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Télévision par câble

distribution de programmes télévisés par câble

La télévision par câble ou télédistribution par câble désigne un


mode de distribution de programmes de télévision et
accessoirement, de radio, véhiculé par l'intermédiaire d'un réseau
câblé, par liaison de type coaxiale ou fibre optique.

Le câble coaxial est le plus souvent exploité pour distribuer le signal de télévision par câble.

À de rares exceptions pour certains pays comme la Suisse, l'offre


télévisuelle des réseaux câblés délivre généralement un service
sur abonnement payant, exploité par des sociétés commerciales.

Contexte historique
Depuis l'apparition de la télévision, les chaînes de télévision sont
diffusées principalement par voie terrestre hertzienne grâce à un
ou plusieurs émetteurs locaux et d'éventuels faisceaux hertziens
pour les relier entre eux. Les tout premiers réseaux câblés sont
exploités localement, notamment en 1936 à Londres au Royaume-
Uni[1] et la même année à Berlin en Allemagne notamment pour les
jeux olympiques puis à partir de 1948 aux États-Unis ou en Suisse.
Ce type de réseau câblé local ne sert alors principalement qu'à
relayer les chaînes terrestres hertziennes dans des zones
géographiques mal desservies par les signaux hertziens de
télévision[2].

Pour la télévision par câble, le câble coaxial blindé est privilégié


par rapport aux liaisons cuivres téléphoniques symétrisées pour
véhiculer ces signaux audio et vidéo analogiques car il est
envisageable d'exploiter plusieurs signaux de télévision
simultanés sur un unique câble.

Au plan international, les principaux avantages offerts par la


télévision par câble concernent principalement le nombre et la
nature de l'offre en chaînes de télévision, la fiabilité et la
performance technique de la retransmission, le fait qu'un service
de maintenance peut intervenir pour résoudre certains incidents
ou pannes ainsi que l'évolutivité possible du réseau avec les
innovations et améliorations technologiques : conversion ou
adaptation des signaux de normes étrangères ou incompatibles
localement, nouvelles normes analogiques comme par exemple le
D2 Mac européen, puis numériques ainsi que la Haute Définition,
les services associés comme le télétexte, le guide électronique
des programmes, le son multicanal, etc.
À partir des années 1970 et 1980, plusieurs pays développent des
réseaux câblés payants à grande échelle et par abonnement, avec
deux principaux avantages. Le premier consiste à distribuer et
fournir en exclusivité certaines chaînes, en complément des
chaînes reçues par voie terrestre, lesquelles sont reprises
également sur le câble. Le second, la promesse d'une qualité de
signal préservée.

Les chaînes optionnelles, non locales, sont captées puis


retransmises jusqu'aux centraux de télédistribution soit par ligne
spécialisée (télécom ou coaxiale), soit par faisceau hertzien, soit
enfin, par satellite.

À la fin des années 1970, certains réseaux câblés, notamment en


Amérique du Nord, commencent à opérer une « voie de retour »
permettant de renvoyer certaines données ou informations, depuis
le terminal installé chez chaque abonné de l'opérateur qui exploite
cette technologie. Ce dispositif permet de sécuriser l'accès à
cetaines émissions ou chaînes payantes, proposer des services à
la carte comme le Pay Per View, ancêtre de la vidéo à la demande
ou encore, de contrôler techniquement la ligne jusqu'à l'abonné.
Toutefois, cette interactivité est complexe à mettre en oeuvre,
coûteuse pour l'opérateur et doit être compatible avec les anciens
équipements du réseau (amplificateurs, répartiteurs, prises, etc.)
ou amener à les remplacer.
Développement spécifique en fonction des
pays
À partir des années 1970 et 1980, plusieurs pays choisissent la
télédistribution analogique par câble comme moyen principal de
télédiffusion, tout en maintenant la télédiffusion terrestre, comme
par exemple les Pays-Bas, la Belgique et la Suisse. En revanche,
d'autres pays conservent la télévision analogique terrestre comme
mode principal de télédiffusion jusqu'au milieu des années 1990,
en délivrant sur le réseau terrestre, les chaînes publiques ou
privées nationales, régionales ou locales ainsi que des chaînes
thématiques, c'est le cas par exemple du Royaume-Uni, de la
France, de l'Espagne, de l'Italie et du Japon.

Ainsi, pour de nombreux pays, la télévision par câble est l'un des
seuls moyens pour élargir la consommation télévisuelle par des
chaînes complémentaires, notamment thématiques. De fait, l'offre
payante de télévision par câble détient une position quasi de
monopole de marché durant une longue période, avant que les
offres satellite puis IPTV soient proposées[3].

Aux États-Unis, la télévision par câble connaît une forte


croissance à partir du milieu des années 1970 et des années
1980, pour devenir un moyen de réception tv dominant à partir des
années 1990. En 1992 par exemple, environ 60 % des foyers
américains sont abonnés à un service de télévision par câble[4].
Toutefois, le réseau terrestre analogique reste puissant, en
retransmettant notamment les chaînes nationales ou réseaux
« networks » : NBC, CBS, ABC, Fox, UPN, The WB, PBS[5] ainsi que
les chaînes locales.

En Europe notamment, à partir de 1996, certains


câblodistributeurs commencent à diffuser des chaines TV en
numérique, ce qui impose dans un premier temps de mettre à
disposition pour chaque téléviseur, un décodeur ou un adaptateur
spécifique.

À partir des années 2010, le modèle économique du câble


américain est sévèrement affecté et le public privilégie dès lors les
offres télévisuelles gratuites, ce qui permet aux acteurs de
l'hertzien terrestre de résister, en complément d'un abonnement
internet et des nouvelles plateformes de vidéo à la demande et la
télédiffusion de flux ou streaming[6]; un étude de marché de 2021
démontrerait que le « streaming » domine de 34,8% la
consommation totale de télévision, alors que 34,4% concerne
l'abonnement au câble et 21,6% pour la télévision terrestre
gratuite.

Concurrence du satellite puis de l'IPTV


Au cours de la décennie 1990 et même avant l'émergence de la
technologie numérique, la télévision par câble connaît un nouveau
concurrent : la télévision par satellite grâce à l'équipement en
réception individuelle (parabole) qui procure un rendement voisin
de 100% pour couvrir une zone géographique allant d'une région
jusqu'à plusieurs continents. Pour les opérateurs de télévision par
satellite, celui-ci représente le moyen de télédiffusion le moins
coûteux ramené à son rendement de couverture, notamment par
rapport à la télévision hertzienne terrestre analogique, à la
télévision numérique terrestre (TNT) et à la télédistribution par
câble ou par internet IPTV qui nécessitent de multiplier les
équipements au sol ou une infrastructure de télédistribution
conséquente[7]. L'impact commercial négatif de la concurrence du
satellite pour les offres de télévision par câble est très significatif,
y compris en France[8].

