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- République de côte d’ivoire

Année académique 2020-2021

BTS- FILIÈRES INDUSTRIELLES 2E

ÈCONOMIE ET GESTION D’RENTREPRISE

CHARGÉ DE COURS
M. AMAN EPONON

 FILIÈRES INDUSTRIELLES

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ECONOMIE
DE gEstION

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REVIsION

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L’activité économique

I) DEFINITION ET OBJET DE LA SCIENCE ECONOMIQUE

1) Définition
Le terme « économie » est formé de deux mots grecs OIKOS (la maison) utilisé au sens de patrimoine et
NOMOS (la loi) utilisé au sens d’administration. Donc le terme économie signifie étymologiquement la
science de l’administration du patrimoine. Ce terme a été utilisé pour la première fois par Xénophon, un
disciple de Socrate.
La définition la plus récente de l’économie est celle d’Edmond Malinvaud qui stipule que « l’économie
est la science qui étudie comment les ressources rares sont employées pour la satisfaction des besoins
des hommes vivant en société ». Elle s’intéresse d’une part aux opérations essentielles que sont la
production, la distribution et la consommation des biens, d’autre part aux institutions et aux activités
ayant pour objet de faciliter ces opérations.

2) Objet de la science économique

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La science économique se propose d’étudier comment l’homme agit sur les richesses naturelles dont il
dispose afin d’améliorer son bien-être matériel. Ceci implique des choix dans la production, la
répartition et la consommation. Ces choix sont individuels pour une part, collectifs, autrement dit
sociaux pour le reste.

a) Les richesses naturelles existent en quantité limitée


Si tout ce que l’homme peut désirer existait en quantité illimitée à l’état naturel, il n’aurait à faire aucun
effort pour satisfaire ses besoins : ce serait « l’âge d’or » que chante la légende. Malheureusement, les
richesses qu’offre notre planète sont quantitativement limitées, donc la rareté est omniprésente.
La science économique ne s’intéresse pas aux ressources naturelles, comme l’air atmosphérique par
exemple, qui existent en quantité suffisante pour permettre à tous les hommes de s’en rassasier sans
dépense ni effort volontaire, car ce ne sont pas des richesses économiques.

b) La science économique étudie les choix


Puisque tous les biens économiques n’existent qu’en quantité limitée, alors que les besoins des humains
sont pratiquement illimités et ne peuvent être tous satisfaits, il devient indispensable de procéder à des
choix (individuels ou collectifs). Cette notion de choix est donc à la source de l’explication de la plupart
des activités humaines, dans un contexte de rareté, c’est pourquoi on définit la science économique
comme la science des choix.

c) Les méthodes de la science économique


La science économique utilise trois démarches différentes mais complémentaires dans ses analyses et ses
explications des phénomènes sociaux :
-la microéconomie ou l’analyse des comportements individuels (elle concerne les producteurs, les
consommateurs, les entreprises…)
-la macroéconomie ou l’analyse des agrégats économiques tels que le PIB, le PNB, le RN…
-la mésoéconomie intermédiaire entre la microéconomie et la macroéconomie, elle analyse le
comportement des groupes sur la destinée de l’économie nationale (les cartels, les syndicats,
l’oligopole…).
II) NOTIONS DE BESOINS, DE BIENS ET DE SERVICES ECONOMIQUES

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1) Notion de besoin économique
a) Définition
Le besoin est le fondement même de l’activité économique. Aussi, sa définition est-elle restée implicite
chez les économistes. Il est défini comme un manque, une nécessité ressenti par un individu ou une
collectivité.
Selon Kotler : « un besoin naît d’un sentiment de manque éprouvé à l’égard d’une satisfaction générale
liée à la condition humaine ».
Il faut distinguer les besoins économiques des besoins non économiques. Un besoin est dit économique,
lorsque pour le satisfaire, il faut dépenser (exemple : voyager, s’instruire…), tandis qu’un besoin non
économique n’occasionne aucune dépense (exemple : respirer, dormir, se reposer…).
Leurs principales caractéristiques sont :
 ils sont illimités
 ils sont substituables
 ils atteignent la satiété au fur et à mesure qu’ils sont satisfaits.
b) Les différents types de besoins
On distingue les besoins primaires et secondaires d’une part et d’autre part les besoins individuels et
collectifs.
 on appelle besoin primaire, les besoins fondamentaux ou vitaux, ce sont les besoins de première
nécessité. (Se nourrir, se loger, s’habiller)
 on appelle besoin secondaire, les besoins sociaux ou de civilisation. Ces besoins sont dits de
luxe. (Posséder une voiture, un ordinateur, s’instruire…).
 les besoins individuels concernent les êtres vivants pris isolement. (Se nourrir, respirer)
 les besoins collectifs sont des besoins exprimés par un groupe de personnes. (Besoin de défense,
de s’instruire).

2) notion de biens économiques


a) définition
 Un bien est une entité susceptible de satisfaire un besoin ou un désir. Il est dit économique s’il a
de la valeur et dont son acquisition nécessite la dépense d’une partie du revenu de l’homme.
C’est un bien rare c’est à dire qui existe en quantité insuffisante par rapport à la masse de besoins
à satisfaire.
Exemple : un livre, une télé, une voiture…

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 Un bien non économique est un bien qui existe en quantité illimitée à l’état naturel en son
acquisition nécessite aucune dépense du revenu de l’homme. Exemple : l’air

c) les différents types de biens


* Les biens de production : ce sont des biens qui permettent de produire d’autres biens. On les appelle
aussi des biens indirects ou biens d’équipements.
Exemple : les bâtiments, les machines, les installations industrielles…
 les biens de consommation intermédiaire : ce sont des biens qui concourent à la production
d’autres biens, soit par transformation, par incorporation dans des produits plus élaborés, soit par
destruction au cours du processus de production.
Exemple : les matières premières, l’énergie, les pièces détachées…
 les biens de consommation finale : ce sont des biens qui satisfont directement les besoins des
consommateurs. On les appelle également bien directs ou biens finals.
Exemple : les produits alimentaires, les vêtements, une télé…
3) Notion de service économique
On appelle service, toute activité qui contribue à satisfaire les besoins individuels ou collectifs sans
passer par la production de biens matériels. Ce sont les activités du secteur tertiaire. Il est dit économique
lorsqu’il peut être commercialisé.

III) LES DIFFERENTES FONCTIONS ECONOMIQUES


1) La production
La production est une activité économique, socialement organisée, qui consiste à créer des biens et
services destinés à la satisfaction directe ou indirecte des besoins économiques individuels ou collectifs
en combinant les facteurs de production.
2) La répartition
C’est la distribution équitable de la richesse nationale entre les différents agents économiques. Elle est
distribuée à chaque agent économique :
 Selon le travail fourni : c’est la répartition primaire.
 Selon les besoins : c’est la répartition secondaire.

3) La consommation

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La consommation est l’ensemble des actes par lesquels un individu ou une collectivité détruit par l’usage
un bien ou un service en vue de satisfaire un besoin économique et d’améliorer son bien-être.
4) L’épargne
L’épargne est la partie du revenu disponible qui n’est pas consacrée à une consommation immédiate.
5) L’investissement
L’investissement est l’ensemble des actes qui réduisent la consommation présente en vue de satisfaire les
capacités de production future.

L’activité productive
Au début du siècle, la fonction productive était la plus importante de l’entreprise, en témoigne les
nombreuses théories développées par Taylor et Fayol qui préconisaient une séparation très nette des
tâches d’exécution et de de conception. Cela va permettre une hausse considérable de la production,
posant ainsi aux entreprises des problèmes d’écoulement qui les oblige à la recherche de stratégies
commerciales conséquentes.
Il faut reconnaître cependant que les évolutions technologiques s’accompagnant d’un impératif
de qualité, ont redonné à la fonction productive ses lettres de noblesse.
Les modes de production et les objectifs nouveaux de la gestion de production constitueront l’essentiel
de ce chapitre.

1- LES DIFFERENTS MODES DE PRODUCTION :

La production regroupe tous les secteurs et les services opérationnels ((fabrication, expédition) et
fonctionnels (logistique, études, méthodes, ordonnancement, contrôle-qualité) qui assurent la
transformation des matières premières en produits semi-finis ou finis.
Quant aux modes de production, des entreprises ils peuvent être analysés au plan technique et
commercial.

1-1. Au plan technique :

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Il existe de multiples façons de classer les types de production réalisés par les entreprises :
- Production unitaire.
- Production en petites séries : Elle concerne les biens de luxe. Quelques centaines d’unités suffisent Ex :
Rolls Royce, concorde…
- Production en moyenne série : Elle concerne les produits moyens de gamme destinés à une clientèle
potentielle à pouvoir d’achat moyen. La production porte sur quelques milliers d’unités. Ex : Mercedes,
Golf…
- Production en grandes séries : Elle concerne les biens de première nécessité dont le nombre dépasse
100 000 unités.

Selon le processus technique, le système de production peut également être discontinu lorsque plusieurs
étapes successives de la production peuvent être interrompues. Dans le cas contraire on a affaire à un
système continu. Les industries pétrochimiques, les raffineries et les cimenteries utilisent ce dernier type
de système de production.

b)- Au plan commercial :


La production peut se faire pour le stock ou à la commande :
- Elle est dite pour le stock lorsqu’elle est déclenchée par anticipation d’une demande de la
clientèle potentielle. Ce mode de production concerne les biens de grande consommation et présente de
nombreux avantages : rentabiliser plus facilement les équipements coûteux, disponibilité immédiate du
produit à la demande du client, répartition possible de la production dans le temps…
Cependant, il faut d’une part que les stocks soient restreints au risque d’entraîner des coûts de stockage
prohibitifs, d’autre part, il faut que la demande du bien stocké soit importante et prévisible.
- Elle est dite à la commande lorsqu’elle est faite pour satisfaire un besoin déterminé ou
spécifique d’un client donné. On peut en tirer les avantages suivants : satisfaction parfaite de la demande
du client, absence de stock ex-post et ex-anté (l’entreprise ne s’approvisionne qu’en fonction de la
commande passée), certitude de vendre le produit fabriqué…
Ici, il faut éviter que les délais de production soient trop longs, sinon le client peut se décourager.

NB : -Ex-post : stock après la production (produits finis).


-Ex-ante : Stock avant la production (matières premières).

c)- Le pilotage du processus de production :

L’OST conduit à deux types de pilotage :


- Le pilotage par l’amont (production à flux poussés) : La production se fait à partir des prévisions
de la demande. Dans ce cas les prévisions des ventes entrainent une planification de la production et des
besoins en matières premières.

- Le pilotage par l’aval (production à flux tendus) : Pour satisfaire juste au moment nécessaire la
quantité demandée, le poste aval déclenche le travail du poste amont en lui envoyant une information.

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Cette gestion à flux tendus conduit au juste-à-temps qui consiste pour l’entreprise à produire juste au
moment de la commande la juste quantité demandée.
La production à flux tendus se fait à partir de la demande réelle et permet :
- Une plus grande réactivité face aux variations de la demande.
- Une diminution des stocks (voire une élimination).
Mais l’entreprise reste sensible aux disfonctionnements (pannes, grèves), faute de stock pour réguler les
décalages.

2- LES IMPERATIFS MODERNES DE LA GESTION DE PRODUCTION :

L’environnement turbulent et complexe des entreprises a entrainé une remise en cause de l’OST et exigé
des systèmes de production plus flexibles.

1-1. Les mutations de l’environnement de l’entreprise :

L’environnement de l’entreprise s’est profondément transformé :


- Sur le plan économique : mondialisation de l’économie, diversification et versatilité de la
Demande d’où l’importance accrue de la qualité, de la flexibilité, de la durée de vie plus courte des
produits...
- Sur le plan technologique : automatisation de la production, rapidité de l’évolution technologique…
- Sur le plan sociologique : problèmes de leadership, contestation de l’autorité qui entraine une remise en
cause de l’organisation sociale.
Toutes ces modifications vont influencer le comportement de l’entreprise en bouleversant l’organisation
de la production.

1-2. Les modifications du comportement de l’entreprise :

a)- La recherche de l’innovation :

Pour rester compétitives, les entreprises doivent connaître les évolutions technologiques et effectuer des
recherches. Il existe trois grands types de recherche :
- La recherche fondamentale : Son objectif est d’approfondir les connaissances de base, d’amener à
une meilleure connaissance des lois de la nature. Par exemple la recherche biologique a pour but de
mieux comprendre les mécanismes génétiques.
- La recherche appliquée : Elle vise à mettre en pratique les lois définies par la recherche fondamentale
et à définir les grandes lignes des procédés ou des produits nouveaux.
Ex : Application des lois de la biologie dans l’industrie agro-alimentaire.
- La recherche-développement : Son objectif est de mettre au point de nouveaux produits ou nouveaux
procédés de fabrication. C’est à ce stade que l’on parle d’innovation.

b)- Les objectifs de flexibilité et de qualité totale :

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La flexibilité, c’est la capacité de s’adapter en volume et en qualité à la demande, dans les délais requis.
La qualité d’un produit est définie comme son aptitude à satisfaire les besoins des utilisateurs. Cette
conception de la qualité paraît restrictive, de plus en plus, on utilise celle de qualité totale qui recouvre
trois grandes réalités :
- Au plan économique : Elle évite les pertes et frais qui résultent d’une mauvaise qualité des
produits. Elle doit permettre de mieux vendre les produits et de les fabriquer à un coût plus bas.
- Au plan stratégique : La qualité fait partie de l’image de marque de l’entreprise.
- Au plan organisationnel et humain : Pour que l’image de marque de l’entreprise soit
effectivement perçue par l’environnement, il faut qu’elle soit totalement acceptée et intégrée par tous les
membres de l’entreprise. Désormais la qualité totale fait partie de la culture d’entreprise
Pour mesurer la qualité, des normes ont été édictées pour la première fois en 1987 : les ISO
(International Standard Organisation) traitent du système de qualité des entreprises.

c)- Les qualifications nouvelles :


La conception des machines et des produits, la maintenance, le contrôle-qualité, l’informatique de
production créent de nouveaux métiers. On exigera par ailleurs du personnel une plus grande
polyvalence et une autonomie certaine dans son travail.

Conclusion :
En définitive, la production pour pouvoir satisfaire les besoins des consommateurs, doit s’adapter en
permanence à l’évolution de l’environnement des entreprises et aux modifications technologiques et
organisationnelles de celle-ci.

Nota Bene :

- ISO 9003 : Modèle pour l’assurance de la qualité en contrôle et essai finals. (Ce modèle ne traite que
les procédures contribuant à garantir le respect de la qualité du produit fini).
- ISO 9002 : Modèle pour l’assurance de la qualité en production et prestations associées (Ce modèle
prend en compte le produit dès son entrée dans l’entreprise, il prend compte également
l’approvisionnement et l’industrialisation de l’entreprise).
- ISO 9001 : Modèle pour l’assurance de la qualité en conception, développement, production,
installation et prestations associées (Ce modèle couvre l’ensemble des activités d’une entreprise y
compris sa structure et son mode de fonctionnement).
Définie au niveau international, la norme ISO attribuée à une entreprise, lui permet de conquérir des
marchés en raison de l’assurance qualité qu’elle offre.

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Chapitre Iː La fonction personneL

INTRODUCTION

L’entreprise est une structure productive qui évolue au sein de son environnement avec une culture
propre ou elle est un groupement structuré, géré et dirigé. Elle va mettre en place une politique du
personnel qui se définit comme étant l’ensemble des stratégies intégrant des objectifs sociaux et
économiques dans l’organisation du travail.

La notion de la fonction personnel s’articule autour de la gestion des ressources humaines qui cherche à
concilier quatre (4) dimensions à savoir :

 L’économique visant à réduire le cout du travail, à élever la productivité et la flexibilité du


travail.
 Le psycho-social consistant à la prise en compte des personnes, à la création de groupes de
travail.
 L’institutionnel visant à la mise en place des représentations du personnel (syndicats, comité
d’entreprise, délégués).
 Le juridique consistant au respect des droits du travailleurs.

I : ATTRIBUTION DE LA FONCTION PERSONNEL

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1.1 Les différents objectifs de la fonction personnel
La fonction personnel a plusieurs objectifs que sont :
 D’organiser et de coordonner les différents personnels, statuts et échelons hiérarchiques afin
de contribuer positivement au dialogue social au sein de l’entreprise
 D’appliquer la réglementation du travail notamment à travers les différentes structures
juridiques mises en place par la législation sociale (comité d’hygiènes, de sécurité et des
conditions de travail, etc.)
 De définir une politique d’emploi permettant un pilotage socio-économique de l’entreprise ce
qui a pour but d’adapter d’une part le nombre des effectifs et d’autre part les qualifications
aux besoins de l’entreprise.
 De réaliser différentes tâches administratives telles que la définition du règlement intérieur de
l’entreprise; la gestion des congés payés, etc. et la communication interne à travers la gestion
des panneaux d’affichages et la détermination du type d’information qui devra y figurer.
1.2 Multiples dimensions de la fonction personnel dans l’entreprise
Sans être exhaustive, cette liste nous permet de distinguer plusieurs dominantes : elle doit veiller au
respect de la réglementation et être un outil de pilotage au service de l’entreprise.

II : EVOLUTION DE LA FONCTION PERSONNEL


2.1 De l’école classique à l’école des relations humaines
La fonction personnel a connu un développement considérable au cours de ces dernières décennies.
En effet, pendant longtemps, l’entreprise n’a eu qu’une finalité financière (profit, rentabilité) et le
salarié était considéré comme une machine, un éternel exécutant, sans pouvoir, ni responsabilité.
Cette école de pensée est appelée école classique et la théorie développée est dénommée : la théorie
classique. Les principaux tenants de cette thèse sont :
 FREDERICK W. TAYLOR (1856-1915), ingénieur sidérurgique américain. il fut créateur
de l’organisation scientifique du travail (OST) ou il mit un accent particulier sur le travail à
la chaine. Pour lui, une spécialisation rigoureuse est censée inciter l’ouvrir au rendement et à
éliminer les gestes inutiles. Cette méthode favorise l’augmentation de la productivité.
 HENRI FAYOL (1841-1925) insiste sur la nécessité d’une unité de commandement et
avance l’idée de l’importance d’une organisation hiérarchique des diverses fonctions
(administrative, technique, commerciale, comptable) au sein de l’entreprise. Pour lui, la
fonction administrative est particulièrement importante.
 MAX WEBER (1864-1920) insiste quant à lui sur la rationalisation économique des
organisations, caractérisée par une logique obéissant au calcul, à la prévision, à l’évaluation
et à la volonté d’efficacité. Il montre ainsi que le type le plus pur de domination légale est la
domination par le moyen de la direction administrative bureaucratique garante d’une
utilisation efficace des ressources organisationnelles.

