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CHARGÉ DE COURS
M. AMAN EPONON
FILIÈRES INDUSTRIELLES
1) Définition
Le terme « économie » est formé de deux mots grecs OIKOS (la maison) utilisé au sens de patrimoine et
NOMOS (la loi) utilisé au sens d’administration. Donc le terme économie signifie étymologiquement la
science de l’administration du patrimoine. Ce terme a été utilisé pour la première fois par Xénophon, un
disciple de Socrate.
La définition la plus récente de l’économie est celle d’Edmond Malinvaud qui stipule que « l’économie
est la science qui étudie comment les ressources rares sont employées pour la satisfaction des besoins
des hommes vivant en société ». Elle s’intéresse d’une part aux opérations essentielles que sont la
production, la distribution et la consommation des biens, d’autre part aux institutions et aux activités
ayant pour objet de faciliter ces opérations.
3) La consommation
L’activité productive
Au début du siècle, la fonction productive était la plus importante de l’entreprise, en témoigne les
nombreuses théories développées par Taylor et Fayol qui préconisaient une séparation très nette des
tâches d’exécution et de de conception. Cela va permettre une hausse considérable de la production,
posant ainsi aux entreprises des problèmes d’écoulement qui les oblige à la recherche de stratégies
commerciales conséquentes.
Il faut reconnaître cependant que les évolutions technologiques s’accompagnant d’un impératif
de qualité, ont redonné à la fonction productive ses lettres de noblesse.
Les modes de production et les objectifs nouveaux de la gestion de production constitueront l’essentiel
de ce chapitre.
La production regroupe tous les secteurs et les services opérationnels ((fabrication, expédition) et
fonctionnels (logistique, études, méthodes, ordonnancement, contrôle-qualité) qui assurent la
transformation des matières premières en produits semi-finis ou finis.
Quant aux modes de production, des entreprises ils peuvent être analysés au plan technique et
commercial.
Selon le processus technique, le système de production peut également être discontinu lorsque plusieurs
étapes successives de la production peuvent être interrompues. Dans le cas contraire on a affaire à un
système continu. Les industries pétrochimiques, les raffineries et les cimenteries utilisent ce dernier type
de système de production.
- Le pilotage par l’aval (production à flux tendus) : Pour satisfaire juste au moment nécessaire la
quantité demandée, le poste aval déclenche le travail du poste amont en lui envoyant une information.
L’environnement turbulent et complexe des entreprises a entrainé une remise en cause de l’OST et exigé
des systèmes de production plus flexibles.
Pour rester compétitives, les entreprises doivent connaître les évolutions technologiques et effectuer des
recherches. Il existe trois grands types de recherche :
- La recherche fondamentale : Son objectif est d’approfondir les connaissances de base, d’amener à
une meilleure connaissance des lois de la nature. Par exemple la recherche biologique a pour but de
mieux comprendre les mécanismes génétiques.
- La recherche appliquée : Elle vise à mettre en pratique les lois définies par la recherche fondamentale
et à définir les grandes lignes des procédés ou des produits nouveaux.
Ex : Application des lois de la biologie dans l’industrie agro-alimentaire.
- La recherche-développement : Son objectif est de mettre au point de nouveaux produits ou nouveaux
procédés de fabrication. C’est à ce stade que l’on parle d’innovation.
Conclusion :
En définitive, la production pour pouvoir satisfaire les besoins des consommateurs, doit s’adapter en
permanence à l’évolution de l’environnement des entreprises et aux modifications technologiques et
organisationnelles de celle-ci.
Nota Bene :
- ISO 9003 : Modèle pour l’assurance de la qualité en contrôle et essai finals. (Ce modèle ne traite que
les procédures contribuant à garantir le respect de la qualité du produit fini).
- ISO 9002 : Modèle pour l’assurance de la qualité en production et prestations associées (Ce modèle
prend en compte le produit dès son entrée dans l’entreprise, il prend compte également
l’approvisionnement et l’industrialisation de l’entreprise).
- ISO 9001 : Modèle pour l’assurance de la qualité en conception, développement, production,
installation et prestations associées (Ce modèle couvre l’ensemble des activités d’une entreprise y
compris sa structure et son mode de fonctionnement).
Définie au niveau international, la norme ISO attribuée à une entreprise, lui permet de conquérir des
marchés en raison de l’assurance qualité qu’elle offre.
INTRODUCTION
L’entreprise est une structure productive qui évolue au sein de son environnement avec une culture
propre ou elle est un groupement structuré, géré et dirigé. Elle va mettre en place une politique du
personnel qui se définit comme étant l’ensemble des stratégies intégrant des objectifs sociaux et
économiques dans l’organisation du travail.
