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Table à coussin d’air

08089
NOTICE

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l’ensemble
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DIDACTIK • CS 80609 • 57206 SARREGUEMINES Cedex France


Tél. : 03 87 95 14 77 • Fax : 03 87 98 45 91
E-mail : education-france@pierron.fr
Présentation
1 - Introduction
Cette table est l’élément indispensable pour réaliser vos expériences sur les mouvements
en mécanique. Munie de pieds réglables en hauteur, elle peut être utilisée à l’horizontal
ou comme un plan incliné. Le générateur d’étincelles et la table forment un ensemble
parfaitement solidaire. La soufflerie et le générateur d’étincelles peuvent être commandés
par 2 pédales distinctes à disposer au sol. L’utilisateur dispose alors de ses 2 mains pour
réaliser les lancés de son choix.
On utilisera ce matériel pour :
– l’étude du mouvement rectiligne uniforme

– l’étude du mouvement rectiligne uniformément varié

– l’étude du plan incliné

– l’étude du mouvement parabolique

– l’étude de la conservation de la quantité de mouvement

La table est livrée avec tous les accessoires pour pouvoir être utilisée en toute autonomie.

2 - Contenu de l’emballage
■ une table

■ une soufflerie

■ un générateur d’étincelles

■ 2 pédales de contrôle

■ 2 mobiles

■ une potence

■ une poulie

■ un lanceur

■ des masses additionnelles

■ 2 ressorts

■ 3 feuilles de papier carbone

■ 5 feuilles de papier blanc

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Description

6
3

(1) : Soufflerie (5) : Mobiles


(2) : Générateur d’étincelles (6) : Pédale de contrôle de la soufflerie
(3) : Table (7) : Pédales de contrôle du générateur d’étincelles
(4) : Potence

Cet ensemble est constitué de 4 éléments principaux :


– la table

– le générateur d’étincelles

– les mobiles

– la soufflerie

1 - La table
Cette table possède une surface très lisse qui facilitera le déplacement des mobiles tout en
évitant les frottements. La zone de travail fait 55 x 55 cm.
C’est sur cette surface qu’il faudra venir placer le papier carbone et la papier d’enregistrement.
La table est munie de pied réglables en hauteur afin d’ajuster le niveau de celle-ci ou au
contraire lui donner une certaine inclinaison

3
Description
2 - Le générateur d’étincelles
Comme son nom l’indique, cet appareil produit des étincelles à des fréquences bien
déterminées : 10, 20, 30, 40 et 50 Hz.
Pour obtenir les meilleurs résultats, nous vous conseillons de sélectionner les fréquences 10
ou 20 Hz.
Sur ce générateur, viennent se brancher les 2 pédales de commande.
Branchement Branchement Branchement
des pédales de la soufflerie au secteur

face avant face avant

3 - Les mobiles
Il sont réalisés dans des matériaux rigides et denses. De l’air sous pression est envoyé par la
soufflerie dans chaque mobile au moyen d’un tuyau souple. La surface inférieure des mobiles
est très lisse, et est percée de plusieurs petits trous qui laissent échapper l’air. Les mobiles
glissent alors sur la surface de la table, quasiment sans aucun frottement.
Une électrode intégrée dans les mobiles, et pilotée par le générateur d’étincelles, produit une
étincelle qui marque le papier d’enregistrement à des intervalles de temps réguliers. On peut
donc enregistrer la trajectoire du mobile puisque chaque point nous indique la position du
mobile à un instant t donné.

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[Description]

4 - La soufflerie
Cette soufflerie envoie l’air sous pression dans les mobiles au moyen des 2 tuyaux souples.
Comme indiqué ci-dessus c’est grâce à cet air sous pression que les mobiles vont pouvoir
se déplacer sans frottements sur la surface de la table.

5 - Les accessoires
❏ Lanceur

❏ Poulie

5
Description
❏ Rapporteur d’angle

❏ Masses additionnelles

❏ Ressorts

❏ Support de fixation des ressort

❏ Crochet de fixation des ressorts sur les mobiles

❏ Entretoise permettant l’inclinaison de la table

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Utilisation
❏ Brancher la soufflerie sur le générateur d’étincelles au moyen d’un tuyau souple
❏ Relier les mobiles à la potence au moyen des tuyaux souples fournis
❏ Relier les pédales de contrôle au générateur d’étincelles :
■ une pédale contrôle la soufflerie (pédale directement reliée au générateur d’étincelles)

■ l’autre pédale contrôle le générateur d’étincelles

❏ Disposer le papier carbone sur la surface de la table


❏ Recouvrir ce papier carbone d’une feuille de papier blanc
❏ Mettre la soufflerie et le générateur d’étincelles sous tension
❏ Positionner un (ou 2) mobile(s) sur la feuille blanche
❏ Ajuster la fréquence f sur le générateur d’étincelles
❏ Appuyer sur la pédale contrôlant la soufflerie
❏ Appuyer sur la pédale contrôlant le générateur d’étincelles pour le déclenchement des
premiers points
❏ Lancer le(s) mobile(s) selon l’expérience souhaitée.

