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CHAPITRE 4 : GESTION DE
L’INSTANCE ORACLE
Fichiers de paramètres d'initialisation
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spfileorcl.ora
Fichiers de paramètres d'initialisation
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Lorsque vous démarrez l'instance Oracle, le fichier de paramètres est lu


pour récupérer les valeurs des différents paramètres d’initialization. Il
existe deux types de fichiers de paramètres :
1- Fichier de paramètres serveur (SPFILE) :
▪ Il s'agit du type de fichier de paramètres d'initialisation préféré.
▪ Ce fichier binaire est accessible en lecture et en écriture par le
serveur de base de données et il ne doit pas être modifié manuellement.
▪ Il se trouve sur le serveur sur lequel est exécutée la base de données
Oracle, il est persistant en cas d'opérations d'arrêt et de démarrage.
▪ Ce fichier de paramètres serveur (SPFILE), qui est recherché
automatiquement au démarrage, est doté d'un nom par défaut :
spfile<SID>.ora
Fichiers de paramètres d'initialisation
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2- Fichier de paramètres d'initialisation au format text (pfile) :


▪ Ce type de fichier de paramètres d'initialisation peut être lu par le
serveur de base de données, mais il n'est pas accessible en écriture
par le serveur.
▪ Pour être persistantes suite aux opérations d'arrêt et de
démarrage, les valeurs des paramètres d'initialisation doivent être
définies et modifiées manuellement à l'aide d'un éditeur de texte.
▪ Le nom par défaut de ce fichier, qui est recherché
automatiquement au démarrage si aucun fichier SPFILE n'est trouvé,
est : init<SID>.ora
Paramètres d'initialisation
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Paramètres de base Paramètres avancés

CONTROL_FILES DB_CACHE_SIZE
DB_BLOCK_SIZE DB_FILE_MULTIBLOCK
PROCESSES _READ_COUNT
UNDO_MANAGEMENT SHARED_POOL_SIZE
… …
Paramètres d'initialisation
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Les paramètres utilisés dans le fichier SPFILE sont modifiables. Ils représentent les
valeurs suivantes :
▪ DB_NAME : Nom de la base (jusqu’à 8 caractères) Généralement égal au nom de
l’instance (ORACLE_SID)
▪ CONTROL_FILES: Emplacement des fichiers de contrôle de la base. En spécifier au
minimum 2, si possible sur des disques différents (dans l’idéal, un par disque)
CONTROL_FILES = C:\ORACLE\....\ORADATA\ORCL\CONTROL01.CTL,
D:\ORACLE\...\ORADATA\ORCL\CONTROL02.CTL
▪ NLS_LANGUAGE : Langage par défaut de l’instance, utilisé pour les messages, la
date et l’heure. La valeur par défaut est dérivée du paramètre NLS_LANG.
NLS_LANGUAGE = french
▪ DB_BLOCK_SIZE : Taille en octets d’un bloc de données (compris entre 2 ko et 32
ko) Doit être un multiple de la taille de bloc du système d’exploitation
Ne peut pas être modifié ultérieurement sans recréer la base DB_BLOCK_SIZE = 8192
▪ COMPATIBLE : indique la version du serveur oracle.
Paramètres d'initialisation
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▪ MEMORY_TARGET
Apparu en version 11, si ce paramètre a une valeur différente de zéro, la gestion
automatique de la mémoire est activée. Dans ce cas les paramètres SGA_TARGET et
PGA_AGREGATE sont dépréciés.
▪ UNDO_TABLESPACE
Permet de spécifier le nom du tablespace contenant les segments d’annulation.
Si le nom du tablespace spécifié ne correspond pas au nom du tablespace UNDO de
la base une erreur apparaîtra dans le fichier des alertes.
UNDO_TABLESPACE = UNDOTBS
▪ PROCESSES
Permet de limiter le nombre de processus simultanés sur le serveur
▪ DB_RECOVERY_FILE_DEST
Emplacement de la zone de récupération rapide (flash recovery area). Si ce paramètre
est spécifié, il faut spécifier le paramètre DB_RECOVERY_FILE_DEST_SIZE .
▪ SGA_TARGET : Espace mémoire réservé à la zone SGA.
▪ OPEN_CURSORS : indique le nombre maximal de curseurs ouverts à la fois par
session.
Modifier les paramètres d’initialisation
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▪ Utilisez l'instruction Alter System pour modifier dynamiquement les


paramètres de votre instance de base de données Oracle, Les
paramètres restent en vigueur tant que la base de données est
montée.
Syntaxe :
ALTER SYSTEM SET Paramètre = valeur [comment =texte]
[scope =SPFILE/MEMORY/BOTH]
▪ Utilisez l'instruction ALTER SESSION pour spécifier ou modifier les
conditions ou les paramètres qui affectent votre connexion à la
base de données. L'instruction reste en vigueur jusqu'à ce que vous
vous déconnectiez de la base de données.
Syntaxe :
ALTER SESSION SET Paramètre =valeur;
Modifier les paramètres d’initialisation
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▪ Exemples:

