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2BACSMF
Pr. Younes OUAMER Les Structures Algébriques GROUPE SCOLAIRE MOLIERE
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Pr. Younes OUAMER Les Structures Algébriques GROUPE SCOLAIRE MOLIERE
On définit dans R × R∗ la loi de composition interne ”⊤” par : 1. Montrer que E est une partie stable de (M2 (R), +) et de
(M2 (R), ×)
(∀(a, b) ∈ R × R∗ ) (∀(x, y) ∈ R × R∗ ) (a, b)⊤(x, y) = (a + bx, by)
2. Montrer que (E, +, ×) est un anneau commutatif unitaire
Et soit φ l’application définie de G vers R × R∗ par : 3. (a) Montrer que pour tout x et y de R on a :
∗
(∀(a, b) ∈ R × R ) φ(M (a, b)) = (a, b) x2 + xy + y 2 = 0 ⇔ x = y = 0
1. Montrer que φ est un isomorphisme de (G, ×) vers (R×R∗ , ⊤) (b) En déduire les éléments qui possèdent un inverse dans
2. En déduire la structure de (R × R , ⊤)∗ l’anneau (E, +, ×)
3. Déterminer le symétrique de (a, 1)⊤(a, 1)⊤...⊤(a, 1) dans (c) En déduire que (E, +, ×) est un corps commutatif
| {z }
n f ois Partie B
(R × R∗ , ⊤) tel que a ∈ R et n un entier naturel supérieur ou
égal à 2 1. On considère l’application φ définie de E vers C par :
φ: E −→ C
Exercice 11 M (a, b) 7−→ a + mb
Soit F (R, R) l’ensemble des fonctions définies sur R , on rappelle
que (F (R, R), +, .) est un espace vectoriel réel . On pose : Avec m ∈ C − R
Montrer que φ est un isomorphisme de (E, +) vers (C, +)
E = {f ∈ F (R, R) / ∀x ∈ R f (x) = A(x) cos x + B(x) sin x}
2. Résoudre dans C l’équation z 2 −z+1 = 0 et écrire ses solutions
Avec A(x) et B(x) des polynômes de degrés inférieur ou égal à 1 sous forme trigonométrique
√
1. Montrer que (E, +, .) est un espace vectoriel réel 1 3
3. On suppose dans cette question que m = + i . Montrer
2. On considère la famille B = (f1 , f2 , f3 ) telle que : 2 2
que φ est un homomorphisme de (E, ×) vers (C, ×)
(∀x ∈ R) f1 (x) = cos x et f2 (x) = sin x et f3 (x) = x cos x
Exercice 13
Montrer que B est une base de (E, +, .)
3. Soit a ∈ R. On considère les fonctions g et h telles que : Partie A
(∀x ∈ R) g(x) = cos(a + x) et h(x) = sin(a + x) 1 1
Soit (x, y) ∈ R − ×R− , on pose : x ∗ y = x + y − 2xy
2 2
2
(a) Vérifier que (h, g) ∈ E et déterminer les coordonnées de
1
g et h par rapport à la base B 1. Montrer que ∗ est une loi de composition interne dans R−
2
(b) Est-ce que la famille B ′ = (g, h, f3 , f4 ) est une base de 2. Montrer que la loi ∗ est commutative et associative
(E, +, .) avec f4 est la fonction définie par :
1
3. Montrer que R − , ∗ est un groupe commutatif
(∀x ∈ R) f4 (x) = x sin x 2
1
4. Montrer que pour tout x de R − et pour tout n de
2
N − {0, 1} on a :
1
∗ ... ∗ x} = (1 − (1 − 2x)n )
| ∗ x {z
x
2
n f ois
3
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√
Partie B 3 1
4. On prend a = + i
2 2
On rappelle que (M3 (R), +, ×) est un anneau unitaire
non −1
(a) Déterminer φa la bijection réciproque de φa
0 0 0
commutatif dont le zéro est la matrice nulle O = 0 0 0 et (b) Calculer J n en fonction de n pour tout n de N puis dé-
0 0 0 duire que :
J n = I ⇔ n ≡ 0[12]
1 0 0
l’unité est la matrice identique I = 0 1 0
0 0 1 Exercice 15
1−x 0 x On rappelle que (R, +, ×) est un corps commutatif et
1
Pour tout x de R − on pose : A = 0 1 0 et on (M2 (R), +, ×) est un anneau unitaire non commutatif et non
2
x 0 1−x intègre dont le zero est la matrice nulle O et dont l’unité est la ma-
considère l’ensemble trice identique I et que (M2 (R), +, .) est un espace vectoriel réel.
