Vous êtes sur la page 1sur 7

2BACSMF

Pr. Younes OUAMER Les Structures Algébriques GROUPE SCOLAIRE MOLIERE

Exercice 1 3. Soit h l’application définie de R∗ vers E par :


Pour tout (x, y) ∈] − 1, 1[×] − 1, 1[ on pose :
(∀a ∈ R∗ ) h(a) = fa
x+y
x⊤y =
1 + xy (a) Montrer que h est un homomorphisme de (R∗ , ×) vers
(E, ◦)
1. Montrer que ”⊤” est une loi de composition interne dans
] − 1, 1[ et qu’elle est commutative et associative (b) En déduire la structure de (E, ◦) et déterminer son
élément neutre (on rappelle que (R, +, ×) est un corps
2. Montrer que ”⊤” admet un élément neutre dans ] − 1, 1[
commutatif)
3. Montrer que pour tout élément x de ] − 1, 1[ admet un
symétrique par rapport à la loi ”⊤”
Exercice 4
4. On considère l’application :
On considère dans l’anneau des matrices (M2 (R), +, ×) l’ensemble :
f: ] − 1, 1[ −→ R   a
e 0
 
E = Ma = / a ∈

1+x R
x 7−→ ln aea ea
1−x
1. Montrer que (E, ×) est une partie stable de (M2 (R), ×)
(a) Montrer que f est un homomorphisme de (] − 1, 1[, ⊤)
vers (R, +) 2. On considère l’application φ définie par :
(b) Montrer que l’homomorphisme f est bijective et φ: R −→ E
déterminer sa bijection réciproque x 7−→ Mx
(c) Calculer en fonction de n ∈ N∗ et a ∈]−1, 1[ l’expression :
(a) Montrer que φ est un homomorphisme de (R, +) vers
an = a⊤a⊤...⊤a
| {z } (E, ×)
n f ois
(b) En déduire la structure de (E, ×) (on rappelle que
(R, +, ×) est un corps commutatif)
Exercice 2
(c) Montrer que chaque matrice Ma de E admet un inverse
On rappelle que (M2 (R), +, ×) est un anneau unitaire non
Ma−1 puis déterminer Ma−1
commutatif et que (R, +, ×) est un corps commutatif. On considère
l’ensemble :

cos x − sin x
  Exercice 5
E= /x∈R On rappelle que (M2 (R), +, ×) est un anneau unitaire non
sin x cos x  
0 0
commutatif dont le zéro est la matrice nulle O = et l’unité
et l’application f définie par : 0 0
 
1 0
f: R −→ E est la matrice identique I = et (M2 (R), +, .) est un espace
  0 1
cos x − sin x
x 7−→ vectoriel réel.
sin x cos x
On considère l’ensemble :
1. Montrer que E est une partie stable de (M2 (R), ×)  
a b
 
V = M (a, b) = / (a, b) ∈ R2
2. Montrer que f est un homomorphisme surjectif de (R, +) vers 4b a
(E, ×)
1. Montrer que (V, +, .) est un espace vectoriel et déterminer sa
3. En déduire la structure de (E, ×) dimension
 
cos x − sin x
4. On considère la matrice M = 2. (a) Montrer que V est une partie stable de (M2 (R), ×)
sin x cos x
avec (x, y) ∈ R2 (b) Montrer que (V, +, ×) est un anneau unitaire commutatif
   
Calculer M 2 et M 3 puis déterminer M n en fonction de n ∈ N∗ 3. (a) Calculer M
1 1
,− ×M
1 1
,
2 4 2 4
Exercice 3 (b) Est-ce que (V, +, .) est un corps ?
Soit a de R∗ et on considère l’application fa définie de R2 vers R2
 
a b
4. Soit X la matrice de V tel que X = avec (a, b) ∈ R2
par : 4b a
y (a) Montrer que : X 2 − 2aX + (a2 − 4b2 )I = O

∀(x, y) ∈ R2 fa ((x, y)) = ax,

a (b) On suppose que a2 − 4b2 ̸= 0. Montrer que la matrice X
2 2 admet un inverse à déterminer
1. Montrer que fa est une bijection de R vers R
2. On considère l’ensemble E = {fa / a ∈ R∗ }. Déterminer
l’application fa ◦ fb pour tout (a, b) de R∗ × R∗ puis déduire Exercice 6
que ” ◦ ” est une loi de composition interne dans E On définit dans R la loi de composition interne ” ∗ ” par :

