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Memoire 211022
Memoire 211022
Promotion : 2021/2022
I
Novembre 2022
Remerciements
PARTIE I.............................................................................................................................................................6
CHAPITRE 1 : INTRODUCTION............................................................................................................................6
A. CARACTÉRISTIQUE GÉOGRAPHIQUE ET DÉMOGRAPHIQUE........................................................................7
B. SITUATION POLITIQUE ET ADMINISTRATIVE.............................................................................................9
C. SITUATION SOCIO – ECONOMIQUE............................................................................................................9
1. UNE AGRICULTURE À LA TRAINE DE L’ÉCONOMIE..................................................................................10
2. LE SECTEUR MINIER ET GÉOLOGIQUE......................................................................................................11
3. LA CONSOMMATION DES MÉNAGES.........................................................................................................11
A. ORGANISATION DU SYSTÈME DE SANTÉ...........................................................................................................12
1. SOUS-SECTEURS......................................................................................................................................12
A. SOUS-SECTEUR PUBLIC............................................................................................................... 12
B. SOUS-SECTEUR PUBLIC............................................................................................................... 12
C. SOUS-SECTEUR PARAPUBLIC..................................................................................................... 12
D. SOUS-SECTEUR PRIVÉ.................................................................................................................. 12
E. SOUS-SECTEUR COMMUNAUTAIRE.......................................................................................... 13
B. OPPORTUNITÉ DE FINANCEMENTS.......................................................................................... 15
Cependant, les fluctuations des prix des produits de base, associées aux incertitudes sociales
et politiques liées aux prochaines élections législatives de mars 2019 et présidentielle de 2020
peuvent entraver ces projections de croissance économique.
Le budget 2019 s'élève à 2,4 milliards USD dont les priorités étaient orientées sur le
développement des infrastructures et les dépenses sociales notamment la Santé et l’éducation.
La dette du pays a atteint 40% du PIB en 2018 et devrait atteindre 43,1% cette année, avant
de diminuer à 42,6% l’année suivante. L'inflation reste élevée, malgré une légère baisse à
8,2% en 2018, et devrait continuer de baisser pour atteindre 8% en 2019.
Le déficit public représentait 2,2% du PIB en 2018, soit en légère hausse par rapport à
l’année précédente. Cette situation est aggravée par la difficulté de collecte des recettes
internes qui au demeurant, interfèrent avec la volonté politique d’améliorer la dotation
budgétaire à la Santé. Cette allocation a connu une légère hausse à 5% en 2016, 8% en 2017
mais est retombée à 6% en 2018 et 2019.
Indicateurs de croissance 2016 2017 2018 (e) 2019 (e) 2020 (e)
Par ailleurs, le secteur agricole représente 60,4%% de la consommation des ménages en 2016
(derniers comptes nationaux 2015-2016). En plus, seuls 4,8% d’exportation du pays
proviennent de sa production agricole en 20153, avec une moyenne de 5% pour la période
2011-2015.
3
2. Le secteur minier et géologique
Le potentiel minier guinéen repose sur une concentration de ressources minérales, reconnue
comme l’une des plus importantes au monde : (i) la bauxite (+ 40 milliards de tonnes à 40%
Al2O3) ; (ii) de minerais de fer (+10 milliards de tonnes de haute qualité) ; (iii) d’or
(plusieurs milliers de tonnes) ; (iv) de diamant ainsi que, (vi) des indices importants
d’uranium, de graphite, de cuivre et de pétrole. Les mines en Guinée conduisent l’évolution
du secteur secondaire qui représente 29,7% du PIB national et 13,9% de la valeur ajoutée
industrielle du pays4.
En effet, comme indiqué plus haut, les produits du primaire (agriculture, pêche, élevage,
chasse et activités connexes) et les produits manufacturiers restent les principales
composantes de la consommation finale des ménages. En effet, selon les comptes nationaux
2015-2016, les ménages consacrent plus de 60,4% de leurs dépenses de consommation finale
à ces postes (comme indiqué dans le tableau ci-dessous).