1 Pour tout x ∈ R on pose :
E = A(x) / x ∈ R −
2
1−x x
M (x) =
1. Montrer que E est une partie stable de (M3 (R), ×) −2x 1 + 2x
1
2. On considère l’application f définie de R − vers E par : On considère l’ensemble E = {M (x) / x ∈ R}
2 E est muni de la loi de composition interne ⊤ définie par :
f (x) = A(x)
1 (∀x ∈ R) (∀y ∈ R) M (x)⊤M (y) = M (x + y + 1)
(a) Montrer que f est un isomorphisme de R − ,∗
2 1. On considère l’application φ de R vers E définie par :
vers (E, ×)
(b) En déduire la structure de (E, ×) Soit n un entier naturel (∀x ∈ R) φ(x) = M (x − 1)
1
non nul et B = A − . Montrer que : et on pose E ∗ = E − {M (0, 0)}
2
(a) Montrer que φ est un homomorphisme de (R, +) vers
1 − 2n
n n −1 1 1 (E, ⊤)
B =A et que : (B ) = A −
2 2 2n+1 (b) En déduire que (E, ⊤) est un groupe commutatif
Avec (B n )−1 est l’inverse de la matrice B n 2. (a) Montrer que :
(x ∈ R) (∀y ∈ R) M (x) × M (y) = M (x + y + xy)
Exercice 14
On rappelle que (M2 (R), +, ×) est un anneau (b) En déduire que E est une partie stable de (M2 (R), ×) et
unitaire
non commu-
0 0 que la loi ” × ” est commutative dans E
tatif dont le zero est la matrice nulle O = et dont l’unité
0 0 (c) Montrer que la loi ” × ” est distributive par rapport à la
1 0 0 √1 loi ”⊤” dans E
est la matrice identique I = , on pose : J =
0 1 −1 3 (d) Montrer que M (−1) est l’élément neutre dans (E, ⊤) et
On considère l’ensemble E = M (x, y) = x.I + y.J / (x, y) ∈ R2
que la matrice identique I est neutre dans (E, ×)
1. (a) Montrer que la famille (I, J) est libre dans l’espace vec- −x
3. (a) Vérifier que : (∀x ∈ R − {1}) M (x) × M =I
toriel (M2 (R), +, .) 1+x
(b) Montrer que (E, +, .) est un espace vectoriel de dimension (b) Montrer que : (E, ⊤, ×) est un corps commutatif
2
√
2. (a) Vérifier que J 2 = 3.J − I Exercice 16
(b) Montrer que E est une partie stable de (M2 (R), ×)
Partie A
(c) Montrer que (E, +, ×) est un corps commutatif
3. Soit a un nombre complexe non nul L’ensemble R est muni d’une loi de composition interne ”∗” définie
(a) Montrer que la famille (1, a) est une base de l’espace vec- par :
toriel (C, +, .) ∀(x, y) ∈ R2 x ∗ y = x + y − exy + 1
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Partie B 0 0 0
5. On pose : A = 0 1 0
On rappelle que (C, +, ×) est un corps commutatif et 0 0 0
(M2 (R), +, ×) est un anneau unitaire dont le zéro est la ma- (a) Calculer A × M (x, y) pour tout M (x, y) de E
trice nulle O et dont l’unité est la matrice identique I et que
(b) En déduire tout élément de E n’admet pas de symétrique
(M2 (R), +, .) est un espace vectoriel réel.
dans (M3 (R), ×)
Pour tout couple (x, y) ∈ R2 , on pose :
!
x −2y Exercice 18
M (x, y) = y On rappelle que (C, +, ×) est un corps commutatif et
x
2 (M3 (R), +, ×) est un anneau unitaire non commutatif et non in-
On considère l’ensemble F = M (x, y) / (x, y) ∈ R2 0 0 0
tègre dont le zéro est la matrice nulle O = 0 0 0 et dont
1. Montrer que F est un sous-espace vectoriel de l’espace
(M2 (R), +, .) 0 0 0
1 0 0
2. Montrer que F est une partie stable de (M2 (R), ×) l’unité est la matrice identique I = 0 1 0 et que
3. Soit φ l’application de C∗ vers F définie par : 0 0 1
(M3 (R), +, .) est un espace vectoriel réel.
