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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de L’enseignement Supérieur et de la Recherche


Scientifique
Université Badji Mokhtar Annaba

Faculté des sciences de la terre


Département des mines

Valorisation des ressources Minérales


Licence 3
Projet de fin d’étude :

Étude sur la transformation et le traitement du Marbre


de Mahouna. Boumahra W. Guelma.

Préparé par : Encadré par :


Mme. Boutefnouchet
 Bounab Abdelhakim
 Meguellati Anis Abderraouf

Année Universitaire :
2020 /2021
Remerciement

Au nom d’Allah le clément et le


miséricordieux

Nous dédis ce travail a :

Nos parents, nos familles, nos amis, et


tous ceux qui ont contribué de près ou
de loin à la réalisation de ce travail.
Sommaire
Introduction générale…………………………………………………………..1

Chapitre I : La présentation de L’unité

I.1. Historique de la mine de marbre de Guelma…………………………………………...3

I.2 Partie géographique………………………………………………………………………4

I.2.1.Généralité sur situation géographique et administrative…………………………….4

I.2.2.Localisation géographique du gisement de marbre et conditions climatiques et


d’unité de fabrication………………………………………………………………………..5

I.2.2.1. Localisation géographique du gisement de marbre et conditions climatiques….5

I.2.2.2.Localisation géographique d’unité de fabrication………………………………...6

I.3Partie géologique…………………………………………………………………………..7

I.3.1.Géologie régionale……………………………………………………………………....7
I.3.2.Structure du gisement…………………………………………………………………..9
I.3.3. Tectonique……………………………………………………………………………..10
I.3.4. Minéralisation………………………………………………………………………….10
I.3.5. Hydrogéologie de la région…………………………………………………………...10
I.4.Extraction des matières primaires……………………………………………………...11
I.4.1. Etudes techniques……………………………………………………………………..11
Chapitre II : Processus de fabrication
II.1. Façonnage du marbre………………………………………………………………….14

II.1.1. Transport des blocs vers l’usine…………………………………………………….14

II.1.2. Etapes de transformation……………………………………………………………15

Chapitre III :

III.1.La piscine d’alimentation……………………………………………………………...18


III.2.Réseau de drainage des eaux………………………………………………………….18

III.3.Le puit de collection d’eau………………………………………………….………….19

III.4.La citerne de stagnation des boues…………………………………….….…….……20

III.5.Filtre-presse………………………………………………………………..…………..21

Chapitre IV : sécurité et protection de l’environnement

IV.1.introduction…………………………………...………………………………………..22

IV.2.Etat sécurité………………………………………………………………...…………..22

IV.2.1.Evaluation…………………………………………………………………...………..22

IV.2.2. Les problèmes potentiels……………………………………………..….……….…22

IV.2.3. Sécurité du personnel durant l'exploitation………………………………….……22

IV.2.4. Sécurité des différents équipements et engins de travail……………..…………..22

IV.2.4.1. Concasseur et cribleur……………………………………………...……………..23

IV.2.4.2. Transporteurs à bande…………………………………………………...……….23

IV.2.4.3. Engins de chantiers………………………………………………...……………...23

IV.2.4.4. Circulation…………………………………………………………...…………….23

IV.2.5. Mesures de sécurité…………………………………………………..……………..23

IV.2.5.1. Mesures de lutte contre les risques liés à l'installation de traitement des
matériaux…………………………………………………………………………………….23

IV 2.5.2. Mesures de protection contre les dangers liés à la circulation des engins de la
carrière et autres véhicules……………………………………………………….…………23

IV.2.5.3. Mesures nécessaires pour l'exploitation de la carrière………………..………..24

IV.2.5.4. Mesures de protection contre les risques électriques………………..………….24

IV.2.5.5. Mesures de protection contre les risques de rupture de fil diamante……...…..24