En outre, pour ce qui est du volume du financement de la santé, les ménages continuent à être
la première source de financement du secteur, avec la dépense totale de santé par habitant
évaluée à 395 319 GNF (soit 44 dollars américains) selon les comptes nationaux de santé de
la même période.
Dans cette situation, la balance commerciale reste déficitaire, avec les importations qui sont
plus importantes que les exportations. Elle s’est davantage dégradée au cours de ces dernières
années avec le fort investissement de l’Etat à importer les machines-outils qui devaient servir
à booster la production industrielle et agricole locale.
Par ailleurs : la forte fluctuation de la monnaie locale (GNF) annihile les efforts de
production nationale et détériore considérablement la consommation des ménages. En effet,
avec une inflation comprise entre 6 et 9% 5, le revenu disponible brut (RDB) des ménages est
englouti dans la consommation sans possibilité d’épargner. D’après la série des comptes
nationaux 2010-2015, les ménages en 2014, détiennent 76% des revenus disponibles mais
4
5
sont les plus déficitaires en épargne. Les marges d’épargne dégagées par les autres secteurs
institutionnels ne réussissent pas à combler ce déficit, d’où l’incapacité des sociétés
financières à refinancer l’économie à travers des prêts à l’investissement.
Dans le domaine de l’offre de soins globale du pays, il existe 1 383 structures publiques
toutes catégories confondues, réparties comme suit : 925 postes de santé, 410 centres de
santé, 5 centres de santé améliorés, 33 centres médicaux communaux et hôpitaux
préfectoraux, 7 hôpitaux régionaux et 3 hôpitaux nationaux. Sur le nombre total
d’infrastructures publiques, 51% se trouvent dans un état physique et de fonctionnalité non
appropriés par rapport aux standards définis (258 postes de santé, 201 Centres de santé, 12
hôpitaux préfectoraux, 5 centres de santé communaux, 4 hôpitaux régionaux et 2 hôpitaux
nationaux).
c. Sous-secteur parapublic
Le sous-secteur privé est constitué des formations sanitaires à but lucratifs, à but non lucratif,
associatives et confessionnelles. La cartographie de ses formations sanitaires se présente
comme suit :
e. Sous-secteur communautaire
Il comprend des services à base communautaire (SBC) avec des agents de santé
communautaires (ASC), les relais communautaires (RECO)et les prestataires de la médecine
traditionnelle.
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019
% Budget
5,01 8,20
santé/budget 3.5% 2.4% 1.98% 1.75% 2.16% 3.6% 6% 6%
% %
national
9.00%
8.20%
8.00%
7.00%
6.00% 6.00%
6.00%
5.01%
5.00%
3.00% 2.40%
1.98% 1.75% 2.16%
2.00%
1.00%
0.00%
2008 2010 2012 2014 2016 2018 2020
Compte tenu du fait que les ménages constituent la composante du système sanitaire qui
dépense le plus en soins de santé sous forme de paiements directs, cette pratique facilite la
perception des fonds indus qui alourdissent le risque financier pour les ménages les exposant
à des dépenses catastrophiques. Une réflexion sérieuse devra être faite pour développer les
initiatives de protection et ou prévention des risques financiers.
Les populations prennent en charge une partie des coûts de fonctionnement des
établissements de soins à travers le système de recouvrement de coûts notamment l’achat des
produits pharmaceutiques, la motivation du personnel, le fonctionnement de la chaine de
froid, les dépenses d’entretien, de maintenance et les outils de gestion.
b. Opportunité de financements
En effet, malgré d’importants progrès réalisés par le pays et une forte implication des
partenaires techniques et financiers pour l’accélération de la réduction de la mortalité
maternelle, les femmes continuent à mourir en donnant la vie. 550 pour 100 000 naissances
vivantes, 67 sur 1 000 enfants Guinéens ne fêtent pas leur premier anniversaire, l’un des
déterminants de cette situation est l’insuffisance et la précarité du financement de la santé. Et
pourtant, il existe plusieurs opportunités de financement endogène et exogène notamment : le
partenariat public-privé, d’autre partenariat de financement avec les sociétés minières, les
entreprises de téléphonie mobile, de transfert d’argent, la société brassicole, ou de fabrication
de la cigarette.