1
2BACSMF
Pr. Younes OUAMER Les Structures Algébriques GROUPE SCOLAIRE MOLIERE

∀(x, y) ∈ R2 (b) Montrer que f est un isomorphisme de (R∗ , ×) vers



x ∗ y = x + y − 3xy
(E ∗ , ×)
1. (a) Vérifier que : ∀(x, y) ∈ R2 (1−3x)(1−3y) = 1−3(x∗y)

    3. Montrer que (E, +, ×) est un corps commutatif
1
(b) Montrer que R − , ∗ est un groupe commutatif 4. Résoudre dans E l’équation J × X 3 = I (tel que X 3 = X ×
3
X × X)
2. (a) On considère  l’application

1
φ: R− −→ R∗ Exercice 8
3
x 7−→ φ(x) = 1 − 3x  On rappelle que (M3 (R), +, ×) est un anneau unitaire non com-
   mutatif , on considère l’ensembe G définie par :
1
Montrer que φ est un isomorphisme de R − ,∗
3
   

 1 0 0 
vers (R , ×) G = M θ = 0 cos θ − sin θ / θ ∈ R
 
−1 ∗ 1 
0 sin θ cos θ

(b) Montrer que : φ (R+ ) = −∞,
3
   1. Montrer que G est une partie stable de (M3 (R), ×)
1
(c) Montrer que −∞, , ∗ est un sous-groupe de 2. On considère l’ensemble U = {z ∈ C / |z| = 1}
3
 
1 Montrer que (U, ×) est un sous-groupe de (C∗ , ×)
(R − , ∗) 3. On considère l’application φ définie de U vers G par :
3
  φ(eiθ ) = Mθ
1
3. Soit x de R − et n un entier naturel (a) Montrer que φ est un isomorphisme de (U, ×) vers (G, ×)
3
(0) (n+1) (n) (b) En déduire que (G, ×) est un groupe commutatif
On pose : x = 0 et (∀n ∈ N) x =x ∗x
(a) Montrer que : 4. Calculer (Mθ )−1 et (Mθ )n pour n ∈ N∗
  
1 n
∀x ∈ R − (∀n ∈ N) φ(x(n) ) = (φ(x))
3 Exercice 9
(b) En déduire x(n) en fonction de x et de n
On considère l’anneau unitaire
 (M3 (R), +, ×) et l’espace vectoriel
0 0 0
4. On considère la loi de composition interne ”⊤” définie par : (M3 (R), +, .) tel que O = 0 0 0 est la matrice nulle et
0 0 0
1
∀(x, y) ∈ R2 x⊤y = x + y −
  
1 0 0
3
I = 0 1 0 est la matrice identique , on considère la matrice
(a) Montrer que (R, ⊤) est un groupe commutatif 0 0 1
 
(b) Montrer que (R, ∗, ⊤) est un corps non commutatif −1 b b
A =  1 −1 0  et on pose : B = A + I
−1 0 −1
Exercice 7
On rappelle que (M2 (R), +, ×) est un anneau unitaire   non com- 1. (a) Calculer B 2 et B 3
0 0 (b) Vérifier que : (I − B)(I + B + B 2 ) = I
mutatif dont le zéro est la matrice nulle O = et l’unité
0 0
  (c) En déduire que A admet un inverse A−1 puis déterminer
1 0
est la matrice identique I = et (M2 (R), +, .) est un espace A−1
0 1
vectoriel réel etque (R,√+,×) est un corps commutatif 2. Soit l’espace vectoriel engendré par la famille (I, B, B 2 )
0 3 (a) Montrer que (I, B, B 2 ) est une famille libre
On pose : J =  −1  et on considère l’ensemble : (b) En déduire que (I, B, B 2 ) est une base dans E et
√ 0
3 déterminer sa dimension
  √  
 0 3b 
E = M (a, b) =  1  / (a, b) ∈ R2 Exercice 10
 −√ b a  On considère l’ensemble :
3
   
