Les figures de style 

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Exercice 5 :
a. La personne endormie est assimilée à un nageur. L’élément commun est le fait de plonger
et d’émerger alternativement.
b. L’herbe est assimilée à un «lit vert». L’élément commun est que le soldat y dort. La
lumière est assimilée à la pluie. L’élément commun est que la lumière se répand doucement
sur le soldat comme le ferait de l’eau.
c. Le coucher du soleil est assimilé à du sang qui ruisselle. L’élément commun est la couleur
rouge.
d. Le soleil de juin est assimilé à une «ardente lyre». L’élément commun pour « ardente » est
la brûlure des doigts. Quant à la lyre, elle symbolise souvent la poésie. Le poète souffre en
essayant de traduire dans sa poésie l’ardeur du soleil de juin
Exercice 7 :
Sauver/condamner
coupable/innocent.
Bien/source de malédictions.
Exil/patrie

Exercice 10 :
a. Désordre/harmonies. Le regard du poète est capable de déceler dans le désordre des sources
de beauté, des correspondances harmonieuses.
b. Bonheur/triste. L’oxymore souligne le caractère paradoxal des humeurs mélancoliques, qui
rendent tristes mais qu’on ne souhaite pas voir disparaître pour autant. L’expression peut
évoquer l’attitude des poètes romantiques, dont on a dit qu’ils se complaisaient dans la
mélancolie.
c. Être unique/des tas d’exemplaires. Boris Vian souligne avec humour le paradoxe que
constitue le nombre élevé de gens qui se veulent ou se croient poètes, chacun étant en même
temps persuadé qu’il ne ressemble à personne d’autre…
d. Obscure/clarté. Cet oxymore célèbre traduit le fait que la nuit étoilée n’est ni l’obscurité ni
la lumière, mais un entre-deux pendant lequel on peut «voir».