∀(x, y) ∈ R2 φ(x + iy) = M (x, y)
2
Pour tout nombre complexe z= x + iy avec (x, y) ∈ R , on pose
x + 2y 0 5y
(a) Montrer que φ est un homomorphisme de (C∗ , ×) vers
M (z) = 0 1 0
(F, ×)
−y 0 x − 2y
(b) On pose F ∗ = F − {0}. Montrer que φ(C∗ ) = E ∗ On considère l’ensemble E = {M (z) / z ∈ C}
(c) En déduire que (F ∗ , ×) est un groupe commutatif 1. On définit sur E la loi de composition interne ∗ par :
4. Montrer que (F, +, ×) est un corps commutatif (∀z ∈ C) (∀z ′ ∈ C) M (z) ∗ M (z ′ ) = M (z) + M (z ′ ) − M (0)
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Montrer que E est une partie stable de (M3 (R), ⊤) 1. Montrer que E est un sous groupe du groupe (M2 (R), +)
∗
3. On considère l’application φ de C vers E définie par : 2. (a) Montrer que E est un sous-espace vectoriel de l’espace
vectoriel (M2 (R), +, .)
∀(x, y) ∈ R2 φ(x + iy) = M (x, y) et on pose :
(b) Montrer que : dim E = 2
E ∗ = E − {M (0, 0)}
3. (a) Montrer que E est une partie stable de (M2 (R), ×)
(a) Montrer que φ est un homomorphisme de (C∗ , ×) vers
(E, ⊤) et que φ(C ∗ ) = E ∗ (b) Montrer que (E, +, ×) est un anneau commutatif
(b) En déduire que (E ∗ , ⊤) est un groupe commutatif dont 4. On définit sur M2 (R) la loi de composition interne ⊤ par :
on déterminera l’élément neutre J ∀(x, y) ∈ R2 ∀(x′ , y ′ ) ∈ R2
(a) Montrer que la loi ”⊤” est distributive par rapport à la M (x, y)⊤M (x′ , y ′ ) = M (x, y)M (x′ , y ′ ) − M (y, 0)⊤M (y ′ , 0)
loi ” + ” dans E
Soit φ l’application de C∗ vers (M2 (R)) définie par :
(b) En déduire que (E, +, ⊤) est un corps commutatif
∀(x, y) ∈ R2 − {(0, 0)} φ(x + iy) = M (x, y)
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(b) Soit φ l’application de E vers F qui à tout nombre com- 1. (a) Montrer que E est un sous-groupe de (M2 (R), +)
plexe x + yide E fait correspondre la matrice (b) Vérifier que pour tout a,b,c et d de Z on a :
2
x y
M (x2 , y) = de F M (a, b) × M (c, d) = M (ac + 3bd, ad + bc)
0 x2
Montrer que φ est un isomorphisme de (E, ∗) vers (F, ×) (c) Montrer que (E, +, ×) est un anneau commutatif et uni-
(c) En déduire que (F, ×) est un groupe commutatif taire
2. Soit φ l’application définie de E vers Z par :
Exercice 23 ∀ (a, b) ∈ Z2 φ (M (a, b)) = |a2 − 3b2 |
On considère l’espace vectoriel de dimension 2 noté (V2 , +, .)