1. (a) Montrer que (E, +, .) est un sous-espace vectoriel 1 0
G = M (a, b) = / (a, b) ∈ R × R∗
de l’espace vectoriel réel (M2 (R), +, .) a b
(b) Montrer que la famille (I, J) est une base de (E, +, .) On rappelle que (M2 (R), +, ×) est un anneau unitaire non com-
f: C∗ −→ E∗ mutatif
2. On considère l’application tel
a + ib 7−→ M (a, b)
∗ Partie A
que E = E − {M (0, 0)}
(a) Montrer que E est une partie stable dans (M2 (R), ×) 1. Montrer que G est une partie stable de (M2 (R), ×)

2
2BACSMF
Pr. Younes OUAMER Les Structures Algébriques GROUPE SCOLAIRE MOLIERE

2. Montrer que (G, ×) est un groupe . Ce groupe est-il Exercice 12


commutatif ?
Partie A
3. Soit H l’ensemble des matrices de G tel que (a, b) ∈ R × R∗+ .
Montrer que H est un sous-groupe de (G, ×) On rappelle que (M2 (R), +, ×) est un anneau unitaire
    non com-
1 0 0 0
4. Soit A un élément de G tel que A = avec a ∈ R. On mutatif dont le zéro est la matrice nulle O = et l’unité
a 1 0 0
pose : 
1 0

est la matrice identique I = et que (C, +, ×) est un corps
∗ n+1 n 1 0 1
(∀n ∈ N ) A = A × A et A = A
commutatif  
n 2 a + b −b
Calculer A en fonction de a et de n avec n est un entier Soit (a, b) ∈ R , on considère la matrice M (a, b) =
b a
naturel non nul
dans M2 (R) et soit l’ensemble :
Partie B E = M (a, b) / (a, b) ∈ R2


On définit dans R × R∗ la loi de composition interne ”⊤” par : 1. Montrer que E est une partie stable de (M2 (R), +) et de
(M2 (R), ×)
(∀(a, b) ∈ R × R∗ ) (∀(x, y) ∈ R × R∗ ) (a, b)⊤(x, y) = (a + bx, by)
2. Montrer que (E, +, ×) est un anneau commutatif unitaire
Et soit φ l’application définie de G vers R × R∗ par : 3. (a) Montrer que pour tout x et y de R on a :

(∀(a, b) ∈ R × R ) φ(M (a, b)) = (a, b) x2 + xy + y 2 = 0 ⇔ x = y = 0
1. Montrer que φ est un isomorphisme de (G, ×) vers (R×R∗ , ⊤) (b) En déduire les éléments qui possèdent un inverse dans
2. En déduire la structure de (R × R , ⊤)∗ l’anneau (E, +, ×)
3. Déterminer le symétrique de (a, 1)⊤(a, 1)⊤...⊤(a, 1) dans (c) En déduire que (E, +, ×) est un corps commutatif
| {z }
n f ois Partie B
(R × R∗ , ⊤) tel que a ∈ R et n un entier naturel supérieur ou
égal à 2 1. On considère l’application φ définie de E vers C par :

φ: E −→ C
Exercice 11 M (a, b) 7−→ a + mb
Soit F (R, R) l’ensemble des fonctions définies sur R , on rappelle
que (F (R, R), +, .) est un espace vectoriel réel . On pose : Avec m ∈ C − R
Montrer que φ est un isomorphisme de (E, +) vers (C, +)
E = {f ∈ F (R, R) / ∀x ∈ R f (x) = A(x) cos x + B(x) sin x}
2. Résoudre dans C l’équation z 2 −z+1 = 0 et écrire ses solutions
Avec A(x) et B(x) des polynômes de degrés inférieur ou égal à 1 sous forme trigonométrique

1. Montrer que (E, +, .) est un espace vectoriel réel 1 3
3. On suppose dans cette question que m = + i . Montrer
2. On considère la famille B = (f1 , f2 , f3 ) telle que : 2 2
que φ est un homomorphisme de (E, ×) vers (C, ×)
(∀x ∈ R) f1 (x) = cos x et f2 (x) = sin x et f3 (x) = x cos x
Exercice 13
Montrer que B est une base de (E, +, .)
3. Soit a ∈ R. On considère les fonctions g et h telles que : Partie A
   