Remarque : Détermination de l’intervalle de temps entre 2 marques


Chaque étincelle produit un point noir sur la feuille blanche. Le mouvement des mobiles peut
être facilement déterminé dès lors que l’intervalle entre 2 étincelles est connu.
Par exemple, si la fréquence du générateur d’étincelle a été réglée à f = 20 Hz, cela signifie
que 20 étincelles sont générées en 1 seconde. Il y aura donc 20 marques qui seront
apparues sur la feuille blanche durant cette seconde. L’intervalle de temps entre 2 points
successifs sera égal à ∆t = 1/20 = 0.05 s.

Ne touchez ni la surface de la table, ni le papier carbone, ni les


! mobiles et ni les câbles lorsque le générateur d’étincelles est en
marche.
Vous pourriez en effet recevoir une décharge électrique qui, si elle n’est pas
dangereuse, peut s’avérer être désagréable et douloureuse.

7
Expériences
1- Mouvement rectiligne uniforme

Nous allons étudier le mouvement rectiligne d’un mobile se déplaçant à vitesse constante et
déterminer cette vitesse.

1.1 Rappel théorique :

Lorsqu’un objet se déplace le long d’une ligne droite, on peut décrire sa position par rapport
à une origine O, au moyen d’une coordonnée x, qui est fonction du temps.
Si aucune force extérieure n’agit sur l’objet en mouvement, il se déplace alors en ligne droite
à une vitesse constante.
Soit x1 la position de l’objet à l’instant t1, et x2, la position de l’objet à l’instant t2. La vitesse
de l’objet est égale à :
x2 - x1 ∆x
v= =
t2 - t1 ∆t

La position x de l’objet, se déplaçant le long d’une ligne droite à vitesse constante, est
donnée par la relation :
x(t) = v.t + x0

où x0 est la position de l’objet à l’origine (lorsque t = 0 s).

1.2. Protocole expérimental

1. Régler le niveau de la table en ajustant la hauteur des pieds pour la rendre parfaitement
horizontale.
2. Placer le papier carbone sur la plaque de verre de la table. Veillez à ce qu’il soit bien plat.
3. Placer la feuille de papier d’enregistrement blanc au-dessus du papier carbone.
4. Placer les 2 mobiles sur la table. L’un des 2 mobiles sera disposé dans un des coins de
la table et ne devra pas se mouvoir (pour cela on pourra plier le papier d’enregistrement
de sorte à bloquer le mouvement du mobile).
5. Mettre en marche le générateur d’étincelles et la soufflerie.
6. Tester leur bon fonctionnement : le mobile se déplace sans frottement lorsqu’on appuie
sur la pédale de contrôle de la soufflerie ; des marques noires apparaissent sur le papier
d’enregistrement lorsqu’on appuie sur la pédale de contrôle du générateur d’étincelles.
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[Expériences]

7. Ajuster la fréquence du générateur d’étincelles sur 20 Hz, par exemple.


8. Placer le mobile à un coin de la table, et tout en appuyant sur les 2 pédales, pousser
légèrement le mobile vers le coin opposé de la table. Le mobile va alors de déplacer
sans frottement le long de la diagonale, à vitesse constante.
9. À l’issue du mouvement relâcher les 2 pédales.
10. Retirer le papier d’enregistrement. La position des points sur la feuille ressemblera à la
figure ci-dessous.