Le second concurrent de la télévision par câble apparaît au début


des années 2000 ; la télévision par xDSL (IPTV). Grâce aux
nouvelles technologies de télécommunication par réseaux IP
(ADSL) et de compression vidéo numérique permettant de
démultiplier le nombre de chaînes, les opérateurs historiques du
téléphone suivis de nouveaux entrants, peuvent désormais
proposer la retransmission de chaînes numériques via le réseau
téléphonique filaire conventionnel, pour accéder à Internet. Ces
services nécessitent toutefois l'utilisation d'un terminal spécifique
ou « box » à relier au téléviseur.

Les câblodistributeurs qui diffusent jusqu'alors uniquement la


télévision par câble, ajoutent également des services de
télécommunication similaires par le réseau coaxial pour résister à
cette concurrence. Ils adaptent alors leur propre terminal devant
être reliés au téléviseur. Même avant que la technologique
numérique ne soit arrivée, on voit ainsi apparaître des terminaux
spécifiques, comme notamment en France, le décodeur Visiopass
développé en 1989 par France Télécom et qui exploite la norme
D2 Mac.

La télévision par câble aux États-Unis subit également une


concurrence avec les offres payantes par satellite, notamment à
partir du milieu des années 1990. Il faut attendre le début des
années 2000 pour que cette concurrence se renforce avec
l'apparition des offres IPTV. Provisoirement prépondérante en
terme d'audience entre 1990 et 2010, la télévision par câble est
dépassée par l'IPTV, à partir des années 2010, une tendance de
décroissance qui ne cesse de se poursuivre y compris jusqu'au
début des années 2020[9].

Les difficultés des câblo-opérateurs face à l'offre des chaînes


gratuites de la TNT, par satellite et sur IPTV, sont caractérisées
par une étude publiée aux États-Unis en 2013 qui marque la pire
année pour la télévision[10]. Ainsi, le modèle économique du câble
qui a bénéficié historiquement d'une position de quasi-monopole
aux États-Unis, commence dégrader significativement son modèle
économique.
En 2021, une étude met en évidence que le public américain
souhaite privilégier les offres télévisuelles gratuites, ce qui
pénalise notamment les offres payantes du câble[11] et permet
aux acteurs de la télévision hertzienne terrestre en clair de
résister, éventuellement en complément d'un abonnement internet
et des plateformes de vidéo à la demande qui délivrent par
« streaming », des offres payantes personnalisées[12]

Le phénomène de « cord cutting », qui pousse les abonnés aux


offres payantes du câble ou du satellite à résilier leurs
abonnements au profit des offres de vidéo à la demande à tarif
réduit voire gratuites, se confirme tout particulièrement à la suite
de la période de pandémie Covid 19[13].

En Europe, l'introduction de la technologie FTTH à fibre optique


aurait pu représenter un avantage concurrentiel pour les câblo-
opérateurs mais le remplacement de cette infrastructure et sa
mise en place sont très coûteuses, longues à installer jusqu'à
l'abonné et à amortir d'un point de vue investissement.

En France en 2009, l'opérateur qui détient la plupart des réseaux


câblés communaux Numericable-SFR et futur groupe Altice, subit
brutalement l'effet pourtant attendu de la multiplication des
chaînes gratuites de la TNT, du satellite et surtout des offres
IPTV[14].
Une étude publiée initialement en 2003 mise à jour en 2018 dévoile
la complexité de la concurrence IPTV en France pour la télévision
par câble, et la fragilité de son modèle économique[15].

Principes de fonctionnement : architecture


technique
Techniquement un réseau câblé se compose de trois éléments
principaux :

1. La station de tête ;
2. Le réseau de télédistribution ;
3. Le terminal (téléviseur et/ou récepteur spécifique).

Station de tête de réseau

Le système central peut combiner :

des antennes terrestres captant :


les chaînes télévisées analogiques « normalement reçues »
localement, y compris aux frontières (cryptées ou en clair),
les chaînes numériques ou TNT nationales, locales et
frontalières (en clair).
des antennes paraboliques captant les chaînes analogiques ou
numériques diffusées par des satellites géostationnaires, y
compris en haute définition, chiffrées / cryptées ou en clair ;
les stations radiophoniques, incluant l'offre de musique en
réception numérique ;
les signaux de télécommunication et multimédias IPTV
permettant la vidéo à la demande (VoD), l'accès à Internet et à
la téléphonie ;
les offres de chaînes, stations de radio ou services vidéo
interactifs propres au réseau câblé (mires, mosaïque de
chaînes, canaux de promotion...)
un accès direct à l'épine dorsale (backbone) Internet ;
un dispositif de gestion des droits d'abonnement (accès
conditionnel).

Après être démodulés et éventuellement transcodés, ces


différents signaux sont traités :

filtrés et convertis en d'autres fréquences ou numérisés


conformément à un plan technique défini (canaux et
numérotation) ;
démodulés, décodés, décryptés voire transcodés ou convertis
pour les adapter aux normes nationales ;
réordonnés et éventuellement multiplexés dans des flux
numériques ;
adaptés au contrôle d'accès spécifique du réseau câblé pour la
gestion directe des abonnements.
En diffusion analogique progressivement abandonnée notamment
en France au milieu des années 2000, l'ensemble de ces signaux
compose un plan de fréquences exploitant les bandes TV : VHF
bandes I et III ainsi qu'UHF, bandes IV et V. Le choix des chaînes
distribuées est fixé par l'opérateur mais il est soumis à
conventionnement et autorisation par l'autorité de régulation,
comme par exemple, le CSA puis l'ARCEP, en France.

Réseau

Exemple de prise d'abonné.

Son architecture technique comprend :

une série de lignes de transport, entre la tête de réseau et la


prise d'abonné, qui acheminent les signaux vers les répartiteurs
et amplificateurs de distribution :
par le câble coaxial avec amplificateurs de ligne, sur les
réseaux les plus anciens,
par la fibre optique monomode (multiplexage de tous les
types de données numériques), plus performante mais plus
coûteuse ou par des réseaux Hybride fibre coaxial, les plus
répandus ;
des amplificateurs de distribution qui retraitent les signaux puis
les dirigent vers les répartiteurs de distribution, dérivateurs
d'abonnés puis en terminaison, les prises d'abonnés ;
un ou plusieurs terminaux d'abonnés (récepteurs/décodeurs,
modem câble), connectés à l'une des prises du foyer.