(∀x ∈ R) g(x) = cos(a + x) et h(x) = sin(a + x) 1 1
Soit (x, y) ∈ R − ×R− , on pose : x ∗ y = x + y − 2xy
2 2
2
(a) Vérifier que (h, g) ∈ E et déterminer les coordonnées de  
1
g et h par rapport à la base B 1. Montrer que ∗ est une loi de composition interne dans R−
2
(b) Est-ce que la famille B ′ = (g, h, f3 , f4 ) est une base de 2. Montrer que la loi ∗ est commutative et associative
(E, +, .) avec f4 est la fonction définie par :    
1
3. Montrer que R − , ∗ est un groupe commutatif
(∀x ∈ R) f4 (x) = x sin x 2
 
1
4. Montrer que pour tout x de R − et pour tout n de
2
N − {0, 1} on a :
1
∗ ... ∗ x} = (1 − (1 − 2x)n )
| ∗ x {z
x
2
n f ois

3
2BACSMF
Pr. Younes OUAMER Les Structures Algébriques GROUPE SCOLAIRE MOLIERE

Partie B 3 1
4. On prend a = + i
2 2
On rappelle que (M3 (R), +, ×) est un anneau unitaire
 non  −1
(a) Déterminer φa la bijection réciproque de φa
0 0 0
commutatif dont le zéro est la matrice nulle O = 0 0 0 et (b) Calculer J n en fonction de n pour tout n de N puis dé-
0 0 0 duire que :
J n = I ⇔ n ≡ 0[12]
 
1 0 0
l’unité est la matrice identique I = 0 1 0
0 0 1 Exercice 15
 
  1−x 0 x On rappelle que (R, +, ×) est un corps commutatif et
1
Pour tout x de R − on pose : A =  0 1 0  et on (M2 (R), +, ×) est un anneau unitaire non commutatif et non
2
x 0 1−x intègre dont le zero est la matrice nulle O et dont l’unité est la ma-
considère l’ensemble trice identique I et que (M2 (R), +, .) est un espace vectoriel réel.
  
1 Pour tout x ∈ R on pose :
E = A(x) / x ∈ R −
2  
1−x x
M (x) =
1. Montrer que E est une partie stable de (M3 (R), ×) −2x 1 + 2x
 
1
2. On considère l’application f définie de R − vers E par : On considère l’ensemble E = {M (x) / x ∈ R}
2 E est muni de la loi de composition interne ⊤ définie par :
f (x) = A(x)
   
1 (∀x ∈ R) (∀y ∈ R) M (x)⊤M (y) = M (x + y + 1)
(a) Montrer que f est un isomorphisme de R − ,∗
2 1. On considère l’application φ de R vers E définie par :
vers (E, ×)
(b) En déduire la structure de (E, ×) Soit n un entier naturel (∀x ∈ R) φ(x) = M (x − 1)
 
1
non nul et B = A − . Montrer que : et on pose E ∗ = E − {M (0, 0)}
2
(a) Montrer que φ est un homomorphisme de (R, +) vers
1 − 2n
   
n n −1 1 1 (E, ⊤)
B =A et que : (B ) = A −
2 2 2n+1 (b) En déduire que (E, ⊤) est un groupe commutatif
Avec (B n )−1 est l’inverse de la matrice B n 2. (a) Montrer que :
(x ∈ R) (∀y ∈ R) M (x) × M (y) = M (x + y + xy)
Exercice 14
On rappelle que (M2 (R), +, ×) est un anneau (b) En déduire que E est une partie stable de (M2 (R), ×) et
 unitaire
 non commu-
0 0 que la loi ” × ” est commutative dans E
tatif dont le zero est la matrice nulle O = et dont l’unité
0 0 (c) Montrer que la loi ” × ” est distributive par rapport à la
   
1 0 0 √1 loi ”⊤” dans E
est la matrice identique I = , on pose : J =
0 1 −1 3 (d) Montrer que M (−1) est l’élément neutre dans (E, ⊤) et
On considère l’ensemble E = M (x, y) = x.I + y.J / (x, y) ∈ R2

que la matrice identique I est neutre dans (E, ×)
 
1. (a) Montrer que la famille (I, J) est libre dans l’espace vec- −x
3. (a) Vérifier que : (∀x ∈ R − {1}) M (x) × M =I
toriel (M2 (R), +, .) 1+x
(b) Montrer que (E, +, .) est un espace vectoriel de dimension (b) Montrer que : (E, ⊤, ×) est un corps commutatif
2

