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REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON

Paix – Travail – Patrie Peace - Work – Fatherland


********* **********
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER EDUCATION
SUPERIEUR *********
********* THE UNIVERSITY OF YAONDÉ I
UNIVERSITE YAOUNDÉ 1 ********
********* FACULTY OF MEDICINE AND
FACULTE DE MEDECINE ET DES BIOMEDICALS SCIENCES
SCIENCES BIOMÉDICALES *******
*********

Epreuve de préparation de l’examen final SP3 d’obstétrique et gynécologie


FMSB/UYI

Questions à choix multiples

I- Infertilité

1- Epidémiologie de l’infertilité.

1. Concernant la fécondabilité, choisir la proposition fausse :


o a. C’est la probabilité de conception chez un couple n’utilisant pas la
contraception.
o b. Le taux de grossesse après le deuxième mois sans contraception représente
une estimation de la fécondabilité.
o c. Ce taux est en moyenne de 25 %.
o d. La fécondabilité diminue avec la durée de l’infertilité, et est influencée par
l’age de la femme la fréquence des rapports sexuels et statut nutritionnel.

2. Concernant la fécondité, choisir la proposition fausse :


o a. La fécondité est le fait d’avoir conçu au moins une fois dans sa vie
o b. C’est le fait d’avoir donné naissance à un enfant.
o c. L’infécondité involontaire correspond à l’absence de grossesse chez un
couple ayant eu des rapports sexuels sans contraception.
o d. Le taux de fécondité est limité par la durée de vie génitale.

3. Concernant la fertilité et la stérilité, choisir la proposition fausse :

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o a. La fertilité est la potentialité, la capacité à concevoir.
o b. C’est la condition indispensable et suffisante pour la fécondité.
o c. Elle s’évalue par la fécondabilité, capacité à concevoir sur un cycle qui est
en moyenne de 20-30% pour un couple en âge de procréer.
o d. La stérilité est l’impossibilité absolue de fécondité et concerne environ 6 %
des couples.

4. Tous les facteurs suivants sont des facteurs physiologiques influençant la fertilité sauf
un, lequel ?
o a. Age ≥ 30 ans.
o b. La fréquence des rapports sexuels ≥ 4.
o c. La fenêtre de fécondité qui va de l’apparition de la glaire cervicale et se
termine 12 heures après la maturation ovocytaire.
o d. Dysovulation.

5. Tous les propositions suivantes sont des étiologies courantes de dysovulation dans
l’infertilité féminine sauf une, laquelle ?
o a. Syndrome de Stein et Leventhal.
o b. Tumeurs ovariennes.
o c. Ovarites infectieuses.
o d. Hyperprolactinémie.

6. Toutes les propositions suivantes sont des causes cervicales dans l’infertilité féminine
sauf une, laquelle ?
o a. Synéchie cervicale post conisation/curetage.
o b. Anticorps anti-spermatozoïdes.
o c. Malformation congénitale
o d. Polype endométrial.

7. Toutes les propositions suivantes sont les facteurs de risque d’obstruction tubaire sauf
une, laquelle ?
o a. Vaginose
o b. Appendicectomie.
o c. Grossesse extra-utérine.

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o D. IST/Salpingite prouvée.
8. Concernant les facteurs environnementaux impliqués dans l’infertilité féminine, toutes
les propositions suivantes sont vraies pour le cannabis sauf une, laquelle ?
o a. Le delta-9-tétrahydrocannabinnol inhibe la FSH, la LH et la synthèse des
prostaglandines de l’ovaire.
o b. Le cannabis inhibe le développement embryonnaire précoce
o c. Le cannabis perturbe l’implantation par induction de trouble de la
vascularisation placentaire.
o d. Le cannabis a une action toxique avec augmentation du taux de cotinine et
de benzoapyrène dans le liquide intra folliculaire.

9. Toutes les autres facteurs environnementaux suivants sont impliqués dans l’infertilité
féminine sauf un lequel ?
o a. Tabac.
o b. obésité.
o c. Alcool.
o d. Mercure.

