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Droit international privé

Matière Droit international privé

Property Cours

Date de création @3 octobre 2022 13:03

État En cours

Annexes

Devoir rendu? Non

Devoir à rendre Oui

📖 Méthodologie
🛠 Pour l’étude de cas: rechercher enfant né dans un avion

10 pages
⇒ nationalité
10 pts pour la première question

Dernière question sur 22 pts

Vocabulaire
Droit international privé (DIP) : Le droit international privé est constitué par l'ensemble
des principes, des usages ou des conventions qui gouvernent les relations juridiques
établies entre des personnes régies par des législations d'États différents.

Il est de plus en plus mobilisé pour des situations courantes. Le développement d’internet a
grandement élargie l’emploi du DIP. L’un des plus grands domaine complexe du DIP est le
statut personnel (ex : mariage). Avec la mondialisation, il y a de plus en plus d’échanges
entre les personnes physiques. Le DIP, c’est analyser tout les contrats derrière un objet (ex :
Taiwan et les micro-conducteurs de téléphone).

Ordre juridique : système juridique ou regroupement des isntitutions les règles et les
insitutions qui appliquent le Droit Français. L’ordre juridique peut être national mais aussi
international (ou régional, européen,…).

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Loi : Lex Mercatoria, jurisprudence, chaques États à sa vision des textes de lois. C’est en
réalité tout les textes de lois applicables par un État. C’est tout ce qui est appliqué aux ligites.
C’est le droit d’un ordre juridique dans son ensemble.

Lex Mercatoria : La lex mercatoria est historiquement un ensemble de règles de droit


servant à encadrer les relations contractuelles entre commerçants.

Meuble et immeuble : est-ce que sa destination est d’être déplacé ou fixé ? Exemple : un
arbre peut être déplacé mais n’a pas vocation à être déplacé ⇒
c’est un immeuble.

I - Identification des contours et des principaux enjeux de la matière :


1) - Qu’est-ce que le Droit ?
Le Droit est l’ensemble des règles ayant une valeure juridique et servants à encadrer les
interractions sociales, entre individus ou personnes morales. L’obejctif du Droit et d’apporter
une solution à un conflit.

Les questions que l’on se pose pour l’application du DIP sont : Quelle loi va s’appliquer et
quel juge va l’appliquer ?

⇒ On applique une règle de conflit de lois (elle va utiliser des rattachements, elle est neutre
et ne donne aucune résolution au litige, mais elle va orienter vers la meilleure juridiction pour
le conflit), règle de conflit de juridictions, les règles matérielles (surviennent très rarement,
mais elles donnent directement les résolutions aux conflits), règle de conflit à coloration
matérielle (elle va être orientée dans différents buts ⇒ la règle de conflit est bilatérale, elle
va permettre de faciliter la juridiction en fonction de l’affiliation), la règle de conflit
unilatérale (c’est elle qui détermine elle-mêmeson champ d’application ⇒ un litige
intervient avec une personne française ⇒ la loi française s’applique).

Il faut toujours se demander quel est le juge ou la loi appliquable(s).

Il n’y a pas de hiérarchie dans l’utilisation du DIP.

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🛠 Exemple : Madame A de nationalité française et espagnole, est en contrat de
cohabitation légal depuis 2008 à Liège en Belgique avec Madame B qui elle est
de nationalité italienne. Madame A a décidée de revenir en France et elle souhaite
désormais épouser Madame C de nationalité polonaise.

⇒ Est-ce que l’union projetée est possible ? Qui va répondre à cette union ?
Quelles lois vont s’appliquées ? Qu’est-ce qui détermine l’internationalité du
ligite ?

⇒ Les règles de l’UE vont s’apppliqués, quelque soit le juge saisis. Les règles UE
prime sur les règle nationales. En l’occurrence, on va regarder le droit belge.
Lorsque Madame A va épouser Madame C, le PACS va automatiquement prendre
fin. Quelles lois vont être appliquables ? L’officier d’État Civile va regarder et
utiliser les lois. Du côté polonais, le mariage n’est pa autorisé, mais Madame A
est franco-espagnole, et le Droit français valide ce mariage. La règle à coloration
matérielle s’applique et valide cette union.

En réalité, tant qu’une loi valide cette union, elle est possible.

Les règlements européens (règlement de Burxelles, Rome I, Rome II,…) ⇒ regroupent


toutes les lois appliquables dans des situations similaires.

La première fois que le DIP est apparue, c’est dans les cités grecques. Ils ont développés le
Droit des étrangers. Il y a eu des conventions inter-municipales. On a fait de l’étranger une
règle internationale. Ces logiques internationales sont d’actualité. Le principe de protection
diplomatique sont internationales. Ces questions sont toujours d’actualité.

📖 Droit : il est dédié à l’encadrement des relations sociales, le DIP intervient pour
encadré les relations sociales qui transcandes les limites d’un ordre juridique
donné. Avec la multiplication des ordres juridiques, et l’augmentation de
l’interdépendance entre les économies et les ordres juridiques, la tâche est de plus
en plus complèxe, d’autant plus que des ordres juridiques internationaux
commencent à apparaitre, et a complexifier le tout.

📖 Notion de règle de droit en DIP : La règle de droit est une norme juridique
obligatoire, générale et abstraite, ayant pour but de s’appliquer à une situation
visée, dans l’objectif de protéger un intérêt commun.

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⇒ S’il y a plusieurs règles valabes qui prétendent appliquer leur droit au litige, on applique
une règle de conflit. Elle n’est pas acceptée. Le travail de l’internationaliste est d’arriver à
démontrer que c’est telle ou telle loi de droit qui est appliquée.

📖 Règle matérielle : corp de règles spéciales qui donne la solution au fond du litige.
Lex Mercatoria est une règle matérielle. Elle va neutraliser les questions de
concurrence d’ordre juridique.

📖 Règle immatérielle : un corp de règle spéciale qui donne la solution au fond.


Niveau national, conventionnel, européen,…

⇒ Convention de Vienne sur les marchandises,…

📖 Rapport de droit privé : pour distinguer le DIP du Droit International Privé, il


faut faire la distingtion entre les faits et non les acteurs.

📖 Droit international public : toutes les relations entre États sont du droit public,
les ONG, toutes les organisations internationales relèvent du Droit Internationales
Public. Par contre, une personne publique peu intervenir au nom de la personne
qui relève du DIP.

II) Identification et catégorisation des rapports de droit privé


internationaux :

I) Les rapports contractuels


a) Les rapports commerciaux :
Le contrat entre Acheteur et Vendeur, le contrat de service, le contrat entre entreprises, le
contrat entre Acheteur et prestataire de livraison,…
Avec l’internationalisation des échanges, il y a beaucoup de rapports qui vont rentrer dans
cette catégorie.
Un contrat international est tès varié et prend beaucoup de formes

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⇒ Des conventions internationales s’appliquent.
b) Les contrats non-commerciaux :
Contrat de travail, contrat d’investissement,…

⇒ Ce sont souvent des régimes spéciaux, règles générales, règles particulières,…


Le contrat d’investissement international va être l’acteur économique d’un Etat A, qui
participe à l’économie d’un Etat B (traduit par l’achat d’une entreprise, la création d’une
entreprise dans un État étranger, la création de succursales (cf. def internet), les franchises,…

Ce sont des contrats particuliers, car il y a beaucoup de risques attachés. Ils se traduisent par
des traités étrangers, pour régler ces questions.
Par exemple, un accident relève de la matière délictuelle (responsabilité civile,…) ⇒
toutes
les règles où l’on peut trouver des réponses à des personnes qui n’ont pas établies de contrats.

