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Droit International Privé
Droit International Privé
Property Cours
État En cours
Annexes
📖 Méthodologie
🛠 Pour l’étude de cas: rechercher enfant né dans un avion
10 pages
⇒ nationalité
10 pts pour la première question
Vocabulaire
Droit international privé (DIP) : Le droit international privé est constitué par l'ensemble
des principes, des usages ou des conventions qui gouvernent les relations juridiques
établies entre des personnes régies par des législations d'États différents.
Il est de plus en plus mobilisé pour des situations courantes. Le développement d’internet a
grandement élargie l’emploi du DIP. L’un des plus grands domaine complexe du DIP est le
statut personnel (ex : mariage). Avec la mondialisation, il y a de plus en plus d’échanges
entre les personnes physiques. Le DIP, c’est analyser tout les contrats derrière un objet (ex :
Taiwan et les micro-conducteurs de téléphone).
Ordre juridique : système juridique ou regroupement des isntitutions les règles et les
insitutions qui appliquent le Droit Français. L’ordre juridique peut être national mais aussi
international (ou régional, européen,…).
Meuble et immeuble : est-ce que sa destination est d’être déplacé ou fixé ? Exemple : un
arbre peut être déplacé mais n’a pas vocation à être déplacé ⇒
c’est un immeuble.
Les questions que l’on se pose pour l’application du DIP sont : Quelle loi va s’appliquer et
quel juge va l’appliquer ?
⇒ On applique une règle de conflit de lois (elle va utiliser des rattachements, elle est neutre
et ne donne aucune résolution au litige, mais elle va orienter vers la meilleure juridiction pour
le conflit), règle de conflit de juridictions, les règles matérielles (surviennent très rarement,
mais elles donnent directement les résolutions aux conflits), règle de conflit à coloration
matérielle (elle va être orientée dans différents buts ⇒ la règle de conflit est bilatérale, elle
va permettre de faciliter la juridiction en fonction de l’affiliation), la règle de conflit
unilatérale (c’est elle qui détermine elle-mêmeson champ d’application ⇒ un litige
intervient avec une personne française ⇒ la loi française s’applique).
⇒ Est-ce que l’union projetée est possible ? Qui va répondre à cette union ?
Quelles lois vont s’appliquées ? Qu’est-ce qui détermine l’internationalité du
ligite ?
⇒ Les règles de l’UE vont s’apppliqués, quelque soit le juge saisis. Les règles UE
prime sur les règle nationales. En l’occurrence, on va regarder le droit belge.
Lorsque Madame A va épouser Madame C, le PACS va automatiquement prendre
fin. Quelles lois vont être appliquables ? L’officier d’État Civile va regarder et
utiliser les lois. Du côté polonais, le mariage n’est pa autorisé, mais Madame A
est franco-espagnole, et le Droit français valide ce mariage. La règle à coloration
matérielle s’applique et valide cette union.
En réalité, tant qu’une loi valide cette union, elle est possible.
La première fois que le DIP est apparue, c’est dans les cités grecques. Ils ont développés le
Droit des étrangers. Il y a eu des conventions inter-municipales. On a fait de l’étranger une
règle internationale. Ces logiques internationales sont d’actualité. Le principe de protection
diplomatique sont internationales. Ces questions sont toujours d’actualité.
📖 Droit : il est dédié à l’encadrement des relations sociales, le DIP intervient pour
encadré les relations sociales qui transcandes les limites d’un ordre juridique
donné. Avec la multiplication des ordres juridiques, et l’augmentation de
l’interdépendance entre les économies et les ordres juridiques, la tâche est de plus
en plus complèxe, d’autant plus que des ordres juridiques internationaux
commencent à apparaitre, et a complexifier le tout.
📖 Notion de règle de droit en DIP : La règle de droit est une norme juridique
obligatoire, générale et abstraite, ayant pour but de s’appliquer à une situation
visée, dans l’objectif de protéger un intérêt commun.
📖 Règle matérielle : corp de règles spéciales qui donne la solution au fond du litige.
Lex Mercatoria est une règle matérielle. Elle va neutraliser les questions de
concurrence d’ordre juridique.
📖 Droit international public : toutes les relations entre États sont du droit public,
les ONG, toutes les organisations internationales relèvent du Droit Internationales
Public. Par contre, une personne publique peu intervenir au nom de la personne
qui relève du DIP.
Ce sont des contrats particuliers, car il y a beaucoup de risques attachés. Ils se traduisent par
des traités étrangers, pour régler ces questions.