Le financement extérieur, avec 26,90% de contribution dans les dépenses de santé, constitue
une source relativement importante du financement de la santé. Malheureusement les
mécanismes de déblocage de ses financements sont parfois très longs et compliqués ce qui
rend parfois très peu la mise en œuvre de certaines INTERVENTION prioritaires à haut
impact de la santé de la reproduction.
Comme dit plus haut, la coordination des intervenants dans le secteur, la communication et le
dialogue avec les acteurs constituent les maillons faibles du système de financement de la
santé.
6
Tableau 2 : Dépenses de santé par source de financement CNS 2014-2016
7
l’identification des moyens efficaces pour les satisfaire. Il n’existe pas de panacée en matière
de quantité et de composition des professionnels de santé.
Les objectifs du millénaire pour le développement concernant la santé consistent à combattre,
entre autres, les grandes maladies liées à la pauvreté qui ravagent les populations défavorisées
en focalisant l’effort sur les soins de santé maternels et infanto-juvéniles ainsi que la lutte
contre le VIH/Sida, paludisme et tuberculose.
Les Pays qui connaissent les difficultés à atteindre les OMD sont généralement ceux, comme
la Guinée confronté à une pénurie et fidélisation des ressources humaines en zone rurales.
Objectif de la Recherche
Contribuer à l’amélioration de la fidélisation des ressources humaines en santé dans les zones
rurales en Guinée par des approches de solutions innovantes contextuelles
Objectifs Spécifiques
Chapitre 1 : METHODOLOGIE
L’étude se base sur le fichier de recensement biométrique actualisé des ressources humaines
en santé dans la région forestière de la Guinée, il s’agit des données secondaires, les variables
ci-dessous seront collectés :
1. Distribution du personnel de santé par préfecture
2. Distribution des RHS par préfecture et par catégorie socio-professionnelle
3. Distribution par service
4. Distribution de l’ensemble du personnel de santé par Genre
5. Distribution de l’ensemble des professionnels de santé par service et Genre
6. Distribution par poste
7. Activités médicales et médico-techniques en 2021.
8. Distribution specifique sur le district sanitaire de Macenta.
Un brainstorming avec les acteurs au niveau stratégique et opérationnels pour connaitre les
véritables goulots d’étranglements et faire une synthèse de toutes ces informations (il s’agit
entre autres la Division RH au Ministère de la Santé, les DPS de la zone d’étude, le DRS de
la région forestière et certains MCM).
Des entretiens guidés avec les institutions qui traitent les thématiques RHS en Guinée.
Une exploitation des documents existant (document de politique de RHS, analyse
situationnelle en 2012, audit organisationnel et institutionnel du Ministère de la santé et la
revue de la littérature) servira de boussole pour faire des propositions de perspectives. Le
choix du district sanitaire de Macenta est motivé par la présence du paramètre d’intérêt de
l’étude.
Limites de l’étude :
o Absence de tous les paramètres d’intérêts dans les districts sanitaires (le nombre de
personnel absent après recensement)
o L’absence d’entretiens des professionnels concernés
o Le refus d’accessibilité au fichier complet pour des raisons confidentiels.