2. (a) Vérifier que J 2 = 3.J − I Exercice 16
(b) Montrer que E est une partie stable de (M2 (R), ×)
Partie A
(c) Montrer que (E, +, ×) est un corps commutatif
3. Soit a un nombre complexe non nul L’ensemble R est muni d’une loi de composition interne ”∗” définie
(a) Montrer que la famille (1, a) est une base de l’espace vec- par :
toriel (C, +, .) ∀(x, y) ∈ R2 x ∗ y = x + y − exy + 1


(b) On considère l’application φa définie de E vers C par :


1. (a) Montrer que la loi ∗ est commutative dans R
(∀M (x, y) ∈ E) φa (M (x, y)) = x + ay
(b) Montrer que la loi ∗ admet un élément neutre qu’on dé-
Montrer que φa est un isomorphisme de (E, +) vers terminera
(C, +) 2. Sachant que l’équation (E) : 3 + x − e2x = 0 admet deux
(c) Déterminer les valeurs de a pour que φa soit un homo- solutions distincts dans R. Montrer que la loi ∗ n’est pas as-
morphisme de (E, ×) vers (C, ×) sociative

4
2BACSMF
Pr. Younes OUAMER Les Structures Algébriques GROUPE SCOLAIRE MOLIERE
 
Partie B 0 0 0
5. On pose : A = 0 1 0
On rappelle que (C, +, ×) est un corps commutatif et 0 0 0
(M2 (R), +, ×) est un anneau unitaire dont le zéro est la ma- (a) Calculer A × M (x, y) pour tout M (x, y) de E
trice nulle O et dont l’unité est la matrice identique I et que
(b) En déduire tout élément de E n’admet pas de symétrique
(M2 (R), +, .) est un espace vectoriel réel.
dans (M3 (R), ×)
Pour tout couple (x, y) ∈ R2 , on pose :
!
x −2y Exercice 18
M (x, y) = y On rappelle que (C, +, ×) est un corps commutatif et
x
2 (M3 (R), +, ×) est un anneau unitaire non commutatif et non in-
 
On considère l’ensemble F = M (x, y) / (x, y) ∈ R2 0 0 0

tègre dont le zéro est la matrice nulle O = 0 0 0 et dont
1. Montrer que F est un sous-espace vectoriel de l’espace
(M2 (R), +, .)  0 0 0
1 0 0
2. Montrer que F est une partie stable de (M2 (R), ×) l’unité est la matrice identique I = 0 1 0 et que
3. Soit φ l’application de C∗ vers F définie par : 0 0 1
(M3 (R), +, .) est un espace vectoriel réel.
∀(x, y) ∈ R2 φ(x + iy) = M (x, y)

2
Pour tout nombre complexe z= x + iy avec (x, y) ∈ R , on pose
x + 2y 0 5y
(a) Montrer que φ est un homomorphisme de (C∗ , ×) vers
M (z) =  0 1 0 
(F, ×)
−y 0 x − 2y
(b) On pose F ∗ = F − {0}. Montrer que φ(C∗ ) = E ∗ On considère l’ensemble E = {M (z) / z ∈ C}
(c) En déduire que (F ∗ , ×) est un groupe commutatif 1. On définit sur E la loi de composition interne ∗ par :
4. Montrer que (F, +, ×) est un corps commutatif (∀z ∈ C) (∀z ′ ∈ C) M (z) ∗ M (z ′ ) = M (z) + M (z ′ ) − M (0)

Exercice 17 Montrer que (E, ∗) est un groupe commutatif


On rappelle que (C, +, ×) est un corps commutatif et 2. On considère l’application φ de C∗ vers E définie par :
(M3 (R), +, ×) est un anneau unitaire non commutatif etnon
(∀z ∈ C) φ(z) = M (z)

0 0 0
intègre dont le zéro est la matrice nulle O = 0 0 0 et
et on pose : E ∗ = E − {M (0, 0)}
 
