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Condensateur

composant électronique

Un condensateur est un composant


électronique élémentaire, constitué de
deux armatures conductrices (appelées
« électrodes ») en influence totale et
séparées par un isolant polarisable (ou
« diélectrique »). Sa propriété principale
est de pouvoir stocker des charges
électriques opposées sur ses armatures.
La valeur absolue de ces charges est
proportionnelle à la valeur absolue de la
tension qui lui est appliquée.
Les condensateurs sont principalement
utilisés pour :

stabiliser une alimentation électrique (il


se décharge lors des chutes de tension
et se charge lors des pics de tension) ;
traiter des signaux périodiques
(filtrage, etc.) ;
séparer le courant alternatif du courant
continu, ce dernier étant bloqué par le
condensateur ;
stocker de l'énergie, auquel cas on
parle de supercondensateur.
Condensateurs électrochimiques (électrolytiques aluminium). Le 1er est de 1 000 µF pour une tension de service de
35 V (modèle axial), le 2e est de 10 µF pour 160 V (modèle radial).

Symbole d'un condensateur non polarisé dans un circuit.

Définition
Le condensateur est caractérisé par le
coefficient de proportionnalité entre
charge et tension, appelé capacité
électrique (ou simplement capacité) et
exprimé en farads (F). La relation
caractéristique d'un condensateur idéal
est :
où :

i désigne l'intensité du courant


électrique qui passe par le composant,
exprimée en ampères (symbole : A) ;
u la tension aux bornes du composant,
exprimée en volts (V) ;
C la capacité électrique du
condensateur, exprimée en farads (F) ;
la dérivée de la tension par
rapport au temps (V/s).

Les signes sont tels que l'électrode par


laquelle entre le courant (dans le sens
conventionnel du courant : + vers -) voit
son potentiel augmenter.
Loi de comportement du
condensateur
Articles détaillés : Capacité électrique et
Décharge d'un condensateur.

On définit la capacité par la relation :

où :

Q est la charge stockée sur sa borne


positive (qui s'exprime en coulombs),
C la capacité électrique du
condensateur (farads),
U la tension aux bornes du composant
(volts).
Expression algébrique de la loi de
comportement du condensateur

où :

les indices 1 et 2 repèrent chacune des


deux bornes,
désigne la charge de la borne no k
(k = 1 ou 2),
et son potentiel électrique.

La borne au potentiel le plus élevé (borne


positive) est donc chargée positivement.

La charge « totale » d'un condensateur


est donc nulle.
Procédant par influence électrostatique,
le courant « pénétrant » par une borne
ressort à l'identique par l'autre borne,
bien que les armatures soient séparées
par un isolant.

Si l'on oriente la branche de circuit


contenant le condensateur dans le sens :
borne 1 → borne 2, fixant ainsi le sens
positif du courant i, on définit alors
algébriquement la tension u dans le sens
opposé (« convention récepteur ») :

Il devient alors possible de définir


algébriquement une relation entre le
courant circulant dans la branche et la
dérivée temporelle de la tension :
.

Lorsque l'on connecte un condensateur à


un générateur de tension continue à l'aide
d'un circuit ayant une résistance R, la
valeur de la tension aux bornes du
condensateur en régime transitoire est
définie en fonction du temps pour un
système du premier ordre par la relation
suivante :

où :

désigne la tension initiale,


la tension en régime permanent,
et la constante de temps, égale à :
Si la résistance du circuit est très faible,
l'intensité du courant peut prendre une
valeur instantanée très élevée.

Composant électrique ou
électronique

Plusieurs types de condensateurs. De gauche à droite : céramique multicouche, céramique disque, film polyester
multicouche, céramique tubulaire, polystyrène, film polyester métallisé, électrolytique aluminium. Unité de mesure :
centimètre.

Un condensateur est un composant


électronique élémentaire, constitué de
deux armatures conductrices (également
appelées « électrodes ») en influence
totale et séparées par un isolant
polarisable (ou « diélectrique »). Sa
propriété principale est de pouvoir
stocker des charges électriques
opposées sur ses armatures. La valeur
absolue de ces charges est, en première
approximation, proportionnelle à la valeur
absolue de la tension qui lui est
appliquée.

En octobre 1745, le physicien Ewald


Georg von Kleist de Poméranie en
Allemagne, invente le premier
condensateur. Peu de temps après en
janvier 1746, le physicien hollandais
Pieter van Musschenbroek le découvre
aussi de façon indépendante. Il l'appelle
bouteille de Leyde car Musschenbroek
travaillait alors à l'université de Leyde.

Un condensateur est constitué


fondamentalement de deux armatures
conductrices appelées « électrodes »,
très proches l'un de l'autre, séparés par
un isolant appelé « diélectrique ».

La charge électrique emmagasinée par le


condensateur est proportionnelle à la
tension appliquée entre ses deux
armatures. Aussi, un tel composant est-il
principalement caractérisé par sa
capacité, rapport entre sa charge et la
tension.
La capacité d’un condensateur se
détermine essentiellement en fonction de
la géométrie des armatures et de la
nature du ou des isolants ; la formule
simplifiée suivante, davantage adaptée à
un condensateur plan, est souvent
utilisée pour estimer sa valeur :

où :

S désigne la surface des armatures en


regard (qui s'exprime en mètres carrés,
m2),
e la distance entre les armatures
(mètres, m),
et ε la permittivité du diélectrique
(farads par mètre, F/m).
L'unité de base de capacité électrique,
le farad représente une capacité très
élevée, rarement atteinte (à l'exception
des supercondensateurs) ; ainsi, de
très petits condensateurs peuvent
avoir des capacités de l'ordre du
picofarad.
Une des caractéristiques des
condensateurs est leur tension de
service maximale, qui dépend de la
nature et de l'épaisseur de l'isolant
entrant dans leur constitution. Cet
isolant présente une certaine rigidité
diélectrique, c'est-à-dire une tension
au-delà de laquelle il peut apparaître
un violent courant de claquage qui
entraîne une destruction du composant
(sauf pour certains d'entre eux, dont
l'isolant est dit auto-cicatrisant).

La recherche de la plus forte capacité


pour les plus faibles volume et coût de
fabrication conduit à réduire autant que
possible l'épaisseur d'isolant entre les
deux armatures ; comme la tension de
claquage diminue également dans la
même proportion, il y a souvent avantage
à retenir les meilleurs isolants.
Champ
Désignation Capacité Représe
électrique
Condensateur
plan

Condensateur
cylindrique

Condensateur
sphérique
Sphère

où représente la permittivité électrique


du vide (8,85 10-12 Fm-1) et la
permittivité relative de l'isolant.
Différentes catégories

Différents types de condensateurs

De nombreuses techniques, souvent


issues de la chimie, ont permis
d'améliorer sensiblement les
performances des condensateurs, que
l'on relie à la qualité du diélectrique
employé. C'est donc la nature du
diélectrique qui permet de classer les
condensateurs :
les condensateurs non polarisés, de
faible valeur (quelques nano- ou
microfarads) sont essentiellement de
technologie « Mylar » ou
« céramique » ;
les condensateurs dits polarisés sont
sensibles à la polarité de la tension
électrique qui leur est appliquée : ils
ont une borne négative et une positive.
Ce sont les condensateurs de
technique « électrolytique » (également
appelée, par abus de langage,
« chimique ») et « tantale ». Une erreur
de branchement ou une inversion
accidentelle de la tension conduit
généralement à leur destruction, qui
peut être très brutale, voire explosive ;
les supercondensateurs ont une
énorme capacité mais une faible tenue
en tension (quelques volts). Ils ont été
développés à la suite des recherches
effectuées pour améliorer les
accumulateurs. La capacité qui peut
dépasser la centaine de farads est
obtenue grâce à l'immense surface
développée d'électrodes sur support
de charbon actif ;
les condensateurs à capacité variable,
employés par exemple pour la
réalisation des filtres RLC réglables.
Principe du condensateur ajustable

Quand les plaques sont rapprochées, la


capacité augmente rapidement, de même
que le gradient de tension (c'est-à-dire le
champ électrostatique). Par exemple, le
champ dans un condensateur soumis à
seulement 5 volts et dont les plaques
sont distantes de 5 micromètres est de
1 million de volts par mètre. L'isolant joue
donc un rôle capital. L'isolant idéal aurait
une résistance infinie et une transparence
totale au champ, n'aurait aucun point
d'éclair (gradient de champ où apparaît
un arc), n'aurait aucune inductance (qui
limite la réaction aux hautes fréquences :
un condensateur idéal laisserait passer
la lumière par exemple), etc. Un isolant
doit donc être choisi selon le but
recherché, c’est-à-dire l'usage voulant
être fait du condensateur.

Condensateurs électrolytiques

Utilisation

Les condensateurs électrolytiques sont


utilisés :

quand une grande capacité de


stockage est nécessaire ;
lorsqu'un condensateur parfait n'est
pas nécessaire ;
grande résistance en série,
mauvaise réponse aux hautes
fréquences,
grande tolérance.
Fabrication

Contrairement à tout autre condensateur,


lorsqu'on les fabrique, on ne met pas
d'isolant entre les deux conducteurs.
D'ailleurs, un électrolytique neuf conduit
le courant continu. En fait, un des
conducteurs est métallique, l'autre est
une gelée conductrice : le conducteur
métallique est simplement inséré dans la
gelée. Lorsqu'on applique une tension
pour la première fois, une réaction
chimique (appelée électrolyse, d'où le
nom) a lieu, ce qui crée une interface
isolante à la surface du métal.
Évidemment, sitôt formée, cette couche
empêche le courant de passer et donc sa
propre formation. Il en résulte une
couche isolante très mince (quelques
molécules d'épaisseur) d'où la très
grande capacité des condensateurs
électrolytiques en fonction de leur
volume. D'où aussi leur tension maximale
limitée (quelques centaines de volts).

Cependant, la gelée n'est pas aussi


bonne conductrice qu'un métal : un
condensateur électrolytique a donc une
résistance série non négligeable qui crée
un « zéro » au sens des fonctions de
transfert (filtre passe-bas) avec la
capacité. De plus, un courant alternatif
passant dans la gelée déforme les
orbitales des électrons des couches de
valence qui lient la gelée, créant une
petite vibration mécanique dans la gelée,
d'où :

un effet d'inertie (inductance)


important ;
une mauvaise réponse aux hautes
fréquences.

À l'origine, ces condensateurs n'étaient


pas conçus pour servir à des fins de
découplage ou de filtrage de signaux.

Ils sont principalement utilisés dans la


partie filtrage des circuits d'alimentation.
Condensateurs au tantale

Il existe deux techniques de


condensateurs au tantale :

Les condensateurs au tantale à


électrolyte solide : ce sont des
condensateurs où la première électrode
est le tantale, et la seconde du dioxyde
de manganèse MnO2.

Le contact avec le dioxyde de


manganèse est assuré par une couche
de métallisation à base d'argent.

Cette technologie apporte les avantages


suivants :

résistance série (ESR) réduite ;


faibles inductances série ;
faibles résonances ;
pas de dégradation dans le temps, en
stockage ou en utilisation ;
coût faible.

Les condensateurs au tantale à


électrolyte liquide (WET Tantalum) : ce
sont des condensateurs où la première
électrode est le tantale, et la seconde un
gel conducteur.

plus de résistance série (ESR) que les


modèles « solides » ;
faibles inductances série ;
faibles résonances ;
capacité d'auto-cicatrisation élevée,
d'où une grande fiabilité ;
coût plus élevé.

En effet, l'électrolyte liquide est capable


d'oxyder le tantale en cas de défaut dans
la couche d'oxyde, cette régénération en
fait des condensateurs de grande
fiabilité, ils sont souvent choisis pour des
applications où la fiabilité est un critère
déterminant ; exemple : utilisation dans
un satellite. Par contre, cette possibilité
signifie qu'un courant de fuite plus élevé
est possible, à prendre en compte dans
la conception.

Les condensateurs à électrolyte liquide


sont plus coûteux, en raison des
matériaux utilisés : argent ou encore
tantale massif pour le boîtier (à cause de
l'électrolyte acide), ainsi que des
procédés de fabrication plus complexes
(assemblage étanche), ils sont de fait
réservés à des applications « haut de
gamme ».

Les condensateurs au tantale solide


présentent une résistance série
extrêmement faible, ce qui en fait un
composant préférentiel pour les
découplages d'alimentation sur les
cartes.

Les condensateurs au tantale ont


toutefois un défaut : ils présentent une
légère non-linéarité, c'est pourquoi ces
condensateurs sont déconseillés pour la
transmission de signaux (création
d'harmoniques paires) sauf lorsqu'ils
sont associés à d'autres condensateurs
non électrolytiques pour former un
condensateur composite.

Les condensateurs au tantale solide ont


également un autre défaut : le tantale
risque de prendre feu en cas de
dépassement du courant ou en cas de
défaillance. C'est pourquoi ils sont peu
utilisés dans des applications où cela
présente un danger pour l'utilisateur
(automobile par exemple).
Modélisation

Un condensateur électrolytique se
modélise de façon plus ou moins
réaliste.

En première approximation, on décrit


les caractéristiques essentielles du
composant :
la valeur de la capacité ;
la résistance série ;
l'inductance série ;
la résistance parallèle ;
En faisant une modélisation plus
sophistiquée, on accède à des
caractéristiques plus fines :
l'hystérésis de charge ;
l'effet de batterie ;
autres (influence de la
température, le vieillissement des
matériaux, etc.).

L'hystérésis de charge est un effet qui fait


que, en dessous d'une tension seuil
(faible), la gelée ne laisse pas passer de
courant (par exemple, un gros
condensateur électrolytique de 1 farad
soumis à une tension de 5 microvolts
n'accumulera pas une charge de
5 microcoulombs). Il en résulte donc que
les faibles signaux alternatifs en
ressortent avec une distorsion qui
ressemble à celle d'un amplificateur
classe B pure, quoique beaucoup
moindre.

L'effet de batterie, moins négligeable, est


dû à l'existence d'une réaction
d'électrolyse et une d'électrosynthèse
parasites qui ont lieu en présence d'un
signal alternatif ou d'une tension
continue. Cette charge et décharge de
batterie est à ne pas confondre avec une
charge et décharge de condensateur, car
sa constante de temps est beaucoup
plus grande. Pour l'observer, on peut
charger un condensateur électrolytique,
le laisser charger quelques minutes (ce
qui provoque le phénomène) puis le
décharger brusquement en le court-
circuitant pendant un court moment. Au
moyen d'un voltmètre, on observera alors
aux bornes la réapparition d'une tension :
c'est la charge de batterie.

Un autre effet de cette technologie est


que la couche isolante n'a pas toujours la
même épaisseur, même pour un même
modèle. L'épaisseur dépend de plusieurs
facteurs : la température, les micro-
aspérités microscopiques du métal, les
vibrations, l'humidité lors de la
fabrication, l'âge du condensateur,
l'usage auquel il a été soumis, etc. C'est
pourquoi la capacité des électrolytiques
est toujours présentée avec une grande
tolérance (typiquement –20 % à +100 %
pour les gros), ce qui en fait des mauvais
candidats pour faire des filtres précis ou
des bases de temps.

Condensateurs à isolant

Ils sont fabriqués selon la définition


classique du condensateur : deux
conducteurs métalliques séparés d'un
isolant. Comme toujours, l'isolant, choisi
en fonction de l'usage qu'on veut en faire,
déterminera la nature du condensateur.

Air
Condensateur variable : plusieurs positions du rotor.

Cette catégorie comprend les


condensateurs variables/ajustables et
certaines capacités de faible valeur

réalisées à l'aide du circuit imprimé lui-


même. Ses caractéristiques d'isolation
sont relativement faibles et sensibles à
l'humidité ambiante.

Exemple
condensateur ajustable à air (utilisés
dans les postes récepteurs de radio
pour le choix des stations).
Description
Ils sont constitués d'armatures
mobiles l'une par rapport à l'autre ; les
surfaces en regard déterminent la
valeur du condensateur.
Céramique

La céramique présente :

les avantages d'une inductance


extrêmement faible et d'une très
grande résistance parallèle, c'est
pourquoi les condensateurs à isolant
de céramique sont largement utilisés :
dans les applications haute
fréquence (jusqu'à des centaines
de gigahertz) ;
dans les applications haute
tension (circuits à valves (tubes)
par exemple) ;
pour les composants de surface,
car ils se prêtent bien à une
miniaturisation.
les inconvénients :
d'être mécaniquement fragile ;
d'être extrêmement sensible à la
chaleur: le simple fait de le
toucher fait varier sa capacité.
d'avoir un champ d'éclair pas très
élevé. Ils nécessitent une certaine
distance entre les plaques et se
prêtent donc mal aux grandes
capacités (ce qui n'a pas
d'importance dans les hautes
fréquences) ;
d'avoir une légère hystérésis de
charge et de générer un tout petit
peu de bruit lorsque le dV/dt
(courant donc) est élevé (grande
amplitude de signal ou très haute
fréquence). Ce bruit étant un bruit
blanc, il a peu d'effet sur les
circuits haute fréquence, ceux-ci
étant généralement accordés
(syntonisés) sur une bande étroite.

Plusieurs classes de céramiques sont


définies selon leur tenue en
température[1] :

les céramiques C0G (NP0) présentent


une grande stabilité et sont utilisées
pour les applications de haute
fréquence, et chaque fois que l'on
exige une bonne stabilité en
température. Malheureusement, ces
céramiques ne présentent pas une très
grande constante diélectrique, ce qui
limite la valeur de la capacité : 200
nanofarads au maximum, pour les
composants de surface.
les céramiques X7R, de stabilité
moindre : environ 10 % de variation
entre −10 °C et +60 °C. On réserve ces
céramiques aux applications n'exigeant
pas une haute stabilité. La constante
diélectrique est plus élevée, ce qui
permet d'atteindre en standard CMS
des capacités de quelques dizaines de
microfarads ;
Effet piézoélectrique avec X5R ou X7R,
le condensation fait office de
microphone. Il faut préférer le type C0G
pour les applications audio.
les céramiques Y4T et Z5U, ont des
dérives en température de l'ordre de
50 % dans les gammes citées plus
haut, et sont donc réservées aux
fonctions de découplage. Par contre
on peut obtenir des capacités jusqu'à
200 microfarads en composants de
surface  ;
les céramiques particulières pour les
hyperfréquences, de très haute
stabilité et de très faible facteur de
perte. Ces céramiques ont un coût
nettement supérieur, mais sont
indispensables pour certaines
applications.
Détail des classe 2 et 3

1re lettre du code : température


minimale de travail
X -55 °C
Y -30 °C
Z +10 °C
2e chiffre du code : température
maximale de travail
4 +65 °C
5 +85 °C
6 +105 °C
7 +125 °C
8 +150 °C
9 +200 °C
3e lettre du code : variation de la
tolérance en fonction de la
température
P +/-10%
R +/-15%
L +/-15% (+15%/-40% au delà de
125 °C)
S +/-22%
Mica

Ces condensateurs, généralement de


faible valeur, sont utilisés en haute
fréquences et en moyenne et haute
tension. Ils ont une bonne stabilité
(étalon de mesure, etc.), mais ils coûtent
environ deux fois plus cher qu'un
condensateur céramique de tension et
capacité égale par exemple.

Condensateurs film à base de matériaux


synthétiques

Les condensateurs à isolant plastique


(polyéthylène, polystyrène et
polypropylène sont les plus courants) ont
été conçus spécifiquement pour fins de
découplage de signaux et d'utilisation
dans des filtres[2]. Leur hystérésis de
charge est très faible (nul pour le
polypropylène) et, de ce fait, ils sont
précieux pour le traitement de très faibles
signaux (radiotélescopes,
communications spatiales, etc. et audio
de référence). Le polystyrène et le
polypropylène n'ont pas d'effet de
batterie (le polyéthylène en a un très
faible).

Construction

Deux méthodes sont utilisées : soit par


l'utilisation de feuilles conductrices et
isolantes (film/foil construction), soit par
dépôt d'aluminium sur le diélectrique
(metallized film capacitor). La deuxième
méthode diminue le coût, le volume, le
poids des condensateurs, mais diminue
également le courant admissible[3].

Polyester
Le polyester est principalement utilisé
sous deux de ses formes : le
polytéréphtalate d'éthylène (PET) et le
polynaphtalate d'éthylène (PEN)[4].

L'avantage du polyéthylène est qu'il peut


être étiré (ou laminé) très mince et peut
donc permettre des capacités
appréciables dans un petit volume (pas
comparables aux électrolytiques,
cependant). Il est facile à fabriquer et à
former, ces condensateurs sont donc
peu coûteux. Les condensateurs à
polyéthylène sont très employés dans les
circuits audio de moyenne à bonne
qualité et dans des circuits demandant
une faible variation de capacité avec
l'âge et l'humidité.

Polystyrène
Le polystyrène n'est pas aussi facile à
fabriquer avec précision que le
polyéthylène. Il n'est pas coûteux en
soi (des emballages sont faits de
polystyrène) mais difficile à laminer
précisément en couches minces. Pour
cette raison, les condensateurs en
polystyrène sont relativement
encombrants pour une capacité
donnée (un 0,01 µF étant aussi
volumineux qu'un électrolytique de
200 µF). Ils sont aussi nettement plus
coûteux que les polyéthylènes.
Le grand avantage des condensateurs en
polystyrène est leur qualité. Ils sont très
stables. Pour cette raison, ils sont
employés là où la précision est requise :
circuits syntonisés à bande étroite, bases
de temps… Leur bruit est pratiquement
indécelable et très proche de la limite
théorique (limite de Johnson). Ils sont
très peu sensibles à la température et à
l'âge et, pour autant qu'on reste en deçà
des limites de courant et tension du
manufacturier, insensibles à l'usage. Leur
inductance parasite dépend du montage :
certains sont faits de deux feuilles de
métal et deux feuilles de polystyrène
enroulées en spirale : ceux-là présentent
une bonne précision de la capacité au
prix d'une certaine inductance parasite
(faible). D'autres sont faits de plaques
moulées dans un bloc de polystyrène : ils
sont moins précis pour la capacitance
(ce qui n'est pas un problème pour les
circuits de précision qui ont toujours un
élément ajustable) mais ont une
inductance parasite extrêmement faible.

Polypropylène
Les condensateurs polypropylène (PP)
sont très utilisés en audio et dans les
applications impulsionnelles
(alimentations à découpage, circuits
d'aide à la commutation, etc.) car ils
sont caractérisés par une résistance
série très faible et admettent donc des
courants efficaces importants. Ils sont
aussi moins chers que les
condensateurs au polystyrène (le
polypropylène est très connu des
manufacturiers de plastique :
beaucoup de jouets, de meubles,
boîtiers divers, pièces automobiles,
téléphones portables et autres
accessoires, même les sacs d'épicerie,
sont faits de polypropylène). Ils sont
aussi stables que le polystyrène. Ils
sont moins précis en valeur nominale
que les condensateurs au polystyrène
(ils ne sont pas utilisés dans les
circuits de référence comme les bases
de temps précises). Ils sont aussi
assez volumineux pour leur capacité, le
polypropylène se prêtant mal, lui aussi,
à un laminage très fin.

Autres matériaux synthétiques

On trouve également du polysulfure de


phénylène (PPS), polycarbonate (PC)
(condensateurs de précision), polyimide
(PI), Téflon (polytétrafluoroéthylène
PTFE)[5].

Papier
Les condensateurs à film papier ont
été utilisés dans les anciens
récepteurs radio. Ils ont été
abandonnés du fait de leur mauvais
vieillissement, entraînant un important
courant de fuite. ils peuvent être
trouvés chez des luthiers, les
guitaristes adeptes d'un son vintage
les utilisant parfois sur les guitares
électriques.
Verre
Les condensateurs multicouches avec
un diélectrique en verre sont utilisés
pour leur stabilité en température et
leur durée de vie[6].

