Chapitre 1:

Architecture du microcontrôleur PIC 16F84

Niveau: 2A, 2P et 3B

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 Introduction
• Les instructions d’un programme sont contenues dans la mémoire programme du
microcontrôleur sont une suite de mots binaires décodées puis exécutées par le
microprocesseur.

• Ces codes binaires sont difficilement compréhensibles par le programmateur.

• C’est la raison pour laquelle ils sont traduits en différents mots (opcodes) faisant partie du
langage assembleur.

• Rappel: Le PIC 16F84 fait partie de la famille MidRange:

• ses instructions sont codées sur un mot de 14 bits.

• le PIC16F84 est de type RISC:

• jeu d’instruction réduit (composé de 35 instructions).

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 types d’instructions
• D’après le jeu d’instruction du PIC16F84 (page 56 du Datasheet), on peut classer les
instructions en 4 types:

1) Les instructions orientées octet: Ce sont des instructions qui manipulent les
données sous forme d’octets.

2) Les instructions orientées bit : Ce sont des instructions destinées à manipuler

directement des bits d’un registre particulier.

3) Les instructions générales: Ce sont les instructions qui manipulent des données qui
sont codées dans l’instruction directement. (mode d’adressage immédiat)

4) Les instructions de sauts et appels des sous-routines : Ce sont les instructions qui
provoquent une rupture dans la séquence de déroulement du programme.
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1er groupe d’instructions (1)

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Explication des colonnes du tableau précédant:
❑ Mnémonique, opérandes = mots réservés compris et interprétés par le programme
d’assemblage.
• f : la désignation du registre mémoire (SFR ou GPR) qui sera utilisé par l’instruction.
• d : la désignation de la destination, spécifie l’emplacement du résultat:
• Si d=0 , le résultat est placé dans le registre de travail W;
• Si d=1, le résultat est placé dans le registre spécifié dans l’instruction.
❑ Description = le rôle de l’instruction
Exemple 1: ADDWF PORTB,0 ; (w)+(PORTB) et mettre le résultat dans (w)
Exemple 2: ADDWF PORTB,1 ; (w)+(PORTB) et mettre le résultat dans (PORTB)
Exemple 3: DECF var,0 ; décrémentation de var : (var)-1 et mettre le résultat dans (w)
Exemple 4: DECF PORTB,0 ; décrémentation de var: (var)-1 et mettre le résultat dans (var)

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❑ Cycles = le cycle machine ou cycle d’instruction = le temps nécessaire pour exécuter une instruction
Rappel: Cycle instruction = 4 * Cycle du circuit d’horloge
= 4 / Fréquence du circuit d’horloge (pins 15,16 du PIC 16F84)

• la majorité des instructions sont simples (durent 1 cycle)

• D’autres instructions nécessitent 1 ou 2 cycles, cela dépend de leur résultat (DECSZ,INCFSZ).
• Si le résultat est faux: 1 cycle
• Si le résultat est vrai : 2 cycles

Exemple:
decfsz var,1 ;décrémenter var, mettre le résultat dans var et tester si ce résultat est null?
si résultat non null → l’instruction dure 1 cycle
si résultat null → l’instruction dure 2 cycles

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 ❑ La traduction de l’instruction sur 14bits (le code binaire):

Exemple :
COMF PORTB,1
• les 7 bits de plus faible poids de l’adresse du registre PORTB.
00001110000101 • le 8ème bit de l’adresse est déduit du numéro de la banque (le bit RP0 du registre
STATUS)

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❑Les bits de STATUS affectés :

L’indicateur d’état Zéro (flag Z):

Z=1 Si le résultat d’une opération qui l’affecte est NULL.
Z=0 Si le résultat est NON NULL.
Exemple:
• Dans le cas de ADDWF et que le résultat obtenu est 0, le bit Z sera à 1.
• Si le résultat est différent de 0, le bit Z = 0. Dans les 2 cas il est modifié.
• Dans le cas de l’instruction MOVWF, le bit Z ne sera pas modifié, même si la valeur vaut 0 car cette instruction n’affecte pas le bit Z.