On peut avoir des cas où un accident de la route peut être une relation contractuelle (sur les
heures de travail par exemple).
⇒ Il peut avoir un débat, mais dans tout les cas, si on excerce nos fonctions, se sont des délits
contractuels.

📖 Droit de la personne et de la famille : Le droit de la famille est une grande part


du DIP (mariage, succession, etc…). La logique veut que chaque pays protègent
leur citoyens. Le problème est que lorsque l’on pratique ces lois, il peut y avoir
des problèmes lors de la reconnaissance des jugements.

⇒ Jurisprudence, Coure de justice Européenne de 2018, “Jurisprudence de Conan”, affaire


C-673/16. Site : curia.com
⇒ Pour le cas d’une obtention d’un titre de séjour, on ne peut pas s’opposer à la
reconnaissance d’un mariage homosexuel (l’UE est toujours au dessus).

Questions pour les successions et accords internationaux : les procès simultanés dans
plusieurs États. La loi de la succession peut varier, mais quelque chose est intengible, c’est
pour les biens immeubles.

📖 Lex Rei Sitae : est une doctrine juridique du droit des biens et du droit privé
international. Il est latin pour «la loi où le bien est situé». La loi régissant le
transfert du titre de propriété dépend de la lex rei sitae et varie avec celle-ci.

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📖 Litige de filliations, indentification et reconnaissance des parents : lois du
statut personnels, loi de la mère et l’enfant, loi national de l’enfant à sa naissance.

La règle de conflit va proposer des solutions pour comment régler le litige, mais elle n’est pas
une solution en soit.

🛠 Si un enfant né en France, d’une mère de nationalité arméniènne, quel droit


s’applique à l’établissement d’un lien de filiation ?
Article 311-14 du code civil ⇒
la filiation est régis par la loi personnelle de la
mère, au jour de la naissance de l’enfant. Si la mère n’est pas connue, par la loi
personnelle de l’enfant.
article 311-17 du code civil (contestation) ⇒ la reconnaissance volontaire de
partenité ou de maternité est valable si elle a été faite en conformité, soit de la loi
personnel de son auteur, soit de la loi personnelle de son enfant.

3) Comment l’internationalité se manifeste-t-elle ?

a) La notion d’internationalité unique du droit français :


L’internationalité classique :

L’internationalité objective :

Les parties ne peuvent pas internationalité le litige par leur simple volonté.

📖 Élèments d’extranéité ⇒ Un élément qui est étrangé à la situation juridique


interne. Le juge va indentifier mes éléments pour dire s’ils sont internationales ou
pas. Il faut qu’il est un lien de rattachement avec la situation et le litige.

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🛠 Monsieur A est en français et vend des panneaux solaires. En 2021, Monsieur B
vient de Belgique et achète ses panneaux solaires, et demande à ce que la
livraison soit faite en Belgique.

⇒ Éléments d’extranéité = la livraison en Belgique, et les nationalités des


Messieurs A et B.

🛠 Monsieur C et Monsieur D, dirigeants d’une entreprise de textile. Ils sont depuis


1à ans dans une relation commerciale, où ils produisent et vendent leurs textiles
en France. Monsieur D est italien, mais son travail est réalisé en France.

⇒ La nationalité n’a aucun impact lorsqu’on est dans un contrat commercial.


⇒ Attention, Monsieur D, qui est italien, peut cependant intervenir en tant que
juge. C’est le privilège de juridiction.

🛠 Deux enterpreneurs français font un transport de marchandises, et passent par le


Luxembourg et reviennent en France.

⇒ Ils sont soumis à la loi Luxembourgeoise, si un litige né au moment de la


transaction au Luxembourg.

On voit dans un contrat entre professionnels, la nationalité des parties n’est pas intéressante.
C’est un contrat entre professionnels, donc ici, la nationalité n’est pas pertinante.

⚠ Lorsque l’on touche à l’état des personnes (naissance, mariage, successions,…), la


nationalité peut beaucoup jouer.
Si les parties ont un contrat franco-français, c’est internationalisé si les parties le souhaitent
mais limité, en réalité.

🛠 Monsieur A, qui est français, et Monsieur B, qui est italien, font un contrat
d’apport de produits qui sont fabriqués en Italie. Dans ce contrat, il y a une close
de choix de loi, qui favorise le droit italien. Ici, est-ce un litige international.

La fraude est excécutée pour éviter d’être soumis artificiellement à telle ou telle loi. Par
contre, c’est abusif lorsque l’on veut contourner l’odre publique d’un État.

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🛠 Monsieur A fait des vélos en France, Monsieur B est engagé pour faire des
guidons. Ses composants sont fait en France, et vendus à Monsieur A qui vends
les vélos, lui aussi en France. Dans ce contrat, il y a une close attributive de
contribution en faveur du juge italien, et une close de choix de loi en faveur de
l’Italie.

L’internationalité dans une approche économique :

Propre au droit français, et concerne le commerce international.

Un litige relève du comercie international en France, lorsqu’est observé “un mouvement de


flux et de reflux, par delà la frontière” (jurisprudence, cour de cassation du 17 mai 1927, et
l’arrêt de la cour de cassation de 1950 “Messagerie maritime”).

b) Droit comparé de la notion d’internationalité :


En Italie, il va considérer le litige international, dès que ça va toucher son territoire. Il
peut aussi pendre en compte la nationalité d’un investisseur.

En Allemagne, une situation est internationale lorsqu’elle présente des liens, des points
de contacts, ou des points de rattachement avec plusieurs ordres juridiques. Donc, le juge
allemand va venir rechercher les éléments d’extranéité.

En Suisse, il n’y a quasiment pas de jurisprudences, le juge n’accepte pas l’approche


économique comme le droit français, et la nationalité des parties n’est pas n’ont plus en
vigueur.

Dans le Common Law (USA, RU, Canada) ⇒ Au RU, il existe 2 loi ⇒la loi de 1977 et
deux actes “Arbitration Act” de 1975 et 1979. Au Canada, on utilise un “faisseau
d’indice” (date et lieu d’exécution du contrat). Aux USA, c’est surtout la jurisprudence
(Arrêt Mitsubishi de 1995) ⇒ il accepte que par la volonté des parties, on peut
internationaliser le litige.

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🛠 Un français et un américain sigennt un contrat à New-York, pour la vente de
marchandises en France, et une close de choix de loi est en faveur pour le droit
américain. Le juge français est saisi, mais quel droit appliquerai-t-il ?
⇒ Le lieu de signature du contrat (USA) et lieu d’exécution du contrat (France) =
c’est international

⇒ Le droit français est appliqué, car c’est le lieu d’exécution du contrat, et c’est
le droit de la France.

Les méthodes de droit international privé :

Cas pratique :
📔 Cas pratique
La compétence internationale

https://s3-us-west-2.amazonaws.com/secure.notion-static.com/eac9ee81-a7ff-4a9c-bd
1d-4b102973a1f1/CELEX3A32012R12153Afr3ATXT.pdf

⇒ Convention de Bruxelles de 1968.


