MASTER-Soro Juda Béharé.1

Analyse du mécanisme de Suivi-évaluation de la Convention de la Société Civile Ivoirienne : cas du projet
BENKADI «Atténuation et d'Adaptation des populations riveraines aux effets de l'érosion côtière et de la
dégradation des aires Protégées »
Analyse du mécanisme de Suivi-évaluation de la Convention de la Société

Civile Ivoirienne : cas du projet BENKADI «Atténuation et d'Adaptation
des populations riveraines aux effets de l'érosion côtière et de la dégradation
des aires Protégées »
Présenté par :
SORO Juda Béharé
Directeur de Mémoire : Thalmas Didier
i
DEDICACE
Ce mémoire est dédié :
A mes amours Agré Kévine, Beugré Françoise, pour leurs encouragement et conseil ainsi que
leurs confiances en moi
A mes géniteurs SORO BABO, KOUMA AFFIA pour assistance, prière et conseils. Ce
modeste travail est le fruit de vos investissements dans mon éducation.
A toute ma famille, amis et frère. Je dédie cet humble travail qui est le fruit de vos
encouragements, affection, soutien spirituel et moral. A Dieu le tout-puissant la Gloire,
Amen ... !!
ii
REMERCIEMENT
Ce travail a été réaliser grâce au soutien de plusieurs personnes.
Ainsi nos remerciements vont à l’endroit :
Docteur N’Da Christophe enseignant chercheur à l’Institut de Géographie Tropicale, mentor

qui ne saisse de me prodiguer des conseils.
Docteur, Jean Luc Kouassi, pour son exemplarité, son désir de vouloir tout jour transmet des
compétences et conseils
Dongo toussaint pour son appuis stratégique sur la collecte des données de terrain
A mes Amis de la promotion RYFMAN USIG 2021 (Master Gestion de Projet)
A toutes ceux et celles qui ont contribué de près ou de loin a la réalisation de ce travail.
iii
ABSTRAC
The overall objective of this study is to analyze the monitoring and evaluation mechanism for
the implementation of CSCI adaptation and mitigation activities in order to improve the
sustainability of the project.
It was conducted in order to assess the implementation of projects piloted by civil society
organizations in Côte d'Ivoire. It is based on an analysis of the perception of the actors on the
mechanism of the monitoring-evaluation system. It responds to the objectives of sustainable
development in which the green growth and the policy of preservation and restoration of the
Ivorian vegetation cover are included. Indeed, any investment in the sustainable development
sector must be done in a regular monitoring and evaluations at the beginning and end of the
project to ensure sustainability and then a management based on the results to be achieved in
the realization of the project. All this is to ensure the effectiveness and benefit of the project
stakeholders. The study highlights the level of consideration of monitoring and evaluation in
the projects piloted by the CSOs while evaluating the perception of monitoring-evaluation at
the level of the actors and the level of understanding of the actors of monitoring-evaluation in
the case of the BENKADI project.
The results of the survey conducted among civil society actors in Côte d'Ivoire working in
development allowed us to explain the problem of the practice of monitoring and evaluation in
adaptation and mitigation projects in the face of forest cover degradation. Finally, the lack of
involvement and capacity of grassroots actors in the monitoring-evaluation of the project
explains the slowdown of its results and the lack of rigor in the monitoring-evaluation of the
project and the fable rate at the level of project results.
Key words: Monitoring, Evaluation, Project, Project management, CSOs
iv
RESUME
Cette étude a pour objectif général d’analyser le dispositif de suivi et d'évaluation sur la mise
en œuvre des activités d’adaptation et d’atténuation CSCI en vue d’améliorer la durabilité du
projet .
Elle a été mener dans le but d’évaluer les la mise en œuvre des projets piloter par les
organisations de la société civile en côte d’ivoire. Elle s’appui sur une analyse de la perception
des acteurs sur le mécanisme du système de suivi-évaluation. Elle répond aux objectifs du
développement durable d’où s’inscrit la croissance verte et la politique de préservation et
restauration du couvert végétale Ivoirien. En effet, tout investissement dans le secteur du
développement durable doit se faire dans un suivi régulier et des évaluations à mis parcours
et a la fin du projet pour garantir la durabilité puis une gestion axée sur les résultats a accomplir
dans la réalisation du projet. Tout cela dans le but de garantir l’efficacité et le bénéfice des
parties prenantes du projet. L’étude s’appuis met en exergue le niveau de pris en compte du
suivi et évaluation dans les projets pilotés par les OSCs tout en évaluant la perception des du
suivi-évaluation au niveau des acteurs et niveau de compréhension des acteurs du suivi-
évaluation dans le cas du projet BENKADI.
Les résultats de l'enquête menée auprès des acteurs de la société civile de Côte d’ivoire exerçant
dans le développement nous ont permis d'expliquer la problématique de la pratique du suivi
évaluation dans les projets d’adaptation et d’atténuation face à la dégradation du couvert
forestier. Enfin, le manque d’implication et de capacité des acteurs à la base dans le suivi-
évaluation du projet explique le ralentissement de ses résultats et l’absence de rigueur dans le
suivi-évaluation du projet et le fable taux au niveau de résultats des projets.
Mots clés: Suivi, Evaluation, Projet, Gestion de projets, OSC
v
SIGLE ET ABREVITION
USIG : Unité de Solidarité International de Genève
COP : Conférence des Parties
SSE : Système de Suivi et Evaluation
SE : Suivi-Evaluation
PND : Plan National de Développement
OSC : Organisation de la Société Civile
CSCI : Convention de la Société Civile Ivoirienne
GAR : Gestion Axée sur les Résultats
ED : Les techniques de mesure de performance permettent d'obtenir l'écart de délais
IPD : indicateur de performance des délais
vi
LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1:activité et tâche de planification d’un système de suivi-évaluation (adapté à
Kouassi, 2015) ......................................................................................................................... 26
Tableau 2:Réalisations physiques du Programme « BENKADI »en Côte d’Ivoire ......... 41
Tableau 3:Compréhension de l'utilité du suivi par les répondants ................................... 42
Tableau 4: Compréhension de l'utilité de l'évaluation ....................................................... 43
Tableau 5:Mesure de degré d'importance du suivi-évaluation en tenant compte des
assemblées de compte rendu avec les bénéficières .............................................................. 43
Tableau 6:Justification du degré d'importance du suivi évaluation ................................. 44
Tableau 7 :Mise en œuvre du suivi ....................................................................................... 45
Tableau 8:Fréquence de réalisation du suivi ....................................................................... 45
Tableau 9:Présentation du personnel ou des personnes impliqués dans le projet ........... 46
Tableau 10:Fréquence d'utilisation des méthodes d'évaluation ........................................ 46
LISTE DES FIGURES

Figure 1: Contribution des OSC et des jeunes dans le cadre logique (GFF-GI, 2020) .... 18
Figure 2:Théorie de changement du cadre d’échange des jeunes et des OSC 2022-2025
(GFF-GI, 2020) ....................................................................................................................... 19
Figure 3:Mécanisme du suivi par catégorie ......................................................................... 22
Figure 4:Chaine des résultats (adapté à la Fédération de la société de croix rouge et
croissant rouge ) ..................................................................................................................... 25
Figure 5:cycle du suivi-évaluation (adapté à la Fédération de la société de croix rouge et
croissant rouge ........................................................................................................................ 27
Figure 6:Principes d’identification des indicateurs et liens ............................................... 29
Figure 7: Mécanisme et Instrument de Suivi ....................................................................... 30
vii
SOMMAIRE
Table des matières

ABSTRAC ................................................................................................................................ iv
RESUME .................................................................................................................................... v
SIGLE ET ABREVITION ........................................................................................................ vi
LISTE DES TABLEAUX ........................................................................................................ vii
LISTE DES FIGURES ............................................................................................................. vii
SOMMAIRE ........................................................................................................................... viii
Introduction : ........................................................................................................................ 10
CHAPITRE1 : CADRE THEORIQUE .................................................................................... 13
SECTION 1 : Problématique................................................................................................ 13
SECTION 2 : Objectifs de l’Etude ....................................................................................... 14
SECTION 3-Revue de la littérature ..................................................................................... 15
1-Engagement des OSC à l’heure du développement durable ......................................... 15
2-connaissance théorique et clarification du concept de SE ............................................ 20
4-Indicateurs : élément de mesure de performance .......................................................... 28
SECTION 5 : Pertinence du sujet ........................................................................................ 32
CHAPITRE 2-METHODOLOGIE .......................................................................................... 33
SECTION 1 : Cadre de l’étude ............................................................................................ 33
SECTION 2 : Justification du Sujet ..................................................................................... 33
SECTION 3 : Délimitation du Champ de l’étude ................................................................ 34
SECTION 4 : Technique d’investigation ............................................................................. 34
1-Collecte de données ...................................................................................................... 34
2-2- Présentation de la méthodologie et outil ....................................................................... 34
2-2- Collecte des données générales et spécifiques ............................................................. 35
2-2-1- Recherche documentaire ........................................................................................... 35
2-2-2- Enquête participative inclusive ................................................................................. 36
2-2-3- Discussions par focus groupe .................................................................................... 36
2-2-4- Visites de terrain ........................................................................................................ 36
2-3- Traitement des données ................................................................................................ 36
2-4- Difficultés rencontrées .................................................................................................. 36
SECTION 5 : Difficultés rencontrées .................................................................................. 37
CHAPITRE III : RESULTATS............................................................................................ 39
SECTION I- Diagnostic du système de suivi-évaluation de la Convention de la Société Civile
Ivoirienne ............................................................................................................................. 39
viii
I. Situation des population à risque ( exposée au risque d’érosion) ..................................... 40
SECTION II- Présentation et analyse des résultats .............................................................. 40
1-Présentation des écarts obtenus dans la réalisation du programme BENKADI en Côte
d’Ivoire. ................................................................................................................................ 40
2- Degré de compréhension de l'utilité du suivi ................................................................... 42
3-Priorisation et Compréhension de l’évaluation ................................................................ 42
4-Degré d'importance du suivi-évaluation ........................................................................... 43
5-Justification du degré d'importance et d’utilisation système de suivi-évaluation dans un
projet de développement ...................................................................................................... 43
SECTION III: Mécanisme de mise en œuvre et identification des outils ................................ 44
1- Mise en œuvre du suivi .................................................................................................... 44
2-Fréquence de réalisation du suivi ...................................................................................... 45
3-Personnel ou personnes impliqués dans la réalisation du suivi. ....................................... 45
4-Fréquence d'utilisation des méthodes d'évaluation dans la mise en œuvre des projets
d'intervention des répondants. .............................................................................................. 46
CONCLUSION ........................................................................................................................ 47
Bibliographie : .......................................................................................................................... 57
ix
Introduction :
Le processus développement de la Côte d’Ivoire est actuellement marqué par une série
de réformes. Il caractérisé par la mise en place de bon nombre de documents (politiques,
stratégies, projets et programmes de développement) relativement à son Plan National de
Développement (PND). Ces ambitions sont marquées par la prise en compte du suivi et
évaluation dans l’atteinte des résultats escomptés. En effet, dans cette logique d’améliorer la
performance dans leurs stratégies de développement, les institutions étatiques et bailleurs de
fond (institutions internationales) se sont engagés à instaurer le système de suivi et évaluation
axés sur les résultats (GAR) qui est un outil primordial dans l’exécution des projets. Ce système
s’inscrit dès lors pour une meilleure planification à tous les niveaux du projet et de programme.
Aujourd’hui, face à la crise climatique que connait notre planète, les activités et même des
projets de restaurations du couvert végétale sont actionnées sur le terrain par les ministères et
les Organisations de la Société Civile (OSCs). Bien que ces activités faisant parties pours
d’autres organisations (OSCs) de leurs plans d’action annuel, ces actions sont très souvent
réalisées dans un environnement complexe caractériser par des enjeux de pauvreté et
d’inégalité. Mais le nouveau paradigme, le « développement durable » lancé en 1972, qui est
défini comme une prise de conscience collective du fait qu’il faut changer de système de
production et de consommation, préserver les ressources naturelles menacées partout dans le
monde, de fournir des efforts contre la pauvreté et les catastrophes naturelles tout en préservant
celle de la génération future est au centre des préoccupations des OSCs. Par ailleurs ce
paradigme, bien que pris en compte par les organisations locales et internationales ont quelque
part pas réussir à inscrire le système de suivi et évaluation dans la planification de leurs activités
ou projets. Cela du fait de la méconnaissance de la culture du résultat où de manque de
compétence des acteurs des OSCs dans ce dit domaine.
Les raisons de ce résultat sont diverses. D’une part, la méconnaissance de la culture