Le terme « voie descendante » concerne les signaux diffusés


depuis la tête de réseau jusqu'au foyer abonné. En sens inverse on
emploie le terme « voie de retour », ou « voie montante », laquelle
permet le retour d'informations ou d'interactivité ainsi que les
communications (téléphonie, Internet, commande de vidéo à la
carte, visiophonie, pilotage de fonctions à distance, domotique…).

À parti des années 2000, les réseaux de télédistribution des


grands centres urbains exploitent le plus souvent des réseaux
hybrides bidirectionnels, à la fois en câble coaxial et, ou, en fibre
optique. Ils permettent de donner accès à un large choix de
chaînes numériques, sur le même principe que la télédiffusion par
satellite.

Terminal

Sur un réseau analogique dont la formule devient obsolète, une


cinquantaine de chaînes peuvent être distribuées, voire davantage,
en fonction de la technologie mise en œuvre (qualité des
amplificateurs, réseau VHF ou à large bande, etc.). Ces
programmes peuvent être visualisés directement par le téléviseur,
grâce à un simple branchement coaxial au réseau, similaire au
câble d'antenne collective. Pour l'usager, l'offre câble analogique
ne nécessite pas l'achat d'une antenne individuelle ou d'un
décodeur ; il est donc théoriquement, sans coût additionnel pour
ce type d'abonnement payant de base.

En revanche, la télédistribution numérique nécessite


obligatoirement un téléviseur compatible ou à défaut, un terminal
compatible avec la norme DVB-C. Un adaptateur externe est
nécessaire pour chaque appareil non compatible, se connectant
notamment via une prise Péritélévision ou HDMI. Si la chaine est
cryptée ou pour d'autres services que la télévision (téléphonie,
accès à Internet par le câble), un module d'accès conditionnel
complémentaire est loué ou vendu. Il peut s'insèrer dans un
téléviseur ou appareil devant respecter la compatibilité avec la
norme de diffusion et avec le contrôle d'accès fourni, faute de
quoi, le terminal propre à l'opérateur (modem câble) est
indispensable pour chaque écran ou chaque appareil vidéo.
Déploiement du câble dans différents pays

Argentine

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En Argentine, la télévision par câble est lancée durant les années


1960, en commençant à retransmettre dans la ville de Junín.

Belgique

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Au début des années 2000, Belgique est le pays le plus câblé


d'Europe après les Pays-Bas, avec plus de 99 % des foyers
raccordés aux réseaux de télévision par câble [réf. nécessaire].
Toutefois, au début des années 2020, en ce qui concerne
l'infrastructure en fibre optique (FTTH), le pays accuse un retard
très significatif par rapport aux autres pays européens[16]
En raison de la diversité des normes utilisées par les pays
limitrophes pour la télédiffusion hertzienne analogique et afin de
réceptionner les signaux d'autres émissions étrangères, les
téléviseurs belges sont équipés de circuits permettant de
démoduler ces différentes normes, ce qui a un impact sur leur prix
de vente. Pour procurer des économies au téléspectateur belge, la
télédistribution locale ou communale se développe. Les
émissions des pays limitrophes sont captées par une seule
antenne terrestre collective, sur laquelle est associé un dispositif
d'adaptation et de transcodage qui convertit aux normes belges,
les signaux captés, avant de les acheminer jusqu'à la prises de
télévision de chaque foyer. Outre la forte densité de la population
et la relative antériorité de son implantation par rapport à d'autres
pays européens, ces motifs principalement économiques
expliquent en partie, la forte percé historique du câble dans les
foyers belges.

Si les premiers réseaux câblés belges sont plus anciens et sont


historiquement créés localement (commune, quartier ou rue, voire
immeuble pour les plus anciens), le câble est déployé au plan
national, à partir de 1972. Cette mesure est également
encouragée par le gouvernement, afin d'éliminer des millions
d'antennes « râteau ». L'accès par abonnement du citoyen moyen
au réseau de télédistribution permet aussi à l'État belge, un
contrôle plus efficace de la perception de la radio-redevance ; taxe
perçue auprès des propriétaires d'un récepteur de télévision et
destinée à financer les deux services publics de radio et de
télévision.

Contrairement au câble français détenu par des sociétés privées,


la plupart des réseaux belges sont alors d'initiative et de gestion
publique. Plusieurs réseaux belges sont privés, d'autres sont
détenus par des sociétés intercommunales, d'autres encore sont
mixtes privé-public. Un réseau (Wolu-TV) a même été la propriété
d'une commune[17].

Durant les années 2000, deux grands réseaux câblés


commerciaux desservent la plupart des foyers belges. L'un est
présent essentiellement en Flandre (Telenet), l'autre en Wallonie
(Voo). Les câblo-distributeurs proposent de plus en plus d'offres
« Triple-Play », regroupant la télévision, le téléphone et les services
internet sur le même câble. Le câble est alors en cours de
numérisation progressive[18].

La télédistribution belge est également marquée par une forte


disparité dans la disponibilité des chaînes selon la commune. Il
n'est pas rare de constater que d'une maison à l'autre, séparées
par une frontière communale ou régionale, certaines chaînes
néerlandophones ou francophones sont, ou ne sont pas
comprises dans l'offre du câblo-distributeur local. Ces différences
sont souvent dues aux choix linguistico-politiques des dirigeants
locaux ou à des contraintes linguistiques imposées par les
législations régionales. Les francophones y voient une forme de
censure, puisque seules des chaînes en langue française sont
concernées par la législation flamande. Aucune raison technique
n'empêche plus la diffusion de chaines sur tous les réseaux de
télédistribution [réf. nécessaire]. Dès lors, outre les questions
linguistiques évoquées, la limitation à la diffusion de chaînes
supplémentaires est principalement liée aux questions d'ayants
droits (droit audiovisuels du sport ou de l'industrie du cinéma).

Cameroun

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Depuis le milieu des années 1990 et après la télévision par


satellite, le câble est devenu l'un des principaux moyens de
réception télévisuelle au Cameroun et spécifiquement dans les
grandes agglomérations. De nombreux opérateurs privés, parfois
non autorisés et inconnus des autorités chargées de la diffusion
des médias, commercialisent leurs réseaux, de foyer en
foyer [réf. nécessaire]. Ces opérateurs redistribuent localement le
signal des chaînes payantes de Canalsat Afrique ainsi que celui
de son bouquet concurrent, DSTV. Les offres sont composées de
chaînes francophones et de chaînes anglophones, à l'image de la
population du pays. Les conditions commerciales sans réel
contrôle, engendrent une forte concurrence, notamment tarifaire.

La qualité du signal fourni n'est pas toujours satisfaisante.


Quelques opérateurs majeurs tentent de fournir un service de
meilleure qualité en évoluant vers la légalité, en exloitant
notamment des moyens de diffusion terrestres plus évolués
comme la technologie MMDS, ou la télédiffusion numérique ou
TNT. Ces opérateurs comme TV+, Alpha Télé et AEA proposent
des offres alternatives [réf. nécessaire].