IV.2.5.6. Mesures de lutte contre les poussières……………………………..………...…..24


IV.2.6. Prévention……………………………………...…………………………………….24

IV.3. Etat environnemental……………………………………..…………………………..25

IV.3.1.Introduction …………………………………………………..……………………..25

IV.3.2.Maîtrise des indicateurs environnementaux…………………………..…………...25

IV.3.2.1. L'opération de lavage……………………………………………..………………25

IV.3.2.2.Enjeux ……………………………………………………………..……………….25

IV.3.3.Impacts environnementaux………………………………………..………………..25

IV.3.4.Plan d’action………………………………………………..……………………….26

Conclusion……………………………………………………………………………………27

Référence Bibliographie…………………………………………………………………….28
Introduction

Le terme « marbre » serait d'abord une appellation traditionnelle dérivée du grec màrmaros, qui
signifie "pierre resplendissante", (ensuite du latin màrmor) et indiquait n'importe quelle pierre
« lustrable », c'est-à-dire dont la surface pouvait être illustrée au moyen de polissage.
Dans ce sens, l'appellation n'a pas de définition géologique précise et ne se réfère qu'à la
capacité d'une roche à être polie et refléter la lumière.
Pour les scientifiques, un marbre est une roche métamorphique dérivant d'un calcaire ou d'une
dolomie sédimentaire ayant été transformée généralement par métamorphisme régional ou par
métamorphisme de contact. Dans ce processus de transformation de la roche originale, les
structures sédimentaires sont effacées et la roche carbonatée recristallisée en un amas de
cristaux de calcite et/ou de dolomie engrenés de dimensions millimétriques à centimétriques.
Les intercalations argileuses, les minéraux détritiques ou les oxydes de minéraux présents dans
le carbonate originel donnent alors au marbre diverses colorations du plus grand effet
esthétique. L’onyx est un marbre translucide constitué de carbonate ou sulfate de chaux
s'accumulant par circulation des solutions à travers les couches encaissantes en empruntant des
fractures. [1]
I.1. Gisements de marbre en Algérie
L'industrie du marbre en Algérie est une activité traditionnelle qui remonte à l'époque romaine,
limité jusqu'aux années 1970 à un travail d'artisanat, elle connaît à partir de cette époque, à la
faveur des plans nationaux de développement, une relance dans l'exploitation des gisements
notamment à l'Est et à l'Ouest, ces gisemenst sont classés selon le type de marbre.

 Marbre réséda marron (Fil Fila-Skikda).

 Marbre réséda vert (Fil Fila-Skikda).

 Marbre gris (Fil Fila-Skikda).

 Marbre blanc (Fil Fila-Skikda).

 Marbre rouge (Kristel-Oran)

 Marbre jaune (Kristel-Oran)

 Marbre El Karimia (AIN DEFLA).

 Onyx Mahouna(Guelma).
Introduction

 Onyx Ain Smara(CONSTANTINE).

 Onyx Bou Hanifia (ESSENIA -ORAN).[2]

Figure.1 : Les gisements de marbre en Algérie exploités par L’ENAMARBRE

I.2. Utilisation du marbre


Depuis la civilisation Grecque et en passant par la république Romaine et jusqu’à nos jours, les
marbres ont toujours été utilisés par les bâtisseurs et les sculpteurs, soit pour la construction de
leurs habitats ou pour l’aménagement de leurs environnements. En effet, la
réalisation des premiers objets en marbre remonte à l'époque Néolithique, représentée par des
petites idoles datées à 3200-2000 av.
De même, il existe en l’occurrence de nombreux exemples historiques, à savoir par exemple
l’Acropole d’Athènes, les statues de Michel-Ange ou le Taj Mahal en Inde. Le
marbre aujourd'hui est largement utilisé en format mosaïque pour le revêtement de murs et de
sols intérieurs ou extérieurs, dans la construction et la décoration ou en sculpture : Escaliers,
Terrasses, Revêtement mural, Façades, etc. [3]
Chapitre I : La Présentation de L’unité

I.1. Historique de la mine de marbre de Guelma

La calcite est l’un des minéraux les plus connus, et les plus largement distribués à la surface
de la terre. Elle est le constituant principal des roches carbonatées, ainsi le minéral le plus étudié
et recherché historiquement et pendant longtemps. Dans la région de MAHOUNA et FILFILA,
la recherche de la calcite a été imposée par la nécessité de connaitre le volume, et les
caractéristiques qualitatives de la roche, et le besoin de son utilisation comme pierre
ornementale.

Après l'extraction des roches de marbre, ces dernières sont transférées à l'usine pour subir une
série de processus afin d'obtenir un produit commercialisé

Les pierres destinées à l'usine proviennent non seulement de la carrière de MAHOUNA mais
aussi de la carrière de FILFILA de Skikda.

 L’existence du marbre est connue depuis longtemps, Les premières recherches


organisées ont été entreprises ; durant trois années successives allant de 1907 à 1909 ;
par M.DARESTE de la Chavannes qui a levé géologiquement la zone située au sud de
la ville de Guelma à l’échelle 1/50000 feuille n°=54 « Guelma » et feuille n°=76 « la
MAHOUNA».

 A partir de 1948, l’activité d’exploitation a été interrompue jusqu’en 1965 avec le


BAREM.

 En 1970, Une révision cartographique a été effectuée par M.AFIA, qui a réalisé des
levées géologiques à l’échelle 1/2.000 et 1/500 dans les zones BOUNNAR et El-
KALAA mettant en évidence les filons de calcites. M.AFIA a apporté des
renseignements précieux concernant la tectonique des zones et la genèse des calcaires,
ainsi que des descriptions détaillées sur les calcites en l’accompagnant par certaines
données relatives aux caractéristiques et mécaniques.[4]

I.2 Partie géographique :

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Chapitre I : La Présentation de L’unité

I.2.1.Généralité sur situation géographique et administrative :

Guelma se situe au cœur d'une grande région agricole à 290 m d'altitude, entourée de
montagnes (Mahouna, Dbegh, Houara) ce qui lui donne le nom de ville assiette, sa région
bénéficie d'une grande fertilité grâce notamment à la Seybouse et d’un grand barrage qui
assure un vaste périmètre d'irrigation.

 Elle est située à 60 km au sud-ouest d'Annaba.

 110 km à l'est de Constantine.

 60 km de la merMéditerranée .

 150 km de la frontièretunisienne.

Elle occupe aussi une position géographique stratégique, en sa qualité de carrefour dans la
région nord-est de l’Algérie dont dépendent cinq chefs-lieux de wilaya et reliant le littoral
des wilayas d’ Annaba, ElTarf et Skikda, aux régions intérieures telles que les wilayas
de Constantine, OumElBouagui et SoukAhras. [5]

Figure.2:Carte de situation de la Wilaya de Guelma.