Article de Bruxelles 1bis
Convention d’Amsterdam en 1999 ⇒ créé l’Article 81 du TFUE ⇒ permet à l’UE de créer
des règlements pour la coordination judiciaire en matière civile et commerciale. Dans un
premier temps, elle a créée le règleemnt de BRuxelles 1, et dans un second, elle créé
Bruxelles 1B.

1- La compétence en matière contractuelle


A- La compétence de principe du domicile des défendeurs.
Article 4 du Bruxelles 1B : Sous réserve du présent règlement,les personnes domiciliées sur
le territoire d’un État membre sont attraites, quelle que soit leur nationalité, devant les
juridictions de cet État membre.

⇒ C’est donc le domicile du défendeurs qui fait acte.

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Pour déterminer le domicile : Article 62 de B1B : Pour déterminer si une partie a un
domicile sur le terri toire de l’État membre dont les juridictions sont saisies, le juge applique
sa loi interne.

Résidence habituelle = domicile

Article 63 explique comment définir le domicile d’une entreprise (siège statutaire, principale
établissement).

B- Le choix des partis

Volonté des partis extrêmement importantes.


Clause de choix de loi totalement différent de la close attributive des compétences.

Il faut qu’elle soit incluse dans le contrat, et que les deux parties soient d’accord.

Comment contourner les lois de police ⇒ Les partis peuvent décider de quel sera le juge
compétent, et quel sera la loi appliquable.

On est dans le domaine des juges. On peut désigner par a close attributive d’attribution, un
juge étranger, qui n’aura pas de lois de polices contraignantes. Par ce mécanisme, on
contourne toutes les lois de police. Pour s’assurer de contourner une loi de police, il faut
désigner un juge contre ces lois de polices.
Article 25 de B1B : “Si les parties, sans considération de leur domicile, sont convenues
d’une juridiction ou de juridictions d’un État membre pour connaître des différends nés ou à
naître à l’occa sion d’un rapport de droit déterminé, ces juridictions sont compétentes, sauf
si la validité de la convention attributive de juridiction est entachée de nullité quant au fond
selon le droit de cet État membre. Cette compétence est exclusive, sauf convention contraire
des parties. La convention attributive de juridiction est conclue”.
⇒ Pour les conditions de fond, se sera les deux compétences qui seront appliquées, SAUF
s’il y a une close d’attributions des compétences. Dès lors qu’il y aura un État externe à l’UE,
le contrat sors aussi de l’UE et se sera la loi applicable par la nationalité du juge. Il va vérifier
la validité de fond en fonction de la loi applicable.

Il faut absolument que la juridiction validée soit précise.

📔 Monsieur B devra saisir le juge italien, mais Monsieur B sera libre de choisir
toutes juridictions compétentes pour pouvoir y répondre. Même si la close est
asymétrique, elle sera applicable. Cette question d’une clause déséquilibrée est
applicable. En France, c’est ok, et aussi dans la plupart des pays.

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Article 25 pour les clauses attributives de compétences.
Cette clause a des limites : certaines situations ne pourront pas être décidé par le choix des
parties, parce qu’elles sont trop importantes, ou le lien du litige est forcément rattaché à un
Etat,…

2 - La détermination de la compétence du juge français en l’absence de


choix des partis.
A- Application générale des règlements européens contenant des règles de conflit de
juridiction par le juge français

Article 4 et article 5 de B1B ⇒ nous dits qu’il y aura des exceptions et des hiérarchies qui se
crééent.

Article 24 ⇒ compétences exclusives dès qu’il y a un immeuble, en matière de propriété


intellectuelle (littéraire et intellectuelle) et surtout industrielle (marques, brevets d’invention,
design et modèles,…), l’Etat d’enregistrement, dès lors que l’enterprise prend des décisions
(pour déterminer le siège, le juge appliquera son droit international, et donc déterminer quel
droit sera appliquable).

Les prorogations des compétences


Partis faibles : consommateur, travailleur, assuré. Il faut aller vérifier ses compétences et ses
conditions dans les articles 10, 17 et 20.

⇒ Les prorogations des compétences = compétences de parties faibles.


Les règles de compétences spéciales

Article 7 §1 B : “[…] aux fins de l’application de la présente disposition, et sauf convention


contraire, le lieu d’exécution de l’obligation qui sert de base à la demande est:

pour la vente de marchandises, le lieu d’un État


membre où, en vertu du contrat, les marchandises
ont été ou auraient dû être livrées,

pour la fourniture de services, le lieu d’un État


membre où, en vertu du contrat, les services ont été
ou auraient dû être fournis;”

I- Régime général du droit des conflits de juridiction de l’UE

Article 7, qui permet de faire une exception au principe de conpétence du domicile du


défendeur. ⇒ En matière contractuel, se sera le lieu d’exécution du contrat.

Si il y a une liaison entre les demandes ⇒ parce que les décisions sont liées, une décision
peut être utilisé dans le jugement d’une autre, donc possibilité de ne pas s’y retrouver. La

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décision qui aurait affecté l’un des défendeur aurait forcément affecté l’autre.

📔 Dès l’hors qu’il y a plusieurs défendeurs ou plusieurs partis, qui peuvent être
défendus ensemble (tous sont liés à une situation commune), on va faire jouer la
connexité, et c’est le juge qui regroupera toutes ces questions et attrait ces
défendeurs une bonne fois pour toute. ⇒ Si les partis sont identiques, si les
raisons de jugement sont les mêmes,… Il y a un risque d’inconsciabilité des
compétences entre elles.

⇒ Si une partie n’est pas d’accord, il peut y avoir une déconnexité du jugement.
II- Régime spéciaux du droit des conflits de juridiction de l’UE

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📖 Hiérarchisation :

Article 24 ⇒ compétences exclusive, prime sur TOUT


Possiblité d’une clause d’attribution et vérifier sa validité

Compétences des partis faibles

Articles 10 à 16

Consommateurs ⇒ articles 17, 18 et 19


Vérifier s’il y a bien consommateur

Vérifier que le professionnel de la relation conmmerciale va diriger son


activité vers le pays du consommateur. cf. Achats sur Internet
(Accesibilité du site dans le pays cocnerné ou focalisation du site sur les
consommateurs. Par ex: site Russe rédigé en français). ⇒ Jurisprudence :
C-500/18

Succurcale ⇒ prendre en compte la localisation de la succurcale ou la


location du siège/société mère. Le droit nous dit que la succurcale est
forcément rattaché à la maison mère.

Article 19 : une hypothèse de la consommation du demandeur ou une


hypothèse ou c’est le consommateur est demandeur. Dans le cas où c’est
le consommateur qui envoie en justice, il peut demander le jugement par
le juge du consommateur ou le juge du domicile de l’entreprise. ⇒
Compétences des partis faibles et clause d’attribution des compétences.
⇒ Application de l’article 19 ⇒ Seulement si la clause va renforcer le
choix du consommateur et sera bénéfique au consommateur, ellesera
appliquée, ou si le consommateur et l’entreprise sont dans le même pays.

Article 23 : regarder l’existence d’un contrat de travail, détermination de


la compétence. Soit c’est l’employé qui agit contre son employeur, ou
l’employeur qui agit contre son employé. Dans le premier cas, choix du
domicile du travailleur ou choix du lieu de réalisation habituelle du
travail, et si il n’y a pas de lieu fixe d’excécution, on peut déterminer le
lieu où l’employé a été embauché. Dans le deuxième cas, il n’aura pas de
choix, il devra saisir le juge du domicile de l’employeur. Il fait aussi
office de clause d’attributions des conpétences.