La notion de la fonction personnel s’articule autour de la gestion des ressources humaines qui cherche à
concilier quatre (4) dimensions à savoir :
La finalité sociale de l’entreprise a été reconnue sous l’influence de trois (3) Facteurs :
C’est la prise en compte de la place de l’homme dans l’entreprise : ses motivations, ses aspirations, ses
besoins matériels, affectifs et intellectuels.
C’est prendre au jour le jour des décisions d’embauche, de notation, de promotion, de mutations, etc.
C’est d’abord faire en sorte que les décisions d’embauche, de notation, de promotion, de mutations
soient correctement appliquées mais aussi contribuer au développement du capital humain.
Il représente le plus souvent une fonction de l’entreprise et il est assez directement rattaché à la direction
générale. Il est emmené à jouer un rôle d’information, de coordination et de conseil pour la hiérarchie et
la direction générale. Il organise par ailleurs les rapports humains dans l’entreprise et prend les décisions
dans le cadre de la politique du personnel. Il détient certaines autorités qui lui viennent de sa
spécialisation.
C’est une activité consistant à gérer l’homme au sein de l’entreprise. Celui-ci est désormais perçu
comme un « bien » dont il faut s’en occuper, protégé en vue d’en tirer le meilleur. La GRH intègre
plusieurs domaines que sont :
3.4.1 La promotion
a- Définition
C’est l’accès du salarié à un poste plus valorisant par rapport à celui qu’il occupait précédemment.
b- Politique de promotion
La carrière est une succession de postes d’emploi et d’affectation hiérarchique proposée au salarié au
sein de l’entreprise. Par conséquent, pour permettre au salarié d’être plus productif, il est du ressort de
l’entreprise par l’entremise du chef du personnel ou du directeur des ressources humaines de suivre la
carrière du travailleur.
3.4.3 La formation
a- Définition
C’est un investissement intellectuel qui permet de donner à un individu une qualification ou d’accroitre
et d’adapter ses compétences aux besoins de l’entreprise.
d’élever la productivité
de s’adapter aux évolutions technologiques
de pouvoir les emplois vacants
de réaliser les plans de carrières
d’assurer la mobilité de la main d’œuvre
d’amélioration la compétitive de l’entreprise
a- Définition
C’est l’action par laquelle l’entreprise satisfait ses besoins en personnel sur le marché du travail.
b- Etapes du recrutement
L’entreprise étant un groupement humain hiérarchisé, le recrutement du personnel obéit également à une
organisation dont les étapes sont les suivantes :
L’identification des besoins : il s’agit de faire une analyse des postes afin de
déterminer les qualifications nécessaires.
La détermination de profil recherché : c’est de définir les compétences du salarié
recherché ainsi que ses aptitudes intellectuelles, physiques, sociales, etc.
La prospection du marché de travail : il s’agit de présenter l’offre d’emploi sur le
marché de travail. Les méthodes prospectives sont nombreuses (l’affichage, presse
écrite, cabinets spécialisés, internet.)
Le recueil des candidatures : c’est la phase de réception des dossiers de candidature.
La sélection du candidat le plus apte : elle se fait par l’analyse des curriculum vitae
(CV), par des tests psychologiques, l’entretien d’embauche, etc.
L’embauche : c’est la phase de signature du contrat de travail et du remplissage des
formalités administratives.
L’accueil et l’intégration : ils consistent à recevoir le nouveau salarié au sein de
l’entreprise, lui présenter l’entreprise et ses collègues. Dans certaines entreprise, cette
phase est marquée par une cérémonie de bienvenue permettant de faciliter
l’intégration du nouvel arrivé.
c- Les conséquences du recrutement
5. Définir les concepts suivants : école classique ; école des relations humaines ;
promotion ; productivité
Chapitre IIː
L’orGanisation du pouvoir de decision
I : NOTION DE DECISION
II : LE PROCESSUS DE DECISION
Ils sont de trois (3) types : décision stratégiques ; décision tactique et décision opérationnelles.
Le sociologue MAX WEBER en 1920 a tenté d’expliquer les origines de ce pouvoir en analysant les
relations qui conduisent les individus à obéir aux ordres. Il établit une distinction entre la notion de
pouvoir et celle d’autorité.
a- Le pouvoir et l’autorité
Le pouvoir est la capacité d’imposer sa volonté, de forcer l’obéissance ou de faire prévaloir son opinion
au sein d’une organisation alors que l’autorité est l’aptitude à faire respecter volontairement les ordres.
b- Le pouvoir juridique
L’exercice du pouvoir est lié le plus souvent à l’existence de rapports hiérarchiques d’origine juridique.
Ainsi, le contrat de travail implique une subordination juridique du salarié vis-à-vis de son employeur.
Dans l’entreprise, le fondement du pouvoir repose avant tout sur le droit de propriété. Mais tous les
propriétaires n’exercent pas toujours eux-mêmes ce pouvoir qui peut être confié à un ou plusieurs
dirigeants.
a- La centralisation
Une organisation est centralisée lorsque tous les pouvoirs de décision sont regroupés entre les mains
d’une personne ou d’un groupe de personnes.
