Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Note de Plaidoirie
Note de Plaidoirie
DES FAITS
Attendu que madame BAFIDE Marie José est propriétaire de l’immeuble sis
avenue MARUNGU N 29, Quartier étage a KAMBOVE, que son défunt mari l’avait payé selon l’acte de
vente du……………. ;
Attendu que le de cujus NGOIE TSHIBAMBE avant sa mort avait laissé entre les
mains de sa fille SHIMBA NGOIE Vicky les documents de l’immeuble sis avenue MULONGO N 8B, qu’il a
légué à ses héritiers de la première catégorie ;
Attendu que les parties civiles à savoir MPANYA NGOIE, LUBALE NGOIE et
KIBAMBE NGOIE sont héritiers de la première catégorie au même titre que les neuf enfants de la prévenue
BAFINDE ;
Attendu que les parties civiles, lors de l’organisation du conseil de famille ont voulu
mettre les mains sur les documents de deux immeubles pour les vendre au détriment des enfants de la
prévenue et de rentrée dans leur province de provenance ;
II. DE DROIT
Attendu que pour les faits ci hauts présentés le premier juge a condamné ma cliente pour l’infraction de
rétention illicite des documents, fait prévu est punie par l’ordonnance 21-84du 14 février 1959 portant
interdiction de retenir certaines pièces ou documents officiels ;
Attendu que pour leur matérialité, la doctrine exige qu’il y ai réunion de certains éléments constitutifs, tels que
De la rétention des documents officiels prouvant que le titulaire est en règle ou constatant l’existence de son
droit ; la rétention doit être sans motif légal ; la rétention doit être, en outre, contre la volonté du porteur ;
DE MAL JUGE
Attendu qu’il est de droit que tout jugement doit être motivé, et que pour y arrivé, le juge pénal qui est actif, a
l’obligation de mener de manière active l’instruction juridictionnelle, afin de réunir plus d’éléments
susceptibles de constituer le corps de son jugement a titre de motivation ;
Attendu que dans le cas sous examen, le premier juge n’a pas fait allusion aux documents de l’immeuble sis
avenue MARUNGU N29 AU nom de la prévenue, et celle de MULONGO N8 est entre les mains de sa fille
SHIMBA NGOIE Vicky ;
Attendu que durant l’instruction en appel, les parties civiles ont reconnu que l’immeuble sis MARUNGU
appartenait à la prévenue BAFINDE, et non pas pu prouver que les documents de l’immeuble sis ave
MOLUNG était entre ses mains ;
Que de ce qui précède, le tribunal constatera ce mal jugé, et rétractera le jugement sous le RP : 1083/CD rendu
en date du 19/05/2022.
DE L’ACTION CIVILE
Attendu que selon la doctrine, pour obtenir une réparation civile devant une juridiction de droit positif, il faut
au préalable faire exister une faute, un préjudice et un lien de causalité entre la faute et le préjudice subit ;
Attendu que dans le cas sous examen, les parties civiles sont en difficulté de faire établir l’existence
matérielle de l’infraction mise à charge de la prévenue, la défense estime que le tribunal trouvera
superfétatoire de condamné ma cliente a une réparation sans pour autant qu’il n’existe une faute et un
préjudice.
DE L’ACTION RECONVENTIONNELLE
Attendu qu’étant donné que l’infraction pour laquelle ma cliente est attrait par devant le tribunal n’est pas
établie, nous nous retrouvons dans le droit de saisir le tribunal par cette action reconventionnelle pour action
téméraire et vexatoire de la part de la partie civiles ;
Attendu que l’article 258 de code civil congolais livre trois prévois la réparation de tout préjudice par celui qui
l’a provoqué ;
Attendu que les fait de trainer ma cliente au tribunal pour les faits non infractionnels est une faute, qu’un
lien de causalité existe belle et bien entre les parties civiles auteur de cette action est leur action contre la
partie citée, que le préjudice existe par le fait que cette dernière est une veuve, qu’elle n’a pas su s’occuper
de ses enfants durant un mois qu’elle est resté enferme suite à cette action en justice, qui du reste l’a
exposé a des dépenses inimaginables, la perte en énergie, en temps etc ….. ;
Attendu que pour ce qui précède, le tribunal condamnera les parties citant, reconventionnellement à nous
verser une sommes de 20.000$ (vingt mille dollars) ou son équivalent en franc congolais pour tout préjudice
confondu
Plaise au Tribunal