⇒ Il ne faut pas que cet achat soit hors du cadre personnel.


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Deux arrêts de la Cour de Justice Européenne (C-208/18 & C-630/17) définissent ce qu’est
la définition de consommateur.
B- La détermination de compétence du juge français au travers des règles subsidiaires
du droit français
Article 6 : Si aucunes des compétences ne permet pas au juge d’appliquer la loi de l’Etat
membre, le droit national de ce juge saisi pourra être mobilisé pour que ce droit national

interne soit appliqué. Règle de conflit

1er : mobilisés les règles de B1b. Si aucunes de ces règles ne marchent, mobiliser son propre
droit interne est autorisé, pour voir si l’on est compétent ou non.

📌 En droit français, on a les arrêts de la Cour de cassation Pelassa ( Civ., 19 octobre


1959) et Scheffel, (Civ., 30 octobre 1962), et selon l’arrêt 42 du Code de
procédure civile (Règlements de Rome), et les arrêts 43 à 48 qui permettent de
voir si la compétence du juge français est possible. Si le Code de procédure civil
ne marche pas, on fait appel au privilèges de juridiction : si une partie est
française, et si aucunes règles en amont n’a été prononcées (article 14 et 15 du
Code de procédure civile), le juge français peut se rendre compétent.

Article 6 § 2 : Privilège de juridiction = privilège de nationalité. Le
règlement de Bruxelles 1bis ne fait pas la distinction entre nationalité. Donc
toutes personnes domiciliée sur un territoire pourra bénficier de la protectionde
cet État comme un ressortissant de cet Etat.

3- La détermination de la compétence du juge français en matière


délictuelle
A - Définition de la matière délictuelle

Pour la matière délictuelle, le règlement de Bruxelles 1bis et le droit français prévoient des
règlements pour la matière délictuelle et le Rome II.

Exemple : un acte de contre-façon est un acte délictuel. Un licencié d’une marque ne respecte
pas le contrat, parce qu’il fait de la merde, du coup ça porte préjudice à la marque. Il ne
fournit pas du travail de qualité.
Rupture brutale des relations contractuelles ⇒ débâts, parce qu’on considère que c’est de la
matière délictuelle en France. L’UE n’a pas forcément le même avis. Comme pour le
domicile, l’UE décide de faire une “notion autonome”.

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📔 Arrêt Kalfelis 1988 de la Cour de justice, vient ériger la matière délictuelle en
notion autonome, et aussi La réunion Européenne 1998 : la matière délictuelle
sont tous litiges qui ne rentrent pas dans la matière contractuelle.

📔 Notion de subire un dommage, Arrêt de la Cour de Justice Européenne de


1992, Reicher 2, dès lors qu’il y a une notion de réparations du litige, c’est du
litige.

⇒ Action polyène ⇒ Arrêt Folienfisher 2012, matière polyène délictuelle.

📔 Arrêt de la Cour de Justice Européenne de 1992, Jacob Handte, qui nous


annonce la définition autonome de la matière contractuelle : nature contractuelle
pour la notion de concurrence déloyale.

Arrêt de la CJUE Brogsitter C-548/12

📖 Lorsqu’un contrat es rompue, est-ce du délictuel ou du contractuel?




Granarolo
2016 C-196/15 Rupture brutale des relations contractuelles, on est dans la
nature contractuelle, parce que implicitement, cette rupture de contrat itnervient
dans un ensemble contractuel plus étendu.

📌 L’arrêt Kalfelis et l’arrêt Jacob Hante permettent d’avoir la définition de


contractuelle et délictuelle, et l’on peut trancher entre les deux sur un litige grâce
à ces arrêts.

B- Réolution des litiges en matière délictuelle (à apprendre par 🖤 )

Le délit simple, et le délit complexe.


Le délit simple : Un fait générateur + Dommage dans le même endroit ⇒ on saisit le juge du
dommage
Le délit complexe : Un ou des fait(s) générateur(s) + un ou des dommage(s) dans des lieux
différents ⇒on choisis de saisir soit le juge du fait générateur (permet de régler toutes les

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réparations), soit un juge d’un des lieux du dommage (permet de faire une réparation partielle
seulement dans un des lieux du dommage).

On applique soit l’article 4 soit l’article 7 § 2 : “en matière délictuelle ou quasi délictuelle,
devant la juridiction du lieu où le fait dommageable s’est produit ou risque de se produire”.
Fait dommageable est différent du dommage.

En droit français, l’article 46 du code de procédure civile : on a le choix du juge. L'article 46


du Code de procédure civile prévoit des règles de compétence territoriale optionnelles,
qui permettent au demandeur de saisir des juridictions autres que la juridiction du lieu
du défendeur en matière d'aliments ou de contribution aux charges du mariage, la juridiction
du lieu où demeure le créancier.
⇒ La jurisprudence “Mine de Potasse d’Alsace”, 1976 ; nous avons le choix entre le fait
dommageable ou le lieu de réalisation du dommage.
⇒ Arrêt “Fiona Shevill” de 1995 ; la réparation peut être effectué dans le
Dès lors que la compétence est donné par rapport au lieu du fait dommageable (fait
générateur), il sera conmpétent pour toutes les réparations. (Exemple : des journeaux
diffamamtoires contre B produits en Allemagne par A, et ditribués en Allemagne, Italie et
France contre B. Si B choisit le juge Allemand, qui est le lieu du fait dommageable), il pourra
faire effet sur Allemagne, France, Italie.)

Délit simple à partir du moment où le fait dommageable est en pays A, et le dommage en
pays B, on a le choix entre saisir le juge où a été subit le dommage (A), ou le juge du lieu du
dommage (B).
Délit complexe ⇒ même principe, mais seul le juge du pays où le fait dommageable (A) est
commis sera capable de répondre aux dommages. Si l’on choisit le ou les lieu(x) des
dommages, le juge sera compétent seulement dans ce pays. Il doit y avoir plusieurs juges
pour les autres lieux du dommage (pays C, D, E,….).
Le cas du Cyberdélit⇒ deux hypothèses possibles :
Action en responsabilité ⇒ à l’encontre de l’auteur du fait dommageable. On ira
attaquer l’auteur du fait dommageable.

Si l’on souhaite une réparation complète du préjudice, et ne pas aller dans chaques
États : les juridictions du domicile du défendeurs (article 4), juridiction du fait
générateur : réparation intégrale du fait générateur (vérification de l’IP), ou l’arrêt
“eDate advertising” 2011.

Si l’on souhaite une réparation partielle, on peut choisir le lieu du dommage. On


peut choisir le juge de ce territoire, mais la réparation sera de la taille du dommage

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dans ce pays (par exemple, article diffamatoire russe en France, peu de
compréhension de la part des français, donc peu de réparations).

On permet également une réparation intégrale à la juridiction du centre des intérêts


de la victime. En général, se sera la résidence habituelle de la victime. Si la victime
est physique et est domiciliée dans un autre État qui n’a aucuns intérêts dans les lieu
du fait dommageable ou du dommage, on peut choisir ce territoir pour la juridiction.
Si c’est une personne morale, l’arrêt C-194/14 de la CJUE de 2016, viens préciser
que si cette personne est dans son lieu de domicile mais son activité est dans une
autre localisation, le centre des intérêts principaux peut-être son lieu d’activité.

