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Seghairi Achraf Et Belghit Ali Seif Eldine PDF
Seghairi Achraf Et Belghit Ali Seif Eldine PDF
Mémoire
Thème :
Amélioration du taux de réinjection des carburants
contaminés (essence et gasoil) réceptionnés au niveau du
centre de stockage et distribution BERRAHAL ANNABA
Jury de Soutenance :
KHELLAF Nabila Professeur UBMA Présidente
TOUBAL Abdelaziz Professeur UBMA Encadrant
GUECHI El Khamssa Maitre de conférences (A) UBMA Examinatrice
CHARIF Abderraouf Ingénieur UMBB Co-encadrant
Année universitaire : 2020/2021
Dédicace :
A mes Amis
A tous ceux qui me sont chers
A tous les gens qui m'aiment
A mon cher pays « l’Algérie »
(Minou)
Dédicace
Je dédie ce modeste travail et cet événement marquant de ma vie
A ma très chère mère, quoi que je fasse ou que je dise, je ne saurai
point se remercié comme il se doit. Ton affection me couvre se
bienveillance me guide et ta présence à mes côtés a été toujours
ma source de force pour affronter les différents obstacles.
(seif)
Remerciements :
Nous remercions Allah tout puissant qui nous a donné le
courage et la volonté et de nous avoir bénie jusqu’à la
réalisation de ce travail.
La réalisation de ce mémoire a été possible grâce au concours
de plusieurs personnes à qui je voudrais témoigner toute ma
gratitude.
On remercie vivement les membres de jury qui nous honore en
jugeant notre mémoire de fin d’étude.
Nous tenons aussi à remercier chaleureusement notre
encadreur Mr : ABDELAZIZ TOUBAL, mine de savoir et
d’expérience, pour son grand soutien au travail.
Nous n’oublierons pas de remercier tous les enseignants du
département génie des procédés, pour les efforts qu’ils ont
fournis durant notre cursus afin de nous amener jusqu’au
bout de la formation.
Nous remercions en particulier CHARIF ABDERRAOUF et
GOUASMIA MOHAMED LAMINE, pour nous avoir donné
l’occasion extraordinaire de réaliser notre travail de terrain
et pour avoir eu la patience de répondre à nos innombrables
questions.
Enfin, grands mercis à nos familles respectives et nos amis
qui nous ont aidés.
Nous profitons de l’occasion pour remercier tous ceux qui ont
collaboré de près ou de loin à la réalisation de ce mémoire.
Résumé :
des contaminas légers et lourds (mélange des deux carburants : essence et gasoil).
Des ensembles d’analyse présentés ont été réalisés dans le laboratoire NAFTAL pour
Chaque essai dans ce travail est vraiment nécessaire pour conclure que le produit est
Enfin, nous avons pu maximiser le taux de réinjection pour les contaminas légers et
The main objective of this study is to determine the maximum rate of reinjection for
light and heavy contaminants (mixture of the two gasoline and diesel fuels).
The presented analysis sets were carried out in the NAFTAL laboratory for the two
types of fuels to determine the physicochemical characteristics and to know the acceptability
of the products.
Each test in this project is a really necessary one to conclude that the product is
Finally, we were able to maximize the rate of reinjection for light and heavy pollutants
INTRODUCTION :..................................................................................................................1
CONCLUSION :…………………………………………………………………….………71
Annexes :……………………………………………………………………………………..74
Liste des figures :
NF : la norme française.
BSI : British Standard Institution.
ESC : Engineering Standards Committee.
NA : la norme algérienne.
IANOR : Institut Algérien de Normalisation.
SMQ : le système management de la qualité.
PB : pétrole brut.
RAT : résidu atmosphérique.
TBP : True Boiling Point.
KPa : kilopascal.
°C : Degré Celsius.
°F : Degré Fahrenheit.
Kg : kilogramme.
m3 : mètre cube unité de volume.
m2 : mètre carré.
Les carburants sont de produits chimiques le plus souvent des hydrocarbures issus de
pétrole liquide ou gazeux. Leur combustion en présence d'air permet
le fonctionnement des moteurs thermiques.
Compte tenu du fait que divers moteurs existent suivant le mode de combustion et de
fonctionnement, une variété de carburants est utilisée :
Chaque type de produit doit répondre à certaines normes (critères) de qualité imposée
par les exigences d’un fonctionnement optimal des moteurs.
1
PRESENTATION DU LIEU DE STAGE :
Notre stage a été dérouler au niveau du Centre stockage et distribution des Carburant
NAFTAL - BERRAHAL CSD 1238 relevant du District carburant SKIKDA.
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Pour la livraison des produits, le dépôt Berrahal dispose des capacités suivantes :
➢ 07 postes de chargement camions à double voies ;
➢ La capacité de chargement est de 14 Camions simultanément ;
➢ Les livraisons journalières sont de 8000 m3 tout produit confondu ;
➢ La zone d’influence du dépôt est : Annaba, Taref, Guelma, Batna,HMD,
khenchla, Eloued, Setif (el Eulma), Biskra,tougourt ,Souk-Ahras…..
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B/ Organisation du centre :
Le centre carburant Berrahal dispose :
• Un bloque ADM
Chef de Centre
Ingénieur Informatique
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CHAPITRE I : PARTIE BIBLIOGRAPHIQUE :
I.1NORMES ET SPECIFICATIONS :
I. 1.1 LES SPECIFICATIONS :
Les spécifications représentent comme indiqué dans les dictionnaires la définition des
caractéristiques auxquelles doivent répondre une construction, un matériel ou un produit.
Les spécifications des produits industriels comme les produits pétroliers sont donc la liste de
clauses de leur cahier des charges.
Il existe différent type de spécification des produits pétroliers :
• Les spécifications administratives : elles régissent les caractéristiques qui doivent
respecter les produits sur le territoire d’un pays.
• Les spécifications douanières : qui prévoient les caractéristiques ayant une incidence
fiscale.
• Les spécifications intersyndicales : dites spécifications professionnelles.
Dans le langage courant le terme spécification désigne souvent les spécifications
administratives.
I. 1.2 LA NORME :
La norme est un document de référence sur un sujet donné. Il indique l'état de la
science, de la technologie et des savoir-faire au moment de la rédaction.
Elle présente une définition des caractéristiques d’un matériel ou d’un produit, mais
aussi des moyens et des méthodes à mettre en œuvre pour tester la qualité de ceux-ci.
Il existe quatre types de norme :
• Les normes de classification et de caractéristique : elles sont tout à fait semblables aux
spécifications, elles indiquent les caractéristiques, les seuils de performance d'un
produit ou d'un service.
• Les normes de tests et des méthodes d’essai : généralement élaboré par des organismes
officiels de normalisation, elles indiquent les méthodes et moyens pour la réalisation
d'un essai sur un produit.
• Les normes fondamentales : elles donnent les règles en matière de terminologie,
sigles, symboles, métrologie.
