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REPUBLIQUE DU SENEGAL

Un peuple un but une foi


Ministère de l’enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation

TPE (PROBLEMATIQUE, THEMATIQUE ET SOLUTION)


Thème : L’ENVIRONNEMENT

Sujet : LA POLLUTION AU SENEGAL

MEMBRES DU GROUPE : ENCADRE PAR :


Salla KANE (AE) MR. HANN
Youssou DIEYE (DAF)
Sokhna Binetou NDIEGANE (GRH)
Adama Laye NIANG (CG)
Fatou Mandao SOW (GRH)
Serigne DIOUF (DAF)
Coumba FALL (JC)
Cheikh DIEYE (GRH)
Abibatou FAYE (DAF)
Sherif Ibrahima NDIAYE (DAF)
Awa GUEYE (TL)
Seynabou CISSE (DAF)
Mouhamadou Sylla (BAF)
Aïssatou DIOUF (MC)
Ndeye Seynabou YEHOUENOU (DAF)
Ndeye Seynabou THIAM (MC)
Amy DIOUF (IG)
El Hadji Malick DIAW (DAF)

ANNEE SCOLAIRE : 2022/2023


DEDICACE

A mes parents ;
Pour vos mains qui ont tant travaillées, pour votre cœur qui m’a tant donné, pour votre sourire
qui m’a tant réchauffé, pour vos yeux qui furent parfois mouillés, pour vous qui m’avez tant
aimé, autant des phrases d’expressions aussi éloquentes soient-elles ne sauraient exprimer
mon affection, ma gratitude et ma reconnaissance que j’éprouve pour vous.
Que ce modeste travail soit un prélude de l’immense bonheur que je compte vous procurer ;
A mes frères et sœurs ; A toute ma famille ;
A tous mes amis et connaissances ;
Je vous dédie ce travail, témoignage de ma profonde reconnaissance et mon plus grand
attachement.

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REMERCIEMENTS

Les remerciements vont aussi à l’endroit des officiels du Ministère de l’Environnement et du


Développement Durable qui a porté le projet et mis ses facilités à la disposition du groupe de
travail. Afin d’étendre et de soutenir ce travail, le présent plan d’action pour la santé et la
pollution (HPAP) a été élaboré avec le soutien de l’Agence des États-Unis pour le
développement international (USAID) et de la Direction du développement et de la coopération
(DDC
Et enfin ma reconnaissance s’adresse aux personnes qui ont rendu la réalisation de ce mémoire
possible, et bien plus encore à ceux qui l’ont rendue agréable.

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Table des matières :

INTRODUCTION

Chapitre 1 : Problématique

Section 1 : Les manifestations de la pollution


Section 2 : Les causes de la pollution au Sénégal
Section 3 : Les conséquences de la pollution au Sénégal

Chapitre 2 : Solutions

Section 1 : Les solutions nationales


Section 2 : Les solutions internationales
Section 3 : Recommandations

CONCLUSION

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INTRODUCTION

L’humain considérait l’environnement comme une ressource inépuisable en matières premières


et a trouvé des moyens manuels, et par la suite mécaniques et technologiques, d’apprivoiser la
biosphère, voire de la mettre à sa main, afin qu’elle puisse répondre à tous ses besoins de
subsistance. Il croyait que la terre possédait ses propres mécanismes pour absorber les déchets
qu’il produisait et celle-ci n’a jamais été capable d’exprimer verbalement tout le mal que
l’humain lui faisait en la polluant avec les déchets et les rejets toxiques provenant de ses
innovations. Il ignorait complètement l’histoire de la notion de « pollution environnementale »

Au cours du XIXe siècle, la mutation industrielle a exacerbé les besoins énergétiques, faisant
d'abord appel pour les couvrir au charbon puis au pétrole, de sorte que les combustibles fossiles
devinrent la source d'innombrables pollutions de l'air, de l'eau et des sols, depuis le stade de
leur extraction jusqu'à celui de leur utilisation. Malgré une opinion fort répandue, les pollutions
ne constituent en aucun cas un problème récent ou un phénomène épisodique. Leurs origines
remontent aux époques protohistoriques lorsque se constituèrent les premières cités souillées
par les ruisseaux d'écoulement des eaux usées domestiques et par l'entassement dans les rues
des ordures ménagères et autres résidus. Le terme tend également à regrouper l'ensemble des
nuisances perceptibles et pas seulement les productions matérielles : pollution sonore,
lumineuse, électromagnétique...

Cette inclusion est un moyen, pour ceux qui combattent ces nuisances, d'insister sur leur
caractère environnemental : elles deviennent un problème social qui concerne tout le monde et
pas seulement une gêne pour une partie de la population.

L’humain a mis plusieurs milliers d’années avant de réaliser la dégradation progressive de la


biosphère et qu’elle subit des transformations tant quantitatives que qualitatives qui affectent
les ressources naturelles que nous utilisons quotidiennement. Il aura fallu que la Terre se fasse
remarquer au moyen de cataclysmes comme des tsunamis, des tremblements de terre, des
tornades ou encore par l’extinction de certaines espèces, pour qu’on commence à comprendre
que quelque chose avait changé et que la terre n’était plus en aussi bonne santé que lors de sa
création. Pour certains spécialistes, les problèmes environnementaux globaux sont caractérisés
par une dimension mondiale, une incertitude radicale sur leur évolution et leurs conséquences.
Une liste non exhaustive de tels sujets de préoccupation contient entre autres le changement

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climatique, la destruction de la couche d'ozone, les pluies acides, la diminution de la
biodiversité, le risque nucléaire, la désertification, la diminution des ressources halieutiques.

Lorsque la survie des populations est en jeu et qu'il n'y a pas d'alternative, les gens exploitent
et surexploitent les maigres ressources qui leur sont spontanément disponibles. Certaines
sociétés contemporaines traversent une crise plurielle sans précédent liée à la dégradation des
conditions environnementales. La situation est plus prononcée dans les pays en développement
où la pauvreté est perçue comme un facteur déterminant. Toutefois la pauvreté n'implique pas
nécessairement la dégradation de l'environnement. Par contre, une meilleure gestion de celle-ci
pourrait améliorer les conditions de vie des pauvres et accroître leur productivité. Le contexte
de la vie d'une société, ses valeurs et ses principes influent sur les choix de résolution des
problèmes environnementaux.

