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Les électrons. «Plum-Pudding» 1897 modéle atomique de Thomson Thomson détermine méme le rapport entre la charge électrique (e) des particules et leur masse (m) appeiée la charge massique £=1.76x10°C/g m Expérience de Millikan (1868-1953) en 1909 a permis de déterminer la charge élémentaire e e=1,6 10°C La charge de I’électron est : =-e=-e=1,610°C D?onc la masse de |’électron est : Me = (m/e).e = 0,911 10°%kg Cette valeur ne correspond au rapport d'aucun élément connu. L'électron constitue donc une particule a part entire, commune a tous les atomes. En résumé, La conception de la matiére selon Thomson: = L'atome est une sphere de densité uniforme. « L'atome est fait de particules négatives et de particules positives. * Le nombre de particules négatives et de particules positives est égal, donc fatome est neutre. « Le modéle de Thomson incorpore un autre fait nouveau: les atomes sont divisibles. Démoerite et Dalton s'étaient donc trompés... Le modéle de Dalton devra &tre modifié: ffatome ne peut plus étre considéré comme !'unité indivisible la plus petite de la matiére. 1L2- Modéle atomique de Rutherford. En 1911, les expériences de Rutherford (1871-7937) avec une feuille d'or scontienrerort A realiser le modele atomique par la découverte du noyau atomique Rutherford a analysé la constitution de la matiére 6° projetant un faisceau de particules alpha (avec une masse et une charge positive) sur une mince feuille d'or afin d'observer leur comportement a l'aide d’écrans fluorescents. Quelques pattioules sent tortemert dévites. Plus euss partoules Sontfablement morceau de radium falsoeau de pattioules alphs La plupart des patioules ne sont pas bloo de plamb minge feuille de Ae nétal Goran fluorescent eons Le montage utilisé par Rutherford Les observations de Rutherford étaient les suivantes : ‘* Lamajorité des particules alpha ne sont pas déviées. * Plusieurs particules alpha sont déviées legerement. * Quelques particules alpha sont déviées a plus de 90°. Ses conclusions sont : * La matigre est essentiellement constituée de vide, la majorité des particules alpha ne rencontrent pas d'obstacles sur leur parcours. Les particules faiblement déviées le sont par des charges dans la matiere. Puisque certaines particules alpha (positives) sont fortement déviées, elles ont di rencontrer des concentrations de charge positive dans la matiére. te ue interpréter ces résultats Rutherford suppose que la charge positive et la masse le 'atome étaient concentrées dans un trés petit noyau au centre de l’atome. Suite a ces observations, Rutherford a conclu que : La totalité de la charge positive d'un atome, portée par les protons, est concentrée en son centre, dans un espace extrémement petit appelé noyau. * Les électrons, qui portent la charge négative de l'atome, évoluent quant a eux autour du noyau. - YX a Diamétre de I'atome : 2 10m ATOME = NOYAU (PROTON) + ELECTRONS | Les lacunes du modéle de Rutherford : * Le modéle atomique de Rutherford souleva certaines interrogations : > Comment les protons, des charges positives, pouvaient-ils restés resserré dans le noyau alors que des charges électriques de méme signe se repoussent? > Pourquoi les électrons ne tombent-ils pas sur le noyau, attirés par sa charge positive? « Les réponses a ces questions sont apportées lors de la découverte du Neutron par James Chadwick et de I'événement de la mécanique quantique. Pour tenir compte de ces nouvelles découvertes, le modéie de Rutherford fut éventuellement remplacé par le modéle de Rutherford-Bohr simplifié Aprés la découverte du noyau par Rutherford, on s'est apergu que ce noyau n'est pas une particule simple. 11-3 Les constituants du noyau : Le noyau a un diamétre faible (environ 10“%m). II es it ua U . Il est constitué de particules appelées nucléons: les rotons etles neutrons gui sont maintenus ereenia par des forces nusléaires. Sa densité est énorme (6.4-10"° gicm? pour un noyau d'hélium), soit un million de milliard de fois plus dense que eau | i a@- Le Proton : Le proton (particule identifiée par Rutherford) porte une charge élémentaire positive: q= te = +1.602:10C et posséde une masse au repos de : Mproton = Mp =1.6723:1074 g = 1.6723 10°" Kg (m,=1836.1 me). Chaque noyau posséde Z protons. Le noyau a done une charge électrique +Ze. Le nombre Z caractérise un atome donné c’est-a-dire un élément déterminé. 1! est appelé numéro atomique ou nombre atomique ou nombre de charges. Echelle en m Echelle en 10 = 10m some ie 100,000,000 10m nevau ae 10m __ praton neutran @ wvcto» <10%m 10,000 1,000 <1 b- Le Neutron : En 1932, James Chadwick a découvert une particule dans le noyau de I'atome qui ne portait pas de charge. Il a appelé cette particule le neutron. Le neutron est électriquement neutre(ne porte pas de charge élémentaire ) et présente une masse au repos de : - Mouton = (Mn = 1.6747-10 g = 1.6747-107 kg ‘Mneutron Sensiblement égale a celle du proton. Pour un élément donné, le nombre de protons est fixe mais le nombre de neutrons peut € ~~ 9,1 x 10 oton (aE 4,673 x 10° e n 0 1,675 x 10 [Neutron lil- Notation et Unités : Ill-1 Notation Le noyau d'un atome est un assemblage de protons et de neutrons, que lon appelle nucléons. Un élément X (appelé nucléide) est caractérisé par la structure de son noyau, décrite par deux nombres : Z le nombre de protons et N celui de neutrons. On pose A=Z+N, A sera appelé le nombre de masse. Un élément chimique X est caractérisé par son numéro atomique Z #Chaque élément chimique est désigné par une abréviatlon (symbole) et représenté par: Nombre de masse (Nombre de nucléons) A LZ Elément chimique Nucléide Numéro atomique (nombre de protons) Exemples : Atome de carbone C, Sodium Na, Oxygeéne O, (voir tableau) aa Mg | oe , 12 24-12 = 12 12 e- (nettre) oe Fe 56 26 56-28=30 | 26e- (neutre) ed a 127 53 74 54 e- (+1 e-) orig 40 2 | 20 18 e-(2e) Dans un atome électriquement neutre, || y a autant de protons que d'glectrons (nombre d’électrons = 2) ; Atome électriquement neutre : Nombre de protons = Nombre d’électrons =Z Ml-2 Unités a- Unité de masse atomique (U./7.a) La masse de l'atome est de l'ordre de 107’Kg . Le Kg est mal adapté pour exprimer la masse de l'atome. Les chimistes ont proposés une nouvelle unité: unité de masse atomique (U.M.a) Par définition, l'unité de masse atomique (U.m.a) est exactement le douziéme de la masse du noyau de I'isotope 12 de l'atome de carbone. i luma=—x— 12 N, 6606.10 g=1,6606.10 "kg b- Définition de la mole Le concept d'unité de masse atomique (u.m.a) permet de representer la masse des atomes par des nombres maniables, cependant, la masse atomique reste une grandeur microscopique. Or, l’observation se fait au niveau macroscopique, clest-a-dire sur les propriétés d'un ensemble d’atomes ou de molécules. Pour définir un nombre unique datome ou de molécules le nombre d’Avogadro Ny a été introduit. Définition du Nombre d’Avogadro Nj : C'est le nombre d’atomes contenu dans 12g de carbone 12 _ 12x107 4°"12x1,6605x10 Définition de la mole : C’est La quantité de matiére qui correspond au nombre Na_ d’atomes ou de molécules ou de corps. La mole est une unité générale s’appliquant aux atomes, molécules, électrons, ions, nucléons, etc. 6.02210” Exemple : 1 mole de Na = Na atomes de sodium = 4 mole de H20 = Na molécules d’eau .022 10°° atomes de Na 6.022 10° atomes de H2O Remarque : le nombre d’'Avogadro Na_n’a pas d'unité mais géréralement on I'exprime en mor". La masse molaire Mest la masse d'une mole d'un corps. (c'est-a-dire la masse qui contient Ni = 6,023.10" exemplaires de ce corps. Corps = atomes, molécules, électrons, ions, nucléons, etc.) , La masse molaire s'exprime en g/mol. Exemple ; M(C)=12.00g. mol" ; M(‘H)=1.00g. mott M (0) = 16.00 g. mol" M so} = 35. asch molt as faibl nanee ear epee 2 Metecon est trés faible par rapport A mot et Mneutront Marcton ~ ~ 27 ‘ranaon eee eriney eutroft Moroten ~ Mreutron~ 1.6710%7Kg (Z+N) = 1.6710 A avec A nombre de masse c-Electronvolt: 7 L'électronvolt est "énergie d'un 6lectron accéléré par une différence de potentiel de t volt. 4.6021 107° et 1 Méga électronvoit = 1 MeV = 10° eV IV- Les Isotopes WV-1- Définition : En 1902, le chimiste anglais, Frederick Soddy, a déterminé que les atomes du méme élément avaient les masses différentes, ce que l'on appelle des Isotopes de nos jours. La découverte des neutrons, quelques années plus tard, a explique ce phénoméne qu'on identifie comme des Isotopes Définition: On appelle Isotopes des atomes ayant le méme nombre de protons (méme Z), mais dont le nombre de neutrons N est differ ent (c-a-d Aest different) Exemple : 73a et 74 Na appartionnent tout les 2 au méme élément : Sodium (2 =11) ae Uet eae U_ appartiennent tout les 2 au méme élément : Uranium(Z = 92) Représentation symbolique des tro Ze, Neo | AsZz+N=4 | is isotopes de |'élément Hydrogéne i i, | AsZ4eNa2 | 1 py Hydrogéne 2 py Deuterium 3. Tritium 1 «normal » 1 1 Représentation symbolique des trois isotopes de I'élément Hélium Remarque @ {sotone : Deux atomes ayant méme N mais Z différents. & — |goélectronique : Deux atomes ayant méme nombre d’électrons. @ — |sobare: Deux atomes ayant meme Amais Z différents 1V-2- Abondance naturelle des différents isotopes Les éléments naturels sont des mélanges d’isotopes et on appelle abondance naturelle \e pourcentage (%) en nombre d’atomes de chacun des isotopes présents dans le mélange naturel (notée Xi). La masse atomique naturelle (masse molaire) est la moyenne pondérée des masses atomiques isotopiques d’un élément. Si élément présente plusieurs isotopes sa masse atomique est donnée par : [[M= 3X) si Osxist | eee es = X(XixMi) /100 si [0 SXiS100) 5 oo Mi : masse atomique de chaque élément Xi; abondance relative de l'isotope j Exemple : Le chlore naturel (Z = 17) est un mélange de deux isotopes “CI et *”CI dont les abondances relatives (ou proportions relatives) (Xi) sont respectivement en nombre d'atomes 75,78% et 25,22%. Les masses atomiques (Mi) de chaque isotope sont respectivement M; = 34,9688 et Mz = 36.9659. Done pour le chlore naturel sa masse molaire est : M = [75, 78x34, 9688+24, 22x36, 9659]/100 = 35,4525 g/mol M = 35,4525 g/mol = 35,4525 u.m.a V- La Radioactivité ssw. La radioactivité est un phénoméne physique qui se produit dans le noyau des atomes. Le phénomeéne est difficile a observer; en effet, H. Becquerel découvre en 1896 que certains sels d'Uranium émettent des "rayonnements" pouvant traverser la matiere. On distingue deux types de radioactivités : Radioactivité spontanée ou la Désintégration Radioactive : C'est la radioactivité naturelle, des noyaux (radio-isotopes) se transforment spontanément en d'autres (désintégration), en émettant simultanément des particules matérielles (électron, noyau d'hélium, neutron...) et de l'énergie (photons et énergie cinétique). ‘ Radioactivité artificielle : Réaction Nucléaire provoquée ((production d'électricité dans les réacteurs nucléaires, imagerie médicale, sterilisation alimentaire, etc,). Dans la nature, il existe des noyaux stables et/ou des noyaux inst: is naturels ou aftificiels) appelés éléments radioactifs. hepordanes Ge ieee instables varie au cours du temps et n'est donc jamais précisée. Cela nous améne a discuter la stabilité des isotopes et particuliérement celle de leur noyau. Parmi les 117 d'éléments connus seul les 83 premiers (@ l'exception du Technétium (2=43) et du Prométhium (Z=61) possédent au moins un isotope stable. A partir du Polonium (2=84) il n'existe plus de nucléides stables, ils sont to: radioactifs. : i Pour les premiers éléments (Z < 30) on constate que les isotopes stables contiennent un nombre de neutrons sensiblement égal a celui des protons Z = N Au dela de Z = 30 les isotopes stables contiennent un nombre de neutrons plus élevé ae celui des protons iN eZ On peut expliquer simplement ce fait en considérant que les protons chargés positivement se repoussent, l'ajout de neutrons stabilise les nucléides par un effet de "dilution" des char iti i éloi ges positives qui en étant plus éloignées les unes des autres auront tendance a moins se einer! 2 fe S Diagramme de stabilité des isotopes N 140 130 490 110 aon an 70 ea a 40 30 20 40 aN \ ea, wv Ish 40 20 30 40 60 80 70 80 90 100 Si le nombre de protons devient trop élevé (Z >84) cet effet de « dilution des charges » devient inefficace et il n’existe plus de noyaux stables. Les éléments radioactifs (appelés aussi radio-isotopes ou noyaux atomiques instables) sont la source de rayonnements, désignés par les trois premiéres lettres de |'alphabet grec et on distingue : les particules alpha (a**) , les particules béta (B ) (béta moins ( f°) et béta plus (6 *)) et les rayons y des photons de grande énergie. Le rayonnement ** est até parla plaque négatvs, Cestunnoyau dhélum, nolé $He Le rayonnement p- est atiré parla plaque positive C’est un élactron tbe rapide, nots Se Le rayonnement p* est até parla plaque négatve. C'est un positon trés rapids, note Be Le rayonnementy n'est atiré par aucune des deux plaques. Cst un rayonnement éiectromagnéique mn at s Y oe peepee esti] : Le cham électique uniforms E est sigé de a plague rostve vers f plaque négathe V-1 Les particules alpha (a**): sont des noyaux d'hélium. Cette forme de radioactivité concerne essentiellemént les éléments "lourds" de numéro atomique z 5 83. Le nombre des protons et des neutrons sont modifiés simultanément par émission de particules «** (noyaux d’Hélium). A A-4 4 2X = zl + 7 He —~ particule o.** Plusieurs lois gouvernent ces réactions nucléaires spontanées. Nous en retiendrons deux : Y Loi de conservation de la charge électrique : la somme des charges de la particule et du noyau produits est égale au nombre de charge Z du noyau pére, Y Loi de conservation du nombre de nucléons : la somme des nuciéons de la particule et du noyau produits est égale au nombre de nucléons A du noyau peére. Exemple : isotope 226 du Radium devient du Radon 222 226 222 4 wyRa —-> gkn + He V-2 Les particules béta moins (B"): sont des électrons émis. Cette forme de radioactivité concerne les isotopes instables qui possédent un excés de neutrons et sont donc situés au dessus de la zone de stabilité. On peut considérer que pour de tels nucléides un neutron se transforme en proton selon : A 1 0 a > iP 4 3A 4 4 0 L’équation générale est : 7a > zal + 1e Au cours de cette réaction, le nombre de protons varie et le nombre de masse reste le méme et on transforme donc un élément en un autre, il s'agit d'une transmutation. 40 40 Exemple : pK > wCa + V-3 Les particules béta plus (B*) : sont des positons émis (c'est lanti-particule de Iélectron ou dit : « électron positif »). Il s'agit en quelque sorte du phénomeéne "inverse" du précédant. On peut considérer que pour de tels nuciéides un pro en neutron selon proton se transforme 1 1 q iP > oh + Ve 4 L'équation générale est za ve + 2 ny 22 ~ Exemple : Na —> Ne + %e Diagramme de stabi des isotopes V-4 Energie de cohésion du noyau Le fait que les noyaux des atomes scient stables implique obligatoirement l'existence de forces dintensité plus grandes que celle de la force électrostatique de Coulomb qui, si elle Stait seule, deétruirait le noyau. A ces forces nommées forces nucléaires est associée une énergie appelée énergie de cohésion ou Snergie de Halson du noyau. AY Apo as a-Défautdemasse 7 a Expérimentalement, on a constaté que la masse réelle du noyau est inférieure a la somme des masses des nucléons qui le constituent. Dans le cas d'un noyau, en notant m, la masse du proton et m, la masse du neutron, on peut écrire: Mnoyau < Ze Mp + (AZ). My. (Mnoyau = Mexp = Mnreeiie et Z.m,+(A- 2m = Mth = Matos Gays SA = On pose: An = (2. ttt + (A~Z). tye) = Maayan = Min = Msp Am est appelée « défaut de masse » du noyau (dit aussi perte de masse). On remarque que 4m est positive Exemple : tome d'hélium He (2 protons + 2 neutrons ) ~ 2 protons 2 neutrons noyau He 1,6723 1077 = m, = 1,6723 1077 Kg my eer uma my = 1,0074 uma 1,6747 1077 _ m, = 1,6747 1077 Kg m=" 66 19277 Uma my = 1,0088 uma my, = 2 mp + 2 m, = 4,0324 uma Mexp = m(réelle) = 4,00150 uma Am (défaut de masse) = My - Mexp = 0,0309 uma b- Energie de cohésion (ou de liaison ) du noyau La perte de masse Am est transformée en énergie (E=me*) selon le princip d'équivalence « masse — énergie » d'Einstein (relativité d'Einstein) et on aura: [a= ame’) : énergie de liaison en joule (J); Am : défaut de masse en Kg S c: vitesse de lalumigre ;c=310°m/s; 1u.m.a= 1.66 10% g = 1.66 107” Kg Définition: On appelle énergie de liaison d'un noyau (noté &) 'énergie qu'il fat fournir pour séparer ce noyau au repos en ses nucléons libres. Inversement, lorsque le noyau se forme a partir de ses nucléons libres, le milie extérieur regoit 'énergie Ec =|4m|.c’, Energie de cohésion (Ec). Remarque: SI Am<0 alors AE<0: le systéme fournit de I'énergie au milieu extérieur, Si Am>0 alors AE>0: le systéme regoit de 'énergie du milieu extérieur. Un noyau sera d’autant plus stable que son énergie de cohésion sera grande Cette énergie de cohésion est de l’ordre du MeV/nucléon L’énergie de cohésion est l'opposé de I'énergie de liaison Le joule est une unité d'énergie inadaptée a I'échelle microscopique. On ili uti cette échelle l'électron volt (noté eV) _ SLOG EELS On utilise aussi le MeV: 1MeV = 10°eV = 1,60.1073), Exemple : Atome d'hélium He, 4m = 0,0309 uma = 0,0309 «1,66 10?"kg Done, E_ =Am.c?= 0,0309 x1,66 1077 x (3)? 1018 y La formation du noyau d'hélium s’accompagne d'une libération d'énergie : E.