(x4, t4)
(x3, t3)
(x2, t2)
(x1, t1)

11. Repérer les points regroupés autour de la position de départ et considérer qu’ils n’en
représente qu’un seul qu’on identifiera comme l’origine (pour t = 0 s).
12. À l’aide d’une règle, mesurer la distance qui sépare les 10 premiers points par rapport
à l’origine.
13. Déterminer l’instant tn correspondant à chaque point, sachant que la fréquence des
étincelles était réglée à 20 Hz, l’intervalle entre 2 points sera de 1/20e de seconde.
14. Pour chaque point, on reportera la position et l’instant correspondant dans la tableau
ci-après :

9
Expériences

Points x (en m) t (en s) v (m.s-1)


0 0 0
1
2
3
4
5
................
6
7
8
9
10

15. À l’aide du tableau ci-dessus tracer la courbe x = f(t). Déterminer l’équation de la


trajectoire de cette courbe et en déduire la vitesse du mobile.
16. Compléter le tableau ci-dessous :

Intervalle xn xn+1 xn+1- xn tn tn+1 tn+1- tn v


de temps (en m) (en m) (en m) (en s) (en s) (en s) (en m.s-1)
0-1 0 0
1-2
2-3
3-4
4-5
5-6
6-7
7-8
8-9
9-10
Xn est la position du nième point par rapport à l’origine

17. Déterminer la vitesse moyenne pour chaque intervalle de temps et comparer cette valeur
à celle obtenue à partir de la pente de la courbe.
10 08089-1
[Expériences]

2- Mouvement rectiligne uniforme varié

Nous allons étudier le mouvement rectiligne d’un mobile se déplaçant avec une accélération
constante. Cette étude va permettre de déterminer l’accélération du mobile.

2.1 Rappel théorique :

Lorsqu’un objet descend sans frottements un plan incliné, son accélération est constante et
sa trajectoire est rectiligne. L’accélération va dépendre de l’inclinaison du plan incliné.

Dans cette expérience, nous allons observer le mouvement rectiligne d’un mobile dont la
vitesse varie uniformément. Pour cela, il est nécessaire de surélever l’arrière de la table.
Celle-ci est alors inclinée d’un angle θ par rapport à l’horizontale, telle que représentée sur
la figure ci-dessous :

a
θ = 9°

Soit t1 l’instant où le mobile se trouve à la position x1, avec une vitesse v1, et t2 l’instant où le
mobile se trouve à la position x2, avec une vitesse v2.
L’accélération moyenne du mobile durant l’intervalle de temps ∆t = t2 - t1 est définie par la
relation :
v2 - v1 ∆v
a= =
t2 - t1 ∆t

On en déduit la relation suivante :


v = v0 + at
où v0 est la vitesse à l’instant t = 0 s
et a, l’accélération est donnée par la relation :
∆v dv
a = lim ∆t→0 =
∆t dt

11
Expériences
On en déduit, par intégration, l’équation horaire de la trajectoire d’une mobile ayant une
accélération constante :
1
x = x0 + v0.t + a.t²
2

avec x0 : position de mobile à l’origine


v0 : vitesse initiale du mobile
a : accélération du mobile

Pour un mobile sans vitesse initiale l’équation précédente se réduit à :

1
x= a.t²
2

La courbe x = f(t) représente une parabole passant par l’origine.


1
La courbe x = f(t²) représente une droite passant par l’origine dont la pente est a.
2

2.2. Protocole expérimental

1. Positionner les pieds dans les entretoises pour que la table soit inclinée. L’angle θ sera
de l’ordre de 9° (vérifier l’inclinaison au moyen d’un rapporteur).
2. Placer le papier carbone sur la plaque de verre de la table. Veillez à ce qu’il soit bien plat.
3. Placer la feuille de papier d’enregistrement blanc au-dessus du papier carbone.
4. Régler la fréquence du générateur d’étincelles à 20 Hz.
5. Placer le mobile sur le haut de la table.
6. Tout en appuyant sur les 2 pédales, lâcher le mobile (sans lui donner de vitesse)
7. À l’issue du mouvement relâcher les 2 pédales.
8. Retirer le papier d’enregistrement.
9. Numéroter de 0 à 10 les 10 premiers points inscrits sur la feuille de papier :
– le 1er point (le point le plus haut) sera considéré comme l’origine, à savoir x = 0 m
0
et t0 = 0 s
– Pour chaque point, indiquer la position x (distance par rapport à l’origine) et l’instant t
n n
auquel s’est produit l’étincelle. Renseigner ces informations dans le tableau ci-après.
– Dans ce même tableau, reporter les valeurs t ²
n
12 08089-1
[Expériences]

θ f Indice des x t t² a
(en °) (en Hz) points (en m) (en s) (en s²) (en m.s-2)
0 x0 =0 t0 = 0 0
1
2
3
4
............ ............ 5 ............
6
7
8
9
10

10. Tracer la courbe x = f(t²) et déterminer l’équation de la courbe correspondante


11. Calculer la valeur de l’accélération du mobile, notée a. On rappellera que pour la courbe
1 1
d’équation x = a.t² , a représente la pente de la droite x = f(t²).
2 2

13
Expériences
3- Mouvement parabolique dans un champ de pesanteur

3.1 Rappel théorique :

Dans le cadre d’un mouvement parabolique dans un champ de pesanteur, le mobile est lancé
avec une vitesse initiale non nulle.

mobile

v0

O x

Le vecteur vitesse v correspondant fait un angle α avec l’horizontale.


