occidentaux, la population vieillit et le nombre de patientes âgées diagnostiquées
et prises en charge pour un cancer va considérablement augmenter dans les prochaines
décennies. Cependant aucune recommandation n’est aujourd’hui établie dans cette population
et peu d'études concernent cette population spécifique. Ces quelques études concernant la prise
en charge des cancers de l’ovaire ont montré que par rapport à leurs homologues plus jeunes,
les patientes plus âgées bénéficient de moins de chirurgie et de chimiothérapie (4), et
développent des toxicités et complications plus graves.(5) (6) On retrouve ainsi dans la
littérature, que plus de 40% des femmes de plus de 85 ans n’ont pas reçu le traitement
initialement prévu de façon complète (7). De même, dans une étude américaine regroupant 168
patientes de plus de 80 ans, il a été montré que par rapport aux patientes plus jeunes, les
patientes plus âgées bénéficient de moins de chirurgie et étaient plus souvent admises en
urgence pour le diagnostic, avec des durées de séjour hospitalier plus longues et donc un coût
plus élevé. Leur taux de mortalité à 30 jours était plus de 2 fois plus élevé (8). Les chirurgiens
ont tendance à être moins « agressifs » dans la stadification chirurgicale et donc à obtenir un
taux plus faible de cytoréduction complète chez ces patientes âgées et fragiles. Or une chirurgie
complète, c’est à dire sans résidu macroscopique post-opératoire, est un des facteurs
pronostiques majeures de la survie globale et survie sans récidive. (9) La littérature présente des
résultats discordants pour les taux de complications des prises en charge. Par exemple, des
études s’intéressant aux conséquences des traitements par chimiothérapie des patients de plus
de 70 ans n’ont pas montré de différence quant à la toxicité secondaire que ce soit l’incidence
ou la gravité des effets indésirables ni quant à la réponse thérapeutique (10). Une importante
12
revue de littérature regroupant 23 articles concernant la prise en charge chirurgicale des cancers
de l’ovaire à un stade avancé met en évidence un taux de mortalité à 30 jours chez les plus de
80 ans de 5.4% à 11.7% ce qui est supérieur au taux de mortalité toute population confondue
de 3.7%. (11) (12) (13). Cette hausse de mortalité à 30 jours est contrebalancée par d’autres
études mettant en évidence une absence de différence en terme de complications post-
opératoires (14) (15) (16) et de survie globale à long terme (10 ans après chirurgie) (3) (17). Les
données publiées de prise en charge et de survie des patientes âgées de plus de 80 ans avec un
cancer de l’ovaire sont donc hétérogènes et parfois contradictoires dans leurs résultats.
L’objectif de ce travail est d’établir les facteurs pronostiques dans la prise en charge du cancer
de l’ovaire chez les personnes âgées de plus de 80 ans dans une cohorte multicentrique.
13
Matériel et Méthode
Design
Nous avons réalisé une étude rétrospective, multicentrique, observationnelle sur la prise en
charge des patientes âgées de plus de 80 ans atteintes d’un cancer de l’ovaire. Les données ont
été recueillies entre janvier 2000 et décembre 2017, dans douze centres hospitaliers français, le
CH Intercommunal de Poissy, le CH Intercommunal de Créteil, les centres de l’AP-HP
Lariboisière, la Pitié Salpêtrière, Tenon, le CHU de Dijon, le CHU de Lille, le CHU Lyon sud,
le CHU de Rennes, le CHU de Strasbourg et le CHU de Tours. Toutes les données ont été
saisies dans une base commune concernant les patientes traitées chirurgicalement d’un cancer
de l’ovaire, base de données du groupe FRANCOGYN. Les centres hospitaliers participants
sont tous habilités à la prise en charge oncologique pelvienne et réalisent plus de 20 procédures
chirurgicales de cancer pelvien par an. L'étude a été approuvée par le comité d'éthique du
Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CEROG 2016-GYN-1003) et les
patientes ont été informées de l'étude.
Population et traitement
Nous avons sélectionné les patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire épithélial de 80 ans et
plus au moment du diagnostic. Nous avons donc exclu les patientes de moins de 80 ans
strictement, les patientes atteintes de cancers ovariens non épithéliaux (tumeurs germinales,
tumeurs sarcomateuses, tumeurs du stroma et de la granulosa, tumeurs endocrines), de tumeurs
bénignes et les types histologiques non renseignés.