I.2.2.Localisation géographique

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Chapitre I : La Présentation de L’unité

I.2.2.1. Localisation géographique du gisement de marbre et conditions climatiques :


 Situation géographique de la carrière de MAHOUNA
Le gisement de la calcite de BOU ENNAR (MAHOUNA) est Située à environ 6 KM au Sud-
ouest de la ville de GUELMA, Les filons de marbres sont encaissés dans le massif de
MAHOUNA qui est caractérisé par un relief dont les altitudes varient entre 400 et 700 m., sur
2
une superficie de 150000 m , l’accès est possible par une piste de 2 km reliée au réseau routier
de la wilaya.[6]

Figure.3:Localisation de la carrière de MAHOUNA.

Tableau.1:Localisation administrative de la carrière

Gisement Mahouna

Commune Ben Djerrah

daïra Guelma

wilaya Guelma

 Conditions climatiques

Le climat de la région est subhumide, chaud en été, et très froid en hiver avec des chutes de
neige. L’organisation des saisons n’est pas homogène car elle dépend du régime pluviométrique
est thermique. Cependant on distingue deux saisons qui se répartissent généralement comme
suit :
 Une saison chaude qui s’étend de Juin à Octobre.

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Chapitre I : La Présentation de L’unité

 Une saison froide qui s’étend de Novembre à Avril.


La courbe de température montre le maximum des températures est atteint 40°C en été, alors
que le minimum est observé en janvier avec une valeur de 0° à 10°C, on constate que la
température moyenne annuelle est de l’ordre de 24.07°C.
La saison la plus humide est l’hiver avec une hauteur de la lame d’eau tombée de l’ordre de
234.96 mm qui présente 43.63%, la saison sèche est l’été avec une hauteur de la lame d’eau
tombée de l’ordre de 28.54 mm qui présente 5.3%.

Lors des dernières années la région a connu une sécheresse exceptionnelle ceci est dû au
changement climatique et son impact sur des événements météorologiques extrêmes.[7]

I.2.2.2.Localisation géographique d’unité de fabrication

L’unité de la société Granu-Est, est spécialisée dans l’industrie de la pierre depuis sa phase
initiale d’extraction jusqu’à la phase finale de transformation et de traitement. L’unité de
transformation est située à Rue Djebalah Khemissi BP 94 Boumahra Ahmed.

Figure.4:Localisation de l’unité de transformation.

I.3 Partie géologique

I.3.1. Géologie régionale

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Chapitre I : La Présentation de L’unité

La région étudiée est située sur le versant Nord du Massif la MAHOUNA, vers le contact du
bassin de Guelma, à la transition entre les basses vallées du Tell, et la région des hautes plaines.
D’après la carte géologique à l’échelle 1/50000, exécutée par M.DARESTE de Chavannes, les
dépôts géologique de cette région appartienne à l’Eocène supérieur, au Miocène, au Pontien, au
Pliocène supérieur, et au Quaternaire.

Figure.5:Carte géologique de région carrière Mahouna.


Aperçu sur la stratigraphie :
La carte montre, au nord le bassin de Guelma limité par la vallée de la Seybouse; à l'ouest la
chaîne gréseuse de Mahouna (point culminant de la région à 1411 m), au nord-est celui du
Nador N'Bail et au sud-est le massif des Ouled Dhan.
 Les couches les plus anciennes se situent à l'est de la feuille, il s'agit de
niveaux dont l'âge est attribué au Trias, et de niveaux d'âge Permien probable
au nord-est, près de la commune de Nador. Ces derniers niveaux sont très
redressés et discordants par rapport au Trias.
 Le Jurassique est représenté également dans cette même zone par du calcaire
liasique, compact et fossilifère
 Le Crétacé inférieur est absent.

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Chapitre I : La Présentation de L’unité

 Le Crétacé supérieur commence par des marnes et marnocalcaires au


Cénomano-Turonien, non fossilifères, puis par des marnes et marnocalcaires
au Sénonien. On y trouve par endroit des échinodermes et des inocérames.
 Les terrains du Cénozoïque dominent à l'affleurement. Ils débutent par des
niveaux attribués à l'Eocène : argiles noires, calcaires et marnocalcaires à silex,
calcaires intercalés de bancs phosphatés, puis argiles et grès. Les grès
numidiens sont présents à la limite nord de la feuille. Le Miocène enfin est
représenté par des marnes, du grès, des argiles à gypse, de la molasse et des
argiles rouges.
 Le Plio-Quaternaire est représenté essentiellement dans la partie nord de la
feuille: alluvions, éboulis, travertins .
A/ Eocène Supérieur
Formé par des roches détritiques, est représenté par deux horizons:
 Horizon Inferieur
Il est constitué par des argiles sablonneuses ; gris-jaunâtres ou rougeâtres avec des intercalaires
minces de grés micacés moyennement grenues, et subordonnées par des Marnocalcaires gris
bleuâtres. On peut suivre celui-ci, comme une bande de 1-2 km d’épaisseur orientée SO-NE,
occupant en totalité le lit de l’Oued GOUS El Alia aussi bien qu’une grande partie de ses
versants.
 Horizon Supérieur
Il suit la sédimentation sur l’horizon inférieur, étant constituée par des grés quartzeux moyens,
jaune-rougeâtres. Ceux-ci se développent en bancs de 1-3 m d’épaisseur, séparés parfois par
des argiles grisâtres en strates minces. Cet horizon apparait au S-E de la vallée CHABET GOUS
El Alia, occupant des surfaces étendues dans le massif de la MAHOUNA. Il affleure également
au N-O de la vallée CHABET GOUS El Alia dans le massif de HALESSA.
B/ Miocène
Ilest constitué à la base par des argiles noirâtres et grisâtres avec des intercalations minces de
gypse. Vers le sommet de la formation, il passe aux argiles sulfo-gypseuses aux squelettes de
poissons et traces de végétaux.
Il occupe de restreintes surfaces sur le versant gauche de la vallée CHABET GOUS El Alia,
reposant en discordance sur les formations de l’Eocène supérieur.

