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3e édition
CORRIGÉ DÉTAILLÉ
Thomas J. Hummel
Susan A. Zumdahl
Steven S. Zumdahl
Direction de l’édition
Services d’édition Danielle Guy
Charge de projet
Sébastien Grandmont
Consultation et adaptation
Ghislin Chabot
Jean-Luc Riendeau
Traduction
Jean-Luc Riendeau
Les Éditions CEC remercient le gouvernement du Québec pour l’aide financière accordée à
l’édition de cet ouvrage par l’entremise du Programme de crédit d’impôt pour l’édition de
livres, administré par la SODEC.
Traduction de: Complete Solutions Guide, Chemistry 7th edition, Steven S. Zumdahl et Susan
A. Zumdahl
Copyright: © 2007 by Houghton Mifflin Company
All rights reserved
Tous droits réservés. Il est interdit de reproduire, d’adapter ou de traduire l’ensemble ou toute partie de cet ouvrage
sans l’autorisation écrite du propriétaire du copyright.
ISBN 978-2-7617-2534-7
Imprimé au Canada
1 2 3 4 5 11 10 09 08 07
PRÉSENTATION
Cet ouvrage est le corrigé complet, détaillé et annoté du manuel de S. Zumdahl Chimie
des solutions, 3e édition. Ce corrigé comprend tous les tableaux, les équations, les
graphiques et les illustrations nécessaires à la résolution intégrale de tous les exercices
de fin de chapitre du manuel: les exercices numérotés en bleu et dont seule la réponse est
fournie à la fin du manuel ainsi que les exercices numérotés en noir pour lesquels aucune
réponse n’est fournie dans le manuel. Seules les Questions de révision et les Questions à
discuter en classe ont été omises, car elles visent soit à servir d’introduction au chapitre,
soit à permettre une synthèse.
Un soin particulier a été apporté dans ce corrigé pour conserver à la fois la démarche
pédagogique et les niveaux croissants de difficulté des exercices, ainsi que la
nomenclature et les notations mathématiques de l’ouvrage. De plus, nous avons toujours
tenté de présenter les démonstrations et méthodes de résolution les plus simples et les
plus claires pour l’étudiant(e) tout en demeurant conscient que parfois d’autres méthodes
de résolution étaient aussi possibles.
Vous trouverez en annexe la liste de l’ensemble des tableaux du manuel ainsi qu’une liste
non exhaustive des sites traitant de chimie sur internet.
Ce corrigé s’adresse avant tout aux professeurs. Les Éditions CEC inc. en effectuent la
diffusion et la vente en en gardant confidentiel le contenu.
QUESTIONS
6. Une mole de NaOH dissoute dans 1,00 L de solution donne NaOH 1,00 mol/L.
Premièrement, peser 40,00 g de NaOH (1,000 mol). Ajouter ensuite un peu d’eau dans une
fiole jaugée de 1 L (un instrument qui est précis à 1,000 L). Dissoudre le NaOH dans la
fiole, ajouter un peu plus d’eau, mélanger, ajouter encore plus d’eau, mélanger, etc., jusqu’à
ce que l’eau ajoutée atteigne la marque de jauge de la fiole volumétrique. Le résultat est
1,000 L d’une solution de NaOH 1,000 mol/L. Étant donné que l’on connaît le volume, de
même que la masse, à quatre chiffres significatifs, la concentration molaire volumique sera
connue à quatre chiffres significatifs. En pratique, si on veut une concentration molaire
volumique à trois chiffres significatifs, nos mesures devraient être prises à quatre chiffres
significatifs.
Quand on a besoin de diluer une solution concentrée avec de l’eau pour préparer une
solution, il faut faire toutes les mesures à quatre chiffres significatifs afin de s’assurer que
la concentration molaire volumique soit à trois chiffres significatifs. Dans le cas présent, il
faut couper la concentration molaire volumique en deux à partir de 2,00 mol/L à 1,00
mol/L. On commencerait avec une mole de NaOH de la solution concentrée, c’est-à-dire
500,0 mL de NaOH 2,00 mol/L. On ajoute ce volume dans une fiole jaugée de 1 L en
ajoutant de l’eau et en mélangeant jusqu’à ce qu’on atteigne la marque de 1,000 L. La
solution finale serait à 1,00 mol/L.
7. Bromures solubles : NaBr, KBr et NH4Br (et d’autres) ; bromures insolubles : AgBr, PbBr2
et Hg2Br2 ; sulfates solubles : Na2SO4, K2SO4 et (NH4)2SO4 (et d’autres) ; sulfates
insolubles : BaSO4, CaSO4 et PbSO4 ; hydroxydes solubles : NaOH, KOH et Ca(OH)2 ;
hydroxydes insolubles : Al(OH)3, Fe(OH)3 et Cu(OH)2 ; phosphates solubles : Na3PO4,
K3PO4 et (NH4)3PO4 ; phosphates insolubles : Ag3PO4, Ca3(PO4)2 et FePO4 ; plomb
(insolubles) : PbCl2, PbBr2, PbI2, Pb(OH)2, PbSO4 et PbS (et d’autres) ; (soluble) : Pb(NO3).
On utilise les règles de solubilité du tableau 1.1. Quelques bromures solubles selon la règle
2 sont NaBr, KBr et NH4Br (il y en a d’autres). Les bromures insolubles selon la règle 3
sont AgBr, PbBr2 et Hg2Br2. On utilise un raisonnement semblable pour les autres parties
du problème.
Sulfates : Na2SO4, K2SO4 et (NH4)2SO4 (et d’autres) sont solubles et BaSO4, CaSO4 et
PbSO4 (ou Hg2SO4) sont insolubles.
Hydroxydes : NaOH, KOH, Ca(OH)2 (et d’autres) sont solubles et Al(OH)3, Fe(OH)3, et
Cu(OH)2 (et d’autres) sont insolubles.
Phosphates : Na3PO4, K3PO4, (NH4)3PO4 (et d’autres) sont solubles et Ag3PO4, Ca3(PO4)2 et
FePO4 (et d’autres) sont insolubles.
2 Chapitre 1 Types de réactions chimiques et stœchiométrie en solution
Plomb : PbCl2, PbBr2, PbI2, Pb(OH)2, PbSO4 et PbS (et d’autres) sont insolubles. Pb(NO3)2
est un sel de Pb2+ soluble.
8. Pour nos besoins, la définition de Brønsted-Lowry est préférable. Un acide est un donneur
de proton et une base est un accepteur de proton. Un proton est un ion H+. L’hydrogène
neutre possède 1 électron et 1 proton de sorte qu’un ion H+ est tout simplement un proton.
Une réaction acide-base est le transfert d’un ion H+ (un proton) d’un acide à une base.
9. a) L’espèce réduite est l’élément qui gagne des électrons. L’agent réducteur permet à la
réduction de se produire en étant lui-même oxydé. L’agent réducteur réfère généralement à
la formule entière du composé ou de l’ion qui contient l’élément oxydé ;
b) L’espèce oxydée est l’élément qui perd des électrons. L’agent oxydant permet à
l’oxydation de se produire en étant lui-même réduit. L’agent oxydant réfère généralement à
la formule entière du composé ou de l’ion qui contient l’élément réduit ;
c) Pour les composés ioniques binaires simples, la charge réelle portée par les ions est l’état
d’oxydation. Pour les composés covalents, les états d’oxydation différents de zéro sont des
charges imaginaires que les éléments auraient s’ils étaient unis par des liaisons ioniques (en
supposant que la liaison se trouve entre deux non-métaux différents). Les états d’oxydation
différents de zéro pour les éléments dans des composés covalents ne sont pas des charges
réelles.
EXERCICES
1 mol NaHCO3
12. a) 5,623 g NaHCO3 × = 6,693 × 10–2 mol NaHCO3
84,01 g NaHCO3
1 mol K 2 Cr 2 O7
b) 0,1846 g K2Cr2O7 × = 6,275 × 10–4 mol K2Cr2O7
294,20 g K 2 Cr 2 O7
1 mol Cu
c) 0,1025 g Cu × = 1,613 × 10–3 mol Cu = 1,613 × 10–3 mol Cu2+
63,55 g Cu
3+ –
14. n solut C = Vc ; AlCl3(s) → Al (aq) + 3Cl (aq)
100,0 mL de AlCl3 0,30 mol/L contiennent le plus grand nombre de moles de Cl–.
1 mol AgNO3 1L
16. 10 g AgNO3 × × = 0,235 L = 235 mL
169,9 g 0,25 mol AgNO3
Placez 20,0 g de NaOH dans un ballon jaugé de 2 L ; ajoutez de l’eau pour dissoudre le
NaOH et remplissez le ballon avec de l’eau jusqu’à la marque de jauge, en mélangeant
plusieurs fois au cours de la préparation ;
18. Placer la quantité calculée dans une fiole jaugée de 1 L et compléter à la ligne de jauge avec
de l’eau. S’il s’agit d’un solide, il faut le dissoudre avant de jauger.
1 mol
19. 10,8 g (NH4)2SO4 × = 8,17 × 10–2 mol (NH4)2SO4
132,15 g
0,817 mol
10,00 × 10–3 L × = 8,17 × 10–3 mol
L
20. Solution-mère :
2+
1,584 g Mn 1 mol Mn mol Mn
× × = 0,02883 mol Mn2+/L
1,00 L solution 1 mol Mn 54,94 Mn
0,02883 mol Mn
2+
L solution − mère 50,00 mL solution − mère
a) × ×
L solution - mère 1000 mL solution − mère 1000,0 mL solution A
1000 mL solution A
× = 0,001442 mol Mn2+/L
L solution A
2+
0,001442 mol Mn L solution A 10,00 mL solution A
b) × ×
L solution A 1000 mL solution A 250,0 mL solution B
1000 mL solution B
× = 5,766 × 10–5 mol Mn2+/L
L solution B
2+
5,766 x 10_ 5 mol Mn L solution B 10,00 mL solution B
c) × ×
L solution B 1000 mL solution B 500,0 mL solution C
1000 mL solution C
× = 1,153 × 10–6 mol Mn2+/L
L solution C
Réactions de précipitation
21. Les règles de solubilités citées dans les réponsses suivantes sont décrites au tableau 1.1 du
manuel.
b) Soluble : la plupart des chlorures sont solubles excepté les sels contenant: Ag+, Pb2+ et
Hg22+ (Règle 3).
c) Soluble : la plupart des sulfates sont solubles excepté BaSO4, PbSO4, Hg2SO4 et CaSO4
(Règle 4.)
d) Insoluble : la plupart des hydroxydes ne sont que partiellement solubles (règle 4).
e) Insoluble : la plupart des sulfures ne sont que partiellement solubles (règle 6). Encore
une fois, l’expression « partiellement soluble » signifie insolubles.
g) Insoluble : la plupart des sulfates ne sont que partiellement solubles (règle 6).
22. Dans ces réactions, les composés ioniques solubles sont mélangés ensemble. Pour prédire
quel précipité se formera, permutez les anions et les cations dans les deux réactifs afin de
prédire les produits possibles; puis, à l’aide des règles de solubilité du tableau 1.1, prédisez
si l’un ou l’autre de ces produits possibles est insoluble (précipitent). Remarquez que
l’expression « partiellement soluble » du tableau 1.1 signifie que le sel est insoluble et
l’expression « à solubilité limitée » signifie que le sel est soluble.
a) Produits possibles = FeCl2 et K2SO4; les deux sels sont solubles donc, aucun précipité ne
se forme.
23. Sont fournies dans l’ordre l’équation moléculaire, l’équation ionique complète et l’équation
ionique nette.
24. a) Quand on ajoute CuSO4(aq) à Na2S(aq), le précipité qui se forme est CuS(s). Par
conséquent, Na+ (les sphères grises) et SO42− (les sphères bleu-vert) sont les ions inertes.
b) Quand on ajoute CoCl2(aq) à NaOH(aq), le précipité qui se forme est Co(OH)2(s). Par
conséquent, Na+ (les sphères grises) et Cl- (les sphères vertes) sont les ions inertes.
c) Quand on ajoute AgNO3(aq) à KI(aq), le précipité qui se forme est AgI(s). Par
conséquent, K+ (les sphères rouges) et NO3− (les sphères bleues) sont les ions inertes.
25. Il y a plusieurs choix acceptables pour les ions inertes. On choisit généralement Na+ et
NO3− comme ions inertes parce que les sels de sodium et les nitrates sont habituellement
solubles dans l’eau.
27. Il n’y a pas de Hg22+, il précipiterait sous forme de Hg2Cl2 en présence de NaCl. Il n’y a pas
de Ba2+, il précipiterait sous forme de BaSO4 en présence de Na2SO4. Le précipité formé en
présence de NaOH est Mn(OH)2. Le seul ion présent est donc Mn2+.
= 0,607 g Na2CrO4
= 142 g/mol
31. a) Les ions Na+, NO3−, Cl− et Ag+ sont présent avant qu’une réaction se produise. Les ions
Ag+ ajoutés en excès enlèvent tous les ions Cl- présents. Par conséquent, les ions Na+,
NO3− et les ions Ag+ en excès seront présents une fois la précipitation terminée.
c) masse de NaCl
_
1 mol AgCl 1 mol Cl 1 mol NaCl 58,44 g
= 0,641 g AgCl × × × _ ×
143,4 g mol AgCl mol Cl mol NaCl
= 0,261 g NaCl
0,261 g NaCl
% massique de NaCl = × 100 = 17,4 % NaCl
1,50 g mixture
Réactions acide-base
32. Toutes les bases des exercices 41 à 44 sont des composés ioniques solubles contenant l’ion
OH–. Les acides sont soit des électrolytes forts, soit des électrolytes faibles. Il faut connaître
par cœur les électrolytes forts (acides forts) : HCl, HBr, HI, HNO3, HClO4 et H2SO4. Tous
les autres acides sont donc des électrolytes faibles. Les équations sont présentées dans
l’ordre suivant : moléculaire, ionique complète, ionique nette.
L’équation ionique nette demande un rapport molaire 1:1 pour OH– et H+. Le rapport des
ions en présence montre donc un excès d’ions OH–.
Puisque 1,88 × 10–2 mol OH– sont neutralisées par H+, il demeure donc (2,48 – 1,88) × 10–2
= 0,60 × 10–2 mol OH– en excès.
36. HCl et HNO3 sont des acides forts; Ca(OH)2 et RbOH sont des bases fortes. L’équation
ionique nette est H+(aq) + OH−(aq) → H2O(l).
Il y a un excès de OH- de sorte que la solution est basique (non neutre). Le nombre de mol
de OH- en excès est = 0,0300 mol OH− au départ − 0,0250 mol OH− qui a réagi (avec H+) =
0,0050 mol OH− en excès.
Réactions d’oxydoréduction
a) KMnO4 est composé d’ions K+ et MnO4–. L’oxygène étant –2, Mn est donc +7 pour que
la charge globale de MnO4– soit –1. K, +1 ; O, –2 ; Mn, +7.
b) Ni, +4 ; O, –2.
e) O, –2 ; P, +3
f) O, –2 ; Fe, +8/3
g) O, –2 ; F, –1 ; Xe, +6
h) F, –1 ; S, +4
i) O, –2 ; C, +2
j) Na, +1 ; O, –2 ; C, +3
40.
a) –3 b) –3 c) –2
d) +2 e) +1 f) +4
g) +3 h) +5 i) 0
41. Pour déterminer s’il s’agit d’une réaction rédox, il faut attribuer des nombres d’oxydation
aux atomes. Si certains atomes changent de nombre d’oxydation des réactifs aux produits, il
s’agit d’une réaction d’oxydoréduction. Dans ces réactions, l’espèce oxydée (ou agent
réducteur) voit son nombre d’oxydation augmenter, et l’espèce réduite (agent oxydant) est
celle dont le nombre d’oxydation diminue.