Face à ces problèmes, certaines sociétés privilégient les lois et les réglementations. Selon
l’article premier de la loi N° 2001 - 01 du 15 Janvier 2001 portant sur le code de
l’environnement au Sénégal : L’environnement sénégalais est un patrimoine national, partie
intégrante du patrimoine mondial. Sa protection et l’amélioration des ressources qu’il offre à la
vie humaine sont d’intérêt général et résultent d’une politique nationale dont la définition et
l’application incombent à l’Etat, aux collectivités locales et aux citoyens. Tout individu a droit
à un environnement sain dans les conditions définies par les textes internationaux, le présent
Code et les autres lois de protection de l’environnement. Ce droit est assorti d’une obligation
de protection de l’environnement.

Mais ces dernières ne suffisent pas pour faire respecter l'intérêt commun et faire évoluer
réellement les comportements. En effet, il faut un public informé qui participe et qui s'engage
volontairement dans l'action collective. A l’heure actuelle, le Sénégal est sujet à des
vulnérabilités chroniques et saisonnières. L’érosion des côtes commence à prendre forme dans
certaines régions du pays, mettant à mal les moyens de subsistance de certaines communautés.
La sécheresse affecte les régions du nord, du centre et de l'est, provoquant une insécurité
alimentaire et nutritionnelle, mettant les jeunes enfants et les femmes en danger de malnutrition.

Parmi les problèmes environnementaux cruciaux, il faut noter la surexploitation des ressources
naturelles, la pollution et les inondations, lesquelles constituent une menace potentielle pour le
milieu physique et humain, plus fréquentes dans les zones urbaines des régions de l'ouest et du
centre pendant la saison des pluies, notamment à Dakar, « la deuxième ville la plus polluée »
du monde, selon les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé en 2022 ou la gestion des

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déchets est encore embryonnaire, les rejets ou incinération à feu ouvert (à basse température,
avec émissions de polluants toxiques) encore trop importants. Cependant, la pollution qui
s’aggrave de jour en jour n’est-elle pas un facteur de danger pour la santé et la survie de la
population sénégalaise ? Autrement dit peut-on la repousser par divers moyens ou est-elle
inévitable ?

Pour mener à bien notre démarche nous nous intéresserons dans un premier chapitre aux causes
de la pollution. Un second chapitre sera consacré aux conséquences engendrées par ce fléau et
enfin nous verrons dans un troisième chapitre, les solutions permettant d’y remédier.

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CHAPITRE 1 : Problématique

Section 1 : Les manifestations de la pollution

La pollution est la dégradation de l’environnement par des substances (naturelles, chimiques ou


radioactives) des déchets (ménagers ou industrielles) ou des nuisances diverses (sonores,
lumineuses, thermiques, biologiques etc.) Les contraintes liées à la gestion de l’environnement
au Sénégal découlent de pratique non durable qui accentue la pauvreté et la vulnérabilité de la
population. Dans les pays en développement comme le Sénégal, elle semble se traduire par une
rareté des investigations dans ce domaine, ce qui a pour conséquence la non prise en compte de
façon correcte, des diverses composantes de l'environnement. Cependant cette pollution se
présente par le biais des déchets industriels, la déforestation, la vétusté d’une partie du parc
automobile et l’incinération des déchets au milieu des lieux d’habitation sont les principaux
facteurs de pollution atmosphérique dans la capitale sénégalaise. L’appareil respiratoire est
hypersensible à la pollution atmosphérique, engendrée par la nappe de poussière provenant du
désert du Sahara, qui favorise l’asthme, la bronchite chronique, l’emphysème et d’autres
maladies respiratoires occasionnant des risques d’allergies respiratoires », explique le
professeur de médecine Nafissatou Touré, chef du service de pneumologie du CHNU de Fann,
à Dakar. Le nombre de patients asthmatiques constituait 8,2% des patients vus à la consultation
en 1998 et 9,1% en 2001 (MSAS, 2013).

« Je respire difficilement. Le médecin m’a dit que c’est un début d’asthme. Et je tousse
beaucoup, ce qui me fait une intense douleur
dans les côtes », s’alarme Seynabou Ndiaye, une
Dakaroise âgée d’une trentaine d’années.

Installée sur le siège arrière d’un taxi, au milieu


d’un embouteillage monstre, aux Parcelles
Assainies, dans la banlieue de Dakar, cette
femme à la respiration sifflante se fait soigner depuis plusieurs mois au centre de santé Mame-
Abdoul-Aziz-Sy. C’est l’un des plus importants établissements publics de santé de la banlieue
dakaroise.

Papa Massèye Sèye, 46 ans, venu retirer les résultats d’une radiographie pulmonaire au CHNU
de Fann, souffre d’une infection respiratoire. « J’ai été hospitalisé ici pendant deux semaines
début juin », explique ce sexagénaire convalescent. Il habite une maison située à côté d’un
atelier de soudure, qui « dégage beaucoup de fumée ».

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Ainsi la présence des polluants est un peu variée car à Dakar les polluants dans l’atmosphère
pourraient être d’origine naturelle (ils sont alors émis par la végétation, l’érosion du sol, les
océans, etc.) ou d’origine anthropique, c'est-à-dire qu'ils sont "émis" par les activités humaines.
Néanmoins, tous les secteurs d’activité humaine sont susceptibles d’émettre des polluants
atmosphériques : les activités industrielles, le traitement des déchets et les chantiers, le transport
(routier, aérien, fluvial), les activités domestiques (chauffage en particulier), l’agriculture ou
encore la sylviculture. Toutes les zones du pays sont concernées, mais les plus touchées restent
sans aucun doute les zones urbaines.

Depuis 2019, plusieurs alertes rouges à la pollution de l’air ont été lancées dans le capital du
Sénégal. À tel point que celle-ci devient la 2ème ville l’aprèm plus polluée au monde, selon
l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Celle-ci affiche ainsi un taux moyen de particules
fines de 146 microgrammes par m3. Soit plus de sept fois plus que les recommandations de
l’OMS. Il faut aussi évoquer la poussière amenée du Sahara par le vent (appelé le Harmattan)
pendant la saison sèche. Ainsi, le trafic automobile se conjugue à d’autres facteurs. En Janvier
2018, Dakar comptait 300 000 véhicules pour 3,3 millions d’habitants.

