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La fiscalité se définit comme un ensemble de lois et pratiques relatives à l’impôt. C’est aussi une
règlementation définissant les impôts d’un pays ou d’une collectivité locale. La fiscalité se
caractérise par une mobilité fréquente et par une relative complexité. Cette complexité dépend du
niveau de développement du pays, de sa structure économique.
Aussi faut-il ajouter que la fiscalité est une matière juridique qualifiée de droit fiscal issu du droit
public. Elle règle les rapports entre les citoyens et l’Administration. C’est donc une manifestation
de l’une des prérogatives de la puissance publique.
L’objectif présent porte sur la fiscalité des entreprises, contribuable idéal pour l’Etat. En effet
l’entreprise qui est une unité de production, fonctionne sous la protection de l’Etat. Elle est le lieu
de regroupement d’autres contribuables dont elle est la source de revenu. Elle constitue donc un
intermédiaire privilégier dans la collète et la manière de percevoir les impôts. C’est pourquoi l’Etat
doit faire en sorte que les entreprises ne supportent pas trop d’impôts. Car il risquerait non seulement
de décourager les initiatives privées, de ralentir l’activité économique mais aussi de provoquer la
baisse des recettes fiscales.
La fiscalité touchant les entreprises est très vaste. Mais nous allons opter pour un certain nombre
d’impôts liés au fonctionnement des entreprises. Ainsi nous verrons successivement :
Définir la fiscalité revient à définir l’impôt. Donc les concepts fiscaux que nous allons étudier se
reposeront sur :
1-/Classification administrative
Elle est utilisée par la comptabilité nationale et consiste à classer les impôts selon la collectivité
bénéficière. On distingue ainsi :
- Les impôts revenant à l’Etat
- Les impôts dévolus aux collectivités locales
- Les impôts alimentant les organismes sociaux
- Les impôts attribués au budget de l’UEMOA et autres communautés régionale
Ces deux types d’impôts (intérieurs et droits de douane) ont des spécificités qui dans l’ensemble
méritent d’être soulignées. Ainsi nous pouvons distinguer :
- Les impôts proportionnels : ils consistent à appliquer à la base imposable un taux d’imposition
fixe quelque soit le montant de celle-ci.
- Les impôts progressifs : ils sont calculés en utilisant des différents taux qui croissent en fonction
de la progression de la base d’imposition. Généralement on conçoit une progressivité par tranche de
revenu et on applique un taux différent à chaque tranche de revenu pour avoir des différents
montants qui seront additionnés pour obtenir le montant total de l’impôt à payer.
Exemple : déterminer l’impôt dû selon le barème suivant pour un revenu de 2 500 000f.
- Les impôts spécifiques : ce sont des impôts calculés en multipliant par un poids, un volume, une
surface comme base imposable une somme donnée. Exemple : la taxe sur les emplacements
publicitaires (xf/m2).
- Les impôts Ad-valorem et les impôts de quotité: ils sont calculés par application d’un taux unique
à la base imposable. C’est le procédé le plus utilisé.
- Les impôts analytiques : ce sont des impôts assieds sur des éléments d’un patrimoine ou sur une
opération isolée ou encore sur une catégorie unique de revenu. La catégorie unique de revenu est
appelée cédule : on parle alors d’impôt cédulaire.
Le taux du DCA est porté à 0.7% selon l’art 268 du CGI pour les personnes suivantes :
- Les entrepreneurs de télégraphie et téléphonie par câble ou sans fils ;
- Les ports ivoiriens
- Les concessionnaires de la distribution d’eau ;
- Les entrepreneurs d’enlèvement des ordures ménagères ;
- La poste de Côte d’Ivoire
Les matériels et outillages, les matériels de transport, les mobiliers, les agencements et installations sont
à exclure de l’assiette de la valeur locative.
La méthode de calcul de la VLA à partir du bilan n’est utilisée qu’à défaut d’une valeur locative réelle.
Pour les entreprises de distribution et les entreprises de prestataire de service, la valeur locative est
calculée au taux de 10% de la valeur brute au bilan des immeubles.
Etablissements Nature des locaux Location mensuelle Montant brut au bilan des CA HT N-1
propriétés
Bouaké (CAS) Hall d’exposition 250 000 1 000 000 000
Dimbokro (LYS) Magasins 50 000 55 000 000
Abidjan (KASH) Bâtiment commercial 500 000 000
Bâtiments industriels 1 200 000 000
Magasins 2 000 000 000 15 000 000 000
Matériels et outillages 400 000 000
TAF :
1- Calculer la patente due par chaque entreprise.