Substance Substance
Rédox Oxydant Réducteur oxydée réduite
a) Oui O2 CH4 CH4 (C) O2 (O)
c) non — — — —
42. Utilisez la méthode des demi-réactions de la section 1.10 pour balancer ces réactions. Il faut
d’abord séparer la réaction en deux demi-réactions, puis les balancer séparément :
Addition :
2I–(aq) + 2H+(aq) + ClO–(aq) → I3–(aq) + Cl–(aq) + H2O(l)
On balance d’abord les O en ajoutant 5H2O à gauche, puis les H en ajoutant 4H+ à
droite, et finalement la charge globale avec 4e– à droite.
43. Utilisez la même méthode que pour les solutions acides puis, dans l’équation finale,
convertissez les H+ en OH– par la méthode décrite à la section 1.10.
Il faut maintenant convertir cette équation pour une solution basique en ajoutant 4OH–
de chaque côté de l’équation. À droite, 4OH– + 4H+ deviennent 4H2O. On soustrait
ensuite 2H2O de chaque côté de l’équation pour obtenir 4OH– + 2Cl2 → 2Cl– + 2ClO– +
2H2O, qui se simplifie en :
Échange de 6 électrons :
Après addition d’un OH– de chaque côté et soustraction d’un H2O, on obtient :
Équilibrons cette réaction par inspection. Pour équilibrer les Cl–, il faut 4NaCl :
Demi-réactions équilibrées :
Équation globale :
EXERCICES SUPPLÉMENTAIRES
46. Seul l’énoncé b est vrai. Une solution concentrée peut contenir un non électrolyte dissous
dans l’eau, p. ex., une solution concentrée de sucre dans l’eau. Les acides sont des
électrolytes forts ou faibles. Certains composés ioniques ne sont pas solubles dans l’eau de
sorte qu’ils ne sont pas identifiés comme type spécifique d’électrolyte.
1L
6,33 × 10–2 mol CaCl2 × = 5,75 × 10–2 L = 57,5 mL
1,10 mol CaCl2
0,213 g MgCl2
× 100 = 14,2 % MgCl2
1,50 g mélange
= 8,95 mL AgNO3
49. XCl2(aq) + 2 AgNO3(aq) → 2 AgCl(s) + X(NO3)2(aq)
1,00 g XCl2
= 208 g/mol; x + 2(35,45) = 208 x = 137 g/mol
4,91×10-3 mol XCl2
0,3949 g
masse moyenne de saccharine par comprimé = = 0,03949 g/comprimé
10 comprimés
0,3949 g saccharine
% saccharine = × 100 % = 67,00 %
0,5894 g
1,006 g
b) Si on a 1,000 L de solution : masse totale = 1000 mL × = 1006 g
mL
60,05 g
Masse de CH3CO2H = 0,8393 mol × = 50,40 g
mol
50,40 g
% massique d’acide acétique = × 100 = 5,010 %
1006 g
x g HA 2,20 g HA
= x = masse molaire de HA = 176 g/mol
mol HA 0,0125 mol HA
54. On obtient la formule empirique à partir de l’analyse élémentaire. Dans 100,00 g d’acide
carminique, il y a:
1 mol C 1 mol H
53,66 g C × = 4,468 mol C; 4,09 g H × = 4,06 mol H
12,01 g C 1,008 g H
1 mol O
42,25 g O × = 2,641 mol O
16,00 g C
4, 468 4, 06
= 1, 692; = 1,54
2, 641 2, 641
Ces nombres ne sont pas des rapports molaires évidents. Déterminons le rapport de mol C à
mol H.
4, 468 11
= 1,10 =
4, 06 10
4, 06
Essayons = 0,406 comme facteur commun:
10
4, 468 4, 06 2, 641
= 11, 0; = 10, 0; = 6,50
0, 406 0, 406 0, 406
0,3602 g 492 g
Masse molaire = -4
=
7,32 ×10 mol mol
Mn → Mn2+ + 2e–
– +
2e + 2H + 2HNO3 → 2NO2 + 2H2O
(4H2O + Mn2+ → MnO4– + 8H+ + 5e–) × 2 (2e– + 2H+ + IO4– → IO3– + H2O) × 5
PROBLÈMES DÉFIS
35,45 g Cl 0,0761 g
57. a) 0,308 g AgCl × = 0,0761 g Cl ; % Cl = × 100 % = 29,7 %
143,4 g AgCl 0,256 g
117,86 g Co
0,145 g Co2O3 × = 0,103 g Co ;
165,86 g Co2 O3
0,103 g
% Co = × 100 % = 24,8 %
0,416 g
Le reste, 100,0 – (29,7 + 24,8) = 45,5 %, est de l’eau. Supposons 100,0 g de composé :
2,016 g H 5,09 g H
45,5 g H2O × = 5,09 g H ; % H = × 100 %
18,02 g H 2 O 100,0 g composé
= 5,09 %
16,00 g O 40,4 g O
45,5 g H2O × = 40,4 g O ; % O = × 100 %
18,02 g H 2 O 100,0 g composé
= 40,4 %
1 mol 1 mol
24,8 g Co × = 0,421 mol Co ; 29,7 g Cl × = 0,838 mol Cl
58,93 g Co 35,45 g Cl
1 mol 1 mol
5,09 g H × = 5,05 mol H ; 40,4 g O × = 2,53 mol O
1,008 g H 16,00 g O
Co(OH)2 → Co2O3
Le cobalt étant oxydé, on a besoin d’un oxydant. Le choix évident est O2.
La masse molaire de Ag2CrO4 est 331,8 g/mol, donc il s’est formé une mole de précipité.
On a des masses égales de AgNO3 et de K2CrO4. Étant donné que la masse molaire de
AgNO3 est inférieure à celle de K2CrO4, il y a plus de moles de AgNO3 présentes.
Cependant, on n’aura pas deux fois le nombre de moles de AgNO3 présentes par rapport à
K2CrO4 comme l’exige l’équation équilibrée;c’est parce que la masse molaire de AgNO3
n’est pas, tant s’en faut, la moitié de la masse molaire de K2CrO4. Donc, AgNO3 est
limitant.
= 339,8 g AgNO3
Étant donné que des masses égales de réactifs sont présentes, il y avait au départ 339,8 g
de K2CrO4.
1 mol K 2 CrO 4 2 mol K +
339,8 g K 2 CrO 4 × ×
mol K + 194,20 g mol K 2 CrO 4
cK + = =
volume total 0,5000 L
= 7,000 mol/L K+
mol CrO 2-4 en excès 1,750 mol -1,000 mol 0,750 mol
cCrO2- = = =
4
volume total 0,5000 L + 0,5000 L 1,0000 L
= 0,750 mol/L
59. Masses molaires : KCl, 39,10 + 35,45 = 74,55 g/mol ; KBr, 39,10 + 79,90 = 119,00 g/mol
AgCl, 107,9 + 35,45 = 143,4 g/mol ; AgBr, 107,9 + 79,90 = 187,8 g/mol
Puisque Ag+ + Cl– → AgCl et Ag+ + Br– → AgBr, alors x = moles AgCl et y
= moles AgBr.
187,8
Multiplions la première par , et soustrayons-la de la deuxième.
119,0
74,55 g KCl
1,06 × 10–3 mol KCl × = 0,0790 g KCl
mol KCl
0,0790 g
% KCl = × 100 % = 77,1 %, % KBr = 100,0 – 77,1 = 22,9 %
0,1024 g
D’après les équations équilibrées fournies, il y a un rapport molaire 2:1 entre le nombre
de moles de Mg et le nombre de moles de Cl-. La même chose est vraie pour Zn. Étant
donné que mol Ag+ = mol Cl− présentes, on peut établir une équation qui met en relation
le nombre de moles de Cl- présentes au nombre de moles de Ag+ ajoutées.
2x 2(10,00 - x) ⎛ 2x 20,00 - 2x ⎞
+ = 0,468, 24,31 × 65,38 ⎜ + = 0,468 ⎟
24,31 65,38 ⎝ 24,31 65,38 ⎠
3,13g Mg
82,2 x = 257,6; x = 3,13 g Mg; % Mg = × 100 = 31,3 % Mg
10,00 g mixture
0,648 mol
cHCl = = 6,00 mol/L HCl
0,0780 L
0,01225 mol
= 6,13 mol/L Pb2+ (concentration évaporée)
2,00 ×10-3 L
1L 0,500 mol
62. moles CuSO4 = 87,7 mL × × = 0,0439 mol
1000 mL L
1 mol Fe
moles Fe = 2,00 g × = 0,0358 mol
55,85 g
1 mol Cu 63,55 g Cu
0,0358 mol Fe × × = 2,28 g Cu
mol Fe mol Cu
3 mol Cu 63,55 g Cu
0,0439 mol CuSO4 × × = 2,79 g Cu
3 mol CuSO 4 mol Cu
En supposant un rendement de 100 %, c’est la réaction I qui se produit parce qu’elle est
plus conforme aux données.
63. 0,2750 L × 0,300 mol/L = 0,0825 mol H+; Soit y = volume (L) fourni par Y et z
= volume (L) fourni par Z.
-
mol OH
0,2750 L + y + z = 0,655 L; y + z = 0,380; z = 0,380 - y
125 mL 255 mL
débits : Y → = 2,06 mL/min et Z → = 4,20 mL/min
60,65 min 60,65 min
6,50 g
masse molaire de H2A = = 126 g/mol
0,0516 mol
1 mol C6 H8O7
67. mol C6H8O7 = 0,250 g C6H8O7 × = 1,30 × 10 −3 mol C6H8O7
192,12 g C6 H8O7
Soit HxA qui représente l’acide citrique où x est le nombre d’hydrogènes acides. L’équation
de neutralisation équilibrée est :
0,105 mol OH -
mol OH− qui ont réagi = 0,0372 L × = 3,91 × 10 −3 mol OH−
L
mol OH - 3,91×10-3 mol
x= = = 3,01
mol acide citrique 1,30 ×10-3 mol
Par conséquent, la formule générale pour l’acide citrique est H3A, ce qui signifie que
l’acide citrique a trois hydrogènes acides par molécule (l’acide citrique est un acide
triprotique).
H+ → H2 Fe → HFeCl4
(2H+ + 2e– → H2) × 3 (H+ + 4Cl– + Fe → HFeCl4 + 3e–) × 2
c) (Ce4+ + e– → Ce3+) × 97
Cela vaut la peine de vérifier les charges. À gauche : charge = 97(+4) – 4 = +384
Il y a échange de 54 électrons :
Après simplification :
e) Ce4+ → Ce(OH)3
(e + 3H2O + Ce4+ → Ce(OH)3 + 3H+) × 61
–
Il y a 39 atomes O de plus à droite. Ajoutons 39H2O à gauche, puis 75H+ à droite pour
équilibrer H+.
PROBLÈMES D’INTÉGRATION
1 mol C 1 mol F
42,23 g C × = 3,516 mol C; 55,66 g F × = 2,929 mol F
12,01 g C 19,00 g F
1 mol B
2,11 g B × = 0,195 mol B
10,81 g B
3,516 2,929
En divisant par le plus petit nombre : = 18,0; = 15,0
0,195 0,195
0,01267 mol
b) 0,3470 L × = 4,396 × 10 −3 mol BARF
L
2,251 g
masse molaire du BARF = = 512,1 g/mol
4,396 × 10-3 mol
0,307 mol
0,203 L × = 6,23 × 10 −2 mol (NH4)2CrO4
L
0,269 mol
0,137 L × = 3,69 × 10 −2 mol Cr(NO2)3
L
0,0623 mol
= 1,69 (réel); d’après l’équation équilibrée, il faut un rapport molaire 3/2
0,0369 mol
= 1,5 entre (NH4)2CrO4 et Cr(NO2)3. Réel > requis, de sorte que Cr(NO2)3 (le
dénominateur) est limitant.
C’est une réaction rédox en solution acide et il faut l’équilibrer en conséquence. Les deux
demi-réactions à équilibrer sont : VO2+ → V(OH)4+ et MnO4− → Mn2+
0.1516 g V
0,581 = , 0,1516/0,581
masse de l'échantillon de minerai
= 0,261 g de l’échantillon de minerai
Les états d’oxydation des éléments dans les divers ions sont :
MnO4- comporte le métal de transition qui a le degré d’oxydation le plus élevé (+7).
72. X2− contient 36 électrons, de sorte que X2− a 34 protons qui permet d’identifier X comme
étant le sélénium (Se). Le nom de H2Se serait l’acide séléhydrique, selon les conventions
décrites au chapitre 2 de Chimie générale.
PROBLÈMES DE SYNTHÈSE
73. Patrick : TiSO4 ; Christian : Na2SO4 ; Paul : Ga2(SO4)3. Selon les manuels de référence, le
sulfate de sodium est un cristal blanc de forme orthorhombique, alors que le sulfate de
gallium est une poudre blanche. Le sulfate de titane se présente sous forme de poudre verte,
mais sa formule est Ti2(SO4)3. Comme il a la même formule que le sulfate de gallium, sa
masse molaire calculée devrait se situer autour de 443 g/mol. Cependant, la masse molaire
de Ti2(SO4)3 est 383,97 g/mol. Il est donc peu plausible que le sel soit le sulfate de titane.
Pour distinguer entre Na2SO4 et Ga2(SO4)3, on peut dissoudre le sel dans l’eau et ajouter
NaOH. Ga3+ forme un précipité avec l’hydroxyde, alors que Na2SO4 ne le fait pas. Les
manuels de référence confirment que l’hydroxyde de gallium est insoluble dans l’eau.
1 mol
moles BaSO4 = 0,2327 g × = 9,970 × 10 −4 mol BaSO4
233,4 g
Selon la valeur de y, le rapport molaire entre le sulfate inconnu et BaSO4 varie. Par
exemple, si Patrick pense que la formule est TiSO4, l’équation devient :
Étant donné qu’il y a un rapport molaire 1:1 entre le nombre de moles de BaSO4 et le
nombre de moles de TiSO4, il faut 9,970 × 10 −4 mol de TiSO4. Étant donné que 0,1472 g de
sel a été utilisé, le composé aurait une masse molaire de (en supposant que la formule est
TiSO4) :
À partir des masses atomiques du tableau périodique, la masse molaire de TiSO4 est 143,95
g/mol. En se basant uniquement sur ces données, la formule TiSO4 semble logique.
Christian pense que le sel est le sulfate de sodium dont la formule est Na2SO4. L’équation
est :
Comme dans le cas de TiSO4, il y a un rapport molaire 1:1 entre le nombre de moles de
BaSO4 et le nombre de moles de Na2SO4. Pour que le sulfate de sodium soit un choix
logique, il faut que sa masse molaire soit 147,6 g/mol. En utilisant les masses atomiques, la
masse molaire de Na2SO4 est 142,05 g/mol. Donc, Na2SO4 est également logique.
Paul, qui a choisi le gallium, déduit que le gallium doit avoir une charge de +3 (étant donné
que l’élément se situe dans la colonne 13 ou 3A) et que la formule du sulfate doit être
Ga2(SO4)3. L’équation serait :
En utilisant les masses atomiques, la masse molaire de Ga2(SO4)3 est 427,65 g/mol. Donc,
Ga2(SO4)3 est également logique.
Afin de faire la distinction entre Na2SO4 et Ga2(SO4)3, on peut dissoudre le sulfate dans
l’eau et ajouter du NaOH. Ga3+ formerait un précipité avec l’hydroxyde alors que Na2SO4
ne le ferait pas. Les ouvrages de référence confirment que l’hydroxyde de gallium est
insoluble dans l’eau.
48,00 g O
74. a) Composé A = M(NO3)x; dans 100,00 g de composé : 8,246 g N ×
14,01 g N
= 28,25 g O
8,246 g
mol M = mol N = = 0,5886 mol
14,01 g/mol
63,50 g
masse molaire du métal M = = 107,9 g/mol (C’est l’argent, Ag.)