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Mais aujourd’hui de façon progressive, nous sommes à un stade ou le travailleur est au centre de
toutes les attentions, car considéré comme le véritable moteur de l’entreprise. Cette approche est
soutenue par les théoriciens de l’école des relations humaines dont les principaux auteurs sont :

 ELTON MAYO (1872-1926) qui accorde une importante particulière à la motivation, à la


considération des individus car pour lui, il y a une relation entre motivation des travailleurs et
augmentation de leur productivité.
 ABRAHAM MASLOW (1908-1970) quant à lui met un accent particulier sur les besoins
des travailleurs. En effet, pour lui la satisfaction de leur besoin permet la motivation des
salaries ce qui aura pour conséquence d’accroitre leur productivité. Selon l’idéologie, il
élabore une pyramide dénommée : la pyramide des besoins ou il différencie cinq (5) types de
besoins qui sont :
1. Les besoins physiologiques (respirer ; boire ; manger ; dormir ; se laver) en effet, le travail
répond à ces besoins avec le salaire permettant d’acheter de la nourriture, d’avoir un logement
décent.
2. Les besoins de sécurité (vivre dans un environnement stable et prévisible sans anxiété ni crise).
Le travail en procurant un alaire convenable et régulier ainsi que des horaires biens définis
permet d’établir une vie régulière, prévisible, sans angoisse du lendemain.
3. Les besoins d’appartenance (amour, affection des autres). L’environnement social du travail
permet au salarié de se sentir choyé dans un groupe, d’appartenir à une communauté, d’être
inclus dans la société et d’être aimé pour ce qu’il fait avec les autres.
4. Les besoins d’estimes (reconnaissance et appréciation des autres). Le travail accompli apporte la
reconnaissance : du patron, des clients, des collègues aidés, des patients soignés. L’activité
produite par le salarié est utile et ceux qui bénéficient de cette activité lui sont reconnaissants,
savent le féliciter, le récompenser et apprécier l’activité.
5. Les besoins d’accomplissement de soi. le travail donne un sens à sa vie, on se sent accompli par
le travail, on se sent à sa place dans la communauté, la société, le monde.
2.2 Facteurs d’évolution de la fonction personnel

La finalité sociale de l’entreprise a été reconnue sous l’influence de trois (3) Facteurs :

2.2.1 Les facteurs techniques

La mécanisation, l’automatisation et l’informatique ont entrainé des transformations dans l’organisation


du travail. Ces transformations ont eu une triple influence sur la gestion du personnel.

 Une évolution des qualifications des travailleurs


 La réduction des effectifs (chômage partiel, retraite anticipé, licenciements collectifs, etc.)
 L’évolution des temps de travail (aménagement du temps de travail et réduction de ce
temps)
2.2.2 Les facteurs économiques

Ici également trois (3) facteurs peuvent être retenus :

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 La saturation de la demande
 Le ralentissement de la croissance
 La concurrence internationale
En effet, de telles factures imposent aux entreprises des efforts d’innovation, de productivité, de qualité,
de flexibilité et de créativité. Ces objectifs de compétitivité nécessitent une implication du personnel aux
objectifs de l’entreprise. Dès lors, la stratégie sociale devient essentiellement la stratégie de l’entreprise.

2.2.3 Les facteurs sociologiques

C’est la prise en compte de la place de l’homme dans l’entreprise : ses motivations, ses aspirations, ses
besoins matériels, affectifs et intellectuels.

III : L’ADMINISTRATION DU PERSONNEL

3.1 Diriger le personnel

C’est prendre au jour le jour des décisions d’embauche, de notation, de promotion, de mutations, etc.

3.2 Gérer le personnel

C’est d’abord faire en sorte que les décisions d’embauche, de notation, de promotion, de mutations
soient correctement appliquées mais aussi contribuer au développement du capital humain.

3.3 La position du service du personnel

Il représente le plus souvent une fonction de l’entreprise et il est assez directement rattaché à la direction
générale. Il est emmené à jouer un rôle d’information, de coordination et de conseil pour la hiérarchie et
la direction générale. Il organise par ailleurs les rapports humains dans l’entreprise et prend les décisions
dans le cadre de la politique du personnel. Il détient certaines autorités qui lui viennent de sa
spécialisation.

3.4 L’exercice de la gestion des ressources humaines (GRH)

C’est une activité consistant à gérer l’homme au sein de l’entreprise. Celui-ci est désormais perçu
comme un « bien » dont il faut s’en occuper, protégé en vue d’en tirer le meilleur. La GRH intègre
plusieurs domaines que sont :

3.4.1 La promotion

a- Définition

C’est l’accès du salarié à un poste plus valorisant par rapport à celui qu’il occupait précédemment.

b- Politique de promotion

Il existe deux (2) sortes :

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 la promotion au cas par cas ou promotion au coup par coup : elle se fait sans règles
précises et généralement selon le bon vouloir de la direction.
 La promotion organisée ou planifiée : elle se fait selon des règles bien précises, établies
dans l’entreprise et tient compte de nombreux facteurs. La promotion organisée est
subdivisée en quatre (4) types que sont :
1. La promotion dans la catégorie : il s’agit d’un changement de poste ou de qualification tout
en restant dans la même catégorie. Exemple : un ouvrier qui devient chef ouvrier
(contremaitre).
2. La promotion de catégorie : c’est un changement de catégorie. Exemple : un ouvrier qui
devient agent de maitrise
3. La promotion de salaire : c’est une augmentation de salaire
4. La promotion collective : elle concerne tous les salariés d’un même groupe de travail.
3.4.2 Le suivi de carrières

La carrière est une succession de postes d’emploi et d’affectation hiérarchique proposée au salarié au
sein de l’entreprise. Par conséquent, pour permettre au salarié d’être plus productif, il est du ressort de
l’entreprise par l’entremise du chef du personnel ou du directeur des ressources humaines de suivre la
carrière du travailleur.

3.4.3 La formation

a- Définition

C’est un investissement intellectuel qui permet de donner à un individu une qualification ou d’accroitre
et d’adapter ses compétences aux besoins de l’entreprise.

b. Les objectifs de la formation

La formation a deux (2) types d’objectifs qui sont :

 Les objectifs économiques pour l’entreprise


La formation permet :

 d’élever la productivité
 de s’adapter aux évolutions technologiques
 de pouvoir les emplois vacants
 de réaliser les plans de carrières
 d’assurer la mobilité de la main d’œuvre
 d’amélioration la compétitive de l’entreprise

 Les objectifs personnels pour le salarié


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 un outil de promotion personnel
 un moyen de reconversion
 une source d’enrichissement
 un canal d’amélioration de ses compétences
 un moyen de réalisation d’une carrière professionnelle
c- Les modalités de la formation

Il y a deux (2) sortes de formation :

 la formation initiale : c’est la formation permettant d’avoir une qualification de base


de sorte à faciliter la recherche du premier emploi
 la formation continue : c’est la formation permettant au salarié de renforcer ses
connaissances et compétences
3.4.4 Le recrutement

a- Définition
C’est l’action par laquelle l’entreprise satisfait ses besoins en personnel sur le marché du travail.
b- Etapes du recrutement
L’entreprise étant un groupement humain hiérarchisé, le recrutement du personnel obéit également à une
organisation dont les étapes sont les suivantes :

 L’identification des besoins : il s’agit de faire une analyse des postes afin de
déterminer les qualifications nécessaires.
 La détermination de profil recherché : c’est de définir les compétences du salarié
recherché ainsi que ses aptitudes intellectuelles, physiques, sociales, etc.
 La prospection du marché de travail : il s’agit de présenter l’offre d’emploi sur le
marché de travail. Les méthodes prospectives sont nombreuses (l’affichage, presse
écrite, cabinets spécialisés, internet.)
 Le recueil des candidatures : c’est la phase de réception des dossiers de candidature.
 La sélection du candidat le plus apte : elle se fait par l’analyse des curriculum vitae
(CV), par des tests psychologiques, l’entretien d’embauche, etc.
 L’embauche : c’est la phase de signature du contrat de travail et du remplissage des
formalités administratives.
 L’accueil et l’intégration : ils consistent à recevoir le nouveau salarié au sein de
l’entreprise, lui présenter l’entreprise et ses collègues. Dans certaines entreprise, cette
phase est marquée par une cérémonie de bienvenue permettant de faciliter
l’intégration du nouvel arrivé.
c- Les conséquences du recrutement

Tout recrutement de l’entreprise a deux (2) conséquences :

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 Un mauvais recrutement est un cout pour l’entreprise, à savoir mauvaise productivité,
absentéisme, manque de motivation et de créativités.
 Un bon recrutement permet d’obtenir des travailleurs motivés et compétents, d’améliorer la
productivité et la compétitivité de l’entreprise.
J’évalue mes connaissances
1. Quels sont les conséquences du recrutement pour l’entreprise ?
2. Pourquoi l’entreprise investit-elle dans la formation de ses travailleurs ?
3. Quelle différence faites-vous entre formation continue et formation
initiale ?

5. Définir les concepts suivants : école classique ; école des relations humaines ;
promotion ; productivité

6. Monsieur ADOU est un chef d’entreprise de la place. Voulant briguer le poste de


président du conseil régional du sud Comoé dont il est originaire, faire engager les
jeunes de sa circonscription sans le moindre test à l’insu de toute la direction de son
entreprise.
a. Comment qualifie-t-on le geste de ce chef d’entreprise ?
b. Quels sont les impacts d’un tel acte sur l’entreprise ?
c. Comment devrait –il-s’y prendre ?

Chapitre IIː
L’orGanisation du pouvoir de decision

I : NOTION DE DECISION

1.1 Définition de la décision


PETER DRUCKER affirmait que : « la première aptitude du manager est de prendre des décisions
avec efficacité ». Partant de cette thèse, nous pourrions définir la décision comme étant le choix d’une
action sur la mise en œuvre des ressources ou la détermination des objectifs. C’est apporter une solution
satisfaisante à un problème posé. Mais pour que la décision prise soit de qualité, il vaudrait que le
dirigeant ait les informations pertinentes et au bon moment.

1.2 Le système de décision


C’est l’ensemble des éléments en interaction qui participent à la prise de décision depuis l’étape de la
préparation jusqu’à l’étape du choix de la solution.

II : LE PROCESSUS DE DECISION

2.1 Les étapes du processus de décision

Nous avons plusieurs étapes que sont :


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1.identifier le problème
2.collecte ou recherche des informations d’intelligence
3.analyse des informations recueillies
4.concertation et discutions entre les responsables en vue de recenser les
situations envisageables
5. prise de décisions d’un ou des choix d’une meilleure opportunité de solution
6. mise en œuvre de la décision
7. évaluation des résultats obtenus
2.2 Les phases du processus de décisions

1. phase d’identification, de collecte et d’analyse des informations ou phase


d’intelligence (1-2-3)
2. phase de modélisation ou de conception (4)
3. phase de choix ou de sélection (5)
4. phase d’exécution (6)
5. phase d’évaluation (7)

III : LES TYPES DE DECISION

Ils sont de trois (3) types : décision stratégiques ; décision tactique et décision opérationnelles.

1. Les décisions stratégiques (les plus grandes): prises par la direction


générale, elles sont mesurables qu’à long terme. Elles sont relatives aux
choix des objectifs de développement de l’entreprise par rapport à son
environnement ainsi qu’à ses orientations générales. ex : les choix des
marches et de produits afin d’obtenir une adaptation de la firme a son
milieu.
2. Les décisions tactiques ou administratives (les moyennes) : ces
décisions feront sentir à court terme les conséquences de leurs
applications. Elles portent sur la gestion des ressources de l’entreprise :
acquisition ; organisation ; développement des ressources matérielles,
humaines, financières, et technologiques,. Ces décisions sont moins
routinières ou moins répétitives et peuvent être prises à un niveau inférieur
de la structure ex/ méthodes permettant d’organiser et de développer les
ressources.
3. Les décisions opérationnelles ou courantes : elles sont relatives à
l’exploitation courante de l’entreprise (gestion des stocks, de la production,
etc.). ces décisions sont répétitives et ont des effets immédiats sur les
activités de l’entreprise.
Exercices d’application

Attribuer le quantitatif qui convient aux décisions suivantes.


1. Agrandir l’usine existante ou racheter une entreprise concurrente

ANNEE ACADEMIQUE 2020-2021 Page 19


2. Déterminer la quantité à commander pour maintenir le stock de matières à son seuil de sécurité
3. Choisir le logiciel informatique le plus adéquat pour effectuer la comptabilité
4. Décider si une machine-outil à commande numérique est nécessaire pour l’atelier de production
5. Décider le calcul de la paie des salaires et sa distribution
6. Décider la mise en place d’un service de contrôle tout au long de sa ligne de fabrication.

VI : l’organisation du pouvoir de décision dans l’entreprise

4.1 Le fondement du pouvoir de décision

Le sociologue MAX WEBER en 1920 a tenté d’expliquer les origines de ce pouvoir en analysant les
relations qui conduisent les individus à obéir aux ordres. Il établit une distinction entre la notion de
pouvoir et celle d’autorité.

a- Le pouvoir et l’autorité
Le pouvoir est la capacité d’imposer sa volonté, de forcer l’obéissance ou de faire prévaloir son opinion
au sein d’une organisation alors que l’autorité est l’aptitude à faire respecter volontairement les ordres.

b- Le pouvoir juridique
L’exercice du pouvoir est lié le plus souvent à l’existence de rapports hiérarchiques d’origine juridique.
Ainsi, le contrat de travail implique une subordination juridique du salarié vis-à-vis de son employeur.

Dans l’entreprise, le fondement du pouvoir repose avant tout sur le droit de propriété. Mais tous les
propriétaires n’exercent pas toujours eux-mêmes ce pouvoir qui peut être confié à un ou plusieurs
dirigeants.

4.2 La répartition du pouvoir de décision

4.2.1 Centralisation et décentralisation

a- La centralisation

Une organisation est centralisée lorsque tous les pouvoirs de décision sont regroupés entre les mains
d’une personne ou d’un groupe de personnes.

Avantages

 Permet un contrôle absolu et clair


 Responsabilités situées
 Facilite une vue d’ensemble de l’entreprise
 Absence de conflit d’autorité
 Permet d’éviter les décisions conflictuelles
 Rapidité et clarté dans la décision
Inconvénients

ANNEE ACADEMIQUE 2020-2021 Page 20


 Eloignements entre décideur et exécutants
 Lenteur dans la transmission de l’information
 Mauvaise appréciation de la situation par le décideur
 Déresponsabilisation du personnel
 Gestion autocratique
 Absence d’initiatives
 Rigidité dans la prise de décision
b- La décentralisation

Une organisation est dite décentralisée lorsque le pouvoir de décision est reparti entre plusieurs
personnes

Avantages

 Motive le personnel car permettant aux cadres de prendre plus de responsabilité


 Permet de prendre des plus efficaces, plus performantes
 Développe les structures participatives des pouvoirs et favorise l’initiative et la créativité
 Accroit la flexibilité de l’entreprise et sa capacité de réponse aux fluctuations de son
environnement
Inconvénients

 Elle multiple les centres de décision ce qui peut nuire à la cohésion d’ensemble
 Elle peut entrainer l’anarchie dans le travail
 Elle accroit les charges
Remarque :

La décentralisation et la délégation de pouvoir sont des niveaux de décision. En effet, la délégation de


pouvoir consiste pour un supérieur hiérarchique de transférer à un de ses collaborateurs pendant un
certain temps une partie de ses pouvoirs. Elle peut être :

 Temporaire c’est-à-dire qu’elle intervient pour une courte durée. Exemple : l’intérim
 Permanente c’est-à-dire qu’elle est accordée pour une durée longue.
Exemple : le chef de service
4.2.2 Les formes de la décentralisation

a- La direction par objectif (DPO)

Elle consiste à donner aux subordonnés des objectifs à atteindre et non des tâches à accomplir. Ces
objectifs sont fixés par la direction générale et sont ensuite assignés individuellement aux différents
responsables.

b- La direction participative par objectifs (DPPO)

Elle consiste à intégrer les subordonnés dans la détermination des objectifs à atteindre et en engageant
chacun à la réalisation de ces objectifs.
ANNEE ACADEMIQUE 2020-2021 Page 21
DPPO= DPO + participation plus accrue du personnel aux activités de l’entreprise

c- La cogestion
Elle consiste à associer les représentants élus du personnel aux propriétaires des capitaux pour la gestion
de l’entreprise. Ces représentants sont régulièrement informés et consultés et ils disposent d’un pouvoir
d’intervention dans les décisions.

d- L’autogestion
Les salariés sont eux-mêmes leurs propres employeurs puisque le capital de l’entreprise leur appartient
en totalité.

4.3. Les styles de commandement

4.3.1 L’analyse de BLACKE ET MOUTON

Pour certains auteurs notamment BLACKE ET MOUTON dans son œuvre intitulé « organisations
sociales et comportement », le style de commandement du leader détermine le niveau de performance
du groupe dont il a la responsabilité.

Ainsi, pour eux, deux (2) dimensions permettent de caractériser les comportements du leader :

1. L’une correspond à une tendance plus ou moins marqué du leader à porter à accorder son
attention sur les aspects techniques de la production
2. l’autre correspond à une tendance plus ou moins marquée de ce dernier à accorder son intérêt aux
problèmes des subordonnés.
Ces dimensions étant considérées comme indépendantes, les deux tendances peuvent coexister chez un
même leader. Pour mieux étayer ses apports, il élabore une grille managériale qui est la suivante :

ANNEE ACADEMIQUE 2020-2021 Page 22


Explication de cette grille managériale de J.M GUIOT

L’auteur à travers sa grille managériale distingue cinq (5) styles de commandement.