Par exemple, un accident relève de la matière délictuelle (responsabilité civile,…) ⇒
toutes
les règles où l’on peut trouver des réponses à des personnes qui n’ont pas établies de contrats.
On peut avoir des cas où un accident de la route peut être une relation contractuelle (sur les
heures de travail par exemple).
⇒ Il peut avoir un débat, mais dans tout les cas, si on excerce nos fonctions, se sont des délits
contractuels.
Questions pour les successions et accords internationaux : les procès simultanés dans
plusieurs États. La loi de la succession peut varier, mais quelque chose est intengible, c’est
pour les biens immeubles.
📖 Lex Rei Sitae : est une doctrine juridique du droit des biens et du droit privé
international. Il est latin pour «la loi où le bien est situé». La loi régissant le
transfert du titre de propriété dépend de la lex rei sitae et varie avec celle-ci.
La règle de conflit va proposer des solutions pour comment régler le litige, mais elle n’est pas
une solution en soit.
L’internationalité objective :
Les parties ne peuvent pas internationalité le litige par leur simple volonté.
On voit dans un contrat entre professionnels, la nationalité des parties n’est pas intéressante.
C’est un contrat entre professionnels, donc ici, la nationalité n’est pas pertinante.
🛠 Monsieur A, qui est français, et Monsieur B, qui est italien, font un contrat
d’apport de produits qui sont fabriqués en Italie. Dans ce contrat, il y a une close
de choix de loi, qui favorise le droit italien. Ici, est-ce un litige international.
La fraude est excécutée pour éviter d’être soumis artificiellement à telle ou telle loi. Par
contre, c’est abusif lorsque l’on veut contourner l’odre publique d’un État.
En Allemagne, une situation est internationale lorsqu’elle présente des liens, des points
de contacts, ou des points de rattachement avec plusieurs ordres juridiques. Donc, le juge
allemand va venir rechercher les éléments d’extranéité.
Dans le Common Law (USA, RU, Canada) ⇒ Au RU, il existe 2 loi ⇒la loi de 1977 et
deux actes “Arbitration Act” de 1975 et 1979. Au Canada, on utilise un “faisseau
d’indice” (date et lieu d’exécution du contrat). Aux USA, c’est surtout la jurisprudence
(Arrêt Mitsubishi de 1995) ⇒ il accepte que par la volonté des parties, on peut
internationaliser le litige.
⇒ Le droit français est appliqué, car c’est le lieu d’exécution du contrat, et c’est
le droit de la France.
Cas pratique :
📔 Cas pratique
La compétence internationale
https://s3-us-west-2.amazonaws.com/secure.notion-static.com/eac9ee81-a7ff-4a9c-bd
1d-4b102973a1f1/CELEX3A32012R12153Afr3ATXT.pdf
Article 63 explique comment définir le domicile d’une entreprise (siège statutaire, principale
établissement).
Il faut qu’elle soit incluse dans le contrat, et que les deux parties soient d’accord.
Comment contourner les lois de police ⇒ Les partis peuvent décider de quel sera le juge
compétent, et quel sera la loi appliquable.
On est dans le domaine des juges. On peut désigner par a close attributive d’attribution, un
juge étranger, qui n’aura pas de lois de polices contraignantes. Par ce mécanisme, on
contourne toutes les lois de police. Pour s’assurer de contourner une loi de police, il faut
désigner un juge contre ces lois de polices.
Article 25 de B1B : “Si les parties, sans considération de leur domicile, sont convenues
d’une juridiction ou de juridictions d’un État membre pour connaître des différends nés ou à
naître à l’occa sion d’un rapport de droit déterminé, ces juridictions sont compétentes, sauf
si la validité de la convention attributive de juridiction est entachée de nullité quant au fond
selon le droit de cet État membre. Cette compétence est exclusive, sauf convention contraire
des parties. La convention attributive de juridiction est conclue”.
⇒ Pour les conditions de fond, se sera les deux compétences qui seront appliquées, SAUF
s’il y a une close d’attributions des compétences. Dès lors qu’il y aura un État externe à l’UE,
le contrat sors aussi de l’UE et se sera la loi applicable par la nationalité du juge. Il va vérifier
la validité de fond en fonction de la loi applicable.
📔 Monsieur B devra saisir le juge italien, mais Monsieur B sera libre de choisir
toutes juridictions compétentes pour pouvoir y répondre. Même si la close est
asymétrique, elle sera applicable. Cette question d’une clause déséquilibrée est
applicable. En France, c’est ok, et aussi dans la plupart des pays.