0,5886 mol
0,5886 mol
mol M = ½ mol N = = 0,2943 mol
2
27,00 g
masse molaire du métal M = = 91,74 g/mol
0,2943 mol
C’est près de Zr, mais Zr ne forme pas d’ions +2 stables en solution; il forme des ions +4
stables. Étant donné qu’on ne peut pas avoir x = 3 ou plus de nitrates (3 nitrates auraient
une masse supérieure à 100,00 g), le composé A doit être AgNO3.
b) La réaction est :
c) 331,8 g de Ag2CrO4 se forment; c’est égal à la masse molaire de Ag2CrO4, donc 1 mol de
précipité se forme. D’après l’équation équilibrée, il faut que 2 mol de AgNO3 réagissent
avec 1 mol de K2CrO4 pour produire 1 mol (331,8 g) de Ag2CrO4.
169,9 g
2,000 mol AgNO3 × = 339,8 g AgNO3
mol
194,2 g
1,000 mol K2CrO4 × = 194,2 g K2CrO4
mol
Le problème mentionne qu’il y a des masses égales de réactifs. Nos deux choix sont
339,8 g AgNO3 + 339,8 g K2CrO4 ou 194,2 g AgNO3 + 194,2 g K2CrO4. Si l’on suppose
que la quantité de 194,2 g est correcte, alors quand 194,2 g de K2CrO4 (1 mol)
réagissent, 339,8 g de AgNO3 (2,0 mol) doivent être présents pour réagir avec tout le
K2CrO4. Il n’y a que 194,2 g de AgNO3 présents; cela ne peut pas être correct. À la place
de K2CrO4, c’est AgNO3 qui doit être limitant et 339,8 g AgNO3 et 339,8 g de K2CrO4
ont réagi.
1 mol
Solution B : 339,8 g K2CrO4 × = 1,750 mol K2CrO4
194,2 g
RÉVISION DU CHAPITRE 1
QUESTIONS
13. À mesure que la température augmente, les molécules de gaz acquièrent une énergie
cinétique moyenne plus grande. Une plus grande proportion des molécules de gaz en
solution aura une énergie cinétique plus grande que les forces d’attraction entre les
molécules de gaz et les molécules de solvant. Un plus grand nombre de molécules de gaz
s’échapperont dans la phase vapeur et la solubilité du gaz diminuera.
36 Chapitre 2 Propriétés des solutions
14. C’est dans le cas des solutions diluées de gaz qui ne réagissent pas avec le solvant que la loi
de Henry s’applique le mieux. NH3 est une base faible et réagit avec l’eau selon la réaction
suivante :
O2 se lie à l’hémoglobine dans le sang. À cause de ces réactions avec le solvant, NH3(g)
dans l’eau et O2(g) dans le sang ne respectent pas la loi de Henry.
15. Puisque le soluté est moins volatil que l’eau, on s’attend à ce qu’il y ait un transfert net de
molécules d’eau dans le bécher droit plus important que le transfert net de molécules de
soluté dans le bécher gauche. Il s’ensuit qu’il y aura un volume de solution plus grand dans
le bécher droit lorsque l’équilibre sera atteint, c.-à-d. lorsque la concentration des solutés
sera identique dans chaque bécher.
16. Les solutions de A et de B ont des pressions de vapeur inférieures aux pressions de vapeur
d’une solution idéale (voir la figure 2.13 dans le manuel); donc ce graphique présente des
déviations négatives par rapport à la loi de Raoult. Les déviations négatives se produisent
lorsque les forces intermoléculaires sont plus importantes en solution que dans le solvant et
le soluté purs. Il en résulte une enthalpie de dissolution exothermique. Le seul énoncé qui
est faux est e. Une substance entre en ébullition quand la pression de vapeur est égale à la
pression externe. Étant donné que la solution dont χB = 0,6 a une pression de vapeur
B
d’ébullition plus élevée que celle de A pure ou de B pure. (On remarque que parce que P°B B
> P°A, B est plus volatile que A, et B aura une température d’ébullition inférieure à celle de
A).
17. La solution n’est pas idéale, car ΔH ≠ 0. Dans une solution idéale, la force des attractions
soluté-solvant est identique à celle combinée des attractions solvant-solvant et soluté-
soluté, ce qui donne une ΔHsolution = 0. Puisque dans le cas présent ΔHsolution < 0, cette
solution présente un écart négatif par rapport à la loi de Raoult et n’est pas idéale.
18. La partie ionique –SO4– est orientée vers l’eau qui est polaire et la longue chaîne non
polaire s’oriente vers les molécules d’hydrocarbures non polaires de l’huile.
HHOHHOHHOHHO
Les micelles se forment de sorte que les extrémités ioniques des molécules de détergent, les
extrémités SO4−, sont exposées vers l’extérieur aux molécules d’eau polaires, alors que les
chaînes d’hydrocabures non polaires des molécules de détergent sont protégées de l’eau en
pointant vers l’intérieur de la micelle. La saleté, qui est fondamentalement non polaire, est
stabilisée à l’intérieur non polaire de la micelle et emportée au lavage.
19. La normalité est le nombre d’équivalents par litre de solution. Pour un acide ou une base,
un équivalent est la masse de l’acide ou de la base qui peut fournir 1 mol de protons (si
c’est un acide) ou accepter 1 mol de protons (si c’est une base). Un proton est un ion H+. La
concentration molaire volumique est le nombre de moles de soluté par litre de solution.
Lorsque le nombre d’équivalents est égal au nombre de moles de soluté, alors à normalité =
la concentration molaire volumique. C’est vrai pour les acides qui ne possèdent qu’un seul
proton acide et pour les bases qui n’acceptent qu’un seul proton par unité de formule.
Exemples d’acides pour lesquels le nombre d’équivalents = nombre de moles de soluté :
HCl, HNO3, HF et CH3CO2H. Exemples de bases pour lesquelles le nombre d’équivalents
= nombre de moles de soluté : NaOH, KOH et NH3. Lorsque équivalents ≠ moles de soluté,
alors la normalité ≠ de la concentration molaire volumique.C’est vrai pour les acides qui
donnent plus d’un proton (H2SO4, H3PO4, H2CO3, etc.) et pour les bases qui réagissent avec
plus d’un proton par unité de formule [Ca(OH)2, Ba(OH)2, Sr(OH)2, etc.].
20. C’est vrai qu’il faut briser le réseau de chlorure de sodium pour qu’il se dissolve dans l’eau,
mais beaucoup d’énergie est libérée lorsque les molécules d’eau hydratent les ions Na+ et
Cl−. Ces deux processus ont des valeurs relativement élevées d’énergie qui leur sont
associées, mais elles sont de signes opposés. Le résultat final est qu’ils s’annulent l’un
l’autre, ce qui donne une valeur de ΔHsoln ≈ 0. Donc, la considération d’ordre énergétique
n’est pas la seule raison pour laquelle les solides ioniques comme NaCl sont si solubles
dans l’eau. La réponse se trouve dans la tendance de la nature à rechercher le désordre dans
l’état du mélange. Les processus qui, en général, sont favorisés sont ceux qui aboutissent à
une augmentation du désordre parce que l’état désordonné est l’état le plus facile (le plus
probable) à atteindre. La tendance des processus à augmenter le désordre sera traitée au
chapitre 7 lorsque l’entropie, S, sera abordée.
21. Seul l’énoncé b est vrai. Lorsqu’on ajoute un soluté à l’eau, la pression de vapeur de la
solution à 0 °C est inférieure à la pression de vapeur du solide, et le résultat net est que la
glace présente se transforme en liquide afin d’égaliser les pressions de vapeur (ce qui ne
peut pas se produire à 0 °C). Il faut une température plus basse pour égaliser la pression de
vapeur de l’eau et celle de la glace, d’où l’abaissement du point de congélation. Pour
l’énoncé a, la pression de vapeur d’une solution est directement reliée à la fraction molaire
du solvant (pas du soluté) par la loi de Raoult. Pour l’énoncé c, les propriétés colligatives
dépendent du nombre de particules de soluté présentes et non de la nature du soluté. Pour
l’énoncé d, le point d’ébullition de l’eau augmente parce que le soluté (sucre) diminue la
pression de vapeur de l’eau ; une température plus élevée est nécessaire pour que la
pression de vapeur de la solution soit égale à la pression externe, afin que l’ébullition se
produise.
22. C’est vrai si le soluté se dissout dans le camphre. Le camphre possède les constantes kéb et
kcong les plus élevées. Cela signifie que le camphre présente les variations de point
d’ébullition et de point de congélation les plus grandes quand on ajoute un soluté. Plus la
ΔT est grande, plus la mesure est précise et plus la masse molaire calculée est précise.
Cependant, si le soluté ne se dissout pas dans le camphre, alors ce dernier n’est pas un bon
solvant et il faut en choisir un autre qui pourra dissoudre le soluté.
23. Les solutions isotoniques sont celles qui ont des pressions osmotiques identiques. Crénelure
et hémolyse désignent des phénomènes qui se produisent lorsque les globules rouges du
sang baignent dans des solutions dont les pressions osmotiques ne sont pas égales à celle de
l’intérieur de la cellule. Lorsqu’un globule rouge est dans une solution qui a une pression
osmotique supérieure à celle de la cellule, la cellule se contracte parce qu’il y a un net
transfert d’eau qui sort de la cellule. C’est la crénelure. L’hémolyse a lieu lorsqu’un globule
rouge baigne dans une solution qui a une pression osmotique inférieure à celle de l’intérieur
de la cellule. La cellule se rompt alors parce qu’il y a un net transfert d’eau qui entre dans le
globule rouge.
24. La formation de paires d’ions est un phénomène qui se produit en solution lorsque des ions
de charges opposées s’agrègent et se comportent comme une particule unique. Par exemple,
lorsque NaCl se dissout dans l’eau, on s’attend à ce que le chlorure de sodium existe sous
forme d’ions Na+ et Cl− hydratés. Quelques ions, toutefois, restent ensemble sous forme de
NaCl dans une solution et se comportent comme une seule particule. La formation de paires
d’ions augmente dans une solution à mesure que la concentration des ions augmente (à
mesure que la concentration molaire volumique augmente).
EXERCICES
25. Étant donné que la masse volumique de l’eau est 1,00 g/mL, 100,0 mL d’eau ont une masse
de 100 g.
1 mol
mol H3PO4 = 10,0 g × = 0,102 mol H3PO4
97,99 g
1 mol
mol H2O = 100 g × = 5,55 mol H2O
18,02 g
0,102 mol H3 PO 4
fraction molaire de H3PO4 = = 0,0180
(0,102 + 5,55) mol
0,102 mol H3 PO 4
concentration molaire volumique = = 0,981 mol/L
0,104 L
0,102 mol H3 PO 4
molalité = = 1,02 mol/kg
0,100 kg
= 11 mol/kg
mol C 2 H 6O 2
c= =
L solution
c = 6,8 mol/L
40 g C 2 H 6O 2 x mol C 2 H 6O 2
molC2 H6O2 = = 0,645 mol C2H6O2
62 g C 2 H 6O 2
(100 × 40)g H 2 O
mol H2O = molH2O = × mol H2O = 3,33 mol H2O
18g H 2 O
0,645
χ = = 0,16
0,645 + 3,33
1 mol 1 mol
38 g HCl × = 1,0 mol HCl ; 62 g H2O × = 3,4 mol H2O
36,46 g 18,02 g
1,0
χ HCl = = 0,23
3,4 + 1,0
Acide nitrique :
1 mol 1 mol
70 g HNO3 × = 1,1 mol HNO3 ; 30 g H2O × = 1,7 mol H2O
63,02 g 18,02 g
1,1
χ HNO = = 0,39
3
1,7 + 1,1
Acide sulfurique :
1 mol 1 mol
95 g H2SO4 × = 0,97 mol H2SO4 ; 5 g H2O × = 0,3 mol H2O
98,09 g 18,02 g
0,97
χ H SO = = 0,76
2 4
0,97 + 0,3
Acide acétique :
1 mol 1 mol
99 g CH3Cl2H × = 1,6 mol CH3Cl2H ; 1 g H2O × = 0,06 mol H2O
60,05 g 18,02 g
1,6
χ CH Cl H = = 0,96
3 2
1,6 + 0,06
Ammoniac :
1 mol 1 mol
28 g NH3 × = 1,6 mol NH3 ; 72 g H2O × = 4,0 mol H2O
1,03 g 18,02 g
1,6
χ NH = = 0,29
3
4,0 + 1,6
masse KCl =
× 100 mL soln = 15 g
b) Si on suppose Vsolution ≈ V H 2O
15 g NaOH 1 g H 2O 1 mL H 2 O
masse NaOH = × × × 100 mL solution
(100 × 15) g H 2O mL H 2 O mL solution
= 18 g NaOH
× 100 mL solution = 26 g
1 mol H 2 O
100 g H2O × = 5,55 mol H2O
18, 02 g
x
χC H 12 O6
= 0,10 = ; 0,10 x + 0,56 = x, x = 0,62 mol C6H12O6
6
x + 5,55
180,16 g
0,62 mol C6H12O6 × = 110 g C6H12O6
mol
0,789 g 1,00 g
12,5 mL C2H5OH × = 9,86 g C2H5OH et 87,5 mL H2O × = 87,5 g H2O
mL mL
9,86 g
% éthanol = × 100 % = 10,1 % en masse
87,5 g + 9,86 g
9,86 g C2 H5 OH 1 mol
m= × = 2,45 mol/kg
0,0875 kg H 2 O 46,07 g
192,12 g
1,37 mol ac. citrique × = 263 g ac. citrique
mol
1,10 g
1,00 × 103 mL solution × = 1,10 × 103 g solution
mL
263 g
% ac. citrique = × 100 % = 23,9%
1,10 × 103 g
Dans 1,00 L de solution, il y a 263 g ac. citrique et (1,10 × 103 – 263) = 840 g H2O.
1,00 mol
χacétone = = 0,0441
1,00 mol + 21,7 mol
1 mL
1,00 × 103 g éthanol × = 1270 mL ; volume total = 1270 + 73,7 = 1340 mL
0,789 g
1,00 mol
c= = 0,746 mol/L
1,34 L
34. Les deux composés, NaOH et Al(OH)3, sont ioniques. Puisque l’énergie de réseau est
proportionnelle à la charge, l’énergie de réseau de Al(OH)3 est supérieure à celle de NaOH.
L’attraction des molécules d’eau par les ions Al3+ et OH– n’est pas assez grande pour
s’opposer à l’énergie de réseau supplémentaire : Al(OH)3 est insoluble.
35. L’énergie de dissolution d’un solide ionique dans l’eau peut être représentée par l’addition
de deux autres énergies, l’énergie de réseau qui correspond à la séparation du composé
ionique en ions gazeux (énergie très positive, processus défavorable) et l’énergie
d’hydratation des ions gazeux par des molécules d’eau (valeur très négative, processus
favorable). Ces deux processus tendant à s’annuler, la chaleur de dissolution d’un solide
ionique est soit faiblement négative, soit faiblement positive, et la variation de température
est donc minime.
36. Comme solvant, l’eau apprécie les solutés ioniques et ceux qui sont aptes à faire des
liaisons hydrogène. CCl4 est non polaire et dissout de préférence les solutés de même
nature.
d) CCl4 ; bien que le groupe OH puisse faire des liaisons hydrogène, c’est la longue chaîne
hydrocarbonée non polaire qui prédomine.
e) Eau : HCl réagit avec H2O pour donner les ions H3O+ et Cl– très solubles.
37. À l’état pur, les molécules d’eau polaires s’attirent par la formation de liaisons hydrogène.
Comme solvant, l’eau préfère donc les solutés porteurs de charges (ioniques) et ceux qui
peuvent faire des liaisons hydrogène.
a) CH3CH2OH parce qu’il peut faire des liaisons hydrogène avec l’eau.
b) CHCl3 parce qu’il est polaire ; cependant CHCl3 n’est que faiblement soluble dans l’eau
parce qu’il n’est pas ionique et ne peut faire de liaisons hydrogène.