Avantages
Une organisation est dite décentralisée lorsque le pouvoir de décision est reparti entre plusieurs
personnes
Avantages
Elle multiple les centres de décision ce qui peut nuire à la cohésion d’ensemble
Elle peut entrainer l’anarchie dans le travail
Elle accroit les charges
Remarque :
Temporaire c’est-à-dire qu’elle intervient pour une courte durée. Exemple : l’intérim
Permanente c’est-à-dire qu’elle est accordée pour une durée longue.
Exemple : le chef de service
4.2.2 Les formes de la décentralisation
Elle consiste à donner aux subordonnés des objectifs à atteindre et non des tâches à accomplir. Ces
objectifs sont fixés par la direction générale et sont ensuite assignés individuellement aux différents
responsables.
Elle consiste à intégrer les subordonnés dans la détermination des objectifs à atteindre et en engageant
chacun à la réalisation de ces objectifs.
ANNEE ACADEMIQUE 2020-2021 Page 21
DPPO= DPO + participation plus accrue du personnel aux activités de l’entreprise
c- La cogestion
Elle consiste à associer les représentants élus du personnel aux propriétaires des capitaux pour la gestion
de l’entreprise. Ces représentants sont régulièrement informés et consultés et ils disposent d’un pouvoir
d’intervention dans les décisions.
d- L’autogestion
Les salariés sont eux-mêmes leurs propres employeurs puisque le capital de l’entreprise leur appartient
en totalité.
Pour certains auteurs notamment BLACKE ET MOUTON dans son œuvre intitulé « organisations
sociales et comportement », le style de commandement du leader détermine le niveau de performance
du groupe dont il a la responsabilité.
Ainsi, pour eux, deux (2) dimensions permettent de caractériser les comportements du leader :
1. L’une correspond à une tendance plus ou moins marqué du leader à porter à accorder son
attention sur les aspects techniques de la production
2. l’autre correspond à une tendance plus ou moins marquée de ce dernier à accorder son intérêt aux
problèmes des subordonnés.
Ces dimensions étant considérées comme indépendantes, les deux tendances peuvent coexister chez un
même leader. Pour mieux étayer ses apports, il élabore une grille managériale qui est la suivante :
Le dirigeant manifeste un faible degré d’intérêt non seulement aux impératifs de la production mais aussi
un faible degré d’attention porté aux problèmes de ses subordonnés. C’est le laisser-faire de ce
décideur. Il est spécialiste du non engagement. Celui-ci garde une certaine distance vis-à-vis de ses
subordonnés. Il retire ses bénéfices du système dans lequel il vit sans véritablement s’engager,
s’impliquer à fond.
Ici, le décideur a un degré d’intérêt élevé accordé aux impératifs de la production et un faible degré
d’intérêt porté aux problèmes de ses subordonnés : ce dirigeant est autocrate. Ce style correspond à
l’approche taylorienne, à la théorie classique ou c’est la production, le rendement qui préoccupe le
décideur et non la motivation des travailleurs. Il planifie, dirige et contrôle en tenant compte
exclusivement de la production.
Le directeur a ici un degré moyen d’intérêt tant porté sur les impératifs de la production qu’à celui porté
sur les problèmes de ses subordonnées. C’est un style de commandement intermédiaire qui est souvent
appelé compromis. Le dirigeant qui adopte ce style de commandement fait des concessions. Il motive le
personnel par le jeu de la carotte et du bâton.
Un degré faible d’intérêt accordé aux impératifs de la production préoccupe le décideur alors qu’il
accorde par la même occasion un degré d’intérêt élevé envers les problèmes de ses subordonnés. Il fait le
maximum afin d’obtenir de très bonnes relations humaines : C’est un dirigeant social. Pour lui,
l’apaisement du climat, de l’ambiance voire de l’état de ses relations avec son personnel importe.
Le décideur manifeste tant un degré d’intérêt élevé accordé aux impératifs de la production qu’a celui
porté envers les problèmes de ses subordonnés. Ce style est un idéal car difficile à mettre en pratique : il
est appelé style intégrateur qui suscite l’engagement véritable du personnel pour réaliser la production
en créant un climat de confiance et en promouvant l’initiative.
Pour simplifier la réalité, on peut ramener les comportements des leaders à deux (2) styles principaux :
RENNIS LINKERT après des recherches sur un produit précis de l’entreprise distingue quatre(4)
styles de commandement qu’il propose dans son livre intitulé « le gouvernement participatif ». Pour
lui, le bon leader peut être :
Conséquences :
Ce style conduit à :
CONCLUSION
Le style autocrate ou taylorien qui minimise le facteur humain avec l’objectif tourné
essentiellement sur le rendement, la production.
