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A. LESFARI Professeur a la faculté des Sciences d'El-Jadida _( ELEMENTS D'ANALYSE Cours & exercices (Séries et intégrales généralisées) hd | Premier cycle de Faculté t| . et Grandes écoles UW Sochepress - Université © - Sochepress, Casablanca 1991 ‘Toutes représentations ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de auteur, ou de ses ayants-droit, ou de ses ayanis-cause, est illicite Cotte représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce Sov constituerait donc une contre fagon sanctionnée par le code Pénal. Dépot Légat N° 163/91 Avant-propos Ce traité s'adresse aux étudiants du premier cycle de faculté ainsi qu'aux étudiants des grandes écoles. Il comprend quatre parties, La premiére est consacrée a l'étude des séries numériques. la seconde a 'étude des suites et séries de fonctions, [a troisiéme 4 l'étude des séries entitres dont une partie importante est réservée a la résolution des équations différenticlles. La quatriéme partie est essentiellement consacrée a l'étude des intégrales généralisées ainsi qu'a celles dépendant d'un parametre, J'ai tenu a donner au lecteur un exposé aussi rigoureux et avec le souci diétre aussi clair que possible. De nombreux exemples se trouvent disséminés dans le texte. Des exercices de difficulté variée, avec solutions détaillées, sont présentés. Enfin, d'autres exercices, avec €ventuellement des indications ou réponses, sont proposés au lecteur. J'ai cru bon d'inclure dans cet ouvrage un certain nombre de notes historiques sur |'évolution des concepts et théoremes qui y sont mentionnés, On pourra ainsi juger, comme le disait notre Professeur Jean Mawhin, du temps et du labeur qui furent nécessaires pour isoler et affiner des concepts et des résultats dont exposé oral doit se faire en quelques heures ! Signalons que les séries de Fourier, seront insérées dans un autre livre intitulé "théorie des distributions et applications" et qui est en cours de préparation. Je tiens a exprimer ma profonde gratitude au Professeur A. Messnaoui qui par son aide, son encouragement, ses remarques, m'a permis de corriger et améliorer de nombreux aspects de ce livre. Je remercie trés vivement le Professeur I. Khalil, membre de I'Académie du Royaume du Maroc, qui a bien voulu lire le manuscrit et y apporter de notables améliorations grace a ses remarques et suggestions tres constructives. Je remercie chaleureusement le Professeur J. Mawhin pour avoir relu le manuscrit, pour les encouragements et les éclaircissements qu'il a bien voulu me prodiguer au cours de ce travail. J‘exprime également ma reconnaissance aux Professeurs A. Sadel et M. Zahir pour les encouragements et les moyens administratifs qu'ils ont mis 4 ma disposition. Je suis reconnaissant au Professeur M. Chidami pour son esprit de coopération et ses bons conseils concernant la publication de cet ouvrage. Je remercie aussi le Professeur ‘A. Intissar pour avoir relu le manuscrit. Ce texte a bénéficié de nombreuses remarques et corrections de la part de plusieurs collégues du département de mathématiques dEl-Jadida. Diverses erreurs ont pu étre corrigées et quelques démonstrations améliorées grace a des remarques faites par mes étudiants. A tous merci. Je remercie également le personnel de Sochepress et Datacompo pour sa parfaite collaboration. Llauteur prend selon lusage la responsabilité de toutes les erreurs ou imperfections qui pourraient subsister et sera reconnaissant au lecteur qui voudrait bien lui en faire part. Enfin, il m'est agréable de dédier ce livre au Professeur Pierre Van Moerbeke, ElJadida, 1991 Table des matiéres SERIES NUMERIQUES I. Définitions et propriétés générales... 1.1, Définitions.. 1.2. Crit&re de Cauchy et condition nécessaire de convergence, divergence de la série harmonique, série géométrique 10 1.3, Propriétés élémentaires... II. Critéres de convergence. ILL. Séries & termes positifs 1.1.1. Théoréme fondamental 11.1.2. Critére de comparaison, série de Riemann, critére d'équivalence régle kOag, série de Bertrand, critere de comparaison des quotients... 15 11.13. Critere de la racine de Cauchy ILA. Critere du quotient de d'Alembert HLS. Critére de Kummer, critére de Raabe-Duhamel, critére de Gauss... 1.1.6. Autres criteres I1.2. Séries & termes de signes quelconques.... 29 11.2.1 Convergence absolue . 11.2.2, Critére d’Abel-Dirichlet 11.2.3. Critere de Leibniz des séries alternées, développement asymptotique.. 33 III. Opérations sur les. séries .. IIL1. Associativité et commutativité .. H1.1.1. Groupement des termes Réarrangement .. 11.1.3. Extensions de la notion de série et des résultats précédents (Familles sommables), séries multiples TIl.2. Multiplication des séries IV. Convergence au sens de Cesaro V. Produits. infinis VI. Exercices corrigés VII. Exercices proposés 56 4 SUITES ET SERIES DE FONCTIONS I. Convergence simple, convergence absolu II. Convergence uniforme ILL. Définitions et propriétés générales .. 112. Continuité 11.3. Intégration IL4. Dérivation III. Convergence normale et critere de Weierstrass IV. Critére d'Abel-Dirichlet de convergence uniforme ... V. Exercices corrigés .. VI. Exercices proposés... SERIES ENTIERES I. Généralités . 1.1. Définition d'une série entire 1.2. Théortme fondamental .. 1.3. Rayon ct disque (intervalle) de convergence . Série dérivée, série primitive LS. Opérations algébriques .. II. Comportement sur le bord du disque de convergence ....125 III. Convergence normale et uniforme . IIL.1, Théor&me (fondamental) ..... Ill.2. Théoréme d'Abel . IV. Continuité, intégration et dérivation d'une série enti¢re130 . Continuités . Intégration 1V.3. Dérivation Y. Développement en série entiére .. VI. Calcul de la somme d'une série entiére .. VII. Recherche de solutions d'équations différentielles sous forme de séries entiéres ..... . VIII. Exercices corrigés ... IX. Exercices proposés .... INTEGRALES GENERALISEES. Introduction ... I. Définitions et propriétés élémentaires . Il. Critéres de convergence ..... ILL. Crittre de Cauchy ... 11.2. Intégrales de fonctions positives .. 12.1. Théoreme fondamental ... 11.2.2, Critere de comparaison, critere d’équivalence régle x f(x) 112.3, Intégrales généralisées et séries numériques ... IL3. Intégrales de fonctions a signes variables .. 11.3.1, Convergence absolue .. 1.3.2. Critére d’Abel-Drichlet Ill. Autres types d'intégrales.. IV. Intégrales généralisées dépendant d'un paramétre Fonctions gamma et béta d'Euler ... V. Exercices corrigés .... VI. Exercices proposés ... BIBLIOGRAPHEIE .... INDEX DES MATHEMATICIENTS CITES. INDEX ALPHABETIQUE .. «Dans un certain sens, l'analyse mathématique est une symphonie de l'infini ». D, HILBERT SERIES NUMERIQUES I. Définitions et propriétés générales 1.1. Définitions Soit (a,, a), ...) une suite de nombres réels ou complexes. Considérons les sommes partielles Lexpression eee ae qui scrit encore sous la forme ze Sappelle série numérique de terme général a, . Si lim S, existe et est finie, on converge eta pour somme le nombre S. Sinon on dira dira que la série wo quelle diverge . On appelle reste R, ordre n de la série D4 , la série R= Da. vee Sila série zi converge et a pour somme le nombre $, alors $=S_ +R, et jim R,=0 en résulte qu'une série converge si et seulement si son reste d'ordre n tend vers zér0 lorsque n — > . On en déduit aussi que la suppression d'un nombre fini de termes ne change pas la nature(convergence ou divergence) dune série. Evidemment, dans le cas d'une série convergente, la somme $ sera un peu modifiée par la suppression de ces termes . Notons quil est parfois utile de considérer des séries dont les termes sont indicés a partir de Oaulieu 1: : 1 Liew = Signalons enfin qu'il y a dans la définition que nous avons donné , un léger abus d’écriture, puisque > a, désigne & la fois la suite (S,) des sommes particlles ct la limite de al cette suite , Jorsqu'il y en a une. Cette question de notation dépend des auteurs ; on peut désigner indifféramment une série par les symboles : 10 - Séries numériques 10_=_Séries mumériques M: a Dm, La ova tat.. kel ke Nt 1.2. Critére de Cauchy et condition nécessaire de convergence, divergence de la série harmonique, série géométrique Théoreme 1.2.1 (Critére de Cauchy) : La série > a, converge si et seulement si , pour tout € > 0, il existe un ee entier N(e) tel que les inégalités n > m 2 N(e) entrainent \kemet a,| se. Démonstration : Comme IR ou C est