2- Calculer la patente due dans le cas où KASH est une entreprise industrielle.
Pour le transport terrestre, par voiture 50 400f majoré de 2520 par place à l’exception de celle du conducteur.
Pour le transport maritime, fluvial ou lagunaire, par bateau 75 600f majoré de 1 008f par place, excepté celle du
conducteur
5-2-/Transport de marchandises
Par voiture ou tracteur 37 800 majoré de 1 008f par tonne.
Exemple d’application 2
L’hôtel N’KODAH est un réceptif à 4 étoiles de 40 chambres classées en 3 catégories
Catégorie1 : 20 chambres à 20 000f la journée
Catégorie2 : 15 chambres à 30 000f la journée
Catégorie3 : 5 chambres à 70 000f la journée.
TAF : Calculer la patente due par l’hôtel si le CA HT de N-1 est de 300 000 000.
L’impôt foncier (IF) = Impôt sur le REVENU foncier (IRF) + Impôt sur le PATRIMOINE foncier(IPF)
1- IMPOT SUR I.E REVENU FINANCIER ET IMPOT SUR LE PATRIMOINE FONCIER DES
PROPRIETES BATIES
1-1) Champ d’application
1-1-1 Propriétés imposables
Art. 150 — Sont également soumis à l’impôt sur le revenu foncier et à l’impôt sur le patrimoine foncier
des propriétés bâties:
1- Les terrains non cultivés employés à usage commercial ou industriel, tels que
chantiers, lieux de dépôt de marchandises et autres emplacements de même nature, soit que
les propriétaires les occupent, soit qu’ils les fassent occuper par d’autrui à titre gratuit ou onéreux.
2- Les bateaux utilis és en un point fixe et aménagés pour l’habitation, le commerce,
l’industrie ou la prestation de services même s’ils sont seulement retenus par des
amarres.
Exemple 3:
Le propriétaire d’un bâtiment met en louage à 100 000 F par mois.
Calculer le montant de l’impôt foncier à payer dans les cas suivants:
1) Location normale sur les 12 mois
2) Le bâtiment vacant durant 3 mois
3) Le bâtiment vacant durant 8 mois
4) Le bâtiment est habité par le propriétaire lui-même.
SOLUTION : 3
Exemple 4
L’entreprise SOCOCE (entreprise commerciale) a trois établissements Yakro, Daloa et Abidjan.
SOCOCE loue les locaux de Daloa et de Yakro, mais au niveau d’Abidjan, SOCOCE est dans ses
propres bureaux. Elle déclare ses impôts à la direction générale des grandes entreprises.
Les autres informations suffisantes sont dans le tableau ci-dessous.
TAF
1) Calculer le montant de l’impôt foncier dû par SOCOCE
Base d’imposition
Propriétés imposables
Art. 169 — Les immeubles urbains sont imposables en raison de leur valeur vénale au 1er Janvier de
l’année de l’imposition.
La valeur vénale est déterminée:
- en ce qui concerne les terrains urbains visés à l’article 168 — 10 a ci-dessus, par des commissions
communales nommées par arrêté du Ministre des Finances, composées et statuant dans des conditions
qui seront fixées pour chaque par décret pris en Conseil des Ministres. Cette valeur vénale est fixée pour
chaque année d’imposition, au cours des deux derniers mois de l’année précédente;
- en ce qui concerne les autres terrains imposables, au moyen des actes translatifs de propriété concernant
les terrains imposables ou les terrains voisins, ou à défaut d’actes translatifs, par voie d’estimation
directe.
Les Exemptions
Art. 170— Sont exempts de l’impôt sur le patrimoine foncier des propriétés bâties:
a) Les terrains faisant l’objet d’une interdiction générale absolue de construire résultant par application
de textes réglementaires de leur situation topographique et ceux qui font l’objet d’une interdiction
temporaire ou conditionnelle résultant d’une décision particulière ne provenant pas du fait du
propriétaire.
b) Les terrains dont le propriétaire se trouve privé temporairement de la jouissance par la suite d’une
situation de fait indépendante de sa volonté.
c) Les terrains appartenant à l’Etat, aux collectivités territoriales, à la SODEFOR (LFP 2008), affectés
ou non à un usage public, mais improductifs de revenus.
d) Les pépinières et jardins d’essai créés par l’Administration ou par les sociétés d’intérêt collectif
agricole et les centres de coopération et coordination agricole dans un but de sélection et d’amélioration
des plants.