Le style démocrate et participatif qui prend en compte le facteur humain par les techniques de
motivation pour optimiser les objectifs de l’organisation de l’entreprise.
L’entrepreneuriat est tout simplement l’ensemble des actions qui constituent à réaliser un projet,
une affaire ou à créer une entreprise.
- L’entrepreneuriat individuel : il résulte de la volonté d’une seule personne de créer et gérer une
entreprise. Il est l’unique bénéficiaire du fruit de son activité et supporte seul les risques.
- L’entrepreneuriat collectif: deux ou plusieurs personnes identifient un même besoin et décident
de s’associer pour créer ou reprendre une entreprise en vue de partager les bénéfices et supporter
les risques éventuels.
- L’entrepreneuriat social: il consiste en la création d’organismes à but non lucratif.
- L’entrepreneuriat public : il s’agit pour l’Etat ou un collectivité publique de créer des
entreprises dans des secteurs jugés d’utilité publique. On parle d’entrepreneuriat communautaire
ou non marchand.
- L’entrepreneuriat : il s’agit de l’amélioration des activités au sein d’une entreprise ou
organisation.
- L’Essaimage ou l’entrepreneuriat : il consiste en la création d’une entreprise à partir d’une
entreprise existante en utilisant plus ou moins les mêmes technologies que l’entreprise mère
(essaimant). L’entreprise essaimée est le plus souvent dirigée par les anciens salariés de
l’entreprise essaimant.
Au plan économique
On a :
I. Définition
L’entreprise peut se définir comme étant une unité économique qui produit des biens ou des
services destinés à la vente pour en tirer profit. C’est donc un organisme qui met sur le marché des biens
et services.
Parmi ces critères, c’est l’effectif employé qui est le plus souvent utilisé. En tenant compte de
l’effectif, on distingue :
La micro entreprise ou très petite entreprise : c’est une entreprise de très petite taille avec un
chiffre d’affaires compris entre 1f et un million, qui emploie un nombre de salarié inférieur à 10
(dix). Quelque fois un seul employé : l’entrepreneur qui accomplit toutes les tâches. C’est une
entreprise facile à créer car elle demande un petit capital.
La petite entreprise : c’est celle qui utilise un nombre d’employés compris entre 10 et 50 avec
un chiffre d’affaires compris entre 30 millions et 150 millions.
La moyenne entreprise : c’est une entreprise qui emploi en permanence moins de 200 salariés.
Son chiffre d’affaires est compris entre 150 millions et 1 milliard de F CFA.
Les PME (petites et moyennes entreprises) et les PMI (petites et moyennes industries) : ce
sont des entreprises qui emploient en permanence entre 10 et 200 salariés.
NB. Les PMI ont une activité industrielle.
Depuis 2002, le gouvernement ivoirien considère toute entreprise employant de 10 à 200
employés comme une PME ou une PMI.
La grande entreprise : en côte d’Ivoire, c’est celle qui emploie plus de 200 salariés, et qui fait
un chiffre d’affaires de 1 milliard de F CFA et plus.
Exemple : Moov CI
- Les entreprises agricoles : ce sont celles dont les opérations reposent essentiellement sur les
ressources naturelles ou sur l’agriculture.
- LES entreprises industrielles ou de manufacture : ce sont les entreprises qui achètent les
matières premières et les transforment en produits finis ou semi-finis avant de les vendre.
Exemple : solibra
- Les entreprises prestataires de services : ce sont celles qui fournissent des services.
Exemple : la sotra
- Les entreprises commerciales : ce sont les entreprises de distribution. Elles vendent en l’état les
produits manufacturés.
Exemple : Sococe
- Les entreprises coopératives : le capital appartient aux sociétaires ; et donc le but de cette
entreprise est de satisfaire leurs intérêts.
Exemple : cocquivoire
NB: on a de nos jours un quatrième secteur. Il s’agit du secteur quaternaire qui regroupe
essentiellement les TIC.
Avantages: Elles peuvent prendre part aux marchés publics, bénéficié des subventions de l’Etat,
accéder au crédit bancaire et leur stabilité est garantie
Inconvénients : constitution coûteuse et difficile à cause des formalités et de la lourdeur de
l’administration, charges légales CNPS et autres charges élevées.
- Les entreprises informelles : ce sont les entreprises clandestines qui échappent au contrôle de
l’Etat.
Avantages : Ne paie pas d’impôts t taxes, facile à constituer car moins coûteuse du point de vue
légale, ne supporte pas les charges de CNPS et assurance.
Inconvénients : ne peut prendre part aux marchés publics, pas de réparation en cas de sinistre, ne
peut bénéficier de prêts bancaires et subventions de l’Etat, souvent victime de déguerpissement
par l’Etat sans dommages.