De nombreux débâts sur les dommages sur Internet ⇒


dès lors que le site est accessible,
il y a un potentiel dommage. ⇒
Ici, on joue réellement sur la langue, la monnaie, …, du
site.
⇒ Si c’est un lieu où il n’y a pas de dommages ⇒ réparation moindre.
Action en rectification ⇒ la victime peut aussi demander à ce que les informations
soient rectifiés par le défendeur. Doit être invoqué contre le propriétaire du site, qui
n’est pas forcément celui qui a demandé de poster le post. On a trois prossibilités :

Soit on choisis la juridiction du domicile du propriétaire.

Soit la juridiction du lieu du fait générateur.

Soit la juridiction du lieu du centre des intérêts de la victime.

Il y a plusieurs préjudice : indirect (influence économique ou sociale sur un pays) ou par


ricochet (des suites d’un évènement)

4- Le conflit de procédure
1- La litispendance et la connexité internationale : notion nécessaire à la bonne
résolution des litiges

📌 La litispendance, c’est lorsque deux juges compétents différants, sont saisis d’une
même affaire en cours.

⇒ Ce qu’on regarde, c’est la chronologie des saisis des différents juges. Le premier reste
compétant, et le deuxième est en “appui”.

⇒ Article 100 du Code de procédure civile qui pose deux conditions essentielles:
La décision de litispendance ne peut être soulevé que par le second juge saisis

Droit international privé 17


Nous devons soulever cette exception inlimine litis.

Depuis l’arrêt Miniera Di Fragne de 1974, on reconnait la litispendance, avec toujours les
mêmes conditions, mais il faut aussi que la décision prise à l’étranger soit suscpetible d’être
reconnue en France. ⇒Il n’y a pas eu de fraudes, vérification que la décision soit aussi
possible d’être appliquée en France, mais aussi que le juge étranger soit bien compétent.

Article 29 du Règlement de Bruxelles 1bis § 1 vient poser des


conditions pour faire jouer la litispendance :

1ère condition : il faut qu’un juridiction de l’UE est déjà été saisie.
⇒ Au momenht où une juridiction de l’Union Européenne est
saisie

2ème condition : il faut que l’affaire soit en cours (pas été encore
jugée).

3ème condition : Il faut que se soit entre les mêmes partis. Il faut
que les isntances est le même objet, et il faut que ces demandes
soient fondées sur la même cause. ⇒ Si ces conditions sont
remplies, le juge second doit d’office surseoir à statuer. ⇒ Il doit
mettre en pause le jugement et le regarder de plus près. Il ne va pas
se désaisir tout de suite, il va vérifier que la juridiction première
qui est saisis est bien compétente.

La litispendance, c’est un même litige qui est porté entre les mêmes partis devant différents
juges. Identité du litige, identité du parti, mais c’est les juges qui décident.
2- La connexité intenationale :

📌 Connexité : Présence de plsieurs litiges avec diférentes partis et donc différents


juges, mais tous les litiges sont liés entre eux. Dans ce cas, on peut faire une
concentration des litiges devant un même juge.

L’article 30 de Bruxelles 1bis : “Lorsque des demandes connexes sont pendantes devant des
juridictions d'États membres différents, la juridiction saisie en second lieu peut surseoir à
statuer”. Le lien commun à tous les différents litiges doit absoluemnt conduire à un risque

Droit international privé 18


d’inconsciabilité des décisions. Si l’on souhaita choisir le juge français, il faut qu’il est lui-
même dans son droit pouvoir appliquer la connexité.

La connexité, contrairement à la litispendance, ce n’est pas d’office. Une des partis doit
demander la connexité au juge principal. Il n’y a plus de chronologie ici.
S’il y a une contre-façon de produits ou de brevets nationaux ⇒
s’ils sont similaires mais pas
identiques, pas de connexité. L’arrêt Nintendo de la CJUE Dessin 2 Modèle, montre
l’inverse. ⇒ Pour Nintendo, on a un choiux très large pour faire une connexité, alors que
l’arrêt de Bruxelles 1bis montre l’inverse.

B- L’instrumentalisation des conflits de procédure : les pratiques de torpilles


internationales

Les stratégies de torpilles visent la propriété intéllectuelle (arrêt C-406/92 Ship Tatry) ⇒ par
l’action en déclaration de non-contrefaçon. L’arrêt nous dit que la déclaration de non-
contrefaçon est contre-abussif mais absolument accepté. Le défendeur sait qu’un action en
contre-façon va tomber, et un juge Allemand va toujours trancher assez rapidement, alors que
l’affaire risque de “traîner” pendant des années devant un juge italien. En réalité, on permet à
ces contra-facteurs (qui font de la contre-façon) de choisir le juge compétent.

Les possiblité de choix sont :

Le contre-facteur va se baser artificiellement en Italie, et va choisir le juge de son


domicile (généralement en Italie). La justice italienne est très bonne mais très lente. Le
terme de torpille désigne la lenteur du jugement. L’objectif de tout cela est que le lièvre
saisit en second par le titulaire du droit, attende la tortue saisit en premier par le contre-
facteur.

Il peut également saisir le domicile du titulaire de droits (le titulaire du brevet dont les
contre-facteurs reproduisent le ou les porduits).

Il peut aussi saisir le lieu du dommage

La compétence du juge ne change pas la loi applicable! En réalité, si le juge français est
saisis, la loi allemande peut être appliquée.

La loi applicable
1- La méthode générale du conflit de lois

Pour déterminer le droit applicable, le juge doit appliquer la méthode du conflit de lois: in
fine, pour éviter une insécurité juridique. Les partis peuvent avant même un litige, quelle
serait la loi applicable dans ce “litige”.
A- Le statut procédurale de la règle de conflit

Droit international privé 19


La règle de conflit a un statut procédurale, car elle n’a pas vocation à apporter une solution
dans le litige, mais seulement de pouvoir montrer quelle loi s’applique. La règle de conflit est
assez neutre. Elle s’oppose à la règle de police (qui elle pour le coup, à un fondement de
régire le litige et va évincer toutes réflexions sur la règle de droit).
B- La mise-en-oeuvre de la règle de conflit
1- Le choix des partis avant la saisi d’un juge :

Les partis peuvent déterminer les juge conmpétents grâce à la close attributive des
juridictions.
Ici, on a une autonomie de la volonté c’est la clause de choix de loi : la loi applicable.

2- La saisine du juge :
A- Application du choix des partis :

Ici, quand le juge est saisi, il va regarder en matière contractuelle si les partius se sont mises
d’accord sur une clause de choix de loi.

Si jamais elles ont prévus une clause, il ne va pas forcément l’appliquer. Il va regarder
si elle est bien valide. C’est toujorus dans une logique de prédictibilité des partis.

Il va aussi vérifier s’il n’y a pas eu de fraude(s). Les partis sont libre de choisir, mais il
ne faut pas non plus manipuler le droit.

B - Office du juge :

📌 L’office du juge : le juge relève de lui même des normes internationales, il


n’attend pas que les partis l’invoquent. En droit français, on a décidé de faire les
lois disponibles et indisponibles (en France). Si le litige entre les partis utilisent
des lois indisponibles (personnelles), ce n’est pas aux partis d’invoquer ses règles
étrangères. On le reprochera au juge, parce qu’il y a une certaine instabilité des
jugements des partis. Si on est dans des droits disponibles, on est dans une simple
possibilité (il peut relever des informations mais on ne va rien lui reprocher).

