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REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON

Paix – Travail – Patrie Peace – Work – Fatherland


**** ****
MINISTERE DE MINISTRY OF HIGHER
L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR EDUCATION
**** ****
INSTITUT SUPERIEUR WALYA WALYA HIGHER INSTITUTE
DE YAGOUA YAGOUA
BP 32 PO.BOX 32
Tel 699 /66/42/53

ECONOMIE GENERALE

Par

Mr BADAI BLAISE

Enseignant de Comptabilité et Economie


Année Académique : 2019-2020

Cours d’Economie Générale Et Economie d’entreprise Pour BTS Page 1


Par : Mr BADAI BLAISE (Enseignant de Comptabilité, Gestion et Economie)
Afin de mieux faciliter la compréhension et la préparation de l’examen du BTS,
le cours ci-dessous est subdivisé en deux parties comme suit :

 Première partie : Economie générale


 Deuxième partie : Economie d’entreprise.

PREMIERE PARTIE : ECONOMIE GENERALE

Les thèmes développés sont :

N° DU TITRE DU THEME DEVELOPPE PAGE DE


THEME REFERENCE
01 GENERALITES 4
02 LA FONCTION DE PRODUCTION 7
03 LA FONCTION DE CONSOMMATION 29
04 L’OFFRE ET LA DEMANDE 45
05 LA CROISSANCE 49
06 LE DEVELOPPEMENT 52
07 LE SOUS-DEVELOPPEMENT 54
08 LES STRTEGIES DE DEVELOPPEMENT 57
09 LES OMD 59
10 EXPOSES DES TPE: AUTRES THEMES 60

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INTRODUCTION GENERALE

 Définition de l’expression de Science Economiques :


Sciences Economiques = Economie politique.
 L’expression de « économie politique » qui a été utilisée pour la première fois en 1615
par un français du non de Antoine de Montchrestien est définie comme :
« Administration patrimoine de la cite ».
 L’économie politique définie comme : « la science de richesses ». Adam Smith
 L’économie politique définie comme : « la science qui étudie comment se forment, se
distribuent et se consomment les richesses ». Jean Batiste Say (1803)
 L’économie politique définie comme : « la science qui étudie les comportements de
l’homme dans son effort de satisfaction de ses besoins à l’aide des moyens qui lui sont
rares ». Lionel Robbins (1947)
 L’économie politique définie comme : « la science de l’aménagement onéreux du monde
extérieur ». François Perroux
 L’économie politique définie comme : « la science de l’administration des ressources
rare dans une société » Raymond Barre
D’une maniérée générale, l’économie peut se définir comme la science sociale qui
étudie les comportements d’individus ou groupes d’individus dans le processus de
production, d’échanges et de consommation des biens et services.
 LES DEUX BRANCHES DE LA SCIENCE ECONOMIQUE :
La science économique se subdivise en deux branches : La macroéconomie et la
microéconomie.
La macroéconomie envisage les phénomènes économiques (consommation, épargne,
investissement, production…) d’un point de vue global. Elle s’efforce de réduire les
très nombreuses variables économiques à un petit nombre de grandeurs entre lesquelles
s’établissent des relations caractéristiques. Elle cherche à expliquer les niveaux des
principales variables tels que l’inflation, le chômage, la croissance du produit réel…
La macroéconomie a pour objet l’étude des comportements des agents économiques
pris individuellement (les consommateurs, les producteurs…) et de leurs relations sur
les marchés particuliers où s’échangent les produits et les facteurs de production.

 LES GRANDS COURANTS ECONOMIQUES:


Les grands courants de la pensée économique apportent quant à eux des explications aux
problèmes qui se posent dans la vie des hommes et des nations.
 Les mercantilistes expliquent l’origine des richesses par le commerce.
 Les physiocrates pensent que la richesse provient de la terre et de l’agriculture et que les
autres activités sont stériles.

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 Les classique et néo-classique, en plus de leur contribution sur l’explication du
commerce international, soutiennent le principe de la main invisible. Ils pensent qu’en
cas de survenance d’un déséquilibre économique le rétablissement de l’équilibre est
automatique.
 Les keynésiens soutiennent au contraire des classiques qu’en cas de déséquilibre
économique, le rétablissement de l’équilibre nécessite une intervention de l’Etat.

THEME I : GENERALITES

I- DEFINITIONS D’ORDRE GENERAL


A- ECONOMIE :
L’économie a plusieurs définitions dont nous présentons quelques-unes :
a) C’est la science qui étudie la répartition des ressources rares entre les besoins en
compétition, dans le but de maximiser leur utilisation – leur satisfaction. Les ressources sont
donc transformées de manière à satisfaire des besoins précis.
b) L’Economie est la science qui a pour objectif la connaissance des phénomènes
concernant la production, la distribution et la consommation des richesses (des biens
matériels et services) dans une société humaine.

B- LES OBJECTIFS DE LA POLITIQUE ECONOMIQUE :

Généralement, les gouvernements de différents pays définissent leurs politiques par rapports
à 4 critères ; la croissance économique, la stabilité des prix, le plein emploi et la balance
commerciale.
Ces quatre critères sont même souvent appelés « le carré magique ».
Cependant, d’autres critères comme la répartition équitable des revenus ou l’indice de
développement humain peuvent venir s’ajouter, pour ce qui concerne les pays pauvres.
La croissance économique : C’est l’augmentation de la quantité et de la qualité des biens
et des services. Elle se manifeste par l’augmentation du pouvoir d’achat par tête.

La stabilité des prix : Ce critère vise à contrôler la hausse généralisée et démesurée des
prix (l’inflation), de manière à assurer au consommateur, un pouvoir d’achat constant. Il y a
stabilité des prix lorsque le taux d’inflation est maintenu le plus bas possible.
Le plein emploi : L’objectif est de réduire le chômage à son niveau le plus bas, tout en
tenant compte de l’inflation et de la force de travail des personnes en âge de travailler.

La balance commerciale : Chaque gouvernement vise à ce que la valeur des exportations


soit supérieure aux importations. Lorsqu’on exporte plus qu’on importe, on crée de la valeur
ajoutée à l’intérieur du pays, ce qui augmente les revenus (croissance) et diminue le
chômage.
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II- ECONOMIE RURALE ET ECONOMIE AGRICOLE

A- QUELQUES DEFINITIONS PROPRES A L’ECONOMIE RURALE :


Le terroir foncier : La terre constitue une condition naturelle de production. Par
conséquent, le terroir foncier concerne tout ensemble de règles qui organisent les rapports à
propos de la terre qu’entretiennent les ayants droits, et qu’ils peuvent opposer aux non
ayants droits.

L’exploitation agricole : C’est une unité économique dans laquelle l’agriculteur pratique
un système de production en vue d’augmenter son profit. Elle est aussi appelée
«exploitation familiale agricole ».

Le système de production : Le système de production est la combinaison des productions


et des facteurs de production (terres, travail, capital) dans l’exploitation agricole.

L’exploitation familiale agricole : C’est l’agent de base du processus agricole de


production. Elle constitue l’unité familiale à l’intérieur de laquelle s’effectue la mise en
œuvre des facteurs de production (terres, force de travail, capital ou moyen de travail). La
maîtrise de l’exploitation familiale agricole est détenue par le chef de l’exploitation.

Les modes d’exploitation : Il s’agit de mode de faire-valoir. C’est aussi la nature des liens
contractuels qui existent entre les détenteurs du droit d’usage sur la terre, et le détenteur de
la maîtrise foncière sur cette terre.

Modes de faire-valoir : Il y a deux modes de faire-valoir :

Le faire-valoir direct et le faire-valoir indirect. Dans le faire-valoir direct, le processus de


production des terres est utilisé directement par le détenteur de la maîtrise foncière sur la
terre. En revanche, dans le faire-valoir indirect, il y a utilisation de la terre par une personne
ne détenant pas la maîtrise foncière sur cette terre.

NB : Le marketing qui est l’ensemble des techniques et méthodes ayant pour objet la
stratégie commerciale dans tous ses aspects.

III- LES SYSTEMES ECONOMIQUES


A- DEFINITION
Le système économique est l’ensemble des méthodes par lesquelles les ressources sont
réparties, les biens et services distribués.
Les principaux acteurs du système économique sont :
 Les producteurs (tous ceux qui produisent les biens et les services) ;
 Les consommateurs (ménages) ;
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 Le gouvernement qui joue le rôle de régulateur entre producteurs et consommateurs

B- TYPES DE SYSTEMES ECONOMIQUES


Il existe deux grands systèmes économiques, à savoir :
 Le capitalisme (qui prône la liberté d’entreprise des biens de production et la recherche
effréné du profit) ;
 Le socialisme (qui prône la recherche de la satisfaction de l’intérêt général de la nation).
1- Le capitalisme pur
C’est un système dit de concurrence pure et parfaite, où tout est autorégulé et indépendant
des pouvoirs publics (gouvernement). Ses caractéristiques sont :
 Les facteurs de production sont contrôlés par les privés
 Concurrence des marchés
 Fixation des prix en fonction de l’offre et de la demande
Dans le capitalisme pur, l’unique source de motivation est le profit défini comme la
différence entre le revenu et le coût.
Soit Π = Profit ; RT = revenu total ; CT = coût total, alors
Π = RT – CT
NB : Ici PU = Prix et Q = quantité et RT = PU.Q

Application : Sur le marché X, les quantités vendues de sac de maïs sont donnés dans le
tableau ci-dessous. Le prix de vente unitaire est de 20.000F/sac et les frais de transport,
gardiennage et autres représentent 7000F/sac. Calculer pour chaque niveau le profit
réalisé.

Quantités vendues 20 30 50 45

Solution :

Quantités vendues 20 30 50 45
Cout total (CT) 140 000 210 000 350 000 315 000
Revenu total (RT) 400 000 600 000 1 000 000 900 000
Profit (Π = RT – CT) 260 000 390 000 650 000 585 000

2- Le socialisme d’état
Dans ce système, les principales décisions sont centralisées au niveau du gouvernement qui
gère les ressources qui appartiennent à la collectivité.

3- Les économies mixtes ou systèmes mixtes


On y assiste à un brassage de système capitaliste et socialiste. C’est le système le plus
pratiqué au monde
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THEME 2 : LA FONCTION DE PRODUCTION

L’entreprise reste l’unité de production par excellence.


Ce thème va se développer au tour de trois grands points à savoir :
 L’Analyse des facteurs de production ;
 L’étude de la combinaison des facteurs ;
 L’analyse des coûts de production.

I. ANALYSE DES FACTEURS DE PRODUCTION


Les facteurs de production représentent l’ensemble des ressources (inputs) permettant de produire
les biens et services utiles (output) à l’individu et sont généralement de quatre types :
 Le facteur travail ou humain (W) ;
 Facteur naturel (N) ;
 Le facteur capital (K) ;
 Le facteur ou progrès technique (P).
1-1- Les facteurs ou ressources naturels

Différents éléments sont mis à la disposition de l’homme par la nature à savoir :

 Le sol et le sous-sol ;
 Les sources d’énergies (Charbon, pétrole…) ;
 L’environnement géographique : les richesses naturelles sont inégalement réparties tant sur
le plan national qu’international.

1-2- Le facteur travail (L)

Le travail est l’action humaine par laquelle l’homme fournit des efforts physiques et intellectuels
pour mettre au point des biens et services utiles pour sa vie.

Le travail est le facteur de production le plus important dans la mesure où il permet de transformer
les richesses naturelles. C’est pourquoi l’économiste ADAM SMITH affirme que : « le facteur
travail est la source unique de la richesse des nations).

Les notions de production totale et productivité du travail

 La production totale est la quantité totale des biens obtenus avec une quantité facteur de
production donné Si Q = production, L = facteur de travail utilisé, alors Q = f(L)
 La production du travail est une notion qui permet de mesure le rendement du facteur
travail. On distingue deux types de production du facteur travail(L) :

*la production moyenne du travail ou production moyenne : elle mesure la production obtenue par
unité de facteur travail (L) utilisé. C’est donc le rapport entre la production totale et la quantité de
𝑸
facteur utilisé. D’où PMT = 𝑳

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*La productivité marginale du travail ou production marginale : elle mesure la production
∆𝑸
supplémentaire obtenue par unité de travail supplémentaire d’où Pm L = 𝑪∆𝑳𝟎

Avec ΔQ = Q2- Q1, ΔL = L2 – L1


Les formes ou types de travail :
 Le travail de conception ;
 Le travail d’innovation ;
 Le travail d’exécution.

1-3- Le facteur capital (K)

Le capital est l’ensemble des moyens matériels et financiers qui permettent de créer des nouveaux
biens.

1-3-1- La création ou la formation du capital : L’investissement


L’investissement est l’opération économique qui consiste à maintenir ou à accroitre le capital.

1-3-1-1- Les formes d’investissement


Nous pouvons avoir :

 L’investissement d’expansion qui est l’ensemble des investissements ayant pour but
d’augmenter le capital. Il peut être autonome ou induit :
x Il est induit quand il désigne tout acte d’investissement ne dépendant pas d’une évolution
de la demande.
 L’investissement de maintien ou de remplacement qui est l’ensemble des investissements
qui vise à maintenir le potentiel productif à un niveau précis ;
 L’investissement net qui désigne tout acte d’investissement destiné à accroitre la capacité
productivité de l’entreprise ;
 L’investissement brut qui désigne l’ensemble des actes d’investissement quelque soit leur
objet. Sa formule est la suivant : Ibrut = Inet + Amortissement ;
 L’investissement total qui est caractérisé par la somme entre l’investissement brut et
l’investissement de remplacement.

1-3-1-2- Les mesures de l’investissement

L’investissement est mesure par la formation du capital fixe (FBCF). Celle-ci désigne :

 Dans le cadre des entreprises, l’ensemble de biens acquis permettant l’augmentation du


capital productif. Exemple : le machine ;
 Dans le cadre des ménages, l’ensemble des biens permettant un accroissement du
patrimoine immobilier. Exemple : le logement ;
 Dans le cadre de l’administration, l’ensemble des biens qui contribuent à l’accroissement
de l’équipement technique. Exemple : les ordinateurs.

1-3-2- Le financement de l’investissement

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En général, le financement des investissements de l’entreprise est assuré par l’épargne. Pour y
parvenir, l’entreprise a le choix entre 2 moyens de financements :

 Le financement par ses fonds propre ou financement interne ;


 Le financement par les emprunts ou externes.

1-3-2-1- L’épargne

Quand nous transformons l’épargne en investissement, elle porte le nom de l’épargne productive, et
au cas contraire elle est thésaurisée.
La thésaurisation est le fait de garder les liquidités (argent) hors du circuit monétaire ou
improductif.
Raisons expliquant la constitution de l’épargne :
 Le retard d’adaptation à la consommation du travail ;
 La préférence des liquidités par les ménages.

Selon JHON MAYNARD KEYNES, les ménages préfèrent dans certaines circonstances s’abstenir
de consommer et de conserver le revenu excédentaire sous-forme d’encaisse monétaire. Il énonce
ainsi trois motifs de constitution d’encaisse à savoir :

 Le motif de précaution : il traduit le fait face aux ménages ont besoin d’une certaine quantité
de monnaie pour faire face aux transactions courantes ;
 Le motif de précaution : il traduit le fait que les ménages ont besoin de la monnaie pour faire
aux dépenses imprévues. Exemple : maladie, accident…
 Le motif de spéculation : il conduit les ménages à préférer les liquidités pour réaliser les
opérations d’achats et de reventes des biens ou valeur en vue de tirer profit sur les variations
ou fluctuations.

Cependant, en dehors de ces trois mobiles, le taux d’intérêt constitue une variable importante de
l’épargne.