1/ Changer le nombre de processus gérés par l’instance à 600 dans


SPFILE:
SQL> Alter system set processes = 600 scope = spfile ;
2/ Changer la taille de la zone mémoire SGA à 2000M pour
l’instance en cours et dans le fichier SPFILE :
SQL> Alter system set sga_target =2000M scope =both;

▪ Suppression d’un paramètre :


Alter system reset nom_parametre [scope= SPFILE];
Afficher les paramètres avec le dictionnaire
de données
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▪ Vues du dictionnaire qui permettent de visualiser les paramètres:

v$system_parameter
v$system_parameter2
v$parameter
v$parameter2

Exemple :
SQL> Show parameter undo
SQL> select name, value from v$parameter;
Exporter un fichier paramètres
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▪ CRÉATION D’UN SPFILE À PARTIR D’UN PFILE:


create spfile from pfile;
ou create spfile from pfile= ’C:\app\.....\pfile\init.ora’;
ou à partir de la mémoire: create spfile from memory;
▪ CRÉATION D’UN PFILE À PARTIR D’UN SPFILE
create pfile from spfile;
create pfile =‘chemin\init.ora’ from spfile;
ou à partir de la mémoire : create pfile from memory;
En cas de problèmes de démarrage de l’instance à cause de spfile
endommagé vous pouvez monter la base à partir du fichier PFILE:
startup mount pfile= ’C:\app\....\pfile\init.ora’;
Ou démarrer la base en mode normal:
Startup pfile= ’C:\app\....\pfile\init.ora’;
Démarrer une instance de base
de données Oracle : NOMOUNT
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OPEN

STARTUP

MOUNT

NOMOUNT

Instance
démarrée
SHUTDOWN
Démarrer une instance de base
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de données Oracle : NOMOUNT
En règle générale, une instance est démarrée uniquement en mode NOMOUNT :
✓ au cours de la création de la base de données.
✓ au cours de la nouvelle création des fichiers de contrôle.
✓ lors de certains scénarios de sauvegarde et de récupération.

Le démarrage d'une instance inclut les opérations suivantes :

▪ Recherche dans le répertoire <oracle_home>/database d'un fichier portant un nom


particulier, dans l'ordre suivant : spfile<SID>.ora
▪ Si le fichier précédent n'est pas trouvé, recherche du fichier init<SID>.ora
▪ Allocation de la mémoire SGA
▪ Démarrage des processus en arrière-plan
▪ Ouverture du fichier alert<SID>.log et des fichiers trace

Remarque : SID est l'ID système qui identifie l'instance (par exemple, ORCL).
Démarrer une instance
de base de données Oracle : MOUNT
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OPEN
STARTUP

MOUNT

Fichier de contrôle
ouvert pour cette
NOMOUNT instance

Instance
démarrée
SHUTDOWN
Démarrer une instance
de base de données Oracle : MOUNT
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Le montage d'une base de données inclut les opérations suivantes :


▪ Associer une base de données à une instance démarrée
précédemment.
▪ Localiser et ouvrir le fichier de contrôle indiqué dans le fichier de
paramètres.
▪ Lire le fichier de contrôle afin d'obtenir le nom et le statut des
fichiers de données et des fichiers de journalisation en ligne.
▪ Toutefois, aucune vérification n'est effectuée à ce stade pour vérifier
l'existence des fichiers de données et des fichiers de journalisation en
ligne.
Démarrer une instance
de base de données Oracle : MOUNT
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Pour effectuer des opérations de maintenance particulières:


▪ Démarrez une instance et montez une base de données, mais
n'ouvrez pas cette dernière.
▪ La base de données doit être montée (mounted) mais non ouverte
pour les opérations suivantes :
✓ Renommer des fichiers de données
✓ Activer et désactiver les options d'archivage des fichiers de
journalisation en ligne (mode Archivelog).
✓ Procéder à une récupération complète de la base de données.
Démarrer une instance
de base de données Oracle :OPEN
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OPEN
STARTUP Tous les fichiers sont ouverts,
conformément à la description du
fichier de contrôle pour cette
MOUNT
instance
Fichier de contrôle
ouvert pour cette
NOMOUNT instance

Instance
démarrée
SHUTDOWN
Démarrer une instance
de base de données Oracle : OPEN
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▪ Le fonctionnement normal de la base de données signifie qu'une


instance est démarrée et que la base de données est montée et
ouverte.
▪ Dans le cas du fonctionnement normal de la base, n'importe quel
utilisateur valide peut se connecter à la base de données et effectuer
des opérations standard d'accès aux données.
▪ L'ouverture de la base de données inclut les opérations suivantes :
- Ouverture des fichiers de données en ligne.
- Ouverture des fichiers de journalisation en ligne.
Démarrer une instance
de base de données Oracle :OPEN
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▪ Si certains fichiers de données ou fichiers de journalisation en ligne


sont absents lorsque vous tentez d'ouvrir la base de données, le
serveur Oracle renvoie une erreur.
▪ Au cours de cette étape finale, le serveur Oracle vérifie que tous les
fichiers de données et fichiers de journalisation en ligne peuvent être
ouverts, et il vérifie la cohérence de la base de données.
▪ Vous pouvez démarrer une instance de base de données en mode
d'accès restreint “restrict”, de sorte qu'elle soit accessible uniquement
aux utilisateurs disposant de privilèges d'administration.
Modes d'arrêt
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Mode d'arrêt A I T N
Autorise les nouvelles connexions Non Non Non Non
Attend la fin des sessions en cours Non Non Non Oui
Attend la fin des transactions en cours Non Non Oui Oui
Force un point de reprise (checkpoint) et ferme Non Oui Oui Oui
les fichiers