38. Pour les composés ioniques, à mesure que la charge des ions augmente et/ou que la taille
des ions diminue, l’attraction de l’eau (hydratation) augmente.
a) Mg2+; taille plus petite, charge plus élevée b) Be2+; plus petit
c) Fe3+; taille plus petite, charge plus élevée d) F-; plus petit
Le groupement –OH peut former des liens hydrogène avec l’eau. La chaîne hydrocarbonée,
elle, est non polaire et ne forme pas de lien avec l’eau. À mesure que la chaîne
hydrocarbonée s’allonge, l’importance de la partie non polaire devient de plus en plus
grande, et l’effet du groupement –OH diminue. La solubilité diminue.
40. L’acide benzoïque peut former des liaisons hydrogène. Dans le benzène, il forme un dimère
grâce à des liaisons hydrogène avec lui-même.
O H O
C C
O H O
Le dimère est non polaire et, par conséquent, il est plus soluble dans le benzène non polaire
que dans l’eau.
L’acide benzoïque est plus soluble dans NaOH 0,1 mol/L que dans l’eau parce que OH–
réagit ainsi :
En devenant l’anion C6H5CO2–, l’acide benzoïque est plus soluble dans l’eau.
8,21×10-4 mol
41. c = kP, = k × 0,790 atm, k = 1,04 × 10 −3 mol/L atm
L
1 mol
42. mol C3H8O3 = 164 g × = 1,78 mol C3H8O3
92,09 g
0,992 g 1 mol
mol H2O = 338 mL × × = 18,6 mol H2O
mL 18,02 g
18,6 mol
PH2O = χ H2O PHo2O = × 54,74 torr = 0,913 × 54,74 torr = 50,0 torr
(1,78 + 18,6) mol
1,000 mol
Soit x = mol soluté, alors : χB = 0,968 = , 0,968 + 0,968 x = 1,000,
1,000 + x
B
x = 0,033 mol
10,0 g
masse molaire = = 303 g/mol ≈ 3,0 × 102 g/mol
0,033 mol
44. 19,6 torr = χ H2 O (23,8 torr), χ H2 O = 0,824 ; χsoluté = 1,000 – 0,824 = 0,176
0,176 est la fraction molaire de toutes les particules de soluté présentes, c’est-à-dire des
ions Na+ et Cl– présents. La fraction molaire de NaCl est 1/2 (0,176) = 0,088.
0,63 g 1 mol
45. a) 25 mL C5H12 × × = 0,22 mol C5H12
mL 72,15 g
0,66 g 1 mol
45 mL C6H14 × × = 0,34 mol C6H14 ; total mol = 0,22 + 0,34
mL 86,17 g
= 0,56 mol
Ppen = χ pen
L o
Ppen = 0,39(511 torr) = 2,0 × 102 torr ; P hex = 0,61(150, torr) = 92 torr
2
P totale = P pen + P hex = 2,0 × 10 + 92 = 292 torr = 290 torr
b) Selon la loi des pressions partielles de Dalton, la pression d’un gaz est proportionnelle au
nombre de moles de ce gaz en présence.
1, 00 mol
46. Ptotale = Pméthanol + Ppropanol ; P = χ P°; χ méthanol = χ propanol = = 0,500
2, 00 mol
Ptotale = 0,500 (303 torr) + 0,500 (44,6 torr) = 152 + 22,3 = 174 torr
48. La pression de vapeur de la solution d est supérieure à celle de l’eau pure puisque le
méthanol est plus volatil que l’eau :
Les solutions b et c ont des pressions de vapeur inférieures à celle de l’eau pure.
Toutefois, le glucose est un non-électrolyte, et NaCl est dissous pour donner Na+ et Cl–.
Puisqu’il y a davantage de particules, la pression de vapeur de la solution c est plus petite
que celle de la solution b.
1 mol
50. 50,0 g CH3COCH3 × = 0,861 mol acétone
58,08 g
1 mol
50,0 g CH3OH × = 1,56 mol méthanol
32,04 g
0,861
χ acétone
L
= = 0,356 ; χ méthanol
L
= 1, 000 × χ acétone
L
= 0,644
0,861 + 1,56
Ptotale = Pméthanol + Pacétone = 0,644(19,1 kPa) + 0,356(36,1 kPa) = 12,3 kPa + 12,9 kPa = 25,2
kPa
En phase vapeur :
La pression de vapeur réelle de la solution (21,5 kPa) étant moindre que celle calculée
théoriquement (25,2 kPa), il y a donc un écart négatif par rapport à la loi de Raoult
impliquant que les molécules de méthanol et d’acétone s’attirent davantage en solution que
séparément à l’état pur.
51. a) La pression de vapeur d’une solution idéale à n’importe quelle fraction molaire de H2O
se situerait entre celle du propanol pur et celle de l’eau pure (entre 74,0 torr et 71,9 torr).
Les pressions de vapeur des solutions ne se situent pas entre ces limites, donc l’eau et le
propanol ne forment pas des solutions idéales.
b) À partir des données, les pressions de vapeur des diverses solutions sont supérieures à
celle de la solution idéale (déviation positive à la loi de Raoult). Cela se produit lorsque
les forces intermoléculaires dans la solution sont plus faibles que les forces
intermoléculaires dans le solvant pur et le soluté pur. Cela donne naissance à des valeurs
de ΔHdiss endothermiques (positives).
c) Les forces d’interaction entre les molécules de propanol et les molécules d’eau sont plus
faibles que celles entre les substances pures étant donné que cette solution présente une
déviation positive par rapport à la loi de Raoult.
d) À χ H2O = 0,54, la pression de vapeur est la plus élevée en comparaison des autres
solutions. Étant donné qu’une solution bout lorsque sa pression de vapeur est égale à la
pression externe, la solution dont χ H 2O = 0,54 devrait avoir le point d’ébullition normal
le plus bas; cette solution aura une pression de vapeur égale à 1 atm à une température
plus faible que les autres solutions.
Propriétés colligatives
= 3,00 mol/kg
ΔTéb 1,35 °C
53. ΔTéb = 77,85 °C − 76,50 °C = 1,35 °C; m = = = 0,268 mol/kg
kéb 5,03 °C ⋅ kg/mol
2,00 g
= 498 g/mol
4,02 ×10-3 mol
0,91 ° C
54. ΔT = 25,50 °C – 24,59 °C = 0,91 °C = kcm, m = = 0,10 mol/kg
9,1 ° C⋅ kg/mol
ΔTc = kcm = 1,86 °C·kg/mol × 10,7 mol/kg = 19,9 °C ; Tc = 0,0 °C – 19,9 °C = –19,9 °C
ΔTéb = kébm = 0,51 °C·kg/mol × 10,7 mol/kg = 5,5 °C ; Téb = 100,0 °C + 5,5 °C = 105,5 °C
ΔTcong 30, 0 ° C
56. m= = = 16,1 mol C2H6O2/kg
kcong 1,86 ° C⋅ kg/mol
1, 00 kg H 2 O 16,1 mol C 2 H 6O 2
mol C2H6O2 = 15,0 L H2O × × = 242 mol C2H6O2
L H 2O kg H 2 O
62,07 g 1 cm3
volume C2H6O2 = 242 mol C2H6O2 × × = 13,500 cm3 = 13,5 L
mol C2 H6 O2 1,11 g
0,51 ° C⋅ kg
ΔTéb = kébm = × 16,1 mol/kg = 8,2 °C ; Téb = 100,0 °C + 8,2 °C = 108,2 °C
mol
D’après les données du problème, 0,455 g de thyroxine a été utilisé , ce qui correspond à
5,86 × 10 −4 mol thyroxine. La masse molaire de la thyroxine est :
0,455 g
masse molaire = = 776 g/mol
5,86 ×10-4 mol
ΔTcong 22,3 ° C
ΔTcong = kcongm, m = = = 0,56 mol/kg
k cong 40 ° C⋅ kg/mol
1,32 g
masse molaire = = 210 g/mol
6,4 × 10_ 3 mol
π = 0,028 kPa = 28 Pa
1 atm
0,74 torr ×
π 760 torr
60. c= = = 4,0 × 10 −5 mol/L
RT 0,08206 L ⋅ atm
× 300 K
mol ⋅ K
10,00 g
masse molaire = -5
= 2,5 × 105 g/mol
4,0 ×10 mol
π 8,00 atm
61. π = cRT, c = = = 0,327 mol/L
RT 0,08206 L ⋅ atm
× 298 K
mol ⋅ K
π K⋅ mol 1
62. c= = 1520 kPa × × = 0,62 mol/L
RT 8,315 Pa⋅ L 295 K
Dissoudre 18 g de NaCl dans une fiole jaugée de 1 litre et compléter avec de l’eau.
−
63. Na3PO4(s) → 3 Na+(aq) + PO3- 2+
4 (aq ), i = 4,0; CaBr2(s) → Ca (aq) + 2 Br (aq), i = 3,0
4,0(0,010 mol/kg) = 0,040 mol/kg pour la solution de Na3PO4; 3,0(0,020 mol/kg) = 0,060
mol/kg pour la solution de CaBr2; 2,0(0,020 mol/kg) = 0,040 mol/kg pour la solution de
KCl; légèrement supérieure à 0,020 mol/kg pour la solution de HF étant donné que HF ne
se dissocie que partiellement dans l’eau (c’est un acide faible).
a) La solution de Na3PO4 0,010 mol/kg et la solution de KCl 0,020 mol/kg ont toutes les deux
des concentrations de particules effectives de 0,040 mol/kg (en supposant une dissociation
complète), de sorte que ces deux solutions doivent avoir la même température d’ébullition
que la solution de C6H12O6 0,040 mol/kg (un non-électrolyte).
64. En nombre de particules de soluté par kg de solvant, ces systèmes se classent ainsi :
eau < solution de C6H12O6 < solution de NaCl < solution de CaCl2
a) Eau pure.
b) Solution de CaCl2.
c) Solution de CaCl2.
d) Eau pure.
e) Solution de CaCl2.
a) Tcong = 0,00 °C –
66. La pression exercée doit être plus grande que la pression osmotique de l’eau de mer.
ΔTcong 0,110 ° C
ΔTcong = ikcongm, i = = = 2,63 pour CaCl2
kcong m 1,86 ° C⋅ kg/mol × 0, 0225 mol/kg
0,0225 mol/kg
0,440
i= = 2,60 pour CaCl2 0,0910 mol/kg
1,86 × 0,0910
1,330
i= = 2,57 pour CaCl2 0,278 mol/kg
1,86 × 0,278
b) Selon l’exercice 67, i ≈ 2,6; ΔTcong = ikcongm = 2,6 × 1,86 × 6,71 = 32 °C ; Tcong = –32 °C
EXERCICES SUPPLÉMENTAIRES
4,18 J
perte de chaleur par la solution = × 76,6 g × (25,00°C – 23,34°C) = 532 J
g °C
b) Nous utiliserons la loi de Hess pour trouver l’énergie de réseau. L’équation pour
l’énergie de réseau est :
= -657 kJ/mol
70. Les forces intermoléculaires augmentent graduellement : des forces de London pour
l’hexane non polaire aux ponts hydrogène pour le méthanol et l’eau.
De plus, deux solvants qui se suivent sont miscibles l’un dans l’autre puisqu’ils ne sont pas
très différents.
71. a) L’eau bout lorsque la pression de vapeur est égale à la pression atmosphérique au-dessus
de l’eau. Dans une casserole ouverte Patm ≈ 1,0 atm. Dans une marmite à pression, Pint >
1,0 atm, et l’eau bout à une température plus élevée. Plus la température de cuisson est
élevée, plus la cuisson est rapide;
b) Le sel se dissout dans l’eau et forme une solution dont le point de fusion est plus bas que
celui de l’eau pure (ΔTcong = kcongm). Cela se produit dans l’eau à la surface de la glace.
Si la température n’est pas trop froide, la glace fond;
c) Lorsque l’eau gèle à partir d’une solution, elle gèle sous forme d’eau pure, ce qui laisse
une solution de sel plus concentrée;
d) Le point triple est supérieur à 1 atm de sorte que CO2(g) est la phase stable à 1 atm et à
la température ambiante. CO2(l) ne peut pas exister à la pression atmosphérique normale.
Par conséquent, la glace sèche sublime au lieu de bouillir. Dans un extincteur, P > 1 atm
et CO2(l) peuvent exister. Lorsque CO2 sort d’un extincteur, CO2(g) se forme comme
prévu d’après le diagramme de phase;
72. Parce que les pressions partielles sont proportionnelles au nombre de moles de gaz
présentes, alors χ CS
V
2
= PCS2 / Ptot .
PCS2 = χ CS
V
2
Ptot = 0,855 (263 torr) = 225 torr
760 mm Hg
π = 2 atm × ≈ 2000 mm ≈ 2 m
atm
1 mol C 2,629
31,57 g C × = 2,629 mol C ; = 1,000
12,01 g 2,629
1 mol H 5,26
5,30 g H × = 5,26 mol H ; = 2,00 mol H/mol C
1,008 g 2,629
1 mol O 3,946
63,13 g O × = 3,946 mol O ; = 1,501 mol O/mol C
16,00 g 2,629
ΔTcong 5, 20 ° C
m= = = 2,80 mol/kg
k cong 1,86 ° C⋅ kg/mol
10,56 g
masse molaire = = 151 g/mol
0,0700 mol
Masse de la formule empirique C2H4O3 = 76,05 g/mol. Comme la masse molaire est
environ le double de celle de la formule empirique, alors la formule moléculaire est C4H8O6
et sa masse molaire est 152,10 g/mol.
b) Les ions Na+ et Cl- peuvent traverser la membrane : après un certain temps, la
concentration devient la même dans les deux compartiments, et les niveaux demeurent
égaux.
76. Dans le cas idéal, NaCl se dissocie totalement et i = 2,00. ΔTcong = ikcongm;
58,44 g 20,1 g
0,344 mol NaCl × = 20,1 g NaCl ; % NaCl = × 100 %
mol 1, 00 × 103g + 20,1 g
= 1,97
ΔT 2,79o C
77. ΔT = kcongm, m = = = 1,50 mol/kg
kcong 1,86o C ⋅ kg/mol
°C ⋅ kg
a) ΔT = kébm, ΔT = (0,51 °C/mol/kg)(1,50 mol/kg) = 0,77 °C, Téb = 100,77 °C
mol
mol H 2 O
b) Peau = χ eau Peau
o
, χ eau =
mol H 2 O + mol soluté
1 mol H 2 O
mol H2O = 1,00 × 103 g H2O × = 55,5 mol H2O
18,02 g H 2 O
55,5 mol
χeau = = 0,974; Peau = (0,974)(23,76 mm Hg) = 23,1 mm Hg
1,50 + 55,5
PROBLÈMES DÉFIS
78. Pour la deuxième vapeur recueillie, χ B,V 2 = 0,714 et χ T,V 2 = 0,286, où χ B,L 2 = fraction
molaire du benzène dans la deuxième solution et χ T,L 2 = fraction molaire du toluène dans la
deuxième solution. χ B,L 2 + χ T,L 2 = 1,000
PA
79. Pour 30 % de A en moles dans la vapeur, 30 = × 100 :
PA + PB
χA x χA x
0,30 = , 0,30 =
χA x + χB y χ A x + (1, 00 − χ A ) y
0,30 y
χA(x – 0,30x + 0,30y) = 0,30y, χA = ; χB = 1,00 - χA
0, 70 x + 0,30 y
B
y y
χA = ; χ B = 1, 00 −
x+ y x+ y
0,80 y
Si la vapeur est à 80 % de A : χA = ; χB = 1,00 - χA
0, 20 x + 0,80 y
B
PA 0,30 x 0,30 x
Donc, χ AV = = et χ BV = 1, 00 −
PA + PB 0,30 x + 0, 70 y 0,30 x + 0, 70 y
x
Si la solution est à 50 % de A : χ AV = et χ BV = 1, 00 − χ AV
x+ y
0,80 x
Si la solution est à 80 % de A : χ AV = et χ BV = 1, 00 − χ AV
0,80 x + 0, 20 y
ΔT 0,406 o C
80. m= = = 0,218 mol/kg
kcong 1,86 o C ⋅ kg/mol
ΔT 0,426 o C
81. m= = = 0,229 mol/kg
kcong 1,86 o C ⋅ kg/mol
NaCl(aq) → Na+(aq) + Cl−(aq); en solution, NaCl existe sous forme d’ions Na+ et Cl−
séparés.
