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THERMODYNAMIQUE
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Résumé des cours, corrigé des exercices et
des examens, pour les étudiants niveau
universitaire
PHYSIQUE :
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Université Abdelmalek Essaâdi Année Universitaire 2018/2019
Faculté des Sciences et Techniques
Tanger
Département de Physique
Control continu de Thermodynamique - MIPC
Durée 1h 00mn
Les documents et les téléphones portables ne sont pas autorisés Les calculatrices sont autorisées

Exercice 1:
𝐝𝐕
1.1- Etablir la relation : = 𝛂𝐝𝐓 − 𝐓 𝐝𝐏
𝐕
Avec  et 𝑻 respectivement les coefficients de dilatation isobare et de compressibilité isotherme. V, T et P sont
respectivement le volume, la température et la pression.
𝟑𝐚𝐓 𝟑 𝐛
1.2- Sachant que 𝛂 = 𝐞𝐭 𝐓 = dans le cas d’un gaz réel ; a et b étant des constantes, déterminer
𝐕 𝐕
l’équation d’état.
1.3- A partir de cette équation d’état déterminer le coefficient . Qu’appelle-t-on ce coefficient ?
1.4- Déterminer  d’une autre manière.

Exercice 2 : Premier principe

2.1 Questions de cours : Détente de Joule-Gay-Lussac
On considère deux récipients C1 de volume V1 et C2 de volume V2 aux parois calorifugées
et indéformables pouvant communiquer au moyen d'un robinet. Le premier C1 contient un
gaz de pression P1 et de température T1, le deuxième récipient C2 est initialement vide.
L’ensemble est immergé dans un calorimètre rempli d’eau à la température T1.
On ouvre le robinet. Le gaz, supposé parfait, se répand alors dans C2. La mesure de la
température de l’eau du calorimètre indique que celle-ci n’a pas changé.
a- Montrer que U = 0
b- En déduire la première loi de Joule et la deuxième loi de Joule

2.2 Application
On considère deux moles de dioxygène, gaz supposé parfait, que l’on peut faire passer réversiblement de l’état
initial A (PA, VA, TA) à l’état final B (PB=3PA, VB, TB=TA) par trois chemins distincts :

i- chemin 1 : transformation isotherme ;

ii- chemin 2 : transformation représentée par une droite en diagramme de Clapeyron (P, V) ;
iii- chemin 3 : transformation composée d’une isochore puis d’une isobare.
a- Représenter les trois chemins en diagramme de Clapeyron en donnant les coordonnées de chaque point. Calculer
dans chaque cas les travaux mis en jeu en fonction de TA.
b- Donner sans faire les calculs la valeur de ∆𝑈𝐴𝐵 pour les trois transformations. En déduire dans chaque cas les
quantités de chaleurs mis en jeu.
A.N. : PA = 1 bar, TA = 300 K, R = 8,31 J.K-1.mol-1.

Bonne chance
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Durée 1h 30mn
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Exercice 1:

1.1- Donner l’expression différentielle du premier principe appliqué à un gaz parfait soumis
aux seules forces de pression au cours d’une transformation élémentaire réversible.
1.2- Donner dans ce cas l’accroissement dH de l’enthalpie du système.
1.3- A partir des questions précédentes, et en supposant maintenant que la transformation est
adiabatique réversible, démontrer la première relation de Laplace PV=cte.
1.4- En déduire les deux autres relations de Laplace.
1.5- On veut maintenant démontrer les relations de Laplace à partir du deuxième principe.
Pour cela donner tout d’abord à partir du premier principe l’expression de l’identité
thermodynamique dS=f(T,V).
1.6- Pour une transformation isentropique, démontrer les relations de Laplace.