3) Taux d’imposition
L’article 173 du CGI fixe le taux d’impôt sur le patrimoine foncier des propriétés non bâties est fixé à
1,5 % de la valeur vénale déterminée conformément aux dispositions de l’article 169 du CGI.
Ce taux s’applique à partir de la fin de la 2e année suivant l’année d’acquisition du terrain.
REMARQUES/Prélèvement d’un acompte au titre des impôts sur les revenus locatifs
Art. 158 — Les organisations payeurs du Trésor Public, y compris les régies des Forces Armées, de la
Gendarmerie, et des Eaux et Forêts, sont tenues de prélever une somme égale à 15 % du montant brut
des loyers qu’ils paient au titre des baux administratifs.
Art. 159 — La même obligation est faite aux agences immobilières, syndics d’immeubles, gérants de
biens, sociétés civiles immobilières et tous autres intermédiaires de prélever 15 % sur le montant brut
des loyers qu’ils reversent à leurs propriétaires des locaux loués.
Art. 160 — De même, les entreprises soumises à un régime d’imposition réel, les ambassades et les
organisations internationaux sont obligés de prélever 15 % sur le montant des loyers de l’ensemble des
immeubles pris en location, sauf pour les immeubles loués par les intermédiaires visés à l’article 162,
auquel cas, seuls ces derniers sont soumis aux obligations du présent texte.
Art. 161 — Ces prélèvements constituent un acompte à valoir sur l’impôt sur le revenu foncier et sur
l’impôt sur le patrimoine foncier des propriétés bâties.
Art. 162 — Les agences immobilières, syndics d’immeubles, gérants de biens, sociétés civiles
immobilières, tous intermédiaires et, les entreprises, les ambassades et organismes internationaux visés
à l’article 160 doivent reverser les sommes prélevées dans les quinze premiers jours du mois suivant
leur encaissement, à la caisse du receveur des impôts.
Les versements doivent être accompagnés d’une déclaration comportant le nom, l’adresse et le numéro
de compte contribuable du propriétaire, l’identification de l’immeuble loué, les noms des locataires et
le montant des loyers payés par ceux-ci.
Art. 163 — Le taux du prélèvement est ramené au niveau du taux de l’impôt sur le revenu foncier et de
l’impôt sur le patrimoine foncier applicable à l’immeuble concerné.
Art. 164 — Toute personne physique ou morale tenue à cette obligation qui n’a pas fait les retenues ou
qui n’a opéré que des retenues insuffisantes est passible d’une amende fiscale égale au montant des
retenues non effectuées, sans préjudice de la réintégration des sommes en cause au bénéfice imposable.
En outre, pour chaque période d’un mois écoulé entre la date à laquelle les versements auraient dû être
normalement effectués le jour du paiement, une amende fiscale égale à 10 % du montant des sommes
dont le versement a été différé sera appliqué. Pour le calcul de cette amende, toute période d’un mois
commencé est complétée entièrement.
SOLUTION:5
Les droits d’enregistrement constituent un ensemble de droits perçus par l’Etat pour un certain
nombre d’actes relatifs aux entreprises. L’enregistrement est une formalité fiscale qui consiste à
analyser ou à mentionner un acte juridique dans un registre spécial.
Nous allons nous intéresser aux droits d’enregistrement qui concernent les sociétés commerciales
qui sont des droits que celles-ci payent à l’Etat lors de leur constitution, de la modification des
statuts, de la fusion, de leur dissolution, de la scission, de la cession, et d’apports partiels d’actif.
Par ailleurs certaines sociétés sont exclues au paiement de droit d’enregistrement. Ce sont :
- les sociétés d’Etat ou d’économie mixte de crédit
- les coopératives agricoles
- les sociétés mutualistes
- les sociétés immobilières d’économie mixte.
Exemple 1 : A la création d’une entreprise KOUAME apporte un bâtiment de 100 000 000, des
marchandises 80 000 000, sa banque 500 000 000 et une dette de 35 000 000. En plus l’entreprise
décide de rembourser ses fournisseurs pour un montant de 25 000 000.
Travail à faire : Calculer le montant des APS et des ATO. Déduire le capital de l’entreprise.
Selon l’article 664 ter du CGI, le s actes de formation des sociétés dont le capital social n’excède
pas 10 000 000 de francs CFA sont exonérés du droit d’enregistrement.