C/ Pontien

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Chapitre I : La Présentation de L’unité

Il commence à la base par des argiles sablonneuses-gréseuses rougeâtres; vers le sommet,


supportent des conglomérats avec de grands éléments. Les formations du Pontien apparaissent
sur des surfaces réduites, dans le bief d’aval de la vallée CHABET GOUS El Alia, en reposant
transgressivement tant sur les formations du Miocène que sur les dépôts Eocène supérieur.
D/ Pliocène Supérieur
Il commence par les dolomies et calcaires dolomitiques grisâtres disposés en bancs de 1-2 m
d’épaisseur. Ils passent vers le sommet de la formation avec des calcaires minces grisâtres aux
lits épais de 0.5-2 m à certaines intercalations marneuses avec hélix et fragments hipparion. La
succession se termine par des travertins grisâtres.
Les dépôts Pliocènes supérieurs occupent de vastes surfaces à l’Est de la vallée CHABET
GOUS El Alia, reposant sur les formations Pontiques. Le Pliocène supérieur se développe
également sous forme de trois lambeaux, dans les massifs BOUNNAR, El KALAA à la cote
628, et repose sur des formations argileuses-gréseuses de l’éocène supérieur.
E/ Quaternaire
Il est représenté par des alluvions, dépôts de terrasse de l’Oued El MAIZ, aussi bien que par
des matériaux alluviaux qui couvrent certaines formations plus vieilles.[8]
I.3.2.Structure du gisement
A/ Forme de gisement
Le gisement de BOU ENNAR représente un gisement de calcite type filonien, formé de
nombreux filons encaissé dans les calcaires et partiellement dans les dolomies. Dans l’ensemble
de ces filons il y a deux filons qui sont les plus importants :
Filon N°1 : longitudinal orienté N-S, il a une longueur de 1Km d’environ et une largeur de 30
à 50 m.
Filon N°2 : transversal orienté NO-SE, il a une longueur de 200 m et une largeur de 120 m.
Tous les filons secondaires biais, mentionnés dans ce secteur, s’inscrivent dans le filon principal
de la même façon que le filon N°2. La profondeur des filons de calcite de Sud au Nord sont liés
à l’épaisseur des dépôts calcaires. Cette profondeur dans la partie centrale du filon N°2 dépasse
56 m.
B/ Genèse des filons de calcite
Le massif de la MAHOUNA est caractérisé par un relief accidenté, ce qui peut expliquer
comment la genèse des filons de calcite a pu être en liaison avec un système de fractures et
failles qui ont affecté les calcaires pliocènes ainsi que les formations antérieures, Ces fractures
ont permis l’engagement des eaux chaudes résultant de certains processus hydrothermaux, qui

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Chapitre I : La Présentation de L’unité

ont dissouts partiellement les calcaires donnant des solutions de Ca(CO 3H)2 qui ont précipité
comme l’aragonite. L’âge des fractures est post-pliocène probablement.[9]
La formation des filons de calcite est passée par les étapes suivantes :
1) Formation de la fracture et l’engagement des eaux chaudes.
2) Dissolution graduelle du calcaire et la formation de la solution de Ca(CO 3H)2.
3) Dégagement partiel de la solution carbonatée avec formation du travertin.
4) Déposition par degrés d’aragonite, commence du bord au centre du filon.
5) A cause de son instabilité en présence des solvants de l’éocène, l’aragonite passe par degrés
en calcite.
I.3.3. Tectonique
Les formations Eocène sont intensément plissées étant disposées ensemble, sous forme d’un
large synclinorium orienté SO-NE, qui s’appuie avec son flanc sur la crête anticlinale de Debar,
tandis que l’autre flanc s’appuie sur le massif anticlinal Ouled Dhan. Ce large synclinorium a
été esquissé pendant les mouvements Lutétien (paroxysme) étant fini plus tard dans les
mouvements ultérieurs. Dans la zone de BOU ENNAR des importantes fractures post-
pliocènes, ont favorisé l’engagement des eaux chaudes qui ont permis la formation des
remarquables veines d’aragonite qui a été graduellement transformée en calcite.
I.3.4. Minéralisation
Les analyses minéralogiques qui ont été réalisées, en vue d’étudier la répartition des
constituants majeurs dans le corps minéralisé. Les résultats ont montrés que le minerai est
constitué de 99% de calcite, c’est pour cela, nous avons désigné la dénomination de calcite pour
le marbre de gisement BOU ENNAR, la présence du quartz et les oxydes de fer sont très réduits,
ainsi que les composants sulfureux sont dans des proportions négligeables(0.05%).
La composition minéralogique d’après M. NITULESCO :

 Calcite…………………98% -99%.