La masse molaire de NaCl est 58,44 g/mol et la masse molaire de C12H22O11 = 342,3 g/mol.
On établit une autre équation pour la masse du mélange :
5,45 g
% en masse NaCl = × 100 = 27,3 %
20,0 g
0,043 mol
χsaccharose = = 0,32
(0,043 + 0,0932) mol
π 7,83 atm
82. a) π = icRT, ic = = = 0,320 mol/L
RT 0,08206 L ⋅ atm
× 298 K
mol ⋅ K
nombre total de moles de particules de soluté = mol Na+ + mol Cl− + mol NaCl
= 0,320 mol
1,071g
masse de solution = 1000 mL × = 1071 g de solution
mL
1 mol
mol NaCl ajoutées à la solution = 10,7 g × = 0,183 mol NaCl
58,44 g
Une partie de ce NaCl se dissocie en Na+ et en Cl− (deux moles d’ions par mole de
NaCl) et une partie reste non dissociée. Soit x = mol de NaCl non dissocié = mol paires
d’ions.
0, 046
fraction de paires d’ion = = 0,25, ou 25 %
0,183
0,320 mol
ΔT = 1,86 °C·kg/mol × = 0,562 °C
1,060 kg
En supposant que l’eau gèle à 0,000 °C, alors Tcong = -0,562 °C.
P pen
83. χ Vpen = 0,15 = ; P pen = χ pen Ppen
L "
= χ Lpen (511 torr)
P totale
23
23 + 54 χ pen = 511 χ pen , χ pen =
L L L
= 0,050
457
b) Le résultat expérimental se situe entre 303 – 9 = 294 g/mol et 303 + 9 = 312 g/mol. On
ne peut donc exclure la possibilité que la masse molaire soit de 299 g/mol et que ce soit
de la codéine.
ΔTcong 2,70°C
85. ΔTcong = 5,51 °C – 2,81 °C = 2,70 °C; m = = = 0,527 mol/kg
kcong 5,12 °C ⋅ kg/mol
Soit x = masse de naphthalène (masse molaire = 128,2 g/mol). Donc, 1,60 - x = masse
d’anthracène (masse molaire = 178,2 g/mol).
x 1, 60 − x
= mol napthalène et = mol anthracène
128, 2 178, 2
x 1, 60 − x
+
0,527 mol soluté 128, 2 178, 2
= , 1,05 × 10 −2
kg solvant 0, 0200 kg solvant
0,70 g
Donc le mélange est : × 100 = 44 % en masse de naphthalène et 56 % en masse
1,60 g
d’anthracène .
π 0,3950 atm
86. ic = = = 0,01614 mol/L = concentration totale des ions
RT 0,08206 L ⋅ atm
× 298,2 K
mol ⋅ K
0,01614 mol/L = cMg2+ + cNa + + cCl- ; cCl- = 2 cMg 2+ + cNa + (charges équilibrées)
x y
cMg2+ = et cNa + = (Parce que V = 1,000 L.)
95, 21 58, 44
3x 2y
Concentration totale des ions = + = 0,01614 mol/L;
95, 21 58, 44
3 x + 3,258 y = 1,537
-3 (x + y) = -3(0,5000)
__________________________________________
0,258 y = 0,037, y = 0,14 g NaCl
0,36 g
masse de MgCl2 = 0,5000 g – 0,14 g = 0,36 g; % en masse MgCl2 = × 100
0,5000 g
= 72 %
4,2
× 0,10 mol/L = 0,0042 mol/L
100
Puisque c ≈ m, alors :
Tcong = –0,20 °C
Téb = 100,056 °C
300 mg Na+; 15,7 mg K+; 5,45 mg Ca2+; 388 mg Cl−; 246 mg lactate, C3H5O3−
Remarque : Étant donné qu’il est possible de peser avec une précision de ± 0,1 mg sur
une balance analytique, on gardera des chiffres sugnificatifs supplémentaires et on
calculera les résultats à ± 0,1 mg.
74,55 mg KCl
15,7 mg K+ × = 29,9 mg KCl
39,10 mg K +
Donc, il faut ajouter encore 236,5 mg Na+ pour obtenir les 300 mg désirés.
58,44 mg NaCl
236,5 mg Na+ × = 601,2 mg NaCl
22,99 mg Na +
70,90 mg Cl-
20,0 mg CaCl2·2H2O × = 9,6 mg Cl−
147,0 mg CaCl2 •2H 2 O
Une balance analytique permet de peser à 0,1 mg près. On utilise 309,5 mg de lactate de
sodium, 20,0 mg de CaCl2·2H2O, 29,9 mg de KCl et 601,2 mg de NaCl.
La concentration totale de tous les ions est la somme, soit 0,287 mol/L.
Quand la concentration de MgCO3 atteint cette valeur, l’appareil d’osmose ne peut plus
purifier l’eau. Soit V = volume d’eau demeurant après purification de 45 L d’eau. À ce
moment, les particules de soluté seront : 6,6 × 10–3 mol/L × (45 L + V) = 0,32 mol/L × V
b) Non, car cet appareil ne peut purifier par osmose inverse que des solutions contenant
moins de 0,32 mol de particules par litre de solution. Or la concentration en particules de
l’eau de mer
PROBLÈMES D’INTÉGRATION
1L 10 dL 1,0 mg 1g 1 mol
90. 10,0 mL × × × × ×
1000 mL 1L 1 dL 1000 mg 113,14 g
1,025 g
masse de sang = 10,0 mL × = 10,3 g
mL
0,08206 L ⋅ atm
π = 8,8 × 10 −5 mol/L × × 298 K = 2,2 × 10 −3 atm
K ⋅ mol
ΔT 2,79 o C
91. ΔT = imkcong, i = = = 3,00
mkcong 0,250 mol 1,86o C ⋅ kg
×
0,500 kg mol
On a 3 ions dans les solutions et il y a deux fois plus d’anions que de cations. Par
conséquent, la formule de Q est MCl2. Soit 100,00 g de composé :
1 mol Cl
38,68 g Cl × = 1,091 mol Cl
35,45 g
1 mol M
mol M = 1,091 mol Cl × = 0,5455 mol M
2 mol Cl
61,32 g M
masse molaire de M = = 112,4 g/mol; M est Cd. Donc Q = CdCl2.
0,5455 mol M
0,995 g
92. masse de H2O = 160 mL × = 159 g = 0,159 kg
mL
0,378 mol
mol NaDTZ = 0,159 kg × = 0,0601 mol
kg
38,4 g
masse molaire de NaDTZ = = 639 g/mol
0,0601 mol
1 mol
Psoln = χ H 2O PHo2O ; mol H2O = 159 g × = 8,82 mol
18,02 g
Le diatrizoate de sodium est un sel parce qu’il y a un métal (sodium) dans le composé. À
partir de la notation en abrégé du diatrizoate de sodium, NaDTZ, on peut supposer que ce
sel se sépare en ions Na+ et DTZ−. Le nombre de moles de particules de soluté est donc
2(0,0601) = 0,120 mol de particules de soluté.
8,82 mol
χH O = = 0,987; Psoln = 0,987 × 34,1 torr = 33,7 torr
2
0,120 mol + 8,82 mol
PROBLÈME DE SYNTHÈSE
93. a) D’après les informations de la partie a, on peut calculer la masse molaire de NanA et en
déduire la formule.
0,02313 mol
mol NanA = mol de l’agent réducteur = 0,01526 L ×
L
= 3,530 × 10 −4 mol NanA
30,0 × 10-3 g
masse molaire de NanA = = 85,0 g/mol
3,530 × 10-4 mol
En supposant n = 1, la formule est donc NaA. La masse molaire de l’oxanion, A−, est
85,0 – 23,0 = 62,0 g/mol. La partie oxanion de la formule peut être EO− ou EO2− ou EO3−
où E est un élément quelconque. Si l’oxanion est EO−, alors la masse molaire de E est
62,0 – 16,0 = 46,0 g/mol; aucun élément ne possède cette masse molaire. Si la formule
de l’oxanion est EO2−, la masse molaire de E = 62,0 – 32,0 = 30,0 g/mol. La masse
molaire du phosphore est près de cette valeur, mais les anions PO2− ne sont pas courants.
Si la formule de l’oxanion est EO3−, la masse molaire de E est = 62,0 – 48,0 = 14,0.
L’azote possède cette masse molaire et les anions NO3− sont très courants. Par
conséquent, NO3− est une formule possible pour A−.
Ensuite, on suppose les formules Na2A et Na3A et on procède de la même manière. Dans
tous les cas, aucun élément du tableau périodique ne correspond aux données. Par
conséquent, on suppose que l’oxanion est NO3− = A−.
5,243 g
masse de M dans une maille élémentaire = 9,620 × 10 −23 cm3 ×
cm3
= 5,044 × 10 −22 g M
1 mol
mol de M dans une maille élémentaire = 2 atomes ×
6,022 ×1023 atomes
5,044 ×10-22 g M
masse molaire de M = = 151,9 g/mol
3,321×10-24 mol M
D’après le tableau périodique, M est l’europium, Eu. Étant donné que la charge de Eu est
+3, la formule du sel est alors Eu(NO3)3·zH2O.
⎛ 1 atm ⎞
558 torr ⎜ ⎟
π ⎝ 760 torr ⎠
π = icRT, ic = = = 0,0300 mol/L
RT 0,08206 L ⋅ atm
× 298 K
mol ⋅ K
La concentration molaire volumique totale des particules de soluté est 00300 mol/L. Les
particules de soluté sont les ions Eu3+ et NO3− (les molécules d’eau d’hydratation ne sont
pas des particules de soluté). Puisque chaque mol de Eu(NO3)3·zH2O qui se dissous
forme 4 ions (Eu3+ + 3 NO3−), la concentration molaire volumique de Eu(NO3)3·zH2O est
0,0300/4 = 0,00750 mol/L.
0,00750 mol
mol Eu(NO3)3·zH2O = 0,01000 L × = 7,50 × 10 −5 mol
L
33,45 ×10-3 g
masse molaire de Eu(NO3)3·zH2O = = 446 g/mol
7,50 ×10-5 mol
CINÉTIQUE CHIMIQUE
QUESTIONS
9. Étape monomoléculaire : réaction dans laquelle n’intervient qu’une seule molécule. Étape
bimoléculaire : réaction dans laquelle intervient la collision de deux molécules. La
probabilité qu’il y ait collision simultanée de trois molécules possédant l’énergie et
l’orientation appropriées est excessivement faible.
10. Il faut ajouter de l’énergie pour que la réaction puisse démarrer, c’est-à-dire pour vaincre la
barrière de potentiel de l’énergie d’activation. À température ambiante, les molécules H2 et
O2 n’ont pas une énergie cinétique suffisante pour initier la réaction.
11. Tous ces choix influent sur la vitesse de réaction, mais seuls b et c influent sur la vitesse en
changeant la valeur de k. Selon l’équation d’Arrhenius, la valeur de k dépend de la
température et de l’énergie d’activation : k = Ae-Ea/RT. Or, un catalyseur change la valeur de
E a.
12. Une des méthodes expérimentales pour déterminer les équations de vitesse est la méthode
des vitesses initiales. On effectue plusieurs expériences à des concentrations différentes de
réactifs et on détermine la vitesse initiale dans chaque cas. On compare ensuite les résultats
pour établir comment la vitesse initiale dépend des concentrations initiales. Cela permet de
déterminer la forme de l’équation de vitesse. Une fois que les ordres sont connus, on peut
déterminer la valeur de la constante de vitesse.
La deuxième méthode expérimentale utilise le fait que les équations de vitesse intégrées
peuvent être transformées en équation d’une droite. Les données de la concentration en
fonction du temps sont recueillies pour un réactif pendant que la réaction a lieu. Ces
données sont ensuite transformées et portées en graphique pour voir quelle transformation
donne une droite. À partir de la droite, on obtient l’ordre par rapport aux réactifs et la pente
de la droite est mathématiquement reliée à k, la constante de vitesse.
13. La vitesse moyenne diminue avec le temps, parce que la réaction inverse se produit à une
fréquence plus élevée à mesure que la concentration des produits augmente. Au départ, à
défaut de produits, la vitesse de la réaction directe est à un maximum ; mais à mesure que le
temps passe, la vitesse diminue de plus en plus étant donné que les produits sont reconvertis
en réactifs. La seule vitesse qui est constante, c’est la vitesse initiale. Au temps t ≈ 0, la
quantité de produits est négligeable et la vitesse de la réaction ne dépend que de la vitesse
de la réaction directe.
l’épreuve » les courbes pour déterminer l’équation de vitesse intégrée. Une fois qu’elle est
déterminée, on peut déterminer l’équation de vitesse différentielle. L’une ou l’autre des
méthodes expérimentales permet la détermination de l’équation de vitesse intégrée et de
l’équation de vitesse défférentielle; quelle équation de vitesse est déterminée
expérimentalement et laquelle est dérivée de l’autre est habituellement décidé selon les
données qui sont les plus faciles et les plus précises à recueillir.
x
vitesse 2 k[A]2x ⎛ [A] ⎞
15. = = ⎜ 2⎟
vitesse1 k[A]1x
⎝ [A]1 ⎠
2 = (4)x, x = 1/2
vitesse 2 1
= (2)-1 =
vitesse1 2
Pour une réaction d’ordre -1, la vitesse diminue d’un facteur ½ lorsque la concentration du
réactif est doublée .
16. Une réaction catalysée par un métal est dépendante du nombre de sites d’absorption à la
surface de ce métal. Une fois que la surface du métal est saturée par le réactif, la vitesse de
réaction devient indépendant de la concentration.
17. La collision doit mettre en jeu suffisamment d’énergie pour que la réaction ait lieu, c.-à-d.
que l’énergie de la collision doit être égale ou supérieure à l’énergie d’activation.
L’orientation relative des réactifs lors de la collision doit permettre la formation des
liaisons nouvelles nécessaires à la formation des produits.
18. La pente de la droite ln k en fonction de 1/T(K) est égale à -Ea/R. Étant donné que Ea pour
la réaction catalysée sera inférieure à Ea pour la réaction non catalysée, la pente de la droite
catalysée sera moins négative.
EXERCICES
Vitesses de réaction
19. Les coefficients dans la réaction équilibrée relient la vitesse de disparition des réactifs à la
vitesse de production des produits. D’après la réaction équilibrée, la vitesse de production
de P4 sera égale à ¼ de la vitesse de disparition de PH3, et la vitesse de production de H2
sera égale à 6/4 de la vitesse de disparition de PH3. Par convention, toutes les vitesses sont
données en valeurs positives.
Δ [ PH 3 ] (0,0048 mol/2,0 L)
Vitesse = - = = 2,4 × 10 −3 mol/L·s
Δt s
Δ[P4 ] 1 Δ[PH 3 ]
= - = 2,4 × 10 −3 /4 = 6,0 × 10 −4 mol/L·s
Δt 4 Δt
Δ[H 2 ] 6 Δ[PH 3 ]
= - = 6(2,4 × 10 −3 )/4 = 3,6 × 10 −3 mol/L·s
Δt 4 Δt
1 Δ[ NH 3] 1 Δ[H 2]
20. =-
2 Δt 3 Δt
Δ[ NH 3] 2 Δ[H 2]
= -
Δt 3 Δt
Δ[O 2 ] 1 Δ[H 2 O 2 ]
= - = 1,16 × 10 −5 mol/L·s
Δt 2 Δt
Δ[O 2 ]
= 1/2 (1,16 × 10 −5 ) = 5,80 × 10 −6 mol/L·s
Δt
On remarque que la vitesse moyenne diminue avec le temps dans une réaction.
22. 0,0120/0,0080 = 1,5; le réactif B est consommé 1,5 fois plus vite que le réactif A. Cela
correspond à un rapport molaire de 3 pour 2 entre B et A dans l’équation équilibrée.
