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CHAPITRE 1 : LA METROPOLISATION : UN PROCESSUS MONDIAL

DIFFERENCIE :

1.1. Les villes à l’échelle mondiale :


Le poids croissant des métropoles :

La population mondiale est majoritairement urbaine : En 2018, 55% des habitants


de la planète vivent dans les villes. Le processus d’urbanisation (p.58) est
généralisé dans le monde.

Les facteurs qui expliquent l’explosion urbaine et qui guident à la métropolisation


(p. 54) sont :
1. L’exode rural (p.58) qui est très important chaque année dans les pays
d’Afrique et d’Asie ;
2. L’arrivée de populations jeunes qui augmentent la démographie urbaine ;
3. L’étalement urbain qui englobe des villages périphériques en les incluant
dans l’espace urbanisé.

L’urbanisation contribue à la multiplication de très grandes villes. En 2019, 570


agglomérations comptent plus d’un million d’habitants. 35 d’entre elles comptent
plus de 10 millions d’habitants. 24 des 30 plus grandes mégapoles (p.58) sont
situées dans les pays en développement en 2018.

Les métropoles concentrent les activités, les organisations et les entreprises


économiques, financières et commerciales. Elles englobent des quartiers
d’affaires, les places boursières et d’importantes firmes transnationales (p. 58).

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Les métropoles rayonnent dans les domaines politiques et culturels. Certaines
métropoles sont des capitales politiques qui concentrent les principales
administrations publiques et qui englobent des organisations mondiales.
Certaines sont d’importantes destinations du tourisme international et de
conférences culturelles.

Quelques métropoles s’étalent et se rejoignent pour former une vaste région


urbaine appelée : mégalopole (p. 83). Les principales mégalopoles sont situées :
- au nord-est des Etats-Unis ;
- au Japon ; - en Europe.

Les métropoles sont au cœur de réseaux de transport modernes. Elles se


caractérisent par des infrastructures de communication et de transport très
efficaces et très développées qui les relient entre elles. Elles forment l’archipel
mégalopolitain mondial (p.59).

La mondialisation (p.57) met en concurrence les métropoles aux niveaux du


tourisme, du commerce, des services, de l’industrie, des études, de l’économie et
des finances.

1.2. Des métropoles inégales en mutation :

Depuis le début du 21 siècle, les métropoles attractives s’étendent. Toutes les


métropoles se caractérisent par l’étalement urbain et par la multiplication des
banlieues.

Dans les grandes métropoles, les infrastructures se modernisent de plus en plus,


les gratte-ciels, les quartiers d’affaires et les centres commerciaux se multiplient.

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Les centres ou les quartiers centraux regroupent essentiellement les organisations
politiques, commerciales et culturelles les plus importantes. Les quartiers
centraux sont des quartiers d’affaires qui rassemblent les activités économiques
et financières fondamentales : il s’agit de central business district (p.60).
L’étalement des métropoles multiplie les périphéries (p.60). Ces périphéries ou
ces banlieues englobent de grands ensembles d’habitat collectif. Leurs fonctions
sont essentiellement résidentielles ou commerciales. L’étalement des métropoles
développe la périurbanisation (p. 60).

De nos jours les métropoles sont fragmentées (p. 60) et le modèle urbain de
ségrégation (p. 60) est à prendre en compte. Le principal critère de
différenciation dans toutes les métropoles est le critère social : il existe des
quartiers et des banlieues habités par des populations aisées et d’autres
consacrés aux populations pauvres. Dans les métropoles en développement, les
populations aisées préfèrent vivre dans des gated communities (p.60). Dans les
métropoles développées les populations aisées se concentrent dans les centres-
villes marqués par la gentrification (p.60) d’anciens quartiers. Les bidonvilles
(p.61) deviennent de plus en plus nombreux surtout dans les grandes
métropoles en développement.

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CHAPITRE 3 : UNE DIVERSIFICATION DES ESPACES ET DES ACTEURS
DE LA PRODUCTION :

3.1. Les espaces de production dans le monde :

La production mondiale est contrôlée par les grandes puissances économiques qui
produisent et fabriquent plusieurs et divers biens dans les différents secteurs
économiques. Ces grandes puissances multiplient leurs valeurs ajoutées (p. 128)
grâce à leurs productions très importantes des marchandises et des produits.

Les principales grandes puissances économiques mondiales sont :


- Les puissances occidentales : les Etats-Unis, la France, l’Allemagne et le
Royaume-Uni ;
- le Japon et la Corée du Sud ;
- les puissances émergentes : BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du
Sud.)

Le système productif mondial est dominé essentiellement par les industries et les
grands pays industrialisés : Depuis 2013, la Chine est la première puissance
industrielle. Les principaux pays développés industriellement surtout dans les
secteurs textile, automobile, électronique, technologique… sont les Etats-Unis, la
France, l’Allemagne, l’Italie, le Royaume-Uni, le Japon, la Chine, la Corée du Sud et
la Russie. Depuis le début des années 2000, il existe des pays qui développent de
plus en plus leurs industries comme le Brésil, la Turquie, des pays africains
(Afrique du Sud, Nigéria, Maroc), des pays de l’Asie du Sud (Thailande, Vietnam,
Indonésie, Malaisie).

Certaines économies reposent sur l’exploitation des ressources énergétiques,


minière et agricoles : C’est le cas de la Russie, des pays de l’Afrique, des pays de
l’Amérique latine et des pays arabe du Golfe.