III. Les principales causes d’échec des micro-entreprises et des PME en Côte d’Ivoire
En Côte d’Ivoire, le taux d’échec des micro-entreprises et des PME est très élevé. En effet, une
entreprise sur deux ne passera pas le cap des deux années d’existence à cause de :
- La lourdeur institutionnelle
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- La non mutation du cadre légal de création et de fonctionnement des PME
- La lourdeur de la fiscalité
- L’ignorance des normes fiscales par les petits entrepreneurs
- Le professionnalisme du créateur
- La solidité de sa personnalité
- Une compétence de gestion suffisante
- Des prévisions de chiffres d’affaires réalistes et les moyens pour réaliser ces prévisions
- Des investissements en matériels et en personnel raisonnables et flexibles n’imposant pas des
charges fixes trop importantes pour atteindre le seuil de rentabilité
- Un plan de financement équilibré avec des fonds propres suffisants.
NB : bien que difficile, le problème du financement ne doit pas être un obstacle qui est souvent le
problème majeur pour les entrepreneurs. Il faut monter son affaire selon ses moyens et par étapes.
Les opportunités d’affaires ou entrepreneuriales désignent l’ensemble des occasions et des idées
entrepreneuriales conduisant à la formulation d’un projet d’entreprise.
2. L’occasion entrepreneuriale
4. l’idée entrepreneuriale
C’est la réponse destinée à satisfaire le besoin exprimé ou l’attente. En d’autre terme c’est le
produit/service trouvé pour résoudre le problème identifié de façon continue à travers une entreprise. On
l’appelle également idée d’entreprise ou idée d’affaires.
Elle provient de plusieurs sources.
4.1. La recherche des idées d’entreprise
Où trouver une idée d’affaires ? Voici une question que se pose tout candidat à la création d’entreprise.
Il existe plusieurs sources pour trouver une idée d’affaires. Ce sont entre autres :
Les voyages d’étude, de tourisme, d’affaires ou tout autre type de voyage ;
Les foires et les expositions commerciales et industrielles ;
L’écoute de soi ;
Les nouvelles modes et les nouvelles tendances ;
1 Correspondre à une occasion L’I.E. doit avoir un lien étroit avec l’O.E. et
d’affaire résoudre le problème identifié
2 Etre innovatrice L’I.E. doit résoudre de façon nouvelle l’O.E.
en apportant un « plus »
3 Apporter une solution réelle et L’I.E. doit permettre de résoudre de façon
précise unique et précise le problème vécu par une
bonne partie de la population
4 Correspondre à un besoin Les populations doivent exprimer le besoin et
avoir un pouvoir d’achat pour s’offrir le
produit/service
5 Etre économique et L’I.E. doit être réalisé à un cout raisonnable,
financièrement acceptable un niveau de risque calculé et à un niveau de
rentabilité satisfaisant
6 Respecter les normes L’I.E. doit tenir compte de conférence
environnementales mondiale de Johannesburg 2002 sur le
développement durable et la responsabilité
sociale de l’entreprise
NB : certains entrepreneurs ont des mécanismes organisés pour repérer les idées d’entreprise
tandis que n’en n’ont pas. Cependant, ils ont tous recours à des sources souvent fertiles telles que
les voyages, les médias, les évènements sportifs, culturels, politique, économiques, écologiques…
1. Définition
Le projet est un ensemble complet d’activités et d’opérations qui consomment des ressources
financières, humaines et matérielles limitées et dont on attend des avantages monétaires ou non
monétaires.
4. Le plan d’affaires
Le plan d’affaires est un document de synthèse qui présente le projet. En d’autres termes, c’est un
document descriptif et analytique mettant en évidence les aspects techniques, commercial, humain,
économique et financier.
Cible
Interne externe
Le plan d’affaires est destiné à la cible interne et/ou externe. Chacun des destinataires y recherche un
intérêt. L’analyse du projet sera alors fonction de cet intérêt individuel de chaque utilisateur.
Caractéristiques Explications
La concision La longueur moyenne hors annexes (environ
30 pages)
La clarté Présentation sous forme de tableaux, bonne
syntaxe des phrases
Les données financières doivent être
La cohérence cohérentes entre elles et en accord avec les
données du marché
Toutes les parties du projet doivent être
Le caractère complet abordées et traitées avec le plus grand
sérieux
Il doit créer le désir de financement du projet
Le caractère vendeur chez le décideur-amener le bailleur à l’action
de financer
L’étude de marché ;
L’étude de technique et organisationnelle
L’étude comptable et financière ;
L’étude juridique
Activité 1 : a partir d’une idée d’entreprise identifiée et des informations suivantes, présentez votre
projet d’entreprise.