Article 4 et article 5 de B1B ⇒ nous dits qu’il y aura des exceptions et des hiérarchies qui se
crééent.
Si il y a une liaison entre les demandes ⇒ parce que les décisions sont liées, une décision
peut être utilisé dans le jugement d’une autre, donc possibilité de ne pas s’y retrouver. La
📔 Dès l’hors qu’il y a plusieurs défendeurs ou plusieurs partis, qui peuvent être
défendus ensemble (tous sont liés à une situation commune), on va faire jouer la
connexité, et c’est le juge qui regroupera toutes ces questions et attrait ces
défendeurs une bonne fois pour toute. ⇒ Si les partis sont identiques, si les
raisons de jugement sont les mêmes,… Il y a un risque d’inconsciabilité des
compétences entre elles.
⇒ Si une partie n’est pas d’accord, il peut y avoir une déconnexité du jugement.
II- Régime spéciaux du droit des conflits de juridiction de l’UE
Articles 10 à 16
1er : mobilisés les règles de B1b. Si aucunes de ces règles ne marchent, mobiliser son propre
droit interne est autorisé, pour voir si l’on est compétent ou non.
Pour la matière délictuelle, le règlement de Bruxelles 1bis et le droit français prévoient des
règlements pour la matière délictuelle et le Rome II.
Exemple : un acte de contre-façon est un acte délictuel. Un licencié d’une marque ne respecte
pas le contrat, parce qu’il fait de la merde, du coup ça porte préjudice à la marque. Il ne
fournit pas du travail de qualité.
Rupture brutale des relations contractuelles ⇒ débâts, parce qu’on considère que c’est de la
matière délictuelle en France. L’UE n’a pas forcément le même avis. Comme pour le
domicile, l’UE décide de faire une “notion autonome”.
On applique soit l’article 4 soit l’article 7 § 2 : “en matière délictuelle ou quasi délictuelle,
devant la juridiction du lieu où le fait dommageable s’est produit ou risque de se produire”.
Fait dommageable est différent du dommage.
Si l’on souhaite une réparation complète du préjudice, et ne pas aller dans chaques
États : les juridictions du domicile du défendeurs (article 4), juridiction du fait
générateur : réparation intégrale du fait générateur (vérification de l’IP), ou l’arrêt
“eDate advertising” 2011.
4- Le conflit de procédure
1- La litispendance et la connexité internationale : notion nécessaire à la bonne
résolution des litiges
📌 La litispendance, c’est lorsque deux juges compétents différants, sont saisis d’une
même affaire en cours.
⇒ Ce qu’on regarde, c’est la chronologie des saisis des différents juges. Le premier reste
compétant, et le deuxième est en “appui”.
⇒ Article 100 du Code de procédure civile qui pose deux conditions essentielles:
La décision de litispendance ne peut être soulevé que par le second juge saisis
Depuis l’arrêt Miniera Di Fragne de 1974, on reconnait la litispendance, avec toujours les
mêmes conditions, mais il faut aussi que la décision prise à l’étranger soit suscpetible d’être
reconnue en France. ⇒Il n’y a pas eu de fraudes, vérification que la décision soit aussi
possible d’être appliquée en France, mais aussi que le juge étranger soit bien compétent.
1ère condition : il faut qu’un juridiction de l’UE est déjà été saisie.
⇒ Au momenht où une juridiction de l’Union Européenne est
saisie
2ème condition : il faut que l’affaire soit en cours (pas été encore
jugée).
3ème condition : Il faut que se soit entre les mêmes partis. Il faut
que les isntances est le même objet, et il faut que ces demandes
soient fondées sur la même cause. ⇒ Si ces conditions sont
remplies, le juge second doit d’office surseoir à statuer. ⇒ Il doit
mettre en pause le jugement et le regarder de plus près. Il ne va pas
se désaisir tout de suite, il va vérifier que la juridiction première
qui est saisis est bien compétente.
La litispendance, c’est un même litige qui est porté entre les mêmes partis devant différents
juges. Identité du litige, identité du parti, mais c’est les juges qui décident.
2- La connexité intenationale :
L’article 30 de Bruxelles 1bis : “Lorsque des demandes connexes sont pendantes devant des
juridictions d'États membres différents, la juridiction saisie en second lieu peut surseoir à
statuer”. Le lien commun à tous les différents litiges doit absoluemnt conduire à un risque
La connexité, contrairement à la litispendance, ce n’est pas d’office. Une des partis doit
demander la connexité au juge principal. Il n’y a plus de chronologie ici.