= 4,616 1077, L’énergie de liaison par nucléon = E./(nucléon) = E-/A A: nombre de nucléons E,/(nuciéon) = 4,616 40°7/4 = 1,154 107d = 7,2 MeV ty mott Remarque : Pour 1 mole d’atome He on a: Eo= 4,616 410° x 6,023 10% = 27,78 10"! .mol V-5 Réaction nucléaire ou radioactivité artificielle a- la fission nucléaire Définition: La fission est une réaction nucléaire provoquée au cours de laquelle un noyau lourd "fissible” donne naissance a deux noyaux plus légers. Les atomes de nombre de masse trés élevés, lorsque ils sont bombardés par des neutrons peuvent subir une cassure conduisant a des atomes plus légers et a des neutrons. Les neutrons émis peuvent a leur tour provoquer la fission d'atomes voisins, on & une réaction en chaine explosive. Lors du processus Il se produit une perle de masse et un important dégagement Genergie’ L'energie libérée par ce type de réaction est énorme de ordre de 200 Mev Jatome (2. 10'° J / mole) Exemple : 235 1 146 87 1 QU + oft > OE 35 Br au 3(tn) b-Ia fusion nucléaire : Définition: La fusion nucléaire est une réaction au cours de laquelle deux noyaux lagers s'unissent pour former un noyau plus lourd. Les atomes légers vont chercher a se stabiliser par réaction de fusion. Deux noyaux légers vont fusionner pour donner un atome plus lourd et diverses particules. Au cours de ce proce: qui eet pee énergétique que la fission, il va y avoir perte de masse et important dégagement d'énergie. Ce type de réaction est utilisé dans | i est a lorigine de I'énergie des étoiles. Tes bombes H et 2 3 Exemple : ‘f+ ;H—> $He+ bn V-6 Loi de décroissance - La désintégration radioactive est un phénomeéne aléatoire a- Activité d'un échantillon Soit No fe nombre de noyaux d’une substance radio: Vinstant tp et N le nombre de noyaux non désintégrés a l'instant t active, initialement présents Lactivité moyenne d'un échantillon radioactif est égale au nombre moyen de désintégrations qu'il subit par seconde = A=-dN/at (N diminue, dN / dt est négatif, A est positif) Par dérivation de N=Noe~*'', on obtient : =-dN/dt=ANo.e*'=AN - A instant t = 0, l'activité initiale de 'échantillon est : Ao = /No- Reportons cette valeur 1 No = Ae dans expression qui précéde A = 2 No, ed A=-dN/dt=A,.e7' avec Ao=ANo - Ase mesure en becquerel (Bq) et 1 Bg = 1 désintégration seconde. t b- Demi-vie Ty: période Le temps de demi-vie Tia d'un nucléide radioactif est la durée au bout de laquelle le nombre de noyaux radioactifs est divisé par deux clest-a-dire. N (Ti) = No/2 Portons dans N = Noe -** No/ 2 =No@ -7°%"? soit : OW AlE 72 ou encore en prenant le logarithme népérien des deux cotés : In(e-*™"2)) = In (1/2) 2h. T220-In2 La demi-vie d'un radionuciéide est une caractéristique de celui-ci et sa valeur est extrémement variable : - Pour le polonium 212, la demi-vie est Ti2= 3x 10 ~® seconde | Pour le thorium 232, la demi-vie est Ty2= 1,4 x 10"? ans Remarque : LisctivitéA=-dN/dt=Ap.e-"", — siéorita la date Tur2: A (Tia) = 0N (Tra) = No! 2 A (Tia) = Ao! 2 ‘Au bout d'un temps égal a la demi-vie, l'activité d'un radionucléide est divisée par deux. ATE THEORIE QUANTIQUE DE ATOME Atome de Bohr Chapitre II J. Rayonnement électromagnétique et Energie de transition /-1 Rayonnement électromagnétique Le rayonnement électromagnétique désigne une forme de transfert d'énergie linéaire. La lumiére visible, par exemple, est un rayonnement électromagnétique, mais ne constitue qu'une petite tranche du large spectre électromagnétique 10° 107 405 10° longueur d'onde (2) en cm t Infra.R ouge | Ondes Radio + + 4 | Rayon. | Rayon.X | Ultra.Violet Domaine du visible Orange [ey Violet [ Bien Vert |Joune Rouge ps 4.10% 7,8.10° aAencm Le domaine du visible s’étend entre ; 400nm<2<800 nm La lumiére désigne un rayonnement électromagnétique visible par foil humain. Les ondes radio, lesrayons Xetysont également des — rayonnements électromagnétiques. | Ces rayonnements peut + étre.-—«=— écrit. = de maniére corpusculaire comme a propagation de photons ou de maniére ondulatoire comme une onde électromagnétique : : = Nature ondulatoire De nombreux phénoménes d'optique (réfraction, réflexion, diffraction) s’explique en considérant la lumiére comme une on ‘se propageant dans le vide, avec une vitesse : c= 3.10° mis et une longueur d’onde pezchy) Z On defini aussi le nombre d'onde:_ [G=4/41 i Le vecteurd’onde + @ Nature corpusculaire Une radiation lumineuse peut étre considérée comme constituée de trés petites particules, appelées photons. Ces ar ont une masse nulle et une énergie : h: constante de planck c: vitesse de la lumiére + longueur d’onde a @ Postulats de Plank eieinaein on 1900 et 1905) : y «Les échanges d’énergie @ TWatiére et rayonnement se font par émission oy absorption d'énergies multiples d'une quantité élémentaire appelée quantum d’énergien. ¥ «Un rayonnement (une onde) monochromatique (A = cte ) est constitué de graing d’énergie appelés photons de masse nulle, d'une célérité de c=3.10° mig transportant une énergie Eshy, I'énergie est quantifiéen. Exemple : Calcul de I'énergie d'un photon d'une radiation jaune de longueur d'onde 2 = 590 nm. aS Ana O18 eager = 3.37.10) et |'énergie du photon pour 4= 590 nm devient alors: E=2,7eV 12 fe la lumiére par la matiére Lénergie de l'électron ne peut prendre que quelques valeurs discrétes, appelées niveaux d’énergie (voir modéle de Bohr). Selon ce modéle, les électrons en orbite autour du noyau ne peuvent se trouver que sur certaines orbites ou niveaux d’énergie. lls passent d'un niveau a l'autre en absorbant ou en libérant de I'énergie. Cette énergie est Ie plus souvent sous forme de lumiére. Ainsi, un atome qui absorbe un photon sera excité et l'un de ses électrons passera a un niveau d’énergie supérieure, noté En. Inversement, un atome sera désexcité lorsque - l'un de ses électrons retournera vers un niveau d’énergie moins élevée, noté Ey, en Smettant de la lumiére (voir figure), La fréquence de cette lumiére est reliée a la | différence d'énergie AE, entre les deux niveaux par la relation suivante : <= ott Vest la fréquence et une constante de Planck. ~oS * Exemple : Excitation et désexcitation d’un atome a’hydrogéne. Pour l'atome d’hydrogéne, le premier niveau d'énergie est appelé niveau fondamental | E,, avec n=1; les niveaux d’énergies plus élevées sont appelés : niveaux excités, Em a- Absorption : | En "temps normal" 'électron occupe le niveau fondamental, mais it peut "sauter" sur un ité si on lui fournit de l'energie (Absorption). L’électron passe d'un niveau d'énergie inf un niveau d’énergle supérieur avec absorption d'une énergie hy (rayonnement de frequencev). Quand un atome absarbe un rayonnement de fréquence vy, |'énergie correspondante hv est transférée a l'atome. Atome + Photon #————> Atome excité b- Emission : —e-—_——_—— — Uélectron passe d'un niveau d’énergie | h —. id upérieur & un niveau d’énergie inférieur v > A avec émission d'un photon hy Quand un atome émet un rayonnement de fréquence v, I'énergie correspondante est Atome excité «————r Atome + Photon | FF Ges échanges de photons se font a des fréquences v caractéristiques de la nature de ‘atome considéré. Chaque saut de I'électron d'un niveau a un autre est appelé une transition électronique. 1-3 L’analyse spectral : La fréquence ou longueur d’onde de la lumiére émise ne peut prendre que quelques valeurs discrétes. C'est ce que l'on appelle un spectre. L'analyse spectrale montre qu'il existe des spectres continus et des spectres discontinus © Spectre continu : Lorsque I'on décompose la lumiére blanche du Soleil a l'aide d'un prisme on observe un éventail de couleurs. On dit que la lumiére blanche posséde un spectre continu, Un rayonnement peut comporter toutes les longueurs d’ondes dans un intervalle donné ('exemple de |'arc-en-ciel). ab 0tp=sea e) ‘ couleur Baeciadton, BES rouse 620-750 OS romes 530-620 nes 570-590 495-570 450-475 380-450 ses, lumiére blanche longur d'ende (nm) | prisme par dispersion is i jes : Si lumiére émise @ Spectre discontinu ou spectre de raies : Si on analyse la ar cartaine atomes (ex: lampe a vapeur de sodium (gaz peu dense et chaud)), on Ets que son spectre e&t constitué de deux raies fines trés intenses. ‘Gongueurd'onde tenn Spectre d'un atome de Sodium Na@ Le spectre obtenu est dit spectre discontinu ou spectre de raies et il est Constitus dun nombre limité de radiations c'est-a-dire comporte des longueurs d’ondes bien précises, Chaque élément Posséde ainsi son spectre caractéristique. 1-4 Spectre d’émission de I'hydrogéne Le spectre de I'hydrogéne est l'ensemble des longueurs d'ondes présentes dans la lumiére que l'atome d’hydrogéne est capable d'émettre. Une série de raie correspond a l'ensemble de toutes ies raies qui font revenir '6lectron sur un niveau donné n. Chaque série a regue le nom de son découvreur a- Formule empirique de Balmer-Rydberg Dans un tube a décharge contenant de lhydrogéne sous faible pression (tube de Geissler), on observe une série de raies dans le domaine du visible appelée série de Balmer. Spectre de I’hydrogéne Peisme Collimateur ies Gaz chaufté La décharge électrique dans Hz provoque |'émission d'un spectre de raies, dont les longueurs d'onde sont parfaitement déterminées et bien différentes d'une raie a l'autre. En effet, en 1885, J.J. Balmer (1825- 1898) montre que les quatre raies visibles dans le spectre de I'hydrogéne (dont les longueurs d'onde sont, expérimentalement, de 656 nm, 486 nm, 434 nm et 410 nm) obéissaient a la formule empirique suivante : avecim=3, 4,8, .. Formule de Balmer ot Ry est la constante de Rydberg avec une valeurde Ry = 1,096 10’ m? @: nombre donde et 2: longueur d’onde de la radiation émise L'espacement entre les raies dans le spectre de I'hydrogéne diminue de fagon réguliére. 2. (H3 ) = 410 nm (violet) ; 4 (Hy) = 434 nm (indigo) 2. (HB) = 486 nm (bleu) ; 4 (Ha ) = 656 nm (rouge) oe b- Relation empirique de Ritz (1908). Uexpérience du tube & décharge a été étalée sur les autres domaines (Ultra-violet et Infrarouge) pour Vatome d’hydrogéne et on obtient le spectre d’émission suivant : ey tae ye zi 8 "Balter (visibley © Paschen (IR) La formule de Balmer est généralisée et devient : Formule de Ritz ! constante de Rydberg netm: deux entiers naturels Positifs tels que m>n ; Selon la valeur de n, on distingue les séries de raies suivantes : Série (n)_[ i = 7 1 5 : | Série de Sérle de Série de Série de Série de Nom Lyman Balmer Paschen Brackett Pfund (1916) | (1885) (1908) (1922) 1924) Pomaine uv Visible IR IR TR 97; 102; | 410; 434 | 1094 ; 1282 2630 7400 (nm) 121 _ | 486 ; 656 1875 4050 M us) 2,3). Sy 4S rs Stone Spee Enorale Series de rales | GEE yon Remarque = Ba : terme spectral avec p =m oun p2 2m : Valeur limite obtenue quand m co dans la formule de Ritz d4: valeur limite obtenue par la transition n > n+1 i 'émissi " | é tre discontinu Ei inclusion le spectre d’émission de l'atome d’hydrogéne est specti C (spectre de raies) dont la longueur d'onde est donnée par la formule de Ritz. he ao formule de Ritz, purement empirique, sera trés vite remplacée par la formule de Bohr (1913). a 1 Uemoddle de Bohr pour Fatome a un éectron (1912: Niels Bohr (physicien danois 1885-1962 et prix Noble en 1922) propose en 194, un modale révolutionnaire basé sur 'hypothése de la quantification : le mom, cinétique orbital de I'électron ne peut prendre que certaines valeurs entiéres, positivg non-nulles, des valeurs quantifiées : fa mécanique quantique est née. Le modéle de Bohr se base sur les. considérations empiriques issues de Nétug des spectres d'émission. Dans la théorie de Rutherford, on n’étudie absolument Pas I problémes énergétiques de |'atome Dans le modéle de Bohr au contraire, on part ¢ l'étude de |'énergie. Le modéle de Bohr constitua une importante avancée dans |'interprétation de Propriétés atomiques. {| ne S'applique qu’aux édifices atomiques les plus simples n Possédant qu'un seul électron. Atome a 1 électron 4-1_Le modéle de Bohr pour I'atome d'Hydrogéne Ce modeéle est simple et fondé sur les concepts de la mécanique classique "'électron tourne autour du Nnoyau en suivant un mouvement circulaire uniforme sur uni orbite de rayon r (mouvement planétaire). Atome d’hydrogéne = 1 proton (p*) + 4 électron (¢") a) Calcul de I’énergie de I’électron Les seules forces présentes dans ce modéle sont la force d'attraction Coulombienne entre I'électron chargé négativement et un proton du noyau chargé positivement et la force centrifuge ion fondamentale de la dynamique (R.F.D) : La relati Ee my vee y= ° e Fa: force d’attraction Fas Feet Fe : force centrifuge Fo = Donec Fa+Fo=0 => Fa=Fe (en module) Equilibre des forces: centrifu ercent 2 aura donc : —olmer “J a L’énergie totale de I'électron est: Ey = E, + E, avec E, : énergie cinétique E. = mv4/2 E, : énergie potentielle : E,= i Fadr + Calcul de | ‘énergie cinétique de | 'électron De la relation (1) on aura : E. = mv/2 yon + Calcul de | ‘énergie potentielle de | 'électron 3 5 B= J Fadr= [72a dr= an a + Calcul de | énergie totale de |'électron : 2 Er=Ec + Ep = Ec-2 Ec=-Ecs- 8r.80.0 E+ -<& T "Bx er Dans cette équation, E est une fonction continue de r (A chaque valeur de r correspond une énergie E). Or les spectres sont discontinus, nécessité de nouvelles hypothéses. b) Hypothése quantique de Bohr Théorie de Planck Dans la théorie de Planck, énergie des électrons est quantifiée (Es, E, absorption ou émission s’accompagne d'un échan ;energié AE : AE = hv=he/A Quantification du moment cinétique % L’hypothése de Bohr consiste a quantifier le moment cinétique c’est-a-dire le moment de la quantité de mouvement ne peut prendre que des valeurs multiples de hi2n, — ae | L=myr = 2h 2x n= nombre entier (n= 1,2,3.....) ™: masse de I'électron Tr rayon de l'orbite V: vitesse de I'électron On a essayé de modifier le principe de Rutherford pour qu'il devienne juste. Bohr g Sommerfield ont gardé le principe de la mécanique classique mals en ajoutant 2 postulats . 2 #Les électrons restent sur des orbites privilégiées : orbites stationnaires. Ils n’émettent pas de rayonnements et ne perdent donc pas d’énergie. | + L'électron peut passer d’une orbite stationnaire 4 une autre si le milieu ©xtérieur lui fourni de !’nergie sous forme discontinue. Le périmetre de l'orbite (assimilée a yp, cercle) se calcule avec la formule : . 2nr= nd Remarque ; en se basant sur cette formule on retrouve la quantification du moment cinétique orbitale de Bohr ipnov =28 a 5) Calcul du rayon et de I’énergie quantifiés * Rayon de Bohr En se basant sur les équations précédentes on aura : 7. ea | > [%- one | a (ona porté (mv. = (n.h/2n)?) nH Ca O) et > Gime Get A nee ame et on aura donc d’ou le rayon des orbites circulaires de Bohr, pour n=1 : et Iq =P avec 15 = 0.53 A: rayon de Bohr n: nombre quantique principal pour n=1 = Tp! Rayon de la 1er orbite de Bohr, pour n=2 12 =4 tp pour n=3 T3= 9 tp + Energie de Bohr — En remplagant r parr, dans expression de Er on obtient: Luw' (eo On a essayé de modifier le principe de Rutherford pour qu'il evens ae Bohr Sommerfield ont gardé le principe de la mécanique classique JOutant 2 ostulats : P i i Q Les électrons restent sur des orbites privilégiées : orbites stationnaires, lls n’émettent pas de rayonnements et ne perdent donc pas d’énergie. . . # L’électron peut passer d’une orbite statlonnaire a une autre si le milieu ‘©xtérieur lui fourni de !’énergie sous forme discontinue. Le périmetre de I'orbite (assimilée 4 Un cercle) se calcule avec la formule : 7 2nr=nh A Remarque : en se basant sur cette formule on retrouve la quantification du moment cinétique orbitale de Bohr ee Qn 6) Calcul du rayon et de énergie quantifiés + Rayon de Bohr En se basant sur les équations précédentes on aura : \ (2) n.hi2n)) (1) et (2) x E,-h? et on aura donc tame? Eq? dou le rayon des orbites circulaires de Bohr, pour n=: 7 mame? et rh= Wr, avec 1% = 0.53 A: rayon de Bohr n: nombre quantique principal pour n= "= Te: Rayon de la ter orbite de Bohr, pour n=2 f2 =4 Tp pour n=3 T3= 9 tp # Energie de Bohr En remplagantr par tm dans expression de Er on obtient : eons ea 4 E,= me leu ) 8.e2.h? —— avec ce ryan? oat et Es= rare =-13.6 eV; énergie de Bohr Le rayon et I'énergie totale de I’électron dépendent uniquement de lentier n 1 E,=-13,6x—-eV n donc le rayon et I'énergie sont des grandeurs quantifiées. Le niveau m= 1 est le niveau fondamental de 'hydrogéne et E, = Ey =-13.6 eV Pour n= 2, 3, n=2 ; E, I s'agit des états excités. /4 x(-13.6) = -3.39 eV n=3 ; Es =1/9 x (-13.6) = -1.51 eV , En (ev) Abba, = 0,54 1 oes |} ——___. 1st Lone Diagramme énergétique de I’atome d’hydrogéne Remarque : n= 1 correspond a la couche K n= 2 correspond a la couche L n= 3 correspond a la couche M, .... 25 1-2 Le modéle de Bohr appliqué aux hydrogénoldes . Un ion hydrogénoide est un élément (ion) qui a perdu tous ces 6lectrons sauf un. Exemple : Het, Li**, Be®..,, 2x Un ion hydrogénoide est composé d'un seul électron de charge -e et d'un Noyau dg charge +Ze (Z > 1). Dans étude de "énergie de ce systeme tout consiste a reprendre le modéle de Bohy enremplagant (+e) par (+Ze) 7 m.e* Pour un ion hydrogénotde, on démontre que: 8.62. 2 Crestadire 2. 2", 8, =-13.6%{2) avec Es ~=-13,6eV ni ” fF = 0,534 et = (n?/ Dx = (0/2) x15, avec = 0, 1-3 Application aU spectre de l’atome Whydrogéne Lorsque Pélectron de t'atome c'hydrogene passe d'un niveau d’énergie Ey & un niveau énergie E,,, , la variation d'énergie AE est égale a hy 4E=En-E,= Ay On peut déduire le nombre d’onde o= 1.5 vie = (E, - E,)/h.c “(4 _1) 8.63.4) cl n? mm) done, me* avec Ry = 355 —= 109677 ,60m7 "Behe e Données : & Vitesse de la lumiére : ¢ = 3 198 mst © Constante de plank: = 6,62 10% ys = Charge élémentaire de "electron: 9 = 4,6 19-19 * Masse de I'électron: m= Me ® 9,109534 10% 4. = Pemnittivité du vide : £0= 8,85418782 40712 (S)) 4-2 Le modéle de Bohr appliqué aux hydrogénoides Un ion hydrogénoide est un élément (jon) qui a perdu tous ces électrons sauf Un. Exemple : He’, Li#*, Be®..., 2x0 Un jon hydrogénoide est composé d'un seul électron de charge -e et un noyay F charge +Ze (Z> 1). Dans étude de "énergie de ce systéme tout consiste a reprendre le modeéle de Boh snremplagant (+e) par (+Ze) me* Pour un ion hydrogénoide, on démontre que; Sethe 5 « 2 Crestadire p --Fexb, 13.62) avec By =-13,6er ar \n 2 toys Ox Bet =(/Z)xr avec 15= 0,53 A 1-3 Application au spectre de Vatome d’hydrogéne Lorsque ’électron de l'atome Ghydrogéne passe d'un niveau d’énergie E, a un niveai énergie Em, la variation d’énergie AE est égale a hy AES En -E,=hy On peut déduire le nombre donde S51. = Vic = (En - E,)/he ame (1 8.e¢.hc\n? done 4 2 avec mart ET poe * 8elhbc = 109677 ,6cm™ Données : & Vitesse de la lumiére : ¢ = 310° mgt & Constante de plank: h = 662 19% Js * & Charge élémentaire de lélectron 5 e@=1,610% * Masse de I'électron: m= Me = 9,109534 10°91 + Pemnittivité du vide: ey = 885418782 10° (sy) Il-4 Insuffisance du modéle de Bohr wisulisance du modéle de Bohr @ Bohr ne considére que des orbites circulaires définies Par un nombre quantique n. * Si latome est placé dans un champ magnétique on. observe des nouvelles raies non prévisibles par la théorie de Bohr (Effet Zeeman) Cette théorie de Bohr explique trés bien le comportement de 'atome d'hydrogéne et celui des hydrogénoides mais il n’est pas capable d’expliquer les comportements des atomes polyélectroniques. On chercha done a f' ‘améliorer, Sommerfield proposa de compliquer le modéle en faisant intervenir des orbites elliptiques au lieu des simples orbites circulaires de Bohr (on retrouve Vanalogie du systéme solaire avec les orbites elliptiques de Kepler). Cette modification entratne l'apparition de deux autres nombres quantiques (| et m), en plus de n, mais ne permet pas non plus de décrire correctement les gros atomes. Ce modéle fut donc finalement abandonné et remplacé par le modéle quantique (ou ondulatoire). Chapitre Ill DECONCEPT DE-L’ATOMED'APRES LA MECANIQUE- “ONDULATOIRE. |- Introduction : Principe de base '+1 La dualité onde-corpuscule : Relation de Louis DE BROBLIE De Broglie considére que tout se passe comme si un corps lumineux émet a Ia fois deg photons d’énergie E et des ondes de fréquences v = E/h © Aspect corpusculaire : E = me’ = Aspect ondulatoire : v= c/i et E=hv Done eA =E/h => WA=me/h = A=h/me De Broglie généralise cette relation en associant a toute particule de masse m et de vitesse v une onde de longueur 4. telle que : h mv Aspect ondulatoie ——___+» 4 Aspect corpusculaire |-2 Principe d’incertitude de Heisenberg (1929) Ce principe indique, qu’a échelle microscopique il est impossible de mesurer simutanément et avec certitude la position d'une particule et sa quantite de mouvement : 7 Ax. Apy e422) - A, ‘fh: constante de Planck - a aT II s'agit toujours d'une incertitude que ’on évalue approximativement. Ceci est valable aussi bien pour un électron que pour un mastodonte, cependant londe associée a une masse importante n’a aucune signification, elle en a pour une petite masse. Ce principe donne une délimitation entre "aspect corpusculaire et Vaspect ondulatoire. Exemple1 :Une voiture a une masse de ‘tonne, une vitesse de 100 km/h (& 1 km/h prés d’incertitude). On applique la relation et on trouve une incertitude sur la position de 3,8x10-34m. Ceci n'a done aucune signification physique. Exemple 2 : un électron : incertitude sur la vitesse de 100 m /s, quelle est l'incertitude sur sa position ? Conclure. La mécanique quantique est une théorie qui va permettre de déterminer précisément les énergies possibles de |’électron, on ne va plus se soucier de sa trajectoire exacte, on va se soucier de connaitre la probabilité de trouver I’électron en un point donné de lespace, et cela repose sur la nature ondulatoire de Vélectron. A cet électron on associe une fonction d’onde : 28 Il- L’atome en mécanique quantique Ik1 Fonction d’onde ou fonction d’état La dualité entre 'aspect corpusculaire et l'aspect ondulatoire des phénoménes associés & l'étude de la matiére conduit A abandonner la notion d'orbite, Pour décrire le mouvement de ''électron autour du noyau, on a postulé l'état dynamique d'un corpuscule qui est définie par une fonction noté : W (x,y,z), (psi), appelée + Fonction d’onde ou Fonction d’état. y (x,y,z) n’a pas de signification physique, seul son module | y (x,»,z)|?_ a une signification. y* (x,y,z) W (xyz)dV = |W (v2) |7dV représente la probabilité de trouver V'électron dans un élément de volume dV autour des coordonnées x,y,z. La probabilité de trouver la particule dans espace est: P= iE Ne 2av =1 = dP=P2av ov w24? estia densité de probabilité AL Neorg it? -4* av avec dV = dx.dy.dz et W (x,y,z) est normée En mécanique quantique la notion de trajectoire n'existe plus, elle est remplacée par un nuage électronique opaque. L’électron n’est plus a tel ou tel endroit mais \'électron a une certaine probabilité d'existence a tel ou tel endroit. Elément | de volume d¥ Position des points My et Mz Au point M; la probabilité de trouver I’électron, est plus forte qu'en Mz, Plus M s’éloigne du noyau, plus elle diminue Il-2 Calcul des fonctions d’onde : Equation de Schrédinger 1926, On ne considére que le régime stationnaire ; W(x,y,z). Léequation différentielle proposée par Schrédinger en 1926 est : HY= EY H: Opérateur Hamiltonien du systéme Cette équation n’a de solution ‘¥ que pour certain valeurs de énergie E, ces valeurs sont dites : valeur propre de H et les solutions ¥ sont dites fonction propre de H. @ E :; valeur propre de H @ Y : fonction propre de H Pour une particule de masse m se déplagant dans un potentiel V, 'Hamiltonien Hest a! A+ 87*.m défini par : H= a et Bt a yt oF : Opérateur Laplacien avec A Exemple : selon la variable x |'équation de Schrédinger devient : Fug) oem (E-V) yoo=0 Cette équation est considére comme le principe fondamentale de la mécanique ondulatoire. Il-3 L’atome d’hydrogéne en mécanique quantique Nous allons présenter succinctement et sans entrer dans les détails mathématiques les principaux résultats obtenus par la mécanique quantique dans le probleme le plus simple qu'elle puisse traiter, celui de l'atome d'hydrogéne (ou hydrogéndide) ne comportant qu'un seul électron autour du noyau. Uélectron, étant soumis au potentiel crée par le noyau, a une énergie potentiel : V=E,= ” 4.60.0 et ’équation de Schrédinger s’écrit : -h ad | ra —z—A- )Y = EY fF # 87?.m — 4ze,r | avec A= aet aF at eliuel ce 9 Se cement cael a ati yy Wat Wt,aa & © Fonction d’onde W: solution de !équation de Schrédinger a ee Dans le cas de l'atome d'hydrogéne, il y a une symétrie sphérique et Les coor’ lol a cartésiennes ne sont pas adaptables a la résolution de cette équation, il est done Pp simple de se servir des coordonnées sphériques : -z_ Yee 9,2) — P(r,89) coordonnées cartésiennes _transformées en coordonnées sphériques.>- zereoee jy xareineor@ fe yersin gsine M(xy,2) >M(r,69) et @varie entre 0 et x (angle vertical), 9 varie entre 0 et 2 (angle horizontal), rle rayon. ainsi: x=rsinOcosp ; y=rsinOsing ; 2=r'cosO (D'aprés Pythagore, on peut aussi dire r°=x*4y?423) On peut résoudre l'équation différentielle dans ces coordonnées sphériques, on montre que les variables r, 9 et 6 sont séparables. Ya.0)= R}OE)®@) expression mathématique de la fonction d’onde Y(r,@,Q) solution de l'équation de Schrédinger pour l'énergie E est paramétrée par 3 nombres quantiques: n ; 1 ; m. = 1; Nombre quantique secondaire (ou azimutal), 1 entier compris entre 0 et n-I. © m: Nombre quantique, m entier compris entre -/ et +1 eo (Of -1 - htm 06 La fonction d'onde ¥(r,8g) peut s'écrire “alors sous forme de deux termes indépendants : 4 = n: Nombre quantique principal, entier positif avec WE N*. (i =1,2,3,.00044) LO.A.9)=R, OY, 0.9) © Lafonction R nl) : €st appelée partie radiale (ne dépend que de r). = La fonetion Y,, im g) :est greetee partie angulaire. (avec Y(0,0)= O@\@(@)) J aos a 31 On note cette fonction d'onde ee er qu'on appelle aussi Orbitale Atomique (04) ition : L ign i étant une région Définition : L’Orbitale Atomique (OA) est deéfinit comme tan ¢ lespace ott l’électron a la plus grande probabilité d’existence. Chaque triplet de parameétres (n, |, m) va définir et fopetion donde biélectroniqy particuligre, m di est une Orbitale Atomique \ © Valeur propre, Energie E,, : solution de équation de Schrédinger La résolution de l’équation de Schrédinger pour l'atome d'hydrogéne fournit aussi |e, valeurs des énergies du systéme électron-noyau. Le calcul de ces énergies impos, certaines formes mathématiques aux fonctions d’onde relatives a ces valeurs & "énergie. On trouve pour le cas de I'atome d'hydrogéne: me! 242 8.E).h énergie ne dépend que du nombre quantique principal, ne.N*. On voit donc que pour une méme valeur de "énergie, plusieurs fonctions d’onde pourront 6tre représentatives de !’électron. On dit que la valeur de [énergie correspondante est dégénérée. 1-4 Les Nombres Quantiques a- Le nombre quantique Principal n, avec n = 1,2,3, C'est le nombre quantique principal, entier strictement positif noté n, Chaque valeur de correspond a un niveau d'énergie E, de l'atome et définit une couche électronique oll se trouve I’électron C’est le facteur principal pour déterminer "énergie de I’électron et aussi pour indiquer la distance de I’électron au noyau. * Lacouche K correspond au niveau n = 4 * Lacouche L correspond au niveau n + Lacouche M correspond au niveau n = 3 Un niveau n peut contenir jusqu’é 2n?électrons : * Pour le niveau n = 1, le nombre maximum d’électron est de 2 * Pour le niveau , le nombre maximum d’éiectron est de 8 « Pour le niveau , le nombre maximum d’électron est de 18 * Pour le niveau n= 4, le nombre maximum d’électron est de 32 Et ainsi de suite, toujours en suivant la méme régle... b- Le nombre quantique secondaire 6 avec = ,1,2, 2-1 Le nombre quantique secondaire (ou azimutal), noté 2, est un entier positif (mais qui peut tre nul) qui définit la notion de sous-couches (tandis que n définit la notion de couches, attention 4 ne pas confondre). Il peut prendre n valeurs, de 0 a n-1, et détermine la géométrie des orbitales atomiques de sorte que de sorte que la lettre attribuée a Ia sous-couche et a lorbitale est la méme. On a donc : ¢ Orbitale s (de sharp) pour £=0; * Ofbitale p (de principal) pour 4=1; * Onrbitale d (de diffuse) pour 2=2; « Otbitale f (de fundamental) pour 4=3; * puis (pour les états excités) g, h, i... pour Z = 4,5,6. c- Le nombre quantique magnétique m, avec -6SmsS+é Le nombre quantique magnétique (ou tertiaire), noté m, est un etier relatif compris entre -£ et +&(inclus). Ce nombre m (noté aussi m,) définit orientation de lorbitale atomique et il indique dans quelle orbitale se trouve !’électron. Exemple: Pour @ =0,m-=0, ona 1 seule orientation, 1 orbitale s, 1 seule case quantique. Pour = 1,m=-1;0; 1, c-&d. 3 orientations correspondant aux trois axes du tepére xyz, 3 orbitales p de méme énergie (py, py, pz) 3. cases quantiques * Pour &=2,m=-2;-1;0;1;2, on a5 orientations, 5 cases quantiques. donc : pour chaque couche électronique non a:(n OA) et (2f+1) valeurs possibles de m ( (2€+1) cases quantiques pouvant accueillir 2 électrons chacune). ennotant Zinac(n) le nombre d'électrons maximal qu'une couche n peut contenir on re peut démontrer que : Zanag (n= >) (21-41)x2=2n7 re oti n* représente le nombre total d'orientation magnétiques différentes (donc de cases quantiques) différentes sur une couche n d- Le 4°" nombre quantique : le spin Le nombre quantique de spin, noté $ ou me , définit orientation de |'électron dans un champ magnétique (mouvement de |’électron sur lui-méme). Ce quatri¢me nombre quantique est lié au spin de I’électron et ne peut prendre que deux valeurs : +4 ou ~%, c'est une caractéristique intrinséque de |'électron. Deux orientations possibles : * pours = +%, orientation vers le haut (t) * pours = =% , orientation vers le bas (|) CI En résumé : e- Etat de I’électron La combinaison des trois grands nombres quantiques essentiels (n, £, m,) définit l'état de I’électron. 1, entier strictement positit « @, entier positif ou nul avec 0S &S n-1 + my, entier relatif (positif, négatif ou nul) avec - Sms+é L’énergie ne dépend que du nombre quantique principal, n, et inversement proportionnelle a n?. A un niveau donné n, correspond n valeurs de & et a chaque valeur de & correspond 2¢+1 valeur de m. le nombre de triplet n, & m est égale a n?. A ce niveau n sont associés n”états du systéme, de méme énergie. Pour 'atome d’hydrogéne, état fondamental correspond a n=1, done £= 0 (OA (s)), done m; = 0, On a donc n? = 1, et on écrit la fonction d’onde associée a cet état « Yo» qu’on note aussi « ¥%45». Si n>41, il existe alors plusieurs combinaisons de nombres quantiques. A chaque combinaison, on associe une fonction d’onde différente, ] sous 2 Notation de 6 le n couche suche n’ états sess 1 K s 1 1s 2 E setp 4 28; 2p 3 M 8, petd 9 z if N Sp, detf 16 Exemple : ZS LS2par4y pal : pour n = 2, on an’ états = 4 états qui sont 2s ; 2px, 2py, 2p, et les fonctions d’onde associées @ ces états sont respectivement : Yo.0.0 } Port; Por ; P10. Ces fonctions d'onde représentatives de I'électron ont une méme valeur de lénergie Ez, 13,6 avec £,=-—4 et n Energle(eV) Niveau a 6 nem foves ze | 3,6— oe 9 3.3m 3 dy da Sd 3022 Sd: 904. 2 AE net J 4 a&e & w=404 13,627 Is w=10.A, Diagramme énergétique des OA de l'atome monoélectronique (hydrogéne(Z=1) et hydrogénoide (Z)) II-5 Représentation schématique des orbitales atomique © Orbitale s 3 f > Onitale is: n=4,£=0,m=0: wyltade {264% va\a) %% a > Otbitale 2s: n=2,£=0,m=0: ¥,,6,,9)-—_| 2 e-P%e) 42 (Fo > y Orbitale de type s 35 ara eationnions 14s et 2s ne font apparaftre que la variable r, cela Sighitg pratiquement que leur partie angulaire est constante. ; 4 La fonction ne dépend que de la valeur de r, pour une méme distance au noyau cette fonction aura la méme valeur quel que soit la direction. ne & On représente les orbitales atomiques en faisant figurer le signe de Ja fonction d'onde. © Orbital > Orbitale2p, :n=2, 1/=1, m=0 3 Yo O9)= : (2) (eho rls 4J2n \ 4 > Otbitale 2p, zn =2, 1=1,m=1 3 ps om t{2)"[z k - Pe) cosy 4Nin\%) (ae > Onbitale a, : n=2, 1=1, m=-l sin sin 9 Yr , y boyy [2 ERY bar) Les trois orbitales p présentent une symétrie de révolution autour des trois z, leur forme géométrique est la suivante : axes x, y ef Px Py = Orbitale d On peut de la méme maniére définir une forme géométrique pour les 5 orbitales d ( 2= 2 et m prend les valeurs : -2, -1, 0, 1, 2) Entre les axes be E. z NS x a “Be ypointant vers nous x pointant vers nous z pointant vers nous Suries axesxety y aye io z 5, volume torique & x ~ >, enoyen On peut distinguer deux types d'orbitales d, les orbitales dy, dy: et dz dont les lobes pointent dans des directions correspondant aux médiatrices des axes principaux et les orbitales dx”-y" et dz” dont les lobes pointent dans la direction des axes principaux. = Orbitale f On peut de la méme maniere définir une forme géométrique pour les 7 orbitales f ( @= 3 et m prend les valeurs : -3, -2, -1, 0, 1, 2, 3) lll- L'atome polyélectronique i ie ic dre dés que l'atome a L’équation de Schrédinger devient trés compliquée a résou L Pia dun électron: probléme d'interaction éfectron-électron. || faut obligatoirement fain des approximations. | = Approximation de Born et Oppenheimer : le noyau est supposé fixe . on Ne considére que les mouvements des électrons. imati ide : de n électron a = Approximation d’hydrogénoide : on raméne le probleme an Pennies un seul électron. Ceci permet d’utiliser les résultats obtenus dans le cag de latome d'hydrogéne. < Approximation de Slater: c'est une amélioration partielle du modelg hydrogénéde. Chaque électron est soumis a une force attractive de la part du noyau et des forces répulsives dues aux autres électrons. Donc tout se passe comme g| "electron est soumis & une seule force attractive d’une charge effective. lll-1 Charge nucléaire effective de Slater (Z* A On rappelle que les expressions de "énergie et du rayon, dans le modéle de Bohr pour les Hydrogénotdes, sont : 2% Zo Zz 2) J E n Dans le cas des atomes polyélectroniques (1 noyau de charge (+Ze) et posséde plus d'un électron) i faut tenir compte des interactions supplémentarres électron- Glectron qui n'existaient pas dans le cas des hydrogénoides, Atome Hydrogénoide Atome polyélectronique —~\ W\,) ‘Les auties: électrons a font écran entre le ~ noyau et 1 électron yD Studié attraction Attraction et répulsion ke chaige réctie.Z.estvemplacés:par u = chatge-hypothetique:z*™ Rpcune Attraction « corrigée » Modéle de Slater 4- Galcul de la charge nucléaire effective Z* Pour rendre compte de effet répulsif des autres électrons on caloule une charge nucléaire hypothétique plus faible que la charge réelle du noyau. Cette charge hypothétique est obtenue en soustrayant du Z réel les effets d'écran des autres électrons. Zz EW +o = constante d'écran Stator @ énoncé les régles qui permettent d'exprimer ces effet d'écran o entre lectrons. Dans un atome quelconque done, les électrons font un écran entre l’électron Goons) et le noyau, I'électron a alors une charge effective Z* = Z - o (o = constante @ Vénergie de I’électron sera alors calculée B,(Z*)=-B8(z4y z n Y La constante o dépend de la sous couche ou de ('orbitale sur laquelle se trouve _,_ [glectron mais aussi de la présence des autres électrons, ¥ Dans un atome, chaque électron a sa constante d’électron. Selon Slater, on détermine l'énergie d'un électron spécifique dans un atome. v Les électrons des 2 premiéres couches ont la méme énergie, on les regroupe jone. Y Lordre énergitique des groupements d’orbitales , selon Slater toujours, pour un atome est le suivant : (1s)? (282p)° (383p)° (3d)(48)? Y Lénergie d'un électron dans un groupe (entre parenthése) est la méme. b- Régles de Slateter : * Ecrire une structure électronique de |'élément en utilisant les groupes suivants et dans ordre suivant : Groupes de Slater (ou niveau de Slater) : [is]; [2s, 2p]; [3s , 3p] ;L 3d] ; (4s, 4p] = Calcul des valeurs des constantes d'écran o Electrons du méme groupe (n): 6 = 0,35 (sauf pour 1s ou c= 0,3) Electron d ‘un groupe plus externe o Electrons d'un groupe plus interne : o=0,85 = Les électrons du groupe immédiatement inférieur (n-1 - Les électrons des groupes plus internes (n-2) ; (1-3): o= 1 2s 2p|3s 3p] 34 ][4s 4p|| 4a] (Gleetron j/électron il] 1s || is : 10.30, 2s 2p 3s 3p 1 a. [tr las 4 lr lad {i lo,ss|0.35 | _{i0,38] Tableau donnant les constant d'écran g créée sur |'électron i par Vélectron j. 39 Ill-2 Configuration électronique d'un atome C'est la fagon dont les aoe ‘sont distribués entre les couches, leg Sy couches et cases quantiques. Le modéle électronique consiste: a décrire 'électron par ses quatre Nombre, quantiques. Un certains nombre de régles permettent de gérer ces quatre Fombrey, quantiques, il s‘agit : + Du principe d'exclusion de Paull. + La régle de Hund + La régle de Klechkowsky. a- Principe d’exclusion de Pauli Deux électrons d'un méme atome ne peuvent pas avoir les quatre nombres quantiques (n, |, m, s) identiques. b- Régie de Hund Les électrons situés sur des niveaux d’énergie équivalents occupent le plus d’espace possible. Cette régle est évidemment importante en ce qui concerne la valence des éléments. La stabilité augmente quand la multiplicité M augmente Aveo M=2S +14 S=Tsi spin de 'électron si = + 1/2 Exemples : ty [t ] M = 2 (1/244/2-1/2) +1 = 2 M = 2 (1/2+4/241/2) +4 = 4 La configuration stable est : + | 4 c- Regle de Klechkowsky Appelé régle de Klechkowsky ou principe de stabilité, les électrons d'un atome (ou dun ion) occupent dans l'état fondamental les orbitales atomiques de plus basse énergie. Cette ragle montre que le remplissage se fait par ordre croissant de (n+ 2). Lorsque (n+ @) est le méme c’est suivant n croissant. yo ¢ Classemeni i on J * des niveaux d'énergies daprés la régle de Klechkowsk eI orgie |} 7 {— =» te Sd eee er — 5s 3p —— me — i p= _ 1 2 4 P . | C Niveaux d'énergie dans les atomes polyélectroniques i CATT WS ne Les configurations 6lectroniques seront notées sous la forme abrégée : 18-28 2p - 38 - 3p -4s- 3d - 4p - 88 - 4d 5p - 68 - Af - Sd - 6p - 79 -5f n=3 ——+3p*+———2 dleetrons 1-1 Exemples : H (2=1) 1s! Li (Z=3) 1s* 2s) NG 1s) 2s? 28 Mg (2=12) 1s? 2s? 2p® 3s? Certain élément présente une anomalie, les sous couches d a moitié ou totalement femplie sont plus stable. Cr (Z=24) 1s? 2s? 2p® 3s’ 38 4s? 3d‘ (Anomalie) moins stable 1s? 2s? 2p® 3s? 3p® 4s‘ 3d° plus stable > Cu (Z=29) [Ar] 4s?3d° jg Angmalie) moins stable [Ar] 4s! 3d°° plus stable al Remarque : Les anomalies sont : ns” (n-1)d* et ns? (n-1)d° 5 ' Les configurations plus stables correspondantes sont : ns (n-1)d? et ns! (net)gin @- Couche de valence (C. V) - couche externe (C.E) . On appelle couche de valence ou couche externe la derniére couche Templie, lg autres électrons étant sur des couches interes. C'est de cette derniére couche Ue découlent les Propriétés des éléments. 2° période : la couche de valence (C.V)est: 2s 2p (c.a.d., C.V= couche L) . Exemple : Fluor F (Z=9) : 18? //2s?2p> [He] 2s? 2p® coeur 7e-deV Soufre S (Z=16): 1s? 2s? 2p? // 3s? 3p* [Ne] 3s? 3p* Coeur 6e-deV Chrome Cr (Z= 24) 1s? 2s? 2p° 3s? 3p® 451 3q8 [An4s‘3d° CE 4s “le nombre d'électrons de valence permet de connaitre le numéro de la famille. v Le nombre d'électrons de valence (ou d'électrons sur la couche externe) permet de prévoir la charge de tion. + Electron célibataire - Un électron seul est un électron célibataire ou un électron non apparié. f - Deux électrons dans une méme orbitale sont dits appariés, | ouche correspond a 2n?, - Le nombre d’électrons maximum dans une c + Diamagnétisme et. paramagnétisme : Dia : tous les électrons sont appariés. Para : certains électrons sont célibataires. Chapitre IV ‘CLASSIFICATION PERIODIQUE DES ELEMENTS: |- Classification bériodique des éléments 1 -1- Historique : nt une soixantaine d'éléments étaient connus. Les chimistes Seon ie certains éléments avaient des propriétés chimiques relativement Bae eS elements semblaient former des familles relativement homogénes. xemple la famille des Halogénes (Fluor, Chiore, Brome et lode) ou celles des métaux alcalins (Lithium, Sodium et Potassium), On chercha donc a classer les éléments de maniére a faire apparaftre ces families. La classification Périodique telle que nous la connaissons est essentiellement due & MENDELEIEV (A ce moment, on connaissait 63 éléments) . En 1869 il publia une table dans laquelle les éléments étaient sensiblement classés par ordre de masse atomique. ao Part, les éléments ayant des propriétés semblables étaient classés sur la méme le Pour que sa classification tienn l'ordre de certains éléments et A |: plus tard les éléments manquants. Ces éléments furent bien découverts par la suite et ils présentaient bien les propriétés prévues. 1¢ compte des familles il n’hésita pas a inverser laisser des cases vides. Il pensait qu’on découvrirait 1-2- Principe de la Classification périodique actuelle |-2-1- Principe de construction + Le critére de classement des éléments n’est plus la masse atomique, mais le numéro atomique Z. ' + On classe donc les éléments par ordre croissant de Z en respectant de plus Ia régle de Klechkowsky. oe : + La place d'un élément dans la classification est donc directement religée a sa configuration eee eee * \e ligne correspond sensiblement . . * isa ciate ayant méme configuration sont placés dans une méme colonne. # Comme la couche de vaience fixe les propriétés chimiques, les éléments ayant une couche de valence semblable auront des propriétés sensiblement identiques, ¢ La notion de famille est ainsi simplement justifiée. iquées pour placer les éléments dans un tableau périodique, Deux ragles ont été applavers (période) les éléments sont places par ordre croissant Le long d'une ligne horizor de Z. Li, Be,B, C, N, 0, F, Exemples : Jone ( famille ou groupe ) les éléments présentent méme couche Dans une méme col er jcalins: ns‘ © Groupe des alcalins - scons? © Groupe des alcalino terreux , Me © Groupe des halogenes 4a |-2-2- Classification et configuration électronique édiatement la Si on connait la ificati n place dans la classification, on en déduit imm eoniauration électronique (et inversement). ia premiére ligne correspond au remplissage de la couche K(n einente de configurations 1 s' et 1 s tient done a deuxiéme ligne correspond au remplissage de la couche L(n= 2) et oe léments de configurations 2", 2 s*,2p', 2p?,2p".2p",20 20 iccage dela - La troisiéme ligne devrait contenir les éléments correspondant au remplissage couche M (n=3) soit 18 au total : 38”, 3p° et 3d’° (Voir figure 1) |-2-3- Description de _la Classification périodique ‘4 blocs nommés selon les Dans le tableau périodique, les élément sont partagés en orbitales atomiques s, p, d et f. Certains de ces blocs comprennent plusieurs groupes du tableau périodique par exemple le bloc s contient les groupes 1 et 2 ; d'autres correspondent a une ou plusieurs série chimique. Un groupe du tableau périodique est éléments. Il y a 18 groupes. = 1)et contient done 2 une colonne verticale du tableau périodique des Numérotation des groupes ty a3 maniéres de numéroter les grou| nombres arabes, et deux autres utilisant | GROUPE ET NUMEROTATION GROUPE ET NUMEROTATION |Groupe 1 (IAA) Aicalins Groupe 10 (VIIIA, VIII) Groupe 2 (IIA,IIA) Les alcalino terreux | Groupe 41(1B,IB) Groupe 3 (WA, IIB) Groupe12(IIB,IIB) Groupe 4 (IVA,IVAB) Groupe 13(IIIB, IIA): le groupe du bore Grouped (VA,VB) Groupe 14(IVB,IVA): le groupe du carbone Groupe 6 (VIA,VIB) Groupe 15(VB,VA) Groupe 7 (VIIA, VIIB) Groupe 16 (VIB,VIA): les Chalcogens Groupe 17(VIIB,VIIA): les Halogénes Groupe 8 (VIIA, VIIIB) Groupe 9 (VIIA, VIIIB) Groupe 18(VIIIB,VIIIA): les gaz rares pes dans le tableau périodique. Une utilisant les les nombres romains. Bloc s* Constitué de deux groupes - Les alcalins |, Configuration électronique externe ns‘, Degré d'oxydation +1. Li, Na, K, Rb, Cs, Fr MoM Les alcalino terreux Il, Configuration électronique exteme ns? (Degré d’oxydation +2) Be, Mg, Ca, Sr, Ba, Ra M—>M* Bloc p: || est constitué de 6 groupes : Groupe lla ns. np} B, Al, Ga, ... ns* np’ C, Si, Ge, ... Groupe IVa Groupe Va, 2 np? Groupe Vig meaeey Groupe Vila ns mee Groupe Villa, ns? np® Bloc d: Les éléments de ce bloc ont une configuration électronique : on (n-1)d* ns? appelé élément de transition. ae as che Tot ere us les éléments sont des métaux et possédent des degrés d’oxydation Bloc f ce bloc est constitué de deux séries de 14 éléments c is ‘pi lanthanides : remplissage de la sous couche 4f Kes actinides : remplissage de la sous couche 5f ensemble de ces éléments présente en générale le degré d'oxydation +3. (Voir figure 2, 3 et 4) ll- Quelques _propriétés atomiques_et_leurs variations dans _le tableau périodique II-1- Variation de la charge nucléaire effective Z* Sur une ligne de la classification, Z* augmente reguliérement de la gauche vers la droite Pour les lignes 2 et 3, en Vabsence d’électrons d ou f, il est facile de prévoir simplement cette évolution Pour passer ‘un élément au suivant, on ajoute un proton dans le noyau et un électron dans la couche de Valence. Z* augmente de 1 (ajout d "un proton) 2* augmente de 0.65 (ajout d'un électron dans le méme groupe) [zo augmente de 0,35 7" = Z-Zo augmente donc de 1 - 0,35 = 0,65] Li Be c N ° Ne 13 1.95 26 325 5.2 4.55 5.2 5.85 Sur une méme colonne Z* augmente légérement, puis devient constant quand on se déplace de haut en bas. H LI Na 1 1.3 K Rb PV EZ © 8 As 63 sb 2 Sens d ‘augmentation de Z* dans Ia classification Exemple : Calcul de Z* pour les atomes et les ions : Zz z ate Element configuration ] H 1 Its" 1 ] He 2) iitse 2-1°03=41.7 Li 3 | 1s? 251 |3-2*085=13 Be 4 | 1s? 251 4-(2*0.85+1*0.35)= 1.95 Cc 6 | 1s? 2573p? 6-(2*0.85+3*0.35)=3.95 Na 11 | 18? 25?3p83q1 11- (2"1 + 8*0.85)=25 LCL L17_| 18? 25°3p83523p5 [17-27 448 * 0.85 + 6 * 0.35) = a| Calcul pour les ions : Pour Cl Z*= Cl ona Z*= Pour Fo Z* F ona 2 Pour N z* N* ona Zz N*ona Z*= I-2 Le rayon Atomique Les rayons atomiques correspondent au volume des orbitales externes de valenc |l est trés difficile de mesurer le rayon atomique. e. Le rayon de covalence d'un ee ror eounee ©xpérimentale. Supposons la molécule Ag, dans ce! fe molécule il existe une lia longueur ce mesurable expérimentalement. liaison a. Adont la Par définition, le rayon de covalence de Tatome A sera la Moitié de cette distance de liaison. day Ria = Ses daa 46 Le mod : : atomes Ree donne | ‘expression du rayon des orbites permises pour les Reag[n?/Z] Pour les atomes polyélectroni ” Ir k iques on remplace Z par Z* et on suppose que le fayon de l'atome est proportionnel a [orbite de Bohr correspondant a la couche de valence de | ‘atome considéré. Re comparer la taille de deux atomes il suffit donc de comparer le rapport [ n?/ Z* ] de UX-Ci > 3 et Z* = 4,8 => n/Z* = 1,875 = 2etZ*=5,2 > n7Z*=0,15 Prévision : Rr < Rp Expérimental : Rr = 0,72 A < Rp = 1,06 A Variation du Rayon atomique ¢ Sur une ligne n est constant et Z* augmente de gauche a droite, n? / Z* va donc bien diminuer de gauche a droite Le rayon atomique diminue bien de gauche a droite sur une ligne. + Sur une colonne n augmente du haut vers le bas, Z* augmente trés légérement de haut en bas (sensiblement constant). L effet de | ‘augmentation de n? | 'emporte largement sur | ‘augmentation de Z*. Le rayon atomique augmente bien de haut en bas sur une colonne. ¢ Les anions sont toujours plus gros que leurs atomes neutres d'origine. L’ajout d'un ou plusieurs électron augmente leffet d’écran et diminue done Z* ce qui fait augmenter le rayon. : ¢ Les cations sont toujours plus petits que leurs atomes neutres d'origine. Inversement, si on enléve des électrons |'effet d'écran diminue donc Z* augmente ce qui fait diminuer le rayon. le: exemple] an Al R=125A > F R=064A. < 47 I-3 L'énergie d'ionisation £, L’énergie d'ionisation E; est énergie quill convient de fournir 4 un atome gazeux, pour lui arracher un électron. A(g) + énergie A‘(g) +e Ei>0 * Ey; correspond a "6nergie de la premiére ionisation. |i existe, bien entendu, "énergie de la deuxiéme ionisation si on extrait un second électron, etc... Energie d’ionisation Successives : Il s'agit des énergies associées aux réactions suivantes : A —_——> At +e premiere ionisation Ey Ne ma Axle; couamelneston | Es eee ee Es raceennles sont toujours positives: car il faut fournir de "énergie pour arracher II-3-1-Evolution de énergie dionisation dans Ia classification des éléments Le graphique montre que globalement : ¢ dans une méme ligne E; augmente de gauche a droite. * dans une méme colonne E; diminue de haut en bas. Sens d’augmentation de E; dans la classification Pour retenir facilement ce résultat, on considére souvent que c'est la valour de 2° qui ib valeur de E:. . j eee si Z* est grand I'électron est soumis a une forte attraction du noyau et est donc difficile a arracher d’ou une forte psteutids Ey. ; Inversement si Z* est petit |'électron est faiblement attiré par le noyau, done facile a est faible. : Site sn stat Biel ‘on devrait avoir une solution arallle de 2" et Ey, L’évolution sur une ligne présente des accidents. 0-3 -2. Anomalies Li Be B Cc N oO F Ne e n [i4 Pridth ih (ttt stable J Difficile stable EI” T + [14 a t { | | EIA M I t t] ifficile Pll [f] o [it] [tlt lt ul Wo EIN ! uu EIN i ot fia] faye] 4] ; 8 It | Facile i \ t t Facile stable stable 1.3.3 Calcul a prior! des énergies d'ionisation Exemple : calcul de Ténergie de la premiére ionisation du carbone. Réaction de la premiére ionisation : ———+ Cig) tte = E."-E, cig) Avec Ec= 2E1s+ 4Ezszp i E,*=+3E22 et 2E1s=2E1s Ey = Eo" - Eo. = SEzszp ~ 4: =-3*13.6 E, =-13.6 2s2p ? (6 (2.0,85+3.0,35))? 4 6 -(2.0, 8542.0 30) eee 2 ; (3 OSE 4G ) 11.6 ev 49 [1-3 -2- Anomalies Li 5,4 Be 9,3 B 8,3 c a3) N 14,5 9 13,6 F 17,4 Ne 21,6 ee |] a N It [t t qt] oo stable J Difficile stable EIA | + A }4 aaa [TT] era “Uf (tith | bitncite lf? o | It | s Ut 2 eu J ae EIN ~ ote] (tt Oe | Facile Lit] tt | Facile stable stable 11.3.3_Calcul 4 priori des énergies d'ionisation Exemple : calcul de |’énergie de la premiere ionisation du carbone. Réaction de la premiére ionisation : cg) ————* C'@) +1e Ey= Et -E Avec Ec* 2E1g+4Ezszp ; Ec'=+SE zea et 2E1.=2E:s Ey = Eo" - Eo = SEzszp~ "Ean : (6 -( 2.0,85+2.0,35) +443.6 8 =(2.0.8545.0,36 Ey =-13.6( 3 Ser 40288 )=11.6 ev =-3*13.6 49 Remarques : 1) % augmente en traver: éri sant une période de gauche a droite et diminue en descendant un groupe du tableau périodique. 8 A 2) La différence d'électronégativité entre les atomes liés A et B :A x = x (A) - x (B) est lonc une mesure directe de la distribution électronique des électrons de valence qui assurent la liaison chimique. Cette différence est le critére qui permet de classer les liaisons chimiques. . 3) Plus x es élevée, plus l'atome est électronégative, plus x est faible plus 'atome est électropositive. . Sens d’augmentation de X dans la classification L’électronégativite varie comme énergie d'ionisation, en sens inverse du rayon atomique. Les différentes échelles ’électronegativité [électronégativite doit étre quantitative, ce qui implique l'utilisation de modéles pour décrire le ‘pouvoir attractif’ d'un atome dans une liaison. II existe plusieurs échelles dont certaines sont citées ci-dessous. «Echelle de Pauling (1932) : Cette échelle est la premiére qui fut utilisée et est toujours la plus employée par les chimistes, Pauling a relié P'électronégativité de deux atomes A et B, engagés dans Ia liaison a leur énergie de dissociation. (Azy SE yg— VE XE ny Eng , Ean et Ess sont les énergies des liaisons A-B , A-A et B-B exprimée en eV « Echelle de Mulliken (1934) Mulliken defi lectronegativité d'un éiémen’ de premiére ionisation et la premiere affinité 61 it comme étant la moyenne entre ’énergie lectronique. Mulliken propose donc : - A714 3 Si Eq et A; sont exprimées en [eV]: 7,,=0,317x 4, +14] 2 + Echelle d’Allred-Rochow : Dans cette échelle | ‘électronégativité est proportionnelle a la force Slectrostatique de Coulomb liant I'électron au noyau etona: y,.= Lhe! Reow Roy st le rayon de covalence de l'atome considéré. Z* est la charge effective calculée a Partir de la méthode de Slater, Cette échelle est la plus satisfaisante au Point de vue physique car c’est elle qui refléte le mieux la réalité physique de l’attraction de I’électron par le noyau. Pour qu’elle conduise a des valeurs proches de celles de Pauling, c-a-d pour se ramener aux conventions (%H = 2,2), on a ajouté des coefficients dans son expression. * 2* 40,74 cov Han =35,9x Figure 1 :ICLASSIFICATION ET CONFIGURATION ELECTRONIQUE 1s’ 282 Ss 2p' | 2p? | 2p° 5 3s ap | 3p? | 3p 4s |{ ad’ | aa? ['aa® | 3a* | ag? ad® [ 3a” [ ad? | aa | 3a” || apt | 4p? | 4p° as? || adt | 4a? | 4d® | 4a" [ 4a? 4d® | aa” | 4a | 4d? | 40" || Spt | Sp? | 5p* 6a | Sd* | 5d Sd° | Sd? | Sd? | 5d® | Sd" |] Bp! | 6p? | Ep’ ed® | 6d* | 6d? | ec" ed’ | 6d? | 6d? | 6d" |! 7p | 7p? | 7p® ap | af | 4 | 4 [ar Tat | 4 | af? | att | apt] apt | ae af | ef | ef | ef ef" | ef] af | ef ef | ef | 6F | ef Aleslins Terrevx L Alealine-terreux Carbonides Piétaux de teasition Figure 4 : les ions les plus stables des éléments s et Pp Ly

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