⇒ En Europe, ce sont des lois inpératives ou non-impératives. Le juge n’est pas censé
relever d’office.
Est-ce qu’un juge doit relever d’office d’une règle de conflit?

La solution est nuancée, on regarde en causes, il y en a plusieurs:

droit indisponible: L’état et la capacité des personnes : la nationalité, la capacité des


personnes (âge,…), filiations (enfants, parents,…), le régime matrimonial,…

Droit international privé 20


droit disponible: contrat (civil ou commercial), la succession, …

📌 Caraslamis (Cour de cassation de 1955) : qualification légéfori. ⇒ résonner selon


le juge saisis. La détermination se fera par le juge saisis et selon ses conceptions.

Pourquoi toutes ces qualifications?

En matière de droit indisponible, on ne peut pas faire tout ce que l’on souhaite. Il faut
une certaine stabilité. On demande au juge de relever par lui-même les éléments
⇒ ⇒
d’extranéïté. Arrêt Elikhbizi 1999 en matière de droit indisponible, le juge est
obligé de relever d’office.

En matière de droit disponible, on a deux hypothèses :

Arrêt Société Mutuelle du Mans 1999 ⇒ lorsqu’il y a matière de droit disponible


mais que les partis restent silencieuses : le juge n’est pas obligé de relever d’office,
mais il peut le faire.

Quand une des partis soulève le lien d’extranéïté, le juge va être obligé d’aller
regarder et rechercher cette loi, et voir les effets si cette loi étrangère serait
appliquée. MAIS, il peut encore décider de ne pas l’appliquer.

⇒ Dès l’hors qu’on est dans l’hypothèse qu’il y a des droits disponibles, se sera à la
partie qui demande l’application de la loie étrangère de prouver pourquoi elle est
appliquable. Elle doit fournir un certificat de coutume (juriste de la loie étrangère,
spécialisé dans les contrats qui devra prouver l’applicabilité). MAIS, le juge peut
toujours dire non en prouvant sa non-applicabilité.

⇒ Au niveau des textes européens, on parle de l’impérativité ou non d’une règle (et non
d'une loie). On regarde pas les lois mais les textes. Si ils peuvent y déroger, le juge peut
ou non déclarer ce texte impératif ou non-impératif (applicable ou non applicable). Le
juge doit forcément appliquer ce droit.

C- L’accord procédural :

Le juge n’a rien relevé d’office.


Les partis n’avaient pas conclu d’une close de choix de loi, mais les partis sont d’accord pour
appliquer telle ou telle loi. Cet accord procédural est un peu la close de choix de lois devant
le juge.

Cela se fait :

Par un accord écrit (assez officiel),

Droit international privé 21


À partir du moment où les deux partis ne contestent pas la loie applicable, et que cela
reste implicite, cela reste un accord procédural.
D- Les pricinpales règles de conflit :

Dans chaque litige il y a des situations qu’on appelle “catégorie”.

Le statut personnel : état civil de la personne, et ses relations dans la société (nom, sexe,
capacité de la personne (mineur, sous tutelle, majeur), sa filiation,…). Les droits de la
personnalité (comme le droit à l’image), ne rentre pas dans cette catégorie là (arrêt
Farah dibah 1988). ⇒ soit on regarde la nationalité des personnes en jeux (la loi
d’origine), soit on regarde le domicile ou la résidence habituelle (loi du milieu actuel).
Le fait de faire référence à la loi d’origine, c’est assurer la stabilité d’une personne tout
au long de sa vie personelle. Cela permet de se focaliser sur quelque chose de certain. En
matière de statut personnel, on va quasimentb tout le temps faire référence à la loi
d’origine ou la loi du milieu actuel. Dans le cas d’une bi-nationalité ⇒
le choix sera
libre de la loi applicable.

Le statut réel : (tout ce qui concerne les biens). Cela permet de déterminer la loi pour
les droits qui sont constitués sur ces biens, et l’étendue de ce droit. On divise les biens
immeubles des biens meubles:

Pour les biens immeubles, on va faire appel à la Lex Rei Sitae.

Pour les bien meubles, on fait référence à la plaque d’immatriculation pour les
véhicules, meubles en mouvement, en fonction du lieu de livraison, etc… ⇒ on va
utliser la loi de circulation

Pour les meubles incorporels, on fait appel à la loi d’origine (le lieu où quelque
chose est établie). Si on dépose une marque en France, on prend en compte la loi
française. Parfois on a une autre alternative, c’est la loi de protection. On invoque la
protection du bien. Si on a une marque européenne, et qu’une contre-façon arrive en
France, on invoque la loi française.

Actes juridiques et contrats : on va dissocier la forme du contrat et le fond du contrat


(clauses abusives).

La forme, c’est la Locus regit actum ⇒


si le contrat est conclu pour une vente
internationale mais signé à Hong-Kong, se sera la loi de Hong-Kong.
Pour le fond, se sera les partis qui choisiront, et à défaut, lorsque ces dernières n’ont rien
choisi, on va choisir la loi qui a les liens les plus étroits avec le contrat (le lieu
d’exécution du contrat, si le contrat s’excécute dans plusieurs pays, se sera la lieu
d’exécution principal du contrat).

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🛠 Par exemple, une voiture est vendue mais sans moteur. Le moteur fait défaut
sur un bien meuble, mais c’est un contrat de vente. Si il y a une vente, on est
pas dans la catégorie des biens meubles mais dans la catégorie des contrats!

Délits : on l’appelle la Lex loci delicti. Quand on est en matière de délit, se sera la Lex

loci delicti quand on est dans un délit simple, on choisit la où le délit s’est produit. Si
on est dans le cas où le délit est complexe, on distingue la loi du lieu du fait générateur
Lex loci delicti commissi, ou la loi du lieu où on a subit le dommage, et c’est le Lex loci
delicti damni.

On a pas de règle juridique. On a des règles spéciales : conventions internationales


particulières,…

Attention! La loi des conventions internationales font la différence entre diffamation et


dénigrement!
Différence entre diffamation et dénigrement : la diffamation est entre particuliers alors
que le dénigrement est commercial (deux concurrents qui s’attaquent pour porter
préjudice au affaires de l’autre).

On a aussi des lois qui s’appliquent en cas de dénigrement déloyal.

On a trois types de conflits:

Le conflit de catégorie : le juge français a une affaire devant lui, mais c’est un affaire
hybride (il ne sait pas si il doit la classer dans la catégorie du statut personnel ou bien du
statut contrat). Le juge lui-même, dans son propre système juridique, a un doute pour
classer son affaire. Il va prendre le centre de gravité de la matière.

Le conflit de qualification : lorsque les juges décident de classer le cas dans une
catégorie différente. Selon les systèmes juridiques, il n’y a pas forcément les mêmes
catégories. Selon l’arrêt Caraslanis, on estime que le juge règle le litige par sa propre
juridiction, sans faire attention aux éléments d’extranéïté.

Ici, on est dans le stade où le juge se pose des questions sur un cas un peu hybride ⇒ il
doit d’abord déterminer la catégorie, et les lois sont souvent désignées.