 Quartz…………………0.5%.

 Oxydes de fer………1%-2 %.

I.3.5. Hydrogéologie de la région

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Chapitre I : La Présentation de L’unité

Le régime hydrogéologique est conditionné par la constitution lithologique aussi bien que par
le régime des précipitations. La présence des alternances de roches perméables a permis
certaines accumulations aquifères dans cette région. On peut rencontrer telles accumulations à
la base des grés quartzeux Eocène supérieur, au contact des argiles avec les intercalations
minces de Grés.[10]

I.4.Extraction des matières primaires


L’exploitation de la carrière se fera de haut en bas. Cette méthode fait partie de la classification
des méthodes d’exploitations
Le choix de la méthode d’exploitation dépend des facteurs suivants:
1. Caractéristiques géologiques du gisement.
2. Production planifiée de la carrière.
3. Nombre et puissance des engins qui prennent part à la chaine technologique d’exploitation.
4. Allure du gisement et les propriétés physico-mécanique du minerai et des roches à évacuer.
On peut retenir deux (02) méthodes d’exploitations:
A/ Cas avec havage
La haveuse permet la réalisation du front de pénétration qui permettra l’exploitation des fronts
qui seront créé de part et d’autre de ce front d’attaque.
Les fronts qui seront exploités par la haveuse devront avoir des dimensions optimales.
Le front de pénétration réalisé par la haveuse permettra de développer l’exploitation de type
« Echiquier » grâce à une combinaison entre le havage horizontale et le sciage vertical par le
biais des machines diamantées.
B/ Cas sans havage
L’exploitation se fait sous forme d’un échiquier dépendant d’un front de pénétration et crée
sous forme d’un couloir avec une base rectangulaire qui permet la coupe au minimum de (02)
masse d’une épaisseur de 1.8m chacune par le biais du sciage au fil diamanté.
I.4.1. Etudes techniques
Les études techniques portent sur l’établissement de plans de développement et d’exploitation,
établis par le service de la production carrière qui sont soumis ensuite à l’approbation de la
structure concernée de la direction générale de l’entreprise.
Les processus d’exploitation se déroulent de façon sommaire selon les phases suivantes:
 Découverture de la roche
Les travaux de découverture sont insignifiants car la roche est pratiquement à fleur. Permettant
le sciage primaire directement.
Page 9
Chapitre I : La Présentation de L’unité

 Foration de la roche
Elle consiste à perforer la masse à l’aide d’un marteau perforateur pour pouvoir entamer les
opérations de sciage.

Figure.6:Foration de la roche

 Sciage primaire (débitage)


Le sciage primaire ou débitage des masses permet d’obtenir de grandes masses en utilisant le
fil diamanté (méthode la plus répondue à l’aide des machines diamantées).

Figure.7:Débitage de masse

 Abattage des masses


Après l’écartement des masses, à l’aide d’un Hydro bag ou Airbag, celles-ci sont abattue à
l’aide d’un vérin hydraulique.

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Chapitre I : La Présentation de L’unité

Les masses devront être abattues sur un matelas de terrains stériles de façon à bien amortir la
chute pour éviter la création de nouvelles fissures.
La présence de moellons, (pierre de petites dimensions) dans un matelas à terre végétale, est à
proscrire.

Figure.8:Abattage de masse

 Sciage secondaire
C’est la phase finale du processus, il s’effectue par des équipements appropriés pour le
tranchage et la finition des blocs (Débiteuse BETA 840).[11]

Figure.9:Cycle d’exploitation du marbre de la Mahouna.

Page 11
Chapitre II : Processus de fabrication

Après l'abattage des masses de marbre, ces dernières vont subir un débitage en blocs par le fil
diamanté.
Dans les deux techniques d’exploitations utilisées (sciage et havage), les masses abattues
devront avoir les dimensions minimales suivantes :

 Longueur : 7 m,
 Hauteur : 6 m,
 Largeur : 1.8 m,
3
 Volume optimal brut : 75.6 m .

II.1. Façonnage du marbre

II.1.1. Transport des blocs vers l’usine

La pierre est transportée de la carrière sous forme de bloc cubique vers l’usine de façonnage.

 Chargement des blocs

Pour la manutention des blocs, on utilise les grues mobiles. En général les grues sont installées
sur le niveau supérieur du gisement alors que les grues mobiles sont appliquées dans les gradins
inferieures.

 Transport des blocs

Le transport des blocs standards, à partir de la carrière vers l’usine, est assuré par des camions-
plateaux ou semi-remorque. Le camion dépend principalement du gabarit des blocs, le nombre
de camions utilisés dans une carrière dépend de la durée d'un trajet et de la production de la
carrière en blocs.

Figure.10:Moyens de transport du marbre dans la carrière


Page 12
Mahouna.
Chapitre II : Processus de fabrication

II.1.2. Etapes de transformation

A. Présentation de l’usine de marbre

Cette usine située à 6 km de Guelma dans les localités de BOUMAHRA Ahmed avec une
surface totale de 1.2HA. Elle est conçue pour la transformation des blocs de marbre transférés
de la carrière MAHOUNE en produits finis.

 Les tranches brutes


 Les plaques.
 Les chutes de marbre.

Au niveau de l’usine il y a différents ateliers, les blocs de marbre sont chargés sur le chariot
porte blocs, à l’aide d’un portique.