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• Les normes d'organisation : elles décrivent les fonctions et les relations
organisationnelles à l'intérieur d'une entité (exemple : ISO 9001 : Systèmes de
management de la qualité et le processus qualité).
Pour un produit pétrolier, les normes et les spécifications sont l’ensemble des
caractéristiques fixées par une administration officielle pour autoriser l’utilisation ou la vente
de ce produit.
On trouve des caractéristiques liées à la qualité, ainsi que des spécifications liées à la
sécurité (normes de stockage et de distribution).
La normalisation s’est organisée à la fin du XIXe siècle sur des bases nationales
produisant des structures différentes d’un pays à l’autre, Le rôle des organismes nationaux de
normalisation a évolué au cours des 50 dernières années. Les améliorations de l’infrastructure
économique et physique, les progrès des technologies de l’information, des techniques de
fabrication, de l’automatisation, des transports et les changements intervenus dans de
nombreuses autres dimensions affectant le commerce et l’industrie ont conduit, à l’intérieur
des pays et entre les pays, à des augmentations spectaculaires du volume des échanges
commerciaux.
Les effets de la globalisation se font partout sentir et l’éventail des domaines se prêtant
à la normalisation s’est élargi aux systèmes de management, aux services et aux technologies
nouvelles qui n’existaient pas dans la seconde moitié du 20e siècle. Il existe différent
organisme de normalisation citons :
• ISO (International Organization for Standardization) : créé en février 1947, est le plus
grand organisme de normalisation au monde, C’est une organisation internationale non
gouvernementale dont le siège social se situe en suisse à Genève. ’ISO avait déjà
produit 14941 standards représentant plus de 531000 pages de documents.
• ASTM (American Society of Testing and Materials) : organisme de normalisation
fondé en 1898 aux États-Unis, Aujourd'hui, ASTM International a plus de douze mille
normes à son catalogue.
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• AFNOR (Association Française de Normalisation) : créée en 1926 ; elle est placée
sous la tutelle du ministère chargé de l'Industrie. Elle compte environ 3 000 entreprises
adhérentes, L'AFNOR édite la collection des normes NF.
• BSI (British Standard Institution) : organisme institutionnel de normalisation reconnu
au Royaume-Uni. Créé en 1901, sous le nom d'Engineering Standards Committee
(ESC), puis devenu British Engineering Standards Association (BESA) en 1918,
British Standard Institution (BSI) en 1931 jusqu'en 1991, cet organisme a publié plus
de 17 000 normes à ce jour.
• IANOR (Institut Algérien de Normalisation) : établissement public à caractère
industriel et commercial (EPIC) ; Sous tutelle du Ministère de l’Industrie, de la Petite
et Moyenne Entreprise et de la promotion de l’investissement.
Les exigences pour la mise en place d'un système de management de la qualité sont
définies par la série de norme ISO 9000 (ISO 9000, ISO 9001 et ISO 9004).
Dans le SMQ d’une entreprise le contrôle de qualité peut être inclus. Le contrôle
qualité permet de savoir si les produits ou les services vendus par l'entreprise sont conformes :
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Le contrôle de qualité est effectué par un contrôleur de qualité, ce dernier peut contrôler :
Notre monde dépond, et dépondra toujours très largement des hydrocarbures pour
assurer les besoins énergétiques.
Le pétrole, huile minérale qui fournit la grande majorité des carburants liquides
actuels, est devenu l’un des piliers de l’économie mondiale et une ressource majeure de
l’industrie, comme il joue un rôle clé dans la vie quotidienne
Alors recueillie dans des affleurements naturels, cette huile minérale était employée
par les civilisations mésopotamiennes dès 6000 av. JC en tant que produit pharmaceutique et
cosmétique, comme combustible pour les lampes à huile mise en point à la fin du XVIIIe
siècle par le pharmacien Quinquet, ou encore pour le calfatage des bateaux. Au Moyen Age,
les Byzantins puis les Vénitiens l’utilisèrent pour incendier et couler les navires ennemis.
Pour accroitre les disponibilités du pétrole, des financiers américains ont l’idée
d’utiliser la technique de forage utilisé pour la production de sel, c’est ainsi qu’après plusieurs
semaines d’effort et alors que le forage entrepris atteint la profondeur de 23 mètres, Edwin
Drake constate le 27 aout 1889 que le fond de puits est rempli de pétrole, c’est la première
découverte.
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Cette ressource s’impose comme une source d’énergie majeure : sa production
augmente de façon soutenue. Le pétrole, alors bon marché, remplace progressivement le
charbon pour alimenter les centrales électriques et l’industrie.
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• Procédés de séparations : qui partagent une charge en fractions plus simples ou plus
étroites.
• Procédés de transformation : qui génèrent des molécules nouvelles, aux propriétés
adaptées à l’usage du produit.
• Procédés de finition : qui éliminent (le plus souvent par hydrogénation) des composés
indésirables.
• Procédés de protection de l’environnement : qui traitent les gaz de raffinage (fuel gas),
les fumées et les eaux résiduaires.
Le pétrole, est une huile minérale généralement plus légère que l’eau composée d'une
multitude de composés organiques, essentiellement des hydrocarbures, ainsi que différents
éléments azotés, soufré, oxygénés et les métaux.
Les hydrocarbures :
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Plus un pétrole brut est lourd et visqueux, plus il y a de soufre, Sa concentration varie
de 0,1 % à 8% (en poids).
Moins abondant que le soufre, Ils sont responsables de l’acidité des pétroles et cause des
problèmes de corrosion
Les Asphaltènes : Feuilles poly-aromatiques condensés et reliés par des chaînes saturées,
provoquent une grande viscosité comme elles limitent la production par précipitation ce qui
bouche les puits.
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L’industrie de raffinage met en œuvre des techniques de séparation et de
transformation permettant de produire à partir de pétrole brut l’éventail complet des produits
commerciaux allant des gaz aux asphaltes et au coke. L’ordonnancement logique de
différentes opérations de traitement du brut constitue le schéma de fabrication dont
l’élaboration nécessite la connaissance précise des éléments suivants :
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Figure 01 : Les principales opérations de raffinage :
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Figure 02 : Principales produits de raffinage :
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I.5 LES PROCEDES DE RAFFINAGE :
Le pétrole brut, à sa sortie du gisement obéit aux lois d'écoulement des fluides bi-
phasiques. La vaporisation du mélange apparaît dès que la pression prend une valeur
inférieure au point de bulle. Le phénomène s'amorce généralement dans le puits même, et, se
poursuit tout au long du traitement, jusqu'au stockage atmosphérique, à la faveur des pertes de
charge dans les conduites et toutes les détentes successives de la chaîne de séparation. Pour
créer ces détentes, nous utilisons des capacités cylindriques horizontales de plusieurs m 3 de
volume appelés « séparateurs ». Le séparateur est un réservoir qui fonctionne à pression
constante grâce à un système de vannes à ouverture réglable sur les sorties d’huiles et de gaz.