1. Une (1) copie de la pièce d’identité (CNI ou passeport) du dirigeant et des actionnaires ou
des associés (et d’un employé éventuellement, à défaut une(1) copie d’extrait d’acte de
naissance);
2. Cinq (5) exemplaires des statuts de la société et / ou PV d’assemblée ;
3. Un (1) exemplaire de la déclaration notariée de souscription et de versement (DNSV);
4. Deux (2) copies du contrat de bail enregistré ou deux (2) copies du titre de propriété ou de
l’attestation de propriété ;
5. Une (1) déclaration sur l’honneur signée du dirigeant complétée dans un délai de 75 jours, à
compter de l’immatriculation, par un (1) extrait de casier judiciaire datant de moins de trois
mois où à défaut par le document qui en tient lieu.
6. Un (1) exemplaire de la liste certifiée conforme des dirigeants, des administrateurs ou
associés tenus indéfiniment et personnellement responsables ou ayant pouvoir d’engager la
société ;
7. Une (1) procuration légalisée en cas de retrait par un mandataire ;
8. Un plan de localisation du lieu d’exercice de l’activité.
*Le contrat de bail doit être soumis aux formalités de l’enregistrement (cf. Art 550 Alinéa 1)
du Code Général des Impôts au taux de 2,5 % du montant du loyer couvrant la période de bail.
(Cette formalité est effectuée dans tout service d’enregistrement des Impôts ou au Guichet des
Formalités/ CEPICI)
NB : L’enregistrement de tout acte par une entreprise est soumis au droit fixe de 18 000f
dans le cas où il n’existe pas un autre droit supérieur à 18 000f.
1. Une (1) copie de la pièce d’identité (CNI ou passeport) du dirigeant et des actionnaires ou
des associés (et d’un employé éventuellement, à défaut une(1) copie d’extrait d’acte de
naissance);
2. Cinq (5) exemplaires des statuts de la société et / ou PV d’assemblée ;
3. Un (1) exemplaire de la déclaration notariée de souscription et de versement (DNSV);
4. Deux (2) copies du contrat de bail enregistré ou deux (2) copies du titre de propriété ou de
l’attestation de propriété ;
5. Une (1) déclaration sur l’honneur signée du dirigeant complétée dans un délai de 75 jours, à
compter de l’immatriculation, par un (1) extrait de casier judiciaire datant de moins de trois
mois où à défaut par le document qui en tient lieu.
6. Un (1) exemplaire de la liste certifiée conforme des dirigeants, des administrateurs ou
associés tenus indéfiniment et personnellement responsables ou ayant pouvoir d’engager la
société ;
7. Une (1) procuration légalisée en cas de retrait par un mandataire ;
8. Un plan de localisation du lieu d’exercice de l’activité.
*Le contrat de bail doit être soumis aux formalités de l’enregistrement (cf. Art 550 Alinéa 1)
du Code Général des Impôts au taux de 2,5 % du montant du loyer couvrant la période de bail.
(Cette formalité est effectuée dans tout service d’enregistrement des Impôts ou au Guichet des
Formalités/ CEPICI)
1. Une (1) copie de la pièce d’identité (CNI ou passeport) du dirigeant et des actionnaires ou
des associés (et d’un employé éventuellement, à défaut une(1) copie d’extrait d’acte de
naissance);
2. Quatre (4) exemplaires des statuts de la société et éventuellement, des PV d’assemblée ;
majorés d’un exemplaire pour chacun des associés ;
3. Deux (2) exemplaires de la déclaration de souscription et de versement (DSV) ou une
expédition de la DNSV ;
4. Deux (2) copies du contrat de bail enregistré* ou deux (2) copies du titre de propriété ou de
l’attestation de propriété ;
5. Une (1) déclaration sur l’honneur signée du dirigeant complétée dans un délai de 75 jours, à
compter de l’immatriculation, par un (1) extrait de casier judiciaire datant de moins de trois
mois où à défaut par le document qui en tient lieu.