2- présentation du promoteur
Le promoteur sera présenté en indiquant les éléments essentiels. Il s’agit en fait d’un mini Curriculum
Vitae (CV)
Nom et prénom……………………………………………………………………………………………
Nationalité…………………………………………………………………………………………………
Adresse……………………………………………………………………………………………...……..
Activité
principale…………………………………………………………………………………………………..
Situation
familiale……………………………………………………………………………………………………..
Antécédent
scolaire……………………………………………………………………………………….…………….
Expériences
professionnelles……………………………………………………………………………………….
Le marché cible du projet comprend l’ensemble de tous les clients réels et potentiels d’un
produit/service. Nous pouvons distinguer plusieurs types de marché cible qui sont :
Le marché de consommation : vendre à des consommateurs finaux. Ex : les étudiants (livres)
Le marché de la distribution : SOCOCE
Le marché institutionnel : vendre à des organisations qui composent :
Du marché des entreprises : L’usine de Gonfreville à Bouaké
Du marché de l’état : les mairies, les conseils généraux
3. les acteurs du marché
Comme acteurs, nous identifions ici : les clients, les concurrents, les fournisseurs, l’environnement
La clientèle identifiable :
Exemple : les entreprises, certaines personnes ayant un statut particulier (avocats, médecins, cadres
supérieurs)
La clientèle localisée : le fournisseur propose des produits ou des services de proximité à des
consommateurs résidant ou passant dans une zone d’attraction.
La clientèle diffuse : une clientèle ni identifiable ni localisée qui s’intéresse à, une offre limitée.
On trouve cette clientèle dans les activités liées à la mode, a la culture, au tourisme, à l’artisanat.
La clientèle de grande consommation : produits ou des services est destinés au grand public.
Ex. la clientèle de SOCOCE
3.2 Les critères de la segmentation
La segmentation du marché doit tenir compte des critères suivants : le besoin le comportement, l’âge et
le sexe ; le revenu ; les caractéristiques individuelles ; l’opérationnalité et la rentabilité.
3.3. La concurrence
C’est l’ensemble des acteurs qui compétissent sur le marché avec l’entreprise que l’entrepreneur veut
créer. On a
Les concurrents directs qui ont des produits semblables à celui que l’entrepreneur veut mettre
sur le marché
Les concurrents indirects qui proposent des produits différents mais qui satisfont les mêmes
besoins.
Il est donc très important pour l’entrepreneur de connaître leur nombre, leur localisation, leur poids sur le
marché, leur faiblesses….. Car ces données lui permettront d’établir son plan marketing.
4.1.2. Le prix : sa fixation tient compte des objectifs de volume, de profit, de concurrence, de
pénétration, d’image, d’écrémage, du coût, de la demande et la concurrence.
4.1.3. La place (distribution) :
Cette variable du marketing mix assure au client l’utilité du lieu. Il faut que le produit ou le service soit
disponible là ou son achat est commode, au moment ou le client en a besoin et dans les bonnes
conditions. L’entrepreneur doit donc indiquer :
Le canal : chemin que parcourt le bien du producteur au consommateur
Le réseau : l’ensemble des personnes physiques ou morales qui concourent à la vente du bien ou du
service.
Les circuits de distribution :
L’emplacement
Locaux loués propriété personnelle
A construire autres………….
Description du site de l’entreprise : location du local en bordure de la rue principale de la
commune. Ce local est à environ 500 m de la gare routière, 200 m du grand marché. Le local
est dans la zone où sont situés la plupart des kiosques
Ce local sera pratique pour les clients et près
des 2 grandes supérettes et du principal
Les raisons du choix de cet emplacement restaurant. La livraison sera plus rapide et
moins chère. Cet emplacement est très
stratégique
Charges mensuelles du site y compris la 140.000 f
location
Circuit direct La boulangerie FOTA vend directement aux
ménages sans aucun intermédiaire
Circuit court FOTA vend aux boutiques, kiosques ces
derniers revendent aux ménages
Circuit long
La publicité
L’ensemble des moyens destinés à informer les potentiels clients et à les convaincre d’acheter le produit
ou le service (les annonces radios, à la télévision, dans les journaux ou revus spécialises, les panneaux, le
bouche à oreille, les encarts publicitaires
La force de vente
C’est l’équipe de vendeurs employés par l’entrepreneur. Ces derniers sont chargés d’établir des contacts
directs et privilégiés avec la clientèle actuelle ou potentielle.
L’entrepreneur dispose de plusieurs types de ventes. Il peut opter pour l’une ou plusieurs de ces ventes
selon le type de produit ou encore selon les objectifs poursuivis. On note :
L’offre de produits ou de services auprès d’entreprises par une visite sur place avec ou sans
rendez-vous ;
Le suivi après-vente par appel téléphonique au client ;
Le vendeur ambulant ;
L’agent commercial qui fait le porte à porte ;
Le consommateur se rend au point de vente ou sont exposés les produits
Un plan de production est nécessaire. Il doit décrire l’ensemble du processus de production : sous
traitance, mesures de protection, technologie, contrôle….