 Déplacement vers le chariot par le portique

Grace au portique d’une capacité de 25 tonnes, les blocs de marbre sont soulever et acheminer
vers l’intérieur du hangar.

Figure.11:Transport des blocs à l’aide de portique vers le chariot.

B. Présentation de la chaîne de traitement

Page 13
Chapitre II : Processus de fabrication

 Taille blocs (bandes de marches, contre marches et carreaux)

Les tailles blocs sont les premières machines de la chaîne de traitement du marbre, elles sont
conçues pour traiter d’énormes blocs de marbre.

Figure.12: Taille bloc dans la marbrerie.

Elles sont constituées de deux disques de coupe l’un verticale et l’autre horizontale, relié à des
moteurs.

Figure.13:Disques de taille de blocs.


Page 14
Chapitre II : Processus de fabrication

 Refendeuse

Elle dispose d’une série des disques horizontaux successives permettent de divisé les unités de
marbre en deux parties identiques.

Figure.14:Refendeuse.

 Calibreuse et polisseuse

Elle est utilisée pour régulariser la surface des pièces pour obtenir un ensemble uniforme,
suivied’une polisseuse qui est utilisée pour la finition du marbre afin de lui donner son aspect
final.

Page 15
Chapitre II : Processus de fabrication

Figure.15:Calibreuse et polisseuse.

 Modulaire

À la fin de la chaine, un modulaire équipé d’un disque vertical permettant d’obtenir des pièces
plus petites sous forme des carreaux de marbre de dimensions variables.

Figure.16:Modulaire
Tableau.2: La réception de blocs,surface traitéeet le temps de traitement en fonction des
postes de travail

Poste de travail Blocs réceptionnés Production réalisé Temps de traitement


3 2
(m ) (m ) (jours)
Poste1 80 120 3

Page 16
Chapitre II : Processus de fabrication

Poste2 70.6 110.8 4


Poste3 90.2 130 2.5

Page 17
Chapitre III : La circulation d’eau

L’eau est un élément essentiel dans cette industrie, utilisé pour le refroidissement des

Machines qui subisse un énorme frottement due au contact des disques de coupe avec la

Pierre. L’eau est utilisée aussi pour éviter la solidification de la boue du marbre. Donc la

quantité requise pour subvenir au besoin de l’unité est énorme par conséquent il est pratique

de concevoir un circuit fermé d’alimentation en eau. Le mécanisme d’alimentation en eau est

le suivant :

III.1. La piscine d’alimentation :

L’eau nécessaire au travail est stockée dans l’unité pour diverses opérations. Cette eau est
obtenue grâce à une pompe située dans un oued près de l’unité appelée oued Seybouse.

Figure.17 : La piscine d’alimentation.

III.2. Réseau de drainage des eaux :

Après les travaux de transformation de marbre les eaux usées contenant de la poussière de
marbre sont transportées à travers un réseau de voies d’eau à l’intérieur de l’unité

Figure.18 : Réseau de drainage.

III.3. Lepuit de collection d’eau :

Page 18
Chapitre III : La circulation d’eau

Dans ce puit, l’eau est collectée dans toutes les stations de l’unité de traitement et mélangée

avec floculant.

Figure.19 : Le puits de collection.

Page 19
Chapitre III : La circulation d’eau

Figure.20 : Réservoir de floculant.

III.4. La citerne de stagnation des boues :

Dans cette citerne le floculant qui va accélérer le processus d’accumulation de la boue au fond
de la citerne. Ainsi l’eau propre va rester en haut et s’écoulera vers le bassin principal à l’aide
des tuyaux, Une opération est chargée de récupérer le reste d’eau boueuse vers une station
d’épuration qui débouche sur le bassin initial.

Figure.21 : La citerne de stagnation des boues.

III.5.Filtre-presse :

Le filtre presse est une machine permettant de séparer un mélange solide-liquide.

Le liquide est extrait d'une chambre revêtue d'une toile filtrante par injection de la matière
sous pression. En pratique, on distingue deux types de pressage :

 Le pressage sur plateau, d'usage général


 Le pressage sur tapis roulant, plutôt utilisé pour les boues

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Chapitre III : La circulation d’eau

Un filtre presse fait typiquement passer une boue contenant 10 % de matière sèche à une
galette (poudre humide pressée) comportant environ 50 % de matière sèche, à raison d'un
débit de 10 à 50 m3/h par unité de traitement. La pression appliquée au pressage est de
quelques dizaines de bars. Une réduction de la teneur en liquide permet :

1. D’accélérer le séchage de cristaux ou de poudres ;


2. De gagner du volume au stockage des matières sèches ;
3. De limiter la migration des « MES » (matières en suspension).[14]

Figure.22 : Filtre-presse

Figure.23 : Boue sèche.