6. Un (1) exemplaire de la liste certifiée conforme des dirigeants, des administrateurs ou
associés tenus indéfiniment et personnellement responsables ou ayant pouvoir d’engager la
société ;
7. Une (1) procuration légalisée en cas de retrait par un mandataire ;
8. Un plan de localisation du lieu d’exercice de l’activité.
*Le contrat de bail doit être soumis aux formalités de l’enregistrement (cf. Art 550 Alinéa 1) du Code
Général des Impôts au taux de 2,5 % du montant du loyer couvrant la période de bail. (Cette formalité
est effectuée dans tout service d’enregistrement des Impôts ou au Guichet des Formalités/CEPICI)
1. Une (1) copie de la pièce d’identité (CNI ou passeport) du dirigeant et des actionnaires ou
des associés (et d’un employé éventuellement, à défaut une(1) copie d’extrait d’acte de
naissance);
2. Quatre (4) exemplaires des statuts de la société et éventuellement, des PV d’assemblée ;
majorés d’un exemplaire pour chacun des associés ;
3. Deux (2) exemplaires de la déclaration de souscription et de versement (DSV) ou une
expédition de la DNSV ;
4. Deux (2) copies du contrat de bail enregistré* ou deux (2) copies du titre de propriété ou de
l’attestation de propriété ;
5. Une (1) déclaration sur l’honneur signée du dirigeant complétée dans un délai de 75 jours, à
compter de l’immatriculation, par un (1) extrait de casier judiciaire datant de moins de trois
mois où à défaut par le document qui en tient lieu.
6. Un (1) exemplaire de la liste certifiée conforme des dirigeants, des administrateurs ou
associés tenus indéfiniment et personnellement responsables ou ayant pouvoir d’engager la
société ;
7. Une (1) procuration légalisée en cas de retrait par un mandataire ;
8. Un plan de localisation du lieu d’exercice de l’activité.
*Le contrat de bail doit être soumis aux formalités de l’enregistrement (cf. Art 550 Alinéa 1)
du Code Général des Impôts au taux de 2,5 % du montant du loyer couvrant la période de bail.
(Cette formalité est effectuée dans tout service d’enregistrement des Impôts ou au Guichet des
Formalités/CEPICI)
1. Une (1) copie de la pièce d’identité (CNI ou passeport) pour les nationaux, ou de la carte
consulaire pour les non nationaux du dirigeant (et d’un employé éventuellement, à défaut
une(1) copie d’extrait d’acte de naissance).
2. Une (1) copie d’extrait d’acte de naissance du dirigeant;
3. Deux (2) copies du Contrat de bail enregistré* ou deux (2) copies du titre de propriété ou de
l’attestation de propriété ;
4. Une (1) déclaration sur l’honneur signée par le demandeur, complétée dans un délai de 75
jours, à compter de l’immatriculation, par un (1) extrait du casier judiciaire datant de moins de
3 mois ou à défaut tout autre document qui en tient lieu;
5. Un (1) certificat de résidence ;
6. Un (1) extrait d’acte de mariage ou la copie du livret de famille (page relative aux
conjoints) ;
7. Une (1) autorisation préalable d’exercer l’activité ;
8. En cas de désignation d’une personne pouvant engager l’entreprise, produire :
Une (1) copie de la carte nationale d’identité ;
Une déclaration sur l’honneur signée par le demandeur, complétée dans un
délai de
75 jours, à compter de l’immatriculation, par un (1) extrait du casier
Judiciaire datant de moins de 3 mois ou à défaut tout autre document qui en
tient lieu ;
Un (1) certificat de résidence.
9. Plan de localisation du lieu d’exercice de l’activité.
*Le contrat de bail doit être soumis aux formalités de l’enregistrement (cf. Art 550 Alinéa 1)
du Code Général des Impôts au taux de 2,5 % du montant du loyer couvrant la période de bail.
(Cette formalité est effectuée dans tout service d’enregistrement des Impôts ou au Guichet des
Formalités/CEPICI)
NOM :
PRENOMS :
DE :
ET DE :
DATE DE NAISSANCE :
NATIONALITE :
DOMICILE :
QUALITE :
Je prends acte de ce qu’à défaut de produire l’extrait du casier judiciaire ou tout document en
tenant lieu dans le délai de soixante-quinze (75) jours, il sera procédé au retrait de mon
immatriculation et à ma radiation.
Fait à Abidjan le :
REMARQUES
- La taxation des APS prend en compte aussi bien le montant des apports libérés que la fraction
non libérée.
- Pour les apports en nature réestimés, les droits se calcule sur les valeurs réestimées et non sur
les valeurs au bilan.
- Lorsque le montant des APS excède cinq (05) milliards, il est recommandé de calculer les droits
d’apports de façon globale. Il faut donc éviter de faire la taxation associé par associé.
- Il est perçu une taxe additionnelle appelée contribution foncière ou droit de publicité foncière
(DPF) au taux de 1,2% (dont 0,8% pour la publicité foncière et 0,4% pour le conservateur) sur les
immeubles (terrain, bâtiment, construction). Droit domaniaux et publicité foncière, texte 2 :
publicité foncière droits et taxes de publicité foncière, article 4.