Précision sur les approvisionnements des systèmes de contrôle des stocks, le processus d’offre des
produits ou services etc.
2.2.
La séquence des opérations
Pour produire un bien ou offrir un service, il faut à l’entrepreneur une maîtrise des
opérations des délais de la durée des opérations, de la capacité de production.
Le suivi des stocks : pour le suivi, on utilise une fiche de stock ou un ordinateur.
2.3.1. L’emplacement
Les aspects à prendre en compte sont :
NB : quelque soit le type d’entreprise envisagée, il est important de prendre le temps d’étudier certains
de ces aspects critiques.
Le cas du nouveau local : le plan de construction doit tenir compte des exigences de
l’entreprise (entrepôt, accès, installation, dimension du terrain, positionnement des
équipements…)
Le cas d’un ancien local : si celui-ci nécessite des améliorations locatives nécessaires au
bon fonctionnement de l’entreprise, il faut planifier les travaux d’aménagement en procédant
comme suit.
2.4.1. Le recrutement
Il peut le :
NB : pour que les personnes recrutées aient la même détermination et le même engagement que
l’entrepreneur, il est extrêmement important de les encourager, les motiver, les former, les payer
correctement
2.4.2. Organigramme
C’est une représentation graphique de l’entreprise qui hiérarchisé et identifie les unités de travail ainsi
que leurs missions principales. Il doit être affiché au sein de l’entreprise afin que les employés soient
informés des responsabilités rattachées à chacun des postes et que chacun sache à qui il se rapporte.
L’organigramme évolue avec la taille de l’entreprise et l’entrepreneur devra l’y adapter.
1. Objectifs
Les objectifs de l’étude comptable et financière sont :
Savoir si l’activité sera rentable au cours des trois premières années d’existence de
l’entreprise à l’aide du compte de résultat prévisionnel
Identifie les moyens financiers nécessaires démarrés et faire vivre l’entreprise pendant les
trois dernières années au moins a l’aide du plan de financement
Mesurer les problèmes de liquidité au moins pendant les trois premières années grâce au
plan de trésorerie
Vérifier l’équilibre financier de la nouvelle entreprise sur les trois premières années au
moins a l’aide du bilan prévisionnel
Calculer le chiffre d’affaires minimum à réaliser pour couvrir toutes les charges de
l’exercice grâce au seuil de comptabilité
Fournir des assurances sur la rentabilité du projet grâce au calcul des ratios
1. Planning des investissements ou budget des investissements
investissements Coûts
Terrain
Constructions
…………..
…………
total
investissements Coûts
Terrain
Constructions
…………..
…………
total
1.1. Amortissement
L’amortissement est la constations comptable de la perte subie par un bien du fait de son utilisation ou
de sa détention par l’entreprise .En d’autres termes, les investissements en matériel perdent normalement
de la valeur parce qu’on les utilise. Cette perte est appelé amortissement et constitue une charge annuelle
pour l’entreprise. Plusieurs méthodes de calcul des dotations aux amortissements peuvent être utilisées.
La plus simple est l’amortissement linéaire ou constant qui considère qu’un bien se déprécie au prorata
temporis.
total 30.000.000 f
2. Fond de roulement
Pour assurer le fonctionnement (quotidien, une entreprise a besoin d’un minimum d’argent investi dans
des stocks et des crédits clients et que les ressources d’exploitation qui viennent notamment des crédits
fournisseurs ne suffisent pas à compenser. Ce sont les éléments suivants avec leur coût
Eléments Coût
Achats
Transport
Services extérieurs A
Taxes
Charges du personnel
Les emprunts sollicités par l’entrepreneur pour le financement de son entreprise le sont à certains
conditions (remboursement, durée, taux …). Ils doivent être amortis. L’entrepreneur doit donc dresser un
plan de remboursement en tenant compte des dites conditions. En voici un modèle.
total total
Le plan de trésorerie est une prévision qui indique combien l’entrepreneur espère encaisser dans son
entreprise et combien il espère également dépenser chaque mois pour le compte de son entreprise
7. Le bilan prévisionnel
Bilan prévisionnel
Actif Passif
L’entrepreneur peut constituer son entreprise selon une de ces formes juridiques de base. L’entrepreneur
peut constituer une entreprise selon trois formes juridiques de bases comportant différentes variantes :
2. L’importance
Ils sont très peu les candidats à l’entrepreneuriat qui prennent la peine d’étudier avec soin la structure
juridique de leur future entreprise. Or, on s’aperçoit que le choix d’une structure juridique pour une
entreprise est d’une importance capitale en ce sens qu’il :
Conditionne le régime fiscal et social. Il s’agit de voir si la future entreprise est soumise ou
non à l’impôt sur les sociétés.