Le conflit mobile: L’évolution d’une situation. Par exemple, le domicile ou la


nationalité d’une des partis changent, la loi applicable va aussi changer. Pour les
contrats, ça va être par exemple un changement de close de choix de loi, ou d’accord
après la signature du contrat,…
C - Le résultat de la règle de conflit :

Droit international privé 23


1- Le mécanisme du renvoie:

Les lois se renvoient la balle et ne souhaitent pas accepter de gérer le conflit. En application
de la loi française, elle ne souhaite pas le régler. Elle va donc renovyer le conflit vers une
autre loi. Mais cette autre loi, elle va renvoyer pour raisons x ou y vers la juridiction
française. Lorsqu’il y a une situation comme celle-ci, on garde la balle et on règle le conflit.
Lorsqu’il y a un conflit négatif , on accorde le renvoie au premier degrès : on applique
matériellement la loi du pays qui a envoyé la balle.
Si jamais, chaques pays se déclarent compétents, la loi applicable sera celle du juge saisis,
l’arrêt Caraslanis va ordonner une “course aux juges”.
2- Fraude à la loi:
Lorsque l’on manipule exprécemment un élément d’extranéïté (catégorie de qualifications,
domicile, nationalité,…) ⇒ il faut que se soit fait dans une intention frauduleuse.
Pour reconnaître la fraude, deux conditions:

1) Il faut que l’élément d’extranaéïté soit frauduleux


2) Il faut qu’il y est une intention frauduleuse
Aujourd’hui, c’est très rare. Mais il y a une situation où il y a énormément de fraude : pour la
GPA, afin d’établir le lien d’affiliation en France. Légalement, la GPA va être excécutée dans
un pays qui autorise la GPA, mais la manière est frauduleuse, donc la France ne reconnaît
pas, car la situation a été changée artificiellement. La loi française dit qu’elle ne reconnait pas
l’enfant, mais en plus on ne peut pas l’adopter, car c’est une adoption frauduleuse.

3- Application de la loi étrangère:

Quand le juge applique une loi étrangère, il doit l’interpréter, ce qui peut poser des difficultés.
En général, le juge doit de lui-même interpréter et appliquer le droit étranger. Les juges de
fonds ⇒leur rôle est d’interpréter la loi. La cours de cassation vérifie si l’interprétation est
bonne.

Il y a des cas où lorsque le juge doit appliquer la loie étrangère, on a un concept étranger.

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🛠 L’institution étrangère inconnu du for :

Il va essayer de modifier la loie étrangère pour pouvoir l’appliquer. Par



exemple, la Kafala qui s’applique dans les pays du Golfe ( adoption sans
lien de filiation). Il est trop différent par rapport à notre concept d’adoption.
C’est un exemple où le juge français ne l’appliquera pas.

Ou par exemple le Trust Americain :une propriétaire de biens transmet sa


propriété de biens à un gestionnaire qui va faire fructifier ses biens. Ces biens
fructifiés vont revenir à une autre personne, un bénéficiaire. C’est une
technique pour éviter la saisis des biens en faillite. Avant de vraiment
l’intégrer, la cour considérais que non, elle ne pouvait pas être appliquée.

2- Les méthodes exceptionnelles concurentes :

A) Les lois de police:

Rome I, a un article qui s’appelle “Loi de police”


Rome II “Dispositions alternatives”

Les lois de police (ou disposition impératives ou lois d’application immédiates) : elles sont
considérées comme cruciales pour une État. C’est la première chose que le juge vérifie,
même s’il y a une clause de choix de loi.

Le juge l’appliquera d’office.

📔 Le célèbre juriste P. Francescakis définit le slois de police comme : les lois dont
l’observation est nécessaire pour la sauvegarde de l’organisation politique,
socialn-, ou économique d’un État.

Il y a deux catégories de lois de police :

celles qui protègent les intérêts généraux de la collectivité (lois environnementales, lois
de la concurrence, lois de santé publique,…)

celles qui protègent une certaine catégorie de contractants (consommateurs, sous-


traitants, auteurs, assurés,…). Elle peuvent porter à débât.

Droit international privé 25


Se sont les juges qui décident de ce qu’est une loi de police ou non. Ils vont regarder les
textes législatifs.
Une loi de police va déterminer son domaine d’application, il faut vraiment aller le vérifier.
Des fois la loi s’applique, mais l’objectif est d’avant tout protéger quelqu’un.

Les lois de police sont nationales (françaises) mais aussi européennes. Lorsque une loi de
police française affronte une loi de police européenne, c’est forcément la loi de police
européennes qui s’appliquera.
Il y a deux types de lois de police :

La loi de police française et la loi étrangère s’applique : lorsqu’il y a deux lois de police
qui s’affrontent, on choisis toujours la loi de police du for.

Deux lois de police étrangères peuvent s’appliquer et il n’y a pas de loi de police
française : le juge va choisir celle dont les résultats sont le plus favorable aux victimes,
ou la loi la plus proche de la juridiction française.

Nous pouvons contourner ces lois de police par des clauses :

Les clauses attributives de juridiction ⇒ on peut choisir un juge qui a des lois de police
qui n’entravent pas le contrat ou la juridiction.

Les clauses de choix de loi ⇒ au profit d’une loi qui ne regarde pas les lois de police.
L’arrêt Monster Câble de 2008 (pour un juge étatique), le juge est la loi sont différents. Un
juge américain peut consulter la loi de police française. Pour éviter d’appliquer la loi de
police française, les partis on t conclus une clause attributive de juridiction pour le juge
américain, en pensant qu’il n’aurait pas de loi de police française. Est-ce qu’une clause peut
empêcher l’application d’une loi de police, la cour de cassation répond OUI.
L’arrêt Doga 2010 (pour un juge non-étatique), reprend la même finalité ⇒ on peut éviter
les lois de police par une clause attributive de juridiction.
⇒ Le principe est de choisir un juge qui ne connait pas ces lois de police.
On va vérifier que cela ne cause pas de désaccord entre les jugements. En permettant de
désarmer les lois de police, qui sont normalement là pour protéger les personnes sensibles,
cela peut mener une situation où les conflits opposants une partie forte et une partie faible
dite abusive. Dès lors que cela créer un déséquilibre significatif pour un des deux partis, on
peut annuler cette clause qui empêche de contourner ces clause de choix de loi.

La loi de police ne peut pas être contraire aux traités de l’UE : Arrêt Arblade de 1999
CJUE, si jamais une loi de police nationale est contraire aux traités européens, on ne peut pas
faire valoir sa loi de police nationale en opposition à la loi européenne.
Lorsqu’il ya une convention internationale ou un règlement européen : il y a une

Droit international privé 26


disposition qui explique que les lois de police peuvent s’appliquer prioritèrement au
règlement/traité. Pour le règlement de l’UE, on préserve la suprématie nationale, donc
généralement c’est le cas.
On peut faire primer sa loi nationale à celle européenne, seulement quand cela est stipulé
dans le tarité ou le règlement. Le juge peut invoquer son ordre publique international.
La loi de police neutralise tout le raisonnement du juge. Il regarde son ordre interne en
premier, au détriement d’une loi étrangère. Dans les textes, elles sont jugées cruciales pour un
État.

B) L’ordre publique international:

📖 Dans le règlement européen ⇒ il y a des articles sur l’ordre publique.

Lois, comme l’interdiction de l’esclavage.