1er style : le style (1,1)

Le dirigeant manifeste un faible degré d’intérêt non seulement aux impératifs de la production mais aussi
un faible degré d’attention porté aux problèmes de ses subordonnés. C’est le laisser-faire de ce
décideur. Il est spécialiste du non engagement. Celui-ci garde une certaine distance vis-à-vis de ses
subordonnés. Il retire ses bénéfices du système dans lequel il vit sans véritablement s’engager,
s’impliquer à fond.

2ème style : le style (9,1)

Ici, le décideur a un degré d’intérêt élevé accordé aux impératifs de la production et un faible degré
d’intérêt porté aux problèmes de ses subordonnés : ce dirigeant est autocrate. Ce style correspond à
l’approche taylorienne, à la théorie classique ou c’est la production, le rendement qui préoccupe le
décideur et non la motivation des travailleurs. Il planifie, dirige et contrôle en tenant compte
exclusivement de la production.

3ème style : le style (5,5)

Le directeur a ici un degré moyen d’intérêt tant porté sur les impératifs de la production qu’à celui porté
sur les problèmes de ses subordonnées. C’est un style de commandement intermédiaire qui est souvent
appelé compromis. Le dirigeant qui adopte ce style de commandement fait des concessions. Il motive le
personnel par le jeu de la carotte et du bâton.

4ème style : le style (1,9)

Un degré faible d’intérêt accordé aux impératifs de la production préoccupe le décideur alors qu’il
accorde par la même occasion un degré d’intérêt élevé envers les problèmes de ses subordonnés. Il fait le
maximum afin d’obtenir de très bonnes relations humaines : C’est un dirigeant social. Pour lui,
l’apaisement du climat, de l’ambiance voire de l’état de ses relations avec son personnel importe.

5ème style : le style (9,9)

Le décideur manifeste tant un degré d’intérêt élevé accordé aux impératifs de la production qu’a celui
porté envers les problèmes de ses subordonnés. Ce style est un idéal car difficile à mettre en pratique : il
est appelé style intégrateur qui suscite l’engagement véritable du personnel pour réaliser la production
en créant un climat de confiance et en promouvant l’initiative.

Pour simplifier la réalité, on peut ramener les comportements des leaders à deux (2) styles principaux :

ANNEE ACADEMIQUE 2020-2021 Page 23


 L’un centré sur les tâches à accomplir
 L’autre centré sur les relations humaines

4.3.2 L’analyse de LINKERT

RENNIS LINKERT après des recherches sur un produit précis de l’entreprise distingue quatre(4)
styles de commandement qu’il propose dans son livre intitulé « le gouvernement participatif ». Pour
lui, le bon leader peut être :

1. Despotique (approche taylorienne)


2. Obéissant aux règles des relations humaines
3. Bienveillant
4. Il peut aussi être en phase avec les motivations des salariés.
Mais le type de gouvernement qui est à la faveur de R. LINKERT est le 4ème. En effet, il préfère la
responsabilité de groupe, la décision par consensus et la fixation d’objectif par groupe.

4.3.3 Les théories X et Y de MAC GREGOR


Pour relier systématiquement motivation et style de commandement ou de comportement du dirigeant
correspondant à la théorie X et Y de MAC GREGOR

 La théorie X : le dirigeant est de style autocrate.


Affirmer sa responsabilité, s’imposer sur les autres sont ses traits de caractères. Il a une faible culture
d’entreprise. Il ne motive pas ses salariés qu’il exploite par le travail. Il masque quelquefois son
autocratie par des apparences de concertation

Conséquences :

Ce style conduit à :

 Une baisse de la productivité


 Un découragement des salariés
 L’absentéisme
 Des conflits
 Des accidents de travail
 La théorie Y : le dirigeant est de type démocrate et participatif
Il pratique le management participatif fondé sur la notion du projet d’entreprise. Il adopte
les techniques de motivation des travailleurs et son activité est fondée sur le respect et l’obéissance.
Cependant, il ne badine pas et sanctionne les fautes sur mesure.

CONCLUSION

ANNEE ACADEMIQUE 2020-2021 Page 24


Au total deux (2) styles de commandement se dégagent de toutes ses approches :

 Le style autocrate ou taylorien qui minimise le facteur humain avec l’objectif tourné
essentiellement sur le rendement, la production.
 Le style démocrate et participatif qui prend en compte le facteur humain par les techniques de
motivation pour optimiser les objectifs de l’organisation de l’entreprise.

ANNEE ACADEMIQUE 2020-2021 Page 25


ENtREPRENEURIAt

cHapitre i: GeneraLite sur L'entrepreneuriat


I. Définition de l’entrepreneuriat
L’entrepreneuriat peut se définir comme étant un ensemble d’actions qui visent à développer chez
une personne une mentalité et une attitude qui la portent à organiser une nouvelle activité, à prendre les
moyens pour la créer tout en assumant les risques de l’aventure.

ANNEE ACADEMIQUE 2020-2021 Page 26


L’entrepreneuriat est aussi un processus par lequel des personnes des personnes prennent
conscience que le fait de posséder leur propre entreprise constitue une option ou une solution viable.

L’entrepreneuriat est tout simplement l’ensemble des actions qui constituent à réaliser un projet,
une affaire ou à créer une entreprise.

II. Les domaines d’application de l’entrepreneuriat


On peut entreprendre dans tous domaines de la vie économique et sociale. On trouve donc les
acteurs de l’entrepreneuriat dans les suivants : le commerce, l’enseignement, les arts et la culture, le
social, la santé, l’agriculture, la politique, le sport…

III. Les principaux acteurs de l’entrepreneuriat


On a : l’Etat, les collectivités locales, les entreprises et les personnes physiques

IV. Les différents types d’entrepreneuriat


On distingue :

- L’entrepreneuriat individuel : il résulte de la volonté d’une seule personne de créer et gérer une
entreprise. Il est l’unique bénéficiaire du fruit de son activité et supporte seul les risques.
- L’entrepreneuriat collectif: deux ou plusieurs personnes identifient un même besoin et décident
de s’associer pour créer ou reprendre une entreprise en vue de partager les bénéfices et supporter
les risques éventuels.
- L’entrepreneuriat social: il consiste en la création d’organismes à but non lucratif.
- L’entrepreneuriat public : il s’agit pour l’Etat ou un collectivité publique de créer des
entreprises dans des secteurs jugés d’utilité publique. On parle d’entrepreneuriat communautaire
ou non marchand.
- L’entrepreneuriat : il s’agit de l’amélioration des activités au sein d’une entreprise ou
organisation.
- L’Essaimage ou l’entrepreneuriat : il consiste en la création d’une entreprise à partir d’une
entreprise existante en utilisant plus ou moins les mêmes technologies que l’entreprise mère
(essaimant). L’entreprise essaimée est le plus souvent dirigée par les anciens salariés de
l’entreprise essaimant.

V. L’intérêt socio-économique de l’entrepreneuriat


Le phénomène entrepreneurial joue un grand rôle dans la vie d’un pays.

 Au plan économique
On a :

- Le renouvellement du tissu productif par la création de PME-PMI.


- L’augmentation des recettes fiscales par le paiement des impôts et taxes
- La redynamisation des entreprises existantes
- La création d’emploi
- L’augmentation du revenu national

ANNEE ACADEMIQUE 2020-2021 Page 27


- Le développement des innovations technologiques
- La réduction du chômage…
 Au plan social
On a :
- La réinsertion socio-professionnelle des travailleurs
- L’amélioration des conditions de vie des populations
- L’offre de nouveaux bien et services
- L’épanouissement moral et matériel
- La formation d’une nouvelle génération de managers
- L’amélioration des habitudes…

cHapitre ii: L'environnement des entreprise en ci

I. Définition
L’entreprise peut se définir comme étant une unité économique qui produit des biens ou des
services destinés à la vente pour en tirer profit. C’est donc un organisme qui met sur le marché des biens
et services.

II. Les principaux types d’entreprises


ANNEE ACADEMIQUE 2020-2021 Page 28
Les entreprises sont nombreuses. On peut les classer selon certains critères.

1. Classification économique des entreprises


1.1. Les entreprises selon la taille
La taille de l’entreprise peut se mesurer de différents façons : par l’effectif employé, le Chiffre
d’Affaires annuel, la valeur ajoutée, les bénéfices réalisés, la valeur des équipements productifs…

Parmi ces critères, c’est l’effectif employé qui est le plus souvent utilisé. En tenant compte de
l’effectif, on distingue :

 La micro entreprise ou très petite entreprise : c’est une entreprise de très petite taille avec un
chiffre d’affaires compris entre 1f et un million, qui emploie un nombre de salarié inférieur à 10
(dix). Quelque fois un seul employé : l’entrepreneur qui accomplit toutes les tâches. C’est une
entreprise facile à créer car elle demande un petit capital.
 La petite entreprise : c’est celle qui utilise un nombre d’employés compris entre 10 et 50 avec
un chiffre d’affaires compris entre 30 millions et 150 millions.
 La moyenne entreprise : c’est une entreprise qui emploi en permanence moins de 200 salariés.
Son chiffre d’affaires est compris entre 150 millions et 1 milliard de F CFA.
 Les PME (petites et moyennes entreprises) et les PMI (petites et moyennes industries) : ce
sont des entreprises qui emploient en permanence entre 10 et 200 salariés.
NB. Les PMI ont une activité industrielle.
Depuis 2002, le gouvernement ivoirien considère toute entreprise employant de 10 à 200
employés comme une PME ou une PMI.
 La grande entreprise : en côte d’Ivoire, c’est celle qui emploie plus de 200 salariés, et qui fait
un chiffre d’affaires de 1 milliard de F CFA et plus.
Exemple : Moov CI

1.2. Les entreprises selon la nature de l’activité


On a entre autres :

- Les entreprises agricoles : ce sont celles dont les opérations reposent essentiellement sur les
ressources naturelles ou sur l’agriculture.
- LES entreprises industrielles ou de manufacture : ce sont les entreprises qui achètent les
matières premières et les transforment en produits finis ou semi-finis avant de les vendre.
Exemple : solibra

- Les entreprises prestataires de services : ce sont celles qui fournissent des services.
Exemple : la sotra

- Les entreprises commerciales : ce sont les entreprises de distribution. Elles vendent en l’état les
produits manufacturés.
Exemple : Sococe

2. Classification juridique des entreprises


ANNEE ACADEMIQUE 2020-2021 Page 29
2.1. Les entreprises selon la nature des capitaux
- Les entreprises privées : ce sont celles dont la totalité du capital appartient aux particuliers.
Exemple : Iles grandes écoles

- Les entreprises semi-publiques ou les sociétés d’économie mixte ou les entreprises


parapubliques : leurs capitaux proviennent en partie de l’Etat ou des collectivités publique et en
partie des particuliers
- Les entreprises publiques : ce sont celles dont l’intégralité du capital est détenue par l’Etat ou
une collectivité publique.
Sont aussi considérées comme des entreprises publiques celles dans lesquelles l’Etat détient la
majorité des participations.

- Les entreprises coopératives : le capital appartient aux sociétaires ; et donc le but de cette
entreprise est de satisfaire leurs intérêts.

2.2. Les entreprises selon la forme juridique


- Les entreprises individuelles : ce sont celles dont le capital appartient à un seul individu.
- Les entreprises sociétaires ou les sociétés commerciales sont celles créées par deux ou
plusieurs personnes dans le but de se partager le bénéfice qui en résultera.
On distingue :

 Les Société Anonymes (SA)


 Les Sociétés à Responsabilité Limité (SARL)
 Les sociétés en nom collectif (SNC)
 Les sociétés en Commandite Simple (SCS)

2.3. les entreprises selon le secteur économique


Généralement, les entreprises sont classées en trois grands secteurs économiques :

- Le secteur primaire : il regroupe les entreprises exerçant dans le domaine de


L’agriculture, la pêche, l’élevage, l’exploitation minière.

Exemple : cocquivoire

- Le secteur secondaire : il regroupe l’ensemble des entreprises de transformation.


Exemple : Solibra

- Le secteur tertiaire : c’est le domaine des services : les assurances, le commerce…


Exemple: AXA, NSIA banque, HOTEL PRESIDENT

NB: on a de nos jours un quatrième secteur. Il s’agit du secteur quaternaire qui regroupe
essentiellement les TIC.

ANNEE ACADEMIQUE 2020-2021 Page 30


3. Les entreprises selon la légalité
- Les entreprises formelles : Ce sont celles qui sont constituées en suivant les démarches légales
et administratives. Elles sont donc reconnues par l’Etat.
Elles présentent des avantages et des inconvénients :

 Avantages: Elles peuvent prendre part aux marchés publics, bénéficié des subventions de l’Etat,
accéder au crédit bancaire et leur stabilité est garantie
 Inconvénients : constitution coûteuse et difficile à cause des formalités et de la lourdeur de
l’administration, charges légales CNPS et autres charges élevées.
- Les entreprises informelles : ce sont les entreprises clandestines qui échappent au contrôle de
l’Etat.
 Avantages : Ne paie pas d’impôts t taxes, facile à constituer car moins coûteuse du point de vue
légale, ne supporte pas les charges de CNPS et assurance.
 Inconvénients : ne peut prendre part aux marchés publics, pas de réparation en cas de sinistre, ne
peut bénéficier de prêts bancaires et subventions de l’Etat, souvent victime de déguerpissement
par l’Etat sans dommages.

III. Les principales causes d’échec des micro-entreprises et des PME en Côte d’Ivoire
En Côte d’Ivoire, le taux d’échec des micro-entreprises et des PME est très élevé. En effet, une
entreprise sur deux ne passera pas le cap des deux années d’existence à cause de :

- La mauvaise qualité du produit


- L’inexistence d’une comptabilité adéquate
- Une mauvaise gestion du fond de roulement
- Une sous-évaluation des coûts réels
- L’incompétence du propriétaire dans le secteur choisi
- Un marketing inexistant ou inadéquat
- La longueur et la complexité des démarches légales pour créer une entreprise
- Le découragement du propriétaire
- Le taux élevé d’imposition
- La médiocre connaissance des techniques financières et comptables
- L’inaccessibilité à l’information fiable dans le secteur choisi
- La précipitation dans la mise en marche de l’activité.
- Les mésententes entre les associés…
IV. Les principaux obstacles ou freins aux micro-entreprises en Côte d’Ivoire
Malgré les efforts et moyens consentis par l’Etat de Côte d’Ivoire, l’environnement socio-
économique, institutionnel et technique des entreprises ivoiriennes présente de nombreux obstacles dans
plusieurs domaines.

1. Sur le plan institutionnel


On a :

- La lourdeur institutionnelle
ANNEE ACADEMIQUE 2020-2021 Page 31
- La non mutation du cadre légal de création et de fonctionnement des PME
- La lourdeur de la fiscalité
- L’ignorance des normes fiscales par les petits entrepreneurs

2. Sur le plan technologique


- La dépendance vis-à-vis de l’extérieur
- Le manque d’information concernant les conditions d’utilisation des outils de haute technologie,
les sources d’approvisionnement, la maintenance des machines, les pièces détachées, l’expertise
nécessaire et l’accès aux marchés.
- La concurrence farouche entre les grandes entreprises et les entreprises du secteur informel.

3. Sur le plan commercial


La politique commerciale des entreprises est orientée sur des occasions immédiates et apparentes
et non des marchés porteurs à moyen et long terme.

4. Sur le plan financier


L’inaccessibilité aux fonds des institutions financières eu égard aux conditions qui restent
toujours rigides, bien qu’il y ait l’émergence du programme de microcrédit pour attirer les promoteurs.

V. Les facteurs du succès ou de réussite lors de la création d’une entreprise


Malgré les causes d’échec et les obstacles à l’action entrepreneuriale en Côte d’Ivoire, il existe
des éléments qui peuvent permettre à l’entrepreneur de réussir. Ces facteurs sont les suivants :

- Le professionnalisme du créateur
- La solidité de sa personnalité
- Une compétence de gestion suffisante
- Des prévisions de chiffres d’affaires réalistes et les moyens pour réaliser ces prévisions
- Des investissements en matériels et en personnel raisonnables et flexibles n’imposant pas des
charges fixes trop importantes pour atteindre le seuil de rentabilité
- Un plan de financement équilibré avec des fonds propres suffisants.
NB : bien que difficile, le problème du financement ne doit pas être un obstacle qui est souvent le
problème majeur pour les entrepreneurs. Il faut monter son affaire selon ses moyens et par étapes.

cHapitre iii:Les opportunites entrepreneuriaLes


1. Définition

Les opportunités d’affaires ou entrepreneuriales désignent l’ensemble des occasions et des idées
entrepreneuriales conduisant à la formulation d’un projet d’entreprise.

2. L’occasion entrepreneuriale

ANNEE ACADEMIQUE 2020-2021 Page 32


L’occasion entrepreneuriale est un problème, un besoin, une insuffisance ou un défi que l’on peut
transformer en une entreprise nouvelle (activité nouvelle). On appelle aussi l’occasion d’affaires.

3. Evaluation de l’occasion entrepreneuriale


La bonne occasion entrepreneuriale (O.E.) apparait d’un coup. L’entrepreneur doit donc détecter,
l’évaluer avant toute formulation d’idée d’entreprise. Pour être sûr qu’il a trouvé la bonne occasion, il
doit tenir compte de certains critères et questions très utiles.

Principaux critères Principales questions que l’entrepreneur doit


se poser
La réalité de l’O.E. L’O.E. a-t- elle un débouché ?
L’information sur l’O.E. L’O.E. est-elle nouvelle ou existe elle déjà ?
Le choix : Si oui d’autres ont-ils décidé d’agir ?
La durée de vie : Combien de temps cela va durer ?

La conviction : Etes-vous convaincu d’avoir eu l’information


juste et suffisante ?
La précision : Avez-vous clairement défini l’O.E. en
question ?
Le grand nombre : Est-ce que beaucoup de personnes sont
concernées par cette occasion
entrepreneuriale ?
L’expérience : Vous-y connaissez-vous dans ce domaine ?