S’il y a une contre-façon de produits ou de brevets nationaux ⇒
s’ils sont similaires mais pas
identiques, pas de connexité. L’arrêt Nintendo de la CJUE Dessin 2 Modèle, montre
l’inverse. ⇒ Pour Nintendo, on a un choiux très large pour faire une connexité, alors que
l’arrêt de Bruxelles 1bis montre l’inverse.
Les stratégies de torpilles visent la propriété intéllectuelle (arrêt C-406/92 Ship Tatry) ⇒ par
l’action en déclaration de non-contrefaçon. L’arrêt nous dit que la déclaration de non-
contrefaçon est contre-abussif mais absolument accepté. Le défendeur sait qu’un action en
contre-façon va tomber, et un juge Allemand va toujours trancher assez rapidement, alors que
l’affaire risque de “traîner” pendant des années devant un juge italien. En réalité, on permet à
ces contra-facteurs (qui font de la contre-façon) de choisir le juge compétent.
Il peut également saisir le domicile du titulaire de droits (le titulaire du brevet dont les
contre-facteurs reproduisent le ou les porduits).
La compétence du juge ne change pas la loi applicable! En réalité, si le juge français est
saisis, la loi allemande peut être appliquée.
La loi applicable
1- La méthode générale du conflit de lois
Pour déterminer le droit applicable, le juge doit appliquer la méthode du conflit de lois: in
fine, pour éviter une insécurité juridique. Les partis peuvent avant même un litige, quelle
serait la loi applicable dans ce “litige”.
A- Le statut procédurale de la règle de conflit
Les partis peuvent déterminer les juge conmpétents grâce à la close attributive des
juridictions.
Ici, on a une autonomie de la volonté c’est la clause de choix de loi : la loi applicable.
2- La saisine du juge :
A- Application du choix des partis :
Ici, quand le juge est saisi, il va regarder en matière contractuelle si les partius se sont mises
d’accord sur une clause de choix de loi.
Si jamais elles ont prévus une clause, il ne va pas forcément l’appliquer. Il va regarder
si elle est bien valide. C’est toujorus dans une logique de prédictibilité des partis.
Il va aussi vérifier s’il n’y a pas eu de fraude(s). Les partis sont libre de choisir, mais il
ne faut pas non plus manipuler le droit.
B - Office du juge :
⇒ En Europe, ce sont des lois inpératives ou non-impératives. Le juge n’est pas censé
relever d’office.
Est-ce qu’un juge doit relever d’office d’une règle de conflit?
En matière de droit indisponible, on ne peut pas faire tout ce que l’on souhaite. Il faut
une certaine stabilité. On demande au juge de relever par lui-même les éléments
⇒ ⇒
d’extranéïté. Arrêt Elikhbizi 1999 en matière de droit indisponible, le juge est
obligé de relever d’office.
Quand une des partis soulève le lien d’extranéïté, le juge va être obligé d’aller
regarder et rechercher cette loi, et voir les effets si cette loi étrangère serait
appliquée. MAIS, il peut encore décider de ne pas l’appliquer.
⇒ Dès l’hors qu’on est dans l’hypothèse qu’il y a des droits disponibles, se sera à la
partie qui demande l’application de la loie étrangère de prouver pourquoi elle est
appliquable. Elle doit fournir un certificat de coutume (juriste de la loie étrangère,
spécialisé dans les contrats qui devra prouver l’applicabilité). MAIS, le juge peut
toujours dire non en prouvant sa non-applicabilité.
⇒ Au niveau des textes européens, on parle de l’impérativité ou non d’une règle (et non
d'une loie). On regarde pas les lois mais les textes. Si ils peuvent y déroger, le juge peut
ou non déclarer ce texte impératif ou non-impératif (applicable ou non applicable). Le
juge doit forcément appliquer ce droit.
C- L’accord procédural :
Cela se fait :
Le statut personnel : état civil de la personne, et ses relations dans la société (nom, sexe,
capacité de la personne (mineur, sous tutelle, majeur), sa filiation,…). Les droits de la
personnalité (comme le droit à l’image), ne rentre pas dans cette catégorie là (arrêt
Farah dibah 1988). ⇒ soit on regarde la nationalité des personnes en jeux (la loi
d’origine), soit on regarde le domicile ou la résidence habituelle (loi du milieu actuel).