Problème

On s’intéresse au fonctionnement d’un moteur à explosion à 4 temps constitué d’un seul cylindre.
Le piston effectue 2 allers-retours par cycle. Dans tout le problème, le gaz est assimilé à un gaz
parfait de rapport γ = 1,40 et R = 8,314 J.K-1.mol-1. Les transformations seront considérées
comme réversibles. Dans toute l’étude de ce modèle de moteur à explosion, on suppose
constante la quantité de matière gazeuse. Le principe de fonctionnement est basé sur les
transformations suivantes :
𝐕𝐀
♣ A→B : compression adiabatique réversible avec 𝐕𝐁 = ; l’état initial est caractérisé par les
𝟖

conditions : VA = 1,00 L, PA = 1,00 bar, TA = 293 K= 20°C.

♣ B→C : une combustion isochore ;

♣ C→D : détente adiabatique réversible avec VD = VA ;

♣ D→A : refroidissement isochore ;

1. Représenter l’ensemble des transformations sur le diagramme de Clapeyron et sur le

diagramme entropique en indiquant le sens de parcours.
2. Calculer le nombre de mole n. Déterminer alors la pression et la température du gaz dans l’état
B.
3. On suppose ici que TC = 2100 K. Calculer PC. Calculer également la température en D.
4. Exprimer, en fonction de CV (capacité calorifique molaire à volume constant), n et des
températures puis en fonction de n, R, γ et des températures, le travail fourni
par le gaz au système mécanique au cours d’un cycle. Le calculer.

5. Calculer les quantités de chaleurs mis en jeux QAB, QBC, QCD et QDA.

6. Définir le rendement η du cycle, l’exprimer en fonction des différentes températures, le calculer.

7. Le moteur effectue 2500 cycles par minute. Quelle est sa puissance ? La calculer. Combien
le piston effectue-t-il d’aller-retours par minute ?

8. Le refroidissement isochore DA s’effectue au contact de l’atmosphère à la température TA.

a) Exprimer la variation d’entropie ΔS du gaz lors de cette transformation en fonction des
différentes températures.

b) Exprimer l’entropie échangée.

c) En déduire l’entropie créée au sein du mélange gazeux, la calculer. Commenter le résultat.

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Exercice 1: Détermination des coefficients thermoélastiques

1.1- Définir les coefficients thermoélastiques d’un gaz et démontrer la relation qui existe entre eux.
1.2- Déterminer ces coefficients dans le cas d’une mole d’un gaz réel vérifiant l’équation d’état :
𝑨
V = (RT + bP).
𝑷
Où b et A sont des constantes positives. R est la constante des gaz parfaits.
1.3- Que vaut A pour que ce gaz soit en accord dans le domaine des faibles pressions, avec l’équation d’état des gaz
parfaits ? Donner alors l’expression de l’équation d’états de cette mole de gaz.

Exercice 2 : Premier principe

2.1 Questions de cours
a- Rappeler les différents énoncés du premier principe
b- Comment définit-on les capacités thermiques CV et CP d’un système thermodynamique ? Simplifier ces expressions
dans le cas du gaz parfait et établir dans ce cas les expressions des capacités molaires CV,M et CP,M en fonction du
coefficient γ et de la constante R des gaz parfaits.

2.2 Application
Un récipient à parois calorifugées (parfaitement isolé), muni d’un piston mobile sans frottement, de masse
négligeable et également calorifugée, contient un gaz parfait occupant un volume initial Vi = 10,0 L, à une température
Ti = 373 K. La pression totale qui s’exerce sur le piston est Pi = 1,00.106 Pa.
c- Calculer la quantité de matière n de gaz parfait contenu dans le compartiment. On donne la constante des gaz
parfaits : R = 8,314 J.K-1.mol-1.
La contrainte qui maintient le piston en équilibre est supprimée de deux manières différentes de sorte que la pression
qui s’exerce sur lui tombe à la valeur Pf = 1,00.105 Pa correspondant à la pression atmosphérique du lieu :

- Premièrement d’une manière réversible. Dans ce cas le gaz évolue vers un nouvel état d’équilibre caractérisé par les
valeurs respectives Tf et Vf de la température et du volume.
d- Calculer Tf
e- Calculer Vf .
f- Calculer le travail W échangé avec le milieu extérieur.