d’évaluation par les OSCs en raison de résultat mitigés au niveau des projets. On y ajoute
également la mauvaise conception des projets qui n’intègre pas les parties prenantes liés au
projet. Pour d’autres raisons, c’est bien évidement le système de suivi-évaluation axé sur la
mise en œuvre qui est encore d’actualité et qui n’a d’une manière et d’un autre pas d’influence
sur les résultats du projet. D’autres part c’est
✓ Le non-respect de la planification,
10
✓ L’insuffisance des crédits alloués pour l’activités et pour le suivi
✓ Le manque de lisibilités d’impacts de l’activité ou du projet sur les bénéficiaires.
Nonobstant, les dispositions institutionnelles et étatiques des politiques, stratégies et

programmes de développement concernant le suivi-évaluation ainsi que l’engament
manifeste des OSCs exerçant dans le développement, les résultats à mi-parcours des ODD
de l’agendant 2030 de l’union Africaine reste mitigés.
Il en demeure que les acteurs clés de la mise en œuvre sont peu outillés à la culture de la
gestion de projet axés sur les résultats (GAR). Bref, l’intérêt pour la performance des
gouvernements et organisation (OSCs) est devenue un phénomène mondial. Le système de
suivi et évaluation axé sur les résultats constitue un puissant outil de gestion publique qui
est utiliser pour aider les concepteurs de politique et les décideurs à suivre les progrès et à
illustrer les retombées d’un projet, d’une politique ou d’un programme. La prise en compte
de cet outil dans la compréhension de ces phénomènes conduit à une meilleure orientation
des politiques et stratégies d’aide au développement ainsi que la conception et la mise en
place des projets adaptés qui peuvent répondre aux besoins exprimés au préalable.
Enfin le suivi et évaluation permet au bénéficiaire de connaitre et de suivre l’évolution du

processus de mise en œuvre et du résultat obtenus du projet. Il permet de donner les
informations fiables sur l’évolution du projet avec un niveau de qualité. Les recherches à
ce niveau se font simultanément en prenant considération des méthodes, des outils d’analyse
avec un perfectionnement d’analyse et interprétation des informations. Tous ceci permet
d’améliorer le processus par l’apprentissage et par l’innovation qui a été apporter au projet
prédécédant ou par les failles qui ont été observer dans les différents projets réaliser. Le
sujet s’inscrit dans le cadre d’élaboration de mémoire de fin de cycle de master en
spécialité : Gestion de Projet Humanitaire et Développement Durable (GPHDD). La
présente étude est organisée en trois partie d’abord le cadre théorique et institutionnel, la
seconde est consacrée à la méthodologie de l’étude et en fin la troisième est bien les résultats
11
PARTIE I :
CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE
12
CHAPITRE1 : CADRE THEORIQUE
SECTION 1 : Problématique
1-Problème
La COP15 sur la désertification a été au centre des débats aussi bien chez les politiciens, les
humanitaires et les acteurs du développement. Aujourd’hui, plus de 70% du couvert forestier
de la Côte d’Ivoire ont disparu. Cette végétation représentait pour ce pays un grand réservoir
de séquestration de carbone et de valorisation de la diversité biologique. Le changement
climatique qui se positionne comme une crise à l’égard de la famine, les catastrophes naturelles
et les changement et habitudes culturales est bien évidement le résultat probant de la disparition
massive du couvert végétale. De nos jours, des organisations de la société civile (OSC) se
donnent des directives (missions) pour répondre la crise climatique que connais le monde, lutté
contre la faim et protéger les espèces animales et végétales en voir de disparition. Face à cela,
des activités de reboisement sont organiser et se multiplient afin d’accroitre la superficie de
couvert végétale. Mais ces activités tant bien réaliser ne produisent pas des résultats
satisfaisants et cela suscite des inquiétudes vis-à-vis des projets. A ce propos, plusieurs
approches des bailleurs de fond ont été adoptés au cours des rencontres avec les OSCs sur la
nécessité d’améliorer leurs résultats dans les projets de développement. Des plans de réalisation
des activités sont bien présenter avant toutes actions mais le plan de suivi n’est toujours pas pris
en compte par ces OSCs. Aussi s’ajoute au niveau de la planification (stratégiques,
opérationnelle et organisationnelle) des activités le non-respect du processus. Cela est donc à
l’origine de nombreux échec liés à la réalisation des activités et de nombreux projets réaliser
sur le territoire national. A l’instar d’Abidjan, capitale économique de la Côte d’ivoire qui est
une plaque tournante de l’économie ivoirienne et d’autres grandes villes du pays. Ces villes
sont en perpétuelle évolution du point de vue de la population et également de son urbanisation.
La croissance urbaine dans ces ville est à l’origine de la disparition massive du couvert végétale.
Les parcs et réserves sont réduit considérablement en termes de superficie et de richesse en
espèce faunique et floristique. Cette diminution massive du couvert végétale agit
considérablement sur la variabilité climatique, la séquestration de carbone et induire les
catastrophes naturelles dans la capitale. Si les projets de d’ordre environnemental notamment
13
le reboisement ne court pas la réussite, l’urbanisation accélérer et l’expansion massive de la
population vont freiner l’évolution du couvert végétale dans le district d’Abidjan. Cela aura des
dommages considérables sur la qualité du climat ivoirien.
Dès lors, les activités de reboisement des OSCs prennent-ils en compte un système de suivi-
évaluation bien adapté ?
C’est dans cette optique que cette étude s’oriente sur le mécanisme de suivi et évaluation des
OSCs d’où intituler « Analyse du mécanisme de Suivi-évaluation de la Convention de la
Société Civile Ivoirienne : cas du projet BENKADI «Atténuation et d'Adaptation des
populations riveraines aux effets de l'érosion côtière et de la dégradation des aires Protégées ».
SECTION 2 : Objectifs de l’Etude
Question de recherche : comment évaluer le mécanisme du de suivi et d'évaluation dans les

activités de reboisement des OSC en Côte d'Ivoire : cas du projet BENKADI de la Convention
de la Société civile Ivoirienne (CSCI) .
Les objectifs de cette étude se déclinent en objectifs général et objectifs spécifique
Objectif général :
L'objectif général de cette étude est d’analyser le dispositif de suivi et d'évaluation sur la mise
en œuvre des activités d’adaptation et d’atténuation CSCI en vue d’améliorer la durabilité du
projet .
Objectifs spécifiques
Pour mieux répondre cette problématique, l’objectifs spécifiques seront présentés comme suit :
• D’analyser le processus de suivi-évaluation du projet BENKAN

• Identifier les points méandre et point positifs du dispositif de suivi-évaluation de la
Convention de la Société Civile Ivoirienne
• D’analyser la perception des acteurs de la société civile sur le suivi-évaluation
Résultats attendus
Au terme de cette étude, nous avons une meilleure compréhension du processus de mise
en œuvre du suivi-évaluation dans les Projets BENKADI son efficacité et son efficience. Les
points positifs et les zones d’ombres (internes et externes) sont identifiés et les approches de
14
solutions sont proposées pour lever les potentiels difficultés , pour une efficacité et
amélioration du dispositif de suivi-évaluation.
SECTION 3-Revue de la littérature
1-Engagement des OSC à l’heure du développement durable

1-1-Définition des OSC
Les Nations Unies désignent la société civile comme le « troisième opinion », aux côtés
du gouvernement et des entreprises privées. Quant à la Banque mondiale, elle définit les
organisations de la société civile (OSC) comme un large éventail d’organisations formelles et
informelles : communautés de personnes, organisations non gouvernementales (ONG),
syndicats, groupes de peuples autochtones, organisations caritatives, organisations
confessionnelles, associations professionnelles et fondations (Banque Mondiale, 2018, p13).
C’est dans cette même veine d’idée que s’inscrit OCDE en définissant la société civile comme
de nombreuses associations créées spontanément par les citoyens, qui reflètent les intérêts et
les liens les plus divers (OCDE, 2009, p.15). Dès lors, On peut définir les OSC comme
englobant la totalité des organisations à but non lucratif et non gouvernementales, en dehors de
la famille, dans lesquelles les gens s’organisent pour satisfaire des intérêts communs dans le
domaine public. Cet organisme y compte les structures communautaires et les associations
villageoises, les groupes de défense de l’environnement et les groupes de défense des droits de
la femme, les structures confessionnels, les associations agricoles, les syndicats, les
coopératives, les associations professionnelles, les chambres de commerce, les instituts de
recherche indépendants et les médias à but non lucratif (OCDE, 2009, p.7).
Aujourd’hui, l’expression « Société civile » apparait de plus en plus au centre de