De ce point de vue, le relèvement de Cinq à Huit ans de l’âge des véhicules importés a aggravé
la situation. Dans le même temps, chaque matin, les mouvements pendulaires, de la banlieue au
centre du matin, et inversement le soir, accompagnent les interminables heures d’attente dans
les embouteillages. Bus, cars rapides, cars tata, taxis, véhicules personnels et charrettes se
partagent les quelques axes principaux de la région de Dakar, selon Le point. Une situation
d’autres plus problématique que le carburant africain contient des taux de souffre beaucoup plus
élevés que ceux en vigueur en Europe ou aux Etats-Unis, comme la relève la BBC. La
prolifération de l’ensemble de ces polluants dans l’atmosphère fait que les maladies
cancérigènes, pulmonaires, cardio-vasculaires, mais aussi une mosaïque de solutions
épidémiologiques nouvelles sont de plus en plus fréquentes dans l’espace hospitalier des
grandes villes.

Dès lors, un problème de santé publique qui sous-entend un investissement humain et


économique considérable se pose. Sachant que Dakar n’est pas épargné, une meilleure
information relative à l’éducation, à la santé et à l’environnement dans sa globalité demeure
une priorité surtout si, comme l’ont constaté la plupart des spécialistes de la santé, l’hygiène
connaît effectivement un déclin significatif. En effet, le mauvais stockage des déchets, le
déversement intentionnel ou accidentel, l’accumulation de poubelles sur la surface ou leur
enfouissement, ainsi que les fuites dans les réservoirs de surface ou souterrains dues à des

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pannes ou à des infrastructures déficientes sont quelques-unes des principales causes de la
pollution du sol.

D’autre part, en plus de la détérioration du paysage due à l’appauvrissement de l’écosystème,


la pollution des sols a aussi un impact économique, car elle empêche l’exploitation de ce milieu
naturel par la population local ou les investisseurs industriels (qui généralement ont pollué ces
mêmes terres). Bien vrai les causes de la pollution des sols peuvent être d’une activité
industrielle ou agricole, mais il peut aussi s’agir d’une guerre, de la pratique sportive, de loisirs,
ou encore de certaines catégories d’accidents etc… En outre, l’eau potable est inéquitable ment
répartie au Sénégal.

À elle seule, le capital du Sénégal consomme 70% de la production d’eau sur l’ensemble du
périmètre affermé de la sénégalaise des eaux (SDE). Malgré la part belle faite à la capitale, elle
n’est pas épargnée par les coupures d’eau. La population rurale reste le parent pauvre de la
politique hydrologie. Au sein de cette frange qui représente 67% de la population, seuls 4%
(soit quelque 400 villages) ont accès au réseau de la SDE selon OUESTAFNEWS. De plus, Le
diagnostic du secteur de l’environnement urbain révèle une situation assez critique en dépit des
initiatives mises en œuvre ces dernières années dans différents domaines, aussi bien par l’état,
les ONG que les collectivités locales.

Cette situation difficile engendre une paupérisation. La dégradation sensible des conditions
d’existence des populations vivantes en milieu rural, les contraints à l’exode ; ce qui aggrave
les problèmes de tout, en particulier, environnementaux en ville. Par exemple : La gestion des
déchets au Sénégal pose de sérieux problèmes aussi bien dans la capitale que dans le reste du
pays. Faute d’une bonne planification, l’Etat sénégalais ne peut pas faire efficacement face au
fléau et les décharges sauvages sont très répandues. Sa protection et l’amélioration des
ressources qu’il offre à la vie humaine sont d’intérêt général et résultent d’une politique
nationale dont la définition et l’application incombent à l’Etat, aux collectivités locales et aux
citoyens.

En définitive l'exposition chronique à la pollution conduit aux impacts les plus importants sur
la santé. Particulièrement plus importants sur les personnes vulnérables ou sensibles

L’objectif sur la bonne santé et le bien-être prévoit ce qui suit : « d’ici 2030, réduire nettement
le nombre de décès et de maladies dus à des substances chimiques dangereuses et à la pollution
et à la contamination de l’air, de l’eau et du sol » (Assemblée générale des Nations Unies, 2015)

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Section 2 : Les causes de la pollution au Sénégal
L’environnement est aujourd’hui au cœur de toutes les préoccupations des gouvernants dans la
perspective d’un développement durable. En effet, depuis plusieurs décennies, le monde connaît
des mutations écologiques profondes et rapides dues essentiellement aux activités de l’homme
(l’énergie, l’industrie, la déforestation, etc.) qui ont un impact négatif sur l’environnement. Or,
les ressources environnementales constituent un énorme potentiel de développement et
d’amélioration du bien-être des populations.

Pour exploiter ce potentiel et accéder à un développement durable, il est impératif de protéger


l’environnement à travers une bonne politique. Au Sénégal, la Direction de l’Environnement et
des Etablissements Classés (DEEC) est chargée de la mise en œuvre de la politique du
Gouvernement en matière d’environnement, notamment de la protection de la nature et des
hommes contre les pollutions et les nuisances. L'environnement au Sénégal est l'espace naturel
préservé du Sénégal. Il fait l'objet de préoccupations croissantes. La forte croissance
démographique du pays a diminué par quatre sa biocapacité en cinquante ans, de 1961 à 2011
engendré par le phénomène de la pollution. Cependant, nous pouvons distinguer 4 types de
pollution au Sénégal :

• Causes de la pollution atmosphérique :

La pollution de l'air est une altération de la qualité de l'air pouvant être caractérisée par des
mesures de polluants chimiques, biologiques ou physiques.

Depuis le début de 2019, plusieurs alertes rouges à la pollution de l’air ont été lancées dans la
capitale du Sénégal. A tel point que celle-ci est "la deuxième ville la plus polluée au monde",
selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Parmi les causes de cette pollution, l’intense
circulation La capitale sénégalaise est polluée.