La meilleure : Est-ce la meilleure occasion entrepreneuriale


en vue ?
La réflexion : Pouvez-vous trouver une idée
entrepreneuriale ?

4. l’idée entrepreneuriale
C’est la réponse destinée à satisfaire le besoin exprimé ou l’attente. En d’autre terme c’est le
produit/service trouvé pour résoudre le problème identifié de façon continue à travers une entreprise. On
l’appelle également idée d’entreprise ou idée d’affaires.
Elle provient de plusieurs sources.
4.1. La recherche des idées d’entreprise
Où trouver une idée d’affaires ? Voici une question que se pose tout candidat à la création d’entreprise.
Il existe plusieurs sources pour trouver une idée d’affaires. Ce sont entre autres :
 Les voyages d’étude, de tourisme, d’affaires ou tout autre type de voyage ;
 Les foires et les expositions commerciales et industrielles ;
 L’écoute de soi ;
 Les nouvelles modes et les nouvelles tendances ;

ANNEE ACADEMIQUE 2020-2021 Page 33


 La littérature et les médias (télévision, radio, journaux, internet …)
 L’écoute des autres et l’observation : en effet, l’observation curieuse et objective de
l’environnement économique, social, démographique, écologique… ;
 Le milieu professionnel ou la vie quotidienne peut nous fournir plusieurs idées géniales
d’entreprise ;
 Les méthodes ou techniques pour générer de nouvelles idées dont les plus utilisées sont : le
brainstorming ou remue-méninge, les groupes de convergence.
NB : pendant la phase de recherche d’idée, il faut surtout à priori noyer toutes les idées qui
passent par la tête toute suite et veiller à ce que les idées soient clairement et conformes aux
attentes des consommateurs.
4.2. Evaluation et la sélection de l’idée entrepreneuriale
Une bonne entreprise commence par une bonne idée d’entreprise. C’est pourquoi après la phase de
recherche, il faut absolument passer à l’évaluation et à la sélection de la bonne. L’idée d’entreprise sera
jugée bonne, si elle répond aux caractéristiques principales suivantes :

1 Correspondre à une occasion L’I.E. doit avoir un lien étroit avec l’O.E. et
d’affaire résoudre le problème identifié
2 Etre innovatrice L’I.E. doit résoudre de façon nouvelle l’O.E.
en apportant un « plus »
3 Apporter une solution réelle et L’I.E. doit permettre de résoudre de façon
précise unique et précise le problème vécu par une
bonne partie de la population
4 Correspondre à un besoin Les populations doivent exprimer le besoin et
avoir un pouvoir d’achat pour s’offrir le
produit/service
5 Etre économique et L’I.E. doit être réalisé à un cout raisonnable,
financièrement acceptable un niveau de risque calculé et à un niveau de
rentabilité satisfaisant
6 Respecter les normes L’I.E. doit tenir compte de conférence
environnementales mondiale de Johannesburg 2002 sur le
développement durable et la responsabilité
sociale de l’entreprise

NB : certains entrepreneurs ont des mécanismes organisés pour repérer les idées d’entreprise
tandis que n’en n’ont pas. Cependant, ils ont tous recours à des sources souvent fertiles telles que
les voyages, les médias, les évènements sportifs, culturels, politique, économiques, écologiques…

cHapitre iv: du proJet d’entreprise au proJet d’affaire

1. Définition
Le projet est un ensemble complet d’activités et d’opérations qui consomment des ressources
financières, humaines et matérielles limitées et dont on attend des avantages monétaires ou non
monétaires.

ANNEE ACADEMIQUE 2020-2021 Page 34


2. Les différents projets d’entreprise
Selon Christian Bruyat, il existe cinq (5) types de projets entrepreneuriaux.

Type de projet Caractéristiques du projet


Les projets mous Ce sont des projets dont l’extrant principal est totalement
ou projet soft ou partiellement intangible. Ex : les projets d’appui
institutionnel ou de renforcement de capacité, de
développement de logiciel
Les projets durs Ce sont des projets dont l’extrant principal est totalement
ou projet hard ou partiellement tangible. Ex : projet d’infrastructure
(route, bâtiment, pont…)
Les projets de Ces projets visent à contribuer à la croissante économique
développement générale
Les projets des Projet à but lucratif mis en place par une personne morale
entreprises (entreprise privée) pour produire des bénéfices
privées
Les projets à Projet à but lucratif mis en place par une personne
promoteur privé physique pour satisfaire un besoin d’enrichissement
individuel personnel le plus souvent

3. Les caractéristiques essentielles d’un bon projet d’entreprise


En règle générale, le projet se distingue des activités d’une organisation. Tout projet est :
- Ponctuel
- Limité dans le temps
- Adapté à une situation particulière
- Orienté vers la réalisation d’un objectif précis et connu d’avance
- Plus ou moins autonome dans son fonctionnement
- Géré en staff qu’en line
Par ailleurs, la mise en œuvre d’un projet nécessite généralement :

- L’exigence du travail en équipe


- L’incertitude, le stress et les multiples conflits à gérer

4. Le plan d’affaires
Le plan d’affaires est un document de synthèse qui présente le projet. En d’autres termes, c’est un
document descriptif et analytique mettant en évidence les aspects techniques, commercial, humain,
économique et financier.

4.1. Les objectifs du plan d’affaires

ANNEE ACADEMIQUE 2020-2021 Page 35


Objectifs
Donner des points de Démontrer la faisabilité,
repère pour le pilotage convaincre et donner
Stratégique et convaincre confiance
l’entrepreneur

Informer et motiver Vendre entrepreneur,


l’ensemble des une équipe, un projet
Communication collaborateurs

Cible
Interne externe

Le plan d’affaires a deux (2) objectifs principaux :


- Servir d’outil de communication
- Servir d’outil stratégique
Pour atteindre ces objectifs, le plan d’affaires s’adresse à de grands types de cible : une cible interne et
une cible externe.
4.1.1. Au niveau de la cible interne

 Le plan d’affaires comme outil de communication permet :


- D’informer régulièrement les parties prenantes (entrepreneur, équipe, associés, collaborateurs)
et de les motiver
- De proposer les actions à réaliser et de donne une vision claire de participation à chacun
 Le plan comme outil stratégique permet de :
- Guider l’équipe dans les actions à réaliser et de coordonner les différentes contributions en
intégrant une logique commune
- Contrôler les actions engagées en donnant des points des repères précis et des références par
rapport au lancement et au développement des activités
- De clarifier les idées de l’entrepreneur, le convaincre de la pertinence, le potentiel et la
faisabilité du projet entrepreneurial.
4.1.2. Au niveau de la cible externe
 Le plan d’affaire comme outil de communication permet de :
- Donner des informations sur le projet et de le mettre en valeur ou de faire sa
promotion
- Donner aux partenaires externes l’occasion d’apprécier le réalisme, la pertinence,
le potentiel et la faisabilité du projet entrepreneurial
4.2. Les différents plans d’affaires et leurs destinataires

ANNEE ACADEMIQUE 2020-2021 Page 36


Objet/plan Rédacteurs Destinataires
Lancement d’une Le chef de projet -direction générale
nouvelle activité -comité stratégique
Lancement d’un Le chef de produit -direction marketing
nouveau produit -direction de division
Création d’une Le chef d’entreprise Banquier, partenaires
entreprise (entrepreneur) cabinet
spécialisé
Création d’une Le franchisé, un cabinet Franchiseur, banquier
franchise spécialisé
Innovation Le créateur Direction de la recherche
technologique

Le plan d’affaires est destiné à la cible interne et/ou externe. Chacun des destinataires y recherche un
intérêt. L’analyse du projet sera alors fonction de cet intérêt individuel de chaque utilisateur.

4.3. Les principaux utilisateurs du P.A


Les principaux utilisateurs du plan d’affaires ou du business plan sont contenus dans le tableau ci-
dessous :

Utilisateurs Intérêts/objectifs Eléments


L’intérêt Les orientations ; les
-Un guide ou un tableau de prévisions d’achat et de
bord vente ; les prévisions de
-Un élément de conquête de profit de croissance
Le promoteur financement extérieur
-Un moyen d’apprendre
progressivement le métier de
dirigeant d’entreprise
-Mesure les avantages La rentabilité du projet et
compétitifs, surtout sa capacité de
-la durée et la rentabilité, solvabilité
Le préteur (banquier) -comprendre le projet,
-son environnement,
-son potentiel de
développement
-Déterminer la capacité de La rentabilité du projet et
l’entrepreneur à maitriser les surtout sa capacité de
outils d’analyse et de gestion, solvabilité
-donner des objectifs
concerts à l’entrepreneur et
son équipe,
Le consultant -aider l’entrepreneur à
développer ses capacités de
synthèse
ANNEE ACADEMIQUE 2020-2021 Page 37
Les collectivités -mesure la créativité L’orientation de l’activité de
décentralisées (commune, d’emplois directs et indirects l’entreprise
conseil général) -évaluer les retombées au
niveau de l’économie locales
Le fournisseur S’intéresser au volume des -Le volume et le rythme des
commandes ainsi qu’à la commandes
solvabilité du projet -La solvabilité de l’entreprise
L’associé éventuel Retrouver une bonne La rentabilité ou le profit du
rentabilité de son projet
investissement (les
dividendes)

4.4. Les principales caractéristiques du business plan


Les principales caractéristiques du plan d’affaires sont résumées dans le tableau ci-dessous

Caractéristiques Explications
La concision La longueur moyenne hors annexes (environ
30 pages)
La clarté Présentation sous forme de tableaux, bonne
syntaxe des phrases
Les données financières doivent être
La cohérence cohérentes entre elles et en accord avec les
données du marché
Toutes les parties du projet doivent être
Le caractère complet abordées et traitées avec le plus grand
sérieux
Il doit créer le désir de financement du projet
Le caractère vendeur chez le décideur-amener le bailleur à l’action
de financer

5. Ebauche d’un plan d’affaires


Pour la création d’une entreprise ; il existe plusieurs canevas suivant les organismes. Cependant de façon
générale, on retrouve les composantes suivantes dans un ordre logique :

 Présentation du projet et du promoteur


Il s’agit de la page de titre ou de couverture, comportant un bref résumé du contenu du plan.
Elle comprend :
- Nom et adresse de l’entreprise ;
- Lieu du siège ;
- Nature/secteur de l’activité ;
- Montant des financements ;
- Présentation du promoteur ;
- Avertissement sur le caractère confidentiel
 Résumé du projet complet en 3 ou 4 pages

ANNEE ACADEMIQUE 2020-2021 Page 38


Cette partie est préparée une fois que la totalité du plan a été rédigée. Le résumé doit stimuler l’intérêt de
l’investisseur potentiel. Il lui sert à déterminer si cela vaut la peine de lire en totalité le plan d’affaires.

 L’étude de marché ;
 L’étude de technique et organisationnelle
 L’étude comptable et financière ;
 L’étude juridique
Activité 1 : a partir d’une idée d’entreprise identifiée et des informations suivantes, présentez votre
projet d’entreprise.

1-présentation de la page de couverture


ETUDE DE FAISABILITE
Projet………………………………………………………………………………………………………
Promoteur…………………………………………………………………………………………………
Projet soumis………………………………………………………………………………………………
Date de présentation……………………………………………………………………………………….

2- présentation du promoteur
Le promoteur sera présenté en indiquant les éléments essentiels. Il s’agit en fait d’un mini Curriculum
Vitae (CV)

Nom et prénom……………………………………………………………………………………………
Nationalité…………………………………………………………………………………………………
Adresse……………………………………………………………………………………………...……..
Activité
principale…………………………………………………………………………………………………..
Situation
familiale……………………………………………………………………………………………………..
Antécédent
scolaire……………………………………………………………………………………….…………….
Expériences
professionnelles……………………………………………………………………………………….

NB : la présentation de la page de couverture et du promotion se fait après la rédaction


complète du plan d’affaires. Cependant pour suivre l’ordre d’agencement des différentes
parties et rester conforme à l’ordre que nous avons établi au VI

cHapitre v: L’etude de marcHe du proJet

C’est l’ensemble de méthode de collecte, d’analyse et de traitement de données relative à l’offre, la


demande, la distribution d’un produit ou d’un service.
1- Les objectifs :
ANNEE ACADEMIQUE 2020-2021 Page 39
L’étude de marché (EM) est une étape fondamentale dans le processus de validation d’un projet. Elle
permet à l’entrepreneur de :
Vérifier l’opportunité de se lancer dans un tel projet ;
Effectuer les bons choix pour le démarrage de l’entreprise ou du projet ;
Evaluer le chiffre d’affaires prévisionnel ;
Crédibiliser le projet auprès des futures partenaires ;
D’identifier clairement la clientèle, les concurrents, les fournisseurs ;
Concilier l’offre du produit/service et les besoins des clients
Choisir un emplacement adéquat
Obtenir toutes informations utiles sur les acteurs d’un marché :
Clients, fournisseurs, prescripteurs, concurrents, public.

2. les étapes de l’étude du marché (EM)


L’EM est l’affaire de spécialistes. Cependant, il est de plus en plus conseiller, voir exiger l’implication
du promoteur de projet. Celui-ci doit pouvoir maitriser cette démarche simple proposée par les experts
de l’ONUDI1

4. le marché cible du projet

Le marché cible du projet comprend l’ensemble de tous les clients réels et potentiels d’un
produit/service. Nous pouvons distinguer plusieurs types de marché cible qui sont :
 Le marché de consommation : vendre à des consommateurs finaux. Ex : les étudiants (livres)
 Le marché de la distribution : SOCOCE
 Le marché institutionnel : vendre à des organisations qui composent :
Du marché des entreprises : L’usine de Gonfreville à Bouaké
Du marché de l’état : les mairies, les conseils généraux
3. les acteurs du marché
Comme acteurs, nous identifions ici : les clients, les concurrents, les fournisseurs, l’environnement

ANNEE ACADEMIQUE 2020-2021 Page 40


3.1 La clientèle ou la segmentation du marché
La segmentation consiste à regrouper les consommateurs qui ont des besoins et des comportements
semblables, sinon identiques et qui se procurent les mêmes biens dans le but de satisfaire leur besoins.
Les principaux types de clientèle sont :

 La clientèle identifiable :
Exemple : les entreprises, certaines personnes ayant un statut particulier (avocats, médecins, cadres
supérieurs)

 La clientèle localisée : le fournisseur propose des produits ou des services de proximité à des
consommateurs résidant ou passant dans une zone d’attraction.
 La clientèle diffuse : une clientèle ni identifiable ni localisée qui s’intéresse à, une offre limitée.
On trouve cette clientèle dans les activités liées à la mode, a la culture, au tourisme, à l’artisanat.
 La clientèle de grande consommation : produits ou des services est destinés au grand public.
Ex. la clientèle de SOCOCE
3.2 Les critères de la segmentation
La segmentation du marché doit tenir compte des critères suivants : le besoin le comportement, l’âge et
le sexe ; le revenu ; les caractéristiques individuelles ; l’opérationnalité et la rentabilité.

3.3. La concurrence
C’est l’ensemble des acteurs qui compétissent sur le marché avec l’entreprise que l’entrepreneur veut
créer. On a

 Les concurrents directs qui ont des produits semblables à celui que l’entrepreneur veut mettre
sur le marché
 Les concurrents indirects qui proposent des produits différents mais qui satisfont les mêmes
besoins.
Il est donc très important pour l’entrepreneur de connaître leur nombre, leur localisation, leur poids sur le
marché, leur faiblesses….. Car ces données lui permettront d’établir son plan marketing.

3.4. Les fournisseurs, les intervenants et le consumérisme


Les fournisseurs sont ceux qui fourniront les services, les marchandises, ou matières premières à
l’entrepreneur.
Les intervenants sont ceux qui peuvent influencez sur la consommation d’un bien ou d’un service
Le consumérisme groupe des personnes qui peuvent influencer les relations entre l’entreprise et se
clientèle (exemple les associations des consommateurs.)
4. plan marketing du projet

ANNEE ACADEMIQUE 2020-2021 Page 41


Le plan marketing : c’est un ensemble cohérent de décisions et mix sur pied pour satisfaire au mieux
les attentes des consommateurs visé. Ces décisions et actions concernent les 4 variables suivantes
appelées les 4p du marketing mix :
Le produit : c’est-à-dire le prix que l’entrepreneur va pratiquer sur le marché
Le prix : c’est à dire que l’entrepreneur va pratiquer sur le marché
La place ou distribution : c’est-à-dire comment l’entrepreneur va atteindre ses clients
La promotion ou communication : c’est comment l’entrepreneur informera ses clients au sujet des
produits ou services et comment il las attirera à les acheter.
4.1 Élaboration d’un plan marketing
4.1.1 Le produit
L’entrepreneur décrit les caractéristiques de son produit ou service (ou gamme) qu’il propose. Ce sont :
la qualité, l’emballage, la sécurité, la garantie, la réparation, l’entretien, le besoin, à satisfaire, la marque,
la douceur, la forme

Produit, service ou gamme de produits


Miches de pain Petits pains
Qualité Farine de Blé Farine de Blé
Toujours disponible Toujours disponible Frais
Frais
Couleur Blanc-doré Blanc-doré

Taille Normal et identique au pain Normal


de la boulangerie bon pain
emballage Papier-sachet blanc Papier –sachet blanc

4.1.2. Le prix : sa fixation tient compte des objectifs de volume, de profit, de concurrence, de
pénétration, d’image, d’écrémage, du coût, de la demande et la concurrence.
4.1.3. La place (distribution) :
Cette variable du marketing mix assure au client l’utilité du lieu. Il faut que le produit ou le service soit
disponible là ou son achat est commode, au moment ou le client en a besoin et dans les bonnes
conditions. L’entrepreneur doit donc indiquer :
Le canal : chemin que parcourt le bien du producteur au consommateur
Le réseau : l’ensemble des personnes physiques ou morales qui concourent à la vente du bien ou du
service.
Les circuits de distribution :

ANNEE ACADEMIQUE 2020-2021 Page 42


Le circuit direct : aucun intermédiaire n’entre le producteur et le consommateur
Le circuit court : un seul intermédiaire entre le producteur et le consommateur
Le circuit long : plusieurs intermédiaires entre le producteur et le consommateur
L’emplacement : le choisi pour rejoindre le marché cible

L’emplacement
Locaux loués propriété personnelle
A construire autres………….
Description du site de l’entreprise : location du local en bordure de la rue principale de la
commune. Ce local est à environ 500 m de la gare routière, 200 m du grand marché. Le local
est dans la zone où sont situés la plupart des kiosques
Ce local sera pratique pour les clients et près
des 2 grandes supérettes et du principal
Les raisons du choix de cet emplacement restaurant. La livraison sera plus rapide et
moins chère. Cet emplacement est très
stratégique
Charges mensuelles du site y compris la 140.000 f
location
Circuit direct La boulangerie FOTA vend directement aux
ménages sans aucun intermédiaire
Circuit court FOTA vend aux boutiques, kiosques ces
derniers revendent aux ménages
Circuit long

4.1.4. La communication (promotion) :


L’ensemble des moyens dont dispose l’entreprise pour communiquer avec son marché ce sont

 La publicité
L’ensemble des moyens destinés à informer les potentiels clients et à les convaincre d’acheter le produit
ou le service (les annonces radios, à la télévision, dans les journaux ou revus spécialises, les panneaux, le
bouche à oreille, les encarts publicitaires

 La promotion des ventes


L’ensemble des techniques utilisées exceptionnellement pour un public déterminé afin de développer
à court terme les ventes (la distribution de produits, l’affichage gigantesque, jeux concours,
animation…)

 La force de vente
C’est l’équipe de vendeurs employés par l’entrepreneur. Ces derniers sont chargés d’établir des contacts
directs et privilégiés avec la clientèle actuelle ou potentielle.