nombreux débats, ces dernières années. Il faut savoir que tous ceux qui en parlent ne définissent
pas le concept de la même manière. Cela notamment ne facilite pas l’utilisation et
l’appréhension du concept de « Société civile ». Ainsi, cette brochure doit d’abord servir à nous
éclairer sur les nombreuses définitions et conceptions qui peuvent parfois être contradictoires.
En général, les OSC peuvent se définir à travers différentes façades. Elle est considérée comme
"un domaine au sein de la société, qui est apparu entre les sphères étatique, économique et
privée – ou encore : entre Etat, marché et famille. Ce domaine est alors considéré comme un
« espace public » composé, de nos jours, par un grand nombre de groupements plus ou moins
indépendants de l’Etat, plus ou moins bien organisés, dotés de différentes formes d’organisation
15
telles que les groupes d’initiative, les clubs ou les associations (Nina Cvetek et al, 2009, p.8).
En effet, Les auteurs latino-américains contemporains dont Néstor García Canclini, décrivent
les OSC comme la « nouvelle source de certitude dans un temps d’incertitude, un autre concept
totalisateur destiné à nier l’ensemble des voix hétérogènes et éparses qui circulent dans les
nations ». (Canclini, México, 1995, p8). D’autres, la comprennent comme une « réalité qui se
situe entre l’Etat, le marché et la société, chaque fois de plus en plus importante pour les
nouvelles démocraties latino-américaines » (Hengstenberg et al. 2002 : p.9). L’expression «
organisation de la société civile » couvre un large spectre et différents types d’organisations.
Selon le principe de base approuvé par le Conseil du FEM en 1995, les OSC qui
participent à ses réunions ou y assistent sont des ONG dont le mandat, l’expérience, l’expertise
et les capacités se rapportent à l’action du FEM. Ces organisations comprennent : des groupes
de proximité ; des organisations locales, nationales, régionales et internationales, y compris des
réseaux d’ONG ayant pour mandat la protection de l’environnement ou la promotion du
développement durable ; des organisations de peuples autochtones ; des instituts de recherche
et des universités (FEM, 2010, p.10). Mais au-delà des grandes différences de concepts mises
en évidence de multiples auteurs, tels que Machiavel, Gramsci, Rousseau, Marx…, convergent
pour appeler société civile comme « tout ce qui n’est pas la société politique formelle et qui
englobe toute la citoyenneté (UNODC,2020, p.13). Certaines études montrent aussi que la
société civile d’une société démocratique occidentale, est une notion composée de trois
dimensions à savoir les associations (incluant de multiples réseaux, des groupes, des
organisations, des institutions, des ONG…), les valeurs (les opinions et la conception du
monde) et les espaces publics (les arènes d’argumentations et de délibérations). Dans le cadre
de cette étude, nous allons nous limiter à étudier la dimension associative, coopérative et
organisation non gouvernementale (ONG) où les personnes s’associent volontairement pour
former des organisations sur base d’un intérêt commun : la défense de l’environnement de la
société civile (OSCE). Nous aborderons la notion de société civile dans sa dimension
associative en tant qu’espace en dehors de la sphère privée (la famille et l’entreprise
individuelle) et de l’Etat (les institutions étatiques, les partis politiques, l’administration
publique (OCDE, 2022, p30
1-2- Appuis des OSCs dans les projet de développement
Les OSCs jouent un rôle en tant que prestataires de services dans les situations de
développement et les contextes humanitaires. Elles contribuent à l’élaboration des politiques
par le dialogue et la sensibilisation. Elles sont par ailleurs des chefs de file de la promotion et
16
de la protection des droits de la personne et de la démocratisation (OCDE, 2022, p.17). Les
OSCs sont des acteurs importants du développement. Elles sont appréciées pour leur
expérience, leur expertise, leur réactivité et leur flexibilité. Elles sont aussi réputées pour leur
capacité à repérer les obstacles nouveaux comme anciens, et souvent, systémiques au
développement social, économique et démocratique, à innover, élaborer et mettre en œuvre des
solutions (OCDE, 2021, p.26) Les politiques et/ou stratégies vis-à-vis de la société civile
devraient fournir un cadre global permettant de renforcer la société civile dans les pays en
développement. Elle est fondée sur une analyse du secteur de la société civile ainsi que sur une
étude de la façon dont les OSCs contribuent au développement, cette politique globale devrait
définir clairement les principaux objectifs, buts, conditions et principes tout comme les
différentes modalités de coopération possibles pour soutenir la société civile et ses
organisations. Elle pourrait ensuite être traduite en lignes directrices opérationnelles
(OCDE,2012, p.11). La société civile peut contribuer à ouvrir des voies efficaces de production,
de rassemblement et d’articulation de valeurs communautaires et d‘intérêts sociaux, en-dehors
des partis politiques et des parlements. Les sujets privés et sociaux sont alors abordés par les
OSC et véhiculés auprès de l’opinion politique. Elle agit ainsi comme intermédiaire entre les
citoyens et l’Etat.
Les initiatives de citoyens constituent un exemple de fonction d’articulation de la

société civile. La population y aborde souvent des problèmes touchant un domaine d’expérience
directe et s’organisent en vue d’agir directement, sans passer par l’intermédiaire de partis ou
d’associations, sur des situations inacceptables qui traînent ou qu’ils jugent dangereuses. Les
initiatives de citoyens se forment souvent, par exemple, les campagnes de reboisement et de
reforestation (Nina Cvetek et al, 2009, p.11). La société civile en Côte d'Ivoire est engagée
activement pour la représentation des OSC dans la plate-forme nationale. Cela a permis à la
société civile de s'engager et d'être représentée de manière proactive dans tous les groupes de
travail techniques. Tout au long du processus, les OSC ont contribué à l'élaboration du Plan
National de Développement (PND), tout en tenant des réunions régulières avec leurs membres
pour recueillir des commentaires et des contributions, ainsi que renforcer la position de la
société civile au sein de la plate-forme. (CSO Hub, 2020, p.5). En effet, l’engagement des OSC
et des jeunes aux niveaux mondial et national est essentielle à l'approche de partenariat à
multiples parties prenantes et à la réalisation des objectifs nationaux. Les OSC jouent divers
rôles bénéfiques en soutien et aux dossiers d'investissement nationaux (DI), notamment en
s'assurant que les DI sont fondés sur des données probantes, reflètent les besoins de la
17
communauté et sont alignés sur d'autres politiques et stratégies qui mettent l’accent sur les
enjeux. Les OSC peuvent aider à garantir atteint les populations les plus laissées pour compte
et soutenir la génération de la demande en services. Les organisations stimulent la redevabilité
en suivant la mise en œuvre, la qualité des services et les flux de financement. De plus, le
plaidoyer mené par les OSC peut aider à renforcer la volonté politique (GFF-GI, 2020, p.6).
Figure 1: Contribution des OSC et des jeunes dans le cadre logique (GFF-GI, 2020)
L'engagement des OSC au niveau national varie encore d'un pays à l'autre. Dans de nombreux
pays, la plateforme nationale (PN) à multiples parties prenantes offre un espace de dialogue, de
planification conjointe et de suivi. Toutefois, les structures et les processus qui facilitent le
fonctionnement efficace, la redevabilité mutuelle et l'action conjointe ne sont pas
systématiquement en place dans tous les pays. En outre, la capacité des OSC et des jeunes dans
les pays varient considérablement. Dans certains pays, il existe de solides coalitions d’OSC et
de jeunes qui offrent un mécanisme et une plateforme de coordination, de partage
d'informations et d’efforts conjoints de plaidoyer et de redevabilité ; par contre, dans de
nombreux pays, les coalitions d’OSC et de jeunes sont fragmentées et/ou n’ont pas les capacités
nécessaires à leur engagement efficace. (GFF-GI, 2020, p.16).
18
Figure 2:Théorie de changement du cadre d’échange des jeunes et des OSC 2022-2025 (GFF-GI,
2020)
La participation des OSC aux projets est inhérente à la réalisation de ses objectifs. Dans
le cas du FEM, il a su forger et consolider de nombreux partenariats novateurs et fructueux dans
le cadre de ses actions sur le terrain. Par ses projets et programmes, le FEM a eu un rôle de
catalyseur, en rassemblant différents acteurs dans un même effort, « en créant des liens entre
collectivités, ONG et structures gouvernementales, en encourageant la coopération et en
améliorant la compréhension et le dialogue entre les différents échelons territoriaux » Rien de
ceci n’aurait été possible sans la participation et la collaboration active des OSC. Les retombées
positives de leur association aux projets du FEM ont été mises en évidence dans de nombreuses
évaluations. Citons notamment l’engagement croissant des pays, la prise en compte des besoins
des populations touchées, les progrès enregistrés dans la conception, l’exécution et l’évaluation
des projets et le renforcement des capacités des ONG et des groupes de la société civile. (FEM,
2010, p.12)
19
1-2-Actions des OSC dans le développement
Les OSC se sont engagées activement à la suite d'un appel à manifestation d'intérêt lancé
par le bureau de pays de la Banque mondiale pour la représentation de la société civile dans la
plate-forme nationale. Cela a permis à la société civile de s'engager et d'être représentée de
manière proactive dans tous les groupes de travail techniques, à l’exception d’un, pendant
l'élaboration du DI. Tout au long du processus, les OSC ont contribué à l'élaboration du DI et
des contributions, ainsi que renforcer la position de la société civile au sein de la plate-forme.
Les représentants de la société civile transmettent la contribution des bénéficiaires visés par le
Fonds et fournissent des mises à jour et des évaluations en temps réel des projets soutenus, ainsi
qu'un soutien à la mobilisation des ressources. Les OSC participent également aux négociations
visant à définir la voie à suivre pour l’avenir. Par l’entremise du Réseau d’ONG accréditées
auprès du FEM, elles prennent part aux consultations avec les parties concernées et font en
outre entendre leur voix dans les grandes réunions. Au moyen des consultations et de
l’information diffusée. Au cours des 18 dernières années, le partenariat FEM-OSC a engrangé
de nombreux succès et des enseignements utiles qui peuvent être mis à bonnes fins. Pour
l’avenir, nous restons tout acquis à développer notre engagement auprès des OSC pour que le
FEM gagne encore en efficacité au plan des coûts aussi bien que des résultats (Dominique
Barbut, 2010, p.3).
Depuis la Conférence de Rio en 1992 où les dirigeants mondiaux se sont réunis pour
s’atteler aux liens essentiels entre environnement et développement, les organisations de la
société civile (OSC) ont été reconnues comme des partenaires incontournables de l’action
menée pour atteindre les objectifs de développement durable. De ce fait, l’un des grands
principes retenus à Rio est que « la meilleure façon de traiter les questions d’environnement est
d’assurer la participation de tous les citoyens concernés1. » (FEM, 2010, p.8).
2-connaissance théorique et clarification du concept de SE

2-2-De la Typologie à l’outils du suivi
Dans tous les domaines de l'activité humaine, le suivi s'impose au quotidien plus
particulièrement au sein de l'organisation. Il est défini comme une activité continue de collecte
et de traitement d'informations. Il s'agit d'un processus interne à l'exécution d'une action. Le
suivi est une démarche de gestion et de connaissance approfondie, évolutive et critique de
l'action en cours de réalisation (Segla, 2019, p.20). Le suivi d’un projet est une démarche qui
permet d’observer de manière planifiée les différentes phases de réalisation sur la base des
indicateurs établis. Dans cette dynamique, il s’intéresse à ordonnancer selon un plan défini, le
20
bon déroulement des activités (processus). Il s’assure que les ressources allouées ou investies
(les inputs) sont conformes aux activités réalisées (extrants) (El-Oumar, 2017, p.28). Le suivi
consiste à collecter et à analyser systématiquement l’information pour suivre les progrès
réalisés par rapport aux plans établis, et vérifier leur conformité avec les normes établies. Il
permet d’identifier les tendances et les schémas qui se dessinent, d’adapter les stratégies et de
guider la prise de décisions relatives à la gestion du projet.
Dans les politiques, projets et programmes, le suivi permet d'assurer un contrôle continu
et systématique des activités et des résultats du projet par la surveillance, la vérification et la
maîtrise du processus de mise en œuvre tout au long de son exécution (Segla, 2019, p21). C’est
donc un support de pilotage de projet qui se traduit par une activité soutenue, permanente de
collecte de données et d’informations ; un système de traitement des données ; et un système
de diffusion de l’information (Kouassi, 2015, p.22). Pour Bicaba (2016, p.23), le suivi est
l’examen quotidien de routine des activités en cours d’exécution. Il est un processus continu
par lequel les responsables et le personnel vérifient les différentes parties, étapes et tout le
processus. Il fait partie intégrante de l’exécution et de la gestion des projets et programmes.
le Suivi: est une observation et un contrôle continus ou périodiques (ex: quotidienne,

hebdomadaire, mensuelle, bi-annuelle) et systématiques des activités et de leurs résultats. Le
but véritable est de s'assurer que les activités se déroulent comme prévu dans le plan, de fournir
un compte rendu de la façon dont les intrants sont utilisés et de prévenir lorsqu'il y a déviation
par rapport aux buts initiaux et aux incidences escomptées (Suzanne, 2006, p.39).
21
Figure 3:Mécanisme du suivi par catégorie
La typologie du suivi se distingue d’une école à une autre. Il existe pour certains deux types
de suivi (processus et impact) dans la mise en œuvre des activités d’un projet (Selon SEGLA
(2019, p.21). On détermine le :
✓ suivi de processus, qui consiste à évaluer les progrès et les résultats des mesures
d’atténuation et de développement. Ceci, pour s’assurer que les objectifs du projet sont
atteints et procéder ainsi, le cas échéant, à des rectifications à mi-parcours.
✓ suivi de l’impact , permet de vérifier si les effets sociaux réels du projet s’écartent d’une
façon ou d’une autre de ceux prévus lors de l’évaluation d’impacts sociaux.
Dès la phase d’exécution du projet, plusieurs types de suivi sont regroupés en 2 catégories
majeurs. A savoir le :
✓ suivi des réalisations qui est composé du suivi des délais, suivi des coûts, suivi des
aspects physiques, suivi des ressources, suivi de la conformité physique des réalisations
et le suivi d’approvisionnement.
✓ suivi du déroulement qui d'examiner et de vérifier le degré d'efficacité des méthodes et
outils utilisés dans le suivi de la réalisation du projet.
Alors, il nécessaire de savoir que en cas de dysfonctionnements ou d’écarts, des