Elle est ainsi devenue "un cauchemar pour les asthmatiques qui doivent se confiner et prendre
des traitements afin de pouvoir respirer correctement", rapportait RFI début mars. La pollution
de l’air dakarois est une réalité, elle est notamment provoquée par les déchets industriels, mais
aussi individuels (quand ils sont incinérés dans les zones d’habitation) et la déforestation. Il faut
aussi évoquer la poussière amenée du Sahara par le vent (appelé l’harmattan) pendant la saison
sèche. "A la maison, de fines couches de sable se déposent sur notre balcon. Les nuages de
poussière nous envahissent au passage des nombreuses voitures", explique un Dakarois cité par
une enquête du National Geographic. Le trafic automobile se conjugue ainsi à d’autres facteurs.
En janvier 2018, Dakar comptait 300 000 véhicules pour 3,3 millions d’habitants. Ce parc (70%

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des voitures du pays) s’agrandirait chaque année de 8000 autos, camions… et de plus
partiellement vétuste. De ce point de vue, le relèvement de cinq à huit ans de l’âge des véhicules
importés a aggravé la situation. Une situation d’autant plus problématique que le carburant
africain contient "des taux de soufre beaucoup plus élevés que ceux en vigueur en Europe ou
aux Etats-Unis", comme la relève la BBC. Soufre que l’on retrouve ensuite dans l’atmosphère…

Dans le même temps, les bouchons de la capitale, qui regroupe entre 25 et 30% des 15,7 millions
d’habitants du pays sur 0,28% du territoire sénégalais, sont légendaires. Et, eux aussi,
pourvoyeurs de pollution atmosphérique. "Chaque jour, les mouvements pendulaires, de la
banlieue au centre le matin, et inversement le soir, accompagnent les interminables heures
d'attente dans les embouteillages. Bus, cars rapides, cars Tata, taxis, véhicules personnels et
charrettes se partagent les quelques axes principaux de la région de Dakar", rapporte Le Point.

• Causes de la pollution des sols :

La notion de pollution du sol désigne toutes les formes de pollution touchante n'importe quel
type de sol, notamment agricole, forestier et urbain.

Le Sénégal est bien placé pour devenir un modèle de développement durable en Afrique de
l'Ouest. Mais en ce qui concerne les déchets dans les rues, les problèmes soulevés sont
essentiellement ceux de leur collecte et de leur traitement. La collecte effectuée par charrette,
bennes, fosses septiques, ou par canalisations suivant la nature du déchet, peut se faire chaque
jour, tous les trois jours, ou une fois par semaine. Le traitement s'effectue soit, par compactage,
compostage, incinération, ou par épurations. Mais, quel que soit le procédé utilisé , la collecte
et le traitement des déchets sont coûteux, ce qui est important quant au choix technique à adopte
. En 2014, sur les 2,4 millions de tonnes de déchets solides produits par le Sénégal, près de la
moitié (1,1 tonne) n'a pas été collectée.

La déforestation est le phénomène de réduction des surfaces de forêt. Dans le monde, la perte
des surfaces forestières, est causée par de multiples facteurs, certains humains et d'autres
naturels. Parmi les facteurs naturels on trouve notamment les incendies de forêt, les maladies
pouvant affecter les arbres ou les parasites. Mais elle est surtout causée par les activités
humaines dans la construction d'infrastructures (routes, barrages) d'abord, puis les activités
minières et enfin l'urbanisation. En 60 ans le Sénégal a perdu 60% de sa superficie forestière et
après la Casamance, c'est la zone du BOUNDOU qui est victime d'une déforestation massive
et illégale depuis 2 ans, provocant l'effondrement de la biodiversité et des ressources vitales
pour les populations.

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• Causes de la pollution des eaux :

La pollution de la ressource en eau se caractérise par la présence de micro-organismes, de


substances chimiques ou encore de déchets industriels. Elle peut concerner les cours d’eau, les
nappes d’eau, les eaux saumâtres mais également l’eau de pluie, la rosée, la neige et la glace
polaire. Cette pollution peut avoir des origines diverses :

▪ La pollution industrielle : avec les rejets de produits chimiques comme les


hydrocarbures ou le PCB rejetés par les industries ainsi que les eaux évacuées par les
usines
▪ La pollution agricole : avec les déjections animales mais aussi les produits
phytosanitaires/pesticides (herbicides, insecticides, fongicides) contenus dans les
engrais et utilisés dans l’agriculture. Ils pénètrent alors dans les sols jusqu’à atteindre
les eaux souterraines.
▪ La pollution domestique : avec les eaux usées provenant des toilettes, les produits
d’entretien ou cosmétiques (savons de lessives, détergents), les peintures, solvants,
huiles de vidanges, hydrocarbures…
▪ La pollution accidentelle : avec le déversement accidentel de produits toxiques dans le
milieu naturel et qui viennent perturber l’écosystème.

• Causes de la pollution sonore :

Lorsqu'on évoque le problème de pollution, les gens ont tendance à penser gaz carbonique
(co2), ozone et effet de serre. Ils oublient trop souvent la pollution sonore. Les conditions
favorisant la pollution sonore à Dakar sont : l'état du parc de véhicules, la congestion du trafic
et le comportement tapageur de certains chauffeurs (coups de klaxon intempestifs et toutes
heures). En effets, si d'ordinaire la pollution sonore est liée à la vitesse de circulation du trafic
automobile, ce phénomène est très localisé à Dakar sur les grandes artères (corniche, autoroute,
route de l'aéroport, VDN) et à certaines heures.

Ainsi donc, le niveau de bruit généré par le trafic et que l'on peut mesurer dans l'environnement
urbain est le résultat de plusieurs facteurs. Il dépend bien évidemment des émissions sonores
des véhicules, mais également du mode de conduite, de l'état du réseau routier et des
caractéristiques des constructions qui procurent une atténuation plus ou moins importante du
bruit.

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Les nouvelles sources de nuisances sonores dues au développement de l'appareillage ménager,
au boum extraordinaire des postes de radiodiffusion (la tendance actuelle est d'un poste de radio
par personne) et de télévision, viennent perturber le calme des maisons les plus tranquilles.