1-3-2-2- Le financement interne de l’entreprise


On peut distinguer deux sources de financement interne de l’entreprise, à savoir :
 L’autofinancement ;
 L’apport des fonds par les actionnaires.
*L’autofinancement est l’opération qui consiste à financer les investissements de l’entreprise en
utilisant les fonds générés par son activité d’exploitation. Les sources de l’autofinancement peuvent
être : les amortissements, les bénéfices non distribués (réserves), les provisions.

Les avantages de l’investissement :


Il permet :
 D’éviter les charges financiers liées aux emprunts ;
 D’améliorer la capacité d’endettement et de remboursement des dettes de l’entreprise ;
 D’augmenter les capitaux propres de l’entreprise permettant d’améliorer son
autofinancement ;
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 D’alléger le poids de la fiscalité.

Les inconvénients de l’autofinancement :


 La hausse des prix de valeur des produits de l’entreprise pour accroître les bénéfices ;
 La diminution des dividendes distribués aux actionnaires.

Les types d’autofinancement


 L’autofinancement de maintien ou d’entretien : il est utilisé pour maintenir le patrimoine
de l’entreprise à un niveau déjà atteint : Autofinancement de maintien = Amortissement
dotés ;
 L’Autofinancement d’expansion ou net : c’est celui qui permet d’augmenter le patrimoine
de l’entreprise : Autofinancement Net = Autofinancement brut – Autofinancement de
maintien.
*l’augmentation du capital par l’apport des fonds par les associés : cette méthode permet à
l’entreprise de courir moins de risque dans la mesure où l’associé ne peut se comporter comme
créancier car la fermeture totale de l’entreprise le mettrait autrement en difficultés.

1-3-2-3- Le financement externe de l’entreprise

Il s’agit des capitaux provenant soit :

 Des emprunts auprès des fournisseurs ;


 Des emprunts bancaires ;
 Des émissions de titres ;
 Du crédit-bail ou leasing ;
 Les emprunts auprès des organisations nationales et étrangères.

1-3-3-La dépréciation de l’investissement : Amortissement

L’amortissement est la constatation de la destruction par l’usage et par le temps d’un équipement
productif.

 Par l’usage : le coût de l’usure de la machine est alors transférer dans le coût de production
qu’elle a permis obtenir ;
 Par le temps : il y a obsolescence.

A ne pas confondre avec l’amortissement financier ou de remboursement des sommes empruntées


pour l’acquisition de l’équipement.

1-3-4- Le multiplicateur d’investissement

Le multiplicateur d’investissement est basé sur l’expansion. L’expansion est une mouvement
général de la hausse des valeurs de la production et de la consommation qui s’accompagne d’une
élévation des revenus. Elle est déterminée par le taux de croissance des investissements qui entraîne
un effet multiplicateur de revenu.

1-3-4-1- Analyse de l’effet multiplicateur

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JHON MAYNARD KEYNES a montré qu’une augmentation de l’investissement permettrait un
accroissement du revenu national par le jeu du multiplicateur d’investissement est un coefficient
« K » par lequel il faut explique la variation de l’investissement pour obtenir la variation
correspondante du revenu national.

1-3-2- Le mécanisme du multiplicateur d’investissement

Un accroissement initial de la demandé des biens d’équipent engendre un revenu supplémentaire


(salaire, dividendes…). Ces revenus sont dépenses compte tenu de la propension marginale à
consommer et l’on note que les dépenses des uns constituent les revenus des autres. Cette situation
permet la création du revenu par étapes successivement à tel point qu’on a:
∆𝑹
ΔR = K. ∆I→K = Avec ∆I : Augmente de l’investissement ∆R : augmente du revenu national
∆𝑰

1-3-4-3- Modélisation du multiplicateur d’investissement

Soient : C = consommation, R = revenu ; E = épargne et I = investissement.


On sait que R = C + E. si l’intégrité de l’épargne est investie, E = I ;
On aura à l’équilibre R = C + I.

Si on fait varier, l’expression devient : ∆R = ∆C+∆I. En divisant l’expression par ∆R, on aura :
∆𝑅 ∆𝐶 ∆𝐼 ∆𝐶 ∆𝐼 ∆𝐶
∆𝑅
� ∆𝑅
� ∆𝑅
⇒ I = ∆𝑅 � ∆𝑅
𝑂𝑟 ∆𝑅 est appelée propension marginale à consommer, encore noté 6. On
∆𝐼 ∆I 1
a donc : I – 6 = ⇒∆R (I – 6) = ∆I⇒∆R = ⇒∆𝑅 � , ∆R = K X ∆I. Ce coefficient
∆𝑅 1−6 1−6
1
multiplicateur est dit statique parce qu’il n’intègre pas le temps : K =
1−6
𝟏− 𝒏𝟔
Le coefficient multiplicateur dynamique a pour formule : K = .
∆𝑹

Il intégré le temps et n représente la période.

Application
On met à votre disposition les éléments suivants tirés dans une économie.
 Consommation : 160 000F ;
 Variation de l’investissement : 40 000F, avec variation de l’investissement constance chaque
période.

TAF :
1) calculer le coefficient multiplicateur.
2) déterminer le niveau total de revenu crée.
3) montre dans un tableau la création par étapes successive du revenu pendant 4 périodes.
4) déterminer la valeur du multiplicateur périodique pour n= 3.
Solution
1) détermination du coefficient multiplicateur K
 Revenu : 160 000 + 40 000 = 200 000F ;
160 0000
 Propension marginale à consommer: 200 000 = 0,8
1
 Coefficient multiplicateur : K = 1−0,8 = 1,25

2) détermination du résultat crée par cet investissement.

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∆R � ∆I � 1,25 ⇒ ∆R � 400 000 X 1,25 � 50 000F

Interprétation : pour 40 000 F d’investissement correspond à un revenu de 50 000 F, soit un


bénéfice de �50 000 – 40 000� 10 000�

3) tableau de création de revenu par étapes successives

Période ∆I ∆C ∆R R ∆I ∆C ∆R R
1 ∆I / c°∆I ∆I 40 000 / 40 000 40 000
2 ∆I 𝑐1 ∆I 𝑐1 ∆I ∆I � 𝑐1 ∆I 40 000 �0,8�1 X 40 000 � 32 000 32 000 40 000+ 32000=72 000
3 ∆I 𝑐 2 ∆I 𝑐 2 ∆I ∆I � 𝑐 2 ∆I 40 000 �0,8�2X 40 000 � 25 600 25 600 40 000+25 600=72 000
4 ∆I 𝑐 3 ∆I 𝑐 3 ∆I ∆I � 𝑐 3 ∆I 40 000 �0,8�3X 40 000 � 20 480 20 480 40 000+20480=72 000
4) détermination du multiplicateur périodique pour n=3

1−𝑐 𝑛 1−0,83
Ans K = ⇒K ⇒ = 2, 44
1−0,8 1−0,8

1-3-4-4- Conditions d’efficacité du multiplicateur (K) d’investissement


Pour que K soit efficace, il faut :
 La PmC soit élevé ;
 Il faut que l’économie soit non extravertie (ne dépendent pas de l’extérieur) ;
 Eviter la fuite des capitaux vers l’extérieur ;
 Les revenus supplémentaires soient réinvestis ;
 Eviter la thésaurisation.

1-3-4-5- Importance des effets du multiplicateur

Les effets du multiplicateur d’investissement sont en fonction de la propension marginale à


consommer (Pmc) :
 Avec une consommation « C » élevée, les effets du multiplicateur d’investissement sont
réduits ;
 Avec une consommation « C » faible, les effets du multiplicateur d’investissement sont
étendus.
1-3-5- Les formes de production
On distingue deux types de production :

 La production marchande : conception, fabrication et transformation de biens et matière


premières incluant le financement par les banques et est destinée à être vendues sur le
marché. Tous les biens matériels, des matières premières industrielles aux produits de
consommation courante, sont considérés comme des biens marchands. D’une manière
général, le secteur privé produit l’essentiel ces services et biens marchands.
 La production non marchande : caractérisée par la mise à la disposition des agents
économique des services fournis en dehors du marché par les administrations publiques
(Etat et collectivités publiques décentralisées).

Les services peuvent être marchand (publicité, services bancaires, activités de conseil) ou non
marchands (santé publiques). Certains services sont dans certains cas marchands et dans d’autres
cas non marchands (enseignement, formation).

Application : Dans une économie donnée, on réalise un investissement de 100 000F. Sachant que
la PmC est de 0,8
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TAF :
1) Déterminer le multiplicateur d’investissement (K) et le revenu supplémentaire R.
2) donner l’accroissement de revenu et celui de la consommation jusqu’à la 6ème Année.
Solution
1) Détermination du multiplicateur d’investissement (K) et du revenu (R)
1
K= = 2,5 et R = 2,5 X 100 000 = 250 000F
1−0,8
2) Détermination de l’accroissement du revenu et celui de la consommation jusqu’à 6ème année.
Année ∆L ∆C ∆R Ʃ∆R
1 100 000 / 100 000 100 000
2 100 000 60 000 60 000 160 000
3 100 000 36 000 36 000 196 000
4 100 000 21 600 21 600 217 600
5 100 000 12 960 12 960 236 560
6 100 000 7 776 7 776 238 336

1-4- Le progrès technique


C’est une technique nouvelle susceptible d’améliorer la qualité et la quantité des biens et services
produits, ainsi que les conditions de travail.

1-4-1- Les causes du progrès technique


Les éléments qui favorisent le progrès technique sont :
 La recherche : c’est une activité industrielle qui permet de réaliser es découvertes, des
innovations ;
 L’investissement : ce sont les moyens financiers nécessaire à la réalisation de la recherche ;
 Le dynamisme des entrepreneurs : il s’agit de l’état d’esprit des entrepreneurs favorables
à l’utilisation des découvertes et des innovations.

1-4-2- Les conséquences du progrès technique


Le progrès technique influent sur tous les domaines de l’activité économique.
1-4-2-1- Effets sur la production

 Il permet d’accroitre le rendement ;


 Il permet de diminuer les consommations ;
 Il permet de diminuer les coûts de production.

1-4-2-2- effets sur la consommation


Il permet d’offrir aux consommateurs des biens en grande quantités, les bonnes qualités et en bon
prix.

1-4-2-3 effets sur l’emploi


Il provoque le chômage lié à l’utilisation des machines.
Comme effet négatif du progrès technique, on a :
 La surproduction exagérée ;
 Le chômage ;
 La pollution de l’environnement ;
 La disparition des espèces animales et végétales.
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I I. LA FONCTION DE PRODUCTION : THEORIE ET COMBINAISON DES
FACTEURS DE PRODUCTION

2-1- Le choix de l’entreprise


L’objectif de l’entreprise est d’utiliser les facteurs de production de manière à maximiser le profit
tout en minimisant ses coûts. Cette situation s’effectue dans les proportions telles que les facteurs se
complètent ou se remplacent de façon variable.
Cependant, l’efficacité de la combinaison est assurée en privilégiant l’utilisation des facteurs
abondants.
2-2- Analyse de l’équilibre du producteur
L’équilibre du producteur s’analyse en termes d’iso coût ou d’isoquant.

2-2-1- I ’isoquant ou isoproduit ou courbe d’indifférence du producteur


L’isoquant est une courbe qui regroupe l’ensemble des combinaisons des facteurs travail (L) et
capital (K) qui permet d’obtenir le même niveau de production.
Exemple : faire la représentation graphique des données suivantes (L, K)
K 6 5 4 3 2 1
L 1 2 3 4 5 6
K

Isoquan
t

0 L
2-2-2- Caractéristiques ou propriétés des isoquants

 Les isoquants ont toujours une pente négative à cause de la substitution des facteurs capital
et travail ;
 Tout isoquant situé au-dessus de l’autre procure une production plus grandes ;
 Les isoquants sont concaves au-dessus et converses à l’origine.

2-3- L’isocoût ou droit des coûts


L’isocoût représente l’ensemble des combinaisons de facteur travail (L) et capital (K) pouvant être
achètesavec une certaine comme (R) détenue par l’entreprise selon les prix (PL)du travail et (PK) du
capital.
L’isoquant de la droite des coûts est la suivantes r = L.Pl +K.Pk
Matérialisation graphique de la droit d’isocoût. Elle se fait à travers l’équation suivante : R= L.PL =
𝑅 𝑃𝑘 𝑅
R-K.Pk⇒L = 𝑃𝑙 + K. 𝑃𝑙 . Si K = 0 ; L = 𝑃𝑘
𝑅 𝑃𝑙 𝑅
 Exemple de K : K.Pk=R-L⇒K=𝑃𝑘 – L.𝑃𝑘. Si L=0 ; K= 𝑃𝑘
K
𝑅
𝑃𝐿

Cours d’Economie0 Générale Et E𝑅conomieLd’entreprise Pour BTS Page 14


Par : Mr BADAI BLAISE (Ensei𝑃g𝐿nant de Comptabilité, Gestion et Economie)
2-4- L’équilibre du producteur
L’équilibre du producteur est déterminé par la confrontation de la droite des coûts et des isoquants.
L’équilibre est ainsi réalisé au point de tangente entre la droite de coût et un isoquant. A ce point la
𝑷𝑳 𝒅𝑲
pente de l’isocoût est égale à la pente de l’isoquant. =
𝑷𝒌 𝒅𝑳
Graphiquement, nous avons ;
K
𝑅
𝑃𝐿

E Point d’équilibre du producteur

0 𝑅 L
𝑃𝐿
Application 1
En supposant que le prix d’une unité de L (1 ouvrier) pendant le temps de production est de 1 000F
et que le coût d’une unité de capital (1 machine) pendant la même période soit de 9 000F, remplir le
tableau ci-dessous en déterminant la combinaison optimale
Nombre d’unité Coût facteur L Nombre d’unité Coût du facteur Coût total (CT)
de L à 1 00F K à 9 000F K
110 1
80 2
60 3
30 5
20 9

Solution
Nous pouvons établir le tableau ci-après des dépenses en nous plaçant dans les hypothèses déjà
cités.

Nombre d’unité Coût facteur L Nombre d’unité Coût du facteur Coût total (CT)
de L à 1 00F K à 9 000F K
110 110 000 1 9 000 119 000
80 80 000 2 18 000 98 000
60 60 000 3 27 000 87 000
30 30 000 5 45 000 75 000
20 20 000 9 81 000 101 000

Il apparaît que L est la combinaison la plus avantageuse parce que moins coûteuse, soit celle qui
rassemble 30 unités techniques de substitution.
Or l’équation de la droite correspondant au coût de production est C = 1 000L+9 000K

Application 2
Les combinaisons d’unités de facteur capital et du facteur travail sont retracées dans le tableau ci-
après procurant à une entreprise un même niveau production.

Cours d’Economie Générale Et Economie d’entreprise Pour BTS Page 15


Par : Mr BADAI BLAISE (Enseignant de Comptabilité, Gestion et Economie)
Combinaison A B C D
Capital 6 3 2 1
Travail 2 4 6 8
Le prix d’une unité de capital (une machiné) et d’une unité de travail (salaire d’un ouvrier) sont
respectivement de 80 000F et 50 000F

TAF :
1) Quelle est la combinaison optimale du facteur capital (K) et du facteur travail (L) de cette
entreprise ?
2) Qu’est-ce que l’isocoût ? Déterminer son équation.
3) représente graphiquement l’Isoquant et l’Isocoût. Retrouver la combinaison optimale sur le
graphique.
4) on suppose que cette entreprise fixe le facteur capital et fait varie seulement le facteur travail.
Pour accroitre sa production au bout d’un certain temps, qu’adviendra-t-il du rendement du facteur
variable ? Quel nom peut-on donner) à ce phénomène ?
Solution
1) Détermination de la combinaison optimale.
Combinaisons K L 80 000K + 50 000L
A 6 2 80 000 X 6 + 50 000 X 2 = 580 000
B 3 4 80 000 X 3 + 50 000 X 4 = 440 000
C 2 6 80 000 X 2 + 50 000 X 6 = 460 000
D 1 8 80 000 X 1 + 50 000 X 8 = 480 000

Conclusion : la combinaison la moins coûteuse est la combinaison optimale, c’est-à-dire celle de B


de : unités de capital et de 4 unités de travail.