recommandations ou des mesures correctives sont faites pour y remédier (El-Oumar,
2017.p30).).
22
2-3-L’évaluation de projet et programme un réel outil de gestion
L’évaluation des actions humanitaires et développement quant à elle, occupe une place
préoccupante. Elle peut s’effectuer à toutes les étapes de la mise en œuvre d’une opération,
partant de sa pertinence réelle, jusqu’à sa règlementation (El-Oumar, 2017.p30). L’évaluation
est définie par Bicaba (2016, p.23) comme une analyse aussi systématique et objective que
possible de la conception, de la mise en œuvre et des résultats d’un projet, d’un programme ou
d’une politique en cours ou achevé. C’est aussi le positionnement d’un élément par rapport à
un référentiel donné, sur la base d’une description et/ou d’une appréciation basée sur des
données (qualitatives ou quantitatives). Selon la Fédération de la société de la Croix rouge et
du croissant, le terme « évaluation », est une appréciation systématique et objective d’un projet,
d’un programme ou d’une politique, en cours ou terminé, de sa conception, de sa mise en œuvre
et de ses résultats.
Le but de l’évaluation c’est de déterminer la pertinence et l’accomplissement des

objectifs, l’efficience en matière de développement, l’efficacité, l’impact et la durabilité. Une
évaluation devrait fournir des informations crédibles et utiles permettant d’intégrer les leçons
de l’expérience dans le processus de décision des bénéficiaires et des bailleurs de fonds
(FIS2CR , 2012, p.56). Pour la Banque mondiale (2008, p.12), elle est « une mesure, aussi
systématique et objective que possible, des résultats d'un projet, d'un programme ou d'une
politique en vue de déterminer sa pertinence, sa cohérence et l'efficience de sa mise en œuvre
puis son efficacité et son impact ainsi que la pérennité des effets obtenus ». L’évaluation est
reconnue comme une activité permettant le renforcement organisationnel et significatif. Elle
est aussi perçue comme essentielle par les partenaires financiers des réseaux d'ONG, puisque
ces derniers sont généralement fortement tributaires de bailleurs de fonds externes (Suzanne,
2006, p.51).
Aujourd’hui, l’évaluation englobe les examens périodiques tout comme des

interventions à appellation précise effectuées à des dates fixes, comme l'évaluation à mi-
parcours, l'évaluation terminale et l'évaluation rétrospective (Segla, 2019, p.25). Certaines
agences de développement apprécient la qualité des projets de développement en déclinant six
critères d’évaluations bien définies (pertinence, cohérence, efficacité, efficience, impact et
durabilité). Ces critères structurent simultanément la conception des dispositifs de suivi-
évaluation et la préparation des évaluations. Toutefois, l’évaluation contribue à améliorer
l’efficacité des programmes et des politiques en fournissant des informations en retour pendant
toute la durée de l’intervention (Bicaba , 2016, p.20 ).Pour une meilleur structuration,
23
l’évaluation se compose en différent phase qui est fonction de la période d’action évaluative du
projet. Pour l’Office fédéral du développement territorial (ARE, 2004, p.20). Les évaluations
interviennent dans le projet à des rythmes différents et à des moments précis à savoir : avant,
pendant, juste après ou longtemps après.
On peut citer :
L’évaluation ex ante qui est faite avant la réalisation d’un projet afin de prédire
ses impacts probables.
Il y a également l’évaluation ex post qui se pratique après la réalisation du
projet, de manière à vérifier quels sont les impacts réels du projet.
L’évaluation à mi-parcours qui permet de réajuster les stratégies de mise en
œuvre pour un bon déroulement et pour une atteinte des objectifs du projet ;
L’évaluation finale qui généralement est réalisée juste après la fin du projet pour
en faire le bilan et voir s'il ya lieu de le reconduire ;
Cette démarche évaluative, vise à vérifier et à modifier la stratégie d'une organisation, à

orienter, poursuivre ou interrompre un partenariat, un projet ou un programme. En effet,
l'évaluation doit apprécier la qualité d'un projet, à un moment particulier de son déroulement,
pour contribuer aux orientations d'un processus plus long et plus vaste (Verrière, 2002, Segla,
2015, p53). La Comparaison évaluative du fonctionnement ou des incidences d'un
projet/programme avec une série de normes explicites ou implicites, permet de contribuer à son
amélioration. Les incidences incluent les résultats (objectifs à court terme), les effets (objectifs
à moyen terme) et les impacts (buts à long terme). Mais les critères d'évaluation doivent prendre
en compte la pertinence, l'efficacité, l'efficience, l'impact et la durabilité (Suzanne, 2006, p.52).
3-Evolution du SSE
La préoccupation grandissante pour l'apprentissage institutionnel et grandissante pour

la durabilité des projets/programmes se situe dans la reconnaissance croissante de la part des
ONG du besoin d'être responsables vis-à-vis des groupes-cible et du fait que l'information sur
l'impact des projets/programmes qui peut avoir un effet positif sur la motivation et la confiance
en soi (Suzanne, 2006, p.51). La performance du système de S&E peut se mesurer au travers
des critères d’évaluation à savoir la pertinence, l’efficacité, l’efficience, la crédibilité,
l’accessibilité, la ponctualité, la durabilité (Kouassi, 2015, p.42). Le S&E est une discipline
récente qui gagne de plus en plus d’importance dans la gestion des projets et programmes. Il
aide à la gestion axée sur les résultats (GAR). Il porte sur ce qui est planifié pour que les
24
jugements soient plus objectifs et réalistes. En effet, le Suivi indique le contrôle ponctuel et
continu des moyens mis en œuvre, des réalisations, des résultats et de l’impact des activités au
regard des résultats affichés. Quant à l’évaluation, elle désigne l’examen systématique et
objectif des programmes opérationnels et des activités en vue de déterminer dans quelle mesure
ils produisent les résultats souhaités (Bicaba, 2016, p.24). Le système de suivi‐évaluation (SSE)
repose sur un ensemble d’outils, essentiellement de cadrage, c’est‐à‐dire constituant le
substratum. Il s’agit en particulier de la chaîne des résultats, des indicateurs, du cadre de mesure
des résultats et du plan de suivi.
Figure 4:Chaine des résultats (adapté à la Fédération de la société de croix rouge et croissant rouge )
Selon Kouassi (2015, p.36) le SSE est comme l’ensemble des procédures de collecte, de
traitement et l’analyse de l’information, et d’établissement des rapports auxquelles s’ajoutent
l’ensemble des conditions, des moyens et des compétences nécessaires pour que les résultats
du suivi- évaluation contribuent valablement au processus de prise de décisions, de réflexion
critique et de capitalisation. Il faut savoir qu’un SSE doit être en cohérence avec le cadre logique
25
du projet ; être léger et fluide, ne souffrant d’aucuns goulots d’étranglement dans l’accessibilité
de l’information aussi en termes de coûts que de temps.
Tableau 1:activité et tâche de planification d’un système de suivi-évaluation (adapté à Kouassi,

2015)
Il est admis que le budget alloué au suivi-évaluation doit avoisiner 3% du budget du

projet. Cibler avec pertinence les indicateurs et les renseigner ; être concerté : incluant les
parties prenantes (bénéficiaires, personnel du projet, bailleurs etc.). Il doit également combiner
les indicateurs quantitatifs et qualitatifs. Le management du SSE se résume aux quatre fonctions
suivantes : La planification : elle consiste pour les responsables du suivi-évaluation à
déterminer le but et la portée du suivi-évaluation, à planifier la collecte et la gestion des
données, à planifier l’analyse des données, à planifier le compte rendu et l’utilisation des
informations, à planifier les ressources humaines et le renforcement des capacités et à établir le
budget (Kouassi,2015, p.52).
26
Figure 5:cycle du suivi-évaluation (adapté à la Fédération de la société de croix rouge et

croissant rouge
3-2-SSE et la GAR
La gestion axée sur les résultats (GAR) est une approche globale de la gestion des projets
et des programmes qui vise principalement à définir des résultats mesurables ainsi que les
méthodologies et les outils à utiliser pour obtenir ces résultats. Ce mode de travail contribue
aujourd’hui à améliorer la performance et la redevabilité grâce à une démarche claire et concise.
Il s’agit de planifier, de gérer et de mesurer une intervention en se concentrant sur les résultats
que l’on veut atteindre. En définissant à l’avance les résultats attendus d’une intervention et les
moyens de déterminer s’ils ont été atteints, nous pouvons mieux observer si notre action a
réellement eu un impact sur les personnes concernées (fonds (FIS2CR , 2012, p.85). En effet,
axer la gestion sur les résultats signifie également gérer et mettre en œuvre l’aide en se
concentrant sur les résultats souhaités. Dans cette perspective, les bailleurs et les pays
bénéficiaires se sont engagés à unir leurs efforts dans le cadre d’une approche participative afin
d’instaurer une gestion axée sur les résultats. Dans cette nouvelle approche, les bailleurs doivent
s’abstenir d’imposer l’adoption de programmes ou projets et d’indicateurs de performance qui
ne soient pas en accord avec les politiques nationales de développement des pays bénéficiaires
consignés dans les Documents de Stratégie pour la Réduction de la Pauvreté (DSRP) ou Plan
National de Développement (PND) (Holvoet et Robrecht, 2007 , Ahizi, 2019, p.58).
27
La gestion axée sur les résultats (GAR). Est un élément essentiel du suivi-évaluation. Cette
nouvelle aproche repond a la question « Et alors ? » (Jody et al, 2006, p.1). Ainsi, le compte
rendu n’est plus une corvée, mais au contraire une occasion d’effectuer une analyse critique et
de tirer des enseignements sur l’organisation, éclairant la prise de décisions et l’évaluation de
l’impact (FIS2CR , 2012, p.60). À l’origine de l’émergence du concept dans les
Administrations publiques, le concept est défini comme « une approche cyclique de gestion qui
considère à la fois la stratégie, les personnes, les processus et les mesures, de manière à
améliorer la prise de décision, la transparence et la responsabilité ». Aussi, la GAR apparait
comme « une stratégie ou méthode de gestion adoptée par une organisation pour veiller à ce
que ses procédures, produits et services contribuent à la réalisation de résultats clairement
définis. C'est un cadre cohérent de planification et de gestion stratégique qui améliore
l'apprentissage et la responsabilité ». Enfin, selon la Déclaration de Paris, axer la gestion sur les
résultats signifie gérer et mettre en œuvre l'aide en se concentrant sur les résultats souhaités et
en utilisant les données disponibles en vue d'améliorer le processus de décision. (Bicaba, 2016,
p25)
4-Indicateurs : élément de mesure de performance