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Chapitre III : La circulation d’eau

Page 22
CHAPITRE IV : Sécurité et protection de l’environnement

IV.1.introduction
Comme toutes les activités humaines. L’exploitation d'une carrière ne se fait pas sans effets
sur les points de la surveillance pour éviter que les effets de l'exploitation qui ne se
transforment en nuisances, pour les riverains ou pour l'environnement en général.
IV.2.Etat sécurité
IV.2.1.Evaluation
L'évaluation des incidences sur l'environnement est précieuse pour définir les sources
principales de problèmes éventuels et cibler en conséquence les moyens qui amélioreront le
plus efficacement la situation. Ces moyens de prévention ou de réduction des nuisances sont à
préconiser au cas par cas, en fonction du type d'exploitation et de la sensibilité du milieu où la
carrière développé ses activités.
IV.2.2. Les problèmes potentiels
Les risques induits par les activités sont liés à:
L'emploi et la circulation des engins qui sont affectés à l'exploitation. et les camions évacuant,
hors de la carrière les matériaux produits Les risques inhérents sont l'écrasement des piétons
et des véhicules, le roulement d'un véhicule.....
Risque de chute des personnes et la présence de matériels en mouvement (bande
transporteuse, concasseurs)
La présence de stock (risque d'ensevelissement)
La présence d'hydrocarbures dans les réservoirs des engins et les cuves du stockage
L'alimentation en énergie électrique source éventuelle d'incendies ou d'électrocution
L'émission de poussières et sonores
Risques liés au fil diamanté. [15]
IV.2.3. Sécurité du personnel durant l'exploitation
Toute l'installation sera placée sous la responsabilité et la direction d'un surveillant para au
courant du fonctionnement des appareils et machines
Le personnel occupe sera toujours convenablement initié à sa besogne. Il est interdit des tiers
d'accéder a l'exploitation Des écriteaux rédigés en ce sens sont à afficher bien lisiblement.
[15]
IV.2.4. Sécurité des différents équipements et engins de travail
IV.2.4.1. Concasseur et cribleur

Dans le cas d'utilisation de concasseur, cribleur et machines similaires, ceux-ci seront munis
de dispositifs de sécurité, empêchant qu'un ouvrier ne puisse y tomber pendant que

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CHAPITRE IV : Sécurité et protection de l’environnement

l'installation est en service Les concasseurs, cribleurs doivent être pourvus aux endroits
appropries de dispositifs permettant des arrêts en cas de danger. [15]
IV.2.4.2. Transporteurs à bande
Les transporteurs à bande doivent être construits et installés des manières qu'il n'y ait pas de
points dangereux entre les organes mobiles et les éléments ou les objets fixés Lorsque
plusieurs transporteurs travaillant en série, les dispositifs de commande doivent être montés
de manière qu'un transporteur ne puisse alimenter le transporteur suivant lorsque celui-ci est à
l'arrêt. [15]
IV.2.4.3. Engins de chantiers
Le chargement des camions doit se faire de manière qu'il ne puisse provoquer d'accident en
dépassant le véhicule, en se déplaçant ou en tombant Des personnes non autorisées ne doivent
pas être transportées sur les engins de chantier ou se tenir dans la caisse des camions lors des
opérations de chargement. [15]
IV.2.4.4. Circulation
Toutes les zones du chantier ou doivent se rendre des véhicules routiers doivent être
desservies par des voies de circulation appropriées La vitesse des camions doit être adaptée
aux conditions de circulation Les chemins de service poussiéreux doivent être arrosés afin
d'assurer une bonne visibilité aux conducteurs d'engins et de camions. [15]
IV.2.5. Mesures de sécurité
IV.2.5.1. Mesures de lutte contre les risques liés à l'installation de traitement des
matériaux
Il faut que la station de concassage soit pourvue des éléments de sécurité de base à savoir :
Matériaux antidérapants, des rambardes de sécurité, un capotage des courroies et la protection
de toute pièce en mouvement par des rambardes ou capots. L'ensemble de ces équipements de
sécurité seront périodiquement vérifie. [15]
IV.2.5.2. Mesures de protection contre les dangers liés à la circulation des engins de la
carrière et autres véhicules

Les engins sont munis de systèmes sonores de recul, afin de prévenir leurs manoeuvres La
priorité absolue est donnée aux engins * La vitesse est limitée à 20 km/h ‫ ܀‬Lors du
chargement d'un camion. le conducteur devrait rester dans sa cabine pour ne pas risquer de se
faire écraser. [15]
IV.2.5.3. Mesures nécessaires pour l'exploitation de la carrière
•La carrière doit être exploitée conformément aux règles de l'art minier

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CHAPITRE IV : Sécurité et protection de l’environnement

•Toutes les carrières à ciel ouvert occupant régulièrement plus de trois ouvriers seront placées,
selon l'importance des travaux, sous la surveillance et la responsabilité de chefs d'exploitation,
surveillance. [15]
IV.2.5.4. Mesures de protection contre les risques électriques
Il porte sur les caractéristiques des installations électriques, leur utilisation, leur surveillance,
les règles relatives aux travaux effectués sur des installations électriques, les mesures à
prendre en cas d'incident ou d'accident
Le personnel travaillant sur les installations électriques devrait être qualifie pour effectue cette
tache [15]
IV.2.5.5. Mesures de protection contre les risques de rupture de fil diamante
Toutes les machines à fil diamante doivent être munies d'une cage de protection durant leur
fonctionnement Le conducteur de la machine a fil diamanté doit prévenir du danger toute
personne qui traverse la zone de sciage
Protection des machines: des dispositifs de sécurité doivent être installée au niveau des
organes pouvant provoquer des projections (courroie). [15]
IV.2.5.6. Mesures de lutte contre les poussières
Tous les appareils engendrant des poussières devraient être suivis rigoureusement des mesures
de réduction des émissions de poussières sont prises sur le site
•L'acheminement par bande transporteuse des produits fini
•L'arrosage des postes Les travailleurs disposeront d'une protection personnelle de type
masque anti poussière. [15]