2) L’isocoût : lieu géométrique de toutes les combinaisons dépense au producteur.


Détermination de l’équation de l’isocoût
𝑃𝐿 𝐶𝑜 50 000 440 000
K= L+ ⇒K = L+ ⇒K=0,25L+5,5
𝑃𝑘 𝑃𝑘 80 000 80 000

3) Représentation graphique de l’isoquant et de l’isocoût et recherche de la combinaison optimale.

1
L
0 1 2 3 4 5 6
7 8
Cours d’Economie Générale Et Economie d’entreprise Pour BTS Page 16
Par : Mr BADAI BLAISE (Enseignant de Comptabilité, Gestion et Economie)
4) Si au bout d’un certain temps le rendement du facteur variable diminue progressivement, ce
phénomène prend le nom de loi des rendements décroissants.

En abandonnant une combinaison de facteur de production pour une autre, le producteur définit le
taux marginal de substitution technique (TMST). Ce taux mesure la quantité des facteurs sacrifiés
par unité supplémentaire de l’autre afin que soit maintenu constant le niveau de production. Le taux
marginal de substitution technique est aussi égal au rapport des productivités marginales des
𝑃𝑘
facteurs travail (PmL) et des facteurs capital (PmK). Sa formule est la suivante ! TMST l/k = =
𝑃𝑙
𝑃𝑚 𝐾 𝑑𝐾
=
𝑃𝑚 𝐿 𝑑𝐿

Si l’on suppose que la somme détenue par l’entreprise varie pendant que les prix des facteurs
demeurent constants, la quantité achetée des facteurs varie également de la droite isocoût se déplace
parlement ainsi que le point d’équilibre. La courbe joignant les différents points d’équilibre est ainsi
appelée sentier d’expansion ou isocline ou encore ligne d’échelle.

Le sentier d’expansion est la courbe joignant les différents points d’équilibre du producteur lorsque
la somme détenue par celui-ci varie alors que les prix des facteurs restent constants.
∆𝑘
TMSTL/K=| | ou TMSTL/k =|
∆𝐿
| K
∆𝐿 ∆𝑅

Graphiquement, nous avons

Sentier d’expression

L
0
Application
El revenu d’un producteur est de 100 000F. Sur le marché les prix respectives d’une unité de facteur
L et K sont respectivement de 10 000F et 20 000F.
On suppose que les combinaisons suivantes permettent de réaliser 2 000 unités de bien.
L 1 2 4 6 10
K 8 6 3 2,5 2
TAF :
1) Présenter les courbes d’isoquant et la droite isocoût.
2) Déterminer algébriquement et graphiquement la combinaison des facteurs utilisés par le
producteur.
3) Déterminer le taux marginal de substitution technique de L à K permettant une combinaison à la
2ème.

SOLUTION
1) représentation graphique des courbes d’isoquant et de celle d’isocoût.
 Equation d’isocoût : C= PL � PK � K ↔ 100 000 = 20 000K + 10 000L
Cours d’Economie Générale Et Economie d’entreprise Pour BTS Page 17
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100 000 100 000
K= 20 000
=5 L= 10 000
= 10

Tableau de valeur

Si L = 0↔ K = 5

Si K = 0↔ L � 10

 Représentation graphique

K
8

7
Isoquant
6

5 Combinaison
optimale
4 (point d’équilibre)

3
L
20 1 2 3 4 5 6 7 8 9
10
1
2) Détermination algébrique de la combinaison des facteurs à utiliser par le producteur
Nombre d’unité Coût facteur L Nombre d’unité Coût du facteur Coût total (CT)
de L à 10 000F K à 20 000F K
1 10 000 8 160 000 170 000
2 20 000 6 120 000 140 000
4 40 000 3 60 000 100 000
6 60 000 2,5 50 000 110 000
10 100 000 2 40 000 140 000

Il apparaît que la combinaison des facteurs la plus avantageuse est celle où le coût total est le
moins coûteux, soit celle qui rassemble 4 (quatre) unités de L et trois unités de K. cette possibilité
tient compte de passer, soit de la substitution technique et est celle qui ne coût que 100 000F.

Graphiquement, la combinaison la plus avantageuse est celle qui se trouve à l’intersection des
courbes isoquant et isocoût.

3) détermination du taux marginal de substitution technique de L à K permettant une combinaison à


6−8 −2
la 2ème TMSTL/= = =2
2−1 1

Il faut deux unités de L pour compenser les deux unités de K perdues pour passer de la première
combinaison à la deuxième.
Cours d’Economie Générale Et Economie d’entreprise Pour BTS Page 18
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III. L’ETUDE DE LA COMBINAISON DES FACTEURS

3-1- la mesure de l’efficacité de la combinaison

Il s’agit pour le producteur de déterminer la courbe la plus efficace et par la suite de mesurer son
efficacité à travers la productivité.

3-1-1- la productivité

C’est le rapport entre la quantité produite de bien ou de services (Y) et les moyens mis en œuvre
𝐾
pour obtenir cette production ( ). On distingue ainsi, la productivité marginale (Pm) et la
𝐿
productivité moyenne (PM). Il y a ainsi amélioration de la productivité lorsque la productivité
augmente quand la quantité utilisée reste stable ou lorsque des facteurs.

 La productivité moyenne ou partielle se définit comme le rapport entre la quantité


produite et la quantité des facteurs utilisés. Nous pouvons ainsi calculer la productivité
moyenne du facteur travail (PML) et la productivité moyenne du facteur capital (PMK).
𝑌 𝑌
Leur formule sont : PML = ; PMK = . Avec Y la production obtenue ou la quantité
𝐿 𝐾
produite, L le nombre d’ouvriers et K le nombre de machine.
 La productivité marginale peut se définir comme la production supplémentaire obtenue
par la dernière unité du facteur utilisé. Elle est aussi égale au rapport entre la variation de la
production et la variation quantité du facteur utilisé. On peut ainsi calculer la PmL
(productivité marginal du facteur capital) et PmL (productivité du facteur travail). Leurs
formules sont les suivantes :
x Productivité marginale du facteur travail (L) :
∆𝑌 𝑌2−𝑌1 𝑑𝑌
PmL = = ou PmL =
∆𝐿 𝐿2−𝐿1 𝑑𝐿

Pour les valeurs Pour les valeurs


DxiscP
rèrtoedsuocutivisiotélém
esarginale cdounftaincu
teeusrocuapfoitnacl t(iK
on) :

∆𝒀 𝒀𝟐−𝒀𝟏 𝒅𝒀
PmK = ∆𝑲 = 𝑲𝟐−𝑲𝟏 ou PmK = 𝒅𝑲

Pour les valeurs Pour les valeurs


Discrètes ou isolées continues ou fonction

D’où Y = Q (quantité produite)

Application

On met à votre disposition la fonction suivante: Y = 0,3K2 + 5K + 200. Remplir letableau ci-dessus
en calculant la productivité moyenne du facteur travail (L) et celle du facteur capital (K). Calculer
également la productivité marginale du facteur travail (L) et du facteur capital (K)

Cours d’Economie Générale Et Economie d’entreprise Pour BTS Page 19


Par : Mr BADAI BLAISE (Enseignant de Comptabilité, Gestion et Economie)
Y L K PML =
𝑌
PMK=
∆𝑌
Pml=
𝑑𝑌
PmK =
𝑑𝑌
𝐿 𝐾 𝑑𝐿 𝑑𝐿
10 5 2
25 12 7
38 17 13
45 23 21
60 30 27
Solution : Remplissage du tableau
Y L K PML =
𝑌
PMK=
∆𝑌
Pml=
𝑑𝑌
PmK =
𝑑𝑌
𝐿 𝐾 𝑑𝐿 𝑑𝐿
10 5 2 2 5 / /
25 12 7 2,08 3,57 2,14 3
38 17 13 2,23 2,92 2,6 2,16
45 23 21 1,95 2,14 1,16 0,875
60 30 27 2 2,22 2,14 2,5

3-1-2- Les facteurs améliorant la productivité


 Organisation des conditions de travail (L) : le recyclage ;
 Amélioration des conditions de travail (L) : le développement relationnel humaine, la
répartition des salaires ou bénéfices, primes ;
 Amélioration et modernisation de l’équipement technique : acquisition des matériaux
modernes.

3-2- Le rendement
C’est la capacité d’une entreprise à produire une certaine quantité de biens ou de services avec une
certaine quantité de facteurs de production (Nombre d’heures de travail (L), nombre de machine).
Le rendement mécanique d’un facteur (un ouvrier) par exemple est appelé productivité.

3-2-1 La loi des rendements non proportionnels


Cette loi met en évidence d’utilisation d’une unité supplémentaire du facteur sur la production
totale. Ainsi, elle s’observe à partir d’une fonction de production de courte période. Cette fonction
suppose que le seul facteur variable est travail (L). Elle est de la forme Y = f(L). Dans ces
conditions, on peut calculer le produit moyen et le produit marginal du seul facteur travail.

3-2-1-1- Enoncé de la loi


Elle s’énoncé comme suit : selon TURGOT en 1780, « si une production nécessite l’emploi de
deux facteurs ou de plusieurs facteurs, si on augmente l’un en maintenant l’autre fixe (ou les
autres fixes), la production marginale s’élève d’abord, puis, décroît rapidement ».
Graphiquement, nous avons
Y

1 L
0 5 P
Cours d’Economie Générale Et Economie d’entreprise Pour BTS 3 Page 20
m
Par : Mr BADAI BLAISE (Enseignant de Comptabilité, Gestion et Economie)
Dans notre exemple, l’entreprise entre dans la zone de rendement décroissant à partir de l’utilisation
des unités de travail et dans la zone de rendement négatif quant elle atteint l’usage de 13 unités du
facteur travail.

3-2-1-2- Technique pour éviter la zone de rendement négatif

Pour éviter le plus longtemps possible l’entrée en zone de rendement négatif, l’entreprise a intérêt à
faire varie l’ensemble des facteurs de production. Dans ces conditions, les rendements s’améliorent
et le niveau de production devient à grande échelle. L’entreprise fait ainsi face aux économiques
d’échelle, c’est-à-dire que le bénéfice qu’on réalise dans l’entreprise connait une augmentation en
dimension. En réalité, les économies d’échelle sont une diminution du coût unitaire de production
obtenue grâce à une augmentation en diminution des quantités produites.

3-2-1-3- La cause de l’amélioration des rendements dans l’entreprise

L’amélioration des rendements peut avoir des origines internes à l’entreprise : la division du travail,
le progrès technique, la meilleure organisation des achats et ventes. Dans ces conditions, on parle
des économies internes d’échelle.
L’amélioration des rendements peut aussi avoir des origines extrêmes à l’entreprise : intervention
de l’Etat en matière économique. Dans ce cas, on parle d’économique externe d’échelle.
Cependant, l’augmentation en dimension de l’entreprise peut être excessive de tel sorte que la
baisse des coûts ne soit plus possible, c’est-à-dire lorsque la coordination, la direction, le contrôle
deviennent difficiles compromettant l’organisation de ce fait ; on parle alors des dés économies
d’échelle.
Les déséconomies d’échelle sont une augmentation du coût unitaire de production entraînant une
diminution en dimension des quantités produites.
L’optimum technique de production est le niveau de production où le coût de production unitaire
du produit est le plus faible ou lorsque la productivité unitaire du produit est facteur est la plus
élevée.

Application 1
On vous communique les donné consignées dans le tableau suivant :
Nombre d’ouvrier 1 2 3 4 5 6
Production total 3 7 12 16 19 21
PML
PmL

TAF :
1) Compléter le tableau en calculant la PML et la PmL.
2) Représenter sur un même graphique les courbes de production, PML et PmL.
3) Déterminer les différentes zones de rendements.
Solution
Nombre d’ouvrier 1 2 3 4 5 6
Production total 3 7 12 16 19 21
PML 3 3,5 4 4 3,8 3,5
PmL - 4 5 4 3 2

Cours d’Economie Générale Et Economie d’entreprise Pour BTS Page 21


Par : Mr BADAI BLAISE (Enseignant de Comptabilité, Gestion et Economie)
1) Remplissage du tableau

2) Représentation graphique de la courbe de production de PML et PmL

PML et

Production
PmL
Zone 1 Zone 2 B Zone 3
21
Rendement
19
D’échelle

Rendement d’échelle
Croissant
16

Rendement d’échelle
12

décroissant

Négatif
7
5
4 A
3
PML
2
PML
1
L
0
1 2 3 4 5 6

3) Détermination des différents zones de rendements (voir graphique).

Zone 1 : zone des rendements croissant. Ici la production totale augmente à un taux croissant et la
production moyenne aussi. Au point A, on a : PmL correspondant à l’optimum technique de
production.
Zone 2 : zone des rendements décroissant. Ici, la production totale croit, mais à un taux faibles, et la
PmL baisse et veut devenir nulle. Au point BB, on dit que la production totale à atteint son
maximum.
Zone 3 : zone de gaspillage. Ici la production totale baisse et la production marginale de L devient
nulle.
Economie d’échelle : baisse des coûts unitaires résultant de l’augmentation des quantités produites.
Dés économies d’échelle: augmentation des coûts unitaires indirecte par l’augmentation de la
quantité

Application
On donne dans le tableau suivant, les statistiques concernant l’évolution de la production en
fonction des quantités de travail utilisées :
Quantité 0 1 2 3 4 5 6
de travail
Output ou 0 3 8 12 14 14 12
production
TAF :
1) Quel est le niveau de production correspondant à l’optimum technique ?
Cours d’Economie Générale Et Economie d’entreprise Pour BTS Page 22
Par : Mr BADAI BLAISE (Enseignant de Comptabilité, Gestion et Economie)
2) Calculer la productivité moyenne et la productivité marginale.
3) Représentation sur un même graphique les fonctions de productivité total, de productivité
marginale et de productivité moyenne.
Solution
1) Optimum technique : Q = 14 pour L=4
2) Calcule des productivités moyennes et marginales
Quantité 0 1 2 3 4 5 6
de travail
Output ou 0 3 8 12 14 14 12
production
PML - 3 4 4 3,5 2,8 2
PmL - 3 5 4 2 0 -2

3) Représentation graphique des fonctions.

IV. ANALYSE DES COUTS DE PRODUCTION

Le coût de production est l’ensemble des charges ou dépenses supportées ou engagées pour la
production d’un bien ou d’un service. Ce coût peut être analysé selon la courte ou la longue période.

4-1- Coût de production de courte période

La courte période désigne une période au cours de laquelle d’échelle de l’entreprise et le volume de
son équipement demeure constant ou encore, une période au cours de laquelle un seul facteur de
production est variable. Dans cette période, on distingue les coûts totaux ou coût global, les coûts
moyens ou coût unitaires moyens et le coût marginal.