L’indicateur d’état de Débordement « Carry » (flag C):

C=1 Si le résultat d’une opération entraîne un débordement. Il s’agit en fait du 9ème bit de l’opération.
C=0 Sinon.
Exemple: avec l’instruction ADDWF:
• B’11111110’ (254) + B’00000011’ (3) = B’100000001’ (257) donc 9 bits.
• Comme les registres du PIC ne font que 8 bits, résultat B’00000001’ et C positionné à 1.
• B’11111110’ (254) + B’00000010’ (2) = B’00000000’ avec C = 1 ET Z = 1, signifie résultat null, mais avec report (donc résultat = 256).
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 2ème groupe d’instructions

• b :le numéro du bit affecté par l’opération.

• f :le registre dans lequel le bit est localisé.
Représentation binaire:

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• BTFSS , BTFSC

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3ème groupe d’instructions

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 Les modes d’adressage
• Les modes d’adressages sont les différents moyens qui permettent au
microprocesseur d’accéder à une opérande en vue de tester ou de
modifier le contenu d’un registre de la mémoire.

• Il existe 3 modes d’adressage:

1. Mode d’adressage immédiat (littéral),

2. Mode d’adressage direct,
3. Mode d’adressage indirect.
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 Mode d’adressage immédiat (littéral):
La donné manipulée par l’instruction est codée avec l’instruction elle-même, la donnée est appelée un
«literal» (appellation adoptée par Microchip).

• Exemple:

« je mets 100DT en poche »

• La valeur fait IMMEDIATement partie de la phrase. J’ai donné LITTERALlement la valeur concernée.

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 Le mode d’adressage direct:
L’emplacement contenant la valeur utile est donné DIRECTement dans la phrase.

• exemple : Movwf SORTIE

• SORTIE désigne l’emplacement contenant la valeur qu’on veut manipuler,
• Cette instruction permet de mettre dans le registre SORTIE le contenu du registre W .

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 Le mode d’adressage indirect:
• Avec ce mode d’adressage, il faut passer par 2 étapes préalables pour connaitre la valeur utile.

• L ’adressage indirect fait appel au deux registres spéciaux FSR (adresse 0X04 dans les 2 banques) et
INDF (adresse0x00) de la mémoire de donnée.

• Fonctionnement:
▪ Le registre FSR (signifie File Select Register) pointe sur l’emplacement du registre qui contient la
donnée utile.
▪ Le registre INDF (signifie INDirectFile) nous donne accès au CONTENU de la case pointée par
FSR.

• Remarque: le registre INDF n’existe pas vraiment, ce n’est qu’un procédé d’accès particulier à FSR.
• Ce mode d’adressage se reconnaît immédiatement par l’utilisation du registre INDF.

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 Exemple: La donnée utile est 0x05 qui se trouve à l’adresse 0x0E de la mémoire.
• Pour récupérer cette donnée avec le mode d’adressage indirect, le PIC va voir dans le registre FSR,
et lit l’adresse contenue, dans ce cas 0X0E. Il va ensuite à l’emplacement visé, et lit le CONTENU via
INDF et le met dans (W).
• Donc, dans (W) on aura le contenu de 0x0E, soit 0x50.

movlw 0x50 ; chargeons une valeur quelconque

movwf mavariable ; et plaçons-la dans la variable « mavariable »
movlw mavariable ; on charge l’ADRESSE de mavariable, par exemple 0x0E. Donc (W) = 0x0E
movwf FSR ; on place l’adresse de destination dans FSR et on dira que FSR POINTE sur mavariable
movf INDF,w ; charger le CONTENU de INDF dans W.

• Attention : movf FSR , w

Ceci en effet de l’adressage DIRECT. On placera donc dans (W) le CONTENU du registre FSR, donc 0X0E
(l’adresse pointée) sera mis dans (W).
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 Conclusion
Veuillez consulter le document datasheet du PIC 16F84 ,
à partir de la page 57 jusqu’à la page 70.

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