N.B : Le droit de mutation est exigible en intégralité à la constitution quel que soit le montant.
Exemple d’application 4: TALOUABLE échange son bâtiment situé à Yamoussoukro 45 000 000
contre celui de GBAFLANBLE situé à Abidjan 60 000 000.
Chiffrer le coût fiscal de cette opération.
Exemple d’application 5 : Deux villas de même valeur 50 000 000 ont été échangées. Chiffrer le
coût fiscal de cette opération.
Montant APS
Coefficient (APS) = --------------------------
Montant apport brut
N.B : Le coefficient (APS) se calcule mais ne s’applique pas dans la taxation des APS.
Montant ATO
Coefficient (ATO) = -------------------------------
Montant apport brut
N.B : Le calcul du coefficient (ATO) s’impose lorsque l’associé apporte au moins deux (02)
éléments.
EXPLICATION
Après calcul des coefficients des associés, tous les biens des associés (pour qui, il y a eu calcul de
coefficients) sont pris, multipliés par leur taux de mutation respectif et par le coefficient ATO
pour obtenir le droit de mutation.
TAF : 1- Calculer les droits à payer dans le cas où l’entreprise donne un ordre d’imputation à la
constitution.
2- L’entreprise peut-elle fractionner le paiement de ses droits ? Justifier votre réponse.
3- Quels sont les montants et les dates limites de versement ?
3- Calculer les droits selon la méthode favorable au fisc à coefficients et la plus optimale au
fisc.
Exemple de synthèse 2 :
A la création de la société FC2, M. Koumi apporte son bilan représenté comme suit :
Bilan au 31-/12-/N-1
ACTIF PASSIF
Terrain 5 000 000 Capital et réserves 58 000 000
Bâtiment 30 000 000 Fournisseurs 20 000 000
Fonds de commerce 10 000 000 Banque 12 000 000
Stock de marchandise 25 000 000
Clients 15 000 000
Caisse 5 000 000
TOTAL 90 000 000 TOTAL 90 000 000
M. Kabore apporte de l’espèce de 3 200 000 000 avec une dette fournisseur de 200 000 000 et Dame
Moyé apporte sa banque 2 100 000 000, un bâtiment commercial de 500 000 000 hypothéqué à
100 000 000.
Les éléments d’actif de Koumi ont été évalués de la manière suivante :
- le bâtiment est repris à 120% de sa valeur ainsi que le terrain
- le fonds de commerce subit une décote de 5%
- les créances sont évaluées à 5 000 000 000 de plus
TAF : Calculer les droits à payer dans le cas où l’acte a prévu un ordre d’imputation et dans le cas
contraire.
Dans ce cas, les apports nouveaux peuvent être constitués d’apport en nature, en numéraire, de
la conversion des comptes courants associé en action (capitalisation des fonds courants
associés) et la conversion en action des obligations, des créances et des dettes fournisseurs.
NB : Les primes qui naissent à l’augmentation de capital font partir de la base taxable. Mais elles
ne font pas partir du capital après augmentation.
La capitalisation ultérieure de ces primes (c’est-à-dire une prochaine augmentation du capital par
incorporation de ces mêmes primes) est passible du seul droit fixe de 18 000f.
- Apport en nature :
La valeur nominale (Vn)
Le prix d’apport (Pa)
La prime d’apport unitaire (PA) = Pa – Vn
Remarque : A la création d’une entreprise tous les APS forment le capital (capital = Ʃ APS), alors
qu’à l’augmentation du capital tous les APS effectués ne concourent pas à la formation du capital
à cause des primes qui naissent et ne faisant pas partir du capital après augmentation.
Travail à faire :
1- Liquider les droits exigibles à cette augmentation.
2- Quel est le capital après augmentation ?
3- Quel serait le droit à payer si l’entreprise procédait à une nouvelle augmentation le 15-12-2009
par incorporation de la prime d’émission ?
1-2-/ Augmentation du capital par incorporation de réserves, bénéfice, RAN… (Article 758 du
CGI)
Les actes portant sur augmentation du capital par incorporation de réserves, de bénéfices, de report
à nouveau (RAN) ou de provision dans les sociétés de capitaux soumises à l’impôt sur le revenu des
valeurs mobilières (IRVM) sont passibles d’un droit de 6% sur le montant incorporé sans tenir
compte du capital ancien si les éléments incorporés n’ont pas supportés l’impôt BIC.