4-1-1- Les coûts totaux (CT)

Il désigne l’ensemble des coûts engagés dans un processus de production. Il se compose du coût
fixe total (CT) ou coût de structure totale (CST) ou coût fixe (CF) qui désigne celui qui ne dépend
pas de la quantité produite (exemple : Amortissements des immobilisations, les frais de location des
bâtiments, les frais de gardiennage…) et le coût variable total (CVT) ou coût variable (CV) qui
désigne le coût qui dépend du niveau de production ou de l’activité (Exemple : les salaires, les
marchandises et matières premières achetées…). Sa formule est la suivant :

CT = CFT + CVT

Cours d’Economie Générale Et Economie d’entreprise Pour BTS Page 23


Par : Mr BADAI BLAISE (Enseignant de Comptabilité, Gestion et Economie)
Les coûts la somme des charges correspondantes à une unité de bien produite. On distingue : le coût
total moyen (CTM), le coût variable moyen (CVM) et le coût fixe moyen (CFM). Leurs formules
sont les suivantes :

 Le CTM qui est la somme des charges fixe et variables par unité de bien ou de service
produite :

CTM = CFM+CVM
𝐶𝐹𝑇
 Le CFM qui est une charge fixe par unité de bien ou de service produite : CFM =
𝑄
𝑪𝑽𝑻
 Le CVM qui est la charge variable par unité de bien ou de service produite : CVM =
𝑸

4-1-3- Le coût marginal (Cm)

C’est le coût supplémentaire à supporter pour produire une unité supplémentaire d’un bien ou
service ou service. Il ne concerne que le coût variable et sa passe par le minimum du CVM et du
CTM. Sa formule est suivante :

∆𝑪𝑻 𝑪𝑻𝟐−𝑪𝑻𝟏 (𝑪𝑭𝟐+𝑪𝑽𝟐)−� 𝑪𝑭𝟏+𝑪𝑽𝟏� 𝑪𝑭𝟐+𝑪𝑽𝟐−𝑪𝑭𝟏−𝑪𝑽𝟏


Cm = ∆𝑸
⇒ Cm = 𝑸𝟏 − 𝑸𝟏
⇒ Cm = 𝑸𝟐−𝑸𝟏
⇒ Cm = 𝑸𝟐−𝑸𝟏
Sachant que CF2=CF1 ⇒ CF2- CF2 = 0 ;

𝐶𝑉2−𝐶𝑉1 ∆𝐶 𝑉
CM = ⇒ CVm =
𝑄2−𝑄1 ∆𝑄

Représentation graphique de la courbe des


coûts :

OP = Optimum technique

Sur une représentation graphique, lorsque le


Cm= CTM, on dit que l’entreprise a atteint
son optimum technique ou seuil de
rentabilité (SR). A ce niveau, le coût de
production totale moyen est plus bas. Le
seuil de rentabilité représente le point à
partir duquel l’exploitation de l’entreprise devient rentable ; on l’appelle encore pont mort ou
point d’équilibre. L’optimum technique est la combinaison productivité qui permet de
minimiser le coût total unitaire ou moyen. En d’autres termes, ce le niveau de production où le
coût total unitaire ou moyen est plus petit possible. Sur une représentation graphique, lorsque le Cm
= Rm (Revenu ou recette marginal), on dit que l’entreprise a atteint son optimum économique.
L’optimum économique est le niveau de production où le bénéfice unitaire ou moyen est le plus
𝑷𝑼
élevé possible. Rm=
𝒎𝒂𝒓𝒉é 𝒅𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒄𝒖𝒓𝒓𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒆𝒕 𝒑𝒂𝒓 𝒇𝒂𝒊𝒕

4-2- Le coût de production de longue période

Cours d’Economie Générale Et Economie d’entreprise Pour BTS Page 24


Par : Mr BADAI BLAISE (Enseignant de Comptabilité, Gestion et Economie)
Le coût de production de longue période peut se définir comme étant la période au cours de laquelle
l’échelle de production de l’entreprise et le volume de son équipement se modifient. Il peut aussi se
définir comme une période au cours de laquelle tous les facteurs de production sont variables. La
représentation graphique des coûts en longue période donne les mêmes courbes de coûts qu’en
courte période à la seule différence qu’elles sont beaucoup plus évasées ou ouvertes en longue
période. La forme très ouverte des courbes de coûts s’explique par le fait que les coûts en longue
période constituent la somme des coûts des courbes enveloppes, d’où la représentation graphique
suivante:
V.

VI. LA LOI MATHEMATIQUE DES COUTS

Le coût total décrit sous forme d’une fonction linéaire de type Y = ax + b ; d’où a = coût variable
unitaire, x= quantité produit, b= charges ou de structure et y = coût total.

Dans ces condition, le coût marginal (Cm) est égal à la dérivée du coût total par rapport à la
𝒅𝒀
quantité produit, c’est-à-dire que Cm = (Y)’X =
𝒅𝑿

Le coût moyen ou unitaire est le quotient obtenu à l’issue de la division du coût total par les
𝑪𝑻 𝒂𝒙+𝒃 𝒂𝒙 𝒃
quantités produites. Sa forme est la suivant : CM = ⇒ CM = => CM = +
𝑸 𝒙 𝒙 𝒙

𝒃
⇒ CM = a +
𝒙

Application : Calculer le coût marginal et le moyen du coût total suivant : Y = 2,5X+2 000

Solution
1) Calcul du coût marginal.
Dans ce cas précis, le coût marginal est la dérivée première du coût total.
Cm = (Y)’x (2,5x + 2 000)’ ⇒ Cm = (2,5x)’ + (2 00)’ ⇒ CM = (1*2,5x1-1) ⇒ 2,5 + 0 ⇒ Cm = 2,5
2,5𝑥+2 000 2,5𝑥 2 000 2 000
2) Calcul du coût moyen : Cm = 𝑥
⇒ CM = 𝑥 + 𝑥 ⇒ CM = 2,5 + 𝑥

EXERCICES
Exercice 1 : Soit la fonction du coût total : Y = 8x2 + 7 500
Calculer le coût marginal et le coût moyen de cette fonction.
Exercice 2 : On met à votre disposition la fonction du coût total suivante : CT = Q3 + 2Q2 + 500
Cours d’Economie Générale Et Economie d’entreprise Pour BTS Page 25
Par : Mr BADAI BLAISE (Enseignant de Comptabilité, Gestion et Economie)
TAF :
1) Calculer : le coût marginal, le coût total moyen ou unitaire.
2) Déterminer la quantité qui minimise le coût total de production.

Exercice 3 : Soit le tableau suivant :


Quantités CFT CVT
0 150 0
10 150 40
20 150 70
30 150 98
40 150 139
50 150 190
60 150 274
70 150 384
TAF :
1) Calculer les coûts suivants : CT, Cm, CFM, CVM, CTM.
2) Représentation sur un même graphique les courbes de Cm, CTM et CVM.
Exercice
Une entreprise installée à YAGOUA engage un capital de 600 000F rémunéré normalement à 5%.
Ses coûts fixes mensuels d’exploitation sont de 31 000F, son coût fixe total est donc (600 000 �
5%)/12 + 31 000 = 33 500 F. son coût variable moyen est de 4,5 F par bien produit.
TAF :
1) Déterminer le coût total engagé par cette entreprise.
2) Tracer sur un même graphique le coût variable moyen et le coût marginal.
3) Déterminer le coût total moyen et le coût fixe moyen et les tracer sur même graphique.
Exercice 5 : On nous donne la fonction du CT suivante : CT = 10 + 15Q – 6Q2 + Q3
TAF :
1) Déterminer le CF, le CV ; le Cm.
2) Faire une représentation graphique du CT, du CV, et du CF.
Exercice 6
On vous communique les données ci-après relatives à la production d’un bien X :
Production Coût total
100 10 000
150 12 250
200 16 000
250 19 500
300 23 000
350 27 900
400 33 200
TAF :
1) Qu’entendez-vous par économique ?
2) Calculez pour chacun de ces niveaux de production, le coût moyen et le coût marginal.
3) Représentez graphiquement les courbes de coût moyen et de coût marginal, puis indiquez le
seuil de rentabilité.
Corrige des exercices
Exercice 1
1) Calcul du coût marginal.
2) Cm = (Y)’x = (8x2 + 7 500)’ ⇒ Cm = (8x)2 + (7 500)’⇒ Cm = (2*8x2-1) + 0 ⇒ Cm = 16x + 0
⇒ Cm = 16x
8𝑥2+7 500 8𝑥2 7 500 7 500
3) Calcul du coût moyen : CM = ⇒ CM = + ⇒ CM = 8x +
𝑥 𝑥 𝑥 𝑥
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Exercice 2
1) Calcul du coût marginal et du coût moyen.
 Coût marginal
Cm = (CT)’ ⇒ Cm = (Q3+ 2Q2 + 500)’ ⇒ Cm = (Q3) + (2Q)’ + (500)’ ⇒ Cm = (3*Q3-1) + 2*2Q2-1)
+ (0) ⇒ Cm = 3Q3 + 4Q
 coût moyen
𝐶𝑇 𝑄3+2𝑄2+500 𝑄3 𝑄2 500 500
CM = ⇒ CM = ⇒ CM = + + ⇒ CM = Q2 + Q +
𝑄 𝑆 𝑄 𝑄 𝑄 𝑄
2) calcule de la quantité qui minimise le coût total de production (Q)
Il s’agit de la quantité qui annule la fonction du coût marginal.
−4
Cm = 0 ⇒ 3Q2 + 4Q = 0 ⇒Q(3Q +4) = 0 ⇒ Q = 0 ou 3Q + 4 = 0 ⇒ 3Q = -4 ⇒ Q = .
3
S = {0} car la négation n’est pas considérée.

Exercice 3
1. calcule des différents coûts.
Qtes CFT CVT CT Cm CVM CFM CTM
0 150 0 150 - - - -
10 150 40 190 4 4 15 19
20 150 70 220 3 3,5 7,5 11
30 150 98 248 2,8 3,26 5 8,27
40 150 139 289 4,1 3,47 3,75 7,22
50 150 190 340 5,1 3,8 3 6,8
60 150 274 424 8,4 4,56 2,5 7,07
70 150 384 543 11 5,48 2,14 7,63

2. représentation graphique de s
courbes de Cm, CVM et CTM.

Exercice 4
1) Détermination du coût total engagé par cette entreprise.
CT = CVT + CFT ⇒ CT = 4,5 � Q + 33 500 ⇒ CT = 4, 5Q + 33 500
2) Représentation graphique du coût variable moyen et du coût marginal.
CVM = 4,5 ; Cm = (CT)’ ⇒ Cm = 4,5. CVM = Cm.
3) Détermination du coût total moyen et du coût fixe moyen et représentation graphique.
4,5𝑄+33 500 33 500
CTM = ⇒ CTM = 4,5 +
𝑄 𝑄
33 500
CFM =
𝑄

Représentation graphique du CTM et de CFM (voir graphique)

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Exercice 5
1) détermination du CF, du CV et du Cm.
CF= 10, Cm = (CT)’ = 3Q2 – 12Q+15 pour] <Q<10 ;
CV = 15Q – 6Q2 – Q3
Q CF CV CT Cm
1 10 10 20 -
2 10 14 24 4
3 10 18 28 4
4 10 28 38 10
5 10 50 60 22
6 10 90 100 40
7 10 154 164 64
8 10 248 258 94
9 10 378 388 130
10 10 550 560 172

2) Représentation graphique.

Exercice 6
1) on entend par bien économique, tout objet ou service existant en quantité limitée et pouvant
s’échanger sur le marché et qui concourt à la satisfaction d’un besoin.
2) calculons pour chacun des niveaux de production, le coût moyen (CM) et le coût marginal (Cm).
Production Coût total CM Cm 100
10 0 10 000 100 /
15 0 13 250 88,33 65
20 0 16 000 80 55
25 0 19 500 78 70

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300 23 000 76,66 70
350 27 900 79,7 98
400 33 200 83 106

3) Représentation graphique de la courbe de coût moyen (CCM) et de marginal (CM), puis le seuil de
rentabilité.

SR = seuil de rentabilité
4) Déterminations que le multiplicateur d’investissement (K) est égal à l’inverse de la propension
marginale à épargner (PmE)
∆𝑅
Nous avons que ∆R = ∆E ⇒ K� ; de plus R � C � E
∆𝐼
∆𝑹 ∆𝑪 ∆𝑬
∆R � ∆C � ∆E ⇒ � � . Or E � 1 à l’équilibre.
∆𝑹 ∆𝑹 ∆𝑹
∆𝑪 ∆𝑰 ∆𝑰 ∆𝑪 ∆𝑹 𝟏 𝟏
 1= + ⇒ =1 - ⇒ = 𝚫𝑪 = =K
∆𝑹 ∆𝑹 ∆𝑹 ∆𝑹 ∆𝑰 𝑷𝒎𝑬
𝚫𝑹

THEME 3 : LA FONCTION DE CONSOMMATION

I. ETUDE DU COMPORTEMENT DU CONSOMMATEUR

Face à ses ressources limitées par rapport à ses besoins, chaque ménage se permet d’adopter un
comportement rationnel dans le but de satisfaire ses besoins en maximisant sa satisfaction. Le
maximum de satisfaction correspond ici à l’équilibre.

1-1- notion d’utilité d’un bien

L’utilité d’un bien est le degré d’aptitude de ce bien à satisfaire un besoin économique :

 L’utilité totale (UT) : c’est la somme des utilités attachées au diverses doses d’un bien
divisibles ;
 L’utilité marginale (Um) : c’est l’utilité procurée par chaque unité supplémentaire d’un
bien de consommation au fur et à mesure que les quantités consommées d’un bien s’augmente.
L’utilité marginale diminue et devient nulle au point de satiété (complètement rassasie) du
∆ 𝑼𝑻
consommateur. Um= partant de l’hypothèse que le revenu d’un individu (ménagère) est
∆𝑸
limité et il cherche à acquérir deux biens X et Y, plus il achète les unités de X, moins il peut
acheter les unités de Y et vis-versa. Son calcul consistera à comparaitre la satisfaction que lui
procure l’acquisition des unités supplémentaires de ces biens. Il mènera dont un calcul en terme

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de comparaison des utilités marginales, son équilibre sera atteint lorsque1 franc dépense pour
l’acquisition du bien X procurera la même satisfaction que le même franc dépensé pour
𝑼𝑿 𝑼𝒀
l’acquisition du bien Y, c’est-à-dire au point où on a l’égalité �
𝑷𝑿 𝑷𝒀

Les utilités étant difficilement quantifiables, la science économique propose une autre solution
basée sur les courbes d’indifférence pour chercher le point de satisfaction optimal d’un
consommateur.

1-2- Analyse de l’équilibre du consommateur

L’équilibre du consommateur s’analyse en termes de courbe d’indifférence et de droit de


budget. Pour cela, nous allons supposer que le consommateur se livre à l’achat de deux bien X
et Y et de prix respectif Px et Py.

1-2-1 La courbe d’indifférence du consommateur ou isopheline

C’est une courbe qui joint toutes les combinaisons possibles de deux biens X et Y qui donnent
le même niveau de satisfaction aux consommateurs.

Y1 A

Y2 B
CI
CI
2
X1 X2 1 X

CI1 es CI2 sont les courbes d’indifférence. CI2 offre plus de satisfaction que CI1 parce que plus
éloigné de l’origine. La combinaison A (X1 ; Y1) procure la même satisfaction que celle de B
(X2 ; Y2).

1-2-2-Le taux marginal de substitution des biens (TmS)

Pour passer du point A au point B, le consommateur doit abandonner une certaines quantités du
bien Y (Qy= QY1 – Qx2) et augmenter une certaines quantités du bien X (Qx= Qx2 – Qx1).

Le taux marginal de substitution des biens (TmS) est le taux auquel l’un des deux bien X ou Y
peut être remplacé par l’autre sans modifier le niveau de satisfaction du consommateur.