Par un système de grillages et de chicane convenablement disposé à l’intérieur, l’écoulement
du mélange est retardé de façon à éviter l’entraînement de gouttelettes liquides dans le gaz et
de bulles de gaz dans l’huile. Le dégazage est dû uniquement à des variations de pression et
de température. En fin d’opération en obtient en haut du séparateur une phase gazeuse, une
phase huile (Récupéré et envoyé vers l’unité de dessalage), et une phase eau récupéré du fond
du séparateur.
I.5.2. LE DESSALAGE :
On sait que le pétrole brut, reçu par les raffineries, contient de nombreuses impuretés
constituées par de l'eau, des sels en solution dans l'eau, ainsi que des particules solides, qu'il
est nécessaire d'éliminer, pour éviter autant que possible la corrosion, le colmatage et
l’encrassement des installations et empêcher l’empoisonnement des catalyseurs dans les
unités de production. Préalablement au traitement du pétrole brut par distillation, on
commence, de façon classique, par effectuer une opération de dessalage (déshydratation), qui
consiste à ajouter de l'eau au pétrole brut, puis à provoquer la formation, d'une émulsion, de
façon à créer un contact intime entre l'eau et le pétrole. Les sels contenus dans le pétrole brut
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passent ainsi en solution dans l'eau. L'émulsion est ensuite conduite dans un dessaleur, où
l'eau et le pétrole brut se séparent. De façon à améliorer cette séparation, on peut créer dans le
dessaleur un champ électrostatique à haute tension, pour accélérer la coalescence des
gouttelettes d'eau.
Cette opération de dessalage conduit à l'obtention d'une « phase eau », c'est-à dire
d'une couche aqueuse, contenant notamment des sels en solution, qui se sépare à la partie
inférieure du dessaleur, et d'une « phase brut », c'est-à-dire d'une couche de pétrole brut qui se
forme à la partie supérieure du dessaleur.
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Cette unité produit généralement :
• Une coupe de gaz récupéré en tête composé généralement d’une fraction de C3 et C4
• Des coupes de naphta (essence de faible indice d’octane) soutiré latéralement alimente
l’unité de reforming catalytique.
• Une coupe de kérosène : destiné à la fabrication de carburant pour aviation
• Une coupe de gasoil léger et Une coupe de gasoil lourd qui doivent un traitement de
finition avant d’être incorporées dans les produits commerciaux.
En effet ces coupes obtenues par simple distillation peuvent contenir, suivant la nature de brut
des composés indésirable au regard des législations en vigueur, essentiellement le soufre.
• Un résidu atmosphérique (RAT) : subira une distillation sous vide dans le but de sa
valorisation.
A noter que l’unité lors de sa conception, est généralement dimensionnée pour
permettre le traitement de brut de caractéristiques différentes.
L’unité est également conçue de manière à permettre des variations des points de
coupe d’une vingtaine de degrés Celsius sur TBP (marché été/marché hiver des carburants).
Description du procédé :
Le brut dessalé est préchauffé dans un train d’échangeurs, puis acheminée vers un four
ou sa température est portée à environ 360°C à 390°c (pour éviter tout craquage thermique
indésirable qui se produirait à des températures plus élevées), la charge chauffée est introduite
dans la zone d’alimentation (dite zone de flache) à des pressions légèrement supérieures à la
pression atmosphérique, après une détente isenthalpique brusque appelé flash, qui entraine la
vaporisation d’une quantité du liquide d’alimentation.
En réalité la distillation simple ne peut être utilisée comme un moyen de séparation
des mélanges en produits de qualités différentes, l’opération mise en place est effectuée à
l’aide d’une colonne de rectification.
Travaillant comme une machine thermique, entre une source chaude (rebouilleur)
placé en bas de la colonne et une source froide (condenseur de tête), la distillation met en
œuvre un contre-courant de liquide et de vapeur, le contacte intime de deux phases conduit à
un échange de constituants assurés par des plateaux ou de garnissages ; les fractions plus
volatils s’accumulent dans la vapeur et sont éliminés au sommet de la colonne alors que les
éléments lourds passent en phase liquide et sont soutirés au fond. Cette répartition des
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constituants entre les deux phases se traduit, entre la tête et le fond de la tour par un gradient
de température qui dérive directement de gradient de concentration.
Les fractions ayant les points d’ébullition les plus bas, comme le gaz combustible, le
GPL, et le naphta léger, sont soutirées au sommet de la tour sous forme de vapeurs. Le naphta,
ou essence de distillation directe, est repris à la partie supérieure de la tour comme produit de
tête. Ces produits sont utilisés comme matières premières et de reformage, essences de base,
solvants et gaz de pétrole liquéfiés.
Par des soutirages latéraux, placés aux bons endroits tout au long de la hauteur de la
colonne, on recueille en tête la fraction la plus légère contenant des gaz liquéfiés (GPL), et du
naphta, ensuite un peu plus bas du kérosène, du gasoil léger, des gasoils moyens et lourds et
enfin du résidu atmosphérique.
Les fractions soutirées latéralement sont soumises, en plus à un fractionnement
complémentaire appelé stripping dans des colonnes annexes appelés strippers, afin d’éliminer
les fractions légères encore dissoutes. Ceci s s’effectue à l’aide de la vapeur d’eau.
Les fractions plus lourdes à point d’ébullition plus élevé (appelées résidus, queues de
distillation ou résidus de première distillation) qui se condensent ou qui restent dans la partie
inférieure de la tour sont utilisées comme fiouls ou matières premières pour les unités de
production de bitume ou de craquage, ou sont acheminées vers un réchauffeur et une tour de
distillation sous vide pour subir un fractionnement plus poussé.
✓ NB : Toutes les fractions soutirées résultent d’une séparation primaire et toutes vont
être utilisées comme charge ou comme matière première (feedstock) pour alimenter
d’autre unités de traitement de raffinerie.
✓ NB : L’emplacement de l’entrée du brut ainsi que l’emplacement des sorties des
fractions ne sont pas faits au hasard, mais calculés de manière à pouvoir traiter une
gamme de bruts de différentes qualités.
18
Figure 04 : Procédé de distillation atmosphérique :
19
I.5.4 LA DISTILLATION SOUS VIDE :
Après une première distillation, la partie résiduelle (le R.A.T) est envoyée dans une
autre colonne, moins haute que la précédente et comportant moins de plateaux qu’on appelle
colonne de distillation sous vide.
L’opération sous vide consiste à séparer le résidu atmosphérique condensée dans la
partie inférieure de la colonne atmosphérique en plusieurs coupes pétrolières.
On obtient essentiellement :
• Du gasoil qui sera associé aux coupes pétrolières obtenus par la distillation
atmosphérique
• Des coupes de distillats destinées soit pour la production des lubrifiants (huiles de
base) soit à alimenter des unités de conversion donnant des produits de haute valeur
ajoutée (bitumes).
