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fer
Le fer subit une transforma on allotropique1 à 912°C.
La phase stable Feα à basse température est la ferrite, de structure cubique centrée. Le paramètre de
maille de la ferrite à 911°C est de 0,2903 nm. La structure stable au-delà de ce e température est la
phase austénite, Feγ, cubique à face centrées. A 913°C, le paramètre de l’austénite est de 0,3646 nm.
Données : Masse molaire du fer : MFe =0,05585 kg/mol - Masse molaire du carbone Mc = 0,012 kg/
mol
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1 L'allotropie (du grec allos : autre et tropos ma ère) est, en chimie, la faculté de certains corps simples
d'exister sous plusieurs formes cristallines ou moléculaires di érentes. Les transforma ons allotropiques sont
induites par les condi ons extérieures (température et pression).
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Correction du TD
1-/ Calcul des masses volumiques théoriques du Feα et du fer Feγ.
A 910°C se produit la transforma on allotropique Feα -> Feγ (au chau age). A ce e température, on
peut donc comparer les deux structures.
Fer α ferrite : cubique centré avec aα = 0,2903 nm et deux atomes par maille Mfer = 55,85 g/mole en
unité CGS2.
On ramènera tout en g et cm. Soit aα = 0,2903*10-7 cm
Volume de la maille Vα = (0,2903.10-7)3 cm3 = 2,4465.10-23 cm3
ρα = 2 x55,85/(6,02.1023. Vα) , ρα = 7,5843 g/cm3
Fer γ austénite : cubique à faces centrées avec aγ = 0.3646 nm et quatre atomes par maille.
Vγ = (0.3646*10-7)3 cm3 = 4.8467*10-23 cm3
ργ = 4 * 55.85/(6.02*1023.Vγ), ργ = 7.6566 g/cm3.
A 910°C, le fer γ est bien le plus dense, car son réseau est CFC.
2 Le système CGS est un système d'unités de mesure des grandeurs physiques1, où les unités de base sont :
le cen mètre pour les longueurs,
le gramme pour les masses,
la seconde pour le temps.
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En n, en posant V0 = L03, on a au premier ordre ΔV/V0 = 3 ΔL/L0 ( si le matériau est isotrope, c’est à
dire ici polycristallin) et on trouve la varia on rela ve de longueur due à la transforma on :
ΔL/L = - 0.31%
Ce e varia on peut être facilement détectée par un dilatomètre, qui cons tue un appareil très
intéressant pour observer les changements de phases à l’état solide.
Note :
(L+ΔL)3=(L2+2ΔL.L+ΔL2)(L+ΔL)=L3+3ΔL.L2+3ΔL2.L+ΔL3
Pour le fer α :
Dans une maille cubique centrée, trois atomes de diamètre Dα sont tangents suivant une diagonale
du cube, soit, sur la longueur L = aα* 3 = 2 * Dα.
On en déduit que le diamètre d’un atome de fer dans la structure cubique centrée à 910°C vaut :
Dα = 0.2514 nm.
Pour le fer γ :
Ce e fois-ci, dans la maille cubique à faces centrées, trois atomes sont tangents le long d’une
diagonale de face. On a donc L = aγ * 2 = 2 * D γ.
On en re : Dγ = 0,2578 nm.
Curieusement, on constate que l’atome de fer moyen occupe plus de place dans la structure la plus
dense : c’est l’e et de la coordina on (nombre de premiers voisins). Elle vaut 8 dans α et 12 dans γ.
Ces voisins nombreux a rent les orbitales vers l’extérieur et la taille apparente de l’atome s’accroit.
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Un site est situé au centre de la maille (voir gure ci-dessus). Il compte pour 1 par maille. D’autres ont
leur centre situé au milieu de chaque arête : chacun appar ent à 4 mailles voisines et ils sont 12 mais
ils « comptent » pour ¼. Il y en a donc en moyenne 3 par maille.
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Site de diamètre
Atome de diamètre Dγ
La gure ci-dessus est la projec on d’un plan cristallographique de type (220). Elle permet de
montrer que aγ = Dγ + DSO, où DSO est le diamètre du site octaédrique.
Ici, avec les valeurs précédentes, on trouve DSO = 0,1066 nm, ce qui est plus pe t que le diamètre de
l’atome de carbone (D = 0,1540 nm). Si les atomes de carbone sont bien en inser on dans le fer γ, ils
ne trouvent donc leur place qu’en provoquant une déforma on élas que du réseau, portant sur
plusieurs atomes voisins.
Sites tétraédriques
Voici l’un des 8 sites tétraédriques que con ent la maille CFC.
Tous calculs faits, le diamètre de la sphère logeant dans ce type de site n’est que de 0.058
nm.
A part l’hydrogène, aucun autre atome ne peut y entrer.
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Puisqu’il y a 4 atomes de fer par maille, on trouve pour ce e composi on environ 1 atome
de carbone toutes les quatre mailles.
Puisqu’il y a autant de sites octaédriques que d’atomes de fer (4 par maille), il y a seulement
1/16 des sites occupés (environ 6%).
C’est la rançon de la taille exagérée du carbone par rapport au site.
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