0 0 0

1 0 0
 (a) Montrer que φ est un homomorphisme de (C∗ , ×) vers
dont l’unité est la matrice identique I = 0 1 0 et que (E, ×) et que φ(C∗ ) = E ∗
0 0 1 (b) En déduire que (E ∗ , ×) est un groupe commutatif
(M3 (R), +, .) est unespace vectoriel réel 3. En déduire que (E, ∗, ×) est un corps commutatif
x + y 0 −2y
On pose M (x, y) =  0 0 0  pour tout couple (x, y) ∈ Exercice 19
y 0 x−y On rappelle que (C, +, ×) est un corps commutatif et
R2 (M3 (R), +, ×) est un anneau unitaire non commutatif etnon
On considère l’ensemble E = M (x, y) / (x, y) ∈ R2
 
0 0 0
1. Montrer que E est un sous-groupe de (M3 (R), +) intègre dont le zéro est la matrice nulle O = 0 0 0 et
2. Vérifier que : 0 0 0
 
1 0 0
∀(x, y) ∈ R2 ∀(x′ , y ′ ) ∈ R2 M (x, y) × M (x′ , y ′ ) =
 
dont l’unité est la matrice identique I = 0 1 0 et que
M (xx′ − yy ′ , xy ′ + yx′ ) 0 0 1
(M3 (R), +, .) est un espace vectoriel réel.
3. On considère l’application φ de C∗ vers E définie par :
   
1 0 0 a b −b
On pose A = 1 1 0 et M (a, b) = 0 0 0  pour tout
∀(x, y) ∈ R2 φ(x + iy) = M (x, y)

1 1 1 b −a a
et on pose E ∗ = E − {M (0, 0)} couple (a, b) ∈ R2
On considère l’ensemble E = M (a, b) / (a, b) ∈ R2


(a) Montrer que φ est un homomorphisme de (C , ×) vers
(E, ×) 1. Montrer que E est un sous-groupe de (M3 (R), +)
2. On définit sur M3 (R) la loi de composition interne ”⊤” par :
(b) En déduire que (E ∗ , ×) est un groupe commutatif et que
son élément neutre est M (1, 0) ∀(a, b) ∈ R2 ∀(c, d) ∈ R2 M (a, b)⊤M (c, d) =
 

4. Montrer que (E, +, ×) est un corps commutatif M (a, b) × A × M (c, d)

5
2BACSMF
Pr. Younes OUAMER Les Structures Algébriques GROUPE SCOLAIRE MOLIERE

Montrer que E est une partie stable de (M3 (R), ⊤) 1. Montrer que E est un sous groupe du groupe (M2 (R), +)

3. On considère l’application φ de C vers E définie par : 2. (a) Montrer que E est un sous-espace vectoriel de l’espace
vectoriel (M2 (R), +, .)
∀(x, y) ∈ R2 φ(x + iy) = M (x, y) et on pose :

(b) Montrer que : dim E = 2
E ∗ = E − {M (0, 0)}
3. (a) Montrer que E est une partie stable de (M2 (R), ×)
(a) Montrer que φ est un homomorphisme de (C∗ , ×) vers
(E, ⊤) et que φ(C ∗ ) = E ∗ (b) Montrer que (E, +, ×) est un anneau commutatif
(b) En déduire que (E ∗ , ⊤) est un groupe commutatif dont 4. On définit sur M2 (R) la loi de composition interne ⊤ par :
on déterminera l’élément neutre J ∀(x, y) ∈ R2 ∀(x′ , y ′ ) ∈ R2
 

(a) Montrer que la loi ”⊤” est distributive par rapport à la M (x, y)⊤M (x′ , y ′ ) = M (x, y)M (x′ , y ′ ) − M (y, 0)⊤M (y ′ , 0)
loi ” + ” dans E
Soit φ l’application de C∗ vers (M2 (R)) définie par :
(b) En déduire que (E, +, ⊤) est un corps commutatif
∀(x, y) ∈ R2 − {(0, 0)} φ(x + iy) = M (x, y)


Exercice 20 (a) Montrer que E est une partie stable de (E, ⊤)


On rappelle que (C, +, ×) est un corps commutatif et (b) Montrer que φ est un homomorphisme de (C∗ , ×) vers
(M2 (R), +, ×) est un anneau unitaire non  commutatif
 et non in- (M2 (R), ×)
0 0
tègre dont le zero est la matrice nulle O = et dont l’unité (c) En déduire que (E ∗ , ×) est un groupe commutatif
  0 0
1 0 5. (a) Montrer que la loi ”⊤” est distributive par rapport à la
est la matrice identique I = et que (M2 (R), +, .) est un loi ” + ” dans E
0 1
espace vectoriel réel .  (b) Montrer que (E, +, ⊤) est un corps commutatif
0 −3 2
On pose J = et pour tout couple (x, y) ∈ R , on pose :
 1 0 Exercice 22
x −3y
M (x, y) = On rappelle que (C, +, ×) est un corps commutatif et que
y x
(M2 (R),
 +,  ×) est un anneau unitaire de  zéro la matrice nulle
On considère l’ensemble E = M (x, y) / (x, y) ∈ R2