Il va arriver juste après la règle de conflit. Si jamais le juge n’a pas de loi de police, il va
procéder à l’internationalisation du procès, et si l’application concrète de cette loi étrangère
est favorable et appliquable concrètement, on arrive a un résultat qui est opposée à la
juridiction habituelle.

Arrêt Lautour Cour de cassation 1948 ⇒ nous dit que le juge du for peut invoquer son ordre
publique pour faire échec à l’application d’un droit étranger.

⇒ Cette arrêt s’applique à deux niveaux:


En amont = le juge français applique son raisonnemnt internationale, et réfléchis à
appliquer la loie étrangère. Si elle est applicable⇒il peut rendre une juridiction
convenable avec la juridiction internationale.

En avale = un autre juge a été saisis, il applique le droit internationale et s’oppose à la


juridiction française, et le juge français peut ici intervenir pour faire appliquer son propre
droit français.

Le principe est de faire reconnaître la décision étrangère en France, et le juge français


peut dire que le résultat est “contraire” à sa juridiction, et peut neutraliser la décision.
Il y a très peu de réflexion sur l’ordre publique ⇒
l’UE veut une circulation des décisions. Ça
va être beaucoup plus complexe de faire intervenir l’ordre publique plutôt que les lois de
police. Par exemple: la Pologne et le mariage homosexuel ⇒
il ne le reconnaissent pas car
cela est contraire à leur juridiction (constitution) ⇒
ici l’ordre publique ne peut pas
intervenir.

Droit international privé 27


Lorsque c’est le juge français qui est saisis et qu’il applique sa règle de conflit, cela est
contraire à ses concepts internationaux, il invoque l’ordre publique. Il ne peut pas par
principe l’invoquer par contre.

Parfois, la cour de cassation française va appliquer abusivement l’ordre publique français


pour pouvoir avoir les rènes d’un conflit.

3- La reconnaissance des jugement étrangers:

A) Reconnaissance et exequatur en droit commun:


1- La reconnaissance de l’exequatur des décisions étrangères:

📌 ⇒
Reconnaisance typiquement le divorce. On divorce en Espagne. On demande
à ce que le divorce soit reconnu en France. Ici, il n’y a pas vraiment d’effet, sauf
peut être se remarier.


Exequatur exécution. Par exemple, un divorce avec un partage des biens situés
en France. Outre des reconnaissance de la situatio, il y a des intérêts à faire jouer,
et on peut demander une exequatur pour faire reconnaître la reconnaissance des
biens.

Auparavant, en France, on ne voulait pas exécuter les décisions étrangères ⇒ cela a évolué.
Arrêt Parker 1819 ⇒ nous dit qu’on a pour la première fois accepté de reconnaître une
exequatur. Il n’était pas tant opportun que cela, car il demande au juge français de rejuger
l’affaire au fond, et de voir si la juridiction française est en adéquation avec la décision.

Il y a eu beaucoup d’évolutions, et on a décidé qu’au lieu de refaire un jugement au fond, le


juge allait faire un contrôle effectif de la décision, où il va vérifier la qualité de ces décisions
étrangères, plutôt que le fond de cette décision. ⇒ en réalité, cela consiste à vérifier la qualité
d’une décision.
La reconnaissance d’une situation ⇒ on demande à ce qu’en France, on reconnaisse la
situation.
L’autorité de la chose jugée doit être rendue et appliquée.

B) Les régimes de la reconnaissance et de l’exequatur des décisions rendues par des


pays tiers à l’UE en France:

C’est une autre situation.

1er condition : vérifier la compétence du juge étranger

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Vérifier que le juge est bien compétent pour régler le litige. Il va résonner selon les
concepts du juge étranger. Il va appliquer le DIP du juge saisi et vérifier ses
compétences.

Arrêt Simitch de la Cour de Cassation de 1985 ⇒ vérification de la compétence du


juge étranger

Vérifier par trois critères :

Il existe belle est bien un lien entre le juge saisis et le litige en question. Par ex:
la nationalité des partis, le domicile du défendeur, où le contrat a été exécuté, où
le délit a été commis…

Vérifier qu’il n’y a pas de compétences exclusives des juridiction françaises.


Comme vu avec B1bis, si un juge étranger a rendu une décision pour un
immeuble situé en France, le juge français va appliquer sa compétence
exclusive.

Une absence de fraude au juge. Toujours délicat. Ex: un français s’invente une
résidence fictive en Chine, pour qu’il y ai juridiction chinoise, est-ce que c’est
une fraude ou une astuce légale? ⇒ Ce qui va déterminer la fraude, c’est la
création de cette résidence fictive seulement pour demander l’application du
juge chinois, dans le but de contourner une compétence.

2ème condition: conformité de la décision étrangère à l’ordre publique international


français

C’est le coeur des principes fondamentaux français: prohibition de l’esclavage,


valeurs françaises,

Il y a deux types d’ordre publique international qui peuvent

Ordre publique international de fond: problème d’esclavage,…

Ordre publique international de procédure: le droit de défense, principe du


contradictoire, le procès équitable, le juge doit motiver son jugement,…

3ème condition: absence de fraude à la loi

Extrèmement rare quil y en ai une

Dans le cas où on demande une reconnaissance:

La reconnaissance se fait de plano (cela se fait automatiquement).


Le seul cas où une demande sera assistée par un juge: il faut que cette situation ne soit pas
inconcilibale avec une autre décision.

Droit international privé 29


2- Reconnaissance et exequatur en droit de l’UE:

A) Simplification de la procédure d’exécution des décisions en UE:


Ici, il faut garder en tête que dans l’UE, tous les juges des états membres appliquent l’ordre
de l’UE.

Ces règlements (de successions, d’insolvabilités, de la responsabilité parentale, etc…)


prévoient des règles de reconnaissance et d’exécutions.

Tous les états membres vont appliquer les mêmes vices.

Il faut qu’il y ai une répartition unique de ces droits et faciliter l’exécution de la


simplification.

Cela doit permettre d’avoir une plus grande fluidité des décisions.
Lorsqu’on est dans l’UE, on doit garantir la force de l’application. On aura que très peu de
limites à la reconnaissance et l’exequatu

B) Les limites résiduelles à l’exécutions des décisions dans l’espace européen:

Les limites de la régularité d’une décisions, ici on a pas tout à fait la même logique d’un état
tier. C’est beaucoup plus restreint

On a toujours un contrôle à la conformité de l’ordre publique internationale farnçais (article


34 et 45 de B1Bis)
La CJUE dans son arrêt Krombrach, CJUE, 2000, la cour de justice explique que les États
ne peuvent pas faire n’importe quoi. ⇒ principe de violation manifeste.
Cela va être très restreint. S’il n’y a pas eu de droit à la défense.

Pour la reconnaissance, c’est l’article 33 de B1bis. Depuis B1bis, la reconnaissance est


obligatoire et automatique.

En Europe, on a une prérogation automatique de la force exécutoire d’une décisions de


justice sur le territoire européen. Cette prérogation résulte du principe européen de confiance
mutuelle entre les états membres.
On part du principe que tous les états membres ont une décision commune.

Article 39 de B1bis ⇒
certificat qui vient dire que la décision est rendue avec des
instruments similaires aux autres états membres. On peut donc avoir une décisions
paneuropéenne ⇒
ex: un juge français va rendre une décision et décide la saisis des biens sur
toute l’UE. Le juge français a donc une compétence sur tous les pays de l’UE.

Droit international privé 30

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