0,0160/0,0080 = 2; le produit C est formé 2 fois plus vite que le réactif A est consommé.
Donc, le coefficient de C est le double du coefficient de A. Une équation équilibrée
possible est : 2A + 3B → 4C
23. a) mol/L⋅s
2
mol L 1 2 mol L L
c) v = k [ ] ; k : x = d) v = k⋅[ ] ; k : x =
L⋅ s mol s L⋅ s mol
2
mol⋅ s
3 2
mol
e) v = k⋅[ ]3 ; k : x L 3 = L2
L⋅ s mol mol ⋅ s
1/ 2 1/ 2
mol L
k: x L 1/ 2 x = L1 / 2
L⋅ s mol mol mol ⋅ s
y
0,18 k (0,10) x (0,10) y ⎛1⎞
= , 0,50 = ⎜ ⎟ , y = 1
0,36 x
k (0,10) (0,20) y
⎝2⎠
k (0,10) x (0,20)1
x
0,36 ⎛1⎞
= , 0,25 = ⎜ ⎟ ,x=2
1,45 k (0,20) x (0,20)1 ⎝2⎠
v = k [NO]2 [Cl2]
2
v 1, 45 mol L L
b) k = × × ×
2
[NO] [Cl] L⋅ min 2
(0, 20) mol 2
0, 20 mol
12,5 × 10 -6 k (0,080)1(0,040) y
-6
= 1
, 2,00 = (2)y, y = 1
6,25 × 10 k (0,080) (0,020) y
v = k [I–] [S2O82–]
v 12,5 x 10 -6 mol L L
b) k = - = x x
2-
[I ] [S2O8 ] L⋅s 0,080 mol 0,040 mol
vinitiale k
(mol/L⋅s) (L/mol⋅s)
27. a) v = k [NOCl]x
28. a) Vitesse = k[Hb]x[CO]y; en comparant les deux premières expériences, [CO] ne varie pas,
[Hb] double et la vitesse double. Par conséquent, x = 1 et la réaction est d’ordre un par
rapport à Hb. Si on compare la deuxième et la troisième expériences, [Hb] est constante,
[CO] triple et la vitesse triple. Par conséquent, y = 1 et la réaction est d’ordre un par
rapport à CO.
b) Vitesse = k[Hb][CO]
29. Supposons que la réaction soit d’ordre 1. Si tel est le cas, un graphique de ln[H2O2] en
fonction du temps donnera une ligne droite. Si tel n’est pas le cas, alors la réaction n’est pas
d’ordre 1.
Comme le graphique de ln[H2O2] en fonction du temps est linéaire, la réaction est d’ordre
1. Sa loi de vitesse est : v = k[H2O2] et sa loi de vitesse intérgrée : ln[H2O2] = –kt +
ln[H2O2].
Δy 0 - (-3,00)
pente = –k = = = –8,3 × 10–4 s–1, k = 8,3 × 10–4 s–1
Δx 0 - 3600 s
[ H 2 O2]
ln[H2O2] = –kt + ln[H2O2]0 ou ln = –kt
[H 2 O2 ]0
[ H 2 O2]
ln = –8,3 × 10–4 s–1 × 4000 s, ln[H2O2] = –3,3, [H2O2] = e–3,3 = 0,037 mol/L
1
30. a) Puisque le graphique de ln[A] en fonction du temps est linéaire, c’est que la réaction est
d’ordre 1. La pente du graphique = –k. Donc, la loi de vitesse, la loi de vitesse intégrée et
la valeur de la constante de vitesse sont :
b) Temps de demi-réaction :
ln 2 0, 6931 0,6931
t1/2 = = , t1/2 = = 10,0 s
k k 6,90 × 10-2s -1
c) Quand une réaction est complétée à 87,5 % (ou qu’il en reste 12,5 % à faire), c’est
qu’elle a duré trois demi-vies :
= 30,1 s
31. Si la réaction est d’ordre 1, ln[NO2] = f(t) sera linéaire. Si elle est d’ordre 2,
1
= f(t) sera linéaire.
[ NO2]
Le graphique 1/[NO2] en fonction du temps étant linéaire, la réaction est d’ordre 2. Ses
1 1
équations de vitesse sont : v = k[NO2]2 et = kt +
[ NO 2] [ NO 2]o
Δy (5,75 × 2,00)L/mol
pente = k = = = 2,08 × 10–4 L/mol⋅s
Δx -4
(1,80 × 10 - 0)s
1 1 1 2,08 × 10-4 L
= kt + , = × 2,70 × 104 s + 2,00 L/mol
[ NO 2] [ NO 2]o [ NO 2] mol ⋅ s
1
= 7,62, [NO2] = 0,131 mol/L
[ NO2]
32. a) Étant donné que le graphique de [C2H5OH] en fonction du temps est linéaire, la réaction
est d’ordre zéro par rapport à C2H5OH. La pente du graphique de [C2H5OH] en fonction
du temps est égale à -k. Par conséquent, l’équation de vitesse, l’équation de vitesse
intégrée et la valeur de la constante de vitesse sont: vitesse = k[C2H5OH]0 = k;
[C2H5OH] = -kt + [C2H5OH]o; k = 4,00 × 10 −5 mol/L·s.
b) L’expression de la demi-vie pour une réaction d’ordre zéro est: t1/2 = [A]o/2k.
[C2 H 5OH]o 1,25 ×10-2 mol/L
t1/2 = = = 156 s
2k 2 × 4,00 ×10-5 mol/L ⋅ s
Note : on aurait pu utiliser l’équation de vitesse intégrée pour trouver t1/2 où
[C2H5OH] = (1,25 × 10 −2 /2) mol/L.
33. D’après les données, la pression de C2H5OH diminue à une vitesse constante de 13 torr à
chaque 100 s. Étant donné que la vitesse de disparition de C2H5OH ne dépend pas de la
concentration, la réaction est d’ordre zéro par rapport à C2H5OH.
13 torr 1 atm
k= × = 1,7 × 10 −4 atm/s
100 s 760 torr
À 900 s : PC2 H5OH = -1,7 × 10 −4 atm/s × 900 s + 0,329 atm = 0,176 atm = 0,18 atm = 130
torr
34. Étant donné que 1/[A] en fonction du temps est linéaire avec une pente positive, la réaction
est d’ordre deux par rapport à A. L’ordonnée à l’origine dans le graphique est égal à 1/[A]o.
Si on prolonge la droite, l’ordonnée à l’origine sera environ 10, donc 1/10 = 0,1 mol/L =
[A]o.
35. La pente du graphique de 1/[A] en fonction du temps dans l’exercice 3.34 avec k égale à
1 1 10 L 1
a) = kt + = × 9s+ = 100, [A] = 0,01 mol/L
[A] [A]o mol ⋅ s 0,1 M
1
b) Pour une réaction d’ordre 2, la demi-vie dépend de la concentration : t1/2 =
k [A]o
1
Première demi-vie : t1/2 = =1s
10 L 0,1 mol
×
mol ⋅ s L
Deuxième demi-vie : ([A]o est maintenant 0,05 mol/L) : t1/2 = 1/(10 × 0.05) = 2 s
Troisième demi-vie ([A]o est maintenant 0,025 mol/L): t1/2 = 1/(10 × 0,025) = 4 s
36. a) [A] = –kt + [A]0, [A] = –(5,0 × 10–2 mol/L⋅s)t + 1,0 × 10–3 mol/L
[A]o
b) La demi-vie est : t1/2 =
2k
c) [A] = –5,0 × 10–2 mol/L⋅s × 5,0 × 10–3 s + 1,0 × 10–3 mol/L = 7,5 × 10–4 mol/L
S’il demeure 7,5 × 10–4 mol/L de A, alors 2,5 × 10–4 mol/L ont réagi et 2,5 × 10–4 mol/L
de B ont été produits.
0,693 0,693
37. k= = = 0,0485 jour–1
t 1/2 14,3 jours
⎛ [A ]o ⎞
ln ⎜ ⎟ = kt
⎝ [A] ⎠
[A]o 1 ⎛ [A ]o ⎞ 1 ⎛ 1 ⎞ 1
t= × = ln ⎜ ⎟× −1
= ln ⎜ ⎟ × −1
[A] k ⎝ 0, 05[A ]o ⎠ 0, 0485 jour ⎝ 0, 05 ⎠ 0, 0485 j
t = 62 jours
1 1
t1/2 = = = 12,5 s
k[AB]o 8,00 ×10 L/mol ⋅ s × 1,00 mol/L
-2
40. Comme les temps de demi-réaction successifs augmentent avec le temps, on en déduit qu’il
s’agit d’une réaction d’ordre 2.
1 1 1
t1/2 = ,k= = = 1,0 L/mol⋅min
k[A]o t 1/2[A]o 10, 0 min (0,10 mol/L)
1 1 1,0 L 1
a) = kt + = × 80,0 min + = 90 L/mol, [A]
[A] [A ]o mol⋅ min 0,10 mol/L
= 1,1 × 10–2mol/L
41. Étant donné que [B]o>>[A]o, la concentration de B est essentiellement constante au cours
de l’expérience, de sorte que la vitesse = k′[A] où k′ = k[B]2. Pour cette expérience, la
réaction est d’ordre un apparent par rapport à A.
ln 2 0, 693
b) t1/2 = = = 5,8 s
k ' 0,12 s-1
⎛ [A] ⎞ [A]
c) ln ⎜ -2
−1
⎟ = -0,12 s × 13,0 s, -2
= e −0,12(13,0) = 0,21
⎝ 1,0 ×10 mol/L ⎠ 1,0 ×10
2 mol C
[C]réagi = 0,008 mol/L × = 0,016 mol/L ≈ 0,02 mol/L
1 mol A
[C]restant = 2,0 mol/L – 0,02 mol/L = 2,0 mol/L; comme prévu, la concentration de C
demeure fondamentalement constante au cours de l’expérience étant donné que [C]o>>
[A]o.
Mécanismes réactionnels
42. Pour une réaction élémentaire, les ordres correspondent aux coefficients de l’équation
équilibrée.
a) v = k[CH3NC] b) v = k[O3][NO]
c) v = k[O3] d) v = k[O3][O]
43. Selon la question 11, la loi de vitesse de cette réaction est v = k[NO2]2[H2]. Or la loi de
vitesse est déterminée par l’étape lente du mécanisme, ce qui signifie que pour être
acceptable, un mécanisme doit impliquer 2 molécules NO et 1 molécule H2 comme réactifs.
Le mécanisme III est donc le seul acceptable.
44. Un mécanisme consiste en une série de réactions élémentaires où l’équation de vitesse pour
chaque étape peut être déterminée à l’aide des coefficients des équations équilibrées. Pour
un mécanisme acceptable, l’équation de vitesse déterminée à partir d’un mécanisme doit
correspondre à l’équation de vitesse déterminée expérimentalement. Pour déterminer
l’équation de vitesse à partir du mécanisme, on suppose que la vitesse est égale à la vitesse
de l’étape la plus lente du mécanisme.
Comme l’étape 1 est l’étape déterminante, l’équation de vitesse pour ce mécanisme est :
vitesse = [C4H9Br]. Pour obtenir l’équation globale, on additionne les étapes individuelles
du mécanisme.
Dans un mécanisme, les intermédiaires sont les espèces qui ne sont ni des réactifs, ni des
produits, mais qui sont formées au cours d’une séquence de réactions. Les intermédiaires
pour ce mécanisme sont C4H9+ et C4H9OH2+.
NO2 + CO → NO + CO2
47. a)
b)
c)
La réaction a est la plus rapide puisque son énergie d’activation est la plus petite.
48.
125
kJ/mol
E R
216 E a, inverse
kJ/mol
P
Progression de la réaction
49. Lorsque Ead > Eai, ΔE est positive. Lorsque ΔE est négative, c’est que Ead < Eai.
-E a
pente = –12,1 × 103 K =
R
⎛ -12,1×103K × 8,315 J ⎞
Ea = – ⎜ ⎟
⎝ K ⋅ mol ⎠
1, 01 × 105 J
Ea = = 101 kJ/mol
mol
51. Selon l’équation d’Arrhenius dans sa forme logarithmique (ln k = -Ea/RT + ln A), un
graphique de ln k en fonction de 1/T devrait donner une droite de pente égale à -Ea/R et une
ordonnée à l’origine égale à ln A.
8,3145 J
a) pente = -Ea/R, Ea = 1,10 × 104 K × = 9,15 × 104 J/mol = 91,5 kJ/mol
K ⋅ mol
c) ln k = -Ea/RT + ln A ou k = A exp(-Ea/RT)
⎛ k2 ⎞ Ea ⎛ 1 - 1 ⎞
52. Pour les deux conditions : ln ⎜ ⎟ = R ⎜ ⎟
⎝ k1 ⎠ ⎝ T1 T2⎠
⎛ 8,1 × 10−2 s −1 ⎞ Ea ⎛ 1 1 ⎞
ln ⎜ −2 −1 ⎟
= ⎜ × ⎟
⎝ 4,6 × 10 s ⎠ 8,315 J/mol⋅ K ⎝ 273 K 293 K ⎠
0,57 =
E a (2,5 × 10–4), E = 1,9 × 104 J/mol = 19 kJ/mol
a
8,315
Ea ⎛ 1 1 ⎞
ln 2,00 = ⎜ × ⎟ , Ea = 5,3 × 104 J/mol = 53 kJ/mol
8,315 J/mol⋅ K ⎝ 298 K 308 K ⎠
54. H3O+(aq) + OH-(aq) → 2 H2O(l) devrait avoir la plus grande vitesse. H3O+ et OH- sont liés
l’un à l’autre de façon électrostatique; Ce4+ et Hg22+ se repoussent (de sorte que Ea est
beaucoup plus élevée).
55. Le carbone ne peut pas former la cinquième liaison nécessaire pour l’état de transition en
raison de sa petite taille atomique, et parce qu’il ne possède pas d’orbitales d de faible
énergie disponibles pour agrandir l’octet.
Catalyse
c) k = Ae–Ea/RT, ln k = ln A –
Ea
RT
E a1
ln k1 = ln A – ; (1) réaction catalysée
RT
E a2
ln k2 = ln A – ; (2) réaction non catalysée
RT
En supposant que A soit le même pour les réactions catalysée et non catalysée et en
soustrayant (1) – (2)
E a1 (- E a 2)
ln k1 – ln k2 = −
RT RT
⎛ k1 ⎞ 1
ln ⎜ ⎟ = − RT ( E a1 − E a 2)
⎝ k2 ⎠
⎛ k1 ⎞ K⋅ mol
⎟ = − 8,315 J × (11,9 × 10 ) = 0,848
3
ln ⎜
⎝ k2 ⎠
k1
= 2,33
k2
57. L’énergie d’activation de la réaction catalysée par Cl est plus petite que celle de la réaction
catalysée par NO. Cl est un meilleur catalyseur.
58.
Surface du métal
C2H4 + D2 → CH2DCH2D
Si la réaction donnait un autre produit, tel CH3CHD2, on devrait conclure que le mécanisme
proposé est incorrect. Si la réaction donne CH2DCH2D tel que prédit, cela ne prouve pas
que le mécanisme est correct : il est seulement plausible, car on pourrait concevoir un
mécanisme différent donnant le même produit.
59. a) La surface de tungstène (W) représente le meilleur catalyseur, son Ea étant la plus faible.
kw ⎛ - E a (W ) E a (nc) ⎞
= exp ⎜ + ⎟
k nc ⎝ RT RT ⎠
La réaction catalysée par W est environ 1030 plus rapide que la réaction non catalysée.
c) Selon la loi de vitesse, H2 diminue la vitesse de la réaction. Pour que cette réaction ait
lieu, les molécules NH3 doivent être adsorbées à la surface du catalyseur. Si le catalyseur
adsorbe aussi les molécules H2, il reste moins de place pour l’adsorption des molécules
NH3. Voilà pourquoi la vitesse de réaction diminue lorsque [H2] augmente.