Section 3 : Les conséquences de la pollution au Sénégal

Les conséquences de la pollution peuvent être analysé sous 2 angles :

▪ Sur notre santé : Selon les scientifiques, la pollution de l’air extérieur aux particules
est responsable des problèmes de santé comme des maladies respiratoires, des poumons
et du cœur. Elles ont aussi des effets sur la reproduction et le développement du fœtus.
La pollution de l’air a des conséquences différentes sur notre santé selon que l’on a déjà
une santé fragile : les enfants et les personnes âgées, plus fragiles, seront plus sensibles.
Les effets de la qualité de l’air dépendent aussi de la quantité et de la durée des polluants
avec lesquels nous sommes en contact. De leur côté, l’ozone (O3) et le dioxyde d’azote
(NO2) pénètrent jusqu’aux bronches, provoquent de la toux et peuvent aggraver les
crises d’asthme. Certains polluants sont toxiques, même à faible dose, comme le plomb
ou sont cancérigènes, comme le benzène.
▪ Sur l’environnement : À l’échelle de la planète, la pollution de l’environnement
provoque des dégâts majeurs : le dioxyde de soufre et les oxydes d’azote sont
responsables des pluies acides (des neiges, pluies, brouillards qui deviennent, sous
l’effet de ces polluants, acides). Cela altère les écosystèmes, acidifie les lacs et les cours
d’eau, change les propriétés des sols et menace ainsi la faune et la flore aquatique. La
pollution à l’ozone abîme les feuilles des arbres et de nombreux végétaux ; les polluants,
comme le gaz carbonique, contribuent à accroître l’effet de serre et donc au changement
climatique.

• Les conséquences de la pollution atmosphérique :

La pollution atmosphérique constitue de nos jours un enjeu sociétal majeur, tant pour ses
conséquences néfastes sur la santé humaine que sur l'environnement. Les impacts les plus
significatifs de la pollution atmosphérique sont les suivants :

▪ Effets sur la santé humaine


▪ Effets destructifs et salissure des biens matériels (pierre rongée, bâtiments noircis, ...)
▪ Effets destructifs de la flore et indirectement de la faune à l'échelle régionale (pluie
acide, ...)

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▪ Participation aux effets globaux (effet de serre, ...)

Ces différents impacts environnementaux ont un coût pour la société, ce coût étant
particulièrement difficile à estimer.

• Les conséquences de la pollution des sols :

Les sols sont une ressource limitée, ce qui signifie que leur perte et leur dégradation ne sont pas
récupérables au cours d’une vie humaine. La pollution des sols provoque une réaction en chaîne.
Elle altère la biodiversité des sols, réduit la matière organique du sol et la capacité des sols à
agir comme un filtre. Elle contamine l'eau stockée dans les sols et les eaux souterraines, et
provoque un déséquilibre des éléments nutritifs présents dans les sols. Parmi les polluants du
sol les plus courants figurent les métaux lourds, les polluants organiques persistants ainsi que
de nouveaux polluants – comme les produits pharmaceutiques et les produits de soins
personnels. Il suffit de faire un tour dans les quartiers populaires du Sénégal pour se rendre à
quel point les rues sont jonchées de déchets notamment plastiques. Les marchés, les commerces
et aussi les plages, deviennent le dépotoir de déchets plastiques de toutes sortes. On les retrouve
partout ! Même si l’Etat et les organisations de la société civile font des efforts pour contrer ce
fléau, le phénomène plastique persiste et insiste au Sénégal. La gestion des déchets domestiques
devient vraiment problématique au Sénégal, encore plus dans les régions rurales. Au point de
préoccuper les associations présentes sur place, tant pour l'environnement que pour la santé de
la population.

• Les conséquences de la pollution des eaux :

Dans de nombreux pays en développement, la pollution, liée à une démographie galopante et à


des infrastructures d'assainissement et de traitement des déchets inadéquats, constitue une
menace pour la santé publique, les espèces sauvages ainsi que pour les sources de revenus. Dans
une ère d'urbanisation sans précédent, la pression de la population et de la croissance
industrielle sont aujourd'hui de sérieuses menaces pour la gestion de l'eau au Sénégal. La
pollution de l'eau par les vidanges non conservées, les déchets industriels et le drainage agricole
a limité la disponibilité des ressources en eau du pays. La santé humaine fait face aux problèmes
graves en raison de la dégradation de la qualité de l'eau potable.

• Les conséquences de la pollution sonore :

Ces dernières années, de nouvelles problématiques environnementales se sont développées avec


l’extension des activités humaines et du réchauffement climatique. Parmi elles, la pollution

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sonore qui affecte la santé physique et mentale des personnes, ainsi que la vie des animaux
urbains.

▪ Trafic routier, transports aériens, établissements scolaires, travaux, professionnels mal


isolés, voisinage bruyant … Les dégâts sonores engendrés par l’activité humaine sont
multiples.
▪ En plus de provoquer des troubles du sommeil et des maux de tête, l’exposition à long
terme à la pollution sonore est considérée comme un facteur de risque contribuant au
développement de l’hypertension, de maladies coronariennes, du diabète et de lésions
auditives irréversibles.
▪ Les niveaux sonores élevés perturbent également le comportement de nombreux
animaux urbains tels que les oiseaux, les grenouilles et les insectes, ainsi que la
communication acoustique dont ils dépendent pour leur survie.

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CHAPITRE 2 : Les solutions

Section 1 : Les solutions nationales

• Recyclage :

Le recyclage est la réutilisation de matériaux après un premier service. C'est donc un procédé
de traitement des déchets (provenant des industries et des déchets ménagers) qui permet de
réintroduire, dans le cycle de production d'un produit, des matériaux qui le composent. L'un des
exemples qui illustre ce procédé est celui de la fabrication de bouteilles neuves avec le verre de
bouteilles usagées. Il existe trois grandes familles de techniques de recyclage : chimique,
mécanique et organique.