complet (c'est-a-dire toute suite de Cauchy y est convergente) , la série 2. a, converge si et seulement si la suite oo-(3 | eet a des sommes partielles est une suite de Cauchy c'est-i-dire pour tout € >0, il existe un entier N(e) tel que les inégalités n > m 2 N(e) entrainent Sn -Sm ISE Ona a A Dat Dm Se os ae oa : a= weet Ce crittre revient done a dire que la suite (S,) des sommes partielles converge si ot seulement si elle est de Cauchy , d’od le résultat . C.QRD. Corollaire (Condition nécessaire de convergence) + Si la série 2% converge , alors. lim a =0. é koe re démonstration : En prenant en particulier n = m + 1 dans le critére de Cauchy , on obtient la, 1<€ pour tout n> N(e).Done lim a, = 0. a C.QFD. Séries numériques = 11 2eme démonstration : Par hypoth’se a, converge , soit S sa somme. On a a et C.QFD. Remarques : a) Il convient de remarquer que si_ lim a#0, alors la série 2% diverge . koe - b) La réciproque du corollaire précédent est fausse . Pour s'en convaincre , considérons lexemple suivant : Sd Série harmonique : La série) -¢ sappelle série harmonique et diverge bien m1 que lim pro. En effet, ona, pour tout ne IN*, koe 11 S,=l4s4y done $,q-$,>- - Ainsi ta condition de Cauchy n'est pas satisfate et la série diverge . La divergence dela série harthonique fut établie par Oresme (1350) et puis par Mengoli (1650) . Série géométrique : La série ,ae IR dite série géométrique de raison a, converge sila! < 1 et diverge silal2 1. En effet, ona sia¥l sia: Montrons tout d'abord que silal<1, alors lim a*=0. Pour cela , posons koe 1 b=—-1,b>0 fal 1 —— et par la formule du binéme de Newton , T+b Kk-1 (14>) = 1+kb+ 4a E> 1+ kb On en déduit que 1 G+ 1 +KB” ce quientraine lim aX=0. k>- Des lors ,silal<1, lak= sia>1 "existe pas sia <-1 iim S,= lim ct la série diverge. Sia=1, lim $,= lim (n+ 1)=0 et la série diverge . Enfin , sia =-1 , la série s'écrit D cytsi-1e1-1+.. Ko et n'a donc pas de limite . 1.3. Propriétés élémentaires a) Si 2, a converge , sa somme est unique . (conséquence immédiate de la b, convergent, donc les suites de leurs v1 ken sommes particlles ont des limites finies . Il suffit dés lors de passer dans la relation ci-dessus & Ia limite lorsque n — 2° . En particulier , la série complexe D(a, + ib, converge si et seulement si les séries = kel D get > by convergent . En outre si ces séries ont pour sommes respectives A et B, ket ket alors Y’ (a, +ib,) aura pour somme A + iB. ket ©) Si x, 4, converge et > by diverge, alors la série x (a, +d, diverge. En Kel kel effet , suposons que > (a +b,) converge . Comme b, = (a, +b) =a, et que y 5, a, kaa converge , alors par la propristé a), la série y by converge ce qui est contradictoire ket @) Si les séries x a, et x by sont toutes deux divergentes , on ne peut rien cee oe concernant la convergence ou la divergence de leur somme . Par exemple les séries y ao x b avec a, =b, = 1 divergent et x (a, +b,) diverge aussi . Par contre ke 1 les séries i . z by avec a, = 1, b, = -1 divergent mais z (a, +b.) converge . ver ¢) L'ensemble des stivs numériques constitue un espace vectoriel . f) Tl convient de noter que la convergence d'une suite (a,) équivaut & celle de la série, dite télescopique Bo) 0= En outre >, 1) = lim a, En effet , Les somuee partielles de cette série sont $= 2D GMD =% et par conséquent , les suites (S,) et (a,) convergent ou divergent en méme temps . II. Critéres de convergence Contrairement & ce quia été fait dans le cas de la série géométrique , le calcul explicite de la limite de la suite des sommes partielles , sera rarement possible pour d'autres séries . Il est donc utile de disposer de divers crittres permettant de décider de la convergence dune série, sans chercher & en évaluer la somme . On notera au passage que certains auteurs 14 - Séries numériques utilisent & la place de critére , 'appellation test ou régle . Afin de comprendre les différents critéres que nous allons proposer , nous présenterons tout d'abord ceux qui s'appliquent & des séries & termes positifs tout en précisant les liens entre ces critéres et ensuite nous étudierons les critéres qui concernent les séries & termes de signes quelconques . a) La plupart des critéres concerneront des séries & termes positifs . On commencera par une condition nécessaire et suffisante , guére utilisable directement en pratique , mais qui servira de point de départ pour la démonstration de plusieurs crittres de convergence proposés plus loin . - On donne en premier lieu un théoréme simple intitulé critre de comparaison , tres utile et trés souvent utilisé . Comme cas particuliers de ce théor¢me , nous donnerons trois corollaires : le premier appelé critére d'équivalence est une variante du critére de comparaison . le deuxitme connu sous le nom de regle ka, est aussi utile en pratique et enfin le critére de comparaison des quotients qui peut fournir des informations sur la nature d'une série lorsque le rapport de deux termes consécutifs de celle-ci a une forme plus simple que les termes eux-mémes, - Par comparaison avec une série géométrique de raison appropriée , on obtient les titres de convergence bien connus sous les noms de crittre de la racine de Cauchy et critére du quotient de d'Alembert . Lorsqu'ils sont applicables , ces crittres sont ts simples & utiliser en pratique . Nous donnerons aussi d'autres crittres de convergence ; un de Kummer , un de Raabe-Duhamel , un de Gauss et qui se proposent (entre autres) de suppléer au crit8re du quotient de d'Alembert lorsque ce dernier tombe en défaut - existe quelques autres criteres parfois utiles . On se bornera 4 en donner deux . b) Conjointement aux critéres de convergence relatifs aux séries & termes positifis , on est conduit & envisager aussi des critéres de convergence pour les séries Dy a A termes de signes quelconques . Pour l'étude de telles séries , on se raménera & des séries & termes positifs en considérant les séries des valeurs absolues la,1 .On introduit ainsi la Ke notion de convergence absolue (qui nous sera d'un grand recours dans la section ILI/ pour Tétude des problémes d'associativité et de commutativité) . Les criteres de la section TI.1, deviennent automatiquement des critéres de convergence absolue pour la série 2) a, oh supposée cette fois & termes non nécessairement positifs si on y remplace partout a, par Ja, |. On montre que la convergence absolue entraine la convergence et que la réciproque n'est pas nécessairement vraie . Cela montre quil existe des séries qui convergent mais qui ne convergent pas absolument et la convergence de telles series ne pourra étre étudiée par les critéres de la section II.1. Il est done clair qu'il faut trouver d'autres critres pour étudier ces séries, On en donnera les critéres de convergence bien connus d'Abel-Dirichlet et de Leibniz. Nous donnerons aussi deux méthodes pour étudier ces séries : une méthode appelée développement asymptotique sera donnée dans cette section et une autre intitulée groupement des termes sera envisagée dans la section HII.1.1. IL1 Séries a termes positifs. Une série 2, % est dite A termes positifS si a partir d'un certain rang, on aa, > 0. Dans cette section, nous allons étudier les séries a termes positifs. En fait les résultats qui suivent peuvent étre utilisés aussi pour les séries A termes négatifs, compte tenu de la relation =- 5 tp eee / qui permet de passer d'une série a termes négatifs A une série & termes positifs. 11.1.1 Théoréme fondamental. Le résultat que nous allons démontrer sert de base aux crittres proposés plus loin. Il donne une condition nécessaire et suffisante de convergence. Théoréme II.1.1.1 (fondamental) : Une série Da, a termes positifs converge si et seulement si Ia suite de ses 1 sommes partielles (S,)=() a,) est majorée. roa Démonstration : Si la série Ya, converge, alors par définition tim S, eae nse existe. Dés lors, la suite (S,) converge et par conséquent elle est majorée. Inversement, supposons que la suite (S,) est majorée. Comme la série 3) a, est termes positifs, alors (S,) est croissante car sia, 20, ona évidemment *~* Sa=Snei devi S Spot Par conséquent la série Da converge. Kel C.QRD 11.1.2 Critére de comparaison, Série de Riemann, Critare d'équivalence, Regle k%a,, Série de Bertrand, Critére de comparaison des quotients. Le crittre de convergence suivant, da Cauchy (1821), est trés souvent utilisé. Théoréme II.1.2.1 (Critére de comparaison) : Soient a et) by deux séries & termes positifs telles qu’d partir 2 k=l d'un certain rang a, $B @si YX b, converge, alors 2 a, converge. kel _ 16 - Séries numériques (i) si 2% diverge, alors Yb, diverge. k=1 Démonstration : (i) Supposons l'inégalité a, <'b, satisfaite ds k = 1. Posons Ap =a, tat. $a B,=b, +b, +..+ by dod A, SB, (*) Par le théoréme I.1.1.1, sila série 2, by converge, alors la suite des sommes particles kot (B,) est majorée. Done par (+), la suite des sommes partielles (A,) est aussi majorée et par conséquent la série D % converge en vertu du théor’me II.1.1.1. (ii) Sila série Y) a, diverge, alors lim A, nest pas finie et par (*), il en va 1 eS kaw évidemment de méme pour >, by . Kea C.Q.ED. Dans le critére de comparaison, la série Db, est dite majorante de > a, k=1 = Série de Riemann : La série de Riemann (ou fonction zéta de Riemann) = goa= DL —,aeiR, Ka1ye , converge si o> 1 et diverge si @ < 1. En effet, la série proposée est a termes positifs et on a, pour a> 1, et le résultat découle du fait que la série géométrique © (2'**P converge vu que, peo pour 0.> 1, on a2!-4 <1, Pour a < 1, la série de Riemann diverge car 1 > . et la Sl kK série harmonique 2) diverge (voir p. 11). oi Séries numériques - 17 et plus généralement on peut montrer (& . 7 2p 21 Bop ' "aide des séries dtes de Fourier) quew{2p)= a,x" ot a)=—ya- est un rationnel La somme d'Euler exprime que 42) = 7 ¢t By, sont les nombres de Bernoulli (voir ex.p. 189). On sait que $(2p) est irrationnel. APery a montré en 1978 que (3) est irrationnel, par contre, I’évaluation de $2p + 1), P > 1, est un probléme ouvert. Nous verrons au chapitre intégrales généralisées, une autre méthode intéressante pour étudier la série de Riemann. La variante suivante du crittre de comparaison, pourra aussi étre utile, elle est due & Cauchy (1821). Corollaire (Critére d'équivalence) : Soient x, & et y by deux séries & termes positifs, Supposons que kei fo koe k Alors (i) si L #0, c, les séries x, & et y b, convergent ou divergent simultanément. os ke (ii) si L = 0, la convergence de x by entraine celle de 5, &. kel k= (iii) si L = ©», la divergence de y by entraine celle de z % i Mo Démonstration : (i) Pour € > 0, par hypothése, il existe un entier N tel que Vinggalité k > N entraine a ‘or -Lise L Comme L>0, choisissons e=-= , dot Lot 3b rsEsr et par conséquent 2 HST ST I suffit ds lors d'appliquer le critere de comparaison. (i) Comme im z= , alors pour tout €>0, il existe un entier N tel que kao Vinégalité k>Neentraine * <, a 18 - Séries numériques Des lors, par application du critére de comparaison, la convergence de >! b, entraine ke cellede DL a. = Gi) Si im 5, = © > alors pour tout @ >0, il existe un entier N tel que koak T'inégalité k 2 N entraine = 20 Be Comme y b, diverge, il résulte du critére de comparaison que 2 a, diverge aussi ket C.QED. a : ' ret Remarques : a) La relation lim ;*=L_ , exprime le fait que a, est équivalente koe k & Lb, (notation : a, ~Lb,) pour k > ©. b) Avant d'appliquer le critére d’équivalence, il convient de bien sassurer que les termes a, et b, sont de signes constants (A partir d'un certain rang). Corollaire (Régle k* a,): Soit > a, une série a termes positifs. Supposons que et lim ka =L,ae R koe Alors (i si L est finie et &>1, la série Da, converge. ee cal Gi)siL + 0etast,lasérie %, % diverge. Démonstration : Il suffit d’appliquer le critére d’équivalence aux séries Da, et 1 De hy avec Py cee chic Ono) eae ie ey ee K eee Si L #0, ©, les séries 2 a et ¥ + convergent ou divergent simultanément. kei Comme ¥, 1 (série de Riemann) converge si o> 1 et diverge sia <1, il en ira Bie . > 1 a donc de méme pour 4 . Si L=0,la convergence de > — entraine celle de « o - kai, by 1 . x a : a, Or >) — converge si a > 1, done 4. converge aussi si o > 1. Enfin , oi — : 1 si L =e, la divergence de ed — envaine celle de y 4 «La série sy. + diverge =142 Ko1 kay Séries numérigues - 19 sias diverge aussi si <1. En conclusion, lasérie >) a, & I converge si a> 1, L#0 et diverge si a<1,L#0. C.QFD. Série de Bertrand : la série (Bye R’, k=24% Logk) s‘appelle série de Bertrand et * converge si o> 1, quel que soit B e IR * diverge si a. < 1, quel que soit B € IR * converge si n= 1,B>1 * diverge sia =1,B <1 En effet, posons a ae (Logk)® Sic.> 1, on peut choisir 4 € ]1,o{. Puisque ot - A > 0, alors 1 lim k*a,= lim — koe kK" * Log k) et d'aprés le corollaire précédent, © a converge. m1 Supposons maintenant que a: < 1, dans ce cas il existe 2 € Jor,1[. Comme 2, - o> 0, alors hea lim k* a= lim koe k~+«(Logk) et en vertu du corollaire précédent, Da, diverge. Enfin, le cas = 1, sera étudié dans Texemple I1.1.6.1. oe =to, Lorsque le rapport de deux termes consécutifs d'une série a une forme plus simple que Jes termes eux-mémes, on essayera alors d'utiliser Je résultat suivant. Corollaire ( Critére de comparaison des quotients) : Soient Da et LD by deux séries a termes strictement positifs telles i é qu’a partir d'un certain rang Aeet Oest S a (si DX by converge, alors a converge. 20 - Séries numériques @si L ¢ diverge, alors Yb, diverge. fa Démonstration : Si 8 partir d'un certain rang p, alors oral a a2 dpa dod par multiplication 58 En posant C= z il vient a, < Cb, et la conclusion découle du crittre de comparaison, C.Q.F.D. IL1.3 Critére de la racine de Cauchy. Par comparaison avec une série géométrique de raison appropriée, on obtient le résultat suivant di a Cauchy (1821). Théoréme II.1.3.1. (Critére de la racine de Cauchy) : Soit DX a, une série A termes strictement positifs. we _ s'il existe un nombre L < 1 tel qu’a partir d'un certain rang k/asL, alors ta série Da, converge et si we k fa2l, elle diverge. (i) si tim * fa, =L , alors la série |S) a, converge pour L<1 et koe diverge pour L > 1. (iii) si tim sup* ,alors la série a, converge pour L < Let — ¥ diverge pour L > 1. Séries numériques - 21 Démonstration : (i) Par hypothése, on a pourk 21, *. ASL dot a , L* converge et en vertu du critére de os comparaison, la série 2, % converge aussi. Si *//a, 21 , il est impossible que lim a, = 0 2t par conséquent, la série diverge. — (ii) supposons que L < 1 et choisissons un nombre r tel que : L N>0, */A1, = kel Ie terme général a, ne tend pas vers zéro et 2, a diverge. (iii) $i L < 1, on utilise (ii). Supposons que L > 1 et choisissons un nombre r tel que : L > r> 1, Par la caractérisation du supremum, on peut extraire de la suite (a,) une k Pi suite (a)) avec k, < ky <... telle que : [art £e IN* et donc >t. Par conséquent jim a,#0 et = a, diverge. = ‘ C.Q.FD. = Exemple 1.1.3.1 :Lasérie = diverge. En effet, mo cae ae . 1 Ts k o x (Pour montrer que lim —/K=1 , considérons la fonction f:IR; >1R, x 9*/x. ke Ona lim Log f(x)= fim aus , doi lim f(x)=1 .Une autre méthode consiste a poser b,= */K-120. D'od k= (1 + b,)* et par la formule du bindme de Newton, kk-D io k=1+kb + b+ Done et par conséquent im by=0 cest-d-dire lim */K=1 ). koe koe 22 - Séries numériques Remarque : Si L= lim ‘/a=1 , on ne peut conclure que la série Yay een koe converge ou diverge. En effet, on a L= lim * koe so alors que Df divergeet D+ kel ke 1k converge. IL..1.4 Critére du quotient de d'Alembert. Comme dans le critére précédent, une utilisation habile de la comparaison avec une série géométrique fournit le résultat suivant. Théoréme II.1.4.1 (Critére du quotient de d'Alembert) : Soit 2% une série a termes strictement posts. (i) sill existe un nombre L < 1 tel qu’a partir d'un certain rang ae a sk, alors la série 2% converge et si aa 21 ay elle diverge. ney oe Ake a . (i) si tim *=L , alors la série D) a, converge pour L<1 et ke KI diverge pour L > 1. ay Gi) si lim sup os , alors la série DY a, converge et si 1 >1 , alors elle diverge. Démonstration : (i) si aly. L, a partir d'un certain rang p, alors pour k > p, ona ope 42 a,>0,k>p,etlaséric )) a, diverge car son terme général ne tend mi pas vers 0. (ii) Supposons que L < 1 et choisissons un nombre r tel que : L N>0, ¢! <1 .Laconvergence de > 4 se déduit alors de (i). SiL> 1, il % PsN 2 Bee existe un entier N > 0 tel que pour toutk2N, ““*!51 . De (i), ill résulte que 2, % diverge. (iii) analogue au (iii) du théor8me I1.1.3.1, C.Q.F.D. Exemple IL.1.4.1 : Considérons la série = .Ona ay - lim 4245 tim —T=0<1. + — koe Il résulte du critére de d'Alembert que la série donnée converge. Remarques : a) Tout comme dans la remarque précédente, si lim koe ,on ne peut conchure. En effet, les séries 1. ot ¥ 1 verifient toutes deux la relation Re ie Sl Sd ci-dessus et pourtant = diverge et > converge. m1 ee a 2 d'un certain rang <1, on ne peut b) A propos de (i), on notera que si A part plus affirmer que la série S) a converge. Pour s’en convaincre, considérons Ia série harmonique > 2 On sait que cette série diverge et pourtant a Berk oy : ‘tk TAT ET <1 quel que soit ) Observons encore que si Ae Mera Kl ea tim sup lim inf koe Me koe le crittre de d'Alembert ne permet pas de conclure. d) Dans le critére précédent, le cas particulier est daa d'Alembert (1768) et le cas général A Waring (1776) et Cauchy (1821). e) Le critére du quotient de d'Alembert est souvent d'un usage plus aisé. Cependant on peut montrer que le critére de la racine de Cauchy est plus général que le critére du quotient 24 - Séries numériques de d'Alembert au sens suivant: si le critre du quotient fournit la convergence, il en est de méme du crittre de la racine, la réciproque n'est pas nécessairement vraie, En -effet, supposons que tim ““4=1 et montrons que tim */a =L Par définition, ke koe ay ona pour k suffisamment grand, L-€ < +1 SLte a On écrit ap et, dés lors, a -eP p, ic ae *%» 442 aed 0 est arbitraire, lim sup“ /a, 0 et a#B. Le critére du quotient ne permet pas de conclure car Meet lim ouB c'est-A-dire cette limite n’existe pas. Comme ay, = axB« et koe ys = 0+? BF, on en déduit Done quel que soit la parité de k, ona lim *\/a = /oP , et le critére de la racine permet de conclure. koe ket lee e+ IL.1.5. Critére de Kummer, Crittre de Raabe - Duhamel, Critére de Gauss Théoréme IL1.5.1, (Critere de Kummer) : Soit = a, une série A termes strictement positifs. Posons a a Seca it les b, sont des nombres positifs tendant vers + ee quand k —> + 2. (i) Sil existe un nombre L tel que pour presque toutes les valeurs de k, Deere G>L>0, alors la série D) a, converge. a (ii) SiC, <0, pour tout kK>N>0,alors. Sa diverge en méme temps Démonstration : (i) On a, pour tout k 2 N, ADA Oe PLAY ES 41D ee Ace abe 2> Lars l 26 - Séries numériques Bee peep Ae +p+1 Pes pei > basepair? dot par addition, aK Oa pe Deeps > L cert Marte thee pe kepel - Sa, inka OF 8.5410; p21 > 0 done pour tout k 2 N, kepet aD eee et la conclusion découle du critére de Cauchy. (i) Pour k > N, a, by a1 Dy. $0, dod Zandy, ayby 2 a Dy aydy a2 RED et la conclusion découle du critére de comparaison. C.Q.F.D. Le critére suivant est destiné a suppléer le crittre du quotient de d'Alembert lorsque et celui-ci tombe en défaut, cest-A-dire lorsque lim kon Théoréme IL.1.8.2 (Critére de Raabe - Duhamel) : Soit >, a, une série A termes strictement positifs. Kon ~~ a es alors DX a converge pour L > 1 et diverge pour L <1 Démonstration : Il suffit de poser b, = k dans le critére de Kummer. C.QFD. Théoréme II.1.5.3. (Critére de Gauss) : Soit Ya, une série & termes strictement positifs, Supposons que & LL ly ree ee alors DX a, converge pour L. > 1 ct diverge pour L <1. oi 1 (*) Pour la notation O(—5) voir p.34 k Séries numériques - 27 Démonstration : Ona Gs L+0Q) doa tim K(—* kaw Feat “SL et en vertu du crittre de Raabe-Duhamel, 2, 4, converge pour L > 1 et diverge pour L< 1. Dans le cas oi L = 1, utilisons le crittre de Kummer en posant b, = k Log k. Tl vient A os = 0-85 e+ Log (+2), dis lors, lim C,=-1 ,et Da diverge. koe eel C.QFD. IL.1.6, Autres critéres Théoréme II.1.6.1. (Critére du logarithme) : Soit (a,) une suite a termes positifs. Alors les séries y Log (1+a,) et x, % a convergent ou divergent en méme temps. Démonstration : Posons S, 2% et T,= 2 Log(1+). Comme (+a) (+a)... (lta)>14a,tat..4a, alors T,, > Log (1 + S,). Sila série Ya, diverge, alors par définition lim S$, n'est pas Ket aoe finie et par l'inégalité ci-dessus, il en va évidemment de méme pour im T, et par conséquent >) Log (1+a,) diverge. Sila série > a converge, alors puisque ia my O... 2a, >... 2 0 converge si et seulement si la série D 2a, converge. io Démonstration : Puisque les termes de ces séries sont positifs, il suffit done de montrer que les sommes partielles et sont bornées. Sin 2 2k, ona Anata tay tate tay to tay Da ta,tatat.. tay 18H tata Hy, to Sin<2k,ona Aysay tay tagti ta, Sata, tazt... tag to tay 2 Sa, + tas)t AQ to tes |) 41 et diverge si 2 k(Logk)” 1 a k(ogk)” T1résulte de la croissance du Logarithme que la suite (a,) est décroissante et donc on peut appliquer le crittre précédent, Ona | Séries numériques - 29 Orla série de Riemann Y, 1 converge si a> 1 et diverge si o< 1, ilen ira done de = wei méme pour Da Fs I1.2. Séries & termes de signes quelconques Les crittres de convergence de la section TI.1, s‘appliquent seulement & des séries dont les termes sont de signe constant partir d'un certain rang. En revanche, si la série comporte une infinité de termes positifs et une infinité de termes négatifs, la convergence de telle série ne pourra étre étudiée par les critéres de la section II.1. 11.2.1, Convergence absolue Définition : La série J) g, est dite absolument convergente si la séric = RoI D 1a,! converge. Théoreme 1.2.1.1 Silasérie YX 1a,1 converge, alors > a, converge et or we 1D als 2 tal Démonstration + Soit © > 0, comme la série YX, 1a,1 converge, alors par le oi ritére de Cauchy, il existe un entier N tel que les inégalités n > m > N entrainent DX taise. kee Or, pour tout n> m, 1 z als z lagl, kamsl kemet dot > a, satisfait au critére de Cauchy et donc converge. En faisant tendre n vers i Tinfini dans l'inégalité ci-dessus, avec m = 0, on obtient J'inégalité énoncée dans le théoréme. = C.O.F.D. oc Exemple W211: Sot a=(qte 7eC . La série Y a converge _ 30_- Séries numériques absolument puisque la série = 1 la l= >) Zl L6 est convergente, Remarques : a) Il est évident qu'une série convergente dont presque tous les termes ont le méme signe est absolument convergente. b)La réciproque du théortme précédent est fausse. En effet, considérons la série .Nous verrons plus loin qu'elle converge. Par contre la séric © lat diverge puisaue S) jayi= DL» est la série harmonique. kel kel kel c) Lorsque Ia série 2, 1a,! diverge, on ne peut rien affirmer concernant la ran = convergence ou la divergence de la série D) a, d) Il est clair que les théorémes de la section II.1, fournissent en remplacant a, par | a, | des critéres de convergence absolue de la série x ou a, n'est pas nécessairement positif. 11.2.2. Critére d'Abel - Dirichlet. Défi fion : Une série convergente Ya, telle que D lal diverge est dite oi eet semi-convergente ou conditionnellement convergente. Le résultat suivant, attribué & Abel ou A Dirichlet, permet de conclure dans certains cas de semi-convergence. Nous donnerons deux énoncés, tout en sachant que le deuxitme peut-étre considéré comme étant un corollaire du premier. Théoréme _I.2. 1 (Critére d'Abel-Dirichlet) : Soient DX a une série numérique et (by) une suite numérique. mo Enoncé 1 : Si ( laséric LX Gy, ,-b) converge absolument et lim by ee! koe (ii) il existe une constante C telle que, pour tout n € IN*, 1D aise Séries numériques = _31 Alors la série 2, a,b, converge. Enoncé 2 : Si (i Ia suite (b,) est décroissante et. lim by = koe Gi il existe une constante C telle que, pour tout n € IN*, 1D aise kel * Alors la série) ay, converge. a Démonstration : Emoneé 1: Posons $,= 2 a . Pour tout ne IN*, on a © ayby = ajb, +ajb) +... a,b, a 1D; + (Sp ~Sy)by +... + (Sy Sy. 10, = S (by ~ by) + S9(bp ~ ba) +. # Sy (Dy. 1-Dg) + Sq an = Syba- 2, Sy O41 =D) Par hypothése la suite (S,) est bornée et lim b,=0 , donc lim $,b,=0 et noe nae IS, Op 1 -B) IS CHD 57 = Dy Comme 2 lb, 1-bgl converge, alors d'aprés le crittre de comparaison, la série ZX s,0j, 1b.) converge aussi. Par conséquent DL a,b, converge. on Enoncé 2 : Il suffit évidemment de montrer que l'énoncé 1 reste vrai si au lieu de (i), on suppose que (b,) décroit vers 0 pour k-> ee, Comme b , ; , n+l, doa 2 tim D lbp, -bl=b,- naok Par conséquent la série D (by , ;-b,) converge absolument et , dés lors, la condition me (i est satisfaite dans 'énoncé 1 C.QFD. 32_- Séries numériques Une application intéressante du critére d'Abel-Dirichlet est fournie par I'exemple suivant : Exemple I1,2.2.1 : Considérons les deux séries réelles X bcoska, Y by sinker, fo eo et la série complexe DX by Cos koe + isin ke) Keo Posons z = cos @ +i sin a, dodlzI=1et 1X Coskatisinka)!=1 > 21 K=0 Paty 1- cos a 1 vae2enleZ. a Isin > Done poura#2én,£e Z, . 1 1D) (os ker + i sin ker) ig —— K=0 o Ising! 1X coskals xo a isn! : 1 1D sinka is Keo a sin —1 2 Dés lors, en appliquant Ie critére d'Abel-Dirichlet, les séries proposées convergeraient si on suppose que (b,) décroit vers 0 pour ke et que az2én,Le Z.La série D by sinko. converge évidemment pour a= 27, Le Z mo Séries numériques - 33 11.2.3. Critére de Leibniz des séries alternées. Développement asymptotique. Le critére suivant, signalé par Leibniz (1714), permet d'établir la convergence des séries qui ne sont pas nécessairement absolument convergentes. II concerne des séries alternées c'est-2-dire des séries dont les termes sont alternativement positifs et négatifs (& partir d'un certain rang), Autrement dit ce sont des séries dont le terme général est de la forme (- 1) b, ou (- DE+! by avec by 2 0 2 partir d'un certain rang. Théoréme I1.2.3.1. (Critére de Leibniz) : Soit (b,) une suite décroissante telle que : lim b,=0 . Alors, la série alternée koe 2 G1**! by converge. =I Démonstration : Posons a, = (- 1)**!. On a, > _ __ Lsinestimpair 5 1 ** lo sinest pair et la conclusion découle du critére d'Abel - Dirichlet. C.QFD. Remarques : a) L'hypothese de décroissance qui apparait dans le crittre de Leibniz, peut étre affaiblie et remplacée par une hypothése de décroissance & partir d'un certain rang. b) Le critére de Leibniz peut étre illustré par le dessin suivant : ot Si=by Sp = bj - by=S; - by, S3=b,-by +bs=S)+bs, Sy = by - by +b; - by = S3- bs, sont les sommes partielles de la s Les sommes partielles (paires et impaires) tendent vers $ la somme de la série. Notons que Jes sommes partielles paires se trouvent 4 gauche de S, les sommes partielles impaires & droite de S. 34 - Séries numériques 1 . en eda et posons b,=-- . Comme la suite (b,) est décroissante et lim b,=0 , on déduit du kK koe critére de Leibniz que la série donnée converge. Cette série a été étudiée pour la premiére fois par Mengoli (1648) qui en calcula la samme. Développement asymptotique : On rencontre parfois des séries alternées ) (- 1)** 'b, telles que la suite (b,) tend or vers zéro mais ne décroit pas. Pour ces séries, on ne peut appliquer le critéze de Leibniz et il faut faire appel A d'autres méthodes : groupement des termes (voir IIL.1.1), développement asymptotique, etc... La méthode du développement asymptotique permet d'étudier (entre autres) ces séries. Elle consiste & réécrire le terme général d'une série sous une autre forme, moyannant l'utilisation d'un développement limité, plus facile & étudier. Avant de passer & étude d'un exemple, nous allons introduire quelques notations dues & Landau et qui seront parfois utilisées : f= 0 (g) signifie que reste bornée quand x —> xy i f(x) $= 0(@ signe que im 3G=0 Le cas Xp = ce n'est pas exclu. Par exemple, on a sin x = O (x) pour x — 0, ex + 0% = O(e*) pour x — oo, Logx = ody pour x 0(x>0), Wx=0(x) pour x > », Notons que la relation f ~ g vue précédemment est équivalente A f = g + 0 (g). Enfin, on vérific aisément que O(g) +O (h)=0 (+h) 0) +0) =0(¢+h) O(g) O (h) =O (gh) O(g) O(h) = O(gh) Og) 0 (h) = 0 (gh) 0O@)=0(@) 0.0 (g) =0(g) OO (g)=0(g) Exemple 1.2.3.2 : Etudions la convergence de la série a ot os Per k+( DF Un développement limité de a, fourit — “T+ et in +09) ean Séries numériques - 35 cyt k 1 : oe 42 ca = 0) - La série 3b, converge daprés Leibniz, DX 4 converge aussi (série de Riemann avec o = 2), ainsi que, 4, . Par conséquent, ke = la série 2, % converge. Signalons qu'il est inutile de pousser le développement plus loin car on aura soit des séries alternées vérifiant le critére de Leibniz, soit des séries de la forme > a (série de Riemann, o> 3) convergentes. kaye «J'avoue que tous les raisonnements et calculs basés sur des séries non convergentes m'ont toujours Vair extrémement suspects» J. d’ALEMBERT, 1748. III. Opérations sur les séries Considérons une suite (a,) telle que lim a,=Le IR) .Nous avons montré ke (voir 1.3.f) qu'on peut toujours ramener l'étude de la convergence d'une suite (a,) a celle de la série télescopique D Ga. %=0, k=l x Kel etque Done O4L= li =r Baytay-ata-a +. Baya teat. = (ay - a) + (a)-ay)+.. ce qui est absurde. Cette exemple montre qu'on ne peut pas étendre aux séries convergentes quelconques les Propriétés de commutativité et d’associativité de V'addition d'un nombre fini de réels. Nous 36 - Séries numériques Fllons étudier les conditions supplémentaires & imposer pour que ces propriétés subsistent. IIL1. Associativité et commutativité JII.1.1. Groupement de termes Soit Da, une série et @: IN* — IN* une application strictement croissante ei cest-a-dire k 9 <9 (m) a, +a ta t+ AQ) br= Ae qjvit Aoae2t + MO bee = Foqer teqye2 tt Aeaen KE INY Définition : On dit que la série LL b, est déduite de & a, par groupement wo wt de termes (ou par sommation par paquets ou encore par insertion de parentheses). Tandis que >, a, est dite déduite de & 0, par suppression de parentheses. Kel -! Une propristé associativité partielle est satisfaite par toutes les séries convergentes et son énoncé est : Théoréme 1.1.1.1 : a, converge, alors Ia série DL by converge et a méme somme, Démonstration : Posons A, =a; +a, +.. +a, et B, = b, +b, +... + by. Par hypothese, la série Da, converge disons vers A. Comme oi By =a, +a) +... +89 q) = Aeas alors (B,) est une suite extraite de (A,) et converge aussi vers A. C.Q.ED. Remarque : La suppression de parenthéses dans une série convergente peut conduire une série convergeant vers une autre somme (voir exemple étudié au début de la section TID oua une série divergente ; par exemple la série LY yKAad-Y+d-DFe, wr Séries numériques - 37 converge et a pour somme 0. Par contre la série 2 Kea S1-l4+1-l+.., diverge. Notons que dans cet exemple, on a 9K) =2k+1,a,= © DK ob = ay tay Nous allons étudier les conditions supplémentaires & imposer pour que la convergence ces b, entraine celle de >) & ee Peat Théoréme III.1.1.2 : Silasérie ) b, converge et a,20, alors >. a, converge vers la méme we ot somme, Démonstration : Puisque la série’ a, est A termes positifs, il suffit de montrer ¥ que la suite de ses sommes partielles (A,) est majorée. On a Ape) +a, +a Sa, tat tat +A GQ obo eo or =B,,ke IN? 00 (B,) est la suite des sommes partielles de la série) b, supposée convergente par m1 hypothese. C.Q.FD. Théoreme IIl..1.1.3 : Si lim q=0,2t koe 1 existe une constance C telle que, pour tout k € IN*, on ait ok +-9®™) b, convergent ou divergent simultanément, 1 m1 Démonstration : Diaprés le théoréme IIL.1.1.1, sila série a converge, alors wr la série converge aussi. Supposons maintenant que Sp, converge et montrons b, fs q oi 38 - Séries numériques que & a, converge. Soient (S,) et (T,) les suites des sommes partielles des séries a, Pen Pan et %, b%-Comme Db, converge (dsons vers T) et que tim a,= 0, alors pour : om tout €>0,il existe un entier N (e) tel que l'inégalité k > N (€) entraine | T, - T!< . koe etla,Is .. Sik> @ & @)pilexiste m>N ©) tl que N@) 0: @ (N ©) 0: 9 (N@)) x @ +1), ee 1 et série des termes négatifs, la série = 1 inf ,0)= ~la Zh =X ela Lemme : @La série LX a converge absolument si et seulement si Oo 1 2» 7% lade D FOetad convergent, > So 1 Gi) Si 2, a, est semi - convergente, alors 2 st lade 2 Fe tae sont toutes deux divergentes. Démonstration : Posons_ §, 1 V,= a BF HD Ona S,=U,+V_ T,=Un-Vn 1 U, = (Sa, +Ta) 1 z(Sn-T) Le lemme résulte alors aisément de ces égalités et de la propriété 1.3.b. C.Q.F.D. Soit o : IN* -> IN*, kr 6 (k) une bijection de IN* dans IN* (c'est-a-dire une Permutation de IN*) ct (a,) une suite de nombres réels. 40 ~ Séries numériques on On dit que Ia série 5) ay, est un réarrangement de la série - 1 a 7 Remarque : Si = 4 gost un rearrangement de Da , alors cette demire est 1 ¢ és a un réarrangement de 2, oe Définition : La série La, est dite commutativement ou wi 5 inconditionnellement convergente si tout réarrangement de DX a converge vers la méme somme. | Cette notion a été introduite par Dirichlet = Théoréme IIL1.2.1 : Lasérie >) a, converge commutativement si et seulement si elle converge wm absolument. Démonstration : a) Condition nécessaire (Riemann): Si 2 & est commutativement convergente mais n'est pas absolument convergente, alors par le lemme les séries des termes positifs et des termes négatifs de DX a, sont toutes deux = kel divergentes, Nous allons construire un réarrangement deD a, dela manitre suivante : ¥ ‘On commence par prendre dans la série J. a,» dans Vordre oli ils se présentent, Ie plus ey petit nombre de termes positifs de fagon a, en sommant, obtenir une somme supérieure & 1 (Crest possible car la suite des sommes partielles de la série divergente des termes positifs rest pas major6e). Puis on prend le premier terme strictement négatif. Ensuite on prend dans les termes restants tout en respeciant 'ordre, le plus petit nombre de termes positifs de fagon 2, en sommant avec les termes dja choisis, obtenir une somme supérieure & 2. Puis on prend le deuxitme terme strictement négatif. En continuant de la sorte, on obtient un réarrangement de >) a, qui diverge puisqu'il posséde des sommes partielles dépassant a tout entier naturel. Ce qui contredit !hypothése de convergence commutative. b) Condition suffisante : Supposons que Da, converge absolument et soit eo x apy) UN Rearrangement de © ap .avecke IN* et: IN* — IN* une bijection. Soit ren oi > 0. Alors d'aprés le critére de Cauchy, il existe un entier N(e) tel que les inégalités n>m2N(€) entrainent Séries numériques - 41 € oy lisa kemet Comme : IN* — IN* est une bijection, c'est une surjection et on peut trouver un M ¢ IN* assez grand pour que : {0 (1), 6 (2), «4 6 (M)) 2 (1,2, .... N ©}. Ona alors pour m 2M, m NO No V4, aon 2 al +l za > al converge vers la méme somme que >) Par conséquent, a . ay keI C.Q.FD. ‘otk) Remarque : L’hypothése de convergence absolue de J) a, est essentielle dans le Peary théoréme précédent. La condition nécessaire est due 4 Riemann et montre qu'il est donc possible, en partant d'une série) a, réclle semi-convergente de réarranger ses termes de wi telle sorte & la rendre divergente, ou convergente vers n'importe quel nombre fixé a l'avance. Cette demiére affirmation n'est plus valable pour une série SY = kel dans C, a cause du comportement de la partie imaginaire. Cependant si DX a, dans C, converge absolument oo vers S, alors tout réarrangement de x converge absolument vers S ee Exemple III.1.2.1 : Nous avons montré dans |'exemple II.2.3.1, que la série harmonique altenée ee cn St Ty Str ete kel K est semi - convergente, Nous allons montrer qu’on peut réarranger ses termes de telle sorte & modifier sa somme. En effet, en écrivant ses termes de telle maniére & avoir un terme positif, puis deux négatifs et ainsi de suite, on obtient aprés avoir groupé les termes trois par trois, FT DDI 42 - Séries numériques = On obtient donc la moitié de la somme de la série initiale. IIL.1.3 Extentions de la notion de série et des résultats précédents (familles sommables). Séries multiples. Soit I un ensemble dénombrable d'indices quelconques et (aa)q ¢ 1 une famille de nombres réels ou complexes, indéxée par I. (a,,: 1 IR ou C). Nous allons dans ce paragraphe étudier quelques notions de la théorie, assez délicate, des séries Xa sommables ou si on veut familles (a,),, <1 Sommables. Nous Pen verrons quill y a une différence importante entre les séries usuelles convergentes et séries sommables : on peut trouver des séries usuelles semi - convergentes (convergentes mais non absolument convergentes), par contre, il n'existe pas de série sommable non absolument sommable. On montre aussi que la propriété d'associativité de addition d'un nombre fini de termes s'étend aux séries sommables (propriété particuliérement importante pour les séries doubles, ou multiples en général). Nous n‘allons pas utiliser lappellation "sommable” mais comme I est dénombrable, le lecteur peut s'il le désire remplacer dans tout ce qui va suivre “commutativement convergente” par "sommable”. Définition : On dit que la série 2) a, converge commutativement (ou get commutativement convergente) si, pour toute bijection t : IN* — I, la série usuelle © aggy converge et si sa somme S est indépendante de t. Le nombre S$ est la somme 1 delasérie Day ael Théoréme 11.1.3.1 : Lasérie SL a, Atermes positifs est commutativement convergente si et eat seulement si Fensemble de ses sommes fines A=(S)= La, :1¢ Testfini} , aes est majoré. Lasomme de. a, est alors égale & S= sup S,, Jini. eet yet Séries numériques - 43 Démonstration : Condition nécessaire : Si 9, converge er commutativement, alors par définition, il existe une bijection v :IN* — I telle que & a,,)=7. T fini, Das lors, pour tout J ¢ I, J fini, on a S, < T et ensemble A est Condition suffisante : Supposons que l'ensemble A soit majoré. Donc $ existe et pour toute bijection t : IN* — I, on a d'une part 2 Aas et dautre part, pour tout e > 0, il existe J ¢ I, J fini tel que S)2S8-e Dés lors, si m est le plus petit entier tel que (4), (2), ... ,1(m) } DI alors, pour toutn>m, >) a (x)= Sy Done n a > Aq Converge vers S puisque € est arbitraire, et , : CQFD. Définition : La série a, a termes positifs, est dite convergente si pour aer toute partie finie J de I, Yensemble A défini dans le théoréme précédent est majoré. Sa somme est S=sup S, J fini. jet Le théortme précédent peut s‘énoncer comme suit : Théoréme I1.1.3.1 bis : La série > qa termes positifs converge si et seulement si elle converge commutativement. Corollaire : La série Xa, converge commutativement si et seulement sielle converge ael absolument, Démonstration : $i LX a, converge commutativement, alors pour toute cer 44 - Séries numériques bijection ¢: IN* > T,la série J) a, converge vers la méme somme Diaprés le iw théor8me U.1.2.1, la série converge absolument, disons vers S. Dés lors, pour 1 toute partie finie Jde1,ona DY taiss+ct © a, converge absolument. Inversement, aes ael si D 14,1 converge, alors par le théoreme précédent elle converge commutativement . ael = Dés lors, pour toute bijectiont: IN*—> 1, la série > lags! converse, donc wen converge commutativement. Sa... converge aussi, ce qui montre que Kei ael C.QED. Le résultat suivant concerne lassociativité des séries absolument convergentes. Théortme IL1.3.2 : Supposons que IN“= Ul, , A dénombrable ou fini et les f; sont disjoints deux | tea Adeux : 1,0 1,=@ pour ij. Silasérie 3 a converge commutativement ot ot a pour somme S, alors ( Chaque série L deh (ii) La série’ L$, converge commutativement et lea .r1€ A, converge commutativement ef a pour somme S. ieA cel (formule de sommation par paquets). Démonstration : (i) Par hypothdse la série) 4 converge commutativement et = fon parle théor’me T11.1.2.1, 2 taj! converge, soit T sa somme, Des lors, wm ZL tats, aek ct DX. a, converge commutativement en vertu du théoréme précédent et son corollaire. aey (ii) Soit $,1asomme de Xa, . Comme eal Isis D tal, aek donc pour tout BC A, B fini, Disis LL tasty ie B ieBael, et donc © S; converge commutativement. Montrons maintenant que 2 ica et y ont méme somme. Soit ¢ > 0. Comme la série DX 1a! converge, alors par a oi le critére de Cauchy, il existe un entier N (€) tel que les inégalités n > m > N(e) entrainent L iqiss kem41 IST Soit t:IN*—> A une bijection si A est dénombrable (si A est fini, on prend £ } A). On peut trouver un M € IN* assez grand pour que pet Pour q (12, Tray U lig U Ss 2e. Nee Dés lors, sim > max (M, Ne). m No) 1D So 0” 4lst dS Zale] m Ne) 1 lal a yal keN@ +1 kel se, ce qui montre que la somme de DY) S,,, est égale acelle de D a, puisque € est oi C.QED. arbitraire. Remarque : Dans le théor’me 1.1.3.2, la place de IN*,on peut considérer Tensemble d'indices quelconques {= U I, . En fait ceci va nous permettre de montrer que ica la réciproque du théoréme III.1.3.2. n'est pas vraie en général. En effet, pour I= ona -k,k), A=INeta,=0€ Xs = LVL a= L &-k=0, ieA ieA aek ten converge commutativement ainsi que et dés lors chacune des séries LX ¢, ae Par contre la série Da = © k n'est pas commutativement convergent. Ve = s, eA Cependant nous avons la réciproque partielle suivante L$ 46 - Séries numériques Corollaire = Soit IN*= UI, ,Adénombrable ou fini, I; 7 1,=8 pouri #j. Sila série DD iy, ieA ae converge, alors (i lasérie J a, converge commutativement. ao Gi) x ae LCD a), 1 jeB Belj avecB CA,Bfini, U J,=IN" .J,05;=9,i4)- jes Démonstration : (i) En vertu du théortme IIL.1.3.1 bis et son corollaire, la série J, a, converge absolument, done elle converge commutativement. Le Point (i) résulte oi de la partie (ji) du théoréme I1.1,3.2. C.Q.FD. Nous allons appliquer les résultats précédents, & l'étude des séries multiples et plus particuligrement aux séries doubles. ' Soit (a2)x,g< w une Suite double A termes réels ou complexes c'est-A-dire une famille de nombres réels ou complexes, indexée par IN (a,¢ : IN x IN——> IR ou C) On apple série double 8 termes 4, une expression de la forme krof-o On dit que cette série converge et a pour somme S, si lim S,,=S ob Spa= De Dag Sont les sommes partielles de la série double. (On dit aussi que la série sole double converge si la famille (a,¢)x, ¢¢ ww est sommable). En vertu du théoréme II1.1.3.1, la série », za converge si et seulement si Yensemble des sommes partielles 2 lag! est majoré. frotro Soulignons aussi que d'aprés le théortme Ti. 1. bis ou son corollaire, la série Séries numériques - 47 ZY aq converge siet seulement si zie! converge. ité ct son corollaire, on a 2. d'associa Enfin, d'aprés le théoréme III.1 (i si les séries simples & ke sont absolument convergentes et que ta scrie CE Ia,,1 estconvergente, alors la série double LD est convergente ay ae kao dao kro é= eta somme peut ere déterminés en éerivant les termes a,¢ dans un a arbitraire, Gi) inversement, si les ag sont des récls > 0 et que y OG a.) existe, alors la k=0 {=0 série double x ay est convergente, ke0d=0 En pratique, pour déterminer 1a somme S dune série double x z 4 ~ son Koto peut par exemple faire une sommation par lignes S, y ag et ensuite calculer e fe 7 Daya ensuite déterminer $= x Sq - On peut aussi faire une sommation par diagonales, é ‘ S= ES, .On peut aussi faire une sommation par colonnesS, en posant k +=, ol m est un entier, calculer S,= 2 ayy get ensuite s= Ds, moo Il est clair que la divergence de lune des séries simples x ay ou x ay ts ko se double > Ske. Malis i fat bien noter que si les entraine la divergence de la termes ag ne sont pas positifs, la Cane de ces séries simples, n’entraine pas nécesairement la convergence de la série double (voir VII, 10). Nous allons montrer que la série double © > Kelgat ke Ot diverge pour o < 2, En effet, notons tout d'abord que cette série est termes positifs, converge pour o > 2 et Comme (k + £)2> ké, alors et par conséquent s la série double Oe ——————————————————— 50 - Séries numériques ) . abyeier sik2i | - » ZG y | sik o tel que : |r, | < M, pour tout n. Pour € > 0 donné, choisissons N > 0 tel que Vinégalité n > N entraine € InISo5 D iqisay: keN+1 ™ et Alors, pour n 22, R11 D atyeser! mh x : a1 Desert &, Meet! N sDlaltyyalt Do tales! jeNed is Séries numériques - $1 ————— eee ilenrésulte im R,=0 . Par conséquent lim‘C,=AB. C.QFD. «Liidée que les mathématiques devraient se faire sans catculs, si elle est vraie dans certains domaines, est en fait souvent mise en défaut. Ce qu'il faut supprimer, ce sont les calculs inutiles mais pas les autres !» R. GODEMENT Dans un chapitre ultérieur (Séries entires), on montrera le résultat suivant : Théoréme III.2.2. (Abel) : Siles séries Ya, et YX b, convergent et ont respectivement pour Pern mo sommes A et B, si la série produit) o, converge et a pour somme C, alors ¢ C= AB. IV. Convergence au sens de Cesaro Définition : Soit > a,une série et (S,) la suite de ses sommes partielles, Posons On dit que la série a, converge au sens de Cesaro (ou en moyenne) et a pour oo somme o si et seulement sila suite (6,) converge vers 6. Théoreme IV.1 : Sila série )) a converge (au sens usuel) ct a pour somme §, alors elle wi converge au sens de Cesaro vers la méme somme. Démonstration : Posons S, =a, +a) +... +a. Par hypothtse YD. a Pana 52. - Séries numériques converge et a pour somme S, done pour tout € > 0, il existe un entier N tel que Vinégalité k>Nentraine 1S, -S1N, k N LY ¢,-s+¢ L. G-S) 1 K AN Comme N est fixé, on peut choisir une constante C telle que = x YX G,-sy=¢ Des lors, lo,- sis! > 1s,-S! ot oe Ic|_ k-N eek. ici 0, il existe Nel que les inégalités n > m>Nentrainent | TI 4-11se- kenel Théoreme V.3 : Liéude du produit intini T] a, od a, > 0, se raméne & celle de la série) Logay. fa ri : En outre si P estla valeur de Ua et Slasomme de S) Logy, +» = 1 alors P= e%. Démonstration : Eneffet, si P= I] q et S,= 2D Los alors ea Log P,= D, Loga=S, dot P,=e°*. En outre si tim P,=P on en déduit xo queP=03. ee Exemple V.2 : Le produit infini - Kc Thar25 ke? x or ent : diverge. En effet, posons a, = 1 7A et étudions la série D) Loga, . La méthode i Ken utilisée dans lexemple I1.2.3.2, nous permet d'écrire cI 1 GI 1 1 OA 8 oh vk ask ak Log a, = et den déduire immédiatement que la série Y Loga, diverge. ea Définition : Le produit infini oO (14a) est dit absolument convergent si T1 a +1a,) converge. Il est dit semi-convergent lorsque O (+a) converge gel = mais que oO (1 +la,) diverge. aT Séries numériques - 55 Théoréme V.4 : La convergence absolue entraine la convergence Démonstration : Comme 1 OI OH) TNS Tl a+tap-1, aan kes I suffit dds lors d'appliquer le critére de Cauchy. C.Q.F.D. Théoréme V.5_: Le produit infini TT @ +a.) avec a, # 1, pour tout k € IN*, converge kei absolument si et seulement si la série SY a, converge absolument. oo Démonstration :Posons S, D tater Py= TI] a+tazp . Les suites (S,) a kel et (P,) étant croissantes, il suffit de montrer que (S,) est majorée si et seulement si (P,) est majorée. On a visiblement P, > 1 + S, > S,, Inversement, si x > 0 alors e > 1 +x et as lors Pi=(1+la!)(+layl).. 1 +la,D C.QFD. Exemple V.3 : Le produit infini [TT a ,z © C\Z, converge ket K alors Dy 1a t=izi? D+ converge et d'aprés kel k=l we absolument. En effet, si % 2 Te théoreme précédent TT (1 +a,) converge absolument, ket Remarque : Evidemment, si les ax sont de méme signe, le produit infini TI] (+a) converge si et seulement sila série a, converge. Ce résultat n'est plus ka % wi ook vk a valable si les a, sont de signes différents. Par exemple, poura, = »le produit 56 - Séries numériques infini T] @+a,) converge tandis que la série Da, diverge. Pour ket ao le produit oO (14a) diverge alors quela série 2, a converge. Définition : Comme pour les séries numériques, on dira qu'un produit infini T a, est commutativement convergent si tout réarrangement TT a4, (6 une - bea permutation de IN*) de TT a, converge vers la meme valeur. On peut modifier dune manidre arbitrare, Vordre des facteurs d'un produit infini absolument convergent sans changer la valeur du produit. Par analogie avec les séries numériques (dhéoréme III.1.2.1) on ale: Théoreme V.6 : Le produit infini T] a, converge commutativement si et seulement s'il 1 converge absolument. VI. Exercices corrigés. VILL. Déterminer la nature des séries de termes généraux suivants : Vkti- Vk «ey Ve +k a) = b) &= GET’ o Skti-JSE i Solution : a) Puisque im 2 = lim (1- cca a ae eee converge par définition. Lee 2 Met ! . b) Comme a LaZ» eH koe koe(4 5) kaa diverge car la condition nécessaire de convergence n'est pas satisfaite. Comme iim */az=L<1 , alors ©, Geb converse depres Ie critdre ke de la racine de Cauchy. ¢) Comme lim * /a;=5-> 1 alors la série proposée diverge dlapres le eritére de koe laracine de Cauchy. 1 1 VI.2. Montrer que Are tg a = Arctg — - Arcig kar? & en déduire K+k+1 la somme dela série SY) arorg —! K=0 +kel T Ona 0 1 Solution : Posons A=Aretg-= et B= Arctg _wAteB 1 on et SAB eawB Ze’ doi le résultat. En outre ke1 ~ 1 . 1 aretg=——s= im } arcig + KR +kEL nook=0 VI.3. Etudier la convergence des séries suivantes : = : Logk ) > arsinL, bY eet, ket ve ee Senet gy BR er e oa @ ya Qk- 1 Vg etque Y diverge, alors 1 Solution : a) Comme 58 - Séries numériques apres le critére de comparaison y Arcsin diverge aussi. Vr m1 Leek décroit vers 0 lorsque k > ©, airs, ey converge b) Puisque © apres le critére des séries alternées de Leibniz. converge d'apres le critére de la c)Ona tals . Qk - racine de Cauchy car lim * a absolument en vertu du critére de comparaison. 0<1 .Donc la série proposée converge Kk kcos ke k 4) On pose &= FT don “eae” ©, alors Puisque lim 2p/%p pos i | tim sup*/a=e>1 et koe de Cauchy. VI.4. Montrer que si les nombres a, sont tous: positifs et inférieurs 2 un nombre. convergent ou divergent en mém fixe L, alors les deux séries’ 2,4 et x a temps. Soluti 0 ey éries olution : Comme 0 3, et 2 — diverge. evi mK Finalement, la série proposée converge si a # 2x, £€ Zet diverge sia=2Ln, Le Z. VL6. On considére la série définie par (k+ Lye y ax Sin co Vx ie oii «est une constante réelle > 0. Montrer avec toute la rigueur voulue que cette série est altemnée, puis qu‘elle est convergente pour chaque a2 0. dx,a20. a () LX a estalternée : en effet, soit y = x- kn, doa - ie De Solution : Posons ne ne for ke ele gy / [- /y+kn sa(yekn) sin sagyeks siny oi | ecrk) SAY ay. Comme &* 7 J y+ kn Jy +kn 20 sur [0,1], 0 en ee 60 - Séries numériques on en déduit que b, 2 0 et par conséquent 3) a, = Y Cato, estalternée. kel kel (ii) La série proposée converge pour chaque 0.2 0. En effet, d'apres (j) et le critere des sérieg altemées de Leibniz, il suffit de vérifier que (b,) est une suite décroissante telle que : siny sye [0,7] ,a20 cag etm SRY, gay rknes vent 20 Comme o*07™ SED a8 ) koe Jy + kn yrkn +n onen conclut que by 2 by +1 c'est-B-dire (b,) décroit. cageke_ sin En outre, rtf ol , yk [2-4 Sav ct limb, =0 . Par conséquent, 2% converge. koe : ‘VIL7. On considére la série définie par pee x | paneer Gro. bo Ri ker x +x") ke a) Montrer que cette série est alternée, puisqu’elle est convergente lorsque les parametres 0: et B ne sont pas tous deux nuls. ‘p) Dans quelles conditions est-elle absolument convergente ? sin x (c+ LR Solution : a) Comme dans Vexercice précédent, on pose % = ( ad ax (aie kn ety=x-kn. Diod,a,=( 1b, avec | say b= a J, gee ++ kn} 89 20 sur (0,1, alors, 20 ot LD coke, est (y +kny" (1 +9 +kW') aremée, Pour monirer que cette série converge il suit (@apres le entre de Leibniz) de Comme vérifier que (b,) décroitet lim b,= 0 . Ona koe sin ey 0 fe bed (y+kn)* + + kay) (ytkn+ m (1+ y+ +e] 2 Séries numériques - 61 dod b, 2b, , ;. En outre, | i Ih! ———__———-sy! , (y+ km? [1+ (y+kny) | = oy fy kn) (1+ n (km (1 + C600)" et lim by=0 . Parconséquent, ¥) a, converge. Ket koe bona. ce _ > \ sinx dxl= x { Isin x! ax kel xtd+xf) Kel x%1 +x) kn ‘ . | aoa Ket) (ytkm (+0 +kny) i di oy = x- kn, Comme | —— —43| a J + ke + (y+ de J, cent + my ok on)" [1 + (en) etque Y, ——™ converge pour a+B>1, alors par Ie crittre de KE cea [1 + (kn) comparaison, la série proposée converge absolument pour 0 + B > 1. (On peut vérifier aisément que la série en question est semi-convergente pour 0 < a + B < 1, a et B ne sont pas tous deux nuls). V1.8. Etudier la convergence des séries de terme général : Log k a) Try cos km (Log 4) by = Log [k + cos km Logk] -Log k _ cut : 2k + (- 1k 62. - Séries numériques Solution : a) On utilise un développement limité = Logk {1 + 1) Log’k] «> KLogk’ “* 1 +log x 1 Posons fx) = Comme f(x) = <0 pourx > — , alors £ (x) décroit x Logx * x Log’x i e sur [4 vers 0. Il résulte du critére des séries alternées de Leibniz que 3) by je fr converge. La série, a, converge aussi (série de Bertrand avec a= 1, B= 3) ainsi que 5 Paes lasérie 5) a, . Par conséquent la série proposée converge. es k+(- IX Logk k (- DE Log k =Log (1 +, —) b) On utilise un développement limité: a, = Log kK Hb tet dy. Lasérie Sb, converge (voir V13.b)), la série Yq, converge aussi (série de Bertrand ta 4 Ko avec 0.= 2, B =~ 2) ainsi que la série Yd, - Par conséquent la série proposée converge. ¥ c) Par groupement de termes, on a Dy Aa 1 FAK -1 1 TTT * OK 4k+1 = 6K Gk- 1)” Séries numériques - 63 Comme >! b, diverge, tim a =0, et @k+1)-@ (k)=2 alors par le théoréme mi oe IIL.1.1.3, la série proposée diverge. VL.9. soit (a,) une suite a termes positifs, a) Montrer que si la série Sa, converge et sila suite (a,) décroit, alors oi lim ka =0. ko- b) Montrer par un exemple I'utilité de hypothése (dans la question a)) selon laquelle la suite (a,) décroit. ¢) Donner un exemple od > ka, diverge, la suite (a,) décrot et lim ka =0. ke koe Solution : a) 1ére méthode : soit) a> & > 0, (@) décroissante et a1 montrons que : k a, ne tend pas vers 0 implique ) a, diverge. Puisque la série est & wm a termes positifs, il suffit de montrer que les sommes particllés, = D4, ne sont pas a majorées. On a a, > 0, donc ka, > 0 et par hypothése ka, ne tend pas vers 0 c'est-A-dire il existe un € > 0, quel que soit N > Otel que :k>Netka, >e. On aura donc successivement : Naliky2 letkya,>e Ne=2 ky, 2 2k et ky a, > N= 2k; :ky2 2k, otky a, >e N= 2ky.11k,2 ky. ety a >e Considérons maintenant la somme Sy, 7 Git tag) Giger to tA) Hot, pet) (+) la somme (a, + .. + a.) contient ky termes, tous au moins égaux au dernier car (a,) décroit. Done Ay + Hy 2 ya, > (+*) la somme a, ,, +... + a, contient Kk, - ky termes, tous au moins égaux au dernier. Done Ayer ten 2 Oy ky) a, Séries numériques k Or k, 2 2 costae S -5,20 ou encorek;-¢-Ko29 . dod — > a7 . & ae? (wes) la somme suivante est également > et ainsi de suite . On trouve . Sy >E+PZ ep PT et donc les sommes Sg ne sont pas majorées- . Remarque : On peut étre tenté de montrer que 2 ka, converge car dans ce cas onabien lim ka,=0. Or nous verrons dans ta question ¢) un exemple, montrant koe que tim ka, =0. alors que ka, diverge. koe On peut établir le résultat en utilisant une méthode directe : game méthode : Considérons la série suivante 2 k@,-aq4)) On 8 3 cones 2eone oO par hypothése la série J, a, +B termes posiifs, converse disons vers S. Done om a Yass etdapres (), ea DFO tee sS &) Comme (a,) décroit, alors a 2 a. €t Par conséavent K-29) Diaprés (+) et (), la série S kiap-ay» 1) converge. Soit T sa somme- Nous allons am montrer que S = T. D'aprés ), on nasi a 2 kG Ae) God imma, ,,=S-T4ui séerit encore tim (- a,=8-T- ate ae Séries numériques - _ 65 ; _ SiS-T#0,on utilise le crittre @équivalence avecb,==—> .Comme & b, diverge, on en déduit que 2 a, diverge aussi, ce qui est contradictoire. Done $ - T#0 oh est & exclure. Supposons maintenant que $ - T = 0, dans ce cas lim (n-1)a,=0 ou aoe lim na,- lim a,=0 .Or la série }) a, converge, donc lim a,=0 et par noe one a1 am conséquent lim na,=0 $ 1 1 b) Soit 2, 4, une série de terme général a,avec a= 1, a=, a,=0,a,= 2" Laséric > a, est A termes positifs et en 1 85 =ag= y= 0604 = converge. Ona 1 sikest une puissance de 2. kas _ Donc lim ka #0. koe ©) La suite (a,) définie para, z »ke IN*, décroitet lim ka,=0 . Pourtant la ke _ a ; série D ka = verge. série 2, %& 2, & siverge VI.10. Déterminer la nature de la série de terme général : “ a= ——— ke IN x 'vep Solution : Considérons la fonction 1 £:] 0,00 [——> IR, xto_ fix) =x* Ona f(x) = Opour x= eet 66 ~ Séries sunt s Done 0<*/x -Comme > a m1 - ke alors parle crttre de comparaison la série 2 ay diverge aussi. diverge, s convergent et déterminer leur VELL. Montrer que les produits infinis suivant valeur : 1 » eters: Solution : a) On a @+)@+) na@+2) Tees wate 2 “TS n4e42) ow 2.53.6 (@-l1)m+2 Pra a set n+2 an EDED , 1.5 2.6 3.7 j@-2)(+2) n+2 “Fae ct P= lim P,=7- Séries numériques - _67 d)Ona k-DKk-1) ” ae et P= lim P,= 1 ea VI.12. On considére la suite Ket yp a) Montrer que la série D) Log +s converge. En déduire que la suite (a,) a oi une limite finie lorsque k tend vers +e, b) Soit 2 =| sinkxdx,ke IN, a Vintégrale de Wallis. Prouver que kl, = (k- 1) kg, k 22 En déduire que oe @p-1)@p-3)...1_ % 2p)! 22° Dp @p-2..2. 2 PP! et 2p (2p-2) 2 pty —LDLrt—e—e— c) En utilisant le fait que la suite (1,) est décroissante, comparer Ip,_ I, , et Ly 1,,. Calculer lim koe beet rye koe MANY et prouver la formule de Wallis ; 2 En déduire la formule de Stirling : kine /onk, k 9 0 ea 68. - Séries numériques Solution : a) Ona 1 kee * k % Leet z et a 1 1 Leg t= 1-&+y) Log (1 + ¢) Lar Gate 0) = 1-(k+ : + PER ee +09) ne Ke Quand k—9 +% Log **? 1 terme général d'une série convergente. Ona & 12k? — Log = of - Lo: 2, Te 2 bere Bay) =Loga, -Logay Puisque la série D Log Psy == converge, alors par définition lim DX Log = aoekel x ad Ls existe et par l’égalité ci-dessus, lim Loga, existe aussi. Posons = Jim Log a, ase koe * d’oi le résultat. La fonction exponentielle étant continue, ona done lim ay ka ) Daprés la formule d'intégration par parties, on @ 7 : ; ] peesint Vx cosal § +(e) sink “®x. c0s?x dx, 0 | et pour k 22 7 =k-1) sink 2x. (1 sin?x) dx 0 ! =D. 2 Wd ] Diol i kkek-Dh.z + k22 Diaprs cette relation de récurrence, on a Qp-1 | 1y= gp be-2 2p-1 24 . p35) =p‘ 2p-2 7-4 _@P-)@p-3) x Or=5 dot lp - De méme, ona Let 2 y lyet “@prh Gp. 1 Séries numériques - 69 2 (2p- 2) Qp- 1) @p-3) reese We “@+D@p-D sinxdx=1, donc 2 - PP -2)--2 Gay Dans les expressions (+) et (*#), multiplions haut et bas par 2p (2p - 2) ... 2 et utilisons le fait que 2p 2p - 2) ...2= T a2 et pti c) Pour tout xe (0, 2Pp !. On obtient 2p)! 2? pty PP? @+! ™ 3) ,ona OSsinx) ( 1)* a, converge. La suite (a,) décroit car Ko = 1 ae >0 cestar dire a, > @,,;-Enoutre, lim a,=0 . Pour le montrer, on va utiliser Ia formule ae de Stirling (voir VI12): k1~k¥e'* /2rk , ke . Le terme a, devient a, ~ ke" et donc lim a, =0. Les hypotheses du critére des séries allernées de Leibniz étant satisfaites, koe Séries numériques - 71 ——_—].7 On on en déduit que (-1)*a, converge. ko VI.14. Soient p et q deux réels > 1 tels que : 1 Deaa inégalité de Young : a) Démontrer quels que soient a> 0, b>0. b) On désigne par a,, ay, .. a, et by, bys.» by, 2n nombres réels positifs. A Taide de la question a), établir l'inégalité de Holder : A _ D yb 0 car f (x) =x%-!-a>0si 1 1 rei i xe fat tij+e0[ et

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