10. Les causes génétiques suivantes sont des facteurs de risques d’infertilité masculines
sauf une, laquelle ?
o a. Syndrome de Klinefelter.
o b. Syndrome de Turner.
o c. Translocations chromosomiques/anomalies du chromosome Y/mutation du
gène ABCC7.
o d. Maladies génétiques liées à l’X comme le syndrome de Kallman.

11. Les infections agissent par tous les mécanismes physiopathologiques suivants, dans
l’infertilité masculine sauf un, lequel ?
o a. Obstruction des voies spermatiques.
o b. Production d’anticorps anti-spermatozoïdes.
o c. Leucospermie avec augmentation du stress oxydant.
o d. Apoptose massive.

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12. Concernant la cryptorchidie dans l’infertilité masculine, choisir la proposition
fausse ;
o a. C’est une dilation anormale des veines du plexus pampiniforme à l’intérieur
du cordon spermatique.
o b. Elle est bilatérale dans 80 % des cas.
o c. Ses complications sont le cancer du testicule et l’infertilité.
o d. Le spermogramme est toujours anormal en cas de cryptorchidie bilatérale.

13. Les mécanismes qui expliquent l’infertilité dans la cryptorchidie sont les suivants, sauf
un, lequel ?
o a. L’hyperthermie gonadique.
o b. Les anomalies spermatiques intrinsèques et de la voie séminale.
o c. Lésions iatrogènes des testicules et des voies séminales.
o d. Blocage de la différenciation germinale.

14. Toutes les substances suivantes sont les facteurs environnementaux impliqués dans
l’infertilité masculine sauf une, laquelle ?
o a. Les solvants organiques comme les éthers de glycol.
o b. les métaux lourds comme le plomb, le cadmium.
o c. l’effet des radiations ionisantes et celui de la chaleur chez les hommes à
profession exposée (pâtissiers, cuisiniers, soudeurs, médecins).
o d. Le tabac et certains médicaments comme les alkylants, certains
immunosuppresseurs, ARV, antidépresseurs, antiépileptiques.

15. Concernant cancer et fertilité, toutes les méthodes suivantes permettent de préserver
cette dernière avant les thérapeutiques gonadotoxiques, sauf une, laquelle ?
o a. Transposition ovarienne.
o b. FIV et conservation embryonnaire.
o c. Conservation de spermatozoïdes, d’ovocytes et de tissu ovarien ou
testiculaire avec greffe ultérieure.
o d. Greffe d’ovaires ou de testicules.

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2- Malformation utérines et vaginales

16. La prévalence des malformations utérines et vaginales dans la population générale


varie de :
o a. 1 – 10 %.
o b. 5 – 10 %.
o c. 10 – 15 %.
o d. 5 – 15 %.

17. La prévalence des malformations génitales chez les femmes avec antécédents de
fausses couches varie de :
o a. 5 – 10 %.
o b. 10 – 15 %.
o c. 15 – 20 %.
o d. 5 – 30 %.

18. Concernant l’embryogenèse des voies génitales choisir la proposition fausse :


o a. Les voies géniales indifférenciés sont constitué de trois types de canaux : les
canaux de Muller (paramésonéphrotiques), de Wolf (mésonéphrotiques) et les
canaux accessoires.
o b. Une aplasie utérine est due à un défaut de migration des canaux de Muller
entre la 3ème et la 10 ème SA.
o c. Un défaut de fusion des canaux de Muller entre la 10 ème et la 13ème SA est
responsable des utérus bicorne uni ou bicervical, avec ou sans cloison vaginale.
o d. Un défaut de résorption de la cloison intermullérienne entre la 14ème et la
17ème SA conduit à un utérus septé.

19. Concernant la classification de l’American Society of Fertility de 1988, Choisir la


proposition fausse :
o a. La classe 1 correspond à l’agénésie des canaux de Muller.
o b. La classe 2 correspond aux utérus unicornes.
o c. La classe 4 correspond aux utérus didelphes.

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o d. La classe 7 aux correspond anomalies liées au Distilbène®.
20. Selon la classification de l’European Society of Human Reproduction and
Embryology/European Society of Gynecologic Endoscopy (ESHRE/ESGE), une
malformation U2b C1 V1 correspond à :
o a. Utérus bicorne complet, double col et septum vaginal obstructif.
o b. Utérus septé (cloisonné), cloison cervicale et septum vaginal non obstructif.
o c. Utérus didelphe sans cavité rudimentaire, aplasie cervicale unilatérale et
septum vaginal transverse.
o d. Utérus dysmorphique en T, aplasie cervicale et aplasie vaginale.