 Les relations publiques

ANNEE ACADEMIQUE 2020-2021 Page 43


Elles diffusent une information sur l’entreprise par des journaux d’entreprise, des réunions, des
séminaires, des rapports d’activités, des brochures, des conférences.

5. les types de vente

L’entrepreneur dispose de plusieurs types de ventes. Il peut opter pour l’une ou plusieurs de ces ventes
selon le type de produit ou encore selon les objectifs poursuivis. On note :

 La vente par petites annonces ;


 La vente par internet ;
 La vente de produit ou la prise de rendez-vous par téléphone ;
 La vente par machine distributive ;
 La commande postale à partir d’une publicité ou d’un catalogue ;
 La commande par téléphone à partir d’une publicité ou d’un catalogue ;
La réponse à un appel d’offres :

 L’offre de produits ou de services auprès d’entreprises par une visite sur place avec ou sans
rendez-vous ;
 Le suivi après-vente par appel téléphonique au client ;
 Le vendeur ambulant ;
 L’agent commercial qui fait le porte à porte ;
 Le consommateur se rend au point de vente ou sont exposés les produits

cHapitre vi : L’etude tecHnique et orGanisationneLLe

ANNEE ACADEMIQUE 2020-2021 Page 44


1. Définition
C’est la description du processus des ressources matérielles et humaines utilisées pour produire un bien
ou un service. Il s’identifie en fonction de l’activité de l’entreprise.

Projet de type industriel :

Un plan de production est nécessaire. Il doit décrire l’ensemble du processus de production : sous
traitance, mesures de protection, technologie, contrôle….

Projet de type commercial

Précision sur les approvisionnements des systèmes de contrôle des stocks, le processus d’offre des
produits ou services etc.

2. Les différentes parties de l’étude technique et organisationnelle


2.1. Les procédés de fabrication
L’entrepreneur dispose de plusieurs procédés qu’il peut combiner ou non qui
sont :

 La production industrielle ou production à la chaine : produire un bien en plusieurs étapes


 La production en série : produire des biens semblables
 La production sur commande : produire des biens selon la spécification du client.

2.2.
La séquence des opérations
Pour produire un bien ou offrir un service, il faut à l’entrepreneur une maîtrise des
opérations des délais de la durée des opérations, de la capacité de production.

2.3. La gestion des stocks


La politique de gestion des stocks : elle varie selon le type d’entreprise et peut se faire par jour,
semaine, mois…

Le suivi des stocks : pour le suivi, on utilise une fiche de stock ou un ordinateur.

Modèle de fiche de stock

Matières premières ou marchandises


dates Réf. Quantité Prix unitaire Montant

On y parlera d’emplacement, d’engagement, d’expansion

2.3.1. L’emplacement
Les aspects à prendre en compte sont :

ANNEE ACADEMIQUE 2020-2021 Page 45


 Pour l’entreprise de commerce ou de service :
Le prix du local (location ou achat), la présence de la concurrence la règlementation, la disponibilité des
services publics (eau, électricité, téléphone…), la proximité des fournisseurs, des clients, les possibilités
de stationnement, les caractéristiques de la zone de chalandise.

 Pour l’entreprise industrielle :


Le prix du local, la proximité des grandes voies, les locaux de stockage et d’expédition, accès aux
principaux distributeurs, aux principaux fournisseurs la main d’œuvre disponible.

NB : quelque soit le type d’entreprise envisagée, il est important de prendre le temps d’étudier certains
de ces aspects critiques.

2.3.2. L’aménagement du local


Deux cas se présentent à l’entrepreneur :

 Le cas du nouveau local : le plan de construction doit tenir compte des exigences de
l’entreprise (entrepôt, accès, installation, dimension du terrain, positionnement des
équipements…)
 Le cas d’un ancien local : si celui-ci nécessite des améliorations locatives nécessaires au
bon fonctionnement de l’entreprise, il faut planifier les travaux d’aménagement en procédant
comme suit.

Planification des travaux relatifs aux améliorations locatives


Travaux à exécuter
Périodes Tâches dans l’ordre Echéanciers
chronologique
Au démarrage
Au 1er trimestre
Au 2ème trimestre
Au 3ème trimestre

2.4. Aspect des ressources humaines du projet


L’entrepreneur peut ne pas avoir le temps ou les compétences requises pour faire seul tout le travail, il va
donc devoir recruter du personnel, l’organiser et le gérer.

2.4.1. Le recrutement
Il peut le :

 Confier à un centre d’emploi gouvernemental (ex : AGEPE) ;


ANNEE ACADEMIQUE 2020-2021 Page 46
 Contacter une agence, un cabinet privé de placement, une annonce dans les journaux ;
 Le faire lui-même. Dans ce cas, il doit :
 Décrire le type de travail (poste, tâche, responsabilité) ;
 Estimer le temps de travail ;
 Lister les compétences et attitudes nécessaires ;
 Définir le profil des personnes pouvant faire le travail ;
 Fixer les salaires, les primes et autres de rémunérations ;
 Choisir la personne indiquée ;
 Etablir un contrat respectant les droits et les règlements en vigueur.

NB : pour que les personnes recrutées aient la même détermination et le même engagement que
l’entrepreneur, il est extrêmement important de les encourager, les motiver, les former, les payer
correctement

2.4.2. Organigramme
C’est une représentation graphique de l’entreprise qui hiérarchisé et identifie les unités de travail ainsi
que leurs missions principales. Il doit être affiché au sein de l’entreprise afin que les employés soient
informés des responsabilités rattachées à chacun des postes et que chacun sache à qui il se rapporte.
L’organigramme évolue avec la taille de l’entreprise et l’entrepreneur devra l’y adapter.

cHapitre vii: etude comptaBLe et financiere

ANNEE ACADEMIQUE 2020-2021 Page 47


L’étude comptable et financière est la traduction en terme financier de tous les éléments qui ont été
considérés pour la création de l’entreprise et à la vérification de la variabilité et de la rentabilité du
projet.

1. Objectifs
 Les objectifs de l’étude comptable et financière sont :
 Savoir si l’activité sera rentable au cours des trois premières années d’existence de
l’entreprise à l’aide du compte de résultat prévisionnel
 Identifie les moyens financiers nécessaires démarrés et faire vivre l’entreprise pendant les
trois dernières années au moins a l’aide du plan de financement
 Mesurer les problèmes de liquidité au moins pendant les trois premières années grâce au
plan de trésorerie
 Vérifier l’équilibre financier de la nouvelle entreprise sur les trois premières années au
moins a l’aide du bilan prévisionnel
 Calculer le chiffre d’affaires minimum à réaliser pour couvrir toutes les charges de
l’exercice grâce au seuil de comptabilité
 Fournir des assurances sur la rentabilité du projet grâce au calcul des ratios
1. Planning des investissements ou budget des investissements
investissements Coûts
Terrain
Constructions
…………..
…………
total

investissements Coûts
Terrain
Constructions
…………..
…………
total

NB : la notion d’investissement va de pair avec celle d’amortissement.

1.1. Amortissement
L’amortissement est la constations comptable de la perte subie par un bien du fait de son utilisation ou
de sa détention par l’entreprise .En d’autres termes, les investissements en matériel perdent normalement
de la valeur parce qu’on les utilise. Cette perte est appelé amortissement et constitue une charge annuelle
pour l’entreprise. Plusieurs méthodes de calcul des dotations aux amortissements peuvent être utilisées.
La plus simple est l’amortissement linéaire ou constant qui considère qu’un bien se déprécie au prorata
temporis.

Exemple : amortissement du four acquis par la boulangerie FOTA

ANNEE ACADEMIQUE 2020-2021 Page 48


Nom du matériel : four durée d’utilisation : 5 ans
Date d’acquisition : 01 01 2010 Mode linéaire
Coût d’acquisition : 3 000 000 f
Exercices / années
2010 600.000 f
2011 600.000
2012 600.000
2013 600.000
2014 600.000

total 30.000.000 f

1.2. Plan d’amortissement des immobilisations


Plan d’amortissement des immobilisations
libellés Valeur durée Tau A1 A2 A3 A4 A5
d’origine *
Constructions
Matériel info.
Matériel de
transport
total

2. Fond de roulement
Pour assurer le fonctionnement (quotidien, une entreprise a besoin d’un minimum d’argent investi dans
des stocks et des crédits clients et que les ressources d’exploitation qui viennent notamment des crédits
fournisseurs ne suffisent pas à compenser. Ce sont les éléments suivants avec leur coût

Eléments Coût
Achats
Transport
Services extérieurs A
Taxes
Charges du personnel

3. Détermination du coût total du projet

Total planning des investissements

ANNEE ACADEMIQUE 2020-2021 Page 49


+
Total fond de roulement
= coût total du projet
4. Le plan de financement
C’est un outil essentiel de gestion prévisionnelle. Son rôle est l’ajustement des moyens financiers à
mettre en œuvre pour atteindre les objectifs visés et faire face à l’ensemble des besoins, en vue d’assuré
à l’entreprise une croissance équilibrée. Il est établi sur une période de 3 à 5 ans

Besoins N N+1 N+2 Ressources N N+1 N+2


-frais étblisst -Apports personnel
-besoin en FR -apporte de l’entourage
-Rbrst - subvention/prime d’investissement
emprunt -autres
total total

Les emprunts sollicités par l’entrepreneur pour le financement de son entreprise le sont à certains
conditions (remboursement, durée, taux …). Ils doivent être amortis. L’entrepreneur doit donc dresser un
plan de remboursement en tenant compte des dites conditions. En voici un modèle.

Plan d’amortissement de l’emprunt


Durée de l’emprunt :………… ans taux d’intérêt……..%
P2RIODE Capital intérêt Amortissement Annuités
Restant dû Du capital constantes
An 1
An 2
An 3
An 4
An 5
Total
5. Le bilan d’ouverture
C’est un tableau qui présente l’image de la situation comptable du patrimoine de l’entreprise à sa
création. Il permet simplement de comptabiliser ce que l’entreprise possède (actif) et ce qu’elle doit
(passif) au tiers. Il se présente comme suit :

Actif Montant Passif Montant

total total

6. Compte d’exploitation prévisionnelle


Le compte d’exploitation prévisionnel (compte de résultat prévisionnel indique les ventes, les charges et
le profil que l’entreprise est en mesure de dégager chaque mois et toute l’année.
ANNEE ACADEMIQUE 2020-2021 Page 50
1 2 3 4 5 6 7 8 m9 m10 m11
m12
-chiffre d’affaires
-subvention
Moins coût des biens
Vendus
Marge brute
Moins charges
d’exploitation

VII- Le plan de trésorerie

Le plan de trésorerie est une prévision qui indique combien l’entrepreneur espère encaisser dans son
entreprise et combien il espère également dépenser chaque mois pour le compte de son entreprise

Eléments Mois 1 Mois 2 Mois 3 Mois 12


Solde en début du mois
Encaissements
Exploitation
Chiffre d’affaires réalisé
Au comptant
A 60 jours
A 90 jours
Récupération de TVA
-hors exploitation
Apport en capital
TOTAL 1
Décaissement TTC
Exploitation
Achat (Mse, MP…
Transport
Impôt
Autres charges
Charges financières
-hors exploitation-
Le remboursement emprunt à terme
Fournisseurs d’investissement
TOTAL 2
Solde en fin de mois (1-2)

7. Le bilan prévisionnel
Bilan prévisionnel
Actif Passif

ANNEE ACADEMIQUE 2020-2021 Page 51


Actif immob. Ressources stables
Charge immo. -capitaux propres
-immo-inc -capital
-immo-corp - réserves
-immo-fin -résultat
-provisions finnanc
 Dettes financières
-emprunts
Actif circulant Passif circulant
-stocks -fournisseurs
-créances -dettes fiscales
-dettes sociales
Trésorerie – actif Trésorerie- passif
- banques -banque créditrice
-caisse -découvert bancaire

cHapitre viii: L'etude Juridique du proJet

ANNEE ACADEMIQUE 2020-2021 Page 52


1. Définition
L’étude juridique du projet ou la, structure juridique du projet correspond au cadre légal dans lequel
l’entrepreneur veut exercer son activité. Ce cadre va entrainer un certain nombre de conséquences sur
son statut, son patrimoine social et fiscal. Cette étude invite l’entrepreneur à opérer un choix judicieux
aux implications prévisible.

L’entrepreneur peut constituer son entreprise selon une de ces formes juridiques de base. L’entrepreneur
peut constituer une entreprise selon trois formes juridiques de bases comportant différentes variantes :

2. L’importance
Ils sont très peu les candidats à l’entrepreneuriat qui prennent la peine d’étudier avec soin la structure
juridique de leur future entreprise. Or, on s’aperçoit que le choix d’une structure juridique pour une
entreprise est d’une importance capitale en ce sens qu’il :

 Conditionne le régime fiscal et social. Il s’agit de voir si la future entreprise est soumise ou
non à l’impôt sur les sociétés.
 Régit la responsabilité du ou des créateurs en cas défaillîtes. (Voir si la responsabilité est
limitée aux apports ou s’étend à l’ensemble de leurs biens)
 Influence l’attitude des bailleurs de fonds, c’est-à-dire la nécessité de trouver des capitaux
 Influence les perspectives de développement de la future entreprise, le nombre de personnes
présentes dans l’équipe initiale.
 Evite un échec prématuré de la jeune entreprise
 Conditionne les démarches administratives de constitution, la gestion, le contrôle…
3. Les formes juridiques d’entreprises en Côte d’Ivoire
En COTE d’IVOIRE, les formes juridiques admises sont celles retenues par l’organisation commune
l’OHADA. Ces formes de base sont au nombre de trois et comportent différentes variantes. Ce sont :
l’entreprise individuelle, la société de personnes, la société de capitaux auxquelles on peut ajouter les
coopératives.

Les caractéristiques de ces formes juridiques sont résumées dans les tableaux suivants :

Entreprise SARL SUARL


individuelle pluripersonnelle
Associés Un seul individu 2 personnes Une personne
physiques ou morales physique ou morale
au minimum et 50 au
plus
Montrant du capital Aucun capital Minimum 1 000 000f Minimum 1 000 000f
minimum CFA CFA
Les titres Parts sociales de Parts sociales de
valeur minimum valeur minimum
5000 f CFA 5000 f CFA
Libération du capital Aucune condition Entièrement libéré à Entièrement libéré à
la souscription la souscription
Formalité de Immatriculation au - enregistrement des statuts et de la
ANNEE ACADEMIQUE 2020-2021 Page 53
constitution (voir registre du commerce déclaration notarié,
annexe 2) et du crédit mobilier - immatriculation au registre du commerce et
-déclaration du crédit mobilier
- publication de l’avis de création et
d’immatriculation ;
- déclaration fiscale de l’entreprise.