Le fait de faire référence à la loi d’origine, c’est assurer la stabilité d’une personne tout
au long de sa vie personelle. Cela permet de se focaliser sur quelque chose de certain. En
matière de statut personnel, on va quasimentb tout le temps faire référence à la loi
d’origine ou la loi du milieu actuel. Dans le cas d’une bi-nationalité ⇒
le choix sera
libre de la loi applicable.
Le statut réel : (tout ce qui concerne les biens). Cela permet de déterminer la loi pour
les droits qui sont constitués sur ces biens, et l’étendue de ce droit. On divise les biens
immeubles des biens meubles:
Pour les bien meubles, on fait référence à la plaque d’immatriculation pour les
véhicules, meubles en mouvement, en fonction du lieu de livraison, etc… ⇒ on va
utliser la loi de circulation
Pour les meubles incorporels, on fait appel à la loi d’origine (le lieu où quelque
chose est établie). Si on dépose une marque en France, on prend en compte la loi
française. Parfois on a une autre alternative, c’est la loi de protection. On invoque la
protection du bien. Si on a une marque européenne, et qu’une contre-façon arrive en
France, on invoque la loi française.
Délits : on l’appelle la Lex loci delicti. Quand on est en matière de délit, se sera la Lex
⇒
loci delicti quand on est dans un délit simple, on choisit la où le délit s’est produit. Si
on est dans le cas où le délit est complexe, on distingue la loi du lieu du fait générateur
Lex loci delicti commissi, ou la loi du lieu où on a subit le dommage, et c’est le Lex loci
delicti damni.
Le conflit de catégorie : le juge français a une affaire devant lui, mais c’est un affaire
hybride (il ne sait pas si il doit la classer dans la catégorie du statut personnel ou bien du
statut contrat). Le juge lui-même, dans son propre système juridique, a un doute pour
classer son affaire. Il va prendre le centre de gravité de la matière.
Le conflit de qualification : lorsque les juges décident de classer le cas dans une
catégorie différente. Selon les systèmes juridiques, il n’y a pas forcément les mêmes
catégories. Selon l’arrêt Caraslanis, on estime que le juge règle le litige par sa propre
juridiction, sans faire attention aux éléments d’extranéïté.
Ici, on est dans le stade où le juge se pose des questions sur un cas un peu hybride ⇒ il
doit d’abord déterminer la catégorie, et les lois sont souvent désignées.
Les lois se renvoient la balle et ne souhaitent pas accepter de gérer le conflit. En application
de la loi française, elle ne souhaite pas le régler. Elle va donc renovyer le conflit vers une
autre loi. Mais cette autre loi, elle va renvoyer pour raisons x ou y vers la juridiction
française. Lorsqu’il y a une situation comme celle-ci, on garde la balle et on règle le conflit.
Lorsqu’il y a un conflit négatif , on accorde le renvoie au premier degrès : on applique
matériellement la loi du pays qui a envoyé la balle.
Si jamais, chaques pays se déclarent compétents, la loi applicable sera celle du juge saisis,
l’arrêt Caraslanis va ordonner une “course aux juges”.
2- Fraude à la loi:
Lorsque l’on manipule exprécemment un élément d’extranéïté (catégorie de qualifications,
domicile, nationalité,…) ⇒ il faut que se soit fait dans une intention frauduleuse.
Pour reconnaître la fraude, deux conditions:
Quand le juge applique une loi étrangère, il doit l’interpréter, ce qui peut poser des difficultés.
En général, le juge doit de lui-même interpréter et appliquer le droit étranger. Les juges de
fonds ⇒leur rôle est d’interpréter la loi. La cours de cassation vérifie si l’interprétation est
bonne.
Il y a des cas où lorsque le juge doit appliquer la loie étrangère, on a un concept étranger.
Les lois de police (ou disposition impératives ou lois d’application immédiates) : elles sont
considérées comme cruciales pour une État. C’est la première chose que le juge vérifie,
même s’il y a une clause de choix de loi.
📔 Le célèbre juriste P. Francescakis définit le slois de police comme : les lois dont
l’observation est nécessaire pour la sauvegarde de l’organisation politique,
socialn-, ou économique d’un État.
celles qui protègent les intérêts généraux de la collectivité (lois environnementales, lois
de la concurrence, lois de santé publique,…)
Les lois de police sont nationales (françaises) mais aussi européennes. Lorsque une loi de
police française affronte une loi de police européenne, c’est forcément la loi de police
européennes qui s’appliquera.
Il y a deux types de lois de police :
La loi de police française et la loi étrangère s’applique : lorsqu’il y a deux lois de police
qui s’affrontent, on choisis toujours la loi de police du for.
