TRAVAUX DIRIGES N°1 de Téléinformatique

EXERCICE 1
1. Quel est la rapidité de modulation pour que le canal de transmission ait un débit binaire de
2400 bits/s sachant que les signaux transmis sont bivalents.
2. Quel doit-être la valeur minimale du rapport signal bruit si la largeur de la bande passante
de liaison est 1000 Hz pour obtenir ce même débit binaire.
3. Quel serait le résultat de la question 1 si au lieu d’avoir un signal bivalent nous utilisons un
signal quadrivalent.

EXERCICE 2
Soit une ligne téléphonique analogique de fréquence extrême de la bande passante 300-3400
Hz. La rapidité de modulation est de 1 800 Bauds et les signaux sont de valence 32.
1. Quel est le débit binaire de la ligne ? Son débit binaire théorique ?
2. On suppose que la ligne présente un rapport S/B de 40 dB. Quelle est la capacité théorique
de cette ligne ?

EXERCICE 3
Soit un signal sinusoïdal téléphonique analogique bivalent, de bande de fréquence
[300-3400 HZ]
1. Déterminer la rapidité de modulation
2. Déterminer le débit binaire
3. Ce signal est perturbé par un bruit thermique dont l’affaiblissement est de 60 dB.
Déterminer en fonction du rapport signal/bruit, la capacité théorique du support de
transmission.

EXERCICE 4
On désire transmettre un signal dans la bande de fréquences comprise entre 30 KHz et 38
KHz, qui sera appelée « porteuse ».
1. Quelle est la rapidité de modulation maximale admissible sur ce canal ?
On décide de transmettre toutes les 125 μs, une modulation du signal MAQ 256, c’est dire en
phase et en amplitude permettant d’obtenir un total de 256 états distincts possibles à chaque
émission d’un symbole.
2. Quelle est la valence de ce signal?
3. Combien de bits transmet-on à chaque émission d’un symbole ?
4. Quel est le débit binaire nominal atteint sur cette porteuse ?
Pour pouvoir utiliser cette porteuse dans la transmission de données, la puissance du signal
reçu à l’autre extrémité de la ligne doit être au moins égale à la moitié de la puissance du
signal transmis.
5. Quel est en décibel (dB) la valeur limite de l’affaiblissement ?