▪ Le recyclage dit « chimique » utilise une réaction chimique pour traiter les déchets, par
exemple pour séparer certains composants.
▪ Le recyclage dit « mécanique » est la transformation des déchets à l'aide d'une machine,
par exemple pour broyer.
▪ Le recyclage dit « organique » consiste, après compostage ou fermentation, à produire
des engrais et du carburant tel que le biogaz.
• Le traitement des eaux :

Le recyclage de l’eau est d’abord pratiqué pour les eaux résiduaires internes des industries :
certaines d'entre elles recyclent leur eau, qui fonctionne ainsi en circuit fermé. Les entreprises
peuvent ainsi viser à réduire leur consommation de 40% à 90%. Mais le procédé est aussi utilisé
pour les eaux usées : l’eau récupérée après traitement en station d'épuration reçoit un traitement
supplémentaire afin d’être utilisée, essentiellement pour des usages qui ne nécessitent pas une
eau potable : irrigation, réalimentation des nappes phréatiques, utilisations industrielles… mais
l’eau recyclée peut aujourd’hui être potable également.

Le traitement des eaux est donc indispensable quand une eau de surface, celle d'un cours d'eau
ou celle d'un barrage est utilisée. Avant d'être rejetées, les eaux usées doivent aussi être épurées
pour éviter la pollution des eaux des cours d'eau et des nappes phréatiques (eaux qui remplissent
les fissures des roches du sous-sol). Il en est de même des eaux rejetées après utilisation par les
industries.

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1. Les énergies renouvelables :

Par « Energie renouvelable » on désigne des sources d'énergie autres que celles procurées par
les hydrocarbures, le charbon et l'énergie nucléaire. Ce sont des sources d'énergie provenant de
phénomènes naturels qui ne s'épuiseront pas (par rapport à notre échelle) : elles se régénèrent.
Ce sont des énergies dites « propres » car elles ne polluent pas ; on les appelle aussi « énergies
vertes ». Le caractère renouvelable d'une énergie dépend de la vitesse à laquelle la source se
régénère, mais aussi de la vitesse à laquelle elle est consommée. Ainsi, le bois est-il une énergie
renouvelable tant qu'on abat moins d'arbres qu'il n'en pousse, et que la forêt continue à jouer
ses fonctions écologiques vitales. Le comportement des consommateurs d'énergie est donc un
facteur à prendre en compte dans cette définition.

Section 2 : Les solutions internationales

A l’origine de 9 millions de décès prématurés en 2015 (soit 16% de tous les décès dans le
monde), la pollution serait la plus grande cause de maladies et de décès prématurés à l’heure
actuelle.

▪ Traiter toutes les pollutions de l’eau :

Dans les pays en développement, l’urgence concerne le traitement des polluants massifs de
l’eau (essentiellement les résidus de la vie humaine et de l’industrie).

Dans les pays développés, la nouvelle frontière dans le domaine du traitement de l’eau concerne
le traitement des micropolluants, ces produits toxiques présents en petite quantité dans l’eau et
dispersés, tels les pesticides, les herbicides ou encore les résidus médicamenteux.

▪ Concilier développement urbain et préservation des sols :

La pollution des sols, provoquée par la présence de polluants organiques - les hydrocarbures
essentiellement – ou de polluants non-organiques à base de métaux lourds, comme le plomb, le
mercure, le cuivre, le zinc… peut présenter un risque majeur pour la santé humaine et, de
manière plus générale, pour la faune et la flore présentes dans l’écosystème. De plus, elle peut
être un frein au développement des villes, les terrains pollués situés en périphérie urbaine ne
pouvant être exploités en l’état pour de nouvelles constructions. La question de la dépollution
d’anciens sites industriels tout autant que l’accompagnement des acteurs industriels dans leur
stratégie en la matière sont donc au cœur des enjeux pour ces prochaines années.

▪ Garantir la qualité de l’air intérieur et ambiant :

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La pollution de l’air est devenue un sujet de santé publique majeur. Selon la revue britannique
The Lancet, elle provoquera 7,5 millions de décès prématurés en 2040 - 4,5 millions à cause de
la pollution de l’air ambiant, principalement dans les pays en développement d'Asie ; et 3
millions à cause de la pollution de l’air intérieur -.

La prise de conscience dans l’opinion publique devient extrêmement forte partout dans le
monde et il est de plus en plus fréquent que les populations manifestent leur inquiétude et leur
refus de vivre dans des villes polluées. Les autorités publiques commencent à agir à tous les
niveaux et la tendance est clairement au durcissement des réglementations.

Une mauvaise gestion de l’environnement influe négativement et directement sur le cadre de


vie des citoyens. La gestion des ressources naturelles et des déchets, la politique
d’aménagement des sols et d’utilisation du foncier dans les zones périurbaines, et la pollution
doivent être traitées avec rigueur. Dans ce sens, il apparait qu’un travail énorme est abattu.
Toutefois, il reste beaucoup à faire pour assurer à la population un cadre de vie sain et durable.

▪ ETATS UNIES :
▪ Capturer le carbone :

Grace à des techniques qui permettent de capter les polluants dégagés par les usines, et de les
enfouir dans le sol, l’équivalent des émissions annuelles de 2 millions de voitures ont déjà été
supprimées.

▪ Investir des milliards de dollars dans les énergies propres :

Les ETATS UNIES investissent dans le renouvelable : leur production d’énergie éolienne a
triplé depuis 2008 et leur celle d’énergie solaire a été multiplié par vingt.

▪ Améliorer les normes de consommations :

De nouvelles pour réduire les émissions issues des véhicules automobiles et des camions vont
permettre d’empêcher la production de milliards de tonnes de gaz à effet de serres chaque année.

▪ Collaborer, le gage de la réussite :

Au travers de partenariats dans le monde entier, les Etats unis mettent en avant des solutions
pour le climat. En Inde, par exemple, ces efforts collaboratifs font intervenir des entrepreneurs
du secteur énergétiques, le secteur financier et des universités.

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▪ KENYA :

Pour lutter contre la pollution, le KENYA bannit les sacs en plastique. Leur utilisation, leur
fabrication et leur importation se sont désormais passibles d’amendes ou de peines de prison.
Dans le but de lutter contre la pollution, le KENYA interdit l’utilisation, la fabrication et
l’importation de sacs en plastiques. L’interdiction qui vise principalement les sacs distribués
par les commerçants et ne concerne ni les biens emballés dans du plastique, ni les sacs
spécifiques utilisés pour les ordures, est entrée en vigueur après le rejet par la Haute Cour,
Vendredi, d’une plainte des importateurs de sacs en plastique, qui arguaient d’une importante
perte d’emplois. Des dizaines d’autres pays ont déjà interdit ou l’usage des sacs en plastique,
comme le RWANDA, l’AFRIQUE DU SUD, Le SENEGAL, La COTE D’IVOIRE… Mais la
loi kényane semble particulièrement dure pour les délits les plus graves, avec des amendes
pouvant aller jusqu’à 32 000 euros et des peines de prison de quatre ans maximums.