Régit la responsabilité du ou des créateurs en cas défaillîtes. (Voir si la responsabilité est
limitée aux apports ou s’étend à l’ensemble de leurs biens)
Influence l’attitude des bailleurs de fonds, c’est-à-dire la nécessité de trouver des capitaux
Influence les perspectives de développement de la future entreprise, le nombre de personnes
présentes dans l’équipe initiale.
Evite un échec prématuré de la jeune entreprise
Conditionne les démarches administratives de constitution, la gestion, le contrôle…
3. Les formes juridiques d’entreprises en Côte d’Ivoire
En COTE d’IVOIRE, les formes juridiques admises sont celles retenues par l’organisation commune
l’OHADA. Ces formes de base sont au nombre de trois et comportent différentes variantes. Ce sont :
l’entreprise individuelle, la société de personnes, la société de capitaux auxquelles on peut ajouter les
coopératives.
Les caractéristiques de ces formes juridiques sont résumées dans les tableaux suivants :
Fiscale d’existence
Dirigeants Entrepreneur Gérants : personnes Gérants : personnes
individuel physiques (associés physiques (associés
ou tiers) unique ou tiers)
Nomination des Décision de Pas statut ou décision Décision de l’associé
dirigeants l’entrepreneur des associés en AGO unique
à plus 50%
Révocation des Décision de décision des associés Décision de l’associé
dirigeants l’entrepreneur en AGO à plus 50% unique sur juste
motif
Responsabilité des Illimitées et indéfinie Responsable des Responsable des
associes sur les biens dettes sociales qu’a dettes sociales qu’a
personnels concurrence de leurs concurrence de leurs
apports apports
Responsabilité des Responsabilité civile Responsabilité civile Responsabilité civile
dirigeants et pénale du chef et pénale du chef et pénale du chef
d’entreprise d’entreprise d’entreprise
Dirigeants Revenus de Soumis à l’impôt Soumis à l’impôt
l’entreprise et BIC, associés BIC, associés
personnels imposés imposés imposés
individuellement sur individuellement sur
les dividendes les dividendes
distribués distribués
Régimes social des Non salarié Gérant minoritaire : Non salarié
associés salarié
Gérant
majoritaire : non
salarié
Qui prend les L’entrepreneur seul Le gérant pour les Gérant
décisions ? actes de gestion (possibilité de
courante l’GO limiter ses
pour les autres pouvoirs s’il
décisions de s’agit d’un
gestion l’AGE tiers)
pour les décisions
modifiantes les
statuts
Commissaire aux Non Non, sauf si le capital 10 millions ou
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comptes le chiffre d’affaires 250 millions ou
effectif des employés 50
Transmission - Cession de fonds Cession de parts Cession de
ou de la clientèle sociales libres parts sociales
- Location gérance libres
- Apport de
l’entreprise en
société
Avantages
- Elle conserve un intuitif personnage propre à assurer une bonne protection des
intérêts familiaux (procédure légale d’agrément en cas de cession des parts à
Avantage
Les actions peuvent être libérées au quart de leur montant au moment de la souscription, le
reste dans un délai qui ne peut excéder trois (3) ans à compter vde l’immatriculation au
registre du commerce.
En cas de décès d’un actionnaire, les héritiers reçoivent la valeur des actions détenues
Les actionnaires bénéficient tous des droits suivants les droits pécuniaires, le doit de vote, le
droit à l’information et le droit de communiquer
Les inconvénients
- le régime des décisions collectives est assez lourd.
d. les coopératives
Les avantages
- les besoins sociaux et éducatifs sont assurés par les efforts communs
nécessaires à l’exploitation des la coopératives
- la coopérative répond mieux aux besoins communautaires
- le pouvoir collectif d’achat dépasse beaucoup celui des personnes qui la
constituent.
Les inconvénients
- les membres qui ont le plus investi n’ont pas d’avantages sur les plus petits
actionnaires
- les décisions prises sont concertées
- en cas de décès d’un membre, si les héritiers sont agrées, les parts sociales du
défunt sont mises en leur nom par simple inscription sur le registre des
sociétaires
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L’entrepreneur dans le choix de la forme juridique de son devra faire face plutard à des obligations tant
fiscale que sociales. Toute infraction ou non respect de ses obligations entraîne des conséquences très
graves qui risquent de compromettre la vie de la jeune entreprise. Il importe pour lui d’être informé pour
bien apprécier le choix de l forme juridique de son entreprise
Absorption : opération par laquelle une société (absorbante) reprend la totalité du patrimoine
d’autres sociétés dissoutes à la suite de leurs apports.
Accord de Cotonou : accord de partenariat entre l’Union européenne et les 71 pays ACP signé à
Cotonou le 23 Juin 2000 en remplacement des accords de Lomé avec pour objectif de