0 0 1 0
O= et d’unité la matrice I =
1. Montrer que E est un sous-espace vectoriel de (M2 (R), +, .) 0 0 0 1
de dimension 2 Soit ∗ la loi de composition interne définie sur C par :
2. (a) Montrer que E est une partie stable de (M2 (R), ×) ∀(x, y) ∈ R2 ∀(a, b) ∈ R2 (x + yi) ∗ (a + bi) = xa + (x2 b + a2 y)i
 
(b) Montrer que (E, +, ×) est un anneau commutatif unitaire
1. (a) Montrer que la loi ∗ est commutative sur C
3. On pose E ∗ = E − {M (0, 0)} et on considère l’application φ
de C∗ vers E ∗ définie par : (b) Montrer que la loi ∗ est associative sur C
  (c) Montrer que la loi ∗ admet un élément neutre e que l’on
2
 y déterminera
∀(x, y) ∈ R φ(x + iy) = M x, √
3 (d) Soit (x, y) ∈ R∗ × R. Montrer que le nombre complexe
1 y
(a) Montrer que φ est un isomorphisme de (C∗ , ×) vers x + yi admet le nombre complexe − 4 i comme
(E ∗ , ×) x x
symétrique pour la loi ∗

(b) En déduire que (E , ×) est un groupe commutatif 2. On considère le sous-ensemble E de C défini par :

(c) Montrer que J 2017 = φ(31008 3) puis déterminer l’in-
E = x + yi / x ∈ R∗+ , y ∈ R

verse de J 2017 dans (E ∗ , ×)
4. Montrer que (E, +, ×) est un corps commutatif (a) Montrer que E est stable pour la loi ∗ dans C
(b) Montrer que (E, ∗) est un groupe commutatif
Exercice 21 3. On considère le sous-ensemble G de E défini par :
On rappelle que (C, +, ×) est un corps commutatif et
(M2 (R), +, ×) est un
 anneau
 unitaire dont le zéro est la G = {1 + yi / y ∈ R}
0 0
matrice nulle O = et dont l’unité est la matrice identique Montrer que G est un sous-groupe de (E, ∗)
0 0
 
1 0 4. On considère l’ensemble
I= et que (M2 (R), +, .) est un espace vectoriel réel.
0 1    
x y
/ x ∈ R∗+ , y ∈ R
 
x y F = M (x, y) =
Pour tout couple (x, y) ∈ R2 , on pose : M (x, y) = . On 0 x
0 x
considère l’ensemble E = M (x, y) / (x, y) ∈ R2

(a) Montrer que F est stable pour la loi × dans M2 (R)

6
2BACSMF
Pr. Younes OUAMER Les Structures Algébriques GROUPE SCOLAIRE MOLIERE

(b) Soit φ l’application de E vers F qui à tout nombre com- 1. (a) Montrer que E est un sous-groupe de (M2 (R), +)
plexe x + yide E fait correspondre la matrice (b) Vérifier que pour tout a,b,c et d de Z on a :
2
x y
M (x2 , y) = de F M (a, b) × M (c, d) = M (ac + 3bd, ad + bc)
0 x2
Montrer que φ est un isomorphisme de (E, ∗) vers (F, ×) (c) Montrer que (E, +, ×) est un anneau commutatif et uni-
(c) En déduire que (F, ×) est un groupe commutatif taire
2. Soit φ l’application définie de E vers Z par :
Exercice 23 ∀ (a, b) ∈ Z2 φ (M (a, b)) = |a2 − 3b2 |
On considère l’espace vectoriel de dimension 2 noté (V2 , +, .)
Soit (⃗i, ⃗j) une base de V2 . On pose : Montrer que φ est un homomorphisme de (E, ×) vers (Z, ×)