Selon le programme des nations unies pour l’environnement (PNUE), les supermarchés
kényans distribuent jusqu’à 100 millions de sacs en plastique par an.

Le Directeur du PNUE, Erik SOLHEIM, a dés lors qualifié l’interdiction « d’étape


gigantesque » en vue de mettre un terme à la pollution provoquée par le plastique dans le pays
ou ces sacs jonchent souvent les bas-côtés, se retrouvent régulièrement bloqués dans les
branches des arbres, obstruent certaines voies d’égout, sont parfois ingérés par le bétail et se
retrouvent dans les cours d’eau et l’océan Indien.

L’interdiction avait été annoncée six mois plus tôt afin de laisser aux consommateurs et
commerçants le temps de s’adapter à la législation à venir. L’agence Kenyane de gestion de
l’environnement (NEMA) avait à cet effet publié des annonces dans les principaux journaux
afin de l’expliciter.

▪ AFRIQUE DU SUD :
▪ Project Butterfly : Lutter contre la pollution par les plastiques

Une initiative appelée Project Butterfly aide à résoudre le problème des déchets plastiques dans
les Townships d’Afrique du sud. Lancé en 2017 à TEMBISA (JOHANNESBURG) et
également actifs à DURBAN, Project Butterfly collabore avec des organisations à but non
lucratif et les communautés locales pour lutter contre la gestion des déchets de mauvaise qualité
par le biais d’initiatives d’éducation, de nettoyage et d’innovation axées sur l’innovation.

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En 2018, le Project Butterfly s’est associé à WILDTRUST, une ONG sud-africaine spécialisée
dans l’environnement, qui aide les populations locales à devenir des « Wastespreneurs » (des
entrepreneurs des ordures, en quelques sortes), afin de générer des revenus grâce à la collecte
et à l’échange de déchets recyclables.

A ce jour, plus de 715 entreprises de gestion de déchets ont participés à l’initiative, jouant un
rôle essentiel dans la chaine de valeur du plastique en veillant à ce que les déchets atteignent le
dépôt de recyclage de Wild lands.

Ces villages facilitent la collection d’environ 1,2 million de kilos de déchets chaque année dans
plus de 10 000 foyers sud-africains.

Le Project Butterfly aide également Wild lands à convertir les plastiques non recyclables en
matériaux recyclable pouvant être utilisés pour des bâtiments écologiques et des combustibles.

Section 3 : Recommandation

L'objectif de l'essai est atteint par des recommandations efficaces formulées à l'égard des
décideurs. Ces derniers peuvent les appliquer et réduire de façon significative les impacts
négatifs de la pollution de l'air sur la santé des populations, l'économie et l'environnement.

▪ Privilégier les types de transport qui aident à réduire la quantité des polluants dans l’air
▪ Mettre des poubelles dans les rues
▪ Faire le recyclage
▪ Éviter les feux de brousse et le déboisement
▪ L’utilisation des énergies renouvelables
▪ La fermeture des canaux.
▪ Un programme de suppression des émissions de poussière pour les usines.
▪ Un déplacement à vélo ou à pied (lorsque l’air est bon)
▪ Ouvrir une politique de protection de l’air extérieur pour protéger la couche d’ozone
▪ Reboiser
▪ Un programme de suppression de poussière pour les usines
▪ L’utilisation des énergies renouvelable

21
CONCLUSION

Ce travail visait à mieux comprendre l’ampleur des enjeux de la pollution, à en appréhender


précisément les significations culturelles et sociétales, en montrant que les préoccupations
sociales et politiques croissantes à l’égard de la pollution ne peuvent se réduire ni à un refus,
une peur des seules conséquences néfastes de la pollution, ni à leur seule gestion technique, car
la pollution est en elle-même signification, symbole, symptôme, emblème de différents
malaises dans notre civilisation.

D’une manière générale, les améliorations sont plus nettes dans les domaines pour lesquels il y
a de fortes contraintes juridiques et qui relèvent soit des pouvoirs publics soit d’un petit nombre
d’acteurs. Plus les sources de pollution sont diffuses, plus les acteurs sont nombreux et sans
structure mobilisatrice, plus les problèmes sont difficiles à résoudre.

Ainsi les tendances montrent que les citoyens restent, dans l’ensemble, peu enclins à faire des
efforts substantiels.

L’être humain, en raison de ses actions polluantes, engendre une dégradation non négligeable
de l'écosystème terrestre. Cela provoque la mort de nombreuses espèces animales comme
végétales.

Les émissions des principaux polluants ont fortement diminué depuis des années 1970
contribuant à l’amélioration de la qualité de l’air ambiant. Mais la pollution atmosphérique
consiste toujours une cause de morbidité voire de mortalité.

La mobilité continue de croître et la voiture reste, à plus de 80 %, le mode de déplacement


principal. La quantité de déchets ménagers ne diminue pas ; si les résultats en matière de tri de
déchets sont notables, ce n’est qu’au prix d’une organisation performante offrant de nombreuses
facilités et d’une fiscalité dissuasive, celle-ci étant par ailleurs source d’incivisme (dépôts
clandestins, incinération domestique) ; de plus, la malpropreté en zones urbanisées et en bords
de route reste un problème non résolu. Un tiers des pesticides vendus sont conditionnés pour
un usage domestique (biocides, jardinage...). La consommation d’électricité dans les logements
continue de croître.

La pollution de l’eau par les rejets industriels ou urbains est en recule notable et la superficie
des espaces protégés augmente.

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La réalité de la dégradation de l’environnement et ses conséquences sur la qualité de la vie et
l’avenir de la planète a conduit à une prise de conscience généralisée et au développement des
politiques environnementales.

Depuis les années ‘90, la notion de développement durable sous-tend la réflexion. Elle implique
de rechercher un équilibre entre les intérêts économiques, sociaux et environnementaux. Les
problèmes doivent être envisagés dans leur globalité, avec une vision à long terme, en tenant
compte de leurs incidences, et avec le souci d’améliorer l’efficacité des moyens mis en œuvre.

Les politiques environnementales sont développées à différentes échelles : mondiale,


européenne, nationale, régionale et communale. La nécessaire cohérence des décisions prises à
ces différents niveaux impose un dialogue, source de richesse mais aussi de difficultés.

C’est ainsi que progressivement, des politiques environnementales de plus en plus performantes
s’élaborent, en particulier sous l’impulsion des ins- tances internationales. L’évolution est bien
marquée dans les directives européennes.

Les problèmes sont de plus en plus envisagés à une échelle géographique adaptée : bassins
hydrographiques, masses d’eau, aires de dispersion des polluants atmosphériques, unités de
l’espace rural... L’analyse devient multifonctionnelle et conduit à fixer des objectifs de résultats.
Ainsi, la directive-cadre sur l’eau vise à atteindre le bon état chimique, quantitatif et écologique
des eaux tandis que la directive Natura 2000 a pour objectif la constitution d’un réseau
transfrontière permettant de garantir la pérennité des habitats et le maintien des populations
d’espèces d’intérêt communautaire.

L’intégration de la protection de l’environnement dans les autres politiques progresse


également. La conditionnalité des aides en agriculture en est un exemple.

La prévention est un enjeu prioritaire sur le long terme. Elle doit être pensée au stade de la
conception et de la production. Les nouveaux projets et les planifications sont désormais soumis
à une évaluation des incidences sur l’environnement. Cela induit une réflexion qui n’existait
pas auparavant et qui permet d’éviter ou de réduire certains impacts négatifs.

Au niveau de la chaîne de production, la prévention dépend notamment de la stratégie des


entreprises, du développement technologique, de la modernisation des chaînes de production,
de la nature et du conditionnement des produits intermédiaires et finaux ainsi que de leur
durabilité et de leur potentiel de réutilisation et de recyclage. Les principaux outils de la
prévention sont la recherche, la sensibilisation / éducation, la taxation dissuasive, le

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subventionnement incitatif ainsi que la fixation d’objectifs progressifs de réduction des
pollutions.

Il est certain que la société actuelle, par la diversité des besoins et des produits qu’elle crée pose
avec plus d’acuité que par le passé le problème de la pollution. Ce serait faire preuve d’une
grande mauvaise foi que d’invoquer la fatalité du monde moderne pour expliquer, et excuser
l’empoisonnement de la planète. En effet, l’homme est entièrement responsable de son
environnement qu’il détériore sans se préoccuper des générations à venir. Il est vrai qu’une
prise de conscience émerge aujourd’hui, sur le plan individuel, comme sur le plan national et
international. Il reste à trouver les outils concrets pour que les solutions esquissées s’appliquent
rapidement avant que les conséquences de la pollution ne deviennent irréversibles

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BIBLIOGRAPHIE

• Projet Adaptation à l’érosion côtière dans les zones vulnérables au Sénégal


• Amisi, M. (2009). Les rapports entre l'homme et la nature.
• Blackburn, M.-È. (2013, décembre). Le développement durable : une solution éthique
pour contrer la détérioration de l'environnement.
• Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD)
• Développement durable, Environnement et lutte contre les changements climatiques.
(2016).
• De Victor, V. (2014). La protection de la nature
• Gadbois, M. (1988). Le droit pénal de l'environnement
• Code de l’environnement au Sénégal : Loi N° 2001 - 01 du 15 Janvier 2001
• Association Sénégalaise de Normalisation (ASN), 2003. Pollution atmosphérique,
normes de rejets. 28 pages.

25
WEBOGRAPHIE

• https://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/2021-08/010013429.pdf
• https://www.denv.gouv.sn/division-de-controle-des-pollutions-et-nuisances-dcpn/
• https://www.veolia.com/fr/newsroom/press-day-2018/comment-lutter-contre-les-
pollutions-eau-sols-air
• https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-sante-du-quotidien/2751285-pollution-de-l-air-
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• https://www.ffem.fr/fr/actualites/des-solutions-douces-pour-lutter-contre-lerosion-
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• https://www.researchgate.net/publication/322676788
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• https://www.conservation-nature.fr/ecologie/la-pollution-des-sols/
• https://blogs.worldbank.org/fr/nasikiliza/vous-ne-voyez-que-des-ordures-nous-nous-
voyons-un-tresor-ou-pourquoi-la-gestion-des
• https://www.20minutes.fr/magazine/aide-internationale-senegal-mag/2415203-20140509-
les-dechets-senegalais-un-probleme-national
• https://www.afrobarometer.org/publication/ad579-reduction-de-la-pollution-et-
protection-de-lenvironnement-les-senegalais-reclament-plus-defforts-de-la-part-du-
gouvernement/
• https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/senegal/senegal-dakar-etouffe-sous-la-
pollution-atmospherique-et-les-encombrements_3272961.html
• https://theses.hal.science/tel-02142594

26
ANNEXE

Source : https://journals.openedition.org/dynenviron/1035?lang=fr

Figure 2. Principaux éléments de PM2,5 (A) et PM>2,5 (B) et métaux traces de PM2,5 (C) et PM>2,5 (D) sur les sites urbains (HLM) et
ruraux (TD)

Source : Site internet de la Côte bleue – Fiches pédagogiques – Les sources de la pollution

http://perso.orange.fr/christian.coudre/pollurbaine.html

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CITATION

La chanson « Plus rien » portant sur la fin de l’humanité causée par la surexploitation des
ressources et dont nous reproduisons ici les deux derniers couplets :

Mon frère est mort hier au milieu du désert

Je suis maintenant le dernier humain de la terre

Au fond l'intelligence qu'on nous avait donnée

N'aura été qu'un beau cadeau empoisonné

Car il ne reste que quelques minutes à la vie

Tout au plus quelques heures, je sens que je faiblis

Je ne peux plus marcher, j'ai peine à respirer

Adieu l'humanité... Adieu l'humanité...

Source : paroles-musique.com : http://www.paroles-musique.com/paroles-Les_Cowboys_Fringants-Plus_Rien-lyrics, p 18804

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