Séries de valeurs normales

La liste des valeurs disponibles est


définie par la norme CEI 60063.

Tension de claquage

Lorsqu’on maintient une tension u entre


les bornes d’un condensateur un champ
électrique Е s’établit entre ses armatures.

Chaque diélectrique est caractérisé par le


champ électrique maximal qu’il peut
supporter. Ce champ, appelé champ
disruptif constitue la limite au-delà de
laquelle une étincelle jaillit entre les deux
armatures provoquant la décharge du
condensateur accompagné
généralement de sa détérioration : c’est
le claquage du condensateur.
Marquage

Condensateur céramique de 220 pF (code 221 = 22 × 101 picofarads)

La valeur des condensateurs


électroniques est marquée sur leurs
boîtiers sous quatre formes principales.
Elle est en clair sur les condensateurs de
grosseur suffisante pour accueillir
l'inscription (exemple : 10 µF). Le
caractère µ est parfois transformé en la
lettre u comme dans 10 uF. Le fabricant
peut utiliser le code de couleurs CEI
60757 relativement peu employé sauf sur
certains condensateurs en boîtier
plastique. Le plus souvent sur les
condensateurs de taille modeste et de
précision normale, la valeur est notée en
picofarads (pF) dans le format XXY où
XX correspond aux deux premiers
chiffres de la valeur et Y à la valeur de
l'exposant de dix en notation
scientifique[7]. Une lettre peut suivre pour
indiquer la tolérance (J pour ±5%, K pour
±10% ou M pour ±20%)[8].
Par exemple la signification des
marquages suivants est :

474 signifie 47 × 104 pF (47 × 104 x


1 × 10−12 F = 47 × 10−8 F), soit 470 nF,
101 signifie 100 pF,
220 signifie 22 pF ;
684 signifie 680 000 pF soit 680 nF ou
0,68 µF.

La dernière manière de marquer la valeur


capacitive sur les condensateurs
ressemble à la première, elle est en
« clair » pour autant que l'on sache que
l'unité de lecture est le microfarad [µF].
S'il est marqué :

4,7 cela signifie 4,7 µF,


68 correspond à 68 µF
0,022 correspond à 22 nF

en d'autres termes, si la valeur marquée


est décimale ou d'un nombre à 2 chiffres,
la valeur se lit en microfarads.

Calcul des circuits


comportant un ou des
condensateur(s)
L'intensité qui circule dans la branche où
est présent un condensateur, ne dépend
pas directement de la tension aux bornes
de ce condensateur, mais de la variation
de cette tension. Ainsi, on écrit
généralement l'équation (en convention
récepteur, étant la charge de l'armature
sur laquelle arrive ) :

avec :

q : la charge de l'armature en


coulombs,
t : le temps en secondes.

avec :

C : la capacité du condensateur en


farads.
On peut ainsi en déduire l'impédance du
condensateur alimenté par une tension
fonction périodique du temps :

où U et I sont les valeurs efficaces de la


tension et de l'intensité.

La transformation complexe appliquée à


la tension et à l'intensité permet de
déterminer l'impédance complexe :

Ces relations montrent bien qu'un


condensateur se comporte comme un
circuit ouvert (impédance infinie) pour
une tension continue et tend à se
comporter comme un court-circuit
(impédance nulle) pour les hautes
fréquences. Pour ces raisons, ils sont
utilisés pour réaliser des filtres, en les
associant avec des résistances, des
composants actifs (on parle de filtre
actif, quand des composants réactifs -
condensateurs ou inductances - sont
utilisés dans la boucle de contre-réaction
d'un amplificateur), et/ou des
inductances. L'usage d'inductances est
cependant généralement limité aux
applications HF(Radiocommunication)
pour lesquelles on n'a pas besoin de
valeurs élevées, ou aux applications dans
lesquelles on ne dispose pas d'une
alimentation pour mettre en œuvre un
filtre actif et/ou pour lesquelles le coût
élevé de fabrication d'une inductance de
valeur importante n'a pas un impact
important sur le coût global (dans les
filtres de séparation des voies sur des
enceintes acoustiques de qualité, par
exemple.)

Énergie stockée - puissance


échangée

Un condensateur stocke de l'énergie sous


forme électrique.
Cette énergie E (joules) s'exprime en
fonction de sa capacité C (farads) et de
sa charge q (coulombs) (ou de sa
tension u) selon :

On remarque que cette énergie est


toujours positive (ou nulle) et qu'elle croît
comme le carré de la charge ou de la
tension.

Ces propriétés sont analogues à celles


de l'énergie cinétique d'une masse m
animée d'une vitesse v.

Démonstration
On sait que
Une autre façon de voir en calculant
directement l’Énergie :
Avec :

on obtient aussi le résultat escompté :

Encore une autre démonstration est


possible : Supposons un condensateur
initialement déchargé (donc de potentiel
nul). On veut monter le condensateur à
un potentiel (égal à la différence de
potentiel entre les deux armatures). On
apporte plein de charges jusqu'aux
armature. Cette opération coûte un travail
élémentaire :

Pour obtenir le travail total, on intègre de


0 jusque le potentiel souhaité.
 

La puissance électrique P reçue par le


condensateur est :

Qui est bien la dérivée de l'énergie


annoncée précédemment (en convention
récepteur).

Si la puissance est positive (puissance


reçue) cette énergie augmente, le
condensateur se charge. Inversement
lorsque le condensateur se décharge,
l'énergie diminue, la puissance est
négative : elle est cédée par le
condensateur au monde extérieur.

Il en résulte qu'il est difficile de faire


varier rapidement la tension aux bornes
d'un condensateur et ceci d'autant plus
que la valeur de sa capacité sera élevée.
Cette propriété est souvent utilisée pour
supprimer des variations de tension non
désirées (filtrage).

Inversement, une décharge très rapide


d'un condensateur dans une utilisation de
faible résistance électrique est possible.
Une énergie importante est délivrée dans
un temps très court (donc avec une très
forte puissance). Cette propriété est
entre autres exploitée dans les flashs
électroniques et dans les alimentations
de lasers pulsés.

Il est préférable de parler de puissance


reçue (ou cédée) plutôt que de puissance
consommée.

Ce dernier qualificatif laisse à penser que


la puissance reçue est « perdue » ou du
moins dissipée. Ce qui est le cas d'une
résistance qui « consomme » de la
puissance électrique, toujours positive
par effet Joule, la puissance Joule
« consommée » s'écrivant :

Lois d'association

Association en parallèle

Lorsque deux condensateurs sont placés


en parallèle, donc soumis à la même
tension, le courant à travers cet
ensemble est la somme des courants à
travers chacun des condensateurs. Ceci
a pour conséquence que la charge
électrique totale stockée par cet
ensemble est la somme des charges
stockées par chacun des condensateurs
qui le composent :
donc :

Ce raisonnement est généralisable à n


condensateurs en parallèle : le
condensateur équivalent à n
condensateurs en parallèle a pour
capacité la somme des capacités des n
condensateurs considérés.

La tension maximale que peut supporter


l'ensemble est celle du condensateur
dont la tension maximale est la plus
faible.
Association en série

Lorsque deux condensateurs sont en


série, donc soumis au même courant, il
en résulte que la charge stockée par
chacun d'eux est identique.

ou

d'où
Ce raisonnement étant généralisable à n
condensateurs, on en déduit que le
condensateur équivalent à n
condensateurs en série a pour inverse de
sa capacité la somme des inverses des
capacités des n condensateurs
considérés.

Cette association est généralement une


association de n condensateurs
identiques ayant pour but d'obtenir un
ensemble dont la tension maximale qu'il
peut supporter est égale à n fois celle
des condensateurs utilisés, ceci au prix
d'une division de la capacité par n.
Modélisation en haute fréquence

Les condensateurs sont très souvent


utilisés dans les circuits de hautes
fréquences. Sur ces fréquences, les
éléments parasites peuvent changer
notablement les valeurs calculées. En
général, jusqu'aux fréquences de
quelques gigahertz, deux éléments
parasites doivent être pris en compte :
l'inductance du boîtier et la résistance
équivalente série. L'introduction de ces
deux éléments parasites est
indispensable, notamment pour la
simulation des circuits au-delà de
quelques centaines de MHz.
On peut considérer aujourd'hui que
l'immense majorité des condensateurs
utilisés en hautes fréquences sont en
céramique et en composants de surface.
C'est donc surtout ce type de
condensateur qui est envisagé ici.

Le modèle d'un condensateur CMS sera


donc constitué par trois éléments en
série : la capacité nominale C, la
résistance équivalente série Rs et
l'inductance du boîtier L.

La résistance Rs est constituée non


seulement de la résistance ohmique,
mais aussi de la résistance série fictive
représentant les pertes diélectriques.
Pour les condensateurs avec céramique
NP0, la valeur de cette résistance sera
comprise en général entre 0,1 et 1 ohm.
Si on veut des résistances rs plus faibles,
notamment pour réduire les pertes des
filtres en VHF et UHF, on devra utiliser les
condensateurs dits « high Q », et au-delà
de 2 ou 3 GHz, il faudra utiliser
uniquement des condensateurs spécifiés
pour hyperfréquences… ou des
condensateurs répartis réalisés avec le
circuit imprimé lui-même.

L'inductance série va varier avec le boîtier


(elle est augmentée aussi de l'inductance
des pistes, dont on ne parle pas ici…).
Pour les boîtiers CMS 1206, cette
inductance est de l'ordre de 2 nH. Pour
un boîtier 0603, elle sera plutôt de l'ordre
de 0,5 nH. Pour se convaincre de
l'importance de cette inductance, il suffit
de vérifier qu'à 1,5 GHz, un condensateur
de 10 pF en boîtier 1206 n'est plus une
capacité mais une inductance.

A plusieurs centaines de MHz, la


simulation du circuit va exiger une
modélisation encore plus fine du
condensateur et de sa piste. L'ensemble
sera considéré comme une ligne de
transmission. On devra alors introduire
l'impédance caractéristique de la ligne,
fonction de la largeur du condensateur et
de la piste, et de l'épaisseur du substrat
sur lequel il est posé.

Innovations et prospective
Un nouveau condensateur cylindrique
(40 mm de diamètre, 110 mm de long,
pour une tension de 3,8 V à 2,2 V) au
lithium, produit par le japonais Shin-Kobe
Electric Machinery offre selon le
fabricant une faible auto-décharge (2 %
en 1 000 heures à 60 °C), pour une
densité énergétique de 10,1 Wh/l
(équivalent à une capacité de 1,37 Wh) en
pouvant être traversé par des courants
élevés (jusqu'à 300 A). Sa température de
fonctionnement est comprise entre
−20 °C et +80 °C[9].
Notes et références
1. (en) CapSite - Ceramic capacitors (htt
p://my.execpc.com/~endlr/ceramic.h
tml)  [archive], sur le site
my.execpc.com.
2. (en) Yunstar Electronic - Film
capacitors (http://www.yunstar.net/te
chnicalsupport.htm)  [archive]
« Copie archivée » (https://web.archi
ve.org/web/20180806134400/http://
www.yunstar.net/technicalsupport.ht
m) (version du 6 août 2018 sur
l'Internet Archive), sur le site
.yunstar.net.
3. (en) Cornell Dubillier, Film capacitors (h
ttp://www.cde.com/catalogs/filmAP
Pguide.pdf)  [archive].
4. Eurofarad - Condensateurs pour
alimentations à découpage H.F. (htt
p://www.eurofarad.com/files/catalog
ues/quick_access/SMPSPro.pd
f)  [archive] « Copie archivée » (http
s://web.archive.org/web/201808061
34401/http://www.eurofarad.com/fil
es/catalogues/quick_access/SMPSP
ro.pdf) (version du 6 août 2018 sur
l'Internet Archive).
5. (en) Revox Rifa, SMD Plastic Film
Capacitors for High Temperature
Applications (http://www.evox-rifa.co
m/technote_pdf/smd_caps_for_hite
mp_applications.pdf)  [archive].
6. +
(en) [PDF] AVX, Performance
Characteristics of Multilayer Glass
Dielectric Capacitors (http://www.av
x.com/docs/techinfo/perform_gl.pd
f)  [archive] « Copie archivée » (http
s://web.archive.org/web/201808061
34401/http://www.avx.com/docs/tec
hinfo/perform_gl.pdf) (version du 6
août 2018 sur l'Internet Archive), sur
le site avx.com.
7. (en) Reading Capacitance Values (htt
p://www.play-hookey.com/dc_theor
y/capacitor_values.html)  [archive]
« Copie archivée » (https://web.archi
ve.org/web/20180806134401/http://
www.play-hookey.com/dc_theory/ca
pacitor_values.html) (version du 6
août 2018 sur l'Internet Archive), sur
le site play-hookey.com.
8. (en) « How to Read a Capacitor: 13
Steps (with Pictures) » (https://www.
wikihow.com/Read-a-Capacito
r)  [archive], sur wikiHow (consulté le
27 janvier 2023)
9. Tech-On !, 22 janvier 2010 (http://tec
hon.nikkeibp.co.jp/article/NEWS/201
00122/179530/)  [archive], repris par
un bulletin ADIT BE ADIT, Japon
no 528 (2010/02/01) (http://www.bull
etins-electroniques.com/actualites/6
2134.htm)  [archive] de l'Ambassade
de France au Japon.

Bibliographie
(en) Principles and Applications of
Electrical Engineering (voir formule 1.1)

Voir aussi

Articles connexes

Capacité électrique
Nanocondensateur
Supercondensateur,
supercondensateur composite
structurel
Circuit RC, LC et RLC
Décharge d'un condensateur
Coltan
Bouteille de Leyde

Liens externes

AVX Dielectric Comparison Chart (htt


(en)

p://www.avx.com/docs/techinfo/Gene
ral/dielectr.pdf)  [archive]
Panasonic Technical Data of
(en)

Conductive Polymer Hybrid Aluminum


Electrolytic Capacitors, March 2016
(DMF0000COL42) (https://web.archive.
org/web/20160814135350/http://indu
strial.panasonic.com/cdbs/www-data/
pdf/RDF0000/DMF0000COL42.pdf)
Nonlinstor-An electronic circuit
(en)

element of the nonlinear type with the


deepening charge-controlled capacitor
properties based on the form of the
nonlinear differential equation (http://w
ww.nature.ac.cn/papers/paper-pdf/Co
nnectionEquation-pdf.pdf)  [archive]

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