Les techniques de mesure de performance permettent d'obtenir l'écart de délais (ED) et
l'indice de performance des délais (IPD), qui sont utilisés pour évaluer l'ampleur de tout écart
par rapport à l'échéancier du projet. L'analyse des écarts de délais durant le processus de
surveillance de l'échéancier est une fonction clé de la maîtrise de l'échéancier. La comparaison
entre les dates cibles de l'échéancier et les dates de début et de fin réelles/prévues permet
d'obtenir des informations utiles pour déceler les écarts et mettre en œuvre des actions
correctives en cas de retard. L’écart de marge totale est également un composant essentiel de la
planification pour évaluer la performance des délais du projet (Mbengué, 2016, p.20). Tout
projet implique la détermination d’indicateurs de pilotage du projet qui sont des outils de
navigation et de décision. Ils permettent de mesurer une situation ou un risque, de donner une
alerte ou au contraire de signifier l'avancement correct du projet. Le choix des indicateurs
28
dépend des objectifs du projet. Les indicateurs de pilotage peuvent être regroupés sous la forme
d'un tableau de bord, véritable outil de gestion des responsables du projet (Bicaba, 2016, p.23).
Figure 6:Principes d’identification des indicateurs et liens
Un bon indicateur de performance doit être “SMART”: Spécifique (précis et sans ambiguïté),
Mesurable (compatible avec une validation indépendante), Atteignable (adapté au sujet initial),
Réaliste (fourni un seuil suffisant pour évaluer la performance), et Temporellement défini. Il
est crucial de parvenir à un équilibre entre avoir un ensemble de mesures appropriées pour
garder une trace des résultats et le coût engagé dans la collecte des données pour ces indicateurs
Forme d’indicateurs : qualitatifs et quantitatifs
✓ Indicateurs quantitatifs
Précise pour un tel type de projet, tel résultats ou objectifs un indicateur qui répond à des
critères précis. Il défie le but des résultats et objectifs précis à partir des questions suivantes :
quantité : combien, qualité : quoi ? groupe cible : qui ? période : à partir de quand et combien ?
localisation : où ? au sorti de ces réponses ils pourront ensuite être comparer à ce qui a été
effectivement réaliser. (F3E, 2002, p30). un indicateur quantitatif doit être exprimé par un
nombre (nombre, moyenne, médiane) ou en pourcentage spécifique (Jody et al, 2006, p.64)
✓ Indicateurs qualitatifs
L’action choisie peut être décrite grâce à une échelle de valeur (signe ou notation) à partir des
mots ou jugements choisis par les acteurs en fonction de leur besoins analyse des résultats ou
d’impact de l’actions considérée. Le poids ou la valeur donnée de l’action doit être définis et
29
Figure 7: Mécanisme et Instrument de Suivi
validées par tous. (F3E, 2002, p30). Ces formes d’indicateurs doivent être utilisées avec
précaution. Il permet de mesurer la perception. Ils peuvent aussi décrire un comportement tel
que le niveau de maitrise (Jody et al, 2006, p.64).
Types d’indicateurs de performance
✓ Indicateurs globaux :
Les mesures et stratégies pour réduire les impacts négatifs des activités sont, planifiées, mises
en œuvre et documentées sur la base des études.
✓ Indicateurs d’effet
Indicateurs qui témoignent les changements souhaités au niveau des bénéficiaires du projet
pendant la durée de ce dernier.
✓ Indicateurs impact
Il s’agit de l’indicateur qui est associé à l’atteinte des objectifs à long terme auxquels le projet
veut contribuer
✓ Indicateurs d’activités
C’est l’indicateur qui témoigne de la réalisation effective des activités prévus (Brière, 2021,
p.115).
Dans le management de projet, le choix de mesurer des changements en matière de relation,

favorise la prise en compte des inégalités, mais permet de prendre conscience du fait que des
changements sont possible lorsque des initiatives qui le permettent et qui le forment sont mises
en place.
30
SECTION 4 : Hypothèse de Travail
Pour une meilleure orientation du sujet nous, il serait bienséant de vérifier les hypothèses de
l’étude suivante :
• La cartographie fait un examen à mi-parcours des acteurs de la Convention de la société

civile dans le cadre du projet BENKADI.
• L’état des lieux et d’évolution des zones reboiser est évaluer
• Le faible niveau de connaissance et d’application de suivi-évaluation dans la
planification des activités de reboisement est analyser
31
SECTION 5 : Pertinence du sujet
La pertinence de ce sujet se perçoit à travers plusieurs niveaux :
❖ LES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE (OSC)
Pour la réalisation de ce projet, cette étude permettra de répertorier toutes les OSCs impliquées
dans le processus de croissance verte de la Côte d’ivoire. Elle va favoriser le niveau de
perception du suivi-évaluation dans la planification des activités et des projets des OSCs. Cette
étude fournira plus d’information sur les programmes de renforcement de capacités des OSCs
dans la pratique du Système de suivi et évaluation axé sur les résultats.
❖ POLITIQUE DE DEVELOPPEMENT ET CROISSANCE VERTE
Sur l’aspect politique, le travail de recherche permettra de faire une analyse situationnelle et
prospective du taux de reboisement effectuer dans le district d’Abidjan. Elle va mettre en
lumière l’augmentation de la couverture végétale et les zones à risque face aux pluies
d’illuviennes. Elle favorisera la prise en compte des plaidoyers des OSCs a l’endroit des
autorités politique sur la situation environnementale en Côte d’Ivoire.
❖ COMMUNAUTAIRE
Les organisations ivoirienne pourront améliorer leur plan programme sur la réalisation de ces
objectifs au niveau environnementale et de séquestration de carbone. Elle va se doter de grand
effort pour se hisser dans la stratégie des villes smarts (smart city).
La qualité de l’aire dans le district et la santé des populations pourrait être assurer par la
croissance verte.
Vue que le district d’Abidjan est la capitale économique de la Côte d’Ivoire, le travail de
recherche va mettre en exergue le niveau d’atténuation de la pollution de l’aire et des sols
émises par la mobilité des transports et les infrastructures industrielles dans le district.
32
CHAPITRE 2-METHODOLOGIE
SECTION 1 : Cadre de l’étude
Le choix sur l’analyse du système de suivi-évaluation est motivé par le fait que de nombreux
projets des organisation de la société civile n’ont pas atteint les objectifs prévus dans le cas des
projet de reboisement à cause de l’absence des mécanismes, processus performants en matière
de suivi-évaluation.
En effet, les projets de reboisement généralement peinent à concrétiser les actions de

développement malgré l’appui des partenaires techniques et financiers aussi les efforts des
organisation de la société civile en Côte d’Ivoire. Il est temps donc de se demander si les
stratégies développées par les organisations de la société civile dans la mise en œuvre des
projets et programmes de croissance verte en matière de suivi-évaluation permettent
effectivement d’atteindre de façon optimale les résultats escompté. Si tel n’est pas le cas, ne
faudrait-il pas changer de stratégies afin de favoriser la réussite des projets/programmes?
cette étude revêt un intérêt capital pour aider les organisations de la société civile en Côte
d’Ivoire plus particulièrement les organisations qui s’inscrivent dans les projets de croissance
verte en Côte d’ivoire afin d’améliorer et de renforcer les mécanismes de suivi-évaluation de
façon à contribuer à l’atteinte des objectifs des projets de développement.
SECTION 2 : Justification du Sujet
La Côte d’Ivoire, pays situer en Afrique de l’Ouest sur une superficie de 322 462 km2. Dispose
d’une population projeter en 2022 à () selon RGPH (2021). Ce pays faire face à une réduction
croissante du couvert végétal. La croissance de la population et l’urbanisation accélérer laisse
croire une augmentation d’émission de gaz à effet de serre d’ici 2030 si rien n’est fait.
Aujourd’hui les villes en Côte d’Ivoire sont confronter a un risque de vague de chaleur et a une
augmentation probable de température nocturne, à l’érosion et inondation côtière. Les efforts
de bon nombre d’organisation de la société civile sur la croissance verte en Côte d’ivoire
n’atteint pas son paroxysme. En effet, l’idée d’améliorer la qualité de vie, de réduire les risques
naturels et aléas climatique à travers les activités de reboisement sans un processus optimale et
opérationnel de mécanisme de suivi-évaluation, met en mal les résultats et la performance des
projets et programmes de développement de croissance verte en Côte d’Ivoire.
La zone du projet prend tout le grand Abidjan, y compris le sites de reboisement qui se trouvent
en zone périphérique d’Abidjan. l’urbanisation de la métropole abidjanaise montre un déficit
33
accrus d’espace couverture végétale. Le schéma directeur du grand Abidjan inscrit un cadre
règlementaire pour la prise en compte de l’espace environnementale. Tout cela en développant
dans l’optique de l’amélioration du cadre de vie et de la croissance verte conformément au plan
national de Développement de la Côte d’ivoire 2021-2025.
SECTION 3 : Délimitation du Champ de l’étude
La dimension étudiée dans cette recherche concerne l’amélioration des résultats des
projets de reboisement effectuer par les organisations de la société civile en Côte d’Ivoire, par
la maitrise des outils de suivi, d’évaluation et par la planification stratégique des projets axés
essentiellement sur les résultats. Elle entend une contribution sur les résultats des activités de
reboisement réaliser dans le district d’Abidjan et en mettant en œuvre un plan de mise à niveau
des acteurs en suivi-évaluation de projet et programme de développement.
Notre étude portera essentiellement sur le district d’Abidjan, qui est la capitale
économique du pays. Elle concerne les organisations de la société civile et certaine structure en
charge du suivi des plants reboisés dans le district d’Abidjan. Ce district qui compte 13
communes dont, Abobo, Adjamé, Anyama, Attécoubé, Bingerville, Cocody, Koumassi,
Marcory, Plateau, Port Bouet, Treichville, Songon et Yopougon.
SECTION 4 : Technique d’investigation
Il faut préciser que dans l’ensemble, la démarche méthodologique se présentera autour des
données à collectées (enquêtes de terrain, observation, revue documentaire) et les méthodes de
traitement et d’analyse.
1-Collecte de données
2-2- Présentation de la méthodologie et outil
La Méthodologie a consisté à satisfaire aux exigences de la Convention de la
Société Civile Ivoirienne (CSCI) et celles de son partenaire financier le Ministère des
affaires étrangère des Pays-Bas.
La méthode utilisée pour la réalisation de l’étude en vue de la collecte de données
est basée sur une méthode mixte. D’abord les consultants ont procédé par une
recherche documentaire. Ensuite sur le terrain les approches adoptées sont les
suivantes :
- Une approche participative inclusive ;
- Une approche quantitative par questionnaire ;
34
- Une approche quantitative à travers des focus groupe ;
- L’approche genre.
Les procédures d’échantillonnage ont été non-probabilistes et sont basés sur le