Le taux marginal de substitution du bien X au bien Y (TmS/y) ; il exprime la quantité de perte


du bien y à être compensé par une unité additionnelle du bien x afin de maintenir le même
niveau de satisfaction du consommateur. Il est aussi égal au rapport des utilisés marginales des
biens X et Y. sa formule est la suivante :
∆𝒚 𝑼 𝒎𝒚 𝑷𝒙 ∆𝑿 𝑼 𝒎𝒙
TMS x/y � � ; TMS y/x� � �
 Pour les valeurs discrètes : ∆𝒙 𝑼 𝒎 𝒙 𝑷 𝒚 ∆𝒀 𝑼 𝒎𝒚
𝒅𝒚 𝑼 𝒎𝒚 𝑼 𝒎𝒙
TMS x/y � � ; TMS y/x�
𝒅𝒙 𝑼 𝒎𝒙 𝑼 𝒎𝒚
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 Pour les valeurs continues:
Um= utilisé marginale.

1-2-3- Les caractéristiques des courbes d’indifférence


Elles ont les caractéristiques suivantes :
 Deux courbes d’indifférence ne peuvent jamais se toucher ou se couper ;
 Toute courbe d’indifférence située au-dessus de l’autre procure plus de satisfaction ;
 Les courbes d’indifférences ont des pentes négatives à cause de la substitution des bien X et
Y;
 Les courbes d’indifférences sont concaves au-dessus et concaves à l’origine.
1-2-4- La Droite Du Budget du Consommateur
C’est une droit qui représente les diverses combinaison des biens X et y que le
consommateur peut acheter avec son budget ou revenu disponible lors qu’il est entièrement
dépensé.
Représentation graphique de la droite du budget
Supposons R le revenu pouvant permettre d’acheter les quantités x de X et y de y des biens des
prix respectif Px et Py, l’on obtient l’équation de la droite de budget suivant : R = Px.X+ Py.Y si x
𝑅 𝑅
= 0,R = Py.Y⇒ Y� ; si Y= 0,R= Px.X⇒ X �
𝑃𝑦 𝑃𝑥

Graphique :

𝑅
𝑃𝑦
DB

0 𝑅 X
DB= droite du budget 𝑃𝑥

1-2-5- Détermination du point d’équilibre du consommateur

Il s’agit de déterminer la combinaison optimale des biens x et y du consommateur. La combinaison


qui lui procure le maximum de satisfaction graphiquement est la combinaison correspondante au
point d’indifférence du consommateur. A ce point, la pente de la droite de budget est égale à la
pente de la courbe d’indifférence, c’est-à-dire :

𝑃𝑥 𝑑𝑦
� �
𝑃𝑦 𝑑𝑥

Pente de la Pente de la

Droite de budget d’indifférence


Graphiquement, on a :

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Y
𝑅 DB
𝑃𝑦
XE E
CI
0 XE 𝑅 X
𝑃𝑥
𝑑𝑌 𝑃𝑋 𝑈𝑚𝑋
Le point E est le point d’équilibre, à ce point, on a : TmS= =− =
𝑑𝑋 𝑃𝑌 𝑈𝑚𝑌

Application 1
Soient les combinaisons suivantes des deux biens X et Y procurant à son consommateur la même
satisfaction :
Combinaison A B C D
B ie n X 10 20 30 40
B ie n Y 60 30 20 15

L’équation du budget relatif est le suivant : 60 000 = 1500X + 1 000Y


TAF : présentation sur le même graphique le droit de budget la courbe d’indifférence du
consommateur et déterminer graphiquement l’équilibre du consommateur.
Solution
Présentation graphique de la droite de budget, de la courbe d’indifférence du producteur et
détermination graphique du point d’équilibre.
𝑅 60 000
Si le consommateur doit consommer uniquement le bien X, on a : = = 40 unités de X
𝑃𝑥 1 500
𝑅 60 000
Si le consommateur doit consommer uniquement le bien Y, on a : 𝑃𝑦 = 1 000
= 60 unités de Y

Graphiquement, E représente le point d’équilibre, c’est-à-dire le niveau de satisfaction optimale du


consommateur.

Application 2
Le tableau ci-dessous indique les combinaisons possibles des biens X et Y susceptibles de procurer
à un consommateur une satisfaction indique.
Y 1 2 4 8
Y 8 4 2 1
Le consommateur dispose d’un revenu de 200F. Les prix unitaires des biens X et Y sont
respectivement de 50F et 25F.

TAF :

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1) déterminer graphiquement et algébriquement la combinaison optimale de ce consommateur.
2) Calculer le taux marginal de substitution du bien X au bien y permettant de passer de la
première combinaison à la deuxième.

Solution
1-a) détermination algébrique de la combinaison optimale du producteur
X P(x) Px XPy Y P(y) Py X Y R=Py. Y + Px.X
1 50 50 8 25 200 250
2 50 100 4 25 100 200
4 50 200 2 25 50 250
8 50 400 1 25 25 425

La combinaison optimale de ce consommateur est celle qui lui permet d’utiliser deux éléments de x
est quatre(04) unités de y pour un revenu de 200F.
b) Détermination de la combinaison optimale du consommateur graphiquement.

R = Px.X + py.Y⇒ 200 = 50X + 25Y

X 0 4
Y 8 0

2) Calcul du taux marginal de substitution

∆𝑌 4−8
TMSx/Y = = =4
∆𝑋 2−1

D’où il faut 4 unités de y pour passer de la première combinaison à la deuxième.

1-2-6- La courbe consommation-revenu ou courbe d’Engel et la courbe consommation-prix

Quand le revenu du consommateur varie pendant que les prix des différents biens demeurent
constants, les quantités achetées varient aussi. Cette variation s’établit par le déplacement du
point d’équilibre, la droite de budget se points d’équilibre successif est appelée courbe de
consommation-revenu ou courbe d’Engel ou encore courbe du niveau de vie du consommateur.
Cette courbe représente les combinaisons d’équilibre de X et Y achetés à différents niveaux de
revenu quand les prix nominaux restent constants.

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Représentation graphique :

Application
Le tableau ci-après met en évidence toutes les combinaisons de deux X et Y procurant au
consommateur la même satisfaction. Le niveau U3 correspond à une satisfaction plus grande que
celle de U2
U1 U2 U3
1 60 1 120 1 180
2 50 5 60 5 90
5 30 10 40 10 60
10 20 15 30 15 45
15 15 20 24 20 36
20 12 25 20 25 30
25 10 35 15 45 18
55 5 55 10 55 15
70 4 70 8 70 12
TAF :
1) Tracer les courbes d’indifférence correspondant aux niveaux U1, U2 et U3.
2) Tracer sur le même graphique que la droit du budget sachant que R = 110F, Px = 2F Py =
3F.
3) Déterminer graphiquement les quantités de X et Y que le consommateur achètera pour
maximiser sa satisfaction.

Solution
1) Tracé des différentes courbes
d’indifférence du consommateur

2) Traçons sur le graphique précèdent la


droit du budget.
𝑅−𝑋.𝑃𝑥 110−2𝑋
R = X.Px+ Y.Py⇒ Y� ⇒Y�
𝑃𝑦 3

Tableau des valeurs

X 0 55
Y 36,67 0

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3- Le consommateur achètera alors donc 31 unités de X et 16 unités de Y pour maximiser sa
satisfaction.

Lorsque le prix du bien X varie pendant que le prix de l’autre bien Y et le revenu demeurent
constant, la consommation du bien X varie aussi. Cette variation se fait par le déplacement du point
d’équilibre. Toutefois, la droite de budget se déplace aussi mais non plus en parallèle. La courbe
reliant les différents points d’équilibre est appelée courbe consommation-prix. Cette courbe
représente les variations des prix, le revenu nominal restant constant

Représentation graphique

1-3- les types de consommation

On distingue :

 La consommation finale ou consommation directe : elle correspond à l’usage d’un bien


pour la satisfaction directe d’un besoin. Cette consommation implique donc la destruction
partielle ou totale du bien utilisé.
 La consommation intermédiaire ou consommation indirect : elle correspond à utilisation
d’un bien pour produire d’autres biens. Il s’agit des biens entrant dans le processus de
production d’autres biens. Ex : faine, fer, maïs….

II. LES FACTEURS DE LA CONSOMMATION

On a comme facteur de la consommation, la prépension à consommer, les revenus distribués et du


niveau des prix.

2-1- La prépension à consommer

C’est la tendance des ménages à affecter leur revenu à la consommation. On distingue : la


propension moyenne à consommer et la propension marginale à consommer.

La propension moyenne à consommer (PMC) est la tendance des ménages à affecter une fraction
𝐶
de l’unité monétaire de leur revenu à la consommation. Sa formule est la suivant : PMC � .
𝑅

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La propension marginale à consommer (Pmc) est la tendance des ménages à affecter leur revenu à
la consommation lorsque ce revenu augmenter d’un franc supplémentaire. Sa formule est suivante :
∆𝑐 ∆𝐶 = C2 – C1
𝑃𝑚𝑐 � Avec
∆𝑅
∆𝑅 = R2 - R1

2-2- le revenu distribué

La consommation ou demande varie en fonction du revenu. Cette sensibilité de la demande aux


variations du revenu est mesurée par le coefficient d’élasticité. L’élasticité revenue (er) de la
demande se traduit par le rapport entre la variation relative de la demande

∆𝐷 ∆𝐶
� � ou � � et la variation relative d’un bien
𝐷 𝐷𝐶

∆C
∆𝑅 ∆𝑐 𝑅 ∆𝑐 𝑅
� � D’où er = 𝐶
∆R ⇒ er � � ⇒ 𝑒𝑟 � �
𝑅
𝑅
𝐶 ∆𝑅 ∆𝑅 𝐶

Application 1 : On met à notre disposition le tableau suivant :


C R ∆𝐶 𝑅 PmC PMC
er � �
∆𝑅 𝐶
20 50 - - 0,4
40 70 2,5 1 0,57
70 100 1,75 0,7 95
95 120 1,78 0,36 0,79
Remarque : En général, cette élasticité est toujours positive (er >0) ; cependant, er peut être
négative dans certains cas
Application 2 :
Après une enquête menée sur un échantillon des ménages de la population de Yagoua, on a obtenu
les informations suivantes :
Périodes Revenus Consommation Epargne
1 1 000 1 180
2 2 000 2 000
3 3 000 2 700
4 4 000 3 400
5 5 000 4 500
6 6 000
7 7 000
8 8 000
TAF :

1. Compléter le tableau ci-dessus sachant que :


 La PmC = 0,5 lorsqu’on passe de la 5ème à la 6ème période ;
 La variation des dépenses de consommation de la 6ème période à la 7ème période est de 500F
pur une PmC= 0,5.

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2. Supposons que la PmC soit de 0,4 lorsqu’on passe de la d’élasticité de consommation par
rapport au revenu interpréter le résultat.

Solution
1) Remplissage du tableau
Périodes Revenus Consommation Epargne
1 1 000 1 180 -180
2 2 000 2 000 0
3 3 000 2 700 300
4 4 000 3 400 600
5 5 000 4 500 500
6 6 000 5 000 1 000
7 7 000 5 500 1 500
8 8 000 5 900 2 100
Calcule annexes : Calcul des consommations de 6ème, 7ème et 8ème période.
*pour la 6ème période
∆𝐶 𝑋−4 500
PmC� ∆𝑅 � 0,5 ⇒ � 6 000−5 000 = 0,5 ⇒ X – 4 500 = 500 ⇒ X= 5 000F

*pour la 7ème période :


𝑋−5 500
ΔC = 500, posons � 1 000 = 0,5 ⇒ X = 5 00F ou C1 = C0 + ΔC. C1 = 5 000 + 500 = 5 500F

*calcul de l’épargne (E) :


R=C+E⇒ E = R-C ⇒ E1 = 1 000 – 1 180 ⇒ E1 = 180F

2) Soit la PmC = 0,4 lorsqu’on passe de la 7ème à la 8èmme période, calculons l’élasticité de
consommation par rapport au revenu.
∆𝐶 5 900−5 500

Ec/R = ∆𝐶
∆𝑅 = 5 500
8 000−7000
= 0,5 ⇒ Ec/R= 0,5
∆𝑅 7000
Interprétation : lorsque le revenu varie, la consommation varie aussi mais dans une proportion
moindre que le revenu

2-3- La fonction de la demande de consommation


La demande d’un bien désigne la quantité de ce bien que les consommateurs sont prêts ou capables
d’acheter à un prix donné sur le marché. Plusieurs facteurs influencent la demande d’une
consommation :

 Son revenu disponible (RD) ;


 Le prix du bien à chater (Px)
 La quantité du bien à acheter (Qx) ;
 Le prix du bien substituable (Ps) ;
 Le goût du consommateur.

La fonction de demande d’un bien peut s’écrire : Q(x) = f(RD, Px, Qx) ps)
2-3-1- La demande du revenu
Le revenu disponible d’un ménage est grandement utilité pour la consommation et l’épargne.
*Revenu disponible = Revenu brut – impôt – consommation sociale.
On peut écrire : R = C + E

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2-3-2 La loi de la demande par rapport au revenu
La demande est une fonction du revenu. Cela signifie que le consommateur a tendance sa
consommation quand son revenu augmente. Mais, cette consommation est largement influencée par
l’importance de la fraction du revenu consacrée à l’épargne.
La propension moyenne à épargne (PMC) : c’est une valeur qui mesure la fraction du revenu
𝐸
disponible qui n’est pas affectéà la consommation et que l’on appelle épargne. PME �
𝑅
Remarque : PMC +PME= 1
La propension marginale à épargner : c’est une valeur qui exprime l’augmentation de l’épargne
∆𝐸 𝐸2−𝐸1
suite à un accroissement du revenu disponible. PmE� �
∆𝑅 𝑅2−𝑅1
Remarque : PmC + PmE = 1
Application on met à votre disposition le tableau suivant à remplir :
R C E PMC PME PmC PmE
2 000 1 800
3 500 3 000
3 200 3 500
4 000 3 800
2 000 3 000
3 900
Solution
Remplissage du tableau
R C E PMC PME PmC PmE
2 000 1 800 200 0,9 0,1 - -
3 500 3 000 500 0,85 0,14 0,8 0,2
3 200 3 500 -300 1,09 -0,09 -1,66 2,66
4 000 3 800 200 0,95 0,05 0,37 0,62
2 000 3 000 -1000 1,5 -0,5 0,4 0,6
3 900 300 0,92 0,07 0,31 0,68

2-4- Consommation et prix


La demande de consommation est une fonction décroissante du prix. L’élasticité prix de la demande
(ep) se traduit parle rapport entre la variation relative de la demande
∆𝑃 𝑝2−𝑝1 ∆𝑃 𝑝2−𝑝1
� � ). Et la variation relative du prix � � .
𝑃 𝑝2−𝑝1 𝑃 𝑝1
∆𝑫
∆𝑫 𝑷
Sa formule est la suivante: ep = ∆𝑷
∆𝑷 ⇒ ep� ∆𝑷 � 𝑷)
𝒑

L’élasticité prix de la demande est un coefficient qui mesure la sensibilité de la demande suite à une
variation du revenu disponible :

Remarque : en général, l’élasticité prix de la demande est toujours négative (ep<0)

Application
On met à votre disposition les formations ci-après destinées au calcul de l’élasticité prix de la
demande
Demande Prix
800 150
820 140

Solution
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Par : Mr BADAI BLAISE (Enseignant de Comptabilité, Gestion et Economie)
Calcul de l’élasticité prix de la demande
∆𝐷 𝑃 820−800 150
Ep� � ⇒ep = � =>ep = -0,375
∆𝐷 𝐷 140−150 800

2-5- Les différents types d’élasticité (ep) de la demande (interprétation)

A chaque point de la courbe de la demande, on peut calculer une élasticité différente. Ce calcul
nous permet de trouver les différents cas d’élasticité suivant :

 Si ep = 0, cela veut dire que la demande ne varie pas quel que soit la variation des prix. On
dit que la demande est parfaitement inélastique.
 S ep =]-1 ; 0[, cela signifie qu’une forte variation de prix se traduit par une faible variation
des quantités demandées.
 On dit que la demande est inélastique.
 Si ep =]-∞ ; -1[, cela veut dire qu’une faible variation des prix se traduit par une forte
variation des quantités demandées. On dit que la demande est très élastique.
 Si ep = -∞, cela signifie qu’une faible variation des prix se traduit par une forte variation des
quantités demandées. On dit que la demande est très élastique.
 Si ep = -1, cela signifie que la demande varie dans les mêmes proportions que les prix. On
dit que la demande est unitaire.