Cette fraction résiduelle contient des hydrocarbures à longues chaines et plus les
chaines sont longues plus elles sont fragiles, donc susceptibles d’être scindées en plusieurs
morceaux si le chauffage continue sous la pression atmosphérique, c'est la raison de
l'abaissement de la pression au-dessous de la pression atmosphérique.
Principe du vide :
Le vide relatif crée dans la colonne sous vide permet d’éviter le craquage des
molécules d’hydrocarbure en réduisant la température d’ébullition. On réalise le vide dans la
colonne grâce aux éjecteurs à vapeurs fixés sur la colonne.
Il suffit de rabaisser l’une des pressions partielles dans la colonne et le vide se crée
progressivement permettant ainsi la facilitation de l’ébullition de la charge sous vide.
La pression ainsi obtenue est de l’ordre de 60 mbars en tête de colonne puis compte
tenu des pertes de charge, on a une pression de l’ordre de 90 mbars dans la zone d’entrée de
la charge.
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Figure 05 : Procédé de distillation sous vide :
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✓ NB : Le résidu sous vide est traité par dé-asphaltage au propane pour éliminer les
asphaltènes pour produire une huile lourde (DAO) et l'asphalte pour la fabrication des
bitumes.
Les quatre distillats son traités successivement dans des unités suivantes :
• Extraction aux solvants sélectifs à fin d'extraire les aromatiques pour améliorer l'indice
de viscosité.
• Déparaffinage aux solvants (MEC/Toluène), destiné à éliminer les paraffines pour
obtenir une huile a un point de congélation désiré.
• Hydrofinishing pour améliorer les caractéristiques suivantes : La couleur, la stabilité à
l'oxydation, la stabilité thermique.
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I.6 LES PROCEDES DE TRAITEMENT ET DE CONVERSIONS DES
COUPES PETROLIERES :
Description du procédé :
Généralement, l’hydrotraitement s’effectue avant des opérations comme le reformage
catalytique, pour éviter la contamination du catalyseur par la charge non traitée (les composés
soufrés sont des poisons pour les catalyseurs).
L’hydrotraitement est aussi effectué avant le craquage catalytique pour éliminer le soufre.
La naphta (essence à faible indice d’octane) provenant des bacs de stockage alimente la
section de prétraitement qui est composée d’un réacteur et d’un séparateur.
A l’arrivé au réacteur de prétraitement après chauffage différent réactions déroulent comme :
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• L’hydrodésulfuration élimine le soufre présent dans les coupes obtenues par
distillation directe.
• L’hydrodéazotation : permet d’éliminer les composés azotés contenus dans les coupes
pétrolières.
R-NH2 + H2 RH + NH3
Les effluents de réacteur sont refroidis dans un train d’échangeur ensuite arrivent au
séparateur.
A partir de la tête de séparateur les gaz sont aspirés par des compresseurs. Et à partir
du fond de séparateur le produit liquide est véhiculé par des pompes vers un stripper ou le
produit est stabilisé.
La charge du fond du stripper qui constitue le naphta traité (désulfuré) est aspiré par
des Pompes vers l’unité de reformage catalytique.
✓ NB : les réactions de prétraitement sont consommatrices d’hydrogène (L’Hydrogène
utilisé provient de l’unité de reformage catalytique).
✓ NB : les catalyseurs les plus utilisés sont :
o Cobalt-molybdène Co-Mo
o Nickel-molybdène Ni-Mo
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pour carburant à haut indice d’octane en favorisant par voie catalytique des réarrangements
moléculaire ou déshydrogénation.
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• L’isomérisation : conversion des paraffines linéaires en paraffines ramifiées (iso-
paraffines), qui présente un indice d’octane élevé.
Cette réaction est stimulée par la fonction acide du catalyseur.
• L’hydrocraquage : L’hydrocraquage des paraffines est une réaction favorisée par une
haute pression et une haute température. Permet La disparition des paraffines a longue
chaine carbonique ce qui concentre les aromatiques dans le produit et par conséquent
elle contribue à l’amélioration de l`indice d’octane.
L’activation des réactions est réalisée par des catalyseurs susceptibles de favoriser
aussi bien l’isomérisation et la cyclisation que la déshydrogénation. De ce fait, les systèmes
catalytiques mis en œuvre sont multifonctionnels, c’est-à-dire qu’ils possèdent en théorie :
26
• Une fonction hydrogénation-déshydrogénation : apportée par la présence d’un métal,
sa teneur doit être contrôlée pour éviter autant que possible les réactions de production
d’hydrocarbures légers indésirables (méthane).
• Une fonction acide : fournie par le support, avec ou sans l’addition d’un composé
halogéné, qui favorise à des degrés divers les réactions d’isomérisation et de
cyclisation.
✓ NB : le schéma des unités de reforming catalytique est déterminé par la nature de la
charge ; elles fonctionnent à trois réacteurs si la charge est paraffinique, et à quatre
réacteurs si la charge est naphténique.
✓ NB : la présence d’hydrogène et le maintien d’un rapport H2/HC bien définie sont
nécessaire pour limiter la formation du coke.
Description du procédé :
✓ NB : chaque réacteur est précédé d’un four à fin d’assurer les températures
souhaitables à chaque l’entré de chaque réacteur.
Le produit obtenue (reformat) alimente en dernier temps la section de stabilisation ou
les coupes légères contenue dans le reformat sont minimiser.
✓ NB : parmi les catalyseurs utilisés lors de reforming on distingue :
Platine-Rhénium supporté par alumine chloré.
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I.6.3 L’ADOUCISSEMENT :
Les procédés de base obtenus par distillation direct subissent des opérations dites de «
raffinage chimique » et dont fait partie l’adoucissement. Le but de ces opérations est atteint en
particulier par enlèvent partiel ou total, ou par transformation de substances indésirables dans
les produits à traiter.
Il existe deux grands types de procédés :
• Le premier met en œuvre des technologies de type contact liquide/liquide (procédé
merox, merichem).
• Le second, plus conventionnelles met en œuvre des procédés utilisant un catalyseur en
lit fixe.
L’adoucissement du kérosène consiste à éliminer les mercaptans on les transformant en
disulfures par oxydation, selon la réaction suivante :
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Pour les coupes pétrolières, les principales réactions d’hydrotraitement sont donc
l’hydrodésulfuration (HDS), l’hydrodésazotation (HDN).
Les conditions opératoires des procédés d’hydrotraitement seront très variables en
fonction de la nature de la charge et de la réaction prépondérante : la pression de 10à plus de
200bar et les températures de réaction de 250 à 450°C.
L’hydrotraitement du gasoil vise à améliorer la qualité du produit fini avant sa
commercialisation en réduisant leur teneur en impuretés et produits insaturés.
• Réduction : soufre, azote, aromatiques, oléfines.
• Amélioration : indice de cétane, stabilité thermique, la couleur.
L’hydroraffinage du gasoil est un procédé catalytique a lit fixe opérant en phase mixte
liquide-gaz.
La charge à traité est chauffée puis introduite dans un réacteur a lit fixe ou la charge et
traité en présence d’hydrogène en fin de procédé en obtient un gasoil hydro-traitée répond
aux spécifications voulues.
✓ NB : les catalyseurs utilisés pour l’hydrotraitement sont composés d’un support oxyde
et d’une phase active sous la forme de sulfure de molybdène ou de tungstène promu
par le cobalt ou le nickel.
D’une manière générale, la formule de type CoMo est employée pour
l’hydrodésulfuration, la formule de type NiMo pour l’hydrogénation et l’hydrodésazotation.
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I.8 STOCKAGE ET DISTRIBUTION DES CARBURANTS :
Le stockage des ressources énergétiques est non seulement nécessaire pour compenser
les fluctuations d’approvisionnement dues à toutes sortes d’aléas lors de la production, du
transport et du raffinage, ou les variations de la consommation, qui dépendent notamment des
conditions météorologiques. Il est aussi stratégique pour assurer un minimum d'autonomie
énergétique du pays consommateur.
Depuis le XXe siècle, le pétrole et les produits pétroliers présentent une ressource
hautement stratégique pour les pays industrialisés : cette source d'énergie leur a permis de se
développer et elle est devenue indispensable au fonctionnement de leurs économies. Alors ils
se trouve dans l’obligation de prévoir d’énormes capacités de stockage de pétrole brut et de
produits pétroliers finis. Ces réserves doivent leur assurer une certaine autonomie, dans le cas
par exemple, où leurs importations de pétrole ou de carburant cesseraient brusquement pour
des raisons politiques, et arrêt des raffineries. Cette tendance va s’accentuer avec l’obligation
faite par les nouvelles réglementations qui prévoit de constituer un stock équivalent à trois
mois de consommation pour chaque pays.
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A/Accessoires des bacs :
• Les évents : ce sont des ouvertures permanentes situées dans la partie supérieure du
réservoir destinées à évacuer l’excédent de vapeur d’hydrocarbures par temps chauds.
• Les soupapes : ce sont des dispositifs automatiques qui laissent s’échapper l’excédent
de vapeur une fois que la pression de la phase gazeuse à l’intérieur du réservoir atteint
une valeur limite ou critique. Cette pression est appelée pression de tarage.
Il s’agit des trous d’homme, des gardes de corps, des escaliers et des échelles.
Accessoires de réchauffage :
Dans le cas des fiouls, un système de réchauffage est prévu (serpentins tapissant le
fond du réservoir). Le stockage du bitume en plus du système de réchauffage, il est aussi
prévu un calorifugeage (isolation thermique) couplé du réservoir.
B/ Classification des réservoirs : Les réservoirs utilisés sont classés selon trois critères
31
1/ Classification des réservoirs selon le critère de pression :
Les produits pétroliers sont classés en quatre groupes suivant leur pression de vapeur.
A chaque classe ou groupe correspond des types particuliers de réservoirs qui se différencient
essentiellement par la pression de service. La pression supportée par le réservoir est la somme
de la pression hydrostatique créée par le liquide et la pression de vapeur.
La pression de vapeur doit varier dans les limites pour ne pas provoquer l’explosion du
réservoir. Elle est maintenue entre ces limites par des soupapes.
Types de bacs
Classement des produits stockés correspondants
N° de Pression de vapeur aux T° de Exemple de
classe stockage produits
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verticalement dans la robe et repose directement sur le produit dont il suit les niveaux
de variation empêchant la formation de la phase gazeuse.
• Toit fixe avec écran flottant : Ce type de toit va combiner les avantages du toit fixe et
du toit flottant. Le toit fixe met le produit à l’abri de l’action des agents
atmosphériques (eaux de pluie), l’écran interne se comporte comme le toit flottant.
Ce type de toit est utilisé pour le stockage du Jet A1.
33
pompage ou de compression reparties le long des canalisations à des distances qui peuvent
varier de quelques dizaines de kilomètres à cent ou deux cents kilomètres selon la charge du
pipeline. Les distances entre les installations de pompage sont liées à la nature du produit
pétrolier.
Ces pipelines s'avèrent coûteux et parfois difficiles à mettre en œuvre selon les
caractéristiques des terrains traversés ; c'est le cas sous l'eau, au passage des fleuves, sur du
pergélisol (sous-sol gelé en permanence, au moins pendant deux ans) qui fond, en zone de
risque sismique, ou politiquement instable. Au contraire de leur investissement initial, leur
utilisation est relativement peu coûteuse par rapport à d'autres formes de transport
concurrentes, au moins sur de petites et moyennes distances. Les risques majeurs de
défaillance des pipelines sont liés aux agressions (volontaires ou involontaires) de tiers et à la
corrosion interne ou externe.
34
C/ Le transport ferroviaire :
Le chemin de fer présente l’avantage de pouvoir toucher une clientèle très importante
et de transporter des quantités importantes de produits pétroliers en un seul trajet. Le transport
des produits pétroliers peut se faire par wagons-citernes isolés ou par train complet. On
distingue trois types de wagon-citerne :
• Les wagons-citernes ordinaires qui sont destinés au transport des produits pétroliers ne
nécessitant pas de grandes mesures à prendre.
• Les wagons-citernes munis de réchauffeurs qui sont destinés au transport des fiouls
lourds.
• Les wagons-citernes munis de réchauffeurs et de calorifuge qui sont destinés pour le
transport des bitumes et des lubrifiants.
35
CHAPITRE II : CONTROLE DE QUALITE DES CARBURANTS :
Le laboratoire est un organisme essentiel présent dans toutes les branches d’industrie,
il joue un rôle majeur car il présente une référence indispensable à tous les actes de
l’entreprise.
Pour NAFTAL la qualité des produits commercialisés est une exigence du
consommateur, ce qui rend la qualité incontournable pour satisfaire, rassurer, et fidéliser la
clientèle et entretenir par là-même l’image de marque de l’entreprise.
36
Masse volumique Kg/L
MIN MAX
Essence normal 0.720 0.750
Essence super 0.720 0.770
Essence sans plomb 0.720 0.780
Tableau 04 : Masse volumique des différents types d’essence :
Figure 06 : Aéromètre :
37
B/ LA PRESSION DE VAPEURREID :
Dite aussi la TVR (tension de vapeur Reid) c’est la pression de vapeur au-dessus de
l’essence, elle constitue une caractéristique déterminante de qualité, résultant d’un compromis
délicat entre des exigences de performances des véhicules, d’optimisation de raffinage, et de
protection de l’environnement.
Une TVR minimale est nécessaire pour assurer un bon démarrage à froid, bien qu’une
TVR élevé accroit l’évaporation à partir du réservoir, ce qui augmente les émissions des
produits polluant.
38
Préparation de l’essai :
Tout d’abord il faut assurer que le bidon d’échantillon est rempli de 70 à 80%,
l’échantillon et la chambre à liquide son placés au réfrigérateur (refroidis jusqu’à 0 – 1 °C).
Une fois que l’échantillon atteint la température voulue en le retire du bain de
refroidissement ainsi que la chambre à liquide et on la rempli jusqu’au débordement.
La chambre à liquide remplis est couplée à la chambre à air le plus rapidement
possible puis agiter et retourner sens dessus dessous, Et en fin L’appareil est déposé dans le
bain thermostatique.
La lecture s’effectue après 5 minutes et répéter au moins 5 fois à des intervalles de 2
min, jusqu’aux deux lectures consécutives soient identiques.
Le manomètre est tapoté à chaque lecture, et l’appareil est agité entre chaque deux lectures.
39
Figure 08 : Distillateur ASTM :
40
B/ L’INDICE D’OCTANE :
Dans un moteur à allumage commandé dit (à étincelle, ou moteur à essence) un
phénomène doit être évité, c’est le cliquetis car il entrainera des contraintes mécaniques et
thermiques très sévères, génératrices à brèves échéance d’incidents destructifs très graves :
• Rupture du joint de culasse
• Grippage du piston
• Détérioration de la culasse et des soupapes.
Le cliquetis est le résultat de l’auto inflammation instantané et en masse d’une partie
de la charge de carburant non brulée, et portée à une température et une pression élevée par le
mouvement des pistons, et par le dégagement d’énergie dû à la propagation de la flamme. Ce
qui conduit à une augmentation de la pression suivis par la vibration de la masse gazeuse qui
s’atténuent jusqu’à l’égalisation de la pression en tout point de la chambre de combustion et
qui créent un bruit caractéristique (le cliquetis).
Vue les considérations précédentes, les carburant utilisés pour les moteurs à essence
doivent présenter une bonne résistance à l’auto inflammation.
Pour caractériser le comportement des carburants vis-à-vis de la résistance au
cliquetis, le produit testé est comparé à deux hydrocarbures purs :
• Le premier : est le 2-2-4-triméthylpentane (isooctane) ; Très résistant à l’auto-
inflammation auquel on attribue l’indice 100
• Le deuxième : est le n-heptane qui reçoit l’indice 0
Un carburant présent l’indice d’octane X s’il se comporte comme un mélange X% en
iso-Octane et de (100-X) % de n-Heptane.
La mesure de l’indice d’octane s’effectue au moyen d’un moteur de référence appelé
moteur CFR (cooperative fuel researche).
Le moteur CFR est monocylindrique et présente une structure très robuste afin de
résister sans incident à un cliquetis prolongé.
Le principe de la méthode consiste à augmenter progressivement le taux de
compression du moteur CFR jusqu’à l’obtention d’une intensité standard de cliquetis repéré
par un détecteur de pression implanté dans la chambre de combustion.
L’indice d’octane est calculé par interpolation linéaire en déterminant le mélange
primaire de référence présentant exactement le même comportement que le carburant testé.
41
Il existe deux procédures normalisées de détermination d’indice d’octane :
• La méthode recherche F1 ASTM D2699 (RON ; Research Octane Number)
• La méthode moteur F2 ASTM D2700 (MON ; Motor Octane Number)
Les distinctions entre les deux procédures RON et MON portent essentiellement sur le
régime de rotation, les températures d’admission, et l’avance à l’allumage.
42
❖ L’essence super :
Dit aussi essence plombée, c’est le carburant obtenue par l’ajout des alkyles de plomb
serrent à atteindre un indice d’octane de 98 environ, et de favoriser la lubrification des
moteurs.
Ces derniers sont des liquides présentant des points d’ébullition de 205°C pour le PTE
et de 110°C de PTM, dont les doses ajoutées sont exprimées en gPb/L.
Les alkyles de plomb sont des inhibiteurs d’auto-inflammation qui par l’intermédiaire
de l’oxyde de plomb PbO accroissent la résistance au cliquetis (augmentation du NO).
C/ LA TENEUR EN PLOMB :
C’est vrai que l’addition du PTE et du PTM augmente le NO, mais les gaz
d’échappement des moteurs à essence contiennent des composants nocifs :
43
Méthode d’essai ASTM D3341 :
L’ASTM D3341résume une méthode de mesure de la teneur en plomb contenue dans
le carburant à des concentrations comprises entre 0.026 g et 1.300g de plomb par litre.
Un volume connu de l’échantillon est dilué dans un distillat lourd et mélangé avec du
monochlorure d’iode en solution aqueuse. Les composés tetra-alkyles de plomb présents
réagissent avec le monochlorure d’iode et sont extraits dans la phase aqueuse comme les
composés dialkyle de plomb. L’extrait aqueux est séparé de l’essence et évaporé totalement
afin de décomposer le monochlorure d’iode libre. Les matières organiques présentes sont
éliminées par oxydation par l’acide nitrique qui sert aussi à convertir les dialkyles de plomb
en composés de plomb inorganiques.
44
❖ Interprétation de résultats :
Les résultats de l'essai dans cette méthode sont rapportés comme le négatif, légèrement
positif et positif selon la décoloration du soufre flottant à l'interface de l’huile-sodium.
45
F/ TENEUR EN GOMME :
En présence d’oxygène, les hydrocarbures risquent de subir même à température
ambiante un processus de détérioration par oxydation qui conduit à la formation de produits
visqueux appelés ‘Gommes’.
46
❖ La naissance des carburants sans plomb :
Par mesure de protection de l’environnement les nouvelles voitures ont été équipés des
pots catalytiques de traitement des gaz d’échappement serrent à réduire les gaz polluants
émises (NOX, CO, HC non brulés).
Les pots catalytiques posés sur les voitures neuves équipées d’un moteur à essences
ont des pots à trois voies :
47
Divers additifs jouant le rôle de stabilisant ou de promoteurs peuvent être également
présent dans la composition du catalyseur.
Les additifs en plomb et le soufre sont des poisons de catalyseurs dont les pots
catalytiques sont très sensibles, C’est pourquoi un super carburant sans plomb est développé
et généralisé partout dans le monde (obtenue par l’ajout des éthers).
Les éthers sont des composés oxygénés présentant un indice d’octane élevé dont
l’emploi comme additifs dans les essences améliore leur performance de combustion (dope
d'octane) ils peuvent être mélangé aux essences jusqu’à des proportions de 10 à 15% en
volume.
Les éthers utilisés sont :
• Le MTBE : méthyltertiobutyléther fabriqué à partir de méthanol et de iso-butène.
• Le ETBE : éthyltertiobutyléther fabriqué à partir de méthanol et de iso- butène.
48
II.2 LE GASOIL MOTEUR :
Le gasoil est le carburant destiné pour l’alimentation des moteurs diesel ou ces
propriétés sont justifient par les caractéristiques du cycle diesel
A/ INDICE DE CETANE :
Dans le moteur diesel il est nécessaire que le gasoil présente une structure chimique
favorable à l’auto-inflammation, cette qualité est exprimée par l’indice de cétane.
49
La procédure de détermination de l’indice de cétane sur un moteur CFR n’est pas
extrêmement répandue, compte tenu de sa complexité et du cout de sa mise en œuvre.
C’est pourquoi d’autre méthode est utilisé afin d’estimer l’indice de cétane à partir des
caractéristiques physiques et de la structure chimique.
L’indice de cétane calculé suivant la norme ASTM D 973 est un outil supplémentaire
permet d’estimer l’indice de cétane mesuré, basant sur les données de distillation ASTM D86,
et de l’API gravity.
Là où :
Les valeurs de l'indice de cétane calculées pour les carburants peuvent être
commodément déterminées à l’aide du nomogramme dans Figure ci-dessous, plus rapidement
que par l'application directe de l'équation. La méthode d'employer ce diagramme est indiquée
par l'illustratif exemple là-dessus.
50
Figure 11 : Nomogramme de calcul d’indice de cétane
51
Amélioration de l’indice de cétane :
Les additifs améliorant l’indice de cétane, utilisé appeler pro-cétane sont des produits
oxydants qui favorisent l’auto-inflammation.
Les produits les plus utilisés sont les peroxydes et les nitrates, en raison d’un meilleur
compromis cout-efficacité.
Cette amélioration entraine un meilleur comportement du moteur (réduction de bruit,
facilité de démarrage à froid, démunissions des émissions de polluant).
La quantité d’additifs ajoutée est de 300 à 1000 ppm car un gasoil fortement additivée
reconnait par un écart important entre l’indice de cétane et l’indice de cétane calculé.
B/TENUE A FROID :
Les caractéristiques à basse température de gasoil conditionnent d’avantage sa mise en
œuvre que son comportement en matière de combustion.
Le gasoil doit traverser un filtre à mailles très fines avant de pénétrer dans la pompe
d’injection, car celle-ci constitue un organe d’une très grande précision mécanique dont le bon
fonctionnement risquerait d’être perturbé par des impuretés et des particules en suspension
dans le liquide.
Or, certain hydrocarbures paraffiniques présents dans le gasoil peuvent cristalliser
partiellement à basse température.
52
C/ LE POINT D’ECLAIRE :
Le point d’éclair est un critère de sécurité (de stockage et d’emploi) avant tout, la
mesure du point éclair permet aussi de déceler la présence de fractions légères d’essence dans
le gazole en cas d’erreur de remplissage de réservoir.
Pour un produit pétrolier liquide, le point d’éclair est la température à laquelle il faut le
porter pour que les vapeurs émises brulent spontanément en présence d’une flamme.
Plusieurs méthodes connus pour la détermination de point d’éclair : méthode ABEL,
PENSKY MARTENS …
Pour le gasoil la détermination s’effectue selon la technique dite à vase clos ASTM
D93(PENSKY MARTENS).
53
AUTRES ESSAIS DE CONTROLE QUALITE :
Autres critères de qualité sont fixés et contrôlés, ils sont moins déterminants mais
importants.
D/ LA COULEUR :
L’évolution de la couleur vers une teinte plus foncée traduit très souvent une
détérioration chimique de produit.
La couleur de gasoil est effectuée à l’aide d’un colorimètre ASTM D1500 par
comparaison avec des étalons d’eau, l’échelle variée de 0.5 à 8.
Généralement les produits commercialisés sont jaune clair (pour les spécifications
algériennes la couleur de gasoil est comprise entre 0 à 2).
E/ LA VISCOSITE :
La viscosité est l’un des paramètres les plus importants, elle est comprise entre des
limites précises, car une viscosité élevée augmente les pertes de charge dans la pompe et les
injecteurs, ce qui tendrait à réduire la pression d’injection, à détériorer la finesse de
pulvérisation, et finalement à affecter le processus de combustion.
Sur le plan technique, ce n’est qu’une viscosité maximale est fixée (9.5 mm 2/s) à une
température de 20°C.
54
F/ TENEUR EN SOUFRE :
La connaissance de la teneur en soufre fournit des moyens de la surveillance niveau de
soufre de divers produits pétroliers, validation de la conformité à la règlementation, aussi
estimation des impacts sur les systèmes de traitement des gaz d’échappement
La méthode d'essai ASTM D1552 couvre trois procédures pour la détermination de
soufre total dans les produits pétroliers.
Cet essai est applicable aux échantillons de température d’ébullition élevé (au-dessus
de 177°C), et contenant pas moins de 0,06 % en masse de soufre.
On trouve trois procédures détection ; Deux procédures utilisent de l'iodate, une en
utilisant un four à induction pour la pyrolyse, l'autre un four à résistance.
A la troisième procédure en utilise l’IR pour la détection après pyrolyse dans un four à
résistance.
La détection iodite : l’échantillon est brulé dans un flux d’oxygène à une température
suffisante afin de convertir environ 97% de soufre en dioxyde de soufre.
Un facteur de standardisation est utilisé pour obtenir des résultats précis, les produits
de la combustion sont passés dans un absorbeur qui contient une solution acide d'iodure de
potassium et d'indicateur d'amidon.
Une faible couleur bleue est développée dans la solution de l’absorbeur par addition de
solution standard d'iodate de potassium. Pendant que la combustion procède, le blanchiment
la couleur bleue, plus d'iodate est ajouté. La quantité d'iodate standard consommée pendant la
combustion est une mesure de la teneur en soufre de l'échantillon.
Système de détection d'IR : l’échantillon est pesé dans le bateau en céramique spécial
puis placé dans un four de combustion à 137I°C (2500°F) dans une atmosphère d'oxygène. La
plupart du soufre est convertis en SO2, qui est alors mesuré avec un détecteur infrarouge
après que l'humidité et la poussière soient éliminées par des pièges.
Un microprocesseur calcule le % de soufre en masse du poids témoin
55
G/ TENEUR EN EAU ASTMD95 :
Un injecteur ou la pompe à injection d'un moteur diesel sont des pièces mécaniques de
haute précision. De l'eau dans le gasoil peut créer des points de rouille qui les
endommageraient définitivement.
La connaissance de la teneur en eau des produits pétroliers est importante dans la
commercialisation, et le transfert des carburants. Et est utile en prévoyant la qualité et
caractéristiques de fonctionnement des produits.
Il y a de nombreuses méthodes pour la détermination de la teneur en eau dans les
produits pétroliers. Souvent le choix dépend des niveaux d'eau actuels dans l'échantillon.
En contrôle qualité des carburants la teneur en eau est déterminer par distillation d’un
mélange gasoil-aromatique (Toluène/ Xylène), en formant un azéotrope eau-aromatique.
L’opération est réalisée à l’aide d’un montage de verrerie dit appareil Dean-Starck
quise compose généralement de :
▪ Un ballon rond à col rodé ;
▪ Colonne de vigreux ;
▪ Burette ;
▪ Réfrigérant à eau ;
▪ Une chauffe ballon ;
Le produit à analyser est chauffé sous reflux avec un solvant non miscible à
l’eau(toluène/xylène) qui co-distille avec l’eau contenue dans la prise d’essai.