principe d’un choix non-aléatoire. Les interviews ont concerné les personnes sources
(informateurs clés) ; celles -ci ont été choisies en fonction de leurs connaissances du
sujet, de leur expérience, leur statut social ou encore de leur rôle dans la
communauté.
Elles ont ciblé les chefs d’administrations locales, les chefs des
structures directement ou indirectement impliquées dans la gestion locale de
l’environnement et les chefferies des localités environnantes.
Une technique d’échantillonnage par quota a été adoptée pour les entretiens auprès
des populations riveraines. Elle a consisté à choisir les personnes à interroger dans
la population riveraine par localité parcourue (Tableau1). Pour les questions de
genre, les femmes et les hommes ont eu la même chance d’être interrogés. Les
focus groupe dans chaque localité parcourue ont été animé par des groupes de
quatre à cinq personnes mais surtout par la population vulnérable composée de femme,
personnes âgées et de jeunes. Les unités géographiques ont été choisies pour des raisons
techniques et par rapport au délai d’exécution de l’étude. Enfin, on s’est suffisamment référé à
l’outil d’analyse de pouvoir du Power Scan pour l’analyse des relations de pouvoir entre acteurs
afin d’identifier les points de levier dans la politique envisagée par le projet BENKADI.
2-2- Collecte des données générales et spécifiques
2-2-1- Recherche documentaire
Dans le cadre de la recherche documentaire, le consultant a procédé à une revue de documents
pertinents en matière de gestion environnementale. Plus précisément ceux qui abordaient les
questions relatives à la lutte contre l’érosion côtière et la préservation des aires protégées en
Côte d’Ivoire. Cela a permis d’avoir un éclairage correct sur les enjeux et problématiques posés.
Cette documentation nous a fourni des informations sur le cadre juridictionnel, institutionnel et
les modes de gestions de l’érosion côtière et la préservation des aires protégées. La
documentation a contribué aussi de faire l’état des lieux et la cartographie des acteurs impliqués.
35
2-2-2- Enquête participative inclusive
Les consultations se sont réalisées à l’aide d’un guide d’entretien. Le consultant a procédé par
interview ou par concertation avec les chefs des différents services. Il s’agit entre autres des
services régionaux (collectivités territoriales), préfectoraux et sous-préfectoraux. A cela
s’ajoute les chefs des structures sous tutelle du Ministère de l’Environnement et du
Développement Durable impliquées, notamment l’OIPR, les Eaux et Forêts, la SODEFOR et
des directions des Ministères en charge de l’Agriculture. Aussi, a-t-elle concerné les ministères
du tourisme, de la construction ainsi que des ONGs et PSTF, projets/programmes, chefferies,
associations villageoises et communautés locales. Ces consultations ont permis d’exploiter les
informations et témoignages pertinentes.
2-2-3- Discussions par focus groupe
La mission a privilégié la démarche participative pour permettre d’intégrer au fur et à mesure
les avis et arguments pertinents des différents acteurs surtout les populations bénéficiaires
directes du projet. Elle a été faite de façon participative sur la base de consultation systématique
des différents partenaires et acteurs impliqués, afin de favoriser une compréhension commune
des enjeux et problématiques. Les discussions avec les focus groups ont permis de comprendre
les relations de pouvoir entre les différents acteurs et la capacité d’autres acteurs à accompagner
ou à entraver la politique de gestion sollicitée par le projet BENKADI
2-2-4- Visites de terrain
Des visites de terrain ont été effectuées par les enquêteurs dans toutes les zones d’étude
concernées. Ceci pour appréhender les phénomènes étudiés, mais aussi pour mieux apprécier
les dommages et s’enquérir de l’ampleur des impacts du changement climatique et ses
corollaires sur les populations vulnérables et les attentes ou mesure à entreprendre pour ces
populations.
2-3- Traitement des données
Les données de cette étude ont été plus qualitatives que quantitatives. Certaines des
informations ont été traitées par interprétation, appréciation et par comparaison mais aussi par
des moyens statistiques. Les données concernant les relations de pouvoir entre acteurs ont été
traitée au moyen de l’outil d’analyse de pouvoir du Power Scan
2-4- Difficultés rencontrées
Les contraintes rencontrées pendant cette étude sont entre autres :
• Au niveau administratif
36
- La lenteur des procédures de réception et parfois les absences dans les bureaux administratifs
ne permettent pas de rencontrer les personnes ressources ;
- Le refus de certains administrateurs pour tout interview ou entretien sans l’accord de leurs
chefs hiérarchiques qui dans certains cas sont absent de leur poste ;
- L’absence de données fiables dans les administrations ;
• Au niveau des populations
- Elles sont septiques à toutes enquêtes d’opinion car selon elles, les études précédentes n’ont
pas eu de résultats concrets.
SECTION 5 : Difficultés rencontrées
Nous avons choisi d’élaborer au fils du temps les difficultés au cours de la réalisation de ce
travail de recherche. Ces difficultés se trouves à trois niveaux. A savoir
❖ Le fait de répertorier les endroits reboiser pour la collecte de données terrain

GPS. Des manques d’information sur la localisation des endroits. L’urbanisation
accélérer et les projets d’aménagement abidjanaise à remplacer des zones dites
reboisées.
❖ La disponibilité des responsables d’organisation pour l’interview, afin de
disposer nombre d’information sur les activités de reboisement et la perception
de prise en compte du système de suivi et évaluation dans leurs activités.
❖ Une difficulté se trouvait au niveau de la maitrise du logiciel cartographie, en
faisant ressortir la cartographie des espaces reboisés, en exportant les données
GPS collectées a l’interface cartographie GIS dans le souci de faire une
représentation cartographique des lieux
Ces précisions abordées, nous pouvons dès lors abordé la seconde partie de l’étude qui porte
exclusivement sur les résultats du travail de l’étude.
37
PARTIE II-PRESENTATION DES RESULTATS
38
CHAPITRE III : RESULTATS
Ce chapitre qui présente les résultats de l’étude, qui résulte d'une tentative de présentation de
des pratiques du suivi-évaluation des organisations de la société civile en Côte d’Ivoire.
Cet travail trouve sa justification dans un essai de satisfaction des objectifs de l'étude ainsi
que des considérations d'ordre méthodologiques. Dès lors, investir dans la recherche de
l'information pour l'amélioration de la qualité du suivi-évaluation des projets des organisation
de la société civile.
Dès lors, les pratiques dans le cas de leurs mécanisme de suivi-évaluation dans ces projets, les
méthodes et les outils utilisés pourraient expliquer la qualité des résultats.
Le présent chapitre est divisé en trois sections. La première et la deuxième présentent les
résultats obtenus à l'issue de l'analyse statistique des données, la troisième met en exergue les
implications que ces résultats pourraient avoir sur le suivi-évaluation.
SECTION I- Diagnostic du système de suivi-évaluation de la Convention de la Société

Civile Ivoirienne
Dans le cadre du transfert des compétences, les organisations de la société civile ont pour
responsabilité de faire l’état des lieux des services écosystémiques de la nature, d’identifier les
problèmes auxquels la population est confronter, d’estimer les besoins et de planifier les
activités d’adaptation et atténuation aux effets de l’érosion côtière et de la dégradation des aires
protégées.
L’une des missions des organisation de la société civile est d’assurer la résilience de la
population riveraine face aux effets de l’érosion côtière et la dégradation des aires protégées
en mettant en place un système de suivi-évaluation.
L’amélioration du système mise en place passe par un diagnostic approfondi de la convention
de la société civile.
Le diagnostic consiste à la collecte d’informations à partir de fiches d’entretien et une
analyse en vue d’établir une situation de base pour connaitre l’existant, les performances et les
obstacles. Le diagnostic porte notamment sur la situation d’atténuation et d’adaptation et
vérification des atteintes des objectifs du système actuel qui est d’assurer la résilience des
population. Il s’agira de faire un inventaire institutionnel (identifications des acteurs et leurs
39
responsabilités), un état de l’érosion et de la dégradation des aires protégées (fonctionnalité,
caractéristiques, implication des parties prenantes ).
I. Situation des population à risque ( exposée au risque d’érosion)

• Population exposée
De l’inventaire fait sur la population du littoral montre certaines maison qui sont face au risque
d’érosion. Certaines sont très proche des traits de côte et sont confronter au niveau de la mer.
D’autre maison sont Abandonnées soient à cause de l’avancement de l’eau, ou soient à cause
de stratégies de résilience. Le tableau suivant, qui présentent les tranches d’âges de quelques
populations exposée ouvrages. Environ 18% de cette population ont plus de 30 ans et 29% de
la population ont entre 15 et 30 ans, elles sont susceptibles d’être en arrêt de fonctionnement et
conduire à un abandon.
SECTION II- Présentation et analyse des résultats
Les résultats de la phase exploratoire, proviennent principalement de l'exploitation des

informations obtenues après les entretiens effectués auprès de quatre (06) personnes
ressources, tous praticiens du suivi-évaluation. Nous retenons de l'exploitation du guide
d'entretien et de l'analyse des résultats que la SWOT (force, faiblesse, opportunités et menace)
les méthodes utilisées dans la mise en œuvre du suivi évaluation dans les projets d'intervention
des interviewés mais, la compréhension de son utilité n'est pas la même d'un interviewé à l'autre.
Il en est de même pour la majorité de questions posées, ce qui justifie la présence d'un grand
nombre de questions ouvertes dans notre questionnaire.
L'analyse descriptive des résultats dans le suivi d'une part et l'évaluation d'autre part des
projets des organisations de la société civile en Côte d’ivoire, concerne la compréhension de
l'utilité du suivi et évaluation, ainsi que le mécanisme de mise en œuvre et l'identification des
méthodes et outils
1-Présentation des écarts obtenus dans la réalisation du programme BENKADI en Côte

d’Ivoire.
« BENKANDI » est un programme d’appui à l’atténuation et adaptation aux effets d’érosion

côtière et de dégradation des aires protégées en Côte d’Ivoire et qui vise à promouvoir une
résilience et une gestion participative et durable des acteurs de la société civile et les parties
prenantes du projet, techniquement et économiquement viable et de leurs terroirs riverains par
40
les communautés, avec l’appui d’un cadre institutionnel renforcé. Il a enregistré un taux
d’exécution physique de 43,08% pour une prévision de 100%.
Les principales difficultés de la Convention de la société civile sont relatives :
• manque de formation des acteurs de la société civile sur le système de suivi-évaluation

• Prise en compte du suivi-évaluation dans les activités de reboisement
• lourdeur administrative et la complexité des dispositions règlementaires devant
permettre la création d’une Unité de Planification Suivi-Evaluation et la désignation
des Points Focaux Suivi-Evaluation aux niveaux de chaque organisation de la société
civile en Côte d’ivoire.
• L’établissement de rapport après chaque activité de reboisement pour le suivi du projet.
Tableau 2:Réalisations physiques du Programme « BENKADI »en Côte d’Ivoire
N° Principales activités du projet Sous activités Taux d’exécution
01 Cartographie des parties prenantes -analyse des parties prenantes 60%
- consultations publiques
02 Renforcement de capacités des - Sensibilisation 23%

organisations de la société civile publique
présentent sur les sites du projet - Formations des
organisations de la
société civile
03 Aménagement participatif des aires - Visite et observation 32%

protégées et zone côtières de sites
- Choix des priorités
- Actions de
reboisement
04 Gestion durable des aires protégées - Collecte de données 65%

et Impacts Environnementaux sur le suivi écologique
- Examen a mis-parcourt
- Correction des failles
du projets
41
2- Degré de compréhension de l'utilité du suivi
L’analyse de la compréhension de l’utilité du suivi dans le projet BENKADI donne au

répondant trois choix a faire parmi les éléments identifiés. Pour le premier choix énoncé on a
eu un retour d’information de 29,09% ; cela montre la majorité des répondants ont données
une réponse relative aux l’information sur le connaissance du processus de suivi d’activités. En
effet, 50,7% des répondants on fait le choix de l’énoncé trois (03), ce qui implique qu’il on un
bonne connaissance de l’activité de suivi en prenant en compte le processus de collecte de
données. Quand a la seconde question, on a 19, 21% de la population interrogée qui ont fait le
choix de cet énoncé.
Tableau 3:Compréhension de l'utilité du suivi par les répondants
Contenu du suivi Fréquence %
Le service de gestion continu qui vise en premier lieu à fournir aux organisations de
19, 21%
la société civile et aux principales parties prenantes une mise à jour régulière et des
indications sur les progrès (ou l'absence de progrès) des projets en cours ou achevés
Collecte des données quantitatives et qualitatives sur des indicateurs préétablis pour
29,09%
mesurer les progrès réalisés dans la mise en œuvre des programmes et leur impact.
Il contribue aussi à la prise des décisions permettant d'exécuter efficacement les
projets
Processus continu de collecte et d'analyse des données relatives aux indicateurs de