- Deuxièmement d’une manière irréversible. Dans ce cas le gaz évolue rapidement vers un nouvel état d’équilibre
caractérisé par les valeurs respectives Tf’, Vf’ et Pf’ = Pf = 1,00.105 Pa.
𝑷𝒇
g- En appliquant la loi des gaz parfait, montrer que 𝑷𝒇 . 𝑽𝒊 = 𝒏𝑹𝑻𝒊
𝑷𝒊
h- En appliquant le premier principe, calculer Tf’ et Vf’
i- Calculer le travail W’ échangé avec le milieu extérieur. Comparer W et W’. Le résultat était-il prévisible ?

𝟓
On donne la capacité thermique molaire à volume constant CV,M = 𝟐 𝑹 et  = 1.2

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Examen du module P112 – Thermodynamique

Durée 1h 30mn
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I. Question de cours
Soit un fluide effectuant un cycle moteur entre deux thermostats de température
respective TC et TF avec TC > TF appelés respectivement source chaude et source froide. Au cours
d’un cycle, le fluide reçoit des transferts thermiques QC et QF respectivement des sources
chaude et froide ainsi qu’un travail W.
1. A l’aide d’un des principes de la thermodynamique, établir une relation entre QF, QC et W.
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2. Relier de même les grandeurs QC, QF, TC et TF. Que se passe-t-il si le cycle est réversible ?
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4. On peut discuter du fonctionnement général des moteurs dithermes à l’aide du diagramme de
Raveau représenté ci-dessous :
4.1- Donner les équations des droites A et B traduisant les égalités qui viennent d’être établies.
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4.2- Indiquer quels sont les domaines interdits par les lois thermodynamiques. Quel est celui
correspondant à un fonctionnement en moteur ?
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5. Pour une machine fonctionnant en moteur, définir le rendement η et l’exprimer en fonction
des transferts thermiques.
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6. Etablir que ce rendement est majoré par une valeur maximale dite rendement de Carnot ηC
obtenu dans le cas réversible. Exprimer ηC en fonction des températures TC et TF.
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II. Problème
On étudie l’effet frigorifique pouvant être obtenu par un cycle de Brayton. Au cours de ce dernier,
un gaz est comprimé, refroidi puis détendu. La température de fin de détente étant basse, ce gaz
peut être utilisé pour refroidir une enceinte soit par contact direct notamment s’il s’agit d’air soit
par l’intermédiaire d’un échangeur.
Ce type de dispositif a été jusqu’à très récemment utilisé dans les avions pour assurer la
climatisation des cabines de vol. Il est également utilisé pour climatiser les très grosses installations
qui nécessitent de grandes quantités de fluide caloporteur. Le cycle de Brayton est formé de deux
transformations adiabatiques et de deux transformations isobares :
- de l’état 1 à l’état 2, le gaz subit une compression adiabatique réversible le faisant passer de la
pression P1 à la pression P2 ;
- de l’état 2 à l’état 3, on a une compression isobare ;
- de l’état 3 à l’état 4, une détente adiabatique réversible redonne la pression P1 au gaz ;
- et de l’état 4 à l’état 1, on revient à l’état initial par une transformation isobare.
On suppose que ce cycle est réversible et décrit par de l’air assimilé à un gaz parfait. Dans la suite,
on considérera que le cycle est parcouru par une mole d’air. On note γ le rapport des capacités
thermiques à pression et à volume constants.
1. Tracer le cycle de Brayton dans le diagramme de Clapeyron et dans le diagramme entropique.
Justifier qu’il soit adapté pour décrire un climatiseur.

2. Sans calcul lourd, justifier que la transformation de l’état 2 à l’état 3 s’accompagne d’un
refroidissement.
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3. Pour les quatre transformations du cycle, exprimer le transfert thermique associé en fonction de
la constante des gaz parfaits R et des températures.
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4. Définir l’efficacité  du climatiseur puis l’exprimer en fonction des transferts thermiques des
différentes phases du cycle.
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5. En déduire  en fonction des températures T1, T2, T3 et T4.

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𝐏𝟐
6. On pose 𝐚 = le rapport de compression du cycle. Exprimer l’efficacité en fonction de a
𝐏𝟏

et γ.

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Control continu du module P112 – Thermodynamique Durée 1h 15mn
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Exercice 1: Détermination d’une équation d’état

1- Donner l’expression du coefficient de dilatation isobare  et du coefficient d’augmentation de pression isochore .

2- Sachant que pour un système les coefficients  et  sont respectivement :  = et  = , trouver
( )
l’expression des dérivées partielles : et . (b étant une constante)
3- Trouver l’équation d’état de ce système. Afin de déterminer la constante d’intégration, on suppose que ce gaz se
comporte comme un gaz parfait à faible pression (V  b).
4- A partir de cette équation d’état, donner l’expression du coefficient de compressibilité isotherme c .

Exercice 2 : Etude d’un système sur deux cycles différents

On considère une mole d’un gaz parfait qui effectue l’un ou l’autre des deux cycles 1 et 2 représentés ci-dessous. Toutes
les transformations sont supposées réversibles.
L’état initial, le même pour les deux cycles est représenté par le point A de coordonnées P0 et 3V0 à la température T0.

-1- Calculer les températures pour les points C, D et B en fonction de T0.

-2- A partir de la relation de Mayer, déterminer Cv et Cp en fonction de R et  avec  =

Si  = , en déduire que Cv = et Cp = .

3- Calculer les quantités de chaleur mises en jeu ainsi que les travaux des quatre transformations AC, CB, AD et DB.
On exprimera ces grandeurs en fonction de T0 et R. On précisera dans chaque cas le signe. On donne T0 = 300K et
R=8.32J/mol.K.
4- A partir des résultats précédents, déduire la variation de l’énergie interne lorsque l’on passe de B à A pour les deux
cycles. Donner une conclusion.
5- Comparer, sans calcul, le travail W1 du cycle 1 avec le travail W’1 du cycle 1 lorsque l’on passe de B à A suivant une
droite.

Bonne chance
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Durée 1h 30mn
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I. Question de cours
a- A partir du premier principe, justifier l’expression de dS en fonction des variables d’états (T, V)
dans le cas d’un gaz parfait. Qu’appelle-t-on cette expression ?
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b- En déduire dS en fonction des variables d’états (T, P) et (P, V).
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..............................................................................................................................................................
c- Ces expressions sont-elles valables pour toutes les transformations ; réversibles et irréversibles ?
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d- A partir de cette expression, et dans le cas d’une transformation adiabatique, démontrer les
relations de Laplace.
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II. Problème
Pour faire fonctionner une moissonneuse-batteuse, on utilise un moteur qui fonctionne par
compression et détente d’un gaz parfait dans un cylindre selon le cycle Diesel constitué de quatre
phases réversibles. Le volume varie entre V1 et V2. Le volume maximal a pour valeur V1=60 l et le

volume minimal a pour valeur V2=10 l. Le rapport  = = 1,4 est supposé indépendant de la

température T.
 Première phase (1  2)
Le gaz admis à la température T1=300 K sous la pression P1 = 1 bar dans le cylindre au volume V1 est
comprimé de façon isotherme jusqu’au volume V2.
 Deuxième phase (2  3)
Le gaz est ensuite chauffé jusqu’à la température T3, de façon réversible à pression constante.
Le volume en fin d’échauffement est égal à V3=30 l.

 Troisième phase (3  4)
Le gaz subit ensuite une détente adiabatique et réversible qui le ramène au volume initial V1.
 Quatrième phase (4  1)
Enfin, le gaz est ramené à l’état initial P1, V1 par une transformation isochore au contact d'une seule
source extérieure de température T1.
1. Représenter l'allure du cycle en diagramme de Clapeyron et en diagramme isentropique (S en
abscisse et T en ordonné).

2. Déterminer la pression P2.

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3. Déterminer les températures T3 et T4.
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4. Calculer le travail de compression W12 ainsi que la chaleur Q12 reçue par le gaz au cours de la
transformation 1  2.
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5. Calculer la chaleur Q23 et le travail W23 reçus par le gaz.

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6. Calculer la chaleur Q34 et le travail W34 reçus par le gaz.

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7. Calculer numériquement le rendement thermodynamique du cycle moteur.
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8. Comparer ce rendement à celui du cycle de Carnot fonctionnant entre deux sources de

température T1 et T3. Ce résultat était-il prévisible ?
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Faculté des Sciences et Techniques
Tanger

Département de Physique
Examen du module P112 – Thermodynamique
MIPC Groupe 1, 3, 5, 7 et GE/GM G1

Durée 1h 20mn
Les documents et les téléphones portables ne sont pas autorisés
Les calculatrices sont autorisées
Exercice1
On chauffe à l’aide d’une source thermique de température Ts=600 K, une mole de cuivre solide de telle sorte que la
température du matériau passe de la température ambiante Ta=293 K à la température finale Tf=320 K. Sa variation de
volume est négligeable et sa capacité thermique molaire égale à 3R. Calculer la variation de l’entropie de ce matériau et de la
source. En déduire l’entropie échangée et celle créée. Donner une conclusion. On donne R = 8,31 J.K−1.mol−1.

Exercice2
Au cours d’un cycle, un fluide thermique d’un moteur ditherme reçoit une quantité de chaleur Qc= 420 J d’une source chaude
à 200°C. La source froide est à 17°C. Le travail fourni par le moteur est de 120 J.
1- Faire un schéma de principe de la machine.
2- Calculer l’efficacité de ce moteur thermique.
3- Le fonctionnement est-il réversible ? Justifier, en démontrant, votre réponse.

Problème : Etude d’un réfrigérateur

On cherche à étudier un système de réfrigération à compression. Le fluide qui décrit le cycle est de l’hélium, pris comme un
𝑪𝒑 𝟓
gaz parfait et tel que : 𝜸 = = et M = 4 g.mol-1.
𝑪𝒗 𝟑
L’hélium traverse successivement les transformations suivantes:
• Une compression adiabatique réversible qui l’amène de A(T1, P1) à B(T2, P2);
• un refroidissement isobare qui le fait passer de l’état B(T2, P2) à l’état C(T3, P2), en échangeant Q2;
• une détente adiabatique réversible, qui l’amène de C(T3, P2) en D(T4, P1);
• un chauffage isobare pour revenir à l’état A(T1, P1), en échangeant Q1.
Données : R = 8,31 J.K−1.mol−1 ; T1 = 293 K; T3 = 313 K; P1 = 2 bar ; P2 = 3 bar.
Tous les calculs sont ramenés à m = 1 g d’hélium.
1- Faire un schéma de principe de la machine.
2- Calculez la capacité thermique molaire à pression constante Cp de l’hélium.
3- Calculez les températures T2 et T4 en fonction de T1, T3, P1, P2 et γ.
4- Calculez les volumes VA, VB, VC et VD .
5- Donnez l’allure du diagramme du cycle en coordonnées de Clapeyron (P, V) et en coordonnée entropique (T, S). Préciserez
le sens du parcours du cycle. Conclusion ?
6- Calculez les transferts thermiques Q1 et Q2 échangés par l’hélium.
7- Déduisez-en le travail total W reçu par l’hélium au cours du cycle. Application numérique.
8- Définissez et calculez l’efficacité de l’installation.
Bon courage
UNIVERSITE ABDELMALEK ESSAADI lundi 14 Janvier 2013
FACULTE DES SCIENCES & TECHNIQUES TANGER NOM & PRENOM : ………….…………………………………………

GROUPE : ………………………..
DÉPARTEMENT DE PHYSIQUE

CONTROLE CONTINU N°2

THERMODYNAMIQUE - DUREE 1H30

Questions
Une machine ditherme au cours d’un cycle échange du travail W avec le milieu extérieur, une quantité de chaleur Q
avec la source chaude, de température T et une quantité de chaleur Q’ avec la source froide de température T’ (T>T’).
1) Donner la relation qui exprime le premier principe pour cette machine lorsqu’elle décrit un cycle.

2) Donner la relation liant les quantités de chaleur échangées et les températures de ces sources, qui traduit le second
principe dans le cas d’un cycle réversible.

3) Donner les signes de W, Q et Q’ lorsque cette machine fonctionne en réfrigérateur et définir son efficacité.

4) supposons que la température T de la source chaude diminue lentement, quelle est la valeur limite Tlimite, pour que
le réfrigérateur ne peut-il plus fonctionner ?

P2 2 (T2)

Problème
Le premier moteur à combustion interne à 2 temps a fonctionné
selon le cycle de LENOIR (1860) représenté ci-dessous :
0-1= admission du mélange gazeux ( air+essence)
1 =allumage P0=P1=P3
1-2= explosion (compression isochore) 0 1 3
2-3= détente adiabatique
3-1=refroidissement isobare (T1)
1-0= échappement isobare V0 V1=V2 V3
le rendement du moteur est défini par  = -W/Q
V
W = travail cédé au cours d'un cycle par le système gazeux (pris comme référence pour le signe des énergies)
Q = quantité de chaleur qui serait dégagée par la combustion du mélange gazeux alimentant le moteur à
température et pression normale. On admet en fait que tout se passe comme si le système gazeux recevait cette
quantité de chaleur Q au cours de l'explosion (Transformation 1-2) et décrivait l'ensemble du cycle 0-1-2-3-0.
On supposera dans ce qui suit que le moteur travaille dans les conditions de rendement maximum : toutes les
étapes sont considérées comme réversibles (y compris l'étape 1-2, ce qui est abusif sur le plan pratique) et le
mélange gazeux se comporte comme un gaz parfait.
Données numériques : rapport de compression =P2/P1= 5  = Cp/Cv = 1,4 pour le mélange gazeux. T1 = 300 K
1°) Calculer T2 et T3 en fonction de T1,  et  . Application numérique.
2°) Etablir l’expression littérale donnant W en fonction de T 1, T2 , T3, R  et n (n désigne le nombre de moles du
mélange gazeux).

3°) Etablir l’expression littérale donnant  en fonction de  et  . Calculer le rendement de ce moteur.

4°) En supposant que toutes les étapes sont réversibles, calculer sur chacune des 3 étapes 1-2,2-3,3-1, les variations
d’entropie d’un gaz de mélange gazeux . S étant une fonction d’état, vérifiez vos calculs.
Représenter le trajet 1-2-3-1 en coordonnées T-S (On prendra une origine arbitraire pour l’entropie)

5°) Le mélange gazeux est supposé contenir la masse exacte d’air nécessaire à la combustion complète de la
quantité d’essence présentée. Etant donné que la combustion complète de 1g d’essence nécessite 15 g d’air et
dégage environ 43.9 kJ,
à partir de l'expression de la quantité de chaleur Q échangée par le système pendant l'explosion, calculer la
chaleur massique à volume constant Cv du mélange gazeux (en J.g-1k-1).

6°) Calculer la consommation horaire (en g) d’essence pour une puissance développée par le moteur de 1/3.CV
(1CV = 736 W )
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