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Machines à courant continu

Exercice 1
On considère une machine à courant continu utilisée en moteur. Le bobinage inducteur est
alimenté par la source de tension de 110 V qui alimente également l’induit, à la différence que
le courant inducteur est limité par la résistance Re1. L’installation est représentée sur la figure
ci-après.
On donne : Résistance de l’induit R = 0,5 Ω, Résistance de l’inducteur : Re = 400 Ω.

1. Le moteur fonctionnant à vide consomme le courant I = 1,2 A. Calculer alors la valeur des
pertes mécaniques Pm. Calculer également la valeur de la force électromotrice interne E.
2. Toujours à vide, et pour Re1 = 0, le moteur tourne à la vitesse de 1620 tr/min. Calculer le
couple de pertes mécaniques Cm.
3. En déduire le coefficient k tel que C = k ꞏ Ie ꞏ I. Vérifier que ce coefficient vérifie également
la relation E = k ꞏ Ie ꞏ Ω.
4. On charge à présent le moteur en le faisant entraîner un dispositif mécanique (treuil, roue,
ou autre) qui représente un couple résistant de 10 N . m s’ajoutant au couple de pertes
(supposé constant). Calculer alors le courant absorbé I.
5. En déduire la valeur de la force électromotrice E et de la vitesse de rotation du moteur
N.
6. On souhaite que cette charge soit entraînée à 1800 tr/min. Calculer alors la valeur de la
résistance Re1 permettant d’obtenir cette vitesse.
7. Calculez dans ce cas la FEM (E) et le courant dans l’induit I.

 
Exercice 2
Une machine à courant continu à aimants permanents est utilisée en génératrice, entraînée
par un ensemble mécanique à la vitesse Nn = 3000 tr/min. La tension nominale de la
génératrice est Un = 220 V, la puissance nominale Pn = 20 kW et le rendement nominal :
 = 0,8.
1. Représenter un schéma équivalent de la génératrice et de sa charge (utiliser une convention
adaptée).
2. Calculer la valeur du courant nominal fourni par la génératrice.
3. En négligeant les pertes mécaniques, calculer la valeur de la résistance d'induit.
4. Calculer dans ces conditions la valeur de la tension à vide (FEM) E.
5. Lorsqu’on fait fonctionner la machine à demi-charge, c’est-à-dire pour une puissance fournie
P = Pn/2, la vitesse augmente car le rotor est moins « freiné » par la charge. On relève :
Nn/2 = 3100 tr/min. Calculer la nouvelle valeur de la tension à vide E.
6. Calculer la nouvelle valeur de la tension d’induit et du courant fourni.
7. Calculer alors le rendement de la machine à demi-charge obtenu en négligeant les pertes
mécaniques.
En réalité, les pertes mécaniques liées aux frottements de la machine sont loin d’être
négligeables et estimées par la formule :
Pm = 0,36 . N + 2,69 . 10–4 . N2
Où : N est la vitesse de rotation en tours par minutes.
8. Au régime nominal, en tenant compte de ces pertes, calculer la nouvelle valeur de la
résistance d'induit.
9. En déduire la nouvelle valeur de la tension interne E de la machine.
10. Dans le cas d’une demi-charge, calculer la nouvelle valeur de la tension interne, de la
tension d’induit et du courant fourni par la machine.
11. Calculer ainsi la valeur du rendement de la machine à mi-charge.

 
Exercice 3
On s’intéresse à l’étude d’un moteur très utilisé en traction électrique : le moteur série. Il
présente la particularité de posséder un bobinage inducteur placé en série avec l’induit comme
le représente la figure suivante :

1. À quelle grandeur est proportionnel le flux dans la machine ?


2. Quelle relation relie alors le couple et le courant de la machine ?
3. Quelle relation relie également la force électromotrice interne E à la vitesse angulaire de la
machine Ω et au courant I ?
4. Représenter le schéma électrique équivalent de la machine en rotation, on notera R la
résistance d’induit et Re la résistance d’inducteur.
5. Donner l’expression du courant I et du couple C en fonction des grandeurs constantes du
système.
6. Représenter alors l’allure de l’évolution du courant I et du couple C en fonction de la vitesse
Ω.

 
Exercice 4
On considère un moteur à courant continu à aimants permanents dont les caractéristiques
sont les suivantes : tension d’induit : Un = 110 V, résistance d’induit : R = 0,5 Ω, inductance
d’induit : L = 75 mH, moment d’inertie de l’ensemble mécanique en rotation : J = 1 kg ꞏ m2,
couple de pertes mécaniques : Cp = 1,23 N . m.
1. La machine tournant à vide, on mesure le courant absorbé par la machine : I0 = 1,8 A. En
déduire le coefficient K vérifiant la relation C = K ꞏ I
2. En déduire également la vitesse de rotation à vide de la machine.
3. La machine tournant à vide depuis longtemps, on accouple brutalement (au temps
conventionnel t = 0) la charge mécanique représentant un couple résistant : Cr = 13 N . m.
Écrire l’équation différentielle reliant les différents couples à la vitesse de rotation Ω (rad/s) de
la machine.
4. Écrire également la loi de maille électrique de la machine en régime transitoire ainsi que les
relations reliant les grandeurs électriques et mécaniques.
5. Former alors une équation globale reliant la vitesse Ω (rad/s), sa dérivée et la dérivée du
courant.
6. Qu’est-il possible de faire comme hypothèse permettant de simplifier cette équation ? (On
considèrera que les évolutions des grandeurs électriques sont rapides devant celles des
évolutions mécaniques). Utiliser la nouvelle équation trouvée pour résoudre l’équation de la
question 3 portant sur la vitesse. Représenter l’évolution transitoire de la vitesse de la machine.
7. Quel est approximativement la durée du régime transitoire de la vitesse de la machine lors
d’un changement de charge ?
8. Calculer et représenter également l’évolution du courant d’induit i(t).
9. La machine étant revenue à vide depuis longtemps, on couple (à t = 0) une charge trop
importante qui bloque le rotor. Calculer alors rapidement la valeur maximale du courant lors
du blocage et le temps nécessaire au courant pour atteindre cette valeur.

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