Le mobile subit une accélération a qui correspond en fait à l’accélération de la pesanteur g
qui a pour coordonnées, dans le repère (O, i , j ) :
ax = 0 et ay = -g

En intégrant les coordonnées du vecteur accélération a , on obtient celles du vecteur vitesse


v du mobile :
vx = v0x et vy = -g.t + v0y

où v0 est la vitesse initiale du mobile

Une nouvelle intégration donne les équations horaires du mobile :


1
x = v0x.t et y =- g.t² + v0y.t
2
en considérant qu’à t = 0 s, le mobile se trouve à l’orginie 0 de coordonnées (0, 0).

14 08089-1
[Expériences]

x
L’équation de la trajectoire s’obtient en remplaçant t dans l’expression de y par t = :
v0y
1 g v
y =- x² + 0y x
2 v²0x v²0x

Cette expression représente l’équation d’une parabole passant par l’origine.

3.2. Protocole expérimental

1. Régler les pieds de la table à leur niveau le plus élevé, pour que la table soit inclinée.
L’angle θ sera de l’ordre de 9° (vérifier l’inclinaison au moyen d’un rapporteur).
2. Placer le papier carbone sur la plaque de verre de la table. Veillez à ce qu’il soit bien plat.
3. Placer la feuille de papier d’enregistrement blanc au-dessus du papier carbone.
4. Régler la fréquence du générateur d’étincelles à 20 Hz.
5. Placer un des mobiles dans le coin inférieur droit de la table. Il ne devra pas se mouvoir
(pour cela on pourra plier le papier d’enregistrement de sorte à bloquer le mouvement
du mobile).
6. Fixer le lanceur dans le coin inférieur gauche et donner lui l’angle α souhaité
7. Faites plusieurs tests pour trouver l’angle du lanceur et la tension de l’élastique les plus
adaptés.
8. Tout en appuyant sur les 2 pédales, lancer le mobile.
9. À l’issue du mouvement relâcher les 2 pédales.
10. Retirer le papier d’enregistrement.
11. À l’aide d’une règle, repérer les coordonnées (x et y) des points obtenus, par rapport à
l’origine.
12. Déterminer l’instant tn correspondant à chaque point, sachant que la fréquence des
étincelles était réglée à 20 Hz, l’intervalle entre 2 points sera de 1/20e de seconde.
13. Pour chaque point, on notera la position et l’instant correspondant et on reportera ces
données dans la tableau ci-après.

15
Expériences

α f Indice des x y t a
(en °) (en Hz) points (en m) (en m) (en s) (en m.s-2)
0 x0 =0 y0 = 0 t0 = 0
1
2
3
4
............ ............ 5 ............
6
7
8

14. Tracer la courbe x = f(t). Déterminer alors la vitesse v0x.


15. Connaissant la valeur de l’angle α, déterminer la valeur de la vitesse initiale v0 et en
déduire la valeur de v0y.
16. À l’aide du tableau des valeurs et de l’équation de la trajectoire, déterminer la valeur de
g et la comparer à sa valeur théorique.

16 08089-1
[Expériences]

4- Conservation de la quantité de mouvement

4.1. Rappel théorique

Pour une particule de masse m constante, le principe fondamental de la dynamique s’écrit :

∑ F = m d v = d (m.v)
dt dt

Ce principe indique que la force agissant sur une particule de masse m est égale à la
variation, en fonction du temps, du produit de la masse et de la vitesse, m.v . Ce produit est
appelé quantité de mouvement, et est noté p . Ceci se traduit par la relation :

p = m.v

Le principe fondamental de la dynamique peut donc s’écrire également sous la forme :

∑F= dp
dt

Autrement dit, la somme des forces s’appliquant sur une particule de masse m est égale à
la variation de sa quantité de mouvement dans le temps.
Cette équation montre qu’en l’absence de forces extérieures ou si la somme des forces
extérieures est nulle, la quantité de mouvement est constante.
Si on considère la collision de 2 mobiles dans des conditions de frottements nuls, les forces
qui s’appliquent à ces 2 mobiles sont, pour chacun d’eux, le poids et la force de contact avec
le plan horizontal. Comme le mouvement se maintient dans un plan horizontal, cela veut dire
qu’aucune des forces n’est supérieure à l’autre et que par conséquent leur somme vectorielle
est nulle. Donc la quantité de mouvement est constante.