21. Tous les propositions suivantes orientent vers une malformation génitale, sauf une
laquelle ?
o a. Aménorrhée primaire normo hormonale non douloureuse.
o b. Aménorrhée primaire douloureuse ou fausse couche à répétition.
o c. Fausses couches à répétition.
o d. Dysménorrhée secondaire.

22. Quel est examen peu etre considéré comme le standard dans le diagnostic des MUV ?
o a. Couple laparoscopie/hystéroscopie
o b. Couple IRM pelvienne/laparoscopie.
o c. Couple échographie pelvienne/cœlioscopie.
o d. Couple hystérosonographie/laparoscopie.

23. Les malformations le plus souvent associées aux MUV sont :


o a. Rénales.
o b. Cardiaques.
o c. Osseuses.
o d. neurologiques.

24. Toutes les propositions suivantes sont les complications des MUV sauf une, laquelle ?
o a. Fausses couches.
o b. Accouchement prématuré.
o c. Malprésentations.
o d. grossesse ectopique sur corne rudimentaire.

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25. Concernant les MUV et infertilité, quelle est la MUV qui a le plus mauvais taux de
grossesse vivante ?
o a. Utérus unicorne.
o b. Utérus bicorne.
o c. Utérus cloisonné.
o d. Utérus Distilbène®.

3- Fibrome et fertilité

26. La prévalence des fibromes utérins chez les femmes infertiles est de :
o a. 5 – 10 %.
o b. 1 – 3 %.
o c. 20 – 40 %.
o d. 60 %.

27. La prévalence de l’infertilité chez les patientes présentant les fibromes est de :
o a. 10 -15 %.
o b. 30 – 40 %.
o c. 40 – 60 %.
o d. 80%.

28. L’examen de référence (gold standard) pour le diagnostic des fibromes utérins est :
o a. Hystéroscopie.
o b. Echographie.
o c. Hystérosonographie
o d. IRM.

29. Toutes les propositions suivantes sont des causes mécaniques expliquant l’impact des
fibromes sur la fertilité sauf une laquelle ?
o a. Obstruction cervicale et/ou de la trompe de Fallope.
o b. Agrandissement de la surface endométriale et altération de la contractilité
utérine gênant la migration des spermatozoïdes et/ou le transport de l’embryon.
o c. Altération de l’anatomie tubo-ovarienne avec difficultés de capture des
ovocytes après l’ovulation.

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o d. Modification de l’endomètre par une atrophie muqueuse, hyperplasie
glandulaire ou adénomyose superficielle.

30. Toutes les propositions suivantes sont des mécanismes ayant pour conséquence une
altération de l’implantation de l’embryon dans myomes et fertilité sauf un lequel ?
o a. Hyperestrogénie.
o b. Altération des glandes endométriales et ectasies veineuses au contact des
myomes sous-muqueux.
o c. Flux sanguin endométrial anormal secondaire à des anomalies de la
vascularisation utérine.
o d. Inflammation endométriale chronique secondaire à un myome SM.

31. Les facteurs de mauvais pronostic après myomectomie chez les patiente infertiles
suivants sont vrais sauf un, lequel ?
o a. Age > 35ans.
o b. Infertilité > 5 ans.
o c. Association à d’autres facteurs d’infertilité féminins et/ou masculins.
o d. Myomes responsables de ménométrorragies.

32. Le taux global de grossesse après myomectomie chez les patientes infertile est de :
o a. 60 %.
o b. 40 %.
o c. 50 %.
o d. 30 %.

33. La myomectomie par hystéroscopie pour les myomes sous-muqueux de FIGO 1 et 2


améliore un seul des paramètres suivants lequel ?
o a. Taux d’implantation.
o b. Taux de naissance prématurée.
o c. Taux de grossesse.
o d. Taux de fausse couche.