III. LES LOIS DE LA CONSOMMATIONS

La relation entre d’une part la consommation et le revenu, et d’autre part le prix et le revenu ont
donné naissance à un certain nombre de loi.

3-1- La consommation et le revenu absolu


On distingue ici deux lois à savoir : la loi d’Engel et la loi de Keynes.

3-1-1- Les lois d’Engel


Ces lois visent à montrer que l’effet de l’accroissement du revenu par rapport à la consommation est
différent selon la nature du bien consommé. Ainsi, ces lois s’énoncent comme suit :
 Première loi : plus de revenu augmente, plus faible est la part consacrée aux dépenses
alimentaires (0<e< 1 ;
 Deuxième loi : plus de rendement est élevées, plus est la part affectée aux dépenses
d’habillement et de logement reste fixe (eR/c = 1) ;
 Troisième loi : plus le rendement est élevée. Plus est la part consacrée au dépenses de luxe,
d’hygiène et de loisir s’augmentent plus que proportionnelle (eR/C> 1).

3-1-2- La loi psychologie de keynes

Elle s’énonce de la minière suivante : « à mesure que le revenu croit, les hommes ont tendance à
accroitre leurs consommations mais dans une proportion moindre de l’accroissement du revenu »

3-2- Milton Friedman et la théorie du revenu permanent

FRIEDMAN observe que la consommation des ménages est relativement stable des périodes en
périodes lorsque leurs revenu courant est relativement fluctuant, ce qui est contraire à la loi
Cours d’Economie Générale Et Economie d’entreprise Pour BTS Page 39
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psychologique de KEYNES ; FRIEDMAN conclue donc que la consommation doit être liée non
pas au revenu courant mais u revenu permanent.

3-3- la consommation et le revenu relatif


Le revenu est relatif dans le temps et dans l’espace.

3-3-1- Dans le temps


Les auteurs DUESEN BERRY et FRANCOIS MODIGLIANI ont défini l’effet de cliquet ou de
crémaillère en observant le phénomène d’irréversibilité des habitudes de consommation. Cet effet
s’explique par le fait que « la consommation dépend du revenu le plus élevé obtenu dans le passé ;
cela signifie que le consommateur dont le revenu vient d’être baissé cherche à ne pas diminuer ses
dépenses de consommation pur préserver le niveau de vie acquis dans le passé ».
3-3-2- Dans l’espace

DUESEN BERRY définit l’effet d’imitation ou de démonstration par la tendance des hommes à
cherche un niveau de vie plus &levé en copiant les habitudes de consommation de ménages les plus
favorisés avec lesquels ils sont en relation.

3-4- consommation et prix la relation entre la consommation et le prix définit la loi de la demande
qui stipule que « la consommation varie en sens inverse du prix ». Cependant, il existe trois
exceptions à cette loi :

 La loi de GIFFEN ou paradoxe de GIFFEN : cette loi est relative à un bien dont la
quantité demandée varie dans le même sens que son prix. Exemple: le pain ;
 Effet de snobisme ou snob effet : l’auteur VERLEN a davantage des produits dont les prix
augmentaient croyant que c’est le prix qui fait la qualité, définissant ainsi l’effet de
snobisme. Cet effet traduit également l’abandon progressif de certaines consommations
lorsque celle-ci se généralise.

3-5- L’effet d’anticipation

Il se traduit par le fait que dans la respective d’une hausse de prix jugé probable ou encore dans un
contexte d’inflation, les consommations sont tentés d’achetés de plus en plus et de constituer des
stocks. Ce comportement d’anticipation provoque finalement une hausse d prix ou bien alimente
l’inflation déjà existant.

3-6- La consommation dans la théorie du cycle de vie

Pour les auteurs ANDO et MODIGLIANI, pour la plus part des ménages, le revenu suit une
évolution marquée par une acensions jusqu’à l’âge mur et par un déclin à la retraite. Au cours des
premières années d’activité, les individus tentent à s’endetter, ils s’acquittent de leur dette lorsque le
revenu atteint son maximum au milieu de leur vie ; par la suite, ils épargnent une fraction de leur
revenu en prévision de leur retrait. Le cycle de vie des individus expliquerait dont l’évolution et le
niveau de consommation en tenant compte de la composition par âge de la production.

IV. NOTION DU COEFFICIENT BUDGETAIRE (CB)

Cours d’Economie Générale Et Economie d’entreprise Pour BTS Page 40


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C’est un paramètre qui mesure la part du revenu d’un mécanisme consacré à un type de dépense de
consommation.

On distingue huit catégories de biens et services comme qui forment les différents poste de
consommation (alimentation, habillement, logement et énergie, équipement et entretien, santé,
transport, loisir et culture, divers). Pour chacun des 8 postes de consommation, il est calculé un
coefficient budgétaire exprimé en pourcentage.

Formule est suivante :

𝒅é𝒑𝒆𝒏𝒔𝒆 𝒅′ 𝒖𝒏𝒕𝒚𝒑𝒆 𝒅𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒐𝒎𝒎𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏


Coefficient budgétaire � X100
𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍 𝒅𝒆𝒔 𝒅é𝒑𝒆𝒏𝒔𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒐𝒎𝒎𝒂𝒕𝒊𝒐

Application
On met à votre disposition les coefficients budgétaires relatifs à la ventilation des dépenses
mensuelles d’un ménage moyen camerounais :
Nature des dépenses 2017 2018
Alimentation 24,8 189
Habillement 9, 5 62
Logement 18,7 203
Eau et Electricité 9, 8 78
Santé 5, 4 99
Transport 14,2 163
Loisirs 5, 8 77
Autres 12,4 129
Total 100 100

TAF :

1- sachant que le revenu disponible et la PMC de ce ménage était respectivement en 207 de


200 000 et 0,8 puis en 2018 de 320 000F et 0,92. Reconstituer la valeur absolue des postes de
dépenses de consommation du budget de ce ménage pour chacune des années.
2- quel est le montant des sommes affectées respectivement à la consommation et à l’épargne en
2017 et 2018 ?
3- calculer et interpréter la propension marginale à consommer et à épargner en 2018.
4- calculer et interpréter l’élasticité consommation-revenu.

Solution
1- reconstitution de la valeur absolue des dépenses de consommation du budget de ce ménage en
fonction des postes pour globale :
*valeur globale :

 Pour l’année 2017 : 200 000 × 0,8 = 160 000 F


 Pour l’année 2018 : 320 000 × 0,92 = 294 400F

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*valeur par poste

Nature des dépenses 2017 2018


Alimentation 39 680 55 641,6
Habillement 15 200 18 252,8
Logement 29 920 59 763,2
Eau et Electricité 15 680 22 963,2
Santé 8 640 29 145,6
Transport 22 720 47 887,2
Loisirs 9 280 22 668,8
Autres 19 840 37 977,6
Total 160 000 294 400

2- Détermination des sommes affectées à la consommation et à l’épargner en 2018


294 400−160 000
PmC2018� 320 000−200 000
= 1,12 ⇒ PmC2018 = 1,12 ×100 = 112%

Interprétation : pour 100 F de revenu augmenté, le ménage consacre 112 à la consommation.


40 000−25 600
PmE2018 � = 0,12 ⇒ PmE2018 = 0,12 × 100 = 12%
320 000−200 000

Interprétation : pour 100 F de revenu augmenté, ce ménage augmente son épargne de 12 F.


𝐶2 −𝐶1 294 400−160 000
𝐶1 0,84
Ec/R � 𝑅2−𝑅1 � 160 000
320 000−200 000
= =>Ec/R � = 1,4
0,6
𝑅1 200 000

Interprétation : le ratio de 1,4 est très élastique, c’est-à-dire que pour une variation du revenu en
hausse, le ménage à tendance d’augmenter sa consommation plus que proportionnelle à
l’accroissement de son revenu. Autrement dit, une variation du revenu est très sensible à une
variation de la consommation.

V. LA NOTION DE VIE

Cette notion est concentrée autour de notion de niveau de vie, coût de vie et genre de vie.

Le niveau de vie exprime la quantité des biens et services qu’un ménage peut acheter avec son
revenu disponible. Il dépend des éléments ci-après :

 Le rendement ; il disponibles ;
 La puissance des investissements collectifs réalisés par les pouvoirs publics (route,
établissement scolaire, hôpitaux…)
 Le patrimoine immobilier du consommateur.

Le genre ou mode de vie est l’ensemble des manières concrète des se comporter et d’organiser sa
vie compte tenu des ressources disponibles et des contraintes sociales. Le coût de vie est matérialisé
par le niveau général des prix des biens et services sur le marché. On parle aussi d’indice des prix
des biens et services sur le marché.

Cours d’Economie Générale Et Economie d’entreprise Pour BTS Page 42


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Application 1
Le tableau ci-dessous fait ressortir les niveaux de revenu et de consommation de KUETE à deux
périodes Période P1 P2 différentes.
Désignation
Revenu 100 000 120 000
Dépense de consommation 80 000 90 000

TAF :
1) calculer la propension moyenne à consommation et la PME à la période P1 et à la période P2.
2) calculer l’élasticité revenu de la demande / revenu à la période P2 et interpréter le résultat obtenu.
3) calculer les pm à la période P2
Solution
1) calcul de la PMC et la PME à des périodes P1 et P2
Période P1 P2
PMC 80 000
= 0,8
90 00 0
= 0,75
100 000 120 000
E=R–C 20 000 30 000
PME 20 000
= 0,2
30 000
= 0,25
100 000 120 000

2) calcul de l’élasticité revenu de la demande / revenu à la période P2

𝐷2−𝐷1 90 000−80 000


80 000 0,125
Er/D � 𝐷1
𝑅2−𝑅1 = 120 000−100 000
= = 0,625
0,2
𝑅1 100 000

Interprétation : lorsque le revenu varie, la consommation varie aussi, mais dans une proportion
moindre que le revenu.

Application
La structure de la consommation d’un ménage gagnant 130 000 par mois est la suivante.
Eléments Dépenses Elasticité / revenu
mensuelles de la
Postes consommation
Alimentation 38 400 0,32
Habillement 14 400 0,15
Logement 28 800 0,64
Equipement 4 800 0,85
Santé 13 150 1,20
Transport 11 500 1,40
Loisir /Culture / 8 950 1,25
divers
Totaux 120 000

Taf :
1) calculer la propension moyenne à consommer (MPC) de ce ménage en mai 2017.
2) calculer le revenu de ce ménage au mois de juin sachant que le précèdent a connu une
augmentation de 10%.
3) quelle sera, compte tenu de cette augmentation, la répartition du revenu entre les différents postes
de consommation en juin 2017 ?
Cours d’Economie Générale Et Economie d’entreprise Pour BTS Page 43
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4) Calculer la PMC du mois de juin puis, énoncer la loi d’ENGEL et illustrer-la à partir du cas de ce
ménage.

CORRIGE DES EXERCICES


Exercice 1
1) La consommation incompressible est celle qui ne dépend pas du revenu ; elle existe même
lorsque celle-ci est nul.
Dans le cas d’espèce, elle correspond à 5 000F.
∆𝐶
2) Détermination de la propension marginale à consommer (Pmc), PmC = = (0,8R + 5 000)’
∆𝑅
⇒PmC = 0,8.
Détermination de la propension marginale à épargner (PmC) : PmC + PmE = 1 ⇒PmE = 1 –
PmC⇒PmE = 1 -0,8 = 0,2
3) Remplissage du tableau
R 250 000 500 000 750 000 1 000 000
C 205 000 405 000 605 000 805 000
PMC 0,82 0,81 0,806 0,805
PME 0,18 0,19 0,194 0,195
PmC / 0, 8 0,8 0,8
PmE / 0, 2 0,2 0,2

𝐶2−𝐶1 450 000 −205 000


PmC = Ex =, = 0,8
𝑅2−𝑅1 500 000−250 000

Exercice 2
1) Calcule de la propension moyenne à consommer (PMC) de ce ménage en mai 2017
120 000
PMC = 150 000= 0,8
2) Calcul du revenu de ce ménage au mois de juin.
R = 150 000 + 150 000 X 10% = 165 000 F
3) Répartition du revenu entre les différents postes de consommation en juin.
∆C
𝐶1−𝐶0 𝑅0
Nous n’avons qu’ec/R� 𝐶
∆R = 𝐶0
X 𝑅1−𝑅0
𝑅
𝑒𝑐 /𝑅𝑋𝐶0 ∆𝑅
ec/R X C0 X ΔR = (C1 – C0) X R0 ⇒ + C0 = C1
𝑅0
D’où le tableau ci-après à partir de la formule ci-avant :
Eléments Dépenses Consommation de ec/R
Postes mensuelles juin

Alimentation 38 400 39 628,8 0,32


Habillement 14 400 14 616 0,15
Logement 28 800 30 643,2 0,64
Equipement 4 800 5 208 0,85
Santé 13 150 14 728 1,20
Transport 11 500 13 110 1,40
Loisir /Culture / divers 8 950 10 068,75 1,25
/////////
Totaux 120 000 128 002,75
4) calcul de la propension moyenne à consommer (PMC) du mois de juin

𝐶 128 002,75
PMC = 𝑅 = 165 000
= 0,77

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Enonce de la loi d’Engel :

Selon Engel, au fur et à mesure que le revenu augmente, les dépenses consacrées à l’alimentation
augmentent moins vite que l’accroissement du revenu (eC/ R < 1) ; pourtant, la part des dépenses
relatives aux postes habillement, éclairage restent constante quel que soit l’augmentation du revenu
(eC/R = 1) ; et en fin, à la santé augmentent plus vite que l’accroissement du revenu (eC/R > 1).