Fiscale d’existence
Dirigeants Entrepreneur Gérants : personnes Gérants : personnes
individuel physiques (associés physiques (associés
ou tiers) unique ou tiers)
Nomination des Décision de Pas statut ou décision Décision de l’associé
dirigeants l’entrepreneur des associés en AGO unique
à plus 50%
Révocation des Décision de décision des associés Décision de l’associé
dirigeants l’entrepreneur en AGO à plus 50% unique sur juste
motif
Responsabilité des Illimitées et indéfinie Responsable des Responsable des
associes sur les biens dettes sociales qu’a dettes sociales qu’a
personnels concurrence de leurs concurrence de leurs
apports apports
Responsabilité des Responsabilité civile Responsabilité civile Responsabilité civile
dirigeants et pénale du chef et pénale du chef et pénale du chef
d’entreprise d’entreprise d’entreprise
Dirigeants Revenus de Soumis à l’impôt Soumis à l’impôt
l’entreprise et BIC, associés BIC, associés
personnels imposés imposés imposés
individuellement sur individuellement sur
les dividendes les dividendes
distribués distribués
Régimes social des Non salarié Gérant minoritaire : Non salarié
associés salarié

Gérant
majoritaire : non
salarié
Qui prend les L’entrepreneur seul Le gérant pour les Gérant
décisions ? actes de gestion (possibilité de
courante l’GO limiter ses
pour les autres pouvoirs s’il
décisions de s’agit d’un
gestion l’AGE tiers)
pour les décisions
modifiantes les
statuts
Commissaire aux Non Non, sauf si le capital 10 millions ou
ANNEE ACADEMIQUE 2020-2021 Page 54
comptes le chiffre d’affaires 250 millions ou
effectif des employés 50
Transmission - Cession de fonds Cession de parts Cession de
ou de la clientèle sociales libres parts sociales
- Location gérance libres
- Apport de
l’entreprise en
société

SA pluripersonnelle SA Unipersonnelle Coopérative


Associés Une personne morale Au minimum 2 7 personnes au
ou physique personnes minimum
Montant du Minimum 10 Minimum : 10 Capital minimum
millions de FCFA millions f CFA fixé
mais 100
Capital Millions f CFA Parts les statuts
lorsqu’elle fait appel
à l’épargne publique
Les titres Action de valeur Action de valeur Parts sociales de
nominale minimum nominale minimum nominatives
10.000 F CFA 10.000 F CFA
Libération du capital Peut être libéré au moins du quart à la Entièrement libéré à
constitution, le reste dans un délai maximum la souscription
de 3 ans

Formalité de - Enregistrement des statuts et de la déclaration notarié,


constitution (voir immatriculation au registre du commerce et du crédit
annexe) mobilier
- Publication de l’avis de création et d’immatriculation ;
- Déclaration fiscale de l’entreprise.
Dirigeants Un conseil Un administrateur Un conseil
d’administration général d’administration
(CA) dirigé par un dirigé par un
PCA ou un PDG et président et un gérant
un DG directeur
Nominations des Les membres du Décision de Un CA, composé
dirigeants conseil l’actionnaire unique d’au moins 3
d’administration sont membres élit en son
élus à une AGO, le sein président et
PCA et le DG sont nomme un gérant
nommés par les directeur
membres du conseil d’administration

Révocation des Les membres du CA Décision de Les membres du CA

ANNEE ACADEMIQUE 2020-2021 Page 55


dirigeants en AGO sans préavis l’actionnaire unique en AGO sans préavis
ni indemnités le sur motif ni indemnités le
président peut être président peut être
demis à tout moment demis à tout moment
par décision du CA par décision du CA
Responsabilité des Responsable des Responsable des Responsable des
associés dettes sociales qu’a dettes sociales qu’a dettes sociales qu’a
concurrence de leurs concurrence de leurs concurrence de leurs
apports apports apports
Responsabilité des Responsabilité civile Responsabilité civile Responsabilité civile
dirigeants et pénale du chef et pénale du chef et pénale du chef
d’entreprise d’entreprise d’entreprise
Imposition des Impôt sur bénéfice Impôt sur bénéfice Les excédents que la
bénéfices des sociétés et sur des sociétés et sur coopération dégage
revenus mobilières revenus mobilières ne sont des bénéfices
imposables
Régimes social des Salarié s’il y a un Salarié s’il y a un Salarié s’il y a un
associés contrat de travail contrat de travail contrat de travail
sinon indemnités de sinon indemnités de sinon indemnités de
fonction pour les fonction pour les fonction pour les
administrateurs administrateurs administrateurs
Qui prend les Le CA pour la L’administrateur Le président ou le
décisions ? gestion courante général gérant sous les
bénéfices sociaux,
tandis que les autres
n’entendent courir
qu’un risque limité
au moment de leur
mise personnelle tout
en recueillant un
droit de contrôle sur
la gestion
Inconvénients
- La situation difficile de la commodité, tenue, indéfiniment et solidairement u
passif social
- La défense faite au commanditaire de s’immiscer dans la gestion
- La difficulté de cession des parts sociales.

b. la société à responsabilité limité (SARL)

Avantages
- Elle conserve un intuitif personnage propre à assurer une bonne protection des
intérêts familiaux (procédure légale d’agrément en cas de cession des parts à

ANNEE ACADEMIQUE 2020-2021 Page 56


un tiers étranger,…, etc.).
- Elle requiert un capital social dont le minimum est prévu élevé (comparé à
10 000 000 F CFA pour la SA).
- Elle permet aux associés non gérants, qu’ils soient majoritaires ou
minoritaires, de bénéficier d’un contrat de travail salarié avec la société dès
sa constitution, sous réserve que ce contrat corresponde à une fonction
effective nettement distincte de celle exercée par la gérance.
- Le régime des décisions collectives des associés est sensiblement moins lourd
dans la SARL que dans ta SA. En effet, dans la SARL, la réunion d’une
assemblée générale n’est obligatoire que dans deux cas : en vue de
l’approbation des comptes annuels de l’exercice écoulé d’une part, sur
demande d’un ou plusieurs associés représentant au moins la moitié des parts
sociales, d’autres part.
Inconvénients
Les parts sociales doivent être intégralement libérées au moment de la souscription, alors que
dans la SA, les actions en numéraire peuvent n’être libérées que du quart de leur montant au
moment de la souscription

c. la société anonyme (SA)

Avantage
Les actions peuvent être libérées au quart de leur montant au moment de la souscription, le
reste dans un délai qui ne peut excéder trois (3) ans à compter vde l’immatriculation au
registre du commerce.
En cas de décès d’un actionnaire, les héritiers reçoivent la valeur des actions détenues
Les actionnaires bénéficient tous des droits suivants les droits pécuniaires, le doit de vote, le
droit à l’information et le droit de communiquer
Les inconvénients
- le régime des décisions collectives est assez lourd.

d. les coopératives

Les avantages
- les besoins sociaux et éducatifs sont assurés par les efforts communs
nécessaires à l’exploitation des la coopératives
- la coopérative répond mieux aux besoins communautaires
- le pouvoir collectif d’achat dépasse beaucoup celui des personnes qui la
constituent.
Les inconvénients
- les membres qui ont le plus investi n’ont pas d’avantages sur les plus petits
actionnaires
- les décisions prises sont concertées
- en cas de décès d’un membre, si les héritiers sont agrées, les parts sociales du
défunt sont mises en leur nom par simple inscription sur le registre des
sociétaires
ANNEE ACADEMIQUE 2020-2021 Page 57
L’entrepreneur dans le choix de la forme juridique de son devra faire face plutard à des obligations tant
fiscale que sociales. Toute infraction ou non respect de ses obligations entraîne des conséquences très
graves qui risquent de compromettre la vie de la jeune entreprise. Il importe pour lui d’être informé pour
bien apprécier le choix de l forme juridique de son entreprise

a. les charges fiscales patronales


Les impôts formant la contribution mise à la charge des employeurs (entrepreneurs) comprennent

 La contribution à la charge de l’employeur


 La contribution nationale pour le développement économique, culturel et social de la nation
(CRN)
 La taxe d’apprentissage
 La taxe d’apprentissage pour la formation professionnelle continue ils sont résumés dans le
tableau suivant.
b. Les charges sociales patronales
Les charges sociales patronales comprennent :
Les cotisations au titre de la retraite
Les cotisations au titre des prestations familiales
Les cotisations au titre des accidents de travail
Ces charges sont résumées dans le tableau suivant :

Régime Taux employeur Plafond mensuel


Au titre du régime de retraite 4,8% du salaire brut mensuel 45 fois le SMIG sait 1 647
315
Au titre des prestations 5,75% du salaire brut 70 000
familiales mensuel compris entre
36 607 et 70 000
Au titre des accidents de De 2 % à 5% suivant la 70 000
travail nature de l’activité de
l’entreprise.
Categorie1 : 2%
(professions libérales à
caractère juridique, sanitaire
et autre professions libérales
et activité administrative
Catégorie 2 : 3% (activités
ou établissement relevant du
commerce et de l’industrie en
général)
Catégorie 3 : 4% (abattoir,
scierie, industrie du bois, du
papier, de verres, de matières
plastiques, de produits

ANNEE ACADEMIQUE 2020-2021 Page 58


chimiques, maçonnerie,
transports maritimes et
fluviaux…
Catégorie 4 : 5% (transport
terrestre et aérien, les
chantiers navals, les
pêcheries, les bâtiments et
travaux publiques, les mines,
les carrières….

 Absorption : opération par laquelle une société (absorbante) reprend la totalité du patrimoine
d’autres sociétés dissoutes à la suite de leurs apports.
 Accord de Cotonou : accord de partenariat entre l’Union européenne et les 71 pays ACP signé à
Cotonou le 23 Juin 2000 en remplacement des accords de Lomé avec pour objectif de

ANNEE ACADEMIQUE 2020-2021 Page 59


promouvoir et d’accélérer le développement économique, culturel et social des Etats ACP, de
contribuer à la paix et à la sécurité et de promouvoir un environnement politique stable et
démocratique.
 Accord de produit : accord passé entre pays producteurs et consommateurs de produits
primaires dans le but de stabiliser le prix de ces produits.
 Accumulation du capital : investissement.
 Action : titre délivré par une société de capitaux qui confère à son détenteur la propriété d’une
part du capital.
 Action commerciale : ensemble des moyens et des mesures adoptés pour pénétrer, développer
ou maintenir un marché.
 Activité économique : ensemble des actes que doivent accomplir les hommes pour satisfaire
leurs besoins à partir de la production et de l’échange de biens et services.
 Agent économique : personnes (physique ou morale) qui participent à l’activité économique. On
distingue les entreprises non financières, les ménages, les administrations (publiques et privées),
les institutions financières (banque, assurance) et le reste du monde.
 Agrégat économique : grandeur synthétique caractéristique de l’activité économique.
 Agrégat monétaire : ensemble de moyens dont dispose une nation à une date donnée.
 Aide au développement : l’aide est un transfert de ressources entre deux pays se manifestant par
des prêts, des investissements voire des dons. Généralement l’aide se fait entre un pays
développé et un pays sous développé. Mais il existe également une aide entre pays développés.
L’aide peut être réalisée par plusieurs voies :
- L’aide publique multilatérale : elle est consentie par des organismes multinationaux (Banque
mondiale, FMI, BAD…)
- L’aide privée : aide provenant des institutions ayant un caractère privé (entreprise, ONG…)
- Aide aux exportations : ensemble de mesures (subventions, exonération fiscale…) visant à
stimuler les exportations dans un pays.
 Ajustement : mécanisme de régulation devant permettre de parvenir à un équilibre.
 Ajustement structurel (programme ou plan ou PAS) : politique économique adopté par les
pays en difficultés de paiement et sous le contrôle du FMI visant à corriger les
disfonctionnements macroéconomiques (inflation, déficit budgétaire, surendettement…). La
philosophie de l’ajustement structurel est de faire que les pays ne vivent pas au-dessus de leurs
moyens.
 Alliances : collaboration entre entreprises concurrentes.
 Amortissement : procédé comptable qui permet à l’entreprise de constituer des réserves pour
assurer le renouvellement du matériel usé.
 Analyse concurrentielle : ensemble des méthodes d’étude et de diagnostic des activités d’une
entreprise par rapport à l’environnement marchand (clients, concurrents, fournisseurs).
 Analyse stratégique : démarche qui a pour objet de porter un diagnostic sur la situation de
l’entreprise en vue de permettre la définition d’une stratégie.

ANNEE ACADEMIQUE 2020-2021 Page 60


 Approvisionnement : ensemble des activités de l’entreprise qui vont permettre de lui fournir des
biens matériels et les services nécessaires en respectant les critères de coûts, de délais, de
qualité…
 Autarcie : situation d’un pays n’ayant aucune relation avec le reste du monde.
 Autorité : c’est la capacité de faire appliquer et respecter volontairement les décisions prises ou
les ordres émis par le titulaire de pouvoir ou par ses organes.
 Balance commerciale (B.C) : compte récapitulant les importations et les exportations d’un pays
au cours d’une période donnée. B.C = Exportation – Importation.
 Balance des invisibles (B.I) : compte récapitulant les échanges de services et de revenus entre un
pays et l’étranger au cours d’une période donnée. B.I = Balance des services + balance des
transferts unilatéraux.
 Balance des opérations (ou transaction) courantes : compte récapitulant les opérations
enregistrées dans la balance commerciale et la balance des invisibles.
 Balance des paiements : compte retraçant l’ensemble des opérations intervenues au cours d’une
période donnée entre un pays et l’extérieur.
 Banqueroute : situation dans laquelle se trouve un débiteur qui ne peut régler ses dettes.
 Besoin : sentiment de manque qui porte à désirer un bien ou un service.
 Bien : moyen permettant de satisfaire un besoin. Il peut être matériel ou immatériel (service).
Lorsque son acquisition nécessite une dépense, il est qualifié de bien économique. Dans le cas
contraire il est qualifié de libre.
 Bien de production : bien qui sert à produire d’autres biens qui ne disparait pas dans le
processus de production ;
 Biens substituables : ensemble des biens pouvant se remplacer pour satisfaire le même besoin ;
 Bon de caisse : titre de créance remis à un prêteur. Il est utilisé généralement par les entreprises
et les banques afin de se procurer des moyens de financement à court terme (échéance de 6 mois
à 2 ans).
 Bon du trésor : titre de créance à court terme émis par le trésor et employé par l’Etat pour faire
face à ses besoins de trésorerie.
 Branche d’activité : ensemble des entreprises produisant le même type de bien.
 Brevet d’invention : titre délivré par les pouvoirs publics à un inventeur d’un produit ou d’un
dispositif nouveau et conférant à ce dernier un monopole d’exploitation.
 Budget : état prévisionnel des dépenses et des recettes.
 Bullionisme : forme de mercantilisme pratiqué par les espagnols et les portugais et qui
préconisait le commerce des métaux précieux comme source d’enrichissement de l’Etat.
 Business plan (plan d’affaires) : document qui décrit l’ensemble du projet d’une entreprise :
nature de l’activité, les perspectives commerciales, les moyens à mettre en œuvre…
 Calcul économique : ensemble des opérations effectuées par un agent économique afin de
comparer les coûts(ou les inconvénients) et les bénéfices (ou les avantages) liés à une action
quelconque.
 Cambiste : opérateur spécialisé dans les transactions sur devises.

ANNEE ACADEMIQUE 2020-2021 Page 61


 Capital : ensemble des moyens matériels, financiers utilisés pour produire d’autres biens.
 Capital humain : ensemble des compétences et aptitudes maîtrisés par un individu. Les éléments
composant le capital humain sont principalement : la santé et l’éducation. L’investissement en
capital humain est l’ensemble des dépenses d’éducation et de santé destinées à accroître la
productivité du travail.
 Capital-risque : capital investi dans une affaire où le propriétaire accepte le risque que
l’entreprise fasse faillite. Les propriétaires peuvent se retirer lorsque l’affaire peut s’autofinancer.
C’est un système développé dans le secteur des hautes technologies.
 Capital technique : ensemble des outillages et équipements nécessaires à la production.
 Capitalisme : système économique caractérisé par la propriété privée des moyens de
productions.
 Cartel : association ou entente d’entreprises de même nature, mettant en commun certains
services ou certaines politiques dans le but de contrôler un marché, une zone, un produit et de
pratiquer un système de prix hors concurrence. Dans le cartel, les entreprises gardent leur
autonomie.
 Cautionnement : somme d’argent versé en garantie d’une responsabilité ;
 Centralisation : regroupement du pouvoir de décision entre les mains d’un individu ou d’un
groupe restreint d’individus.
 Cercle de qualité : groupe autonome de travailleurs ayant pour tâche de maintenir ou
d’améliorer la qualité des produits de l’entreprise.
 Change : opération qui permet de passer d’une monnaie à une autre.
 Change fixe : système de change dans lequel la valeur d’une monnaie par rapport à une autre ne
fluctue pas selon les évolutions du marché. Cas du F CFA et de l’EURO.
 Change flottant : système dans lequel le taux de change entre deux monnaies est définie par le
marché (c’est-)-dire : cas du Franc CFA et du Dollar).
 Chèque : moyen de passer un ordre écrit à sa banque pour payer une tierce. C’est un support de
la monnaie scripturale.
 Chômage : état de la main d’œuvre qui est sans emploi. On distingue :
- Le chômage conjoncturel : chômage dû à un ralentissement passager de l’activité économique.
- Le chômage frictionnel : absence d’emploi momentanée correspondant à la phase intermédiaire
entre deux emplois.
- Le chômage partiel : réduction du temps de travail dans la journée, la semaine, le mois ou
l’année entraînant une réduction du salaire.
- Le chômage saisonnier : inactivité forcée de la main d’œuvre dont l’activité dépend des
saisons.
- Le chômage structurel : inactivité forcée liée aux changements des structures économiques et
sociales ou démographiques.
- Le chômage technique : inactivité forcée due à une discontinuité dans le processus de
production (grève, crise économique…).
- Chômage technologique : inactivité forcée due au changement technologique ;
 Circuit économique : représentation schématique des flux entre les agents économiques.
ANNEE ACADEMIQUE 2020-2021 Page 62
 Clause de la nation la plus favorisée : principe d’égalité, de non-discrimination, entre les
nations, dans le commerce mondial qui stipule qu’une faveur accordée à un Etat membre de
l’OMC doit être étendue à l’ensemble des pays membres de l’OMC.
 Clause de sauvegarde : exception au principe de l’union douanière qui permet à un pays de cet
espace de protéger temporairement certaines activités nationales, en cas de difficultés ou de
déficit de la balance des paiements en augmentant les droits de douanes ou en ayant recours au
quotas.
 Club de Londres : organisme qui réunit les banques créancières et qui gère la dette privée
mondiale et la dette commerciale.
 Club de Paris : organisation qui réunit les créanciers publics des PVD pour tenter de trouver une
solution aux difficultés de paiement. Il comprend les institutions internationales (Banque
Mondiale, FMI…) et les Etats développés.
 CNUCED : Conférence des Nations Unies pour le Commerce Et le Développement a été créée
en 1964 avec pour objectif de promouvoir le commerce international notamment celui des PVD
afin d’accélérer leur progrès technique.
 Cotraitance ou filiale mixte ou commune (ou Joint-Venture lorsqu’il s’agit d’entreprises de
nationalités différentes) : société en copropriété constituée par deux ou plusieurs entreprises qui
créent une filiale commune (capital détenu à part égale 50%- 50%) pour partager les coûts et les
risques et faciliter la pénétration du marché.
 Coefficient budgétaire : part de la dépense consacrée à un bien ou à une catégorie de biens dans
la dépense totale.
 Cogestion : gestion commune de l’entreprise assurée par les représentants élus du personnel et
les représentants élus des actionnaires.
 Colbertisme : mercantilisme prôné par les Français et qui stipule le commerce des produits
manufacturés comme source d’enrichissement de l’Etat. Il est également appelé industrialisme.
 Comité d’entreprise : organe de l’entreprise composé de membres élus du personnel et de
représentants de la direction. Il est consulté pour toutes décisions susceptibles d’avoir
d’importantes conséquences sociales et économiques.
 Commerce international : échange de biens et services entre les nations du monde
 Commerce transfrontalier : commerce qui s’effectue au-delà des frontières entre pays frontalier
par exemple
 Commerce interzone : commerce entre les grands pôles commerciaux (exemple : entre l’Europe
de l’Ouest et Usa).
 Commerce intra zone : commerce à l’intérieur d’une région (exemple : entre les pays de l’Union
Européenne).
 Communication : circulation de l’information entre un émetteur et un récepteur.
 Communication ascendante : Circulation de l’information des subordonnes vers la hiérarchie
 Communication bipolaire : c’est la transmission d’une information qui porte sur un seul
émetteur en relation avec un seul destinataire.
 Communication descendante : Circulation de l’information de la hiérarchie vers les
subordonnes
ANNEE ACADEMIQUE 2020-2021 Page 63
 Communication en étoile : c’est la transmission d’une information qui porte sur un seul
émetteur en relation avec plusieurs destinataires.
 Communication fonctionnelle : c’est une communication qui s’établit entre les personnes de
même niveau hiérarchique.
 Communication latérale : Communication entre des personnes d’une même organisation se
situant à un même niveau hiérarchique.
 Compétitivité : capacité de l’entreprise à faire face à la concurrence.
 Comptabilité nationale : technique de mesures permettant de mesurer les flux liés à l’activité
des différents agents de l’économie nationale et des relations qu’ils entretiennent avec le reste du
monde. Ou encore système comptable mesurant l’activité économique réalisée par un pays.
 Concentration : regroupement d’entreprises.
 Concentration conglomérale ou conglomérat ou diversification: regroupement d’entreprises
dont les productions sont situées dans les branches d’activités différentes et non complémentaire
techniquement.
 Concentration horizontale ou spécialisation : réunion d’entreprises produisant le même type de
bien.
 Concentration verticale ou intégration : regroupement d’entreprises situées aux différents
stades du processus productif (production complémentaire).
 Concession commerciale : contrat par lequel une entreprise (concédant) accorde un monopole de
vente à une autre (concessionnaire) dans une région donnée.
 Conjoncture économique : situation économique du moment. Elle peut être favorable
(croissance, expansion) ou défavorable (crise…).
 Consommation : utilisation d’un bien ou d’un service en vue de satisfaire un besoin.
 Consommation collective : consommation qui porte sur des services collectifs ou services
rendus à titre gratuit ou quasi gratuit par les administrations.
 Consommation finale : utilisation d’un bien ou d’un service en vue de satisfaire directement un
besoin.
 Consommation intermédiaire : utilisation d’un bien en vue de produire d’autres biens ou
services.
 Consortium : collaboration d’entreprises en vue de la réalisation d’un projet.
 Consumérisme : action des consommateurs, notamment au moyen d’associations ou
organisations en vue de faire prendre leurs points de vue en considération par les pouvoirs
publics.
 Contingentement ou quota : barrière non tarifaire consistant à limiter la quantité de produits à
importer sur un territoire donné.
 Convertibilité : possibilité pour une monnaie à s’échanger contre une autre monnaie.
 Cotation : détermination du prix auquel les transactions se font sur un marché.
 Cotation au certain : détermination sur une place financière de la quantité de monnaie étrangère
nécessaire pour obtenir une unité de monnaie nationale.