Ce qui revient à dire que pour un système de 2 mobiles, la quantité de mouvement du


système avant le choc sera la même que la quantité de mouvement du système après le
choc.

Soit pt la quantité de mouvement totale du système, p1 la quantité de mouvement du mobile


n°1 et p2 la quantité de mouvement du mobile 2.
On identifie par les indices i et f les instants initiaux et finaux.
17
Expériences
On peut donc écrire :
pt,i = pt,f
Ce qui revient à dire que :
p1,i + p2,i = p1,f + p2,f

Soit m1 et m2, les masses respectives des mobiles 1 et 2 ; v1,i et v2,i leur vitesse initiale
respective et v1,f et v2,f, leur vitesse finale respective l’expression précédente s’écrit :

m1v1,i + m2v2,i = m1v1,f + m2v2,f

Si la masse des mobile est identique m1 = m2 = m, la relation précédente devient :

v1,i + v2,i = v1,f + v2,f

Cette expression traduit le fait que la direction et la norme du vecteur vitesse de chaque
mobile peut varier entre avant et après le choc, mais que leur somme vectorielle, en revanche,
reste inchangée

4.2. Protocole expérimental

1. Régler les pieds de la table pour qu’elle soit parfaitement de niveau.


2. Placer le papier carbone sur la plaque de verre de la table. Veillez à ce qu’il soit bien plat.
3. Placer la feuille de papier d’enregistrement blanc au-dessus du papier carbone.
4. Régler la fréquence du générateur d’étincelles à 20 Hz.
5. Positionner chaque mobile dans un coin opposé de la table.
6. Tout en appuyant sur les 2 pédales, lancer les 2 mobiles pour qu’ils se heurtent.
Plusieurs essais seront peut être nécessaires pour que vous obteniez la bonne vitesse
de lancé.
7. Relâcher les pédales après la fin du mouvement.
8. Retirer le papier d’enregistrement.
9. Numéroter les points produits par chaque mobile.
10. Noter «A» et «B» les trajectoires respectives du mobile 1 et du mobile 2 avant le choc,
et «A’» et «B’» les trajectoires respectives du mobile 1 et du mobile 2 après le choc.
11. Mesurer à l’aide d’une règle la longueur totale de 2 ou 3 intervalles de temps pour
chaque trajectoire (avant et après le choc)

18 08089-1
[Expériences]

12. Calculer le temps correspondant pour ces 2 ou 3 intervalles sachant que la fréquence
du générateur d’étincelles était réglée à 20 Hz.
13. Calculer la vitesse (norme du vecteur vitesse v ) pour les mobiles 1 et 2 avant et après
le choc. On rappelle que cette vitesse peut être assimilée à la distance mesurée divisée
par le temps calculé.
14. Reporter ces valeurs dans le tableau ci-dessous :

v1,i (en m.s-1)

v2,i (en m.s-1)

v1,i + v2,i

v1,f + v2,f

15. Trouver graphiquement la somme v1,i + v2,i


– Pour trouver la somme v + v , prolonger les trajectoires A et B jusqu’à leur
1,i 2,i
intersection.

v1,i + v2,i
A’
B’

v1,i v2,i

A B
v2,i
v1,i

19
Expériences

–À partir de ce point d’intersection, tracer les vecteurs vitesse v1,i et v2,i (la norme de
ces vecteurs sera celle qui aura été reportée dans le tableau ci-dessus)
– On pourra utiliser une échelle de l’ordre de 1 cm = 0.1 m.s
-1

– Construire alors le vecteur résultant de la somme v + v


1,i 2,i
– Mesurer la longueur du vecteur obtenu, et en tenant compte de l’échelle, reporter la

valeur dans tableau ci-dessus


16. Procéder de la même manière pour trouver graphiquement v1,f + v2,f

Description
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durée de 2 ans après livraison et se limite à la réparation ou au remplacement du matériel
défectueux. La garantie ne pourra être accordée en cas d’avarie résultant d’une utilisation
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