Si les réserves, bénéfices… incorporés ont supportés l’IBIC alors c’est l’article 754 du CGI qui est
applicable (0.3% et 0.1% en tenant compte du capital ancien). Article 758 alinéas 2 du CGI.
Exemple d’application 8
La SA « TCHONGON » procède à une double augmentation simultanée de son capital par
incorporation de la réserve facultative 600 000 000 et d’un bénéfice de 200 000 000 par apport en
numéraire de 1 200 000 000. Le capital ancien de l’entreprise est 4 520 000 000 dont 500 000 000
de réserve incorporée.
Travail à faire :
1- Liquider les droits exigibles et déterminer le montant à verser à la date de l’augmentation
2- Quel serait le droit dû si l’entreprise était exonérée de l’I.BIC sur ces périodes ?
NB : L’entreprise paie régulièrement l’I.BIC chaque année.
Exemple d’application 9
La SA « BIEKOSSEU » au capital de 6 500 000 000 procède à une réduction de son capital par
annulation d’une parte constatée l’année dernière 120 000 000 et par remboursement aux associés.
L’associé Paul qui avait cédé la propriété de sa banque 380 000 000 à l’entreprise reçoit un chèque
de 80 000 000 et un bâtiment de 150 000 000.
L’associé DAGANO a reçu les apports qu’il a effectués à la constitution de l’entreprise.
Après réduction le capital de l’entreprise est estimé à 5 900 000 000.
Travail à faire : Calculer les droits à payer pour cette opération de réduction.
- La fusion : l’opération de fusion peut être réalisée de deux manières à savoir par absorption
(fusion-absorption) et par création (fusion-création).
On parle de fusion-absorption lorsqu’une société ou plusieurs sociétés sont absorbées par une autre
société existante. La société déjà existante est appelée société absorbante ou société bénéficiaire
tandis que la société apporteuse est qualifiée de société absorbée.
La fusion-création se réalise lorsque plusieurs sociétés apportent leurs actifs pour la création d’une
nouvelle société, un être moral nouveau.
- La scission : c’est l’opération par laquelle une entreprise apporte l’intégralité de son actif à deux
ou plusieurs sociétés.
- L’apport partiel d’actif : c’est une opération par laquelle une entreprise apporte à une nouvelle
ou ancienne société, une partie de ses éléments d’actif.
N.B : Dans le cas des deux premières opérations (fusion et scission) la société apporteuse est appelée
à disparaître alors que l’apport partiel d’actif n’entraîne pas la dissolution de la société apporteuse.
2-2-1-/ Les conditions d’application du régime spécial de fusion (Articles 756 et 757 du CGI)
- Les sociétés apporteuses et bénéficières doivent être des sociétés de capitaux (SA et SARL)
- Le siège social des sociétés bénéficiaires doit se situer en Côte d’Ivoire.
- Dans le cas d’apport partiel d’actif, les sociétés concernées doivent manifester expressément dans
l’acte d’apport leur volonté.
- Dans le cas de la fusion et de la scission, les apports résultant des conventions doivent prendre
effet à la même date et doivent entrainer dès leur réalisation, la dissolution systématique de la société
apporteuse.
Exemple d’application 10
La SA « BOTTO » au capital de 30 000 actions de 150 000f a absorbé la SARL « KPADJA ». Le
bilan de la SARL se présente comme suit :
ACTIF PASSIF
Terrain 800 000 000 Capital 2 000 000 000
Constructions 200 000 000 Réserves 1 170 000 000
Matériels et outillages 1 200 000 000 Dettes financières 580 000 000
Stock de marchandises 450 000 000 Passif circulant 125 000 000
Clients 750 000 000
Banque 50 000 000
Caisse 20 000 000
Ecart de conversion 405 000 000
TOTAL 3 875 000 000 TOTAL 3 875 000 000
Après évaluation, les terrains sont repris avec un abattement de 5%, les constructions 9% de moins
qu’à leur valeur comptable, les stocks sont repris avec une décote de 10% et enfin matériel et
outillages sont estimés à 140% de leur valeur au bilan.
TAF : 1-/ Etablir le bilan de liquidation
2-/ Les deux sociétés hésitent entre le régime de droit commun et le régime spécial de
fusion ; que conseillez-vous ?