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A côté des Etats, les firmes transnationales (p. 125) sont aussi des acteurs
fondamentaux de la production mondiale. Sur les 500 première FTN en 2017, plus
de 427 sont concentrées dans les pays développés surtout aux Etats-Unis, dans les
pays de l’Europe de l’Ouest et le Japon. Les FTN des BRICS se multiplient. Les
entreprises des pays développés sont les principaux acteurs de l’économie
numérique (p. 128). 60% de ces entreprises sont des étatsuniennes, britanniques
et allemandes.

La compétition et la concurrence entre les acteurs et les territoires productifs sont


à prendre en considération. C’est pour cette raison que les Etats adoptent des
politiques attractives en subventionnant des secteurs productifs et en proposant
une politique fiscale avantageuse (paradis fiscaux p.125). Plusieurs Etats
comportent des zones franches (p. 128) et aménagent leur territoire pour
développer leurs infrastructures de transport et de communication et pour
faciliter l’accès au numérique.

3.2. Métropolisation, littoralisation des espaces productifs et accroissement des


flux.

Les échanges de marchandises ont augmenté depuis les années 1990 dans le
monde. Le volume des échanges mondiaux a été multiplié par 3.5. Les flux des
marchandises sont dominés par 10 Etats qui assurent la moitié du commerce
mondial. A partir de 2017, le rôle des pays en développement devient de plus en
plus important dans le cadre du commerce mondial : ils représentaient 43% du
commerce mondial.

Les investissements directs à l’étranger (p. 130) sont essentiellement dominés


par les FTN des pays puissants économiquement. La capitalisation boursière (p.
130) concerne une dizaine de places boursières surtout celles de New York,

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Londres, Tokyo, Paris, Shanghai et Honk Kong. Ces places boursières sont
fondamentales dans le cadre des flux financiers.

A partir des années 2000, le commerce des services augmente plus rapidement
que le commerce des marchandises grâce au rôle important des exportations de
services des pays en développement.

Les grands ports relient les pays et les métropoles entre eux. Les zones
industrialo-portuaires développent les secteurs industriels en regroupant des
diverses et différentes grandes usines.

La Chine réussit à devenir une puissance industrielle à travers les zones


économiques spéciales (ZES) (p. 130) qui attirent les investisseurs étrangers.

Les régions et les littoraux touristiques se multiplient, depuis les années 2000
dans le monde, grâce au développement du transport aérien et à la hausse du
niveau de vie des pays asiatiques et américains.

La littoralisation (p. 127) s’intensifie suite à la croissance des flux maritimes. Les
flux maritimes représentent 80 % des échanges mondiaux de marchandises. La
conteneurisation (p.130) contribue au développement des flux maritimes et du
commerce maritime. Les pays de l’Asie orientale réalisent 40% du trafic mondial
des conteneurs. Les ports chinois se multiplient et connaissent une progression
spectaculaire. Les principales façades maritimes (p. 130) sont celles de l’Europe
occidentale, des Etats-Unis, du Japon, de la Chine et de la Corée du Nord.

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CHAPITRE 4 : UNE DIVERSIFICATION DES ESPACES ET DES ACTEURS
DE LA PRODUCTION EN FRANCE :

4.1. Des systèmes productifs en mutation en France :

En France, l’industrie est un secteur d’activité en recomposition. La part de ce


secteur dans la production de richesse diminue tout comme l’emploi industriel. Le
secteur industriel représente 13% de la population active française. Cette
désindustrialisation (p. 146) s’explique essentiellement par la robotisation et la
mécanisation qui augmentent la productivité (p. 146).

Les systèmes productifs français connaissent des mutations et des changements


surtout face à la concurrence européenne et mondiale. Des entreprises françaises
adoptent la délocalisation (p. 146) dans le but de rechercher une main-d’œuvre
bon marché, des ressources naturelles peu chères et des normes fiscales peu
contraignantes.

L’Etat français reste actionnaire de nombreuses entreprises dans les domaines du


transport, de l’énergie et des services. Les systèmes productifs français évoluent
vers une tertiarisation (p. 146) de l’économie. Les services représentent près de
80% de la production de richesse en France.

4.2. Des nouvelles dynamiques de localisation :

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Les districts industriels (p. 146) se multiplient en France. Ils se développent
autour de productions spécialisées à haute valeur ajoutée ou autour des systèmes
productifs spécialisés.
Les systèmes productifs français se basent sur :
1. L’accessibilité : les entreprises françaises privilégient les territoires les mieux
connectés et les plus accessibles ;
2. L’innovation (p. 146) qui améliore la compétitivité (p. 126) des usines et des
entreprises françaises.

L’Etat français joue un rôle principal pour favoriser les mutations avantageuses
des systèmes productifs à travers ses acteurs publics : les collectivités territoriales
agissent sur les équipements et services mis à disposition des entreprises. De plus
l’Etat développe ces systèmes à travers les politiques d’aménagement du
territoire, les politiques industrielles et la multiplication des pôles de
compétitivité (p.146).

Les métropoles françaises attirent de plus en plus les activités productives, les
entreprises et les firmes. Elles forment des bassins d’emplois et des vastes
marchés de consommation. Elles englobent des quartiers d’affaires, des
entreprises spécialisées dans la recherche et le développement et des
technopôles (p.146).
A l’échelle locale, les espaces productifs concentrent les activités décisionnelles et
stratégiques comme les sièges principaux des firmes et des grandes entreprises.

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