A partir du cas de ce ménage, nous constatons que pour les 4 premiers postes (eC/R < 1) et les trois
derniers (eC/R > 1).e

THEME IV : L’OFFRE ET LA DEMANDE

4.1. L’offre

L’offre d’un bien est la quantité de ce bien que les producteurs veulent et sont capables de
mettre à disposition du consommateur sur le marché, à un prix et en une période donnés.
L’offre d’un bien sera effective, chaque fois que le coût du produit sera supérieur au coût
marginal.
La fonction de l’offre s’établit comme une relation entre la quantité offerte et le prix de
vente du bien/service sur le marché.
L’offre d’un produit peut être affectée par plusieurs facteurs :

 Le prix de vente du bien sur le marché


 Le prix des autres biens qui sont produits par la même entreprise
 Le coût de production qui est fonction du prix des facteurs de production
 La technologie utilisée dans le processus de production
 Les objectifs de l’entreprise (maximiser les profits, minimiser les coûts,
maximiser la production)
 L’anticipation sur les prix futurs

4.2. La demande
La demande est la quantité effective qu’un consommateur est capable d’acheter compte
tenu de son budget et donc de son revenu. La demande est rendue effective par le
pouvoir d’achat du consommateur.
LA LOI DE LA DEMANDE (VOIR TD)

Elle s’exprime par la fonction suivante :


Qd = f (Q d / P y ) avec Qd = Demande (quantité demandée) ; Py = Prix

Les quantités demandées varient dans le sens inverse du prix (toutes choses restant égales
Cours d’Economie Générale Et Economie d’entreprise Pour BTS Page 45
Par : Mr BADAI BLAISE (Enseignant de Comptabilité, Gestion et Economie)
par ailleurs, c’est-à-dire budget, prix des autres biens … restant constants)
Les facteurs qui influencent la demande d’un bien sont :
 Le prix de ce bien sur le marché
 Le prix des autres biens de substitution
 Le revenu des consommateurs
 Les goût et préférences des consommateurs
 L’anticipation des prix futurs

4.3 Les marchés


4.3.1. Définition
Le marché est un lieu où vendeurs et acheteurs se retrouvent soit directement, soit
indirectement, pour vendre ou acheter des biens et/ou des services.

4.3.2. Les types de marché

Le marché de concurrence pure et parfaite : C’est un modèle de marché où par


diverses conditions d’informations transparentes entre autres, les conditions garantissent
une concurrence par les prix uniquement. Les agents décident des quantités à acheter et à
des quantités à vendre en fonction du prix du marché. Les caractéristiques cinq (05) du
marché de concurrence pure et parfaite sont :

 L’atomicité du marché : on a un grand nombre de producteurs (vendeurs) et des


consommateurs (Acheteurs), incapables de tout contrôle individuel ;
 L’homogénéité du produit sur le marché : le produit offert doit avoir des qualités
identiques quel que soit le vendeur ;
 La transparence du marché : tous les intervenants doivent être parfaitement informés
de toutes les conditions du marché ;
 L’absence de barrières artificielles : un producteur ou un nouveau vendeur peut trouver
sa place sur le marché et avoir les mêmes avantages que les autres vendeurs déjà installés ;
 La mobilité des facteurs de producteurs : les vendeurs et acheteurs ont des objectifs
antagonistes dans un système de concurrence pure et parfaite. Les vendeurs visent les
prix les plus hauts, tandis que les acheteurs (consommateurs) visent les plus bas prix.

Le marché : se définir comme le lieu de rencontre de deux composantes : l’offre et la


demande des biens et des services.

Classification des marchés d’après STOCKELBERG. Le lieu de rencontre des


acheteurs et des vendeurs constitue le marché. Ce dernier peut revêtir plusieurs formes
comme le montre le tableau ci-dessous :
Cours d’Economie Générale Et Economie d’entreprise Pour BTS Page 46
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Acheteur Acheteur Petit nombre Grand nombre Grand nombre
d’acheteurs d’acheteurs d’acheteurs
Vendeur Unique
(situation (situation
parfaite) imparfaite)

Vendeur Monopole Monopole Monopole Monopole


unique bilatéral contrarié parfait imparfait du
côté des
acheteurs

Petit nombre Monopsone Oligopole Oligopole Oligopole


de vendeurs contrarié bilatéral parfait imparfait du
côté des
acheteurs

Grand nombre Monopsone oligopsone Concurrence Concurrence


de vendeurs parfait parfait parfaite imparfaite du
(situation côté des
parfaite) acheteurs

Grand nombre Monopsone Oligopsone Concurrence Concurrence


de vendeurs imparfait du imparfait du imparfaite du doublement
(situation côté des côté des côté des imparfaite
imparfaite) vendeurs vendeurs vendeurs

4.4. Le rôle des prix dans une économie de marché


 Les prix équilibrent la demande et l’offre
 Les prix signalent aux producteurs la variation dans les besoins des consommateurs
 Les prix orientent la répartition des ressources entre les biens et la distribution des
biens entre les consommateurs
 Les prix assurent que les biens sont produits de la manière la plus performante en
rejetant hors du système les producteurs les plus médiocres.

4.5. La variation des prix

L’équilibre des prix est essentiellement instable à cause des variations saisonnières ou
annuelles. Cet équilibre dépend de divers facteurs qui influencent les prix à travers l’offre et
la demande, mais de manière générale, c’est la demande qui fixe les prix.
A court terme, lorsque la demande augmente sans changement des quantités offertes, les
prix augmentent aussi en conséquence.
A moyen terme, l’offre peut varier du fait de la variation du coût des ressources (engrais,
Cours d’Economie Générale Et Economie d’entreprise Pour BTS Page 47
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semences par exemple). Le prix sera donc, déterminé par une interaction entre l’offre et la
demande, jusqu’à atteindre un point d’équilibre où il y aura compromis entre vendeur et
acheteur. Ce point d’équilibre est le point d’intersection entre la courbe de la demande et la
courbe de l’offre.
Illustration graphique :
4.6. L’INFLATION, DEFLATION ET LA DEVALUATION

4.6.1. L’INFLATION
C’est une hausse généralisée des prix qui peut s’expliquer par une émission plus
rapide de monnaie par rapport aux biens et services, ou par une dépréciation de
la monnaie. De manière plus détaillée, les causes de l’inflation peuvent être :
 L’excès de création monétaire ;
 L’augmentation des revenus monétaires ;
 L’augmentation des taxes ou impôts ;
 L’augmentation de la consommation ;
 Le déficit budgétaire ;
 Le profit trop élevé ;
 L’augmentation des taux d’intérêt ;
 L’accroissement des prix de biens de consommations intermédiaires.

4.6.2. LA DEFLATION
La déflation signifie la diminution de la circulation monétaire. C’est une politique qui a
pour but de fortifier ou de faire baisser la valeur de la monnaie d’un pays, afin de rendre les
prix nationaux plus compétitifs vis-à-vis de l’étranger. Cependant, cette politique peut être
négative par rapport aux conditions de vie des populations les plus pauvres.
 La déflation peut être monétaire (les pouvoirs publics retirent de la monnaie en
circulation et la détruisent)
 La déflation peut également être financière lorsqu’il y a réduction des crédits
dans les banques du fait de l’augmentation des taxes et impôts.
 Enfin, l’origine de la déflation peut être budgétaire du fait des déficits budgétaires
décidés par le gouvernement.
4.6.3. LA DEVALUATION

La dévaluation consiste à diminuer la valeur de la monnaie nationale (dépréciation) par


rapport à la monnaie internationale de référence (dollar, euro). La dévaluation de la monnaie
locale permet de corriger les déficits de la balance commerciale d’un pays. En effet,
lorsqu’on dévalue la monnaie locale, les importations deviennent plus chères et les
exportations augmentent de valeurs. De ce fait les importations diminuent et la balance
commerciale du pays s’améliore.
Cependant, pour être vraiment bénéfique, la dévaluation doit être accompagnée par une

Cours d’Economie Générale Et Economie d’entreprise Pour BTS Page 48


Par : Mr BADAI BLAISE (Enseignant de Comptabilité, Gestion et Economie)
offre de produits nationaux compétitifs sur le marché international, et une politique
commerciale agressive, sinon, il y aura une baisse des pouvoirs d’achat et de la
consommation, il s’en suit une baisse de la croissance et une hausse du chômage

THEME 5 : LA CROISSANCE ECONOMIQUE

INTRODUCTION
Après une longue période de croissance continu. Les pays industrialisés connaissent
un ralentissement de la croissance accompagnée de la mutation économique et sociale
importante.
I- CROISSANCE ET NOTION VOISINE
1)- Expansion
C’est la hausse d’un indicateur de richesse mais une vision à court terme et que peut
se réaliser sans changement de structure.
L’expansion indique simplement une conjoncture favorable, une prospérité dans les
activités économiques.
2)- La Croissance
Selon FRANCOIS PEROUX la croissance est l’accroissement durable de la
dimension d’une unité économique simple ou complexe réalisé dans les changements de
structure et éventuellement de système et accompagné de progrès économique.
La Croissance Economique est une augmentation soutenue et durable de grandeur
caractéristique d’une économie. La croissance est un phénomène largement irréversible ;
son caractère auto entretenu se traduit par des modifications cumulatives des conduites de
production (investissement en hausse, modification de la de la qualification de la main
d’œuvre incorporation du progrès technique).

3)- Le développement
Le développement est le changement de structure économique social et culturel qui
accompagne la croissance. Alors le développement est qualitatif et quantitative et la
croissance quantitative.

4)- Progrès économique


C’est l’accroissement de la satisfaction entre 2 périodes différentes.
Du point de vue de la croissance le progrès qui nous intéresse c’est le progrès
technique c’est-à-dire l’ensemble des méthodes et procédé permettant de rendre efficace les
facteurs de production.
Ainsi le progrès technique apparaît comme éléments catalyseur de la croissance ou encore
une conduite de croissance durable
Cours d’Economie Générale Et Economie d’entreprise Pour BTS Page 49
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III- LES FACTEURS DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE

1)- Les Facteurs Economiques


Les facteurs économiques de la croissance sont ceux de la production à savoir

a) Le Facteur naturel
Il joue un rôle déterminant dans l’activité économique toute fois sous l’effet progrès
technique certains éléments naturels ne se présentent plus de nos jours comme une fatalité.

b) Le capital technique
Un important stock de capital et un effort d’investissement permettent de remplacer les
équipements par les équipements nouveaux plus productifs favorisant la croissance.

c) Le Facteur travail
Ce facteur est important de par sa quantité que sa qualité. La population active d’un pays est
l’élément moteur de sa croissance.

d) Facteur progrès technique


Pour l’essentiel le facteur résiduel de la croissance économique est lié à l’existence du
progrès technologie et l’existence du progrès en matière d’organisation.
Au-delà de ces facteurs classiques, d’autres facteurs influence la croissance économique.

2)- Les Facteurs sociaux et institutionnels La croissance s’explique aussi par des facteurs
culturels et politiques. Ainsi, les investissements à caractère sociaux (dépense publique)
jouent un rôle important dans la croissance.
Dans l’approche moderne de la croissance, certains auteurs mettent en évidence :
 Les facteurs matériels (proactive, durée du travail, importance du marché, volume du
capital net)

I V- MESURES ET INDICATEURS DE LA CROISSANCE


Les facteurs immatériels (la révolution industrielle, intellectuelle)
1)- Indicateurs de la croissance
La croissance se mesure grâce aux agrégats tels que PIB, le PNB, le RN, la DN.
L’agrégat le plus utilisé est le PIB. Mais il fait l’objet de nombreuses critiques
 Il ne retient pas compte des productions non déclarés de l’économie souterraine du
travail au noir.
 Il comptabilise positivement toutes les productions même celles qui sont nocives
 Il ne tient pas compte des productions qui n fond pas l’objet d’une rémunération (le
travail des femmes aux foyers, le bricolage)
 Il constitue un instrument contestable pour les comparaisons internationales en raison
des variations des taux de charge
Cours d’Economie Générale Et Economie d’entreprise Pour BTS Page 50
Par : Mr BADAI BLAISE (Enseignant de Comptabilité, Gestion et Economie)
2)- Mesure de la croissance

Le taux de croissance se définie comme la variation relatif du PIB d’une année à


l’autre.

𝑷𝑰𝑩(𝒏) � 𝑷𝑰𝑩�𝒏 � 𝟏�
𝐓𝐚𝐮𝐱 𝐝𝐞 𝐜𝐫𝐨𝐢𝐬𝐬𝐚𝐧𝐜𝐞� 𝐓𝐂� � 𝐱 𝟏𝟎𝟎
𝑷𝑰𝑩�𝒏 � 𝟏�

III- LES CONSEQUENCES DE LA CROISSANCE


La Croissance a permis une augmentation générale du niveau de vie mais elle engendre des
coûts qu’il faut supporter. Ces coûts sont les résultats de transformations des structures
économiquement sociales.
Il s’agit de :

1)- La destruction de la nature


On peut noter :
 La pollution de l’air, de l’eau
 L’épuisement des ressources naturelles.
 L’érosion du sol
 L’accumulation des déchets toxiques

2)- Le Gaspillage
La croissance est de nos jours fondée sur une consommation artificielle entretenue par la
production d’objet qui s’usent rapidement par des modifications démodant ainsi les anciens
produits. (Obsolescence).

3)- Les coûts humains

On peut noter :
 La mauvaise répartition des fruits de la croissance conduisant ainsi à la paupérisation
d’une grande partie de la population.
 L’accroissement du mal de vivre dans la cité caractérisé par le stress les maladies
nerveuses.

CONCLUSION : Croissance et développement sont 2 notions dépendantes. La


croissance même au développement qui favorise la croissance. Mais une croissance
déséquilibrée dont les gains sont mal répartis ne conduit pas au développement. La
croissance est nécessaire mais toute croissance n’est pas profitable.

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THEME 6 : LA NOTION DU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE

Objectifs :
 Définir de décrire ces indicateurs de développement,
 Analyser le déséquilibre mondial

INTRODUCTION
Accroître les ressources en volume, mais aussi progressé dans le sens d’une amélioration
qualificative et transformer durablement tous les paramètres de la vie économique et social,
c’est à ce niveau complexe qui se situe le développement

I- PRESENTATION DU DEVELOPPEMENT
1)- Définition
C’est la transformation des structures économiques, démographiques, sociales et mentales,
favorisant et accompagnant la croissance économique.

2)- Indicateurs de développement


03 critères sont généralement reconnus comme indicateurs du développement économique :
 Les critères sociaux
 Les critères démographiques
 Les critères économiques.
De nos jours le PIB par habitant qui est un indicateur quantitatif est associé à d’autres
critères pour mesurer le niveau de développement d’une économie.

a) L’IDH (Indice De Développement Humain)


C’est un indicateur suit sur pied par le PNUD (Programme Des Nations Unies Pour le
développement) qui est composé de
 Le niveau de vie mesuré par le revenu moyen (PIB ou (PNB habitants))
 Le niveau d’éducation mesuré par le taux d’alphabétisation et le taux de scolarisation
 Le niveau sanitaire de la population mesuré par l’espérance de vie à la naissance.

b) L’IPH (Indice Pauvreté Humain)
C’est un indicateur publié par le PNUD en 1997 pour compléter (PDH) car l’amélioration
de l’IDH peut cacher une inégalité de réparation des progrès réalisés.
Les éléments qui composent l’IDH sont :
 Le niveau de vie
 Les conditions de vie
 Le niveau sanitaire u d’éducation
Les variables de l’IPH sont
 L’accès au service de santé
 L’accès à l’eau potable
 Les enfants de moins de 5 ans victimes de la mal nutrition
NB : Pour les pays développés l’IPH mesure le degré d’éclusions social

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II- LE DESEQUILIBRE MONDIALE

Les inégalités de développement entre les pays industrialisés du nord et ceux en


développement du sud sont extrêmement importantes cependant, certains pays d’Asie de
l’Est et du Sud - Est, de l’Amérique du Sud connaissent une croissance rapide et cherchent à
rattraper leurs retard.

1)- Déséquilibre économique


a) La réparation des richesses est inégale parmi les 6,5millions d’habitants
- Dans les pays riches (environ 1 milliard d’habitant) le PNB/ habitant est supérieur à 9650
us
- dans les pays intermédiaires (environ 1 milliard et demi d’habitant) le PNB/ habitant est
de 900 $ < PNB/ habitant < 9 650 $
- Dans les pays pauvres le PNB/ habitant est < à 900 $

b) La répartition des revenues dans le monde est déséquilibré


- 5/6ème de la population mondiale la pauvreté détient 20% des revenues mondiaux
- 1/6ème de la population riche détient 80 % des revenues mondiaux

c) Des Disparités régionales.