− 1 1⃗ 1 1⃗ 3. Soit M (a, b) ∈ E
e1 = ⃗i + j et →

e2 = ⃗i − j
2 2 2 2 (a) Montrer que M (a, b) × M (a, −b) = (a2 − 3b2 ).I
Soit ∗ la loi de composition interne définie par : (b) Montrer que si M (a, b) est inversible dans (E, ×) alors
φ (M (a, b)) = 1
∀(x, y, x′ , y ′ ) ∈ R4 (x⃗i+y⃗j)∗(x′⃗i+y ′⃗j) = (xx′ +yy ′ )⃗i+(xy ′ +yx′ )⃗j

(c) On suppose que φ (M (a, b)) = 1
1. (a) Montrer que (→

e1 , →

e2 ) est une base de V2 Montrer que M (a, b) est inversible dans (E, ×) et préciser
(b) Vérifier que : son inverse

− →
− 4. (a) Montrer que :
e1 ∗ →−
e1 = →

e1 ; →

e2 ∗ →

e2 = →

e2 et →

e1 ∗ →

e2 = →

e2 ∗ →

e1 = 0
∀(a, b) ∈ Z2 φ (M (a, b)) = 0 ⇔ a = b = 0
(c) Montrer que :
(b) En déduire que l’anneau (E, +, ×) est intégre
X→

e1 + Y →

e2 ∗ (X →
′−
e1 + Y →
′−
e2 ) = XX →
′−
e1 + Y Y →
′−
′ ′ 4

∀(X, X , Y, Y ) ∈ R e2
(c) Est-ce que (E, +, ×) est un corps ? justifier votre réponse
2. (a) Montrer que la loi ∗ est commutative
Exercice 25
(b) Montrer que la loi ∗ est associative
On rappelle que (M3 (R), +×) est  un anneau
 unitaire non commu-
(c) Montrer que la loi ∗ admet un élément neutre 1 0 0
(d) Montre que (V2 , +, ∗) est un anneau commutatif unitaire tatif et non intègre d’unité I = 0 1 0


Soit →

u ∈ V2 − { 0 }. On note : E→ →

u = {λ u / λ ∈ R}

0 0 1
(La loi × étant la multiplication usuelle des matrices)
(a) Montrer que (E→ u , +) est un sous-groupe du groupe
−  
1 0 0
(V2 , +) Pour tout réel a on pose : M (a) =  a + 1 3 −1 et soit :
(b) Montrer que (E→ −u , +, .) est un sous-espace vectoriel de 2a + 3 6 −2
l’espace (V2 , +, .)
G = {M (a) / a ∈ R}
(c) Montrer que :

− → − → − 1. Soit φ l’application de R vers M3 (R) définie par :
E→u stable pour ∗ ⇔ la famille ( u ∗ u , u ) est liée

3. On suppose : (∃α ∈ R∗ ) → −
u ∗→ −
u = α→ −
u (∀a ∈ R) φ(a) = M (a)
On considère l’application :
(a) Montrer que φ est un homomorphisme de (R, +) vers

φ : R → E→ − (M3 (R), ×)
u
x→− (b) Montrer que φ(R) = G, en déduire que (G, ×) est un
x 7→ u
α groupe commutatif

(a) Montrer que φ est un isomorphisme de (R , ×) vers (c) Déterminer J l’élément neutre dans (G, ×)
(E→−u , ∗) (d) Déterminer l’inverse de M (a) dans (G, ×)
u , +, ∗) est un corps commutatif
(b) En déduire que (E→

(e) Résoudre dans (G, ×) l’équation , M (1) × X = M (2)
2. (a) Montrer que : (∀a ∈ R) M (a) × J = M (a) × I
Exercice 24
(b) En déduire que pour tout a ∈ R , M (a) n’est pas inver-
On rappelle que (M2(R), +,  ×) est un anneau unitaire non com- sible dans (M3 (R), ×)
1 0
mutatif d’unité I = et que (Z, +, ×) est un anneau com- (c) Vérifier
0 1  que les matrices
 de la forme
mutatif unitaire et intégre 1 0 0
Soit : X =  x + 2 3 0 avec x ∈ R , sont des solutions
    3x + 5 6 1
a 3b 2
E = M (a, b) = / (a, b) ∈ Z dans (M3 (R), ×) de l’équation M (1) × X = M (2)
b a

Vous aimerez peut-être aussi