Exemple d’application 11
La société « BEDA », pour cause d’irrégularité statutaire et fiscale a été dissoute le 20-02-N. Les
opérations de liquidation ont été effectuées le 25-05-N sur les éléments du bilan suivants :
Le capital est répartir entre TUYO (30%), KADO (25%) et BEDA (45%).
L’acte de partage prévoit l’attribution de l’immeuble à M.BEDA, apporteur initial. Le fonds de
commerce lui est aussi attribué. TUYO reçoit les matériels et KADO reçoit les créances.
Travail à faire :
1- chiffrer le coût fiscal de la dissolution.
2- Chiffrer le cout fiscal de la dissolution si lors du partage BEDA recevait le fonds de commerce
et les matériels. TUYO recevait le bâtiment apporté par BEDA et KADO, les créances.
3-2-/ Le partage des apports en nature
Pour le partage des apports en nature (autres que les acquêts sociaux), aucune imposition n’est due
sur les apports repris par leurs auteurs. L’acte est assujetti à un droit fixe de 18 000f. Mais pour les
Exemple d’application 12
La SA « NOUAN » a été dissoute le 13-11-2007 et le bilan de liquidation se présente comme suit :
Immeuble d’habitation 15 000 000 Capital 5 000 000
Banque 3 000 000 Réserve légale 250 000
Pertes d’exploitation 2 000 000 Autre réserve 8 750 000
Profit de liquidation 6 000 000
TOTAL actif 20 000 000 TOTAL passif 20 000 000
Exemple d’application 13
Une SARL a été créée le 01-08-2006 par apports des différents associés suivants :
- M. TOURE, un terrain de 15 000 000 à usage commercial
- M. SORO, espèce de 30 000 000
- M. BILA, un fonds de commerce de 16 000 000
TRAVAUX DIRIGES
Exercice 1
A la création d’une entreprise anonyme le 20- 12- N trois associés effectuent les apports suivants :
- KOUASSI apporte de la marchandise 1 000 000 000, fonds de commerce 2 000 000 000, banque
12 000 000, fournisseurs 50 000 000 et 150 000 000 en espèce appartenant à son cousin DALI que
l’entreprise doit rembourser dans cinq (05) ans.
- TANOH apporte un espace vert d’une valeur de 80 000 000 réévalué à 100 000 000, un immeuble
commercial de 2 500 000 000 hypothéqué à 100 000 000, banque 40 000 000, dette 20 000 000.
- BERNADIN apporte du matériel de transport évalué à 2 000 000 000 contre remboursement à ses
fournisseurs 80 000 000 par l’entreprise.
Travail à faire :
1-/ Quels sont les droits à payer selon les méthodes que vous connaissez ?
2-/ Si l’entreprise avait donné un ordre d’imputation, serait-elle capable de fractionner le payement
de ses droits ? Justifier votre réponse et donner les échéances et le montant des versements.
Exercice 2
Une entreprise au capital de 3 985 000 000 procède en janvier 2003 à une augmentation de son
capital par :
- Incorporation d’une réserve de 285 000 000f
- Emission de 200 000 actions à une prime d’émission de 15% de la valeur nominale 10 000f.
En décembre 2004, elle incorpore la prime dégagée lors de l’augmentation 2003 au capital.
Fin 2005, elle réalise une perte de 95 345 800f. Elle décide de réduire son capital de 470 000 000
par :
- Annulation de la perte de 2005.
- Remboursement aux associés 200 000 000, apporteurs initiaux de biens en nature
- Attribution d’un immeuble de 74 655 000 à BODO, immeuble commercial à GUY-GUY
80 000 000, le reste à BILY par chèque, qui avait apporté un chèque de même valeur.
En 2007 ruinée par la guerre avec une dette de 2 350 000 000, elle partage son actif composé de
fonds de commerce 2 000 000 000, d’autres biens de valeur égale au capital et d’un bâtiment
commercial à deux autres entreprises : l’entreprise A au capital de 4 320 000 000 reçoit un
immeuble 100 000 000, une créance de 3 000 000 000 et du matériel de transport 1 000 000 000 ;
l’entreprise B reçoit le reste de l’actif dont un bâtiment commercial de 350 000 000.
A cette date l’entreprise B avait un capital de cinq milliards dans lequel figure une incorporation de
réserve de 590 000 000.
Travail à faire :
1-/ Calculer les droits à payer en janvier 2003.
2-/ Déterminer le capital après augmentation.
3-/ Calculer les droits à payer en décembre 2004.
4-/ Calculer les droits à payer fin 2005.
5-/ Calculer les droits à payer par l’entreprise A et B en 2007.