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34. Toutes les complications suivantes peuvent impacter négativement le pronostic de
fertilité après une myomectomie sauf un lequel ?
o a. Récidive de fibrome.
o b. Synéchies utérines.
o c. Adhérences pelviennes.
o d. Suppuration pariétale.

35. Toutes les voies d’abord suivantes sont indiquées pour une myomectomie en cas de
désir de conception sauf une, laquelle ?
o a. Laparotomie.
o b. Hystéroscopie.
o c. Vaginale.
o d. Coelioscopie.

36. Toutes les complications suivantes sont celles des fibromes en grossesse sauf une
laquelle ?
o a. Fausses couches.
o b. Césariennes pour dystocie.
o c. Hémorragies antépartales.
o d. RCIU et prématurité.

4- Infertilités féminines d’origine endocrinienne

37. Parmi les propositions suivantes concernant la GnRH, choisir celle qui est fausse :
o a. Les neurones à GnRH sont surtout présents dans les noyaux arqués de
l’hypothalamus médiobasal et antérieur et dérivent de la placode olfactive qui
provient elle-même des crêtes neurales.
o b. Les principaux facteurs modulant la pulsatilité de la GnRH sont les
kisspeptines avec leur récepteur GPR54, elles sont produites au niveau des
noyaux arqués et antéroventral périventriculaire de l’aire préoptique.
o c. La GnRH est directement déversée par exocytose dans la circulation
hypophysaire car les extrémités axonales des neurones la sécrétant sont au
contact direct des capillaires hypophysaires.

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o d. La GnRH est une neurohormone constituée de 12 acides aminés, dosable
dans la circulation sanguine systémique à cause de sa demi-vie longue.

38. Concernant les gonadotrophines hypophysaires, choisir la proposition fausse :


o a. La FSH et la LH sécrétées par les cellules gonadotropes hypophysaires ont
chacune une sous-unité α spécifique et une sous unité β commune.
o b. Une administration continue de GnRH bloque la sécrétion de FSH et LH
par un mécanisme appelé down-regulation.
o c. La down-regulation stipule que lorsque tous les récepteurs de GnRH sont
saturés à la surface des cellules gonadotropes, il y a phosphorylation et
internalisation de ceux-ci rendant ces cellules insensibles à la GnRH.
o d. La sécrétion des gonadotrophines dépend du rythme de sécrétion pulsatile de
GnRH et leur demi-vie moins courte que celle de la GnRH permet de les doser
dans le sang.

39. Concernant les follicules ovariens, choisir la réponse fausse :


o a. Dans les ovaires, les ovocytes sont bloqués au stade diplotène.
o b. Les cellules de la granulosa et de la thèque interne sécrètent les stéroïdes
sexuels sous l’influence de la FSH et de la LH respectivement.
o c. Les récepteurs à LH ne sont pas sensibles à l’hCG bien que les sous unités β
des deux hormones aient 82 % d’homologie.
o d. L’inhibine B sécrétée par les follicules pré-antraux et les petits follicules
antraux exerce un rétrocontrôle négatif sur la FSH.

40. Concernant le cycle ovarien, choisir la proposition fausse :


o a. Du 1er au 7ème jour du cycle, la croissance folliculaire précoce se fait sous
l’influence de la FSH, du fait de la chute de la progestérone et du taux
d’inhibine A du corps jaune.
o b. Le follicule dominant sécrète estradiol et inhibine B et a le plus petit seuil de
sensibilité à la FSH.
o c. L’ovulation se fait en deux temps : reprise de la méiose ovocytaire de la
prophase I à la métaphase II et la rupture de la paroi folliculaire et de l’apex du
cortex ovarien permettant l’expulsion du complexe cumulo-ovocytaire.

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o d. Au cours de la phase lutéale, le corps jaune sécrète la progestérone,
l’inhibine B et l’estradiol sous l’effet de la sécrétion continue de LH.

41. Concernant l’exploration de l’axe hypothalamo-hypophyso-ovarien, choisir la


proposition fausse :
o a. Le test au progestatif (Duphaston®) permet de vérifier si l’endomètre avait
été au préalable imprégné d’estrogènes.
o b. Selon la courbe ménothermique, l’ovulation est repérée comme le point de
température le plus faible précédent le décalage thermique brutal.
o c. Une progestéronémie en milieu de cycle faible signifie qu’il y a eu
ovulation.
o d. l’examen clinique occupe une place importante dans l’exploration de l’axe
hypothalamo-hypophyso-ovarien.