Canada

Le câble est disponible dans la plupart des villes canadiennes, et


est offert, selon la région, par des compagnies telles que
Vidéotron, Cogeco, Shaw, Persona, DERYtelecom, B2B2C, etc. La
plupart de ces compagnies ne se concurrencent pas car le CRTC
n'a autorisé qu'un unique fournisseur par municipalité, ou secteur.
Même sur des marchés où plus d'un distributeur a été autorisé, ils
ont chacun un territoire exclusif. Au Québec, par exemple,
Vidéotron constitue le principal fournisseur de service de
câblodistribution. Il est présent dans la majorité des plus grandes
villes, ce qui lui permet une grande rentabilité de son réseau, vu le
nombre d'abonnés possibles pour chaque branche du réseau de
distribution.
Depuis que les réseaux sont devenus hybrides, un grand nombre
de petits câblodistributeurs, comme DERYtelecom, Câble Axion,
etc., commencent à offrir les trois services aux abonnés des
municipalités éloignées malgré un plus faible taux d'abonnés
possibles. Cela s'explique par la diminution du coût de transport
du signal par la fibre optique, par rapport à la transmission RF à
l'aide d'amplificateurs.

Les services de téléphonie, de vidéo sur demande, d'internet


haute-vitesse ainsi que de télévision numérique, et haute-définition
sont de plus en plus accessibles.

États-Unis

Camionnette d'intervention Comcast (2011).

Entre 1980 et 2010, le câble fait partie des moyens les plus
courants pour recevoir des chaînes de télévision aux États-Unis,
principalement par la souscription d'un abonnement payant.

Plusieurs premiers réseaux câblés communaux sont mis en place


en 1948 et deviennent payant par abonnement en 1949. Toutefois,
ce type de réseau câblé local n'est principalement destiné qu'à
relayer les chaînes terrestres hertziennes, dans des zones
géographiques pas ou mal desservies par la télédiffusion
hertzienne terrestre.

À partir du milieu des années 1970 et des années 1980, la


télévision par câble se déploye à grande échelle aux États-Unis
pour devenir l'un des moyens principaux de consommation
télévisuelle, à partir des années 1990[19].

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France

Après quelques expérimentations très locales pour améliorer la


réception des signaux télédiffusés dans des immeubles ou
résidences, la France métropolitaine élabore un « plan câble » à
partir du début des années 1980. Entre 1950 et 1981, les
gouvernements qui se succèdent à la tête du pays préfèrent
limiter le nombre de chaînes de télévision à quelques antennes
publiques et à deux chaînes privées régionales sous contrôle
d'État indirect, telles que Télé Luxembourg et Télé Monte-Carlo. il
faut attendre l'arrivée de François Mitterrand à la présidence de la
république pour qu'une certaine libéralisation des ondes se
produise et que les chaînes se multiplient. En complément, les
satellites et les liaisons internationales permettent d'enrichir l'offre
purement française avec quelques chaînes étrangères, permettant
de constituer les premières offres distribuées par câble. Au lieu
d'un unique opérateur national, une demi-douzaine d'opérateurs
régionaux voire locaux se constituent, soit par l'intermédiaire
d'organismes publics, soit privés (opérateurs de distribution de
l'eau), soit enfin de gestion mixte privé et public. Dès lors, aucune
politique commerciale harmonisée n'est adoptée, chaque
opérateur décidant de la nature et du nombre des chaînes
proposée, des tarifs et même de la technologie éventuellement
associées, notamment pour contrôler l'accès des options
payantes.

L'infrastructure des réseaux

À partir de 1982, les réseaux câblés français peuvent exploiter


différentes normes.

Pour distribuer les signaux des chaînes télévisées analogiques


terrestres nationales et locales, la norme L à 625 lignes et sa
déclinaison L' associée au standard couleur SÉCAM pour les
chaînes françaises, RTL Télévision (RTL9) ainsi que Télé Monte-
Carlo (TMC). Cette norme est définitivement abandonnée fin 2015
et dès lors, plus aucun opérateur câble n'exploite la norme
analogique historique française en France métropolitaine. Depuis
2005, l'offre numérique télévisuelle conforme aux normes DVB-C
ainsi que DVB-T, VoD, services interactifs multimédia, etc.
remplace progressivement l'analogique.
Pour l'offre complémentaire étrangère, les signaux analogiques
télédistribués peuvent exploiter par transcodage et conversion de
modulation, la norme L ou L' à 625 lignes ou, principalement en
zone frontalière soit environ 2 % des abonnés au câble en France,
la norme B / G ou la normme I, associée au standard PAL, en
fonction des zones géographiques : norme B/G à l'Est et norme I
en Bretagne et Normandie, à proximité des Iles anglo-normandes.

Au début des années 2000, la Télévision numérique est également


distribuée à la norme DVB-C et depuis fin 2010, en complément, la
norme DVB-T pour les chaînes de la TNT. Les signaux satellitaires
analogiques et numériques DVB-S sont convertis et transcodés à
la norme DVB-C et les signaux TVHD (en option) sont conformes à
la norme Digital Video Broadcasting (MPEG-2 puis MPEG-4).

Pour assurer un « service antenne » à certains abonnés censé


assurer la continuité de service public à destination des
ensembles résidentiels et HLM, la distribution sans conversion
des signaux TNT à la norme DVB-T en complément ou à la place
de l'offre câble en DVB-C est disponible sur la majorité du territoire
métropolitain en 2010, en prévision de l'extinction de la télévision
analogique. Le « service antenne » est composé des dix-huit
chaînes en clair de la TNT, diffusées obligatoirement en clair en
norme DVB-T avec classement CSA similaire aux émetteurs TNT
en hertzien. Simultanément est distribuée l'offre numérique DVB-C,
toute cryptée, sauf TF1, France 2, France 3, Canal+ (les plages en
clair), France 5 et M6 (obligation de distribution en clair de ces
chaînes, même en DVB-C, dans le cadre du « must-carry » :
obligation de distribution), ainsi que la chaîne ARTE 24 heures/24
plein canal, en SD 16/9 Stéréo et bicanal. Cette offre « service
antenne » n'est pas gratuite et nécessite de régler un abonnement
(obligatoire) pour chaque foyer relié car l'ancien réseau de
télédistribution (antenne collective) est le plus souvent supprimé.

Le terminal numérique DVB-C (QAM) dispose de circuits de


réception (démodulateur numérique) ; il intègre une cartouche et
nécessite une carte d'abonnement à microprocesseur. La plupart
des téléviseurs datant d'après 2010 intègrent le même port de
contrôle d'accès PCMCIA. Dès lors, seule la carte optionnelle est
proposée à la location par le câblo-opérateur.

Décisions politiques et retards

À la différence de certains pays qui ont développé leurs réseaux


câblés à grande échelle dès les années 1970 (Amérique du Nord,
Benelux, Suisse[20]), la France a lancé son « plan câble » en
novembre 1982. Alors que la modernisation du réseau
téléphonique national est une réussite technologique nationale, la
télédistribution de programmes de télévision s'avère un cuisant et
coûteux échec.

De 1970[21] à 1985, il existe quelques expérimentations de


télédistribution collective dans plusieurs régions (ensembles
immobiliers, immeubles HLM et copropriétés), principalement en
régions frontalières, permettant d'améliorer la qualité de réception
et d'intégrer les chaînes limitrophes ; l'arrivée de François
Mitterrand à la présidence en 1981 marque un tournant. Avec la
libéralisation des ondes (radios libres de la bande FM), et en
prévision du lancement de chaînes commerciales (Canal+, La
Cinq, TV6…), l'État français souhaite lancer le câblage de la
France. À la suite du succès du Minitel, la direction générale des
télécommunications (futur France Télécom) décide de s'associer
avec de puissants industriels comme Alcatel, Thomson, Philips,
Velec, CGCT… afin de constituer ces premiers réseaux. Le
18 décembre 1985, le premier réseau de télévision par câble en
France est lancé officiellement à Cergy-Pontoise, avec la réception
de TV5 Monde, TMC, RTL Télévision, Sky1, 2 chaînes locale et
Canal J[22] dans l'agglomération, suivi par Paris le
25 novembre 1986 puis Nice et Montpellier le 12 février 1987.
Ainsi, la télévision câblée se répand petit à petit dans la plupart
des grandes villes françaises entre la fin des années 1980 et les
années 1990.

En complément à la distribution d'une vingtaine de chaînes à la


norme L analogique à 625 lignes donc directement compatible
avec les téléviseurs, la reprise de la norme européenne D2MAC sur
le câble est expérimentée en 1990 et finalement adoptée[23].
Les premiers récepteurs D2MAC sont loués par les cablo-
opérateurs à certains abonnés, à partir de 1991, notamment sous
la forme d'un terminal Visiopass conçu et développé par France
Télécom. Cette norme analogique est toutefois progressivement
remplacée à partir de 1998, par la norme DVB-C et est
abandonnée au tout début des années 2000. La norme HD Mac,
connaît une première démonstration à partir d'une réception
satellitaire (TDF-1) réalisée en 1989 mais ne sera jamais exploitée
sur le câble en France. Le terminal Visiopass, décrypte le contrôle
d'accès Eurocrypt créé par France Telecom lequel est
ultérieurement adapté au numérique sous le label « Viaccess ».
Cependant, certains téléviseurs analogiques avec D2MAC intégré
sont commercialisés durant les années 1990, dont certains sont
équipés d'un lecteur de carte Eurocrypt intégré, effectuant
exactement les mêmes opérations que le Visiopass, pouvant donc
se substituer complètement à ce boitier de location fabriqué par
Philips, Radiotechnique. Toutefois ces téléviseurs D2Mac sont
rares et significativement chers, figurant des modèles haut de
gamme de grandes marques européennes comme Philips,
Thomson/Telefunken, Nokia/Oceanic, Grundig ou Loewe, équipés
le plus souven d'un tube cathodique au format 16/9e.

Parmi les principaux acteurs du câble en France entre 1982 et


2005, on compte France Télécom (DGT), La Lyonnaise des eaux
(Paris Câble, futur Noos), la Compagnie générale des eaux (future
Vivendi, réseau NC Numericable, SFR-Altice), la Caisse des dépôts
et consignations, la SAUR (Bouygues), divers acteurs
indépendants et certaines communes qui assurent elles-mêmes
l'installation et/ou l'exploitation du câble.

Régime d'attribution pour les câblo-opérateurs

Au début des années 1980, la réglementation française autorise


certaines sociétés privées à bénéficier du régime très favorable de
la « concession de service public ». Sur ce principe, une société
commerciale se voit attribuer, souvent pour une très longue
période par exemple, jusqu'à 99 ans, le monopole de fait de la
télédistribution communale. Les municipalités décident, le plus
souvent selon des considérations et critères politiques flous,
l'attribution de cette concession. Généralement, lorsqu'une ville a
déjà concédé la distribution de l'eau à un groupe (Générale des
Eaux, Lyonnaise des Eaux, Saur...), sa filiale spécialisée dans le
câble (CGE, Lyonnaise Câble...) bénéficie quasi systématiquement
du marché local. Cette méthode d'attribution permet le
financement indirecte de tous les partis politiques, jusqu'à ce que
de nouvelles lois entrent en vigueur à partir de 1995. Dans d'autres
localités, moins peuplées, la Direction des Télécommunications
(future France Télécom) ou TéléDiffusion de France (TDF)
intervient pour proposer un réseau communal.

Outre la relative opacité, cette politique de déploiement accuse


plusieurs défaut et principalement celui de l'harmonisation de
l'offre et des tarifs.

Construction du réseau financée par le public

Alors que l'exploitation commerciale est majoritairement


concédée à des sociétés privées, l'installation des réseaux câblés
en France est intégralement prise en charge par les finances
publiques ou par des entreprises publiques. Toutefois, le plan
câble n'a jamais envisagé d'offrir un service public, mais au
contraire de commercialiser une offre payante qualifiée parfois
« d'intérêt général ». Entre 1980 et 2005, financés par le
contribuable français, les réseaux câblés n'ont été capables de
satisfaire qu'une portion réduite de la population nationale, soit à
peine 3 % des foyers, principalement en zone urbaine dense.

La concurrence : satellite, ADSL et TNT

Le câble en France, autrefois restreint à une certaine clientèle


favorisée y ayant accès, peine à se démocratiser, en raison de
tarifs élevés. Ainsi en 1993, en plein cœur de Paris, si l'on a la
chance que son immeuble soit câblé, pour bénéficier de la totalité
de l'offre soit une vingtaine de chaînes spécifiques dont une
dizaine en langues étrangères, y compris Canal+ en qualité
optimale, il faut dépenser 800 F (121 €) pour l'installation initiale et
jusqu'à 520 F (79 €) par mois pour l'accès à toutes les chaînes, en
plus de la location du décodeur Visiopass (à la norme D2MAC).
En ce qui la concerne, la réception individuelle par satellite se
développe durant la même période, grâce à l'arrivée d'une offre de
chaînes gratuites dès le début des années 1990. Ainsi, la chaîne
« TNT-Cartoon » qui réunit deux programmes, l'un consacré au
cinéma hollywoodien et une chaîne de dessins animés (Cartoon
Network) est lancée sur le satellite Astra au début des années
1990. Dès son lancement, TNT-Cartoon diffuse en clair (sans
nécessité de s'abonner) sur tout le territoire européen et
notamment en langue française. Dès lors, cette stratégie déchaîne
la critique des médias français et fait réagir l'industrie française
du cinéma, dans un réflexe protectionniste, faisant référence à
« l'exception culturelle française », au moment des renégociations
du GATT. Le Conseil supérieur de l'audiovisuel tente vainement
d'interdire la chaîne en 1993 mais le droit européen permet à ce
programme d'émettre en toute légalité depuis Londres, en clair par
satellite sur toute l'Europe[24], dès lors qu'elle en paye les droits de
diffusion. Un équipement bon marché composé d'une simple
parabole et d'un récepteur satellite analogique permet alors de la
recevoir gratuitement[25] en complément de dizaines d'autres
chaînes étrangères gratuites. La politique d'interdiction et de
protectionnisme du CSA est alors qualifiée de ligne Maginot.

De fait, cette situation contrarie la politique commerciale des


réseaux câblés français ainsi que de l'unique chaîne payante
nationale, Canal+ lesquels voient dans la stratégie de Ted Turner,
une concurrence déloyale. En 1995, constatant l'effet d'aubaine du
satellite gratuite et la croissance de ce marché, les câblo-
opérateurs vont jusqu'à demander au CSA de revoir sa décision et
les autoriser de reprendre ce programme sur leurs réseaux[26].
Constatant l'échec de sa décision jugée illégale au plan du droit
européen, Hervé Bourges, président du CSA tente de convaincre
ses homologues européens de créer un organisme commun[27]
mais cette initiative n'est pas suivie d'effet[28].

Vers la fin des années 1990, la concurrence avec la parabole


individuelle tourne au désavantage du câble. Coincé dans une
politique « tous azimuts », l'État français souhaite se protéger de
l'offre satellitaire étrangère (Luxembourg, Royaume-Uni) tout en
tentant de privilégier les câblo-opérateurs. Ainsi dès 1988, un
traité franco-allemand permet de lancer une série de satellites à
forte puissance : TDF1/2 qui ont adopté la nouvelle norme
analogique D2 Mac (et HD Mac). Au début des années 1990, le
satellite Astra couvre la totalité de l'Europe continentale et délivre
des chaînes cinéma, sportives, généralistes, de fiction, jeunesse,
musicales et d'informations, dont un grand nombre restent en clair
(gratuites) durant plusieurs années. Le prix de l'équipement pour
les recevoir (parabole + boîtier récepteur) ne cesse de baisser
pour atteindre 500 FRF (le « kit ») en 1993.

En 1992, forcés de limiter ce phénomène, les principaux acteurs


du câble, lancent Canalsatellite (slogan : « le câble par la
parabole »). Mais pour des motifs de non concurrence, l'offre est
retreinte en nombre (12 chaînes), elle est coûteuse et nécessite
également jusqu'à trois décodeurs ou boîtiers pour en bénéficier
en totalité ! Un démodulateur, un décodeur Syster et un décodeur
D2 Mac sont dès lors nécessaires pour accéder à toute l'offre
payante.

À la suite des lancements commerciaux successifs de


Canalsatellite numérique (avril 1996), TPS (décembre 1996) et
d'AB sat (décembre 1996) et la compétition câble/satellite s'opère
en faveur de la parabole : couverture de 100 % de la France, accès
immédiat, offre d'une centaine de chaînes, qualité numérique,
abonnements à prix compétitifs, prix de l'installation financé par
les éditeurs… À la même période, le câble commence à peine à se
numériser (moins de 20 % des réseaux sont alors en mesure de
proposer le numérique jusqu'en 2002)[29].

Ainsi, les opérateurs du câble proposent en option, la plupart des


chaînes des bouquets satellitaires français : CanalSatellite, TPS
(absorbé en 2007 par Canalsatellite) et AB Sat (devenu Bis
Télévision).

La comparaison relative à l'investissement pour les deux vecteurs


est sans appel : il faut 12 000 FRF minimum (1 850 euros) pour
raccorder un foyer au câble, en France, alors que le coût d'un futur
abonné effectif au satellite ou à l'ADSL-tv revient à environ
2 500 FRF (380 euros). De plus, le câble engendre des coûts
d'entretien, de maintenance et d'exploitation considérables
(changement du câblage coaxial tous les trente ans, entretien des
amplificateurs, interventions nocturnes pour éviter les
perturbations, etc.).

En 2006, on peut estimer qu'il existe près de 25 millions de


personnes (8 millions de foyers) qui bénéficient d'une offre
télévisuelle par satellite (gratuite ou payante) contre un peu moins
de 7 millions de personnes (2,5 millions de foyers) abonnés à une
offre câble. Pour information, le nombre d'abonnés au câble en
France est quasiment statique depuis 1998 alors que la
croissance du satellite est proche de 12 %, et de plus de 20 %
pour l'ADSL-TV. Le nombre d'abonnés à l'ADSL-TV dépasse celui
des abonnés au câble en 2004.

En quelques années, la part de foyers abonnés au câble est très


sensiblement décroissante au profit des abonnements IPTV
proposant une box Internet donnant accès aux chaînes de
télévision et aux services vidéo interactifs. L'arrivée de la
technologie FTTH (fibre optique) accentue encore l'échec
commercial du câble français.

Vers un opérateur unique

La maintenance et la mise à niveau des infrastructures demandent


aux opérateurs d'importants budgets, difficiles à couvrir. En effet,
le marché de la télévision en France est dynamique et les
concurrents nombreux. En comparaison, les investissements des
opérateurs satellites et ADSL permettant davantage de marge.

Les coûts liés à l'infrastructure — s'additionnant à ceux des


services d'aide aux abonnés — amènent les acteurs du marché à
adopter des stratégies de cession puis de fusion. Devenus inutiles
pour le financement des partis désormais réglementés en France,
les câblo-opérateurs souvent actionnaires des chaînes ou
bouquets du satellite (Suez, Vivendi, Bouygues…) se désengagent
sans exception de cette activité en revendant leurs sociétés à des
tiers.

En 2006, les deux derniers câblo-opérateurs nationaux, UPC-Noos


et Numericable choisissent de se réunir. Seuls les réseaux
exploités par des collectivités locales et des régies subsistent, par
ailleurs. Le nombre d'abonnés reste officiellement stable depuis
une vingtaine d'années soit près de 20 % du parc des téléviseurs
domestiques. Toutefois, une partie de ces abonnés sont dits
« captifs », tels que les locataires de HLM pré-équipés,
notamment avec le « service antenne ». Ceux-ci représentent
officiellement 15 % du parc. À la fin de l'année 2006, en raison de
la fusion technico-commerciale des différents opérateurs sous la
bannière unique de Noos, de très nombreux foyers résilient leur
abonnement. Seul le « label » Numericable va être désormais
exploité par l'opérateur commercial.
À partir de 2007, avec l'unification autour de la seule entité
Numericable (Altice SFR) dont les capitaux sont britanniques,
luxembourgeois et américains, les investissements redémarrent
avec 200 millions d'euros par an. Confronté au vieillissement de
son réseau, d'une concurrence farouche avec la TNT, le satellite et
l'ADSL, le câblo-opérateur mise sur le très haut débit, ce qui
nécessite de considérables investissements pour la réalisation
des réseaux en fibre optique. Les investissements permettent de
rénover en partie le réseau existant, en fibre optique distribuée
jusqu'au pied d'immeuble ; ce réseau hybride fibre coaxial (HFC)
ou FTTLA permet de fournir une série de services payants à haut
débit : Internet à 100 Mb/s, TVHD (jusqu'à 14 Mb/s), VOD
individualisée, services téléphoniques…

Toutefois, Altice-SFR constitue en parallèle de ses réseaux câblés


en France métropolitaine, une infrastructure distincte en fonction
des zones géographiques. Dans l'Outremer, le câble est
significativement peu développé au profit des offres individuelles
et collectives par satellite comme Canalsat mais la société SFR
Caraïbe détient toutefois certains réseaux câblés locaux.

Roumanie

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événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en.
Raison : ces paragraphes n'ont pas été mis à jour depuis plus de
10 ans.

En 2007, la Roumanie est considérée comme bénéficiant d'un taux


de pénétration des services de télévision par câble voisin de 79%,
niveau le plus élevé d'Europe du Sud-Est (Les Balkans), selon une
étude publiée par le fournisseur suédois de services de
télécommunications Ericsson, réalisée en Roumanie, en Serbie, en
Bulgarie et en Grèce[30].

Royaume-Uni

Un premier réseau câblé de télévision est mis en oeuvre à Londres


en 1936, lorsque le service débutant de télévision de la BBC,
Rediffusion. Il délivre des services de radio par câble depuis 1928
et commence à offrir un service de télévision par câble à ses
clients londoniens qui éprouvent des difficultés à recevoir le faible
signal qui vient de l'émetteur situé à Alexandra Palace[1].

Suspendu pendant la Seconde Guerre mondiale, le service de la


BBC est recréé en juin 1946 pour desservir Londres. À partir de la
fin 1949, de nouveaux émetteurs terrestres hertziens diffusant la
BBC sont régulièrement activés pour desservir d'autres grandes
agglomérations, puis de plus petites zones de population. Les
zones figurant en marge de la couverture des émetteurs ont
permis à Rediffusion et d'autres sociétés commerciales d'élargir
les systèmes de câble, pour améliorer et accroitre l'auditoire de la
chaîne de télévision BBC. Ce processus commence à Gloucester
en 1950 et accélère lors des années suivantes, en particulier après
qu'une deuxième chaîne de télévision terrestre hertzienne ITV,
privée et commercial, soit lancée en 1955, pour rivaliser avec la
BBC. À la fin des années 1970, deux millions et demi de foyers
britanniques reçoivent ainsi leur service grâce à la télévision par
câble[31]. Toutefois, la télévision terrestre hertzienne reste un
mode dominant de réception télévisuel au Royaume-Uni durant
l'ère analogique de la télévision, jusqu'à l'arrivée des offres
satellite au début des années 1990, puis de la technologie
numérique à partir de la décennie 2000[32].

Suisse

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événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en.
Raison : ces paragraphes n'ont pas été mis à jour depuis
plusieurs années voire plus de 10 ans pour certains.

Le câble est le principal moyen de diffusion de la télévision en


Suisse, utilisé par 60% des foyers[33]. En 2007, la confédération
helvétique est classée comme le troisième pays le plus câblé
d'Europe, avec un taux de 82 % de raccordement, à ne pas
confondre avec le taux d'utilisation. Plusieurs centaines
d'opérateurs locaux se partagent le marché, dont les principaux
sont UPC et Quickline[34]. Chaque zone géographique est
desservie par un opérateur local en position de monopole.
Historiquement, les câblo-opérateurs distribuent une offre de
chaînes de télévision et de radio en analogique. Ils adoptent la
technologie numérique à partir de 1999, à la norme DVB-C. Le coût
du raccordement au téléréseau est généralement compris dans le
loyer pour les foyers non propriétaires. Il délivre un accès au
bouquet de base de chaînes de télévision diffusées en clair. Grâce
à un abonnement complémentaire en option, la plupart des
réseaux proposent des chaînes de télévision supplémentaires
payantes, l'accès Internet et la téléphonie.

De nombreux réseaux diffusent une large offre de chaînes en clair


à la norme DVB-C. Par exemple, à Sion, le réseau distribue dans
son bouquet de base, près de 70 chaines en DVB-C en
clair [réf. nécessaire]. Le réseau UPC distribue 55 chaînes en clair
depuis le 14 novembre 2012. Des chaînes supplémentaires sont
accessibles sur abonnement et nécessitent soit un décodeur
complémentaire, soit un module pour interface commune à insérer
dans le téléviseur comme par exemple une Digicard d'UPC,
compatible uniquement avec des interfaces communes récentes
CI+, ou encore, le module CAM CONAX compatible CI et utilisé par
d'autres réseaux alémaniques [réf. nécessaire]).
Certains réseaux diffusent une offre complémentaire de chaînes
gratuites à la norme DVB-T. Cette dernière solution se trouve
exclusivement en Suisse Romande [réf. nécessaire].

le 15 janvier 2007, les services industriels de la ville de Lausanne


(SIL) mettent à disposition une offre gratuite de télévision
numérique à la norme DVB-T sur leur réseau câblé. L'intérêt de
cette formule se répand rapidement à d'autres téléréseaux. À
cette période, les entreprises suivantes distribuent des chaînes
DVB-T sur leur réseau :

Bussivion à Bussigny près de la Lausanne ;


Cablotel dans le Jura (région Miécourt) ;
City TV / Citycable à Lausanne et sa banlieue ;
Oronvision SA dans une partie du district de Lavaux-Oron, à Oron
et environs ;
Sateldranse SA, sur une partie du District d'Entremont ;
SEFA à Aubonne et environs ;
SEIC Gland à Gland (Vaud) et environs ;
SEIC-Teledis, Chablais valaisan et environs ;
SEVJ à la Vallée de Joux, dans les communes de L'Abbaye
(Vaud), Le Chenit et Le Lieu ;
Sierre-Energie SA ;
Sinergy Commerce SA, région Martigny, Charrat et Vernayaz ;
Téléréseau Mormonnet SA dans une partie du district du Gros-
de-Vaud, à La Sarraz et environs ;
TRN SA à Nyon et environs ;
TvT Services à Renens, Crissier, Écublens (Vaud) et Chavannes-
près-Renens ;
VO Energies (anciennement via Télécité SA et Télédistribution
SA) dans une partie du District du Jura-Nord vaudois (Orbe,
Chavornay, Arnex-sur-Orbe, Agiez, Montcherand, Vallorbe,
Ballaigues, Vaulion, Romainmôtier-Envy, Rances, Valeyres-sous-
Rances, Bofflens, Croy, Baulmes, Mathod, Bavois, Essert-Pittet).

Les réseaux cités ci-dessus de VO Énergies, TVT Services, SEFA,


Oronvision et du Mormonnet reprennent l'offre de Citycable,
constituée de plus de 120 chaines en clair. En Valais, une
cinquantaine de chaines sont proposées, dont une dizaine qui ne
sont pas disponibles en analogique.

Ces offres proposent une alternative au monopole de la télévision


numérique payante et cryptée par câble (en norme DVB-C)
nécessitant des décodeurs ou terminaux propriétaires ou un
module CAM propriétaire ainsi qu'une carte à microprocesseur
pour y accéder. Généralement ces téléréseaux reprennent l'offre
d'UPC pour les chaînes payantes ou gratuites diffusées à la norme
DVB-C.
À Genève, naxoo diffuse des chaînes à la fois en DVB-T et en DVB-
C jusqu'au 13 février 2013. À cette date, l'opérateur, repris par UPC,
remplace l'offre de 38 chaines DVB-T en clair par une nouvelle
offre de 55 chaines en clair mais en DVB-C en lieu et place du
DVB-T. La mise en service du DVB-T sur le câble viserait à limiter
les désabonnements du câble, au profit de la TNT hertzienne, à la
suite de la mise en service des émetteurs français.

Il existe également plusieurs mini-réseaux de télédistribution


collective privés (SMATV) suisses, en zones non câblées. Ils
redistribuent les chaines SRG SSR ainsi que d'autres chaines
satellites, en norme DVB-T MPEG 4 HD, et DVB-T MPEG 2 SD, dans
des grands ensembles immobiliers ayant refusé le raccordement
au câble (principalement à Genève), des hôtels ainsi que dans
certains villages alpins classés, où la pose d'antenne individuelle
est strictement réglementée, pour des raisons esthétiques.

Notes et références
1. (en) A brief history of Rediffusion and BET (https://rediffusion.lon
don/a-short-history)  [archive] - Russ J. Graham,
Rediffusion.london, 4 octobre 2016.
2. Mousseau, Jacques, « La télévision aux USA »,
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4. (en) « The Rise of Cable Television / Encyclopedia.com » (http
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5. Mousseau, Jacques, « La télévision aux USA »,
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unis.html  [archive] Site Alloforfait.fr : « Les plateformes de
streaming dépassent la télévision par câble pour la première
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7. Christian Dutoit et Christian D'Aufin, La Télévision par satellite,
Paris, Presses Universitaires de France, 1999 (présentation en
ligne (https://www.librairielesquare.com/livre/9782130498704
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8. Perani, Jérôme, « La télévision par câble en France. Efficacité
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14. https://www.journaldunet.com/ebusiness/telecoms-
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16. https://datanews.levif.be/ict/actualite/la-belgique-encore-a-la-
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Belgique encore à la traîne au classement européen de la fibre
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Leemputten, 24 avril 2020
17. « Wolu TV tombe dans l'escarcelle de Numericable » (https://
www.lesoir.be/art/923489/article/economie/2015-06-30/wolu-
tv-tombe-dans-l-escarcelle-numericable)  [archive], Le Soir,
30 juin 2015 (consulté le 30 avril 2017).
18. Un troisième réseau, Belgacom TV, est présent sur tout le
territoire mais il exploite une technologie complètement
différente : seul le canal demandé par l'abonné est véhiculé
par le réseau téléphonique en ADSL ou VDSL. Il ne s'agit pas,
au sens propre, d'un câblo-distributeur mais plutôt d'un
opérateur de télécommunications.
19. Jacques Mousseau, « La télévision aux USA », Communication
et langages, no 63,‎1er trimestre 1985, p.99-117
(DOI 
10.3406/colan.1985.1667 (https://dx.doi.org/10.3406/colan.1985.1
, lire en ligne (https://www.persee.fr/doc/colan_0336-1500_19
85_num_63_1_1667)  [archive]).
20. Chantal Deltenre, « La télédistribution », Courrier
hebdomadaire du CRISP, vol. 1984/14, no 1039,‎1984, p.1-31
(DOI 
10.3917/cris.1039.0001 (https://dx.doi.org/10.3917/cris.1039.0001
, lire en ligne (https://www.cairn.info/revue-courrier-hebdomad
aire-du-crisp-1984-14-page-1.htm)  [archive]).
21. En 1970, Montigny-lès-Metz est la première ville expérimentale
de France pour la télévision par câble, disponible uniquement
dans les immeubles
22. Décision no 24 du 18 décembre 1985 portant autorisation à la
société Cergy-Pontoise TV câble d'exploiter un service de
radio-télévision par câble (https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pd
f.do?numJO=0&dateJO=19851222&numTexte=&pageDebut=1
5029&pageFin=)  [archive] - Haute autorité de la
communication audiovisuelle, Journal officiel, Légifrance, 22
décembre 1985.
23. Projet de loi relatif à la modernisation de la diffusion
audiovisuelle et à la télévision du futur (http://www.senat.fr/ra
p/l06-069/l06-06929.html)  [archive] - Sénat, 14 novembre
2006.
24. TNT-Cartoon repasse à l'offensive (http://archives.lesoir.be/tnt-
cartoon-repasse-a-l-offensive_t-19961014-Z0CR48.htm
l)  [archive] - Simon Christine, Le Soir, 14 octobre 1996.
25. La rébellion des adeptes de la parabole : Les soucoupes
blanches sont l'emblème d'une nouvelle génération de
téléspectateurs curieux et critiques (http://www.liberation.fr/m
edias/0101154345-la-rebellion-des-adeptes-de-la-parabole-les
-soucoupes-blanches-sont-l-embleme-d-une-nouvelle-generati
on-de-telespectateurs-curieux-et-critiques)  [archive] - Florence
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Voir aussi

Articles connexes

Télévision par satellite


Télévision IP
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