50,7%
performance qui vise à comparer le degré de succès des interventions pour le
développement des partenariats ou des reformes politiques par rapports aux résultats
attendus
Total 100%
3-Priorisation et Compréhension de l’évaluation
à la question sur l’analyse de la sur la priorisation et compréhension de l’évaluation du projet

BENKADI, trois choix ont été nécessaire aux répondants pour examiné le niveau d’implication
des acteurs de la société civile sur la prise en compte de l’évaluation dans les projets et
programmes. Le deuxième énoncé a obtenu un pourcentage de 49,9% démontrant
42
ainsi que la majorité des répondants ont donné une réponse à la définition de l'évaluation
correspondant cet énoncé. Parmi les autres répondants, 30,1% ont choisi le premier énoncé
alors que les 20% restant ont choisi le troisième énoncé.
Tableau 4: Compréhension de l'utilité de l'évaluation

Contenu de l’évaluation Fréquence %
Est entreprise de manière sélective pour répondre à des questions spécifiques qui 30,1%
guideront les décideurs/ou les gestionnaires de projets, et pour fournir des
informations qui détermineront si les théories et hypothèses de départ utilisées
dans l'élaboration du projet étaient valides, ce qui a donné ou n'a pas donné de
résultats et pourquoi
Comporte généralement la collecte et l'analyse des données relatives au 49,9%

processus et aux résultats d'un projet
Opération limitée dans le temps qui vise à apprécier de manière systématique et 20%
objective la pertinence, la performance et le succès de projets de développement
en cours ou achevés
Total 100%
4-Degré d'importance du suivi-évaluation
Mesuré le degré d’importance de suivi-évaluation permet d’avoir plus d’informations sur

l’utilité et la nécessité de réaliser un système de suivi-évaluation pour atteindre les résultats
attendus du projet. En effet, la mesure de l’importance du suivi-évaluation dans un projet de
développement sur l’ensemble du personnel de la convention de la société civile ivoirienne on
a 97,3% des répondants trouvent que le suivi évaluation est une opération très importante pour
assurer un certain niveau de qualité au projet de développement alors que 2,7% des répondants
trouvent que le suivi évaluation est important.
Tableau 5:Mesure de degré d'importance du suivi-évaluation en tenant compte des

assemblées de compte rendu avec les bénéficières
Modalités Fréquence %
Très important 97,3%
Important 2,7%
Pas important 0
Total 100%
5-Justification du degré d'importance et d’utilisation système de suivi-évaluation dans un
projet de développement
Pour justifier l'importance et l’utilisation du système de suivi-évaluation dans les projet pilotés
43
par les organisations de la société civile ivoirienne, les acteurs interrogés ont donnée leurs point
de vue sur touts les aspect relativement au bon déroulement et à la réussite du projet. Parmi
eux, on note 42,6% des répondants pensent que le suivi évaluation permet de
mesurer les résultats, de contrôler les actions et d'y apporter des ajustements correctifs alors
que 11,4% des répondants pensent que le suivi évaluation permet tout simplement de
contrôler les actions. Par ailleurs, 15,7% des autres répondants pensent que le suivi évaluation
permet de contrôler les actions dans un projet et de les mesurer et 19,5% des répondants pensent
que le suivi évaluation permet de mesurer les résultats. Les 10,8% restant pensent que le suivi
évaluation permet de mesurer les résultats et apporter des ajustements correctifs au projet.
Tableau 6:Justification du degré d'importance du suivi évaluation
Permet de contrôler 11,4%
Permet de mesurer les résultats
Permet d’apporter les ajustements correctifs au projet 10,8%
Permet de contrôler les actions et de mesurer les résultats 15,7%
Permet de contrôler les résultat et d’apporter les ajustement correctifs 19,5%

au projet
Permet de mesurer les résultats, de contrôler les actions et d'apporter les 42,6%
ajustements correctifs
Total 100%
SECTION III: Mécanisme de mise en œuvre et identification des outils

1- Mise en œuvre du suivi
Le suivi dans les projets d'intervention des répondants est mis en œuvre par plusieurs
techniques. En effet, selon 33,3% des acteurs de la convention de la société civile, pensent que
le suivi est mis en œuvre dans leurs projets d'intervention par le contrôle de la qualité du
déroulement et des réalisations et pour 27,1% des répondants, par le contrôle du déroulement.
Par contre, pour 18,8% des répondants, la mise en œuvre du suivi s'effectue par le contrôle des
réactions des bénéficiaires alors que pour 14,6%, il s'effectue par l'analyse du tableau de bord.
Enfin, pour 6,3% des répondants, le suivi s'effectue par simple contrôle du déroulement.
44
Tableau 7 :Mise en œuvre du suivi
Par le contrôle de déroulement au niveau des bénéficières 6,3%
Par le contrôle des réalisations au niveau des bénéficières 27,1%
Par le contrôle des réactions des bénéficières 18,8%

Par l’analyse du tableau de bord 14,6%
Par le contrôle de la qualité de déroulement et des 33,3%
réalisations au niveau des bénéficières
Total 100%
2-Fréquence de réalisation du suivi

La fréquence de réalisation du suivi dans les projets des organisation de la société civile
s’exprime à travers cette analyse. A la question relative sur la fréquence de réalisation du suivi,
41,6% des réponses des différents acteurs interrogés à cet effet on opter pour le suivi est
journalier. Par contre dans 14,6% de projets, le suivi est mensuel alors que dans 12,4% de
projets, il est hebdomadaire. Enfin dans 23,2% de projets le suivi est trimestriel alors que dans
les 4,2% restant, le suivi est annuel.
Tableau 8:Fréquence de réalisation du suivi
Journalier 41,2%
Hebdomadaire 14,6%
Mensuelle 12,4%
Trimestrielle 23,6%
Annuelle 4,2%
Total 100%
3-Personnel ou personnes impliqués dans la réalisation du suivi.

Le personnel ou les personnes impliquées dans la réalisation du suivi varient d'un projet à
l'autre. Mais globalement on observe que dans 65% de projets, le suivi est mis en œuvre par
45
l'équipe de suivi du projet alors que dans 16,4% de projets, les consultants externes sont associés
à l'équipe de suivi et dans 10,3% de projets, les bénéficiaires sont associées à l'équipe de suivi.
Enfin dans 8,3% de projets en plus de l'équipe de suivi, les consultants externes et les
bénéficiaires sont associés à l'équipe de suivi du projet.
Tableau 9:Présentation du personnel ou des personnes impliqués dans le projet
Equipe de suivi du projet 65%
Equipe du suivi du projet et des bénéficières 10,3%

Equipe de suivi et consultant externes 16,4%
Equipe de suivi, consultant externe et bénéficières 8,3%
Total 100%
4-Fréquence d'utilisation des méthodes d'évaluation dans la mise en œuvre des projets
d'intervention des répondants.
Le tableau ci-dessous montre que pour 70% des répondants, ces méthodes sont souvent
utilisées dans la mise en œuvre de l'évaluation des projets alors que pour 12,6% des
répondants, ces méthodes sont très souvent utilisées. Par contre pour 17,4% des répondants,
ces méthodes sont parfois utilisées.
Tableau 10:Fréquence d'utilisation des méthodes d'évaluation
Très souvent 19,6%
Souvent 63%
Parfois 17,4%
Total 100%
46
CONCLUSION
Les résultats obtenus dans cette étude nous ont permis de mettre en exergue la pratique du
suivi évaluation, les méthodes et les outils utilisés ainsi la prise en compte de l’évaluation des
OSCs dans la réalisation de leurs activités. Les hypothèses émises pour démonter et comprendre
L’impact du suivi dans l’atteinte des résultats escomptés par les activités du suivi-évaluation
explique la durabilité et impact du projet à cout, moyen et long terme. Il définit la rigueur dans
le suivi-évaluation du projet à travers le rapport d’évaluation et de suivi après réalisation du
projet de reboisement afin d’améliorer le taux de réalisation des résultats des activités de
reboisement.
Ces résultats bien qu’encourageant à priori trouvent leurs explications dans le respect strict
des méthodes, l’utilisation des outils spécifiques et l’implication de toutes les parties
prenantes dans le système de suivi-évaluation du projet.
Les limites liées à la méthodologie portent à la fois sur l'instrument de mesure utilisé, le
traitement des données effectué, la taille et le choix de l'échantillon. En effet, dans le
questionnaire soumis aux répondants, les variables d'intérêt principal étaient mesuré par une
échelle de mesure nominale, elle ne tenait pas compte de la variation du comportement des
répondants. De plus, le critère de segmentation qui était basé sur le choix des répondant en
fonction de leur domaine d'activité n'a pas été pris en compte dans l'analyse des données, ils
auraient peut être apporté des informations intéressantes pour comprendre la pratique du suivi
évaluation au Bénin. Ces critères auraient même pu être étendus à la formation de base des
responsables de projets et des gestionnaires chargés du suivi évaluation.
En outre le grand nombre de questions ouvertes a certes permis d'obtenir le point de vue du plus
grand nombre, sans une restriction des réponses mais a rendu très difficile le dépouillement. Il
s'agit là des manquements indéniables qui auraient pu changer les résultats.
En ce qui concerne les limites de l'étude, nous nous devons de dire que plusieurs variables ont
été omises notamment celles relatives à la formation de base des répondants ainsi que les
informations sur les autres intervenants à savoir : les bénéficiaires, les consultants externes,
l'Etat et les bailleurs de fonds.
47
Compte tenu de la rareté d'études visant à optimiser l'effet de la pratique du suivi évaluation
au niveau des organisation de la société civile afin qu'elle cesse d'être un effet de mode pour
s'impliquer véritablement dans le processus de développement par un appui pertinent, efficace
et efficient au management de projet, on ne peut qualifier cette étude que d'exploratoire. Bien
que les résultats probants soient obtenus dans ce système de suivi-évaluation il n’en demeure
pas moindre que d’autres recherches s’intéressent à la performance du projet. Celles-ci
devraient en premier lieu remédier aux limites que nous avons évoquées plus haut. Nous
pensons qu'elles devraient être orientées vers la recherche des éléments pertinents susceptibles
d'influencer favorablement le suivi évaluation dans les projets de développement, sur lequel les
gestionnaires de projets devront s'appuyer pour améliorer la qualité des résultats, ainsi que les
effets à court, moyen et long terme.
48
PARTIE RELATIVE A LA GESTION DES AIRES PROTEGEES