Mode d'arrêt :
• A = ABORT
• I = IMMEDIATE
• T = TRANSACTIONAL
• N = NORMAL
Modes d'arrêt
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▪ ABORT : effectue des tâches minimales avant l'arrêt.


Ce mode requiert une opération de récupération avant le
démarrage, par conséquent, utilisez-le uniquement lorsque cela
s'avère nécessaire.
Ce mode est généralement utilisé lorsque:
✓ Aucun autre mode d'arrêt ne fonctionne.
✓ Le démarrage de l'instance se révèle problématique.
✓ Vous avez besoin d'arrêter l'instance immédiatement en
raison d'un événement imminent, tel que l'annonce d'une
coupure de courant dans les secondes qui suivent.
Modes d'arrêt
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▪ IMMEDIATE : Option utilisée le plus fréquemment. Les transactions


non validées sont annulées (rollback).

▪ TRANSACTIONAL : Laisse le temps de terminer les transactions.

▪ NORMAL : Attend la déconnexion des sessions.

Du point de vue du temps nécessaire pour effectuer l'arrêt, ABORT est


le mode le plus rapide et NORMAL, le plus lent.
Utiliser SQL*Plus pour les opérations
de démarrage et d'arrêt
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▪ SQL*Plus vous permet également d'effectuer des opérations de


démarrage et d'arrêt, ou bien encore de modifier l'état de la base
de données.
▪ Si vous souhaitez utiliser SQL*Plus pour réaliser ces tâches, vous
devez vous connecter en tant qu'utilisateur SYSDBA ou SYSOPER.
▪ les commandes avec SQL plus sont les suivantes:

SHUTDOWN [NORMAL | TRANSACTIONAL | IMMEDIATE | ABORT ]


STARTUP [FORCE] [RESTRICT] [MOUNT | OPEN | NOMOUNT]
Le processus d’écoute Oracle Listener
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▪ Le processus d’écoute Oracle listener est le principal composant


Oracle coté serveur qui permet d'établir la connexion entre les
ordinateurs clients et une base de données Oracle.
▪ Le listener peut être considéré comme une grande oreille qui écoute
les demandes de connexion aux services Oracle.
▪ Théoriquement, une machine serveur peut héberger plusieurs bases
de données Oracle et un listener et un seul pour permettre la
connexion d’un client à l’instance Oracle de son choix.
▪ Le nom de l’instance est soumis par le client lors du processus de
connexion.
Le processus d’écoute Oracle Listener
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Connexion d’un utilisateur à la


base de données :
Deux processus permettent à un
utilisateur d'interagir avec
l'instance et finalement, avec la
base de données : le processus
utilisateur et le processus serveur.
Chaque fois qu'un utilisateur
exécute une application ou une
commande SQL, la machine
cliente lance un processus
utilisateur pour établir une
connexion de l'utilisateur à
l'instance Oracle.
Le processus d’écoute Oracle Listener
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Le processus de connexion passe par les étapes suivantes :


1. Le client contacte le listener Oracle en choisissant l’instance à laquelle il souhaite
se connecter (demande d’un nom de service).
2. Le listener démarre un processus dédié appelé processus serveur
3. Le listener envoie un accusé de réception au client avec l'adresse du processus
serveur dédié
4. Le client établit une connexion avec le processus serveur dédié
5. Le processus serveur se connecte à l'instance Oracle pour le compte du processus
utilisateur (création d’une session utilisateur)
▪ C’est le processus serveur qui se connecte à l'instance Oracle pour servir le
processus utilisateur durant toute la session du client.
▪ Le processus utilisateur n'entre pas directement en interaction avec le serveur
Oracle. C'est plutôt, le processus serveur qui interagit avec le serveur Oracle,
répond aux demandes de l’utilisateur et lui renvoie les résultats.
Gestion du processus d’écoute Listener
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▪ Le processus d’écoute se matérialise par un service nommé


TNSLISTENER sur windows et par un processus TNSLSNR sous linux.
▪ le processus d’écoute s’administre grâce à l’utilitaire LSNRCTL.

l’utilitaire est lancé dans l’invite de commande de windows


C:> lsnrctl
Lsnrctl>start
permet de démarrer le processus d’écoute
Lsnrctl>stop
permet d’arrêter le processus d’écoute
Lsnrctl>status
Affiche les informations sur le processus d’écoute

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