ANNEE ACADEMIQUE 2020-2021 Page 64


 Cotation à l’incertain : détermination sur une place financière de la quantité de monnaie
nationale nécessaire pour obtenir une unité de monnaie étrangère.
 Cours forcé : décision de l’Etat dispensant l’institut d’émission de rembourser les billets en or
(non convertibilité d’une monnaie en or).
 Cours légal : propriété d’une monnaie par laquelle les particuliers sont tenus de l’accepter
comme moyen de paiement.
 Coût d’opportunité : coût à supporter lorsqu’on fait un choix.
 Crédit-bail (leasing) : contrat par lequel une entreprise spécialisée achète un bien d’équipement
et le met à la disposition d’une personne pour une période de location avec possibilité d’achat à
échéance.
 Crédit concessionnel : crédit à faible taux d’intérêt remboursable sur une longue période.
 Créneau : stratégie permettant à l’entreprise de s’intéresser à une clientèle spécifique.
 Crise économique : retournement brutal de la conjoncture économique se traduisant par un
déséquilibre entre une offre pléthorique et une demande limitée.
 Croissance économique : augmentation soutenue et durable sur une longue période des
indicateurs macroéconomiques (agrégats).
 Croissance externe : stratégie de développement de l’entreprise consistant à racheter d’autres
entreprises.
 Croissance interne : augmentation de la dimension de l’entreprise par le développement de ses
activités sur la base de l’autofinancement, sans l’intervention d’autres acteurs.
 Culture d’entreprise : ensemble des valeurs, attitudes partagées par les membres d’une même
organisation et qui orientent leurs efforts vers la réalisation d’objectifs communs.
 Cycle de vie d’un produit : ensemble des phases caractérisant l’existence d’un produit.
 Cycle économique : fluctuation périodique de l’activité économique comprenant quatre phases :
expansion, crise ou récession, dépression ou contraction et la reprise. Au nombre des cycles on
distingue :
- Le cycle saisonnier : c’est un cycle annuel.
- Le cycle de Kitchin ou cycle court caractériser par les variations de stock d’une de quarante
mois environ.
- Le cycle de Juglar ou cycle majeur lié au développement du capitalisme d’une durée de 6 à 10
ans.
- Le cycle de Kondratiev ou cycle long d’une durée de 50 ans environ. Le début de chaque phase
d’expansion correspond à une découverte majeure.
 Décélération : ralentissement du rythme de croissance se manifestant par une réduction de la
demande, des investissements et de l’emploi.
 Décentralisation : organisation hiérarchisée qui accorde des pouvoirs de décision et de gestion
aux échelons hiérarchiques inférieurs qui de ce fait disposent d’une autonomie.
 Décision : action de faire le choix d’une solution à un problème donné.
 Décision administrative ou tactique : décision de court terme portant sur la gestion des
ressources.

ANNEE ACADEMIQUE 2020-2021 Page 65


 Décision opérationnelle : décision de très court terme concernant la gestion quotidienne de
l’entreprise.
 Décision stratégique : décision de long et moyen terme portant sur la définition des objectifs
généraux de l’entreprise.
 Décollage : phase du processus de développement d’une nation, pour ROSTOW, permet de
quitter l’économie traditionnelle pour s’engager dans la voie d’une croissance auto-entretenue.
 Découvert bancaire : opération de crédit par laquelle une banque autorise un client à bénéficier
d’un montant supérieur à la provision de son compte.
 Déficit budgétaire : solde négatif traduisant une insuffisance des recettes sur les dépenses.
 Déficit commercial : solde du commerce extérieur traduisant une insuffisance des exportations
par rapport aux importations au cours d’une période donnée.
 Déflation : processus de baisse du niveau général des prix.
 Délégation de pouvoir : forme de décentralisation de pouvoir qui consiste à confier une mission à
un subordonné, ainsi que les moyens pour sa réalisation.
 Délocalisation : processus conduisant à un transfert d’entreprise du territoire national vers
l’étranger.
 Démonétisation : retrait de la circulation d’une quantité de monnaie par la banque centrale.
 Dépôt à vue : compte ouvert par un agent économique dans une institution financière (Banque) et
qui est mobilisable à tout moment.
 Dépréciation : perte plus ou moins progressive de la valeur d’une monnaie par rapport à une ou
plusieurs monnaies de référence.
 Dépression : évolution de l’activité économique caractérisée par une baisse de la production et
une augmentation du chômage.
 Dérèglementation : réduction de l’ensemble des contraintes, des obligations juridiques jugées
contraignantes pour le développement de l’activité économique.
 Désarticulation : situation caractéristique d’un pays en voie de développement dont les secteurs
d’activités sont sans lien. On parle d’une économie désarticulée.
 Désinflation : diminution de la hausse des prix résultant d’une politique de déflation.
 Détérioration des termes de l’échange : Il y a détérioration des termes de l’échange lorsque
les prix moyens à l’exportation sont inférieurs aux prix moyen à l’importation.
 Dette extérieure : C’est la dette d’Etat due aux agents économiques non-résidents.
 Dévaluation : décision politique visant à diminuer la valeur de la monnaie nationale par rapport à
un étalon de référence dans un système de change fixe.
 Développement : ensemble des transformations économiques, mentales et sociales qui
conduisent un pays de l’état de société traditionnelle à celui de société industrielle.
 Développement durable : il répond aux besoins présents sans compromettre la capacité des
générations à venir à satisfaire leurs propres besoins.
 Diagnostic : c’est un examen de la situation, du fonctionnement, de l’évolution de l’entreprise et
de son environnement.

ANNEE ACADEMIQUE 2020-2021 Page 66


 Diagnostic stratégique : évaluation du potentiel des ressources d’une entreprise et de sa position
concurrentielle.
 Différenciation : action permettant à l’entreprise de singulariser de ceux de ses concurrents.
 Diversification : stratégie consistant pour une entreprise à élargir la nature et le nombre de ses
activités.
 Dividende : part des bénéfices distribués aux actionnaires d’une société de capitaux.
 Division Internationale du Travail (DIT) : spécialisation des pays dans les productions où
chacun est le plus efficace ou dispose d’un avantage (absolu, comparatif ou dotation des facteurs
de production).
 Droit de douane : prélèvements effectués sur la valeur des produits importés. On distingue :
- Les droits de douane ad valorem : droit de douane exprimé en pourcentage de la valeur du
produit importé.
- Les droits de douane spécifique : montant fixe prélevé par unité de produit.
 Dotation factorielle : l’utilisation des facteurs nécessaires aux activités de production
 Dualisme : coexistence au sein d’une même économie, d’un secteur moderne et d’un secteur
traditionnel.
 Dumping : pratique commerciale consistant à vendre un produit sur les marchés extérieurs à un
prix inférieur au prix de vente sur son marché intérieur, ou à un prix inférieur à son prix de
revient.
 Duopole : situation du marché où l’offre est le fait de deux entreprises.
 Echantillon : ensemble d’individus représentatifs d’une population.
 Economie : science qui étudie comment les ressources rares sont employées pour la satisfaction
des besoins.
 Economie d’échelle : diminution du coût unitaire de production résultant de l »accroissement de
la production suite à une augmentation de la taille de l’entreprise.
 Economie dirigée : économie caractérisée par une intervention systématique et autoritaire de
l’Etat.
 Economie de marché : économie dans laquelle le marché joue un rôle essentiel pour assurer la
régulation du système économique à travers la loi de l’offre et de la demande.
• Economie extravertie : situation d’un pays dont une part très importante de la production
nationale sert à payer les importations qui constituent l’essentiel des ressources.

 Economie fermée : situation d’un pays vivant en autarcie.


 Economie ouverte : situation économique ‘un pays entretenant des échanges avec le reste du
monde.
 Economie souterraine : ensembles des activités productrices qui échappent au contrôle des
administrations fiscales et sociales (secteur informel).
 Ecrémage : politique commerciale qui consiste pour l’entreprise à s’intéresser à une catégorie de
consommateurs ayant un pouvoir d’achat élevé en fixant des prix élevés.
 Effet d’expérience : baisse des coûts de production au cours du temps résultant d’une meilleure
maîtrise des méthodes et des techniques provenant de leur apprentissage progressif.

ANNEE ACADEMIQUE 2020-2021 Page 67


 Effet de synergie : effet selon lequel le résultat obtenu en regroupant les activités individuelles
complémentaires est plus important que le résultat de la somme des activités individuelles. 2+2>5
 Endettement : ensemble des dettes contractées par un agent économique ou un pays pour
permettre la réalisation de l’activité économique.
 Enrichissement des tâches : c’est le fait de valoriser le travail en ajoutant aux tâches d’exécution
des tâches susceptibles de présenter un intérêt (entretien, contrôle…), pour lutter contre la
monotonie des tâches répétitives.
 Entente : accord entre deux ou plusieurs entreprises d’un même secteur destinés à réduire les
effets de la concurrence.
 Entreprise : unité de production de biens et services marchands.
 Entreprise citoyenne : entreprise qui montre que les finalités économiques et sociales ne sont
pas incompatibles.
 Entreprise multinationale : grande entreprise nationale appelée siège qui possède ou contrôle
d’autres entreprises étrangères appelées filiales ;
 Environnement : ensemble des éléments externes à une entreprise, susceptible d’influencer
directement ou indirectement son activité.
 Epargne : partie non consommée du revenu.
 Ergonomie : science qui se propose de mieux adapter le travail à l’homme, par l’amélioration
des conditions du travail.
 Erosion monétaire : perte de pouvoir d’achat de la monnaie liée à la hausse générale des prix.
 Etat gendarme : Etat n’intervenant pas dans l’activité économique se contentant d’assurer ses
fonctions régaliennes.
 Etat providence : Etat qui doit veiller au bien-être de la population par ses interventions
économiques et sociales.
 Etapes de la croissance économique de Rostow : elles sont au nombre de cinq :
- La société traditionnelle : activité exclusivement agricole avec des moyens rudimentaires.
- Les conditions préalables au démarrage : effet de mécanisation de l’agriculture, évolution des
mentalités.
- Le démarrage ou décollage ou take off : l’ère de l’industrialisation de l’économie.
- La maturité : le progrès technique se généralise dans tous les secteurs de l’économie.
- L’ère de la consommation de masse : accroissement du niveau de vie, pouvoir d’achat élevé.
 Etude de marché : étude menée en vue de collecter des informations sur un marché donné.
 Excédent Brut d’Exploitation (EBE) : part de la valeur ajoutée pour la rémunération des
capitaux internes et externes.
 Expansion : évolution de l’activité économique caractérisée par l’augmentation de la population
sur une courte période.
 Externalité : effet positif ou négatif provoqué par l’activité d’un agent économique sur un autre
agent.
 Extranet : réseau de communication informatisée mettant en rapport l’entreprise et l’extérieur ;

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 Facteur de production : éléments dont la combinaison permet la production : travail, capital,
auxquels on intègre les ressources naturelles.
 FBCF (Formation Brut du Capital Fixe) ou investissement: valeur des biens durables acquis
par les unités de production et pouvant être utilisés pendant au moins un an dans le processus de
production.
 Filiale : entreprise dont le capital est détenu à au moins 50%par une autre entreprise.
 Filière : ensemble des activités de production et de distribution reliées entre elles pour alimenter
un marché final.
 Filière inversée : théorie selon laquelle le consommateur est manipulé par l’entreprise,
notamment à travers la publicité.
 Finalité : c’est la raison d’être de l’entreprise, la raison de son existence, les motivations de sa
création.
 Flexibilité d’une entreprise : capacité de l’entreprise à s’adapter au changement de son
environnement.
 FMN (Firme Multinationale) : entreprise de grande taille qui à partir d’une base nationale étend
ses activités au-delà de ses frontières. Les étapes de la multinationalisation sont :
- Exportation
- Implantation commerciale
- Implantation industrielle.
 Flexibilité : capacité d’une entreprise à s’adapter rapidement dans différents domaines, aux
modifications de l’environnement.
 Flux tendus : principe de gestion de la production qui évite les stocks lourd et qui permet de ne
produire que ce qui est commandé.
 Fonctions : regroupement de tâches homogènes dans l’entreprise.
 Fonction de production : relation entre la quantité produite d’un bien et les quantités des
facteurs de production nécessaire à l’obtention du bien.
 Fonds de roulement : partie des capitaux permanents utilisée pour le financement des actifs
circulants de l’entreprise.
 Force de vente : ensemble de vendeurs d’une entreprise ou l’équipe de vente ou réseau de vente ;
 Fordisme : mode d’organisation basé sur la production intensive (à la chaine) avec des salaires
élevés impliquant une consommation de masse.
 Franchise ou franchisage : contrat par lequel une entreprise (franchiseur) donne l’autorisation à
une autre (franchisé) d’utiliser sa marque, ses techniques de production, son nom commercial
contre paiement de redevance.
 Fusion : regroupement d’entreprise aboutissant à la constitution d’une nouvelle entreprise par
l’apport des actifs des anciennes entreprises qui disparaissent dans cette opération.
 Gain de productivité : augmentation de la productivité au cours d’une période donnée.
 Gamme de produits : ensemble de produits de même nature et répondant au même besoin mais
s’adressant à des segments de clientèle différents.
 Genre de vie : manière de vivre d’un groupe donné.

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 GIE (Groupement d’Intérêt Economique) : entité juridique dotée de la personnalité morale et
de la capacité juridique, réunissant des personnes physiques ou morales en vue d’améliorer les
résultats de l’activité économique de ses membres.
 Globalisation : processus d’intégration des marchés à l’échelle mondiale.
 Goulot d’étranglement : blocage d’une partie de l’appareil de production, qui empêche
l’entreprise de faire face à la demande.
 Groupe : ensemble d’entreprises dont les activités sont coordonnées par un même centre de
décision.
 Groupe de pression : association ou groupe de personnes qui agit sur les pouvoirs publics en vue
d’obtenir une décision satisfaisante pour leurs intérêts (synonyme : lobby).
 Holding : société financière qui détient les participations dans les entreprises constituant le
groupe et qui en dirige l’activité économique et financière.
 Identité de l’entreprise : ensemble des éléments constitutifs de la spécificité d’une entreprise et
fondement de son développement.
 Impartition : coopération entre plusieurs entreprises disposant de potentiels complémentaires et
désireuses de réaliser des synergies.
 Industrie naissante : jeune entreprise de création récente.
 Inflation : déséquilibre économique réalisé par une hausse durable et généralisée du niveau des
prix.
 Information : ensemble des signes servant à transmettre des messages.
 Innovation : introduction d’une nouveauté économique conférant à l’entreprise un avantage
concurrentiel.
 Intégration économique : c’est le processus par lequel plusieurs pays s’engagent à éliminer
toute forme de discrimination (abolition des barrières douanières) entre leurs opérations
économiques de manière à créer un espace économique homogène, unifié.
 Intelligence économique : ensemble des actions coordonnées de recherche, de traitement et de
distribution de l’information utile aux acteurs économiques en vue de son exploitation. Elle
remplit trois fonctions : la veille, la protection du patrimoine informationnel et l’élaboration de
stratégie d’influence.
 Intéressement : partage entre les salariés d’une partie des bénéfices réalisés par l’entreprise.
 Intérêt : rémunération du capital prêté. C’est le « loyer de l’argent».
 Intérêt général : ensemble des conditions sociales et économiques qui permettent à la
collectivité d’atteindre un bien-être maximal.
 Internationalisation : stratégie de l’entreprise consistant pour elle de s’installer au-delà de ses
frontières.
 Intranet : réseau de communication informatisée mettant en rapport uniquement le personnel de
l’entreprise ;
 Investissement : acquisition de biens durable en vue de créer, de renouveler ou d’accroître les
capacités de production.