Soit (⃗i, ⃗j) une base de V2 . On pose : Montrer que φ est un homomorphisme de (E, ×) vers (Z, ×)
→
− 1 1⃗ 1 1⃗ 3. Soit M (a, b) ∈ E
e1 = ⃗i + j et →
−
e2 = ⃗i − j
2 2 2 2 (a) Montrer que M (a, b) × M (a, −b) = (a2 − 3b2 ).I
Soit ∗ la loi de composition interne définie par : (b) Montrer que si M (a, b) est inversible dans (E, ×) alors
φ (M (a, b)) = 1
∀(x, y, x′ , y ′ ) ∈ R4 (x⃗i+y⃗j)∗(x′⃗i+y ′⃗j) = (xx′ +yy ′ )⃗i+(xy ′ +yx′ )⃗j
(c) On suppose que φ (M (a, b)) = 1
1. (a) Montrer que (→
−
e1 , →
−
e2 ) est une base de V2 Montrer que M (a, b) est inversible dans (E, ×) et préciser
(b) Vérifier que : son inverse
→
− →
− 4. (a) Montrer que :
e1 ∗ →−
e1 = →
−
e1 ; →
−
e2 ∗ →
−
e2 = →
−
e2 et →
−
e1 ∗ →
−
e2 = →
−
e2 ∗ →
−
e1 = 0
∀(a, b) ∈ Z2 φ (M (a, b)) = 0 ⇔ a = b = 0
(c) Montrer que :
(b) En déduire que l’anneau (E, +, ×) est intégre
X→
−
e1 + Y →
−
e2 ∗ (X →
′−
e1 + Y →
′−
e2 ) = XX →
′−
e1 + Y Y →
′−
′ ′ 4
∀(X, X , Y, Y ) ∈ R e2
(c) Est-ce que (E, +, ×) est un corps ? justifier votre réponse
2. (a) Montrer que la loi ∗ est commutative
Exercice 25
(b) Montrer que la loi ∗ est associative
On rappelle que (M3 (R), +×) est un anneau
unitaire non commu-
(c) Montrer que la loi ∗ admet un élément neutre 1 0 0
(d) Montre que (V2 , +, ∗) est un anneau commutatif unitaire tatif et non intègre d’unité I = 0 1 0
→
−
Soit →
−
u ∈ V2 − { 0 }. On note : E→ →
−
u = {λ u / λ ∈ R}
−
0 0 1
(La loi × étant la multiplication usuelle des matrices)
(a) Montrer que (E→ u , +) est un sous-groupe du groupe
−
1 0 0
(V2 , +) Pour tout réel a on pose : M (a) = a + 1 3 −1 et soit :
(b) Montrer que (E→ −u , +, .) est un sous-espace vectoriel de 2a + 3 6 −2
l’espace (V2 , +, .)
G = {M (a) / a ∈ R}
(c) Montrer que :
→
− → − → − 1. Soit φ l’application de R vers M3 (R) définie par :
E→u stable pour ∗ ⇔ la famille ( u ∗ u , u ) est liée
−
3. On suppose : (∃α ∈ R∗ ) → −
u ∗→ −
u = α→ −
u (∀a ∈ R) φ(a) = M (a)
On considère l’application :
(a) Montrer que φ est un homomorphisme de (R, +) vers
∗
φ : R → E→ − (M3 (R), ×)
u
x→− (b) Montrer que φ(R) = G, en déduire que (G, ×) est un
x 7→ u
α groupe commutatif
∗
(a) Montrer que φ est un isomorphisme de (R , ×) vers (c) Déterminer J l’élément neutre dans (G, ×)
(E→−u , ∗) (d) Déterminer l’inverse de M (a) dans (G, ×)
u , +, ∗) est un corps commutatif
(b) En déduire que (E→
−
(e) Résoudre dans (G, ×) l’équation , M (1) × X = M (2)
2. (a) Montrer que : (∀a ∈ R) M (a) × J = M (a) × I
Exercice 24
(b) En déduire que pour tout a ∈ R , M (a) n’est pas inver-
On rappelle que (M2(R), +, ×) est un anneau unitaire non com- sible dans (M3 (R), ×)
1 0
mutatif d’unité I = et que (Z, +, ×) est un anneau com- (c) Vérifier
0 1 que les matrices
de la forme
mutatif unitaire et intégre 1 0 0
Soit : X = x + 2 3 0 avec x ∈ R , sont des solutions
3x + 5 6 1
a 3b 2
E = M (a, b) = / (a, b) ∈ Z dans (M3 (R), ×) de l’équation M (1) × X = M (2)
b a