IV.2.6. Prévention
une augmentation rapide du nombre des accidents industriels majeurs et des catastrophes
telles que les chutes des personnes chutes d'objets et les glissades et les électrocutions
occasionnant des impacts et des effets graves sur les personnes, les biens.
Pour réduire ces risques, des mesures de sécurité de prévention (visant la réduction de la
probabilité d'occurrence de l'accident) et/ou de protection (visant la réduction de la gravite des
conséquences), doivent être mises en place.
Pour cela, une démarche d'analyse cohérente des risques qui consiste à identifier les
événements indésirables, les scenarios d'accident, les zones à risques est nécessaire pour une
bonne maitrise de ces derniers
IV.3. Etat environnemental
IV.3.1.Introduction

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CHAPITRE IV : Sécurité et protection de l’environnement

Comme toutes les études pour la réalisation d'un projet. L’étude environnementale joue un
rôle très important car la protection de l'environnement est obligatoire.
IV.3.2.Maîtrise des indicateurs environnementaux
IV.3.2.1. L'opération de lavage
L'opération de lavage sous pression des dalles nécessite de grandes quantités d'eau qui se
chargent fortement de particules de marbre. Ces eaux résiduaires nécessitent une prise en
charge selon les règles environnementales et lois en vigueurs.
IV.3.2.2.Enjeux
Un diagnostic environnemental en entreprise. est une nécessite d'ou l'importance d'une action
environnementale. Il en ressort que l'enjeu stratégique de l'entreprise est de pouvoir conjuguer
pérennité et compétitivité avec protection de l'environnement. Pour maintenir de bons
indicateurs environnementaux il faut mettre en place les procédures internes pour une
meilleure conformité légale.
IV.3.3.Impacts environnementaux
L tableau suivant représentent les différents impacts environnementaux

Tableau.5 : Les impacts environnementaux. [16]

V.3.4.Plan d’action
Le tableau suivant représente un exemple de plan d’action

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CHAPITRE IV : Sécurité et protection de l’environnement

Tableau.6 : Le plan d’action. [16]

Page 26
Conclusion

Dans l’unité Granu-Est de transformation de Marbre. Le processus de conversion des blocs


de roche extraits de la carrière en tôle est l’objectif principal de cette unité et de ses différentes
stations.
L’extraction se fait essentiellement en carrière à ciel ouvert (les blancs peuvent se situer à des
profondeurs variant de 2-3 mètres à 20-30 mètres) et plus rarement en galerie souterraine. En
fonction de la nature du gisement et des caractéristiques du matériau, la carrière doit choisir
principalement en 03 techniques (sciage au câble diamanté, la coupe à la haveuse, l’exploitation
à l’explosif dans certain condition).
La pierre est transportée de la carrière sous forme de bloc cubique vers l’usine de façonnage,
des étapes successives sont appliquées afin d’obtenir un produit fini prêt à la vente sur le marché
ou à la demande (Taille blocs, Refendeuse, Calibreuse et polisseuse, modulaire), Certains tests
sont appliqués pour garantir la qualité du produit et sa conformité aux normes stipulées.
Ce processus dépend de la présence d’eau dans toutes les étapes de conversion, car il assure
le refroidissement des machines, évite la formation de poussières et l’obtention d’un retour
produit conforme aux normes par conséquent, la nécessité d’une chaine permettant la
récupération d’eau pour la fournir en cas de besoin et réduire les dommages environnementaux
résultant de son rejet dans les environs adjacents
Références Bibliographiques

[1]https://fr.wikipedia.org/wiki/Marbre

[2]http://www.enamarbre.dz/presentation.html

[3]https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_marbre

[4]M.DARESTE, M.AFIA"L'histoire de gisement Mahouna.

[5]https://fr.wikipedia.org/wiki/Guelma#Localisation

[6]https://www.granu-est.dz/notre-gamme-de-produits/marbre"la situation géographique de la


carrière Mahouna".

[7]A.Beldjazia, D.Alatou"Precipitation variability on the massif Forest of Mahouna (North


Eastern-Algeria) from 1986 to 2010".

[8]http://djerrab-geologie-guelma.e-monsite.com/pages/geologie-de-guelma/geologie-
regionale.html#page3.

[9]Mr BOUKROUH Faouzi «Mémoire pour l’obtention du diplôme de magistère en


géologie".

[10}Sellaoua Announa"La nappe tellienne de la région de Ras El Agba,Description


hydrogéologique des formations de la plaine de Guelma".

[11]https://www.pierres-info.fr/extraction_a_ciel_ouvert/index.html.

[12]https://svt.acversailles.fr/IMG/archives/docpeda/banques/Limay/docs/ana_chim.htm.

[13]R.POUGET"METHODE D'ANALYSE CHIMIQUE DES ROCHES SILICATEES".

[14]https://fr.wikipedia.org/wiki/Filtre-presse.

[15] Sustainable Business Association 60, ch., du Petit-Flon

[16] BET YAHIYOUCHE Abdeljalil, Etude des danger, environnement et mines cité Essalem
120 logts BT D Entrée N0 110 EL KHROUB-Constantine

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