Ces patientes ont été prises en charge selon les recommandations de pratique clinique française
(18). Elles ont donc bénéficié d’une prise en charge par coelioscopie première permettant
d’évaluer l’extension de la maladie et de réaliser un prélèvement à visée anatomopathologique
si la preuve histologique de cancer ovarien n’avait pas déjà été faite. Selon les constatations
peropératoires, une prise en charge par chirurgie de cytoréduction première ou une
chimiothérapie néoadjuvante puis une chirurgie d’intervalle est décidée. La chirurgie de
cytoréduction doit comporter une hystérectomie totale avec annexectomie bilatérale, une
omentectomie, une appendicectomie, de multiples biopsies péritonéales, une cytologie
péritonéale +/- lympadénectomie pelvienne et para-aortique. A ces gestes chirurgicaux peuvent
s’ajouter tout geste permettant de rendre un résidu tumoral nul (résection digestive,
splénectomie, résection de coupoles diaphragmatiques).
14
Data collection
Pour chaque patiente, les variables cliniques suivantes ont été recueillies : âge au diagnostic,
indice de masse corporelle (IMC), parité, présence de comorbidités, score ASA (American
Society of Anesthesiologists). Le score de Charlson modifié selon l’âge (mCCI) a été calculé à
partir de ces données. Il associe un nombre de point à certaines comorbidités (maladie
cardiovasculaire, hépatique, rénale, pulmonaire, diabète, troubles neurocognitifs, hémopathie)
associé à un nombre de point selon l’âge du patient (1 point par décennies à partir de 40ans).
Ce score a été validé dans les cohortes âgées atteintes de cancer, il apparait comme un facteur
prédicteur de mortalité, d’invalidité, de réadmissions et de durée de séjour et un des outils
d’évaluation de comorbidités les plus étudiés (19) (20) (21) (22) (23) (24) .
Les caractéristiques de la maladie cancéreuse étaient également collectées telles que le stade
FIGO (Fédération internationale de gynécologie et d’obstétrique) (25), le statut ganglionnaire,
le taux de CA125 au diagnostic, le type histologique (séreux ou autre).
La prise en charge a également été détaillée : réalisation d’une chirurgie de cytoréduction,
réalisation de curage pelviens et lombo aortiques, score d’Aletti (score de complexité
chirurgicale, divisant les procédures en 3 groupes faible, intermédiaire, élevé) (26), score de
Fagotti (score d’extension de la maladie jugé par la chirurgien) (27), maladie résiduelle,
complications per et postopératoires (selon la classification de Clavien et Dindo) (28), modalités
de chimiothérapie (nombre de cures et ajout de bevacizumab).
15
Analyse statistique
Pour la description des données, les résultats quantitatifs sont exprimés en moyenne ± écart-
type ou par médiane le cas échéant (min ; Q1 ; médiane ; Q3 ; max) et les résultats qualitatifs
sont exprimés en effectifs (%).
Pour la comparaison des groupes, le test de Student (S) ou le test de Mann-Whitney Wilcoxon
(W) si nécessaire a été utilisé pour comparer les variables quantitatives et le test de Chi2 ou le
test exact de Fisher si nécessaire a été utilisé pour comparer les variables qualitatives.
La survie globale a été calculée à partir de la date de chirurgie initiale (ou date de diagnostic si
pas de date de chirurgie) jusqu'au décès. La survie sans récidive a été calculée à partir de la date
de chirurgie initiale (ou date de diagnostic si pas de date de chirurgie) jusqu'à la récidive ou un
décès spécifique du cancer. Les données ont été censurées à la date des dernières nouvelles.
Les survies ont été estimées par la méthode de Kaplan Meier. Nous avons analysé les taux de
survie globale (SG), de survie sans récidive (DFS). Nous avons ensuite regardé pour chacune
des caractéristiques des patientes et de la prise en charge, lesquelles avaient un impact sur la
SG ou DFS. Les facteurs pronostiques de survie ont été cherchés à l'aide d'un modèle de Cox
et présentés par l'HR (Hazard Ratio) et son IC (Intervalle de Confiance) à 95%.
Les variables significatives à 0,20 ont été incluses dans un modèle multivarié et une sélection
descendante pas à pas a été réalisée. Un p < 0.05 a été retenu pour signifier la significativité.
Les analyses statistiques ont été réalisées en utilisant le logiciel SAS, v.9.4® (SAS Institute,
Cary, NC, USA).
16
Résultats
Population
Parmi les 1671 femmes atteintes d’un cancer de l’ovaire dont les données étaient collectées
dans la base FRANCOGYN, 100 patientes avaient 80 ans et plus. 17 ont été ensuite exclues du
fait d’une tumeur non épithéliale ou bien de données manquantes quant à la nature histologique.
Dans notre population, l’âge médian au diagnostic était de 83 ans (extrêmes 80 - 99 ans). Sur
le plan des comorbidités, 18% ne présente aucune comorbidité et 36% moins de 3 pathologies
associées. Le score ASA nous montre la même tendance avec 55% des patientes avec un score
ASA 1 ou 2. 48% des patientes avaient un score mCCI à 4 et 21% un score >4 (8.4% score à 5,
7.2% score à 6, 3.6% score à 7, 2.4% score à 8).
Concernant l’étendue de la maladie, 57 (36%) des patientes présentaient un stade FIGO>IIa.
L’ensemble des caractéristiques des patientes est décrit dans le tableau 1 (annexe).
Analyse de survie
La durée moyenne de suivi est de 23.74 mois (+/-23.08). Pendant ce suivi, 36 décès quelle qu’en
soit la cause ont été observés, 36 récidives ou progressions et 26 décès spécifiques au cancer.
La médiane de survenue de décès toute cause confondue était de 39.6 mois (IC 95% [23.64 ;
60.24]) après le diagnostic, de 54.2 mois (IC95% [39.48 ; …]) pour un décès spécifique au
cancer. La médiane de survie sans récidive ni progression est de 26.5 mois (IC 95% [19 ; 47.9]).
Les courbes de survie sont exposées dans la figure 1. La probabilité de survie globale à 1 an est
de 82%, 55% à 3ans et 35% à 5ans.
17
Figure 1 : Courbes de survie selon la méthode de Kaplan Meier. Le temps est exprimé en mois. A survie globale ;
B Survie spécifique au cancer ; C Survie sans récidive
Les facteurs associés significativement à la survie globale en univarié sont le grade mCCI (HR
2.32 IC 95% [1.00 ; 5.42]) pour un grade mCCI >4), le stade FIGO (HR 4.07 (IC 95% [1.43 ;
11.54]) pour les FIGO >IIa), la réalisation d’une chirurgie de cytoréduction (HR à 0.40, IC 95%
[0.20 ; 0.78]), la présence d’un résidu tumoral après la chirurgie (HR 3.00 IC 95% [1.31 ; 6.87]),
le taux de complication post-opératoire (HR 2.24 IC 95% [1.04 ; 4.81]). Pour la survie sans
récidive, les facteurs associés significativement en univarié sont le stade FIGO (HR 3.03 IC
95% [1.26 ; 7.29] pour les FIGO >IIa), la survenue de complications peropératoires (HR 2.78
IC 95% [1.11 ; 4.87] et postopératoires (HR2.31 IC 95% [1.09 ; 4.87]. Les résultats de
l’ensemble des caractéristiques sont décrits dans le tableau 3 pour la survie globale et tableau 4
pour la survie sans récidive.
Figure 2 : Courbes de survie selon la méthode de Kaplan Meier. Le temps est exprimé en mois. Courbe de
survie globale selon l'index de Charlson 4 ou > 4 (A), la présence de complications peropératoires (B), et le
résidu tumoral (C)
19
Discussion
Notre étude montre que les patientes de plus de 80 ans atteintes d’un cancer de l’ovaire
épithélial prises en charge par une chirurgie de cytoréduction ont une amélioration de leur survie
globale. Cette prise en charge chirurgicale était bénéfique quel que soit le temps thérapeutique :
chirurgie initiale, intervallaire ou de clôture. Elle a de plus un impact significatif sur la survie
si elle est complète c'est-à-dire sans résidu tumoral post opératoire. En miroir, le taux de
complications per et post sont également liées de manière significative et indépendante à la
survie globale. Enfin, la fragilité des patientes, évaluée par le score mCCI est également
significativement liée de manière indépendante à la survie globale.
Le taux de résection complète, lors de la chirurgie de cytoréduction, est variable dans la
littérature : dans sa cohorte de patientes de plus de 80 ans, Langstraat et al en 2011 montrent un
taux de résection complète de 21%. (29) Cloven et al avec une cohorte de 18 patientes de plus
de 80 ans (âge médian de 83 ans) montraient en 1999 un taux de résection complète de 25%
(30). Moore N et al avec une cohorte de 85 patientes de plus de 80 ans (cohorte similaire à notre
population : âge médian de 84 ans, 81% tumeurs d’histologie séreuse, 41% patientes avec un
index de Charlson faible) avaient un taux de cytoréduction chirurgicale complète de 74% en
2008. (31) Wrigt et al décrivaient un taux de résection complète de 76% chez les plus de 70 ans
dans sa cohorte publiée en 2004. (32). Ainsi le taux de résection complète de 78% dans notre
population de plus de 80 ans semble être un bon résultat, d’autant que notre taux de
complications post opératoires est similaire à Langstraat et al (24% de complication tout stade
confondu pour notre étude versus 26% de complication de grade 3 chez Langstraat et al) et bien
inférieur à ce qui est rapporté par Cloven et al (38%) et au taux de complication grave de Moore
N et al qui enregistre 13% de décès péri-opératoire.
Cette variation du taux de cytoréduction complète est probablement en lien avec un taux de
patientes référées à la chirurgie très variable (100% (critère d’inclusion), 82%, 66.3% et 30%
pour Langstraat et al, Moore et al, notre étude et Schuurman et al (33), respectivement), ce qui
est le témoin d’un manque de standardisation de la prise en charge des patientes de plus de 80
ans atteintes d’un cancer de l’ovaire.
Ce taux de patiente référée à la chirurgie variable et le taux de cytoréduction chirurgicale
complète variable a un impact direct sur la survie globale de la cohorte de patientes âgées de
plus de 80 ans : Cloven et al montraient une médiane de survie de 6 mois (extrêmes 1 - 45),
Jorgensen et Al montraient une médiane de survie globale de 18 mois dans une cohorte de 296
patientes de plus de 70 ans, Langstraat et al montraient une survie de 19.2 mois chez les
20
prise de position recommandant une prise en charge pluridisciplinaire et adaptée selon les
covariables gériatriques. A propos du temps chirurgical, elle insiste sur la sélection des patientes
à travers des marqueurs gériatriques liés à la fragilité, ainsi que sur le bénéfice d’une chirurgie
d’intervalle moins complexe comparée à une chirurgie première. (39)
Notre étude souffre d’un certain nombre de faiblesses ou biais : il s’agit d’une étude
rétrospective avec une perte de données inhérente à ce type d’étude, il existe aussi un risque de
biais d’inclusion dans cette cohorte. En effet, la cohorte est issue des services de chirurgie
gynécologique et oncologique des centres inclueurs et ne s’intéresse donc qu’aux patientes qui
y sont référées. Ainsi, notre population étudiée présente un score mCCI relativement faible pour
une population de 80 ans, témoignant de ce biais d’inclusion ou de sélection. Ce biais
d’inclusion est courant dans les études oncologiques (40) (41) : une revue de littérature
concernant les prises en charges oncologiques des sujets âgés montre que seulement 25 à 30%
des patients âgés éligibles sont inclus dans les études, avec majoritairement des exclusions du
fait de la perception des médecins et aussi des critères de restrictions sur les conditions
comorbides et l’état fonctionnel du patient (42).
Par ailleurs, notre étude s’intéresse à la survie globale comme critère de jugement (comme la
plupart des autres études publiées). Cependant, certaines publications ont mis en avant à travers
des auto-questionnaires le fait que les patients âgés accordaient plus d’importance à une qualité
de vie préservée et un maintien des capacités fonctionnelles et cognitives plutôt qu’à la survie
globale dans son aspect quantitatif. (43) Ainsi le score de mCCI, utilisé dans notre étude, est
validé pour prédire la mortalité et non le déclin fonctionnel (44). Dans l’intérêt des patients, ces
particularités des populations âgées seraient à prendre en compte dans les choix de critère de
jugement principal ou secondaire, qui pourrait être des évaluations d’autonomie et de qualité
de vie, à la fois pour les futures études mais aussi pour les choix de traitement à proposer aux
patientes au quotidien. Une étude française regroupant 318 patientes a mis en évidence que ces
patientes traitées pour un cancer de l’ovaire souffraient davantage de fatigue sévère, de
dépression et de troubles du sommeil sans qu’une différence sur les scores de qualité de vie ait
été mise en évidence comparativement à une population du même âge en bonne santé. (45).