60. En supposant que les réactions catalysée et non catalysée aient la même forme et soient du
même ordre, et étant donné qu’on suppose des concentrations égales, les vitesses sont
égales lorsque les valeurs de k sont égales.
-Δ[A]
61. Vitesse = = k[A]x
Δt
En supposant que les réactions catalysée et non catalysée aient la même forme et soient du
1
même ordre et étant donné qu’on suppose des concentrations égales, la vitesse ∝ .
Δt
EXERCICES SUPPLÉMENTAIRES
62. Vitesse = k[NO]x[O2]y; en comparant les deux premières expériences, on constate que [O2]
reste constante, que [NO] a triplé et que la vitesse augmente d’un facteur 9. Par conséquent,
la réaction est d’ordre deux par rapport à NO (32 = 9). L’ordre par rapport à O2 est plus
difficile à déterminer. En comparant la deuxième et la troisième expérience;
2
2,00 ×10-38 cm 6 ⎛ 6,21×1018 molécules ⎞ 7,36 ×1018 molécules
Vitesse = ×⎜ ⎟ ×
molécules 2 ⋅ s ⎝ cm3 ⎠ cm3
63. La pression d’un gaz étant proportionnelle à sa concentration, on peut utiliser les données
de pression pour représenter la vitesse : –Δ[SO2Cl2]/Δt = – ΔPSO2Cl2 /Δt
ln 2 0,6931
b) t1/2 = = = 4,13 h
k 0,168 h −1
⎛ P SO 2 Cl 2 ⎞ –1 ⎛ P SO 2 Cl2 ⎞ –3,36
c) ln ⎜ ⎟ = –kt = –0,168 h (20,0 h) = –3,36, ⎜ ⎟=e = 3,47 × 10–2
⎝ Po ⎠ ⎝ Po ⎠
64. D’après les données à 338 K, le graphique de ln[N2O5] en fonction de t est linéaire et la
pente = -4,86 × 10 −3 . Cela nous indique que la réaction est d’ordre un par rapport à N2O5
avec k = 4,86 × 10 −3 à 338 K.
D’après les données à 318 K, la pente de ln[N2O5] en fonction de t est égale à -4,98 × 10 −4 ,
de sorte que k = 4,98 × 10 −4 à 318 K. On a maintenant deux valeurs de k à deux
températures, et on peut alors résoudre pour trouver Ea.
⎛k ⎞ E ⎛ 1 1 ⎞ ⎛ 4,86 ×10-3 ⎞ Ea ⎛ 1 1 ⎞
ln ⎜ 2 ⎟ = a ⎜ - ⎟ , ln ⎜ -4 ⎟
= ⎜ − ⎟
⎝ k1 ⎠ R ⎝ T1 T2 ⎠ ⎝ 4,98 ×10 ⎠ 8,3145 J/mol ⋅ K ⎝ 318 K 338 K ⎠
8,3145 J
Ea = 1,35 × 103 K × = 1,12 × 104 J/mol = 11,2 kJ/mol
K ⋅ mol
66. À [S] élevée, l’enzyme est complètement saturée par le substrat. Une fois l’enzyme
complètement saturée, la vitesse de décomposition de ES ne peut plus augmenter, et la
vitesse globale reste constante.
Ea, cat = 5,00 × 104 J/mol – 2,02 × 104 J/mol = 2,98 × 104 J/mol = 29,8 kJ/mol
68. a) Étant donné que [A]o < < [B]o ou [C]o, les concentrations de B et de C demeurent
constantes à 1,00 mol/L pour cette expérience. Donc : vitesse = k[A]2[B][C] = k′[A]2 où
k′ = k[B][C]
1 1 1 1
= k′t + , -5
= k′(3,00 min) +
[A] [A] 0 3,26 ×10 mol/L 1,00 ×10-4 mol/L
1 1
vitesse = k′[A]2, t1/2 = = = 87,0 s
k '[A]0 115 L/mol ⋅ s (1,00 ×10-4 mol/L)
1 1 1
c) = k′t + = 115 L/mol·s × 600 s + = 7,90 × 104 L/mol,
[A] [A] 0 1, 00 × 10−4 mol/L
1
[A] = −4
= 1,27 × 10–5 mol/L
7.90 × 10 L / mol
quantité de A qui a réagi = 1,00 × 10–4 mol/L – 1,27 × 10–5 mol/L = 8,7 × 10–5 mol/L
quantité de B qui a réagi = 8,7 × 10–5 mol/L × 1 mol B/3 mol A = 2,9 × 10–5 mol/L
PROBLÈMES DÉFIS
-d[A] [ A ]t d [A] t
69.
dt
= k[A]3, ∫[ ] [ A ]
A 0
3
= - ∫ kdt
0
xn + 1 1 [A]t
1 1
∫ x dx = ; Donc : − = − kt , − + = − kt
n
n +1 2[A]2 [A]0 2
2[A]t 2[A]o2
1 1 4 1
− 2
+ = − kt1/ 2 , - + = -kt1/2
⎛1 ⎞ 2[A ]02 2
2[A]0 2[A]02
2⎜⎜ [A ]0 ⎟⎟
⎝2 ⎠
3 3
- = -kt1/2 , t1/2 =
2[A]02 2[A]02 k
3 3 6
Première demi-vie = ; deuxième demi-vie = 2
=
2[A]02 k ⎛1 ⎞ [A]02 k
2 ⎜ [A]0 ⎟ k
⎝2 ⎠
3
Première demi-vie 2[A]02 k
= = 3/12 = 1/4
Deuxième demi-vie 6
[A]02 k
Étant donné que la première demi-vie est de 40 s, la deuxième demi-vie sera un quart de
cette valeur, soit 10 s.
x y z −3
v 1 = k (0,0013) (0,012) (0,10) = 9,4 × 10
x y
v 2 k (0,0026) (0,012) (0,10)
z
18,7 × 10−3
x
⎛1⎞
⎜ ⎟ = 0,503, x = 1
⎝2⎠
(2)y = 2, y = 1
9,4 × 10−3
1 1 z
v1 k (0,0013) (0,012) (0,10)
= =
1 1
v5 k (0,0013) (0,012) (0,05)
z
18,7 × 10−3
(2)z = 0,50 ; z = –1
k[I _ ][OCl _ ]
v=
[OH _ ]
1 1 1
71. Pour une réaction d’ordre 2 : − = kt et t 1/ 2 =
[A] [A]o k[A ]o
1 1 1 1
a) = (0,250 L/mol⋅s)t + , = 0,250 L/mol⋅s × 180 s +
[A] [A ]o [A] 1,00 × 10−2 mol/L
1
= 145 L/mol, [A] = 6,90 × 10–3 mol/L
[A]
1
[A2] = (3,1 × 10–3 mol/L) = 1,6 × 10–3 mol/L
2
b) Après 3,00 min (180 s) : [A] = 3,00 [B], 6,90 × 10–3 mol/L = 3,00 [B], [B] = 2,30 × 10–3
mol/L
1 1 1 1
= k2t + , −3
= k2 (180 s) + ,
[B] [B]o 2,30 × 10 mol/L 2,50 × 10−2 mol/L
k2 = 2,19 L/mol⋅s
1 1
c) t1/2 = = = 4,00 × 102 s
k[A]o 0,250 L/mol ⋅ s × 1,00 × 10−2 mol/L
Le graphique ln[NO] en fonction du temps donne une droite, la réaction est d’ordre 1 par
rapport à NO.
b) v = k [NO][O3]
18,41 - 20,21
k' = – = 1,8 × 10–3 ms–1 = 1,8 s–1
(1000 - 0) ms
(21,95 − 23,03)
k'' = – = 3,6 × 10–3 ms–1 = 3,6 s–1
(300 - 0) ms
3
k' cm
d) k = = 1,8 s −1 × = 1,8 × 10–14 cm3/molécules·s
[ O 3] 1 × 1014 molécules
3
k" cm
ou k = = 3,6 s -1 × = 1,8 × 10–14 cm3/molécules⋅s
[NO] 2 × 1014 molécules
a) à d) Voir le diagramme.
e) Ce diagramme ayant deux barrières d’énergie, il s’agit donc d’une réaction à deux
étapes :
1) R→I
2) I →P
R→P
Puisque la barrière d’énergie de la deuxième étape est plus élevée que celle de la
première, son énergie d’activation est plus importante et cette étape est la plus lente,
c’est-à-dire l’étape déterminante.
74. a) Si la fréquence entre deux éclairs est de 16,3 sec, la vitesse est :
1 éclair/16,3 s = 6,13 × 10 −2 s −1 = k
Fréquence k T
−2 −1
16.3 s 6.13 × 10 s 21,0 °C (294,2 K)
13,0 s 7,69 × 10 −2 s −1 27,8 °C (301,0 K)
⎛k ⎞ E ⎛ 1 1 ⎞
ln ⎜ 2 ⎟ = a ⎜ - ⎟ ; En résolvant : Ea = 2,5 × 104 J/mol = 25 kJ/mol
⎝ k1 ⎠ R ⎝ T1 T2 ⎠
c) T Fréquence 54-2(Fréquences)
21,0 °C 16,3 s 21 °C
27,8 °C 13,0 s 28 °C
30,0 °C 12 s 30 °C
Vitesse = k[H2][NO]2
b) Cette réaction est d’ordre un apparent par rapport à [H2] alors que la concentration de
NO est si élevée, qu’elle est fondamentalement constante.
⎛ [H 2 ] ⎞
ln⎜⎜ ⎟⎟ = -k′t
⎝ [H 2 ]0 ⎠
Calculer k′ à l’aide de n’importe quelle série de données. Par exemple, dans l’expérience
1, de 0 à 20 s, la concentration de H2 diminue de 0,010 mol/L à 0,0071 mol/L.
⎛ 0, 0071 ⎞
ln ⎜ ⎟ = -k′(20 s), k′ = 1,7 × 10 −2 s −1
⎝ 0, 010 ⎠
On obtient des résultats similaires pour les valeurs de k en utilisant d’autres données soit
de l’expérience 1, soit de l’expérience 2.
⎛ [H 2 ] ⎞
⎟ = -k′t = -(1,7 × 10 L /mol ⋅ s ) × 30 s, [H2] = 60 × 10 mol/L
-2 2 2 −3
c) ln ⎜
⎝ 0,010 mol/L ⎠
Dans toutes les expériences, la concentration de H2O2 est faible comparée aux
concentrations de I− et de H+. Par conséquent, les concentrations de I− et de H+ sont
effectivement constantes et l’équation de vitesse se réduit à :
Étant donné que tous les graphiques de ln[H2O2] en fonction du temps sont linéaires, la
réaction est d’ordre un par rapport à H2O2 (n = 1). Les pentes des graphiques de ln[H2O2]
en fonction du temps sont égales à -kobs qui est égale à -(k1 + k2[H+])[I−]m. Pour
déterminer l’ordre par rapport à I−, comparer les pentes de deux expériences où I− change
et H+ est constant. En comparant les deux premières expériences :
m
⎛ 0,3000 ⎞
3,00 = ⎜ ⎟ = (3,000) , m = 1
m
⎝ 0,1000 ⎠
La réaction est également d’ordre un par rapport à I−.
b) L’équation de la pente comporte deux inconnues, k1 et k2. Pour trouver les valeurs de k1
et de k2, on a besoin de deux équations. Il faut prendre une de la première série des trois
expériences et une de la seconde série de trois expérience pour générer les deux
équations en k1 et en k2.
Expérience 4 :
-0, 0760 min −1 = -[k1 + k2 (0,0200 mol/L)] 0,0750 mol/L ou 1,01 = k1 + k2 (0,0200)
On soustrait 4 de 1 :
1,20 = k1 + k2(0,0400)
-1,01 = -k1 - k2(0,0200)
_____________________
0,19 = k2 (0,0200), k2 = 9,5 L2/mol2·min
c) Il y a deux voies, une qui implique H+ avec vitesse = k2[H+][I−][H2O2] et l’autre voie qui
ne fait pas intervenir H+ avec vitesse = k1[I−][H2O2]. La vitesse globale de la réaction
dépend de la voie qui domine, ce qui dépend de la concentration de H+.
PROBLÈMES D’INTÉGRATION
3600 s ln 2 ln 2
77. 8,75 h × = 3,15 × 104 s; k = = = 2,20 × 10 −5 s −1
h t1/2 3,15 ×104 s
⎛P⎞ ⎛ P ⎞ −5 -1 3600 s
ln ⎜ ⎟ = -kt, ln ⎜ ⎟ = -(2,20 × 10 s )(12,5 h × )
⎝ P0 ⎠ ⎝ 791 torr ⎠ h
1 atm
PSO2Cl2 = 294 torr × = 0,387 atm
760 torr
ln 2 ln 2
78. k= = = 1,04 × 10 −3 s −1
t1/2 667 s
2 mol In 114,8 g In
1,57 × 10 −2 mol In+ × +
× = 1,20 g In
3 mol In mol In
⎛k ⎞ E ⎛1 1⎞
79. ln ⎜ 2 ⎟ = a ⎜ − ⎟ ;
⎝ k1 ⎠ R ⎝ T1 T2 ⎠
⎛ 1,7 ×10-2 s -1 ⎞ Ea ⎛ 1 1 ⎞
ln ⎜ -4 -1 ⎟
= ⎜ − ⎟
⎝ 7,2 ×10 s ⎠ 8,3145 J/K ⋅ mol ⎝ 660 K 720 K ⎠
PROBLÈME DE SYNTHÈSE
80. a) Vitesse = k[CH3X]x[Y]y; pour l’expérience 1, [Y] est constante de sorte que
vitesse = k′[CH3X]x où k′ = k(3,0 mol/L)y.
La réaction est d’ordre un par rapport à CH3X et d’ordre zéro par rapport Y. L’équation
de vitesse globale est :
c)
k2 E ⎛1 1⎞ ⎛ 7,88 ×108 ⎞ Ea ⎛ 1 1 ⎞
ln = a ⎜ - ⎟ , ln ⎜ ⎟ = ⎜ - ⎟
k1 R ⎝ T1 T2 ⎠ ⎝ 0,93 ⎠ 8,3145 J/K ⋅ mol ⎝ 298 K 358 K ⎠
d) D’après la partie a, la réaction est d’ordre un par rapport à CH3X et d’ordre zéro par
rapport à Y. D’après la partie c, l’énergie d’activation est près de la valeur de l’énergie
de liaison de C-X. Un mécanisme plausible qui explique les résultats des parties a et c
est :
Note : C’est un mécanisme possible étant donné que l’équation de vitesse déterminée est
la même que l’équation de vitesse expérimentale et la somme des étapes donne
l’équation globale équilibrée.
ÉQUILIBRE CHIMIQUE
QUESTIONS
9. Non. L’équilibre étant un processus dynamique, les réactions directe et inverse vont
distribuer les atomes 14C entre les espèces CO et CO2.
10. Non, la façon dont l’équilibre est atteint n’a pas d’importance, les deux mélanges
atteindront la même position d’équilibre, puisqu’ils ont tous deux un état initial débutant
avec des quantités stœchiométriques de réactifs ou de produits.
(Il s’agit toutefois d’un cas particulier, toutes les positions d’équilibre n’auraient pas la
même composition.)
[H 2 ][CO 2 ]
11. H2O(g) + CO(g) ⇌ H2(g) + CO2(g) K= = 2,0
[H 2 O][CO]
K est un nombre sans unité étant donné qu’il y a un nombre égal de moles de produits
gazeux et de moles de réactifs gazeux dans l’équation équilibrée. Par conséquent, on peut
utiliser des unités de molécules par litre au lieu de moles par litre pour déterminer K.