42. Tous les éléments suivants font partie du bilan hormonal en début de phase
folliculaire sauf un lequel ?
o a. FSH plasmatique
o b. Estradiol.
o c. AMH
o d. Testostérone libre.

43. Tous les examens suivant se font en première intention dans l’investigation d’une
hyperandrogénie clinique :
o a. Testostérone totale
o b. Dosage de la 17-hydroxyprogestérone (17OH-P).
o c. Test dynamique de stimulation surrénalienne par l’adrenocorticotrophic
hormone (ACTH) ou test au Synacthène® immédiat.
o d. Déhydroépiandrostérone (S-DHA).

44. Tous les examens suivants se font en deuxième intention dans l’exploration de l’axe
hypothalamo-hypophyso-ovarien, sauf un lequel ?
o a. LH
o b. TSH.
o c. Bilan lipidique.

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o d. Sex hormone binding globulin.

45. Les trois profils ovariens définis en échographie sont les suivants sauf un, lequel ?
o a. Richesse folliculaire normale : 8 – 10 follicules antraux/ovaire.
o b. Ovaires multifolliculaires ou polymicrokystiques : plus de 12 follicules
antraux/ovaire.
o c. Ovaires paucifolliculaires : moins de 5 follicules antraux par ovaire.
o d. Ovaires afolliculaires : aucun follicule par ovaire.

46. Concernant le syndrome de Kallmann de Morsier qui est l’une des étiologies des
hypogonadisme hypogonadotrope (HGHG) congénitaux, choisir la proposition
fausse :
o a. Il est due à un défaut de migration des neurones à GnRH à travers la lame
criblée de l’ethmoïde avec une aplasie ou une hypoplasie des bulbes olfactifs.
o b. Sa prévalence est de 1/40 000 chez les filles et 1/8000 chez les garçons
o c. Il existe un retard pubertaire associé à une anosmie et à une hyposmie.
o d. Seul trois mutation ont été identifiées : Kal 1, 2 et 3.

47. Toutes les propositions suivantes sont des HGHG sans anosmie sauf une, laquelle ?
o a. Mutation du récepteur à la GnRH.
o b. Mutation du gène de la GPR54
o c. Mutation des gonadotrophines.
o d. Mutation TP53.

48. Toutes les propositions suivantes sont des HGHG syndromiques autre que le
syndrome de Kallman de Morsier sauf une, laquelle ?
o a. Syndrome de Prader-Willi.
o b. Syndrome de Bardet-Biedl.
o c. Syndrome CHARGE.
o d. Mutations du gène PROP1.

49. Toutes les propositions suivantes concernent la prise en charge des HGHG sauf une
laquelle ?
o a. Estrogènes quotidiens à dose élevée à 11 d’âge osseux.

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o b. Progestatifs à partir de 13 ans d’âge osseux ou si l’utérus atteint une taille
adulte.
o c. Traitement hormonal substitutif à l’age adulte.
o d. Si désir de grossesse pompe à GnRH ou stimulation à l’HMG/ si pas de
désir de grossesse pilule contraceptive.

50. Concernant la physiologie de la prolactine, choisir la réponse fausse :


o a. La prolactine est une hormone lipidoprotéque, sécrétée par les cellules
lactotropes antéhypophysaires.
o b. Ces cellules lactotropes sont soumises au tonus inhibiteur dopaminergiques
des neurones TIDA (tubéro-infundibulaire du noyau arqué) sauf au cours de la
grossesse et l’allaitement.
o c. La dopamine se fixe au niveau des récepteur D2 des cellules lactotropes et
entraine une diminution de la biosynthèse et de la sécrétion de la prolactine.
o d. La succion du nouveau-né pendant l’allaitement, induit par réflexe
neuroendocrinien une inhibition du tonus dopaminergique stimulant la
sécrétion de prolactine nécessaire à la lactopoїèse.

51. Toutes les propositions suivantes sont les autres rôles physiologique de la prolactine
sauf une, laquelle ?
o a. Régulation de l’osmolarité plasmatique.
o b. Modulation de l’activité du système immunitaire.
o c. Régulation du métabolisme vitaminocalcique, de la stéroïdogénèse et de la
fonction pancréatique.
o d. Lactation.

52. Tous les facteurs suivants sont capables de stimuler la sécrétion de la prolactine sauf
un, lequel ?
o a. Vaso-séminal peptide (VSP)
o b. Estrogènes.
o c. Thyrotropin releasing hormone (TRH).
o d. Sérotonine.

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53. Concernant hyperprolactinémie et infertilité, tous les mécanismes suivants expliquent
cette dernière sauf un, lequel ?
o a. Désynchronisation de la pulsatilité des neurones hypothalamiques à GnRH.
o b. Inhibition de da sécrétion des stéroïdes sexuels ovariens et de la maturation
folliculaire.
o c. Effet lutéolytique par baisse du nombre de récepteur membranaire à LH au
niveau du corps jaune.
o d. Inhibition de la production pituitaire de LH.

54. Concernant la classification physiopathologique de hyperprolactinémie, choisir la


proposition fausse :
o a. Les hyperprolactinémie adénomateuse sont liées à la présence d’un micro ou
macro adénome sécrétant au sein de l’hypophyse.
o b. Les hyperprolactinémie de déconnexion correspondent à une compression
ou une destruction de la tige pituitaire avec levée du tonus dopaminergique
inhibiteur (TDI).
o c. Certaines substances comme la TRH et l’estradiol exercent un effet
inhibiteur dans les hyperprolactinémie par stimulation.
o d. Les anomalies du métabolisme de la prolactine dans les insuffisances
hépatocellulaires ou rénales et les macroprolactinémie définissent d’autres
type d’hyperprolactinémie.

55. Concernant les hyperprolactinémie par blocage fonctionnel du tonus


dopaminergique, toutes les propositions suivantes sont vraies sauf une, laquelle ?
o a. Il y a inhibition des récepteurs D2 à la surface des cellules lactotropes par
certains médicaments (neuroleptiques, antiémétiques).
o b. Les estrogènes peuvent l’activité des neurones TIDA et donc diminuer le
tonus inhibiteur de la dopamine
o c. Certaines molécules comme les antidépresseurs tricycliques favorisent la
recapture de la dopamine par les terminaisons synaptiques provoquant un
défaut d’inhibition des cellules lactotropes.
o d. La macroprolactinémie explique ce blocage fonctionnel.

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56. Tous les signes cliniques suivants sont évocateurs d’une hyperprolactinémie quelque
soit son étiologie :
o a. sècheresse vaginale
o b. Acné
o c. Réduction du champ visuel
o d. Tachycardie.

57. Tous les examens suivants se font en première intention dans le bilan étiologique
d’une hyperprolactinémie sauf un, lequel ?
o a. Test dynamique TRH/Métoclopramide.
o b. Recherche d’une macroprolactinémie par chromatographie sur gel de
Sephalex®.
o c. IRM.
o d. Dosage de la LH.

58. Concernant le traitement des hyperprolactinémies, choisir la réponse fausse :


o a. Agonistes dopaminergiques.
o b. Thérapeutique ciblée pour la macroprolactinémie.
o c. Adénectomie par voie transsphénoïdale sous contrôle endoscopique.
o d. Les agonistes dopaminergiques sont contrindiqués en grossesse.

59. Concernant les aménorrhées hypothalamiques fonctionnelles, choisir la réponse


fausse :
o a. Elles sont due à un trouble de la pulsatilité de la GnRH secondaire à un
déficit énergétique due à une alimentation faible ou à une activité physique
intensive.
o b. Leptine, Ghréline et Kisspeptines constituent la clé physiopathologique
influençant la pulsatilité de la GnRH dans les AHF.
o c. Aménorrhée secondaire, signes d’hypoestrogénie, infertilité avec une
estradiolémie inférieure à 20 pg/ml sont classiques.
o d. L’ostéoporose est rare dans ce contexte.

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60. Concernant le syndrome des ovaires micropolykystiques (SOPK) ou syndrome de
Stein et Leventhal, choisir la proposition fausse :
o a. Sa prévalence est de 15 % des femmes en âge de procréer.
o b. L’hyperandrogénie ovarienne fonctionnelle d’origine génétique est la pierre
angulaire de sa physiopathologie et est aggravée par LH et l’insuline
o c. L’excès d’androgènes entraine une lutéinisation prématurée des cellules de
la granulosa responsable de la stagnation de croissance des follicules et défaut
d’ovulation.
o d. Le syndrome métabolique est la résultante de l’hyperinsulinisme dû à une
hyperphosphorylation de sous-unité β du récepteur à insuline.

61. Concernant le SOPK, tous les critères de Rotterdam 2003 suivants sont vrais sauf un,
lequel ?
o a. Oligo/anovulation.
o b. Hyperandrogénie clinique/biologique.
o c. Aspect échographique d’ovaires polymicrokystiques.
o d. Obésité.

62. Toutes les propositions suivantes sont des signes cliniques d’hyperandrogénie sauf
une, laquelle ?
o a. Hirsutisme > 6 selon le score de Ferriman et Gallwey.
o b. Voix rauque.
o b. Acné séborrhéique.
o c. Alopécie androgénique.

63. Tous les éléments suivants peuvent etre évocateur pour le diagnostic du SOPK dans la
pratique courante sauf un, lequel ?
o a. Dosage de la Testostérone libre.
o b. AMH > 5ng/ml.
o c. Dosage de la Δ-4-androsténèdione.
o d. Plus de 12 follicules de 2 – 9 mm de diamètre par ovaire à l’échographie
endovaginale.

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64. Toutes les propositions suivantes sont des traitements médicamenteux du SOPK sauf
une, laquelle ?
o a. Létrozole.
o b. Citrate de Clomiphène.
o c. Metformine.
o d. Cabergoline.

65. Tous les propositions suivantes sont des moyens non médicamenteux de prise en
charge du SOPK sauf une, laquelle ?
o a. Forage ovarien laparoscopique.
o b. Activité physique.
o c. Régime alimentaire.
o d. Abstention.

66. Tous les propositions suivantes, sont des critères diagnostic de l’insuffisance
ovarienne prématurée (IOP) sauf une, laquelle ?
o a. Aménorrhée > 4 mois avant 40 ans.
o b. FSH > 20 UI/l sur deux dosages à quelques semaines d’intervalle.
o c. Signes d’hypoestrogénie.
o d. Test aux progestatifs positif.

67. Toutes les propositions suivantes sont les étiologies de l’IOP sauf une, laquelle ?
o a. Génétique notamment syndrome de Turner et anomalies de structure du
chromosome X.
o b. Maladies auto-immunes.
o c. Radiochimiothérapie
o d. Infections bactériennes et causes environnementale.

68. Toutes les propositions suivantes font partie du bilan paraclinique de l’IOP sauf une,
laquelle ?
o a. Caryotype.
o b. Recherche d’une prémutation FMR1
o c. Test à la LH-RH.
o d. Echographie pelvienne.

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69. Toutes les propositions suivantes font partie des traitements courants de l’IOP sauf
une, laquelle ?
o a. Traitement hormonal substitutif/pilule estroprogestative.
o b. Stimulation à la FSH.
o c. Psychothérapie.
o d. greffe de tissu ovarien cryopréservé chez les jeunes turnériennes avant
épuisement folliculaire.

70. Concernant le déficit en 21 α-hydroxylase, choisir la proposition fausse :


o a. Il représente 10 % des hyperandrogénies.
o b. C’est une pathologie génétique autosomique récessive secondaire aux
mutations du gène du cytochrome P450 C21 située sur le bras court du
chromosome 6
o c. L’accumulation de la 17-hydroxyprogestérone (17OH-P) est la clé
physiopathologique
o d. Il y a augmentation de production de progestérone et d’androgènes par la
rate.

71. Concernant le déficit en 21 α-hydroxylase, choisir la proposition fausse :


o a. Dysovulation, transformation sécrétoire prématurée et excessive de
l’endomètre et modifications de la glaires sont dus à l’hyperprogestéronémie.
o b. L’hyperandrogénie d’origine surrénalienne induite agit par un mécanisme
similaire à celui du SOPK.
o c. Le dosage basal en phase folliculaire de la 17OH-P et le test au Synacthène
constitue la base du diagnostic biologique.
o d. Les corticoïdes ne sont pas indiqués dans la prise en charge d’une infertilité
secondaire à cette pathologie.

5- Infertilité d’origine cervicale

72. Dans l’exploration de l’infertilité d’origine cervicale, toutes les propositions


suivantes sont éléments du score d’Insler qui permet de déterminer la qualité de la
glaire cervicale pour un test de Hühner, sauf un, lequel ?
o a. Ouverture du col.

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o b. Abondance de la glaire.
o c. Clarté et filance
o d. Un sore > 6 indique une glaire de bonne qualité et un test de Hühner.

73. Toutes les propositions suivantes sont les conditions de réalisations du test de Hühner,
sauf une laquelle ?
o a. Fin de période folliculaire déterminée par courbe ménothermique.
o b. Abstinence de 5 jours.
o c. 8 – 12 heures après les rapports sexuels.
o d. Trois prélèvements.

74. Concernant le test post-coïtal, choisir la proposition fausse :


o a. Il évalue la migration des spermatozoïdes dans la glaire cervicale.
o b. Un test est dit positif si plus au moins 10 spermatozoïdes à mobilité
progressive sont visualisés par champ.
o c. Le test est négatif si aucun spermatozoïde n’est visualisé par champ.
o d. Pour un test négatif avec glaire optimale et spermogramme normal, un test
de pénétration croisé in vitro doit etre fait pour rechercher les anticorps anti
spermatozoïdes dans la glaire et/ou le liquide séminal.

6- Infertilité d’origine tubaire

75. Concernant la définition de l’hydrosalpinx, toutes les propositions sont vraies sauf
une, laquelle ?
o a. Obstruction complète du pavillon
o b. Disparition des franges.
o c. Distension de la partie médiale de la trompe.
o d. Séquelle d’une infection pelvienne haute ou d’une cause non gynécologique.

76. Toutes les propositions suivantes sont des indications de fécondation in vitro pour
l’hydrosalpinx sauf une, laquelle ?
o a. Lésions de stade III et IV (paroi épaisse, absence de plis).
o b. Lésions unipolaires.
o c. adhérences pelviennes sévères.

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o d. Séquelles de tuberculose génitale avec endomètre normal.

77. Toutes les propositions suivantes sont des mécanismes de l’effet délétère de
l’hydrosalpinx en FIV sauf une, laquelle ?
o a. Dégâts endométriaux de l’infection d’origine.
o b. Contamination du milieu de culture embryonnaire par les agents toxiques ou
infectieux par ponction accidentelle de l’hydrosalpinx au cours de la ponction
ovocytaire.
o c. Effet de lavage gênant la nidation.
o d. Effet toxique sur les ovocytes.

78. Toutes propositions suivantes sont les traitements concluant de l’hydrosalpinx sauf
une, laquelle ?
o a. Antibiotiques et ponction par voie transvaginale échoguidée.
o b. Obturation par voie hystéroscopique (Essure®).
o c. Salpingectomie coelioscopique.
o d. Ligature proximale et ouverture distale de la trompe.

79. Toutes les propositions suivantes sont des causes d’obstruction tubaire proximale sauf
une, laquelle
o a. Salpingite isthmique nodulaire.
o b. Spasme tubaire post hystérosalpingographie.
o c. Tuba erecta.
o d. Syndrome d’Asherman.

80. Concernant le syndrome de Joseph Asherman, choisir la réponse fausse :


o a. Il associe synéchies utérines à une aménorrhée, oligoménorrhée, avortement
à répétition, antécédents de placentation anormale et/ou infertilité.
o b. Il résulte d’une combinaison associant traumatisme de la couche compacte
de l’endomètre, ischémie et inflammation.
o c. L’examen de référence pour le diagnostic est l’hystéroscopie et les
classifications de March et de l’American Society of Reproductive Medicine
sont les plus utilisé

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o d. Le traitement repose sur la résection hystéroscopique des synéchies et seul
les gels à base d’acide hyaluronique ont prouvé leur efficacité dans la
prévention des récidives.

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