Une des forces de notre étude est son caractère multicentrique permettant de nous affranchir
des caractéristiques démographiques de chaque territoire et de l’effet centre et donc opérateur
dépendant qui peut avoir un impact important aussi bien sur les résultats carcinologiques que
sur la sélection des patientes opérées. L’autre force majeure est l’effectif conséquent centré
uniquement sur les plus de 80 ans, alors que la plupart des autres publications présentent leur
22
population âgée dans un sous-groupe avec régulièrement une limite de tranche d’âge inférieure
à 80 ans, un effectif faible de la classe la plus âgée et l’absence d’étude de survie globale
spécifique à cette classe.
23
Conclusion
Notre étude a montré que le taux de résection complète, le taux de complications péri-
opératoires et le score de fragilité mCCI élevé étaient corrélés, de manière indépendante, à la
survie globale des patientes âgées de plus de 80 ans atteintes d’un cancer de l’ovaire. Les
résultats en termes de taux de chirurgie réalisée, de taux de cytoréduction complète, de
complications péri-opératoires et de survie globale sont extrêmement hétérogènes dans les
publications. Les résultats de notre étude montrent un bon compromis entre taux de résection
chirurgicale complète, taux de complications péri-opératoires et médiane de survie globale. Ces
résultats témoignent d’une bonne sélection des patientes référées à la chirurgie mais cette
sélection semble subjective. La prise en charge des patientes âgées atteintes d’un cancer de
l’ovaire doit ainsi s’appuyer sur des recommandations spécifiques de cette population dont les
caractéristiques et objectifs diffèrent de la population générale (46) (39) afin de mieux identifier
les personnes âgées qui tirent bénéficient de la chirurgie.
24
Bibliographie
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28
Annexes
Tableau 1 : caractéristiques démographiques et tumorales
Variable Global
Age en année
Moyenne 83.89 ± 3.94
(80.00 ; 81.00 ; 83.00 ; 86.00 ; 99.00)
Age en classe :
< 85 55 (66.3%)
[85 - 90] 23 (27.7%)
> 90 5 (6.0%)
IMC
Moyenne 24.49 ± 4.05
(16.60 ; 22.03 ; 24.09 ; 27.10 ; 32.80)
NA 22
mCCI
4 40 (48.2%)
5 7 (8.4%)
6 6 (7.2%)
7 3 (3.6%)
8 2 (2.4%)
NA 25 (30.1%)
Comorbidité
Aucune 15 (18.1%)
<3 30 (36.1%)
≥3 13 (15.7%)
NA 25 (30.1%)
Parité
<2 32 (38.5%)
≤2 44 (53.0%)
NA 7 (8.4%)
Score ASA OMS
1-2 46 (55.4%)
3-4 18 (21.7%)
NA 19 (22.9%)
Type histologique
Séreux 66 (79.5%)
Autres 17 (20.5%)
NA 0 (0%)
Stade FIGO
1 22 (26.5%)
2 7 (8.4%)
3 38 (45.8%)
4 14 (16.9%)
NA 2 (2.4%)
Atteinte ganglionnaire
Non 43 (50%)
Oui 17 (10.2%)
NA 23 (27.7%)
IMC index de masse corporel, mCCI index de Charlson modifié selon
l’âge, ASA American Society of Anesthésiologist, FIGO International
Federation of Gynecology and Obstétrics
29
Variable Global
Complications post-opératoires
Oui 47 (56.6%)
Non 20 (24.1%)
NA 16 (19.3%)
Grade des complications selon
CLAVIEN et DINDO
0 47 (56.6%)
1-2 14 (16.9%)
3-4 6 (7.2%)
NA 16 (19.2%)
CNA chimiothérapie néo-adjuvante, CC chirurgie de cytoréduction
N Variable HR [IC95%] p
43 Survie globale .
. - mCCI (par classe > 4 ou 4) 4.96 [1.57 ; 15.75] 0.006
. - Complications per-opératoires (oui ou 5.01 [1.32 ; 18.95] 0.018
non)
. - Résidu tumoral (oui ou non) 3.78 [1.23 ; 11.61] 0.020
. - Ca 125 au diagnostic (< ou > 1575) 6.13 [2.03 ; 18.49] 0.001
71 Survie sans récidive
- Ca 125 au diagnostic (< ou > 1575) 2.27 [1.06 ; 4.86] 0.035
33
Mots-clés anglais :