Il faut commencer quelque part. Alors, supposons que 3 molécules CO réagissent. Si trois
molécules CO réagissent, alors 3 molécules H2O doivent réagir, et 3 molécules H2 et CO2
chacun seront formées. On aura 6 – 3 = 3 molécules CO, 8 - 3 = 5 molécules H2O, 0 + 3 = 3
molécules H2 et 0 + 3 = 3 molécules CO2 présentes. Ce mélange sera à l’équilibre si K =
2,0 :
⎛ 3 molécules H 2 ⎞⎛ 3 molécules CO 2 ⎞
⎜ ⎟⎜ ⎟
K= ⎝
L ⎠⎝ L ⎠ =3
⎛ 5 molécules H 2 O ⎞ ⎛ 3 molécules CO ⎞ 5
⎜ ⎟⎜ ⎟
⎝ L ⎠⎝ L ⎠
Étant donné que ce mélange ne donne pas une valeur de K = 2,0, il n’est pas à l’équilibre.
Essayons 4 molécules CO qui réagissent pour atteindre l’équilibre.
⎛ 4 molécules H 2 ⎞ ⎛ 4 molécules CO 2 ⎞
⎜ ⎟⎜ ⎟
⎝ L ⎠ ⎝ L ⎠ = 2,0
K=
⎛ 4 molécules H 2O ⎞ ⎛ 2 molécules CO ⎞
⎜ ⎟⎜ ⎟
⎝ L ⎠⎝ L ⎠
12. K et Kp sont des constantes d’équilibre tellles que déterminées par la loi d’action de masse.
Pour K, les unités de concentration généralement utilisées sont mol/L et pour Kp, les
pressions partielles en atm. Q s’appelle quotient réactionnel. Q a exactement la même
forme que K et Kp, mais au lieu d’utiliser les concentrations à l’équilibre, on se sert des
concentrations initiales pour calculer la valeur de Q. On se sert de Q pour comparer avec la
valeur de K. Quand Q = K (ou quand Qp = Kp), la réaction est à l’équilibre. Quand Q ≠ K, la
réaction n’est pas à l’équilibre et on peut déduire le changement global que doit subir le
système pour atteindre l’équilibre.
[HI] 2
13. H2(g) + I2(g) → 2 HI(g) K =
[H 2 ][I 2 ]
[HI]2
H2(g) + I2(s) → 2 HI(g) K = (Les solides ne font pas partie des expressions de K.)
[H 2 ]
Les réactions ont des expressions de K différentes ; pour la première réaction K = KP (étant
donné que Δn = 0), et pour la deuxième réaction, K ≠ KP (étant donné que Δn ≠ 0).Une
variation de volume du contenant n’aura aucun effet sur l’équilibre pour la réaction 1, alors
qu’une variation de volume aura un effet sur l’équilibre pour la réaction 2.
15. Seul l’énoncé e est vrai. L’addition d’un catalyseur n’a aucun effet sur la position
d’équilibre ; la réaction ne fait qu’atteindre l’équilibre plus rapidement. L’énoncé a est faux
pour les réactifs qui sont solides ou liquides (l’ajout de solide ou de liquide n’a aucun effet
sur la position d’équilibre). L’énoncé b est toujours faux. Si la température demeure
constante, alors la valeur de K est constante. L’énoncé c est faux pour les réactions
exothermiques où une augmentation de température diminue la valeur de K. Pour l’énoncé
d, seules les réactions qui ont plus de réactifs gazeux que de produits gazeux se déplacent
vers la gauche sous l’influence d’une augmentation du volume du contenant. Si le nombre
de moles est égal ou s’il y a plus de moles de produits gazeux que de réactifs gazeux, la
réaction ne se déplacera pas vers la gauche avec une augmentation de volume.
EXERCICES
La constante d’équilibre
[ClO][O2] [O2 ]3
c) K = d) K =
[Cl][O3] [O3 ]2
P NO 2 × P O 2 P O2 × P O
17. a) Kp = =K b) Kp = ≠K
P NO × P O3 P O3
3
P ClO × P O 2 ( P O2)
c) Kp = =K d) Kp = ≠K
P Cl × P O3
2
( P O 3)
[SO3 ]2
18. K = 278 = pour 2SO2(g) + O2(g) ⇌ 2SO3(g)
[SO2 ]2 [O2]
Si on inverse une réaction, alors Ki = 1/Kd. Si on la multiplie par une valeur n, alors
Knouveau = (K)n.
[SO3]
a) SO2(g) + 1/2O2(g) → SO2(g), K′ = 1/ 2
= K1/2 = (278)1/2 = 16,7
[SO2][O2 ]
[SO 2]2[O 2] 1 1
b) 2SO3(g) → 2SO2(g) + O2(g), K″ = 2
= = = 3,60 × 10–3
[SO 3] K 278
1/ 2
[SO 2][O 2]1/2 ⎛1⎞
c) SO3(g) → SO2(g) + 1/2O2(g), K′′′ = = ⎜ ⎟ = 6,00 × 10–2
[SO 3] ⎝K⎠
[SO3 ]4
d) 4SO2(g) + 2O2(g) → 4SO3(g), K′′′′ = 4 2
= K2 = 7,73 × 104
[SO2 ] [O2 ]
2
19. Kp =
P HBr = 3,5 × 104
( P H 2) ( P Br 2)
( P Br 2)1/ 2 ( P H 2)1/ 2 1 1
a) Kp′ = = 1/ 2
= = 5,3 × 10–3
4 1/ 2
P HBr ( K p) (3,5 × 10 )
( P H 2) ( P Br 2) 1 1
b) Kp′′ = = = = 2,9 × 10–5
( P HBr ) 2
Kp 3,5 × 10 4
c) Kp′ =
P HBr = (Kp)1/2 = 190
1/ 2 1/ 2
( P H 2) ( P Br 2)
[ N 2 ][H 2 O]2
20. 2 NO(g) + 2 H2(g) ⇌ N2(g) + 2 H2O(g) K=
[ NO]2 [H 2 ]2
(5,3 × 10−2 )(2,9 × 10−3 ) 2
K= = 4,0 × 106
(8,1 × 10−3 ) 2 (4,1 × 10−5 ) 2
2
⎛ 2,00×10-2 ⎞
⎜ ⎟
[N 2 O]2 ⎝ 2,00 ⎠ (1,00×10-2 ) 2
K= 2
= 2
= -4 2 -5
= 4,08 × 108
[N 2 ] [O 2 ] ⎛ 2,80×10 ⎞ ⎛ 2,50×10 ⎞ (1,40×10 ) (1,25×10 )
-4 -5
⎜ ⎟ ⎜ ⎟
⎝ 2,00 ⎠ ⎝ 2,00 ⎠
(0, 200) 2
−4 2
= 4,08 × 108
(2, 00 × 10 ) (0, 00245)
Étant donné que les concentrations substituées dans l’expression de la constante d’équilibre
donnent une valeur égale à celle de K (4,08 × 108), cet ensemble de concentrations constitue
un système à l’équilibre.
2
PNO × PO2 (6,5 × 10−5 ) 2 (4,5 × 10−5 )
23. Kp = 2
= 2
= 6,3 × 10 −13
PNO 2
(0,55)
2
PNH (3,1 × 10−2 ) 2
24. Kp = 2
= = 3,8 × 104
PN2 × PH32 (0,85)(3,1 × 10−3 )3
(0,167) 2
= 1,21 × 103
(0,525) (0, 00761)3
Quand on substitue les valeurs des pressions partielles dans l’expression de Kp, la valeur
obtenue n’est pas égale à la valeur de Kp de 3,8 × 104. Par conséquent, on peut conclure que
l’ensemble donné de pressions partielles ne représente pas un système à l’équilibre.
25. Kp = K(RT)Δn où Δn = somme des coefficients des produits gazeux – somme des
coefficients des réactifs gazeux. Pour cette réaction, Δn = 3 - 1 = 2.
[CO][H 2 ]2 (0,24)(1,1) 2
K= = = 1,9
[CH3OH] ( 0,15 )
KP = K(RT)2 = 1,9(0,08206 L·atm/K·mol × 600 K)2 = 4,6 × 103
Kp
26. Kp = K(RT)Δn, K = Δn
; Δn = 2 – 3 = –1 ;
( RT )
27. Les solides et les liquides n’apparaissent pas dans les expressions des constantes
d’équilibre. Seuls les gaz et les solutés en solution apparaissent dans les expressions des
constantes d’équilibre.
[ H 2 O] PH O
a) K = 2
; Kp = 2 2 b) K = [N2][Br2]3; Kp = PN 2 × PB3r2
[ NH 3 ] [CO 2 ] PNH3 × PCO2
[ H 2 O] PH2O
c) K = [O2]3; Kp = PO32 d) K= ; Kp =
[H 2 ] PH2
28. Kp = K(RT)Δn où Δn égale la différence entre la somme des coefficients des produits gazeux
et la somme des coefficients des réactifs gazeux (Δn = mol produits gazeux - mol réactifs
gazeux). Quand Δn = 0, alors Kp = K. Dans l’exercice 27, Δn = 0 seulement pour la réaction
d de sorte que Kp = K seulement pour la réaction d.
29. Étant donné que les solides n’apparaissent pas dans l’expression de la constante d’équilibre,
K = 1/[O2]3.
PH42
30. Kp = ; Ptot = PH 2O + PH 2 , 36,3 torr = 15,0 torr + PH 2 , PH 2 = 21,3 torr
PH42O
(21,3/760) 4
Puisque l atm = 760 torr : KP = = 4,07
(15,0/760) 4
[ N 2 ][O 2 ]
31. 2 NO(g) ⇌ N2(g) + O2(g) K= = 2,4 × 103
[ NO]2
Utilisez le quotient réactionnel Q pour déterminer dans quel sens la réaction se déplace
pour atteindre l’équilibre. Pour le quotient réactionnel, on utilise les concentrations initiales
données dans le problème pour calculer la valeur de Q. Si Q < K, la réaction se déplace vers
la droite pour atteindre l’équilibre. Si Q > K, la réaction se déplace vers la gauche pour
atteindre l’équilibre. Si Q = K, la réaction ne se déplace ni d’un côté, ni de l’autre parce
qu’elle est à l’équilibre.
= 0,024 mol/L
[N 2 ]o [O 2 ]o (2,0)(2,6)
Q= 2
= 2
= 9,0 × 103
[NO]o (0,024)
= 0,016 mol/L
(0,31)(2, 0)
Q= 2
= 2,4 × 103 = K; à l’équilibre
(0, 016)
= 0,020 mol/L
(0,80)(0,57)
Q= 2
= 1,1 × 103 < K;
(0, 020)
La réaction se déplace vers la droite pour atteindre l’équilibre.
32. Comme dans l’exercice 4.31, déterminez Q pour chaque réaction et comparez sa valeur à
celle de Kp (2,4 × 103) pour déterminer dans quel sens la réaction se déplace pour atteindre
l’équilibre. Notez que pour cette réaction, K = Kp étant donné que Δn = 0.
(0,36)(0, 67)
b) Q = = 4,0 × 103 > Kp
(0, 078) 2
(0,51)(0,18)
c) Q = 2
= 2,4 × 103 = Kp; à l’équilibre
(0, 0062)
La pression de CO2 à l’équilibre est 105 kPa. Il s’agit donc de calculer la pression de CO2 ;
si celle-ci est plus grande que 105 kPa, le système se déplacera vers la gauche, et la quantité
d’oxyde de calcium diminuera. Si la pression de CO2 est plus petite que 105 kPa, le
système se déplacera vers la droite et la quantité d’oxyde de calcium augmentera. Si la
pression de CO2 est égale à 105 kPa, le système est à l’équilibre, et la quantité d’oxyde de
calcium demeure la même.
PV = nRT
V = 50,0 L
T = 1173 K
c) P CO 2 = 105 kPa (comme en b)), le système est à l’équilibre, la quantité de CaO demeure
la même.
Q < KP, la quantité de CaO augmente puisque 715 g de CaCO3 peuvent se décomposer
pour former CaO et CO2.
[CH 3COOC 2 H 5] [H 2 O]
34. CH3COOH + C2H5OH ⇌ CH3COOC2H5 + H2O K = = 2,2
[CH 3COOH] [C2 H5OH ]
(0,22) (0,10)
a) Q = = 220 > K ; déplacement vers la gauche, [H2O] diminuera.
(0,010) (0,010)
(0,22) (0,0020)
b) Q = = 2,2 = K ; à l’équilibre, [H2O] demeure constante.
(0,0020) (0,10)
(0,88) (0,12)
c) Q = = 0,40 < K ; déplacement vers la droite, [H2O] augmentera.
(0,044) (6,0)
(4,4) (4,4)
d) Q = = 2,2 = K ; [H2O] demeure constante.
(0,88) (10,0)
2, 0 x [H 2O]
e) K = 2,2 = ,
0,10 x 5, 0
f) Il s’agit d’un équilibre homogène, l’eau n’est pas le solvant mais un réactif. L’eau
apparaît donc dans l’expression de la constante d’équilibre.
[H 2 ]2 [O 2 ] -3 (1,9 ×10-2 ) 2 [O 2 ]
35. K= , 2,4 ×10 = , [O2] = 0,080 mol/L
[H 2 O]2 (0,11) 2
2
PNOBr (0,768) 2
36. KP = 2 , 109 = 2 , PNO = 0,0583 atm
PNO × PBr2 PNO × 0,0159
[SO3] [NO]
37. SO2(g) + NO2(g) ⇌ SO3(g) + NO(g) K =
[SO2] [ NO2]
2,00 mol
[SO3]o = [NO]o = 0 ; [SO2]o = [NO2]o = = 2,00 mol/L
1,00 L
Donc,
PS42
38. S8(g) ⇌ 4 S2(g) KP =
PS8
Changement : étant donné qu’il reste 0,25 atm de S8 à l’équilibre, 1,00 atm – 0,25 atm =
0,75 atm de S8 doit avoir réagi afin d’atteindre l’équilibre. Étant donné qu’il y a un rapport
molaire de 4:1 entre S2 et S8 (selon l’équation équilibrée), 4(0,75 atm) = 3,0 atm de S2
doivent avoir été produites lorsque la réaction a atteint l’équilibre (les moles et les pressions
sont directement proportionnelles, à T et V constants).
Équilibre : PS8 = 0,25 atm, PS2 = 0 + 3,0 atm = 3,0 atm; en résolvant pour trouver Kp :
(3, 0) 4
KP = = 3,2 × 102
0, 25
[ N 2] [H 2 ]3
39. 2 NH3(g) ⇌ N2(g) + 3 H2(g) K=
[ NH3 ]2
Selon les données : [NH3]é = 2,0 mol/2,0 L = 1,0 mol/L = 2,0 – 2x, x = 0,50 mol/L
Selon le problème:
1,00 + x
= 1,58, 1,00 + x = 1,58 – 1,58 x, 2,58 x = 0,58, x = 0,22 mol/L
1,00 - x
[HI ]2
H2(g) + I2(g) ⇌ 2 HI(g) K= = 100
[ H 2] [ I2]
(1,00 + 2x) 2
K = 100 = ; en prenant la racine carrée des deux côtés :
(1,00 - x) 2
1,00 + 2x
10,0 = , 10,0 – 10,0 x = 1,00 + 2x, 12,0 x = 9,0, x = 0,75 mol/L
1,00 - x
44. Puisqu’il n’y a que des réactifs à l’état initial, la réaction doit se déplacer vers la droite.
2 2
P NO (2 x )
Kp = 0,050 = = , 0,050(0,16 – 1,00 x + x2) = 4x2
P N2 × P O2 (0,80 − x)(0, 20 − x)
x = 3,9 × 10–2 atm ou x = –5,2 × 10–2 atm ; Seul x = 3,9 × 10–2 atm est plausible (x ne peut
être négatif), alors PNO à l’équilibre est :
–2 –2
P NO = 2x = 2(3,9 × 10 atm) = 10 atm
2
2, 47 x 10-3 ( P SO3) (2x)
2
(2 x) 2
Kp = = 2
= 2
≈ 2
kPa ( P SO 2) × ( P O 2) (50,7 - 2x) (50,7 - x) (50, 7) (50, 7)
8,97/50,7 > 5 %
(2x) 2
2,47 × 10–3 = , x = 5,26
(50,7 - 17,96) 2(50,7 - 8,97)
(2x) 2
2,47 × 10–3 = , x = 6,73