o Absence du paramètre Age sur le fichier partagé
Service Nombre
Accueil 7
Accouchement 2
Administration 7
Archive et documentation 1
Bloc Opératoire 2
CPC 1
CPN 4
C P N ET C D V 1
Cabinet dentaire 9
Cardiologie 1
Centre LTO 1
Chaine de froid régionale 2
Chirurgie 64
Consultation prenatale 150
Consultation primaire curative 145
CPC 1
CTEPI 7
DH 1
Diabétologie 1
Direction 28
Formation planification 1
Gynicologie 2
Hygiéniste 1
Imagerie 2
Knesitherapie 2
Laboratoire 73
LTO 18
Maintenance 8
Maternité 96
Mécanique 1
Médecine Générale 53
Médecine Traditionnelle 1
Nutrition 3
Ophtalmologie 8
ORL 1
PEV 5
Pansement 1
Pavillon 1
PCI 2
PCP 1
Pédiatrie 70
PEV 111
PF 1
Pharmacie 32
Physiotherapie 2
Planification-formation-recherche 4
Point de vente 33
Prevention et lutte contre la maladie 6
Pschiatrie 3
PTME 2
Reception 1
Ressources humaines 1
SAAF 4
Santé communautaire 2
Santé familiale et nutrition 3
Santé scolaire 2
Soins intensifs 9
Soins médical 9
Statistique 5
Surveillance épidémiologique 1
TRI 1
Tuberculose 3
Ulcére de bruli 6
Urgence 29
Urgence pédiatrique 1
Autres 271
Total général 1327
Sexe Nombre
F 674
M 653
Total général 1327
Tableau VIII : Distribution de l’ensemble des professionnels de santé par service et Genre
Poste Nombre de N°
Acceuil 7
Accouchement 2
Administration 7
Archive et documentation 1
Bloc Opératoire 2
CPC 1
CPN 4
C P N ET C D V 1
Cabinet dentaire 9
Cardiologie 1
Centre LTO 1
Chaine de froid régionale 2
Chirurgie 64
Consultation prénatale 150
Consultation primaire curative 145
CPC 1
CTEPI 7
DH 1
Diabétologie 1
Direction 28
Formation planification 1
Gynécologie 2
Hygiéniste 1
Imagerie 2
Kinésithérapie 2
Laboratoire 73
LTO 18
Maintenance 8
Maternité 96
Mécanique 1
Médecine Générale 53
Médecine Traditionnelle 1
Nutrition 3
Ophtalmologie 8
ORL 1
PEV 5
Pansement 1
Pavillon 1
PCI 2
PCP 1
Pédiatrie 70
PEV 111
PF 1
Pharmacie 32
Physiothérapie 2
Planification-formation-recherche 4
Point de vente 33
Prevention et lutte contre la
6
maladie
Psychiatrie 3
PTME 2
Réception 1
Ressources humaines 1
SAAF 4
Santé communautaire 2
Santé familiale et nutrition 3
Santé scolaire 2
Soins intensifs 9
Soins médical 9
Statistique 5
Surveillance épidémiologique 1
TRI 1
Tuberculose 3
Ulcére de bruli 6
Urgence 29
Urgence pédiatrique 1
Autres 271
Total général 1327
Nbre Consultation 760 426 (100%) 242 050 (32%) 518 376 (68%)
Nbre Hospitalisation 176 445 (100%) 5 095 (29%) 171 350 (71%)
Nbre d'examens Labo 2 825 242 (100%) 361 830 (13%) 2 463 412 (87%)
PREFECTURE MACENTA
Effectif Attendu (Source DPS) 285 Absent 44
Effectif Present (Après recensement) 241 % de présent 85%
TABLEAU DE BORD
EFFECTI CORPS
STRUCTURE EFFECTIF
F
CENTRE DE SANTE BALIZIA AGENT TECHNIQUE DE
9 145
Rural SANTE
CENTRE DE SANTE BINIKALA
7 AIDE SANTE 12
Rural
CENTRE DE SANTE BOFOSSOU
10 BIOLOGISTE 4
Rural
CENTRE DE SANTE BOWA
17 CHURIRGIEN DENTISTE 1
Rural
CENTRE DE SANTE DARO
9 COMPTABLE 2
Rural
CENTRE DE SANTE FASSANKONI
8 CONTRACTUELLE 2
Rural
CENTRE DE SANTE HERMAKONO
18 INFIRMIER D'ETAT 33
Urbain
CENTRE DE SANTE KOUANKAN
9 MAINTENANCIER 1
Rural
CENTRE DE SANTE KOYAMAH
12 MEDECIN 1
Rural
CENTRE DE SANTE OREMAI
6 MEDECIN BIOLOGISTE 1
Rural
CENTRE DE SANTE PANZIAZOU
6 MEDECIN GENERALISTE 18
Rural
CENTRE DE SANTE PATRICE
10 MEDECIN SANTE PUBLIQUE 2
Urbain
CENTRE DE SANTE SENGBEDOU
8 PHARMACIEN 3
Rural
CENTRE DE SANTE SEREDOU
7 SAGE-FEMME 25
Rural
CENTRE DE SANTE VASSERIDOU TECHNICIEN DE
7 3
Rural LABORATOIRE
CENTRE DE SANTE WATANKA PROFESSIONNEL DE
4 253
Rural SANTE
CENTRE DE SANTE ZEBELA
7
Rural
CENTRE HOSPITALISE REGIONAL Effect
16 GENRE
SPECIALISE Urbain if
DIRECTION PREFECTORAL DE SANTE
16 M 130
Urbain
HOPITAL PREFECTORAL
55 F 111
Urbain
TOTAL 241 TOTAL 241
ANALYSE SWOT
Forces Faiblesses
