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Maison Passives Vrai PDF
Maison Passives Vrai PDF
Une maison passive est une habitation qui combine confort et faible consommation d’énergie. Celle-
ci ne doit pas survivre une méthode de construction stricte mais doit cependant optimiser ses
techniques passives pour pouvoir limiter les pertes d’ énergie : orientation par rapport au soleil,
isolation,…Elle fait parti du groupe de construction bioclimatique qui cherche à minimiser ses besoins
en énergies extérieurs.
On retrouve, aujourd’hui, des maisons passives sur tous les continents mais elles sont assurément
différentes en fonction de leurs zones géographiques. En fonction de la région, du climat, des
matériaux à disposition, certaines caractéristiques seront plus favoriser que d’autres tout en gardant
le but fondamentale de ces maisons. Tandis qu’une maison dans un climats plus chauds prêtera plus
attention à une ventilation optimale pour éviter une surchauffe, une maison à climat plus froid
optimisera les techniques contre les pertes de chaleurs.
Source : Maisonapart.com
Source : Conseils.xpair.com
Pour pouvoir réduire sa consommation en chauffage, il est important d’opter pour une bonne
isolation thermique pour pouvoir réduire les pertes de chaleur de la maison. Une maison passive vise
une valeur U allant de 0.10 à 0.5 W/m²K en terme d’isolation des murs, toits et sols mais également
de la plomberie. Plus la valeur U sera élevé, plus l’isolation est faible et donc les pertes de chaleur
considérablement élevé. Il est donc nécessaire d’opter pour une isolation optimal pour pouvoir
arriver à une demande de chauffage inférieur ou égale à 15 kWh/m².an. Cependant, il n’y a aucune
indication sur le type de matière isolant mais il sera choisi en fonction de sa conductivité thermique.
Voici un tableau reprenant différents matériaux qui représente l’épaisseur nécessaire en mètre d’un
matériel en fonction de sa capacité à transmettre de l’énergie pour atteindre une valeur U de 0.13
W/m²K.
1 λ
𝑈= =
𝑅 𝑒
2.1
↔𝑈= 2
= 1.05 𝑊/𝑚²𝐾
Pour pouvoir obtenir une valeur U de 0.13 W/m²K, il faut donc 16 mètres d’épaisseur de béton
ordinaire, (irréalisable) contrairement à un matériel isolant de faible conductivité thermique comme
la mousse de polyuréthane par exemple, qui nécessite 0.188 mètres seulement pour arriver à cette
même valeur U. Il est donc plus préférable de choisir des isolants performants.
Les différents matériaux ayant tous des avantages et des inconvénients les plus couramment utiliser
sont :
Le choix des fenêtres est d’autant plus important car elles ne peuvent être isolé de la même manière
que les murs puisqu’elles doivent laisser passer la lumière mais doivent également garantir une
température agréable tout au long de l’année. On peut quantifier la capacité d’un vitrage à laisser
passer la chaleur venant du rayonnement solaire par le facteur solaire g, en pourcent. Il comprend
l’énergie lumineuse directement transmise à travers la vitre mais également l’énergie absorbé par la
vitre. L’énergie non transmise réfléchit sur la paroi. Certaines vitres seront choisit en fonction de
leurs capacité à absorber la chaleur, par exemple dans les maisons se situant dans une région à
climat froid, tandis que dans les climats tropicales, on limitera l’absorption par les vitres pour éviter
une surchauffe.
Source : energieplus-lesite.be
Le choix du bon matériau isolant et du bon vitrage, toujours adapté à la zone géographie, pourrait
également être à l’encontre de la volonté de diminuer l’empreinte écologique. En effet, l’isolant le
plus performant mais qui a besoin de beaucoup d’énergies fossiles pour être produit, permettra
certes de diminuer l’énergie de chauffage au sein de la maison, mais aura un impact bien plus négatif
au sein de l’environnement en matière d’émission de gaz à effet de serre. Il est donc nécessaire
d’étudier le cycle de vie du matériau (ACV).
Un autre point important à prendre en compte pour pouvoir limiter les pertes de chaleur à travers
les fuites d’air est l’étanchéité de l’air. Pour pouvoir avec une certification Maison Passive, le
bâtiment doit avoir une Valeur 50 (V50) < 0.6 h-1. La valeur 50 représente le nombre de volume d’air
renouvelé par heure à une différence de pression de 50 Pa
Par test d’infiltrométrie : A l’aide d’un Blowertest et d’une pression, climat extérieur stable (pas
beaucoup de vent), on créera une dépression et une surpression de 50 Pa. On étudiera ensuite le
débit d’air renouvelé par heure. A la construction de la maison passive, il est essentiel de pratiquer ce
test pour déterminer si les enveloppes du bâtiments laissent passer un nombre de volume d’air ne
rentrant pas dans les normes de la maison passive et de les corriger en repérant ces fuites et en les
couvrant de plâtres, bois, papier.
L’étanchéité à l’air permet d’éviter les perditions de chaleur lors des périodes hivernales et donc de
diminuer la demande en chauffage mais permet également de ne pas provoquer de surchauffe en
été et de consommer trop d’énergie en ventilation.
La ventilation a un rôle crucial dans tout types de maisons car elle permet, en renouvelant l’air,
d’éliminer les moisissures, d’obtenir de l’air propre, sans excès d’humidité. Alors que dans la plupart
des maisons conventionnelles, on ouvre les fenêtres pour renouveler l’air, cette technique est à
éviter dans les maisons passives puisqu’il s’agirait de perte trop importante de chaleur en hiver, et de
fraicheur en été.
Pour les maisons situé dans des zones à climat froid, la récupération de la chaleur est essentiel pour
limiter les perditions de chaleur. Voici un exemple de ventilation à récupération de chaleur : il s’agit
d’un système de double flux à récupération de chaleur.
Si la maison parvient, grâce à ces énergies renouvelables, à produire plus d’énergie que d’en
consommer, elle devient une maison passive à énergie positive.
3.3 Bilan
La maison passive ne doit pas suivre un modèle précis mais doit cependant respecter certains
critères. Pour obtenir la certification « Maison passive » en Belgique, on doit s’assurer du respect de
3 critères :
Grace à toutes les stratégies passives et de récupération de chaleur, une maison passive peut
réduire jusqu’à 90% de consommation d’énergie par rapport à un bâtiment conventionnel.
Environnement.brussel
Si l’on calcule les émission de CO2 par an d’une maison passive et d’une maison dite « traditionnel »
(chauffé au gaz) de 150m² chacune, on obtiendra un résultat de 5.5 tonnes pour la maison
traditionnel et moins d’une tonne pour la maison passive.
Il est évident de préciser que les habitudes de consommation de l’habitant, vivant dans une maison
passive ou non, influences les émissions de carbones.
Bien que la maison passive est une solution envisage pour réduire notre empreinte écologique, elle
présente tout de même des limites.