ADMINISTRATIONS ET STRUCTURES EN CHARGE DE LA GESTION DES AIRES
PROTEGEES
Date……/……/2022 Nom et prénoms de l’enquêteur ……………………………
1. Numéros Identifiant….
2. Quelle approche adoptez-vous dans la gestion des aires protégées ?
a. Politique inclusive b. Non inclusive
3. Dans le cas d'une politique non inclusive, quelles sont les méthodes
utilisées ?
a. Répression b. Autres
4. Quels sont les résultats immédiats ?
.............................................................................................................................
5. Rencontrez-vous des cas de résistances ou pas ?
a. Oui b. Non
6. Si oui, quelles sont les formes et les acteurs ?
.............................................................................................................................
7. Quels sont vos faiblesses ?
.............................................................................................................................
8. Quelles recommandations faites-vous ?
.............................................................................................................................
9. Dans le cas d'une politique inclusive, quelles sont les acteurs impliqués ?
a. Institutions nationales
b. Institutions internationales g. Populations locales
87c. ONG Inter h. Partenaires techniques et financière
d. ONG Nationale i. Comités locaux
e. Collectivités locales j. Institutions de recherche
49
f. Communautés k. Autres
Vous pouvez cocher plusieurs cases en précisant leurs noms de ces acteurs.
10.Quels sont vos rapports avec ses acteurs ?
a. Partenariat b. Influence
11.Avez-vous un espace de dialogue ?
a. Discussion c. Collaboration
b. Négociation d. Autres
12.Quels sont les besoins des acteurs impliqués ?
…………………………….……………………………………………………………
12. Au niveau de la population locale, quels sont les acteurs impliqués ?
a. Autochtone b. Allochtone c. Allogène
Vous pouvez cocher plusieurs cases.
13. Au niveau des communautés, quels sont les acteurs impliqués ?
a. Chefferies b. Chefs religieux c. Comités locaux d. Autres
14. Quels sont vos rapports avec les autres acteurs ?
a. Influence b. Amicaux c. Inamicaux
Vous pouvez cocher plusieurs cases (2 au maximum).
15. Rencontrez-vous des difficultés dans votre mission ?
a. Financières b. Opérationnelles c. Autres
16. Les points de divergence avec les autres acteurs
a. Intérêt b. Autres
88Vous pouvez cocher plusieurs cases.
17. Quelles sont vos recommandations ?
.................................................................................................................................
50
OSC ET PARTENAIRES
1. Numéros Identifiant….
1. Quel rôle jouez-vous dans la conservation des aires protégées ?
a. Soutiens financier b. Sensibilisation c. Création d'espaces de
dialogue
2. Comment financez-vous votre projet ?
a. Bailleurs de fonds d. Autofinancements
b. Subventions étatiques e. Confession religieuses (Eglises, Mosquées...)
c. Don de particuliers
3. Nommez vos principaux Bailleurs de fonds
.............................................................................................................................
Quelles sont vos principales activités ?
.............................................................................................................................
4. Quelles sont vos principales difficultés pour trouver les Bailleurs ?
.............................................................................................................................
5. Savez-vous qu'il existe des organismes qui peuvent financés vos projets ?
a. OUI b. NON
6. Si oui, lesquels ?
..........................................................................................................................
9- Avez-vous déjà rédigé une demande de financement ?
891. Oui 2. Non
9- Quelles sont vos principales difficultés pour faire aboutir vos demandes ?
............................................................................................................................
51
10-A quel niveau l'Etat soutient-il votre projet et quel type d'appuis donne-t-il ?
...............................................................................................................................
11-Que dénoncez-vous dans les modes de gestion des aires protégées ?
a. Non implication d'autres acteurs b. Mauvaise gestion
12-Quels sont vos besoins en renforcement de capacité ?
.............................................................................................................................
13-Vous pouvez cocher plusieurs cases (2 au maximum).
14-Quelles sont vos recommandations ?
.............................................................................................................................
POPULATION RIVERAINE
1. Numéros Identifiant……… sexe…………….
2. Quelle appréhension avez-vous des aires protégées ?
a. importantes b. Pas importantes
3. Si elles sont importantes, quelles en sont les raisons ?
.............................................................................................................................
4. Si elles ne sont pas importantes, quelles en sont les raisons ?
.............................................................................................................................
.............................................................................................................................
5. Quel type de rapport avez-vous avec les institutions en charge des aires
protégées ?
a. Force b. Cadre d'échange
6. Reconnaissez-vous la légitimité des autorités en charge de la gestion ?
a. OUI b. NON
7. Quelles propositions faites-vous pour une meilleure gestion ?
.............................................................................................................................
52
.............................................................................................................................
8. Quels sont vos besoins et recommandations ?
.............................................................................................................................
PARTIE RELATIVE A L'EROSION CÔTIERE ET SES IMPACTS
ADMINISTRATIONS/AUTORITES IMPLIQUEES DANS LA LUTTE CONTRE

L'EROSION COTIERE
1. Numéros Identifiant……
2. Comment ressentez-vous les effets de l'érosion côtière ?
…………………………………………………………………………………………
3. Comment l’érosion côtière affecte les activités de votre population ?
.............................................................................................................................
4. Quelles sont les mesures locales de luttes envisagées ?
.............................................................................................................................
5. Quelles sont vos mesures d’adaptation face à l'érosion côtière ?
.............................................................................................................................
6. Disposez-vous des moyens pour assister les couches vulnérables ?
a. Oui b. Non
7. Si oui, quels sont ces moyens ?
.............................................................................................................................
8. Quels sont vos partenaires dans la lutte contre l'érosion côtière ?
a. Institutions nationales e. Partenaires techniques et
financière
b. Institutions internationales f. Comités locaux
c. ONG Inter g. Institutions de recherche
d. ONG National
53
Vous pouvez cocher plusieurs cases en précisant leurs noms de ces partenaires.
9. Associez-vous la population locale à cette lutte ?
a. Oui b. Non
10.Quelles sont les populations qui s’impliquent davantage dans la lutte contre
l’érosion côtière ?
a. Communautés locales b. Comités locaux
…………………………………………………………………………………
Cocher et préciser les noms
11.Quels sont les impacts socio-économiques ?
a. Economique c. Dégât matériel d. Autres
12.Apportez-vous une assistance à la population vulnérable ?
a. Oui b. Non
13.Si oui, comment le faîtes-vous ?
.............................................................................................................................
14.Quelles sont vos recommandations ?
.............................................................................................................................
OSC ET PARTENAIRES
1. Numéros Identifiant
2. Quelles actions avez-vous mené contre l'érosion côtière ?
.............................................................................................................................
3. Comment financez-vous vos projets ?
a. Bailleurs de fonds f. Autofinancements
b. Subventions étatiques g. Confession religieuses (Eglises, Mosquées...)
c. Don de particuliers
4. Nommez vos principaux Bailleurs de fonds
54
.............................................................................................................................
5. Quel est votre budget annuel de fonctionnement ?
.............................................................................................................................
6. Quelles sont vos principales difficultés pour trouver les Bailleurs ?
.............................................................................................................................
7. Savez-vous qu'il existe des organismes qui peuvent financés vos projets ?
a. Oui b. Non
8. Si oui, lesquels ? ................................................................................
9. Avez-vous déjà rédigé une demande de financement ?
.............................................................................................................................
10.Quelles sont vos principales difficultés pour faire aboutir vos demandes ?
.............................................................................................................................
11.A quel niveau l'Etat soutient-il votre projet et quel type d'appuis donne-t-il ?
.............................................................................................................................
12.Assistez-vous la population vulnérable ?
a. Oui b. Non
13.Si oui, sous quelles formes ? ............................................................................
14.Quelles sont vos recommandations ? ..............................................................
AU NIVEAU DE LA POPULATION VULNERABLES
1. Numéros Identifiant……… Sexe…………….
2. Observez-vous des effets l'érosion côtière ?
a. Oui b. Non
3. Si oui, citez-les ?
.............................................................................................................................
.............................................................................................................................
55
4. Êtes-vous organisez dans la lutte contre l’érosion côtière ?
a. Oui b. Non
5. Si oui, comment êtes-vous organisez ?
.............................................................................................................................
.............................................................................................................................
6. Quelles sont vos modes d'adaptation ?
.............................................................................................................................
.............................................................................................................................
7. Disposez-vous des cadres d'échange avec les autorités en matière de lutte
contre les effets de l'érosion côtière ?
a. Oui b. Non
8. Si oui, énumérez-les ?
.............................................................................................................................
.............................................................................................................................
9. Quels sont les modes de résilience ?
.............................................................................................................................
.............................................................................................................................
10.Bénéficiez-vous d'assistances
a. Oui b. Non
11.Citez ces structures ?
a. Etat b. Autorités locales c. OSC
12.Comment ils vous assistent ?
.............................................................................................................................
Quelles sont vos recommandations ?
....................................................................
56
Bibliographie :
AHIZI Dorcas, (2019), « Évaluation de la performance de projets d’aide internationale au

développement : exemple de trois projets exécutés en Côte d’Ivoire », ÉCOLE DOCTORALE
ABBÉ-GRÉGOIRE, Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche en Sciences de l’Action, thèse
en Conservatoire National des Arts et Métiers, 02 avril 2019, pp.993
EL-OUMAR ABOUBAKAR, (2017), « Analyse De La Pratique Du Suivi-Evaluation Des

Projets Humanitaires Mis En Œuvre Par Caritas Bénin Dans Un Contexte D’urgence »,
Universite Catholique De Louvain, Master En Sciences Politiques, Orientation Relations
Internationales à Finalité Spécialisée Action Humanitaire, 2017, Pp.101
Fonds pour la Promotion des Etudes préalables, Etudes transversales, Etudes évaluations (F3E),
2002, « Guide méthodologique : le suivi d’un projet de développement (démarche, dispositif,
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Kouassi Bah Ernest (2015), « analyse de la performance du dispositif de suivi-evaluation des

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Mbengué Ababacar , (2016), « Contribution à l’amélioration de la performance des projets
d’infrastructures par la gestion des délais et le suivi des ouvrages Cas du Projet Pistes
Communautaires (PPC/PNDL) es Communautaires (PPC/PNDL) », Master 2 Management des
Entreprises et des Organisations, Option Management Stratégique et Opérationnel (M2 MSO),
Cohorte : Mars 2016, pp.92
SEGLA Boniface Moréno, (2019), « analyse du systeme de suivi-evaluation du projet de

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generale des eaux, forets et chasse (dgefc) », memoire de master, sciences economiques et de
gestion spécialité gestion des projets, décembre 2019, pp.66
Suzanne Ouellet , (2006), « les défis de l'évaluation des projets et programmes de réseaux de
changement social » , université du québec à montréal , maitrlse en communication, juin 2006,
pp.209
57
OCDE (2022), « Synthèse : Donner à la société civile les moyens d’agir par une coopération
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and Civil Society, Éditions OCDE, Paris. DOI: https://doi.org/10.1787/5f8dcfbd-fr
OCDE (2012), « Partenariat avec la société civile, 12 leçons tirées des examens par les pairs
réalisés par le CAD » Les corrigenda des publications de l’OCDE sont disponibles sur :
www.oecd.org/publishing/corrigenda.
© OCDE 2012
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Analyse du mécanisme de Suivi-évaluation de la Convention de la Société Civile Ivoirienne : cas du projet

Analyse du mécanisme de Suivi-évaluation de la Convention de la Société

SORO Juda Béharé

Directeur de Mémoire : Thalmas Didier

Ce mémoire est dédié :

Ce travail a été réaliser grâce au soutien de plusieurs personnes.

Ainsi nos remerciements vont à l’endroit :

Docteur N’Da Christophe enseignant chercheur à l’Institut de Géographie Tropicale, mentor

A mes Amis de la promotion RYFMAN USIG 2021 (Master Gestion de Projet)

Key words: Monitoring, Evaluation, Project, Project management, CSOs

Mots clés: Suivi, Evaluation, Projet, Gestion de projets, OSC

COP : Conférence des Parties

SSE : Système de Suivi et Evaluation

PND : Plan National de Développement

OSC : Organisation de la Société Civile

CSCI : Convention de la Société Civile Ivoirienne

GAR : Gestion Axée sur les Résultats

ED : Les techniques de mesure de performance permettent d'obtenir l'écart de délais

IPD : indicateur de performance des délais

LISTE DES TABLEAUX

LISTE DES FIGURES

Table des matières

Les raisons de ce résultat sont diverses. D’une part, la méconnaissance de la culture

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SECTION 2 : Justification du Sujet

SECTION 3 : Délimitation du Champ de l’étude

SECTION 4 : Technique d’investigation