Le mélange hétéroazéotropique Eau-Toluène s’évapore du ballon, puis condensé à
l’aide de réfrigérateur à eau. Le mélange Eau-solvant est séparé en continu dans le tube de
recette.
56
Le solvant retourne (étant de densité inférieure) dans le ballon de distillation, bien que
l’eau s’accumule dans le tube de recette.
H/ TENEUR EN CENDRE :
La connaissance de la teneur en cendre permet d’estimer les risques de production
d’imbrûlés lors de la combustion.
57
CHAPITRE III : ANALYSES ET RESULTAS
III.1. PROBLEMATIQUE :
Parmi les grands problèmes rencontrés au niveau des centres de stockage des
carburants, la contamination des produits conformes provenant de la raffinerie de Skikda
prenant par exemple du gasoil par une essence ou le contraire.
• Au transfert des carburants qui se fait par pipeline à multi-produits (transfert mixte),
cas du centre carburants de Berrahal.
• Lors du dépotage des camions citernes au niveau des stations-services (erreurs de
dépotage).
Ces mélanges doivent être corrigés par des produits conformes afin de les revendre en
respectant les exigences des produits de service.
• Pour les mélanges lourds corrigés en gasoil, les paramètres à déterminer sont :
1/ la densité
2/ le point d’éclaire
3/ le point d’écoulement
• Pour les mélanges légers corrigés en essence, les paramètres à respecter sont :
1/ la densité
2/ la TVR
3/ le point final
58
III.2 : ANALYSE ET CORRECTION DES PRODUITS CONTAMINES :
59
B/ Correction du produit :
Le mélange doit être corrigé par simulation dynamique en ajoutant un faible
pourcentage du produit contaminé à un produit conforme.
Bulletin d’analyse :
60
❖ 1er essai : Correction à 5% (95% gasoil + 5% contaminât lourd) :
Vues les résultats d’analyse du mélange, on a estimé un taux de correction de 5%.
Tableau 9 : Correction à 5% :
61
❖ 2ème essai : Correction à 3% (97% gasoil + 3% contaminât lourd) :
Tableau 10 : Correction à 3%
62
❖ 3ème Essai : Correction à 2 % (98% gasoil + 2% contaminât lourd) :
Tableau 11 : Correction à 2%
63
❖ 4ème Essai : Correction à 1% (99% gasoil + 1% contaminât lourd) :
Tableau 12 : Correction à 1%
➢ Interprétation des résultats :
Après la correction du produit à un taux de 1%, nous constatons que le produit est
conforme à la norme NA8110 suite à l’obtention d’un point d’éclair conforme.
64
III.2.2 CORRECTION EN ESSENCE :
65
B/ Correction du produit :
Bulletin d’analyse :
66
❖ 1er essai : Correction à 5% (95% essence + 05% contaminât léger)
Tableau 14 : Correction à 5%
67
❖ 2ème essai : Correction à 3% (97% essence + 3% contaminât léger)
Tableau 15 : Correction à 3%
68
❖ 3ème essai : Correction à 2% (98% essence + 2% contaminât léger)
Tableau 16 : Correction à 2%
69
❖ 4ème essai : Correction à 1.5 % (98.5% essence + 1.5 contaminât léger)
70
CONCLUSION :
Dans ces analyses, nous avons essayé d'augmenter le taux de réinjection des
contaminas légers et lourds en essence et en gasoil successivement après que l'entreprise ait
utilisé un taux de réinjection de 0,5% dans la correction des deux contaminas.
Les résultats d’analyses montrent qu’en pratique, il est possible d’augmenter le taux de
réinjection à 1,5% dans la correction des contaminas légers et à 1% dans la correction des
contaminas lourds.
71
CONCLUSION GENERALE
En guise de conclusion, pour garantir que la qualité du produit ne soit pas modifiée au
cours de son transport depuis la raffinerie du Skikda jusqu’au dépôt de destination (le centre
de stockage et distribution NAFTAL BERRAHAL), une analyse en ligne devrait être
effectuée systématiquement au laboratoire avant réception au niveau des bacs de stockages.
En effet, lorsque les résultats obtenus sont conformes aux normes et spécifications,
cela veut dire que les produits objets d’analyse sont acceptables. Cette analyse permet
l’exactitude des preuves de toute tentative de fraude ou de plainte une fois que le produit soit
livré.
Les méthodes de prélèvement et l’analyse de l’échantillonnage qui s’effectuent au
laboratoire du centre NAFTAL BERRAHAL montrent que les produits suivent la
réglementation en vigueur dans notre pays. Pour que l’analyse soit bien faite, ce laboratoire
utilise des équipements d’analyses qui suivent les normes internationales.
Pour éviter la contamination permanente qui se fait dans le seul pipeline par lequel ils
passent tous les carburants (transport mixte : cas du centre NAFTAL de BERRAHAL),
l’installation d’une nouvelle canalisation (2ème pipeline) pour séparer les deux transferts
('essence et gasoil) séparément est le moyen pour résoudre définitivement ce problème. Cette
solution est malheureusement non réalisable du point de vue économique pour les deux
sociétés NAFTAL BERRAHAL et SONATRACHSKIKDA, comparée à la facilité de
réinjection des contaminas dans les produits conformes (situation actuelle).
Les résultats d’analyses montrent qu’en pratique, il est possible d’augmenter le taux de
réinjection à 1,5% dans la correction des contaminas légers et à 1% dans la correction des
contaminas lourds.
Enfin, le contrôle qualité des produits pétroliers est indispensable avant le dépotage et
la distribution afin de s’assurer d’une meilleure qualité des produits pour satisfaire la
clientèle. En cas de défaillance, l’unité NAFTAL prend toujours ses précautions pour éviter
tout risque d’éventuel accident.
72
Références bibliographiques :
Paris 1972
Boumerdes 1973.
Pétrole.Paris 1992
2017.
73
Annexes :
74
Annexe 02 : Spécification d’essence super :
75
Annexe 03 : Spécification d’essence sans plomb :
76
Annexe 04 : Spécification du gasoil moteur :
Produits : GASOIL
Caractéristiques Spécification
Définition Mélange d’hydrocarbure
Masse volumique à 15°C 0.820 ≤ masse volumique ≤860
≤ 65% à 250°C
Distillation ≥85% à 350°C
≥95% à 370°C
Viscosité à 40°C 1,5 mm2/s
Teneur en soufre ≤0.3% masse
Teneur en eau ≤200mg/Kg
Teneur en cendre ≤0.01% masse
Teneur en sédiment ≤24mg/Kg
Corrosion à la lame de cuivre Classe 1 3h à 50°C
Stabilité à m’oxydation ≤25g/m3
Indice de cétane mesuré ≥49
Indice de cétane calculé ≥46
Carbone Conradson ≤0.30% masse
Point d’éclaire ≥55°C
Point d’écoulement -18°C
77