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 Investissement de capacité : acquisition de biens de production dans le but d’accroître le
potentiel de production.
 Investissement de portefeuille : prise de participation (acquisition de titres) minoritaire dans le
capital social d’une entreprise.
 Investissements Directs Etrangers (IDE) : achat, création ou contrôle d’entreprises dans un
pays étranger.
 Investissement de portefeuille : prise de participation minoritaire (titres financiers) dans le
capital d’une entreprise ;
 Investissement immatériel : acquisition de biens immatériels. Il regroupe les dépenses de
recherche-développement, l’acquisition de brevets et licences, les dépenses de publicités et de
communication.
 Juste à temps : gestion des flux tendus ou tirés : on ne produit pas ce qui est demandé, au bon
moment, l’objectif final étant le zéro stock.
 Laisser faire, laisser passer : expression caractérisant le libéralisme et qui stipule que chaque
individu est libre d’exercer l’activité qui lui sied et de circuler librement.
 Leadership : aptitude d’une personne à conduire un groupe dans une entreprise ;
 Libéralisation : ensemble des mesures tendant à faciliter les échanges internationaux.
 Libéralisme : doctrine économique qui prône la libre concurrence et s’oppose donc tant à
l’intervention de l’Etat qu’à la constitution de monopole ou oligopole privés.
 Libre-échange : doctrine qui prône la libre circulation des biens, des services, des capitaux et des
hommes.
 Logistique : activité qui a pour objet de gérer les flux physiques d’une organisation dans le but
de mettre à disposition les ressources correspondant aux besoins prédéfinis.
 Macroéconomique : branche de la science économique qui étudie les comportements collectifs.
 Management : ensemble des techniques d’organisation qui sont sises en œuvre pour la gestion
d’une entité économique.
 Marché : lieu de rencontre de l’offre et de la demande, et de l’ajustement des prix.
 Marché du capital risque : ensemble d’investisseurs cherchant des opportunités d’investissement
dans les fonds propres d’entreprises nouvelles.
 Marché commun : espace géographique dans lequel il y a une suppression des barrières
douanières avec un tarif extérieur commun et une liberté de circulation des marchandises, des
capitaux ainsi que des hommes.
 Marché financier : marché des capitaux à long terme ; lieu d’échange des valeurs mobilières
(synonyme : marché boursier).
 Marché monétaire : marché des capitaux à court terme.
 Marché potentiel : ensemble des personnes susceptible de consommer les produits d’une
entreprise ;
 Marché réel : ensemble des consommateurs actuels d’un produit.
 Mécénat : moyen de communication hors médias où une entreprise apporte une aide financière
ou matérielle à une activité présentant un intérêt général sans contrepartie directe du bénéficiaire.

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 Microéconomie : branche de la science économique qui étudie les comportements individuels.
 Mondialisation : processus conduisant à une intégration économique et financière accrue des
économies au niveau mondial.
 Monnaie : instrument d’échange, accepté et reconnu par la société comme moyen de paiement.
 Main invisible : principe énoncé par Adam Smith selon lequel la satisfaction de l’intérêt
individuel entraîne la satisfaction de l’intérêt collectif.
 Marketing voire mercatique
 Marque : signe distinctif apposé sur un produit et qui permet de le distinguer des produits de la
concurrence.
 Masse critique (taille critique) : dimension minimale requise pour qu’une entreprise supporte la
concurrence sans handicap.
 Masse monétaire : quantité d’argent en circulation sous toutes ses formes dans une économie à
un moment donné.
 Mécénat : action qui consiste à financer des œuvres culturelles ou sociales, sans contrepartie
directe, mais elle permet à l’entreprise de se faire une image de bienfaitrice auprès de son public.
 Ménage : agent économique dont la fonction principale est la consommation.
 Mercantilisme : courant de pensée selon lequel seul le commerce permet d’enrichir une nation.
 Mercatique : ensemble des techniques destinées à détecter les besoins, et à adapter en
conséquence et de façon continue la production et la commercialisation (anglais : marketing).
 Métier : Savoir global d’une entreprise.
 Mobilité : changement de lieu de travail ou de métier effectué par un salarié au cours de sa vie
active.
 Mondialisation : interdépendance et intégration accrue des économies qui tendent à réduire les
influences nationales.
 Monnaie : biens permettant d’acquérir d’autres biens.
 Monnaie divisionnaire : pièces destinées aux paiements de faible importance.
 Monnaie fiduciaire : monnaie fondée sur la confiance.
 Monnaie scripturale : sommes inscrites sur les comptes à vue dans les banques, les chèques
postaux ou au trésor.
 Monopole : structure de marché ou il n’y a qu’un seul offreur face à une multitude de
demandeurs.
 Moratoire : suspension des obligations de paiement d’une dette.
 Normes : mesures sanitaires qualitatives, sécuritaires, administratives imposées aux
importations ;
 Motivation : ensemble des raisons qui influence les décisions d’un agent économique, à un
moment donné.
 Nationalisation : prise de contrôle d’une entreprise privée par l’Etat, à la suite de l’appropriation
majoritaire ou total du capital.
 Niveau de vie : quantité de biens et de services que peut se procurer une personne ou un groupe
de personnes, une société avec le revenu dont il dispose.

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 Nouveaux Pays Industrialisés : pays qui ont connu à la fin des années 60 une croissance forte
tirée par une industrialisation rapide et importante.
 Nouvelle économie : économie où les marchés de capitaux jouent un rôle prépondérant dans le
financement des agents économiques notamment des entreprises à l’appui des NTIC (Nouvelles
Technologies de l’Information et de la Communication).
 Obligation : titre de crédit à long terme émis et négocié à la bourse des valeurs mobilières,
donnant au détenteur (obligataire) le droit de percevoir un intérêt annuel jusqu’à l’échéance
déterminée.
 Offre publique d’achat : offre faite par une société aux actionnaires d’une autre société de leur
acheter leur titre à un prix supérieur au cours boursier.
 Offre publique d’échange : offre faite par une société aux actionnaires d’une autre société
d’échanger leur titre contre les titres de la société initiatrice de l’opération.
 Oligopole : situation d’un marché ou il y a un petit nombre d’offreurs face à une multitude de
demandeurs.
 Organigramme : représentation schématique de la structure d’une entreprise.
 Organisation Scientifique du Travail (OST) : mode d’organisation consistant en une extrême
division du travail, qui devient parcellaire (en petite tâche) et respectif. L’OST a été mis au point
par Taylor.
 Outils d’aide à la décision : ensemble de techniques créées en vue d’aider le décideur dans ses
choix.
 Panel : échantillon permanent.
 Parité de change : valeur d’une monnaie par rapport à une autre monnaie dans un régime de
change fixe.
 Part de marché : poids d’une marque ou d’un produit sur le marché.
 Partenariat : forme de coopération entre des entreprises non concurrentes.
 Participation : ensemble des méthodes qui ont pour objectif la motivation, l’implication et
l’intégration du personnel dans l’entreprise.
 Pays émergent : pays en développement présentant un fort taux de croissance du PIB, un niveau
relativement élevé d’industrialisation et d’exportation de produits industriels, un fort taux
d’ouverture à l’extérieur et un marché intérieur en expansion mais ayant également certaines
caractéristiques sociodémographiques du sous-développement.
 Pays en transition : pays qui mettent en place les structures pour passer du socialisme à
l’économie de marché.
 Pays les moins avancés : ensemble de pays du tiers monde caractérisé par un revenu par habitant
très faible (inférieur à 650 $ par an).
 Physiocratie : doctrine selon laquelle la terre est la seule source de richesse d’un Etat.
 Pilotage : mise en œuvre de moyens pour atteindre des objectifs et en contrôler les résultats.
 Planification impérative : processus dans lequel le pouvoir central définit un plan qui fixe les
objectifs et affecte les ressources nécessaires dans le domaine de la production, de la distribution,
de la consommation… . ce plan s’impose aux opérateurs économiques.

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 Planification indicative : plan élaboré par les autorités dans les économies de marché, pour
servir de guide aux opérateurs économiques.
 Politique budgétaire : utilisation du budget dans le but d’assurer la stabilisation de la
conjoncture et de soutenir la croissance.
 Politique de l’emploi : ensemble des actions visant à réduire le niveau de chômage.
 Politique économique : ensemble de mesures prises par l’Etat afin d’atteindre des objectifs fixés
(croissance, stabilité des prix…).
 Politique économique conjoncturelle : politique à court terme menée en vue de minimiser les
fluctuations du cycle économique.
 Politique économique structurelle : composante de la politique économique qui a pour objectif
de modifier en profondeur le fonctionnement de l’économie. Elle porte sur les institutions et les
comportements des agents économiques.
 Portefeuille de produits : ensemble des produits fabriqués ou commercialisés par l’entreprise.
 Position concurrentielle : place occupée par une entreprise sur un marché.
 Positionnement : perception que le consommateur a d’un produit ou d’une marque par rapport
aux produits et marques concurrentes.
 Pouvoir : capacité qu’a une personne à imposer son point de vue.
 Pouvoir d’achat : quantité de biens et de services que peut se procurer une personne ou un
groupe de personnes, une société avec le revenu dont il dispose.
 Pouvoir libératoire : pouvoir donné à toute monnaie de permettre à tout débiteur de s’acquitter
de sa dette à l’aide de cette monnaie.
 Privatisation : cession des entreprises publiques au secteur privé.
 Production : création de bien et service par la combinaison des facteurs de production.
 Productique : ensemble des techniques concourant à l’automatisation de la production.
 Productivité : quantité produite par unité de facteur de production utilisée ou de temps mis pour
produire.
 Prohibition commerciale : interdiction d’exporter ou d’importer des produits sur un territoire
donné ;
 Progrès technique : processus général de développement et de perfectionnement des méthodes
et moyens de production.
 Projet d’entreprise : expression synthétique sous forme écrite des finalités ambitions
économiques et sociales de l’entreprise.
 Promotion : activité commerciale poussant le produit vers le client.
 Propension marginale (à consommer ou à épargner) : part du supplément du revenu consacré
soit à la consommation soit à l’épargne.
 Propension moyenne (à consommer ou à épargner) : part du revenu consacré soit à la
consommation soit à l’épargne.
 Protectionnisme : ensemble de mesures visant à protéger une économie nationale de la
concurrence étrangère.
 Publicité : stimulation de la demande agissant sur le consommateur pour le pousser à acheter.

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 Recentrage : stratégie permettant à l’entreprise d’abandonner les activités moins rentables.
 Récession : ralentissement de l’activité économique.
 Recherche-développement : ensemble des travaux réalisés par l’entreprise en vue de mettre sur
le marché un produit nouveau.
 Le recrutement externe : est le recrutement d’un travailleur venant de l’extérieur
 Le recrutement interne : est le recrutement d’un travailleur à l’intérieur même de l’entreprise.
 Redistribution : action de l’Etat et de la sécurité sociale qui modifie la répartition des revenus
dans le but de corriger les inégalités et d’assurer une certaine solidarité entre les individus.
 Rééchelonnement de la dette : renégociation de l’échéance de remboursement de la dette.
 Réévaluation : augmentation de la valeur d’une monnaie par rapport à une autre monnaie dans
un régime de change fixe résultant de décision des autorités publiques.
 Régulation : ensemble des actions permettant de maintenir en équilibre et d’assurer le
fonctionnement correct d’un système.
 Rentabilité : aptitude d’un investissement à dégager un profit.
 Revenu primaire : revenu lié à l’activité exercée.
 Revenu de transfert : revenu issu des mécanismes de redistribution ou transferts sociaux :
pension, retraite, prestation familiale…
 Révolution verte: mesures visant à améliorer le rendement agricole.
 Risque de change : risque (positif ou négatif) encouru par une variation du taux de change entre
le moment de la commande et celui du paiement.
 Scission : processus entrainant la disparition d’une société, qui repartit ses actifs et ses dettes
entre deux ou plusieurs sociétés déjà existantes, ou qui se crée à l’occasion de la scission.
 Secteur d’activité : ensemble des entreprises ayant la même activité principale.
 Secteur informel : ensemble des entreprises exerçant sans avoir remplies les formalités d’usage
et qui échappent au contrôle de l’Etat.
 Secteur institutionnel : regroupement d’agents économiques selon leur fonction principale.
 Segmentation : découpage d’un marché en sous ensemble homogène.
 Service : bien immatériel permettant de satisfaire un besoin.
 Service de la dette : charge annuelle de remboursement du principal et des intérêts.
 Socialisme : système économique reposant sur l’appropriation collective des moyens de
production.
 Sous-développement : état d’une économie dans laquelle les besoins fondamentaux de la
population ne sont pas satisfaits.
 Sous-traitance : contrat par lequel une entreprise (donneur d’ordre) confie la réalisation d’une
partie de ses activités à une autre entreprise (sous-traitantes).
 Spécialisation : stratégie consistant pour l’entreprise à se consacrer à une activité donnée.
 Spéculation : opération qui consiste à chercher à tirer profit par anticipation de l’évolution du
niveau général des prix ou de l’évolution particulier d’un bien.

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 Sponsoring ou parrainage : opération de communication où une entreprise apporte son soutien
financier à une manifestation sportive ou culturelle en espérant améliorer son image et ses ventes
avec une contrepartie directe du bénéficiaire (mise en avant de la marque).
 Stratégie : la stratégie est la combinaison de moyens (Définitions des objectifs + Plans d’action +
Allocation de ressources) pour atteindre les objectifs à long terme de l’entreprise.
 Stratégie de créneau : focalisation de l’entreprise sur une clientèle spécifique.
 Stratégie de dégagement : abandon par une entreprise d’une partie de ses activités,
généralement cédées à une autre).
 La stratégie d’écrémage : est une stratégie qui consiste pour l’entreprise à fixer un prix plus
élevé que celui des concurrents.
 Stratégie de niche : focalisation de l’entreprise sur produit particulier.
 Stratégie de produit : ensemble des actions menées par l’entreprise pour agir sur le produit de
façon à mieux le vendre.
 Stratégie de survie : stratégie de redressement d’une entreprise en difficulté conduisant à réduire
les coûts pour restaurer l’équilibre financier.
 Structure : ensemble des dispositifs permettant la division du travail et la coordination entre les
tâches.
 Subvention à l’exportation : aide financière accordée par l’état à des producteurs locaux pour
leurs locaux pour leurs exportations ;
 Système : c’est un ensemble d’éléments en interaction dynamique, organisé en fonction d’un but.
 Système d’information : ensemble des moyens (Informations, Hommes, Capitaux, matériels),
des techniques et des procédures pour collecter, traiter et diffuser les informations afin d’aider à
la prise de décision.
 Système de changes flottants : système monétaire dans lequel le cout de la monnaie varie en
fonction de l’offre et de la demande de devise sur le marché ;
 Système de décision : ensemble de décision, d’organes et de personnes de l’entreprise qui
participent à la prise de décision pour assurer le pilotage de l’entreprise.
 Tactique : décision de court terme, visant à mettre en œuvre les stratégies.
 Tarif douanier : montant perçu sur la valeur des produits importés.
 Taux de change : valeur d’échange d’une monnaie contre une autre.
 Terme de l’échange : rapport de l’indice des prix à l’exportation à l’indice des prix à
l’importation.
 Théorie de l’avantage absolu : théorie du commerce international selon laquelle les pays se
spécialisent dans la production des biens pour lesquelles ils ont les coûts de production les plus
faibles.
 Théorie de l’avantage comparatif : théorie du commerce international selon laquelle les pays se
spécialisent dans la production des biens pour lesquelles ils sont relativement les meilleurs.
 Théorie des dotations factorielles : théorie du commerce international selon laquelle les pays se
spécialisent dans la production des biens pour lesquelles ils ont l’abondance en facteur de
production.

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 Transfert de technologie : déplacement des techniques de production d’un pays vers un autre.
 Travail : ensemble des activités économiques, intellectuelles et manuelles organisées et
coordonnées des hommes, aidés ou non par des machines, en vue de produire des biens et des
services économiques.
 Trésorerie d’une entreprise : disponibilité monétaire d’une entreprise ;
 Trust : structure intégrée d’entreprise avec une direction unique et tendant à constituer un
monopole.
 Union douanière : zone de libre-échange dotée d’un tarif extérieur commun ;
 Union économique et monétaire : marché commun dans lequel les pays harmonisent leurs
politiques économiques et monétaires ;
 Unité résidente : agent économique établi durablement dans un pays (au moins un an).
 Valeur ajoutée : richesse créée par l’entreprise lors du processus de production.
 Veille : attitude d’observation de l’environnement consistant à étudier des informations
stratégiques pour anticiper des évènements.
 Zone de libre-échange : c’est un espace économique et géographique formé par le regroupement
de pays qui prévoient dans ce cadre de l’élimination des barrières douanières et de toute entrave à
la circulation des marchandises sans Tarif extérieur commun.
 Zone franche : espace géographique bénéficiant des privilèges fiscaux.
 Zone monétaire : ensemble de pays regroupés autour d’une monnaie commune.

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