Deux lois de police étrangères peuvent s’appliquer et il n’y a pas de loi de police
française : le juge va choisir celle dont les résultats sont le plus favorable aux victimes,
ou la loi la plus proche de la juridiction française.
Les clauses attributives de juridiction ⇒ on peut choisir un juge qui a des lois de police
qui n’entravent pas le contrat ou la juridiction.
Les clauses de choix de loi ⇒ au profit d’une loi qui ne regarde pas les lois de police.
L’arrêt Monster Câble de 2008 (pour un juge étatique), le juge est la loi sont différents. Un
juge américain peut consulter la loi de police française. Pour éviter d’appliquer la loi de
police française, les partis on t conclus une clause attributive de juridiction pour le juge
américain, en pensant qu’il n’aurait pas de loi de police française. Est-ce qu’une clause peut
empêcher l’application d’une loi de police, la cour de cassation répond OUI.
L’arrêt Doga 2010 (pour un juge non-étatique), reprend la même finalité ⇒ on peut éviter
les lois de police par une clause attributive de juridiction.
⇒ Le principe est de choisir un juge qui ne connait pas ces lois de police.
On va vérifier que cela ne cause pas de désaccord entre les jugements. En permettant de
désarmer les lois de police, qui sont normalement là pour protéger les personnes sensibles,
cela peut mener une situation où les conflits opposants une partie forte et une partie faible
dite abusive. Dès lors que cela créer un déséquilibre significatif pour un des deux partis, on
peut annuler cette clause qui empêche de contourner ces clause de choix de loi.
La loi de police ne peut pas être contraire aux traités de l’UE : Arrêt Arblade de 1999
CJUE, si jamais une loi de police nationale est contraire aux traités européens, on ne peut pas
faire valoir sa loi de police nationale en opposition à la loi européenne.
Lorsqu’il ya une convention internationale ou un règlement européen : il y a une
Il va arriver juste après la règle de conflit. Si jamais le juge n’a pas de loi de police, il va
procéder à l’internationalisation du procès, et si l’application concrète de cette loi étrangère
est favorable et appliquable concrètement, on arrive a un résultat qui est opposée à la
juridiction habituelle.
Arrêt Lautour Cour de cassation 1948 ⇒ nous dit que le juge du for peut invoquer son ordre
publique pour faire échec à l’application d’un droit étranger.
📌 ⇒
Reconnaisance typiquement le divorce. On divorce en Espagne. On demande
à ce que le divorce soit reconnu en France. Ici, il n’y a pas vraiment d’effet, sauf
peut être se remarier.
⇒
Exequatur exécution. Par exemple, un divorce avec un partage des biens situés
en France. Outre des reconnaissance de la situatio, il y a des intérêts à faire jouer,
et on peut demander une exequatur pour faire reconnaître la reconnaissance des
biens.
Auparavant, en France, on ne voulait pas exécuter les décisions étrangères ⇒ cela a évolué.
Arrêt Parker 1819 ⇒ nous dit qu’on a pour la première fois accepté de reconnaître une
exequatur. Il n’était pas tant opportun que cela, car il demande au juge français de rejuger
l’affaire au fond, et de voir si la juridiction française est en adéquation avec la décision.
Il existe belle est bien un lien entre le juge saisis et le litige en question. Par ex:
la nationalité des partis, le domicile du défendeur, où le contrat a été exécuté, où
le délit a été commis…
Une absence de fraude au juge. Toujours délicat. Ex: un français s’invente une
résidence fictive en Chine, pour qu’il y ai juridiction chinoise, est-ce que c’est
une fraude ou une astuce légale? ⇒ Ce qui va déterminer la fraude, c’est la
création de cette résidence fictive seulement pour demander l’application du
juge chinois, dans le but de contourner une compétence.
Cela doit permettre d’avoir une plus grande fluidité des décisions.
Lorsqu’on est dans l’UE, on doit garantir la force de l’application. On aura que très peu de
limites à la reconnaissance et l’exequatu
Les limites de la régularité d’une décisions, ici on a pas tout à fait la même logique d’un état
tier. C’est beaucoup plus restreint
Article 39 de B1bis ⇒
certificat qui vient dire que la décision est rendue avec des
instruments similaires aux autres états membres. On peut donc avoir une décisions
paneuropéenne ⇒
ex: un juge français va rendre une décision et décide la saisis des biens sur
toute l’UE. Le juge français a donc une compétence sur tous les pays de l’UE.