- En Asie su Sud-est le taux de croissance élevé permet le rattrapage économique
- En Afrique le taux de croissance faible ou nul enfonce le continent dans le sous
développement.

d) La Répartition des richesses agricoles et alimentaires est déséquilibrés


- Dans les PED 1/5ème de la population souffrent de la famine ce qui provoque une
dépendance alimentaire envers les pays développés
- Le cercle vitreux du sur endettement des pays plus pauvres creusent le déséquilibre et
affaiblit tous espoir de développement.

2)- Les déséquilibres démographiques et sociaux


a) Inégalités du rythme de croissance démographique
- Dans le PED on assisté à une explosion démographique avec la majorité de la population
jeune.
- Dans les pays développés (PD) on assisté à un faible taux d’accroissement démographique
et un vieillissement inquiétant de la population

b) Une Explosion urbaine particulier les PED


Environ 1 milliard d’habitant dans les mégalopoles et leurs bidon villes ce qui pose un
problème de logement, de pollution, d’insécurité

c) Les inégalités sociales et sanitaires élevé et entre les PED et les PD

V- CLASSIFICATION DES PAYS SELON LEUR NIVEAU DE


DEVELOPPEMENT

On distingue 4 catégories de pays dans le monde.


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1)- Pays développés à économie de marché (PDEM)
Ce sont les pays à position dominante dans le monde avec un haut niveau de vie (PNB/
habitant > 9 650 $
2)- Pays en transition
Il s’agit des pays de l’ex bloc soviétique et de ses satellites (l’Ukraine, la Pologne, la Russie,
la Roumanie, la Hongrie) mais aussi la Chine. Pour ces pays ayant connu l’échec du
système socialiste l’en jeux de réussir la transite un vers. Système capitaliste à économie de
marché.

3)- Les Nouveaux pays Industrialisés (NPI)


Ce sont des pays autrefois à faible niveau de vie qui ont connu un développement
particulièrement rapide. Le phénomène est apparu de 1960 – 1990 dans 4 pays d’Asie, du
Sud que l’on a surnommé les quatre dragons (Hong Kong, SINGUAPOUR, THATWAN,
Corée du Sud) puis les trois tigres (THAILANDE, INDONESIE, La MALEXIE). En
Amérique Latine les quatre Jaguars (Le Brésil, argentine, le Mexique, le Chili)
Les 3 axes de développement des NPI sont :
 Le développement de l’industrialisation
 L’exportation
 L’intervention de l’état.
Les atouts de ces NPI sont :
 Une législation peu contraignante
 Les avantages comparatives grâce a une main d’œuvre abondante est peu coûteuse
 Une ouverture aux investisseurs étrangers.
La fragilité de ces NPI réside dans l’extraversion S et donc dépendante des chocs extérieurs.

4)- Les pays les moins avancés (PNA)


Soit environ 49 pays les Plus pauvres de la planète avec un PNB / habitant < à 900 $

CONCLUSION

La vie économique révèle en permanence des inégalités entre les pays et à l’intérieur de
chaque pays et des disfonctionnements qui perturbent la poursuite de la croissance et
l’amélioration des conduites de vie.

THEME : 7 LE SOUS – DEVELOPPEMENT

Objectifs :
 Définir, donner les caractéristiques et les causes du sous-développement
 Définir et décrire la pauvreté,
 Faire une typologie des pays en développement

INTRODUCTION

Le sous développement est perçu en général comme étant une série d’inégalité de
développement économique. En effet, malgré les tentatives internationale (NOEI), un
certains nombre de pays demeure en situation de sous développement.
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I- PRESENTATION DU SOUS DEVELOPEMENT

1) Définition
Le sous développement est la situation dans laquelle les besoins fondamentaux de
l’homme ne sont pas satisfaits.
Selon François Perroux, le sous développement est la situation d’un pays ou des blocages
psychologiques, sociaux économique empêche une population d’exploiter de manière
optimal ses potentialités.
Pour les nations unis, un pays sous développé est un pays où il n’y a pas une
exploitation optimal de toutes les ressources économiques et humaines disponibles.

2) Caractéristiques ou critères du sous développement.


a- Caractéristiques démographique et social
- L’explosion démographique (natalité élevée, mortalité en baisse),
- Jeunesse de la population,
- Sous nutrition et mal nutrition,
- Le retard sanitaire,
- Faible taux d’alphabétisation,
- Intégration précoce des jeunes dans le système productif,
- Disparité social très importante.

b- Caractéristiques économiques
- Le dualisme économique (juxtaposition de 02 structure l’une moderne et l’autre
traditionnel)
- Insuffisance des capitaux,
- Main d’œuvre sous employée et peu qualifiée. INB par habitants faible < 450 000
- Forte dépendance à l’égare des pays industrialisés.

c) Caractéristiques politiques et industrielles


- Absence de démocratie,
- Mentalités fataliste,
- Le poids des traditions et des coutumes.
- Le non respect des libertés et des droits individuels,
- Régime politique autoritaire,
- Niveau de corruption très élevée
3) Les causes du sous développement
Différentes thèses s’affrontent :
a- Le sous développement, phénomène naturel
Le sous développement s’explique par :
 Les conditions climatiques défavorables,
 Pauvreté en ressources nature,
 La surpopulation,
 Les conditions socioculturelles.
Cet approche néglige le caractère économique du sous développement et nie
l’efficacité de toute tentative de développement.

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b- Sous développement, retard de développement
Cette théorie s’appuie sur les travaux de Rostow qui considère le développement comme un
processus linéaire. Selon cette théorie, le sous développement n’est qu’une étape pour
accéder au développement.
c) Le sous développement, produit tous conséquence du développement
Le sous développement est le produit d’une domination, d’un échange inégal entre le
Nord et le Sud d’un type de relation entre le centre et la périphérique.
L’analyse structurel du sous développement met l’accent sur :
 La dépendance,
 La désactivation
 Le dualisme économique
Selon Ragnard Nurkse, il existe au sin des pays développés des facteurs qui se
conjugue pour faire en sorte que ces pays restent perpétuellement sous développés (cercle
vicieux).
II- LA PAUVRETE
1) Définition
C’est la situation d’un individu, d’un groupe démuni de ressources jugées essentiels et se
trouvant dans une grande précarité (fragilité, instabilité).

2) Mesure de la pauvreté
Le taux de pauvreté est le rapport entre le nombre d’individu pauvre et de la population.
On peut dire que la croissance démographique augmente le nombre de pauvre.
Le seuil de pauvreté c’est le minimum de revenu nécessaire pour satisfaire les besoins
essentiel de l’individu (salaire, minimum)
3) Les déterminants de la pauvreté.
Ce sont les facteurs qui causent la pauvreté et qui contribuent à marginaliser certaines
catégories de population. Il s’agit de :
 De la taille de la famille,
 Du niveau d’instruction,
 Des groupes sociaux économiques.

4) Les moyens de lutte


Il s’agit :
 De la réduction de la pauvreté monétaire
 , d’éducation, de formation et qui passe par une amélioration du pouvoir d’achat,
 Une généralisation de l’accès au service de santé d’infrastructure de base tel que :
l’eau, les routes, l’électricité.
 De la réduction des écarts entre riche et pauvre par l’amélioration des systèmes de
redistribution.
 L’amélioration de la protection et de la sécurité sociale.
 La promotion de la création d’emploi décent.

III – TERMINOLOGIE DU SOUS DEVELOPPEMENT

1) Pays sous développés


Terme péjoratif qui met l’accent sur l’infériorité de la situation économique et social par
rapport aux modèles de sociétés développés et occidentaux
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2) Pays en voie de développement
Cette expression met l’accent sur le processus en marche vers le développement.
3) Le tiers monde
C’est une notion qui n’est plus d’actualité. C’est une expression d’Alfred Sauvy. Il
s’agit d’un 3e monde après le monde socialiste développé et le monde socialiste
industrialisée.
Cette expression a un caractère plus politique et revendicatif et souligne des revendications
communes des pays pauvres par rapport aux nations riches.

4) Pays en développement (PED)


La banque mondiale dans sa typologie regroupe les pays sous développés selon le
niveau de leurs PNB/habitant et leurs systèmes économiques. Ainsi, on a :
 Les pays à faible revenus (INB < à 450 dollar)
 Les pays à revenus intermédiaires,
 Les pays exportateurs de pétrole ou pays à revenu élevé dont la production
industrielle non lié au secteur pétrolier est faible.
 Les pays en transition,
 Les pays émergent

CONCLUSION

Les analyses du développement s’accordent aujourd’hui qu’ils existent une


compatibilité entre démocrate et développement. De nos jours, ce facteur essentiel de la
croissance et développement se trouve dans la stabilité politique et dans la sécurité
juridique.

THEME 8 : LES STRATEGIES DE DEVELOPPEMENT

Objectifs :
- Décrire les différentes stratégies de développement.

INTRODUCTION
Avant la crise pétrolière de 1973, la référence était faite à des modèles de
développement, des expériences concrètes ou à des modèles reposant sur des principes
idéologiques. Après la crise, plusieurs questions se posent quant à la stratégie pour
promouvoir le développement.

I- STRATEGIE AGRICOLE
Elle consiste a accordé la priorité au secteur agricole afin d’assurer l’indépendance
alimentaire de la population et d’accroître les ressources des paysans ainsi que les recettes
des états à travers l’exportation des produits agricoles. L’agriculture aurait des bases
nécessaires à une implantation industrielles en libérant les capitaux et la main d’œuvre
disponibles.

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1) La stratégie par la promotion des exportations des produits agricoles
Cette stratégie permet de tracer les devises nécessaires au développement et
d’importer les biens d’équipement dont on a besoin. La spécialisation et la détérioration des
termes de l’échange apportent en revanche des effets pervers.

2) Les reformes agraires


Elles sont fondées sur une autre répartition des terres. Elles sont difficiles à réaliser
politiquement et socialement.

3) La révolution verte
Il s’agit de la modernisation de l’agriculture malgré les taxes élevées.

4) Le développement rural intégré.


L’agriculture doit se développer d’une manière autocentré c’est – à – dire en essayant
de se suffire à elle-même.
La stratégie agricole se heurte à l’exode rural, au manque de moyen financier, au coût
élevé du matériel agricole, à l’inégalité dans la répartition foncière, aux fluctuations des taux
sur les marchés mondiaux. Tout ceci empêche les effets d’entraînement bénéfiques dans les
P ED .
II- STRATEGIES INDUSTRIELLES
1) Stratégie fondée sur le commerce
Elle concerne plusieurs points :
a- La substitution des importations
Cette stratégie consiste à favoriser et à encourager la production sur le territoire nationale
des biens et services autres fois importés et de n’acquérir de l’extérieur que les biens
d’équipement nécessaires pour la production. Cette stratégie connaît des blocages tel que :
 La faiblesse de la demande intérieure,
 La faiblesse des salaires,
 La rude concurrence.

b- La promotion des exportations


Cette stratégie consiste à mettre un accent particulier sur la vente à l’étranger des
produits nationaux en vue d’obtenir des devises nécessaires au financement de l’économie
nationale.
Les blocages sont multiples :
 Le protectionnisme des pays riches,
 La saturation des marchés,
 L’insuffisance du marché intérieur,

c- La substitution des exportations


Cette substitution consiste a orienter les secteurs vers l’extérieur pour pallier à
l’insuffisance de la capacité d’absorption du marché intérieur.

2) Les stratégies auto centriques


Elles reposent sur les industries industrialisantes c’est – à – dire les industries qui
favorisent la création d’autres activités ou d’autres industries. Cette stratégie est née de la
critique de la division internationale du travail qui fait des PED de simples exportateurs de
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matières premières bon marché et des pays du Nord des exportateurs des produits
manufacturés onéreux.

3) Stratégie basée sur les exportations des biens à forte valeur ajoutée.
Elle consiste à substituer aux exportations de certains produits manufacturés peu
élaborés les exportations des produits plus élaborés.

III- LA COOPERATION MONDIALE OU INTERNATIONALE

Il s’agit de recourir à l’aide internationale privée ou publique bilatéral ou multilatéral,


alimentaire, financière, culturel et technique. IL s’agit d’encourager les relations Nord -
Sud à travers les marchés communs régionaux au niveau des échanges internationaux. Il
s’agit de revaloriser les termes de l’échange, seule garantie des recettes régulières pouvant
permettre aux PED de mettre sur pied las programmes de développement.

CONCLUSION

L’élaboration d’une politique de développement n’est pas aisée pour les PED. Aux
conditions naturelles défavorables, s’ajoute la difficulté de choix d’une stratégie.

THEME 9 : LES OBJECTIFS DU MILLENAIRE POUR LE


DEVELOPPEMENT (OMD)

OMD 1 : Eliminer l’extrême pauvreté et la faim

la pauvreté dans le monde a diminuée de manière significative au cours de deux dernières


décennies. Les dernières estimations montrent que la proportion des personnes vivant avec
moins de 1.25 dollar par jour dans le monde est passée de 36% en 1990 0 15% en 2011 et en
2015 ce taux est tombé à 12% ;

OMD 2 : Assurer l’éducation primaire pour tous

Depuis 1990, des progrès considérables ont été réalisés pour ce qui est de l’augmentation de
la scolarisation dans l’enseignement primaire, en particulier dès l’adoption des OMD en
2000. Cependant, les progrès sont irréguliers car les projections basées sur les tendances
montrent que près d’un enfant sur six en âge d’aller à l’école n’est pas scolarisé en 2015.

OMD 3 : Promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes.

La disparité entre les sexes s’est considérablement amenuisée à tous les niveaux
d’enseignement depuis 2000. En 2015 l’ensemble des régions en développement a atteint la

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cible consistant à éliminer la disparité entre les sexes à tous les niveaux d’enseignement
avec un indice de parité des sexes de 0.98 au niveau primaire et secondaire et de 1.01 au
niveau supérieur.

OMD 4 : Réduire la mortalité des enfants.


Entre 1990 et 2015 dans le monde, le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans aura
baissé de plus de la moitié. Le nombre de décès est passé de 90 à 40 décès pour 1000
naissances vivant.

OMD 5 : Améliorer la santé maternelle.


La survie maternelle s’est améliorée de manière significative depuis l’adoption des OMD.
au niveau mondial, le taux de mortalité maternelle a diminué de 45% en 1990 et 2013,
passant de 380 à 210 décès maternels pour 100000 naissances vivant.

OMD 6 : Combattre le VIH / SIDA, le paludisme et d’autres maladie.


Au plan mondial, les nouvelles infections par le VIH ( virus de l’immunodéficience
humaine) ont diminué d’environ 40% entre 2000 et 2013, passant selon les estimations de
3.5 millions des nouvelles infections à 2.1 millions.
OMD 7 : Assurer un environnement durable
Les projections indiquent que les émissions de gaz à effet de serre continueront
d’augmenter, réchauffant encore d’avantage la planète et provoquant de changement à long
terme du système climatique.

OMD 8 : Mettre en place un partenariat mondial pour le développement.


A ce niveau, l’aide publique au développement aux pays les moins avancés a augmentée
fortement au cours de la période des OMD.

THEME 10 : EXPOSES

LES EXPOSES : 20minutes/groupe


N° D’ORDRE THEMES
01 LES RELATIONS ECONOMIQUES
INTERNATIONALES
02 LES CONVENTIONS COMPTABLES
03 ELEMENTS DE FISCALITES DE
L’ENTREPRISE
04 LES PRINCIPALES INSTITUTIONS
ADMINISTRATIVES, SYNDICALES
ET PROFESSIONNELLES

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