- Existence d’une direction des – Instabilité institutionnelle des
ressources humaines au ministère de directions
la santé – Absence des principaux
- Existence des documents de instruments de référence pour la
politique de développement RH gestion des RHS : politique, plans,
- Existence textes cadres organiques descriptions de poste, normes et
des structures de santé procédures,
- Existence du statut particulier des – Inadéquation dans la répartition des
personnels de santé RHS entre régions et préfectures,
– Recrutement aléatoire des RHS
dans le secteur public,
contrairement à la loi en vigueur,
– Mauvaises tenue et gestion des
cadres organiques des structures,
– Non-maitrise des effectifs des
RHS,
– Absence de gestion de la
performance des personnels,
– Absence de gestion prévisionnelle
des RHS,
– Absence d’orientation ou de
préparation des nouveaux
personnels à leurs postes
d’affectation,
– Absence stratégie efficace de
gestion des carrières,
– Non-adéquation entre les
rémunérations dans le sous-secteur
public de santé et les conditions de
travail, la performance et la cherté
de la vie,
– Insuffisance des stratégies de
motivation et de fidélisation des
personnels, très préjudiciables aux
zones défavorisées,
– Primes de zone et autres en vigueur
insignifiantes,
– Absence de transparence dans la
nomination aux postes de
responsabilité,
– Mauvaise préparation à la mise à la
retraite et faiblesse des dispositifs
d’accompagnement des départs à la
retraite et la séparation,
– Faiblesse des mécanismes de
dialogue et coordination dans la
gestion des RHS,
– Une faible densité générale des
personnels de santé,
– Un déséquilibre dans la
distribution,
– Un déséquilibre qualitatif,
– D’importants besoins en RHS non
couverts,
Opportunités Menaces
- Engagement politique avec - Instabilité socio-politique
des reformes au niveau du - Chomage chronique du
ministère de la fonction personnel de la santé
publique, assainissement du
fichier de la fonction
publique en cours
- Mise à la retraite des
fonctionnaires du ministère
de la santé
- Recrutement des nouveaux
fonctionnaires en
perspectives
- Playdoyer auprès des PTFS
- Formation continue du
personnel via la FSTS
CONCLUSION
La problématique de fidélisation des ressources humaines en santé dans les zones restent un
défis majeur , il est important dans nos contextes d’élaborer des politiques qui répondent aux
préoccupations de nos communautés , notre étude montre que les ATS sont les professionnels
de première ligne dans les zones rurales mais leur qualification est insuffisante pour offrir des
soins de qualités à nos populations à la base ,ceci nous interpellent de réfléchir au niveau
stratégique pour développer des nouvelles approches de fidélisation dans les zones rurales du
personnel qualifié avec des accompagnements financiers et non financiers .
RECOMMANDATIONS
o Appliquer les orientations contenues dans les documents stratégiques
o Motiver les professionnels de santé à tous les niveaux du système pour offrir les soins
de qualités
o Encourager les partenariats publics -privés dans les politiques
o Instaurer une dynamique de résultat et de performance dans nos systèmes
o Veiller au recrutement strict du personnel de santé pour répondre à la dynamique de la
population
o Adapter les orientations en tenant de nos contextes
o Promouvoir les réformes en cours au ministère de la fonction publique
(assainissement du fichier de la fonction publique pour les abandons de poste ou les
agents en double mandatement)
o Procéder à la diffusion des documents normatifs de RHS au niveau de toute la
pyramide
o Anticiper les besoins de recrutements
o Instaurer une culture d’évaluation annuelle des professionnels de sante
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES