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Reef 4 Classique - Version 4.6.0.1 - Edition 183 - Mars 2016 Document : GS 1 : Prescriptions techniques communes aux procédés de mur ou de gros ceuvre (Cahiers du CSTB, Cahier 2189, mai 1987) Commission chargée de formuler des Avis Techniques Mai 1987 procédés de mur ou de gros oeuvre Prescriptions techniques communes Statut Nair : Les Cahiers de prescriptions techniques (CPT) sont des parties intégrantes d'Avis Techniques présentant des dispositions communes. Ces CPT ne sont donc pas des textes a utiliser seuls, mais conjointement avec T'Avis technique qui y fait référence, et qui peut les compléter ou les amender. Analyse Ce document annule et remplace les prescriptions publiées dans la livraison 176 de janvier-février 1977 (cahier 1422). Sommaire 0 Ensemble des procédés de murs de fagade, de gros oeuvres et de gros oeuvres de maison A Conditions de conception 1 Stabilité 2 Sécurité au fou 3 Prévention des accidents lors de la mise en oeuvre et de l'entretien 4 Isolation thermique 5 Isolement acoustique 6 Etanchéité 7 Risques de condensation superficielle 8 Confort d'été 9 Durabilité-entretien B Conditions de fabrication € Conditions de stockage et de transport D Conditions de mise en oeuvre 4 Procédés comportant des facades en panneaux, du type plaque pleine ou nervurée, isolation rapportée du cété intéricur A Conditions de concepti 1 Stabilité 2 Sécurité au feu 3 Prévention des accidents lors de la mise en oeuvre et de lentretien 4 Isolation thermique 5 Isolement acoustique 6 Etancheité 7 Risques de condensation superficielle 8 Confort d'été 9 Durabilité B Conditions de fabrication 2 € Conditions de stockage et de transport D Conditions de mise en oeuvre 2 Procédés comportant des fagades en panneaux sandwiches a voile extérieur librement dilatable A Conditions de conception 1 Stabilité 2 Séourité au feu 3 Prévention des accidents lors de la mise en oeuvre et de lentretien 4 Isolation thermique 5 Isolement acoustique 6 Etanchéité 7 Risques de condensation superficielle 8 Confort d'été 9 Durabilité B Conditions de fabrication 3 € Conditions de stockage et de transport D Conditions de mise en oeuvre 3 Procédés comportant des fagades en panneaux sandwiches liés par des nervures et/ou des plots en béton A Conditions de conception 1 2 3 4 Isolation thermique 5 6 7 Risques de condensation superficielle 8 Confort d'été 9 Durabilité B Conditions de fabrication 4 © Conditions de stockage et de transport D Conditions de mise en oeuvre 4 Procédés comportant des facades en panneaux sandwiches a voile intérieur mince A Conditions de conception 1 Stabilité 2 Sécurité au feu 3 Prévention des accidents lors de la mise en oeuvre et de l'entretien 4 Isolation thermique 5 Isolement acoustique 6 Etanchaité 7 Risques de condensation superficielle 8 Confort d'été 9 Durabilité B Conditions de fabrication 5 € Conditions de stockage et de transport D Conditions de mise en oeuvre 5 Procédés comportant des fagades en panneaux a corps creux incorporés A Conditions de conception 1 Stabilité 2 3 Prévention des accidents lors de la mise en oeuvre et de l'entretien 4 Noa 8 9 Durabilité B Conditions de fabrication € Conditions de stockage et de transport D Conditions de mise en oeuvre 6 Procédés comportant des facades en panneaux de béton léger A Conditions de conception 1 Stabilité 2 3 Prévention des accidents lors de la mise en oeuvre et de l'entretien 4 5 6 7 8 Confort d'été 9 Durabitité B Conditions de fabrication € Conditions de stockage et de transport D Conditions de mise en oeuvre 7 Procédés de gros oeuvres de maison a base de petites plaques en béton sur ossature A Conditions de conception 1 Stabilité 2 Sécurité au feu 3 Prévention des accidents lors de la mise en oeuvre et de l'entretien 4 5 6 Etancheité 7 8 9 Durabilité - entretien B Conditions de fabrication € Stockage et transport des éléments D Mise en oeuvre du procédé 8 Procédés de gros oeuvres de maison a base de petites plaques porteuses en béton A Conditions de conception 1 Stabilité 2 Sécurité au feu 3 Prévention des accidents lors de la mise en oeuvre et de lentretien 4 5 6 Etanchité 7 8 9 Durabilité - entretien B Conditions de fabrication € Stockage et transport des éléments D Mise en oeuvre du procédé 0 Ensemble des procédés de murs de fagade, de gros oeuvres et de gros oeuvres de maison conditions générales ‘+ Sauf dérogation mentionnée explicitement dans I'Avis Technique, les prescriptions des DTU (Documents Techniques Unifiés) doivent étre appliquées pour tous les ouvrages qu'elles visent. En ce qui conceme le DTU 22.1 qui vise les murs extérieurs en panneaux préfabriqués de grandes dimensions du type plaque pleine ou nervurée en béton ordinaire, les prescriptions qui s'appliquent, sauf mention contraire explicite, ‘aux procédés mettant en oeuvre d'autres types de panneaux sont précisées ci-aprés. ‘* Lorsquils ne sont pas traditionnels, les ouvrages associés aux procédés de murs ou de gros oeuvres (tels, que les isolants supports d’étanchéité, les revétements en pierre mince, certains types d'enduits, de planchers prédalles ou a poutrelles, de menuiseries, de facades légéres, de cloisons ou complexes de doublage, etc.) doivent étre congus et réalisés conformément aux Avis Techniques dont ils relévent. A Conditions de conception 4 Stabilité + Aux divers stades de la réalisation pour lesquels des vérifications de calcul sont nécessaires, la prise en ‘compte des caractéristiques des bétons doit s'appuyer sur une connaissance de la valeur réelle de ces caractéristiques qui sont, en particulier, fonction de celles du ciment utilisé et de son dosage, + La stabilité des constructions doit étre vérifiée et les charges admissibles applicables aux éléments portours doivent étre déterminées selon les principes et méthodes exposés dans les Recommandations CEB-CIB-UEAtc (Recommandations intemationales unifiées pour le calcul et "exécution des structures en panneaux assembiés de grand format). © Llaptitude des éléments de mur de hauteur d'étage a participer au contreventement des batiments est & apprécier cas par cas en tenant compte notamment d'une part de l'absence ou de la présence de liaisons entre éléments de mur adjacents et de la résistance de ces liaisons aux efforts tangents, et d'autre part de la résistance des liaisons entre fagade et structure intérieure vis-a-vis des efforts engendrés par le fonctionnement des planchers en diaphragmes de contreventement. La contribution au contreventement dallages en éléments indépendants (alleges insérées entre ‘trumeaux ou allages filantes) ne peut étre que faible et ne peut étre prise en compte quavec prudence. La pénétration, sur une profondeur significative, des éléments de fagade dans les alvéoles constitués par les refends et les planchers, ainsi que la mise en oeuvre d'un blocage continu a la Périphérie de ces alvéoles sont des facteurs déterminants pour pouvoir bénéficier au mieux de la Participation des facades au contreventement des batiments © Dans les cas ot! les facades sont liées a la structure intérieure par des liaisons ponctuelles, le dimensionnement de ces liaisons doit tre déterminé en fonction des efforts qu'elles auront & équilibrer efforts de vent sur les facades, limitation des déformations d'origine hygrothemique, charges transmises par les planchers fonetionnant en diaphragmes de contreventement, etc. Lorsque les liaisons ponctuelles sont assurées par des dispositifs métalliques, le degré de sécurité de ces dispositifs ne doit pas étre inférieur & celui imposé par les Regles de calcul des constructions métalliques Llancrage de ces dispositifs dans les éléments en béton, par 'intermédiaire de chevilles, broches, pattes, rails, etc., doit s‘effectuer dans une zone de béton comportant des armatures aptes a assurer la diffusion des efforts correspondants. ‘Les prescriptions suivantes s‘appliquent aux dalles de plancher moulées en béton armé ‘lorsque ces dalles sont & appui linéaire et sans armatures on attonte sur les rives dappui, la distance nominale entre la génératrice extérieure du relevé des armatures principales et la face de coffrage corespondante ne doit pas &tre supérieure a 1 cm et armature transversale basse d'extrémité doit tre au contact de la génératrice intérieure du relevé. Lorsque les armatures principales trouvent leur ancrage au-dela du bord c'appui par soudage sur des armatures transversales, c'est a la génératrice extérieure de l'ammature transversale extréme que s'applique la méme limite d'espacement par rapport a la face de coffrage d'extrémité ; + dans le cas oli 'appui des dalles s'effectue par des ergots, les armatures de ces demiers doivent @tre tangentes a la face d'extrémit * [a profondeur nominale d'appui linéaire des dalles sans armatures en attente ou celle des ergots ne doit pas étre inférieure a 4. cm ; + Ia profondeur nominale d'appui linéaire des dalles avec armatures en attente ne doit pas étre inférieure & 2 cm ; * les clés en béton destinées @ assurer le clavetage entre éléments de dalle adjacents doivent étre congues conformément a I' annexe 1 du DTU 20.12 * Les charpentes doivent étre justifiées par le calcul tant pour les sections des membrures que pour les assemblages. Les éléments de pointe de pignon doivent étre fixés & la charpente, qui doit étre contreventée en conséquence. En |'absence de plancher sous toiture, le plan des entraits de fermes supportant le plafond du demier niveau doit étre controventé par des membrures diagonales ou des poutres-treillis. + Dans le cas de sous-sol enterré, les armatures des panneaux de sous-sol doivent étre déterminées en fonction des sollicitations que peut engendrer la poussée des terres. 2 Sécurité au feu + Dans le cas de fagade filant devant les murs de refend et/ou devant les planchers (cas d'une fagade autoporteuse notamment), espace entre facade et ouvrages séparatifs intérieurs doit étre obturé par une gamiture continue incombustible et étanche aux fumées dans les conditions prévisibles de bombement des ouvrages de facade et de plancher en cas diincendie ; son maintien en place doit étre assuré dans ‘ces mémes conditions (cf. instruction Technique Fagade, circulaire du 21 juin 1982) ‘© Tout joint vertical entre panneaux de fagade qui file d'un niveau autre sans coincider avec un refend, lorsquiil est du type « joint sec », c'est-ddire non obturé par une liaison bétonnée continue, doit étre obturé prés du parement intérieur par une gamiture incombustible, sans lacune et efficacement sere ; dans le cas de gamiture ne satisfaisant pas a l'ensemble de ces critéres, la « cheminée » que constitue le vide entre panneaux doit étre obturée au droit de chaque plancher. La gamiture incombustible ne peut faire office de barriére d'étanchéité a l'air dans le systéme d'étanchéité a eau du joint que lorsqu'elle est proche de la barriére pare-pluie. obturation de la « cheminée » définie ci-avant peut étre réalisée par une conformation convenable de la bavette étanche collée au croisement des joints ; elle peut aussi étre obtenue par serrage de laine de roche dans le joint, au droit du plancher. 3 Prévention des accidents lors de la mise en oeuvre et de I'entretien * Les dispositifs de manutention des panneaux doivent satisfaire aux prescriptions du DTU 22.1 les ‘concemant (cf. § 2,7 du Mémento) * Les dispositifs de maintien en position verticale et d'étayage des panneaux de mur extérieur doivent satisfaire aux prescriptions du paragraphe 2.6 du Mémento et 5.2 titre Ill du Cahier des charges du DTU 22.1 + Lastabilité de chacun des panneaux de refend doit étre assurée indépendamment de celle des autres et selon les mémes principes que celle des panneaux de mur extérieur, a exception du dispositif empéchant le ripage de pied des panneaux dont il est admis de se dispenser. ‘+ En ce qui conceme la prévention des accidents tors des travaux en terrasse ou des travaux d'entretien des facades, lorsquils s'effectuent a partir des toitures-terrasses, il est rappelé quill y a lieu de se référer au chapitre 5 du DTU 20.12 4 |solation thermique Les caractéristiques disolation thermique des fagades doivent étre déterminées par application des régles DTU en vigueur et des Avis Techniques dont relévent certains ouvrages (allages menuisées par exemple) 5 Isolement acoustique + Lindice daffaiblissement acoustique R des parois séparatives de logements doit étre déterminé suivant le ‘cas soit par le calcul (application de la « loi de masse » aux parois homogénes), soit expérimentalement (cas des parois multi-couches....) Lindice c'affaiblissement acoustique des murs extérieurs vis-a-vis des bruits de espace extérieur doit tre déterminé suivant les mémes principes. Il est rappelé que, fréquemment, les baies vitrées et les entrées d'air tendent & diminuer la valeur de Fisolement D ,, d'un local vis-A-vis de l'extérieur et que par ailleurs, pour une méme paroi, lindice R (exprimé en dB(A) disolement vis-2-vis d'un bruit « rose » (intérieur aux logements) est supérieur denviron 5 dB(A) a Tindice R’ disolement vis-a-vis d'un bruit « de route » (extérieur au logement) (cf. Cahier du CSTB 1397) 6 Etancheité + Les prescriptions du Mémento du DTU 22.1 concemant organisation de l'étanchéité aux joints entre panneaux (§ 3.3) et aux joints entre béton et dormants (ou précadres) incorporés la fabrication des panneaux (§ 3.4) doivent étre appliquées aux divers types de panneaux pouvant constituer les fagades, & exception des petites plaques pour maisons (cf. ci-aprés les prescriptions 7 et 8 qui les visent), Dans le cas de maison individuelle, il est admis que le dispositif d'étanchéité des joints entre panneaux puisse étre réduit & une gamiture de mastic élastomére de 1 ® catégorie sur fond de joint + Dans le cas de mise en oeuvre dencadrements de baie métalliques en applique sur le parement extériour, le dispositif d'étanchéité entre encadrement et béton doit comporter la mise en place dun mastic élastomere de premiére catégorie. Dans le cas d'encadrements en acier, la traverse haute doit étre munie de trous (destinés & empcher la stagnation d'infitrations ou de condensations accidentelles). + La position des aciers en attente et principalement celle des aciers de manutention doit étre telle quills ne risquent pas, directement ou indirectement, d'engendrer ou de favoriser les épaufrures des rives ou dlaltérer le bon fonctionnement des joints (of. § 2.7.2.1 du Mémento du DTU 22.1) 7 Risques de condensation superficielle organisation des murs extérieurs doit étre congue pour limiter le plus possible les ponts thermiques. + Les risques de condensation superficielle, trés variables suivant le mode d'occupation des locaux et notamment suivant la qualité du chauffage et de la ventilation, sont favorisés par la présence de ponts thermiques. Pour apprécier importance de ces demiers, on prend en compte notamment leur surface (des ponts thermiques ponctuels et espacés sont préférables a un pont thermique linéaire continu) et la masse de béton intérieur dans laquelle ils peuvent se diffuser (plus cette masse est élevée, plus le risque de condensation est faible). Voir Cahier du CSTB 1505 paragraphe 9 + Les encadrements et menuiseries métalliques sans coupure thermique entrainent plus de déperditions que les dormants en bois et leur surface en contact avec l'ambiance intérieure risque détre souvent le siége de condensations. 8 Confort d'été Liinertie thermique des logements, qui est un paramétre essentiel du confort d’été, doit étre évaluée par application des méthodes données dans les « Exemples de solutions pour faciliter 'application du Raglement de construction des batiments a'habitation », titre IV « Confort d'été », Cahier du CSTB 1648, mai 1980 9 Durabilité-entretien © Les panneaux de mur extérieur doivent comporter I'armature périphérique minimale définie dans le Mémento du DTU 22.1, paragraphe 2.2.1. Dans les panneaux-baies, les encadrements et appuis en béton doivent comporter 'armature minimale définie dans ce méme document au paragraphe 2.2.2 + Les constructions doivent comporter les chatnages et les joints de dilatation et de retrait définis dans le Mémento du DTU 22,1, respectivement paragraphes 2.8 et 2.9 * Lorsque les armatures longitudinales incorporées en téte des panneaux de mur constituent chainage incorporé (notamment au demier niveau des batiments sans plancher de comble) et lorsque la continuité de ce chainage au droit des joints verticaux est assurée par des platines soudées ou boulonnées, ces armatures de chainage doivent étre situées 4 2 cm + 0.5 cm de la tranche supérieure et se retoumer autour des douilles ou des pattes d'ancrage par lintermédiaire desquelies s'effectuera la reconstitution de la continuité du chainage. + Les extrémités en attente des serpentins de chauffage incorporés dans les éléments préfabriqués de plancher doivent avoir une longueur libre telle que la soudure ne soit pas réalisée a moins de 8 cm de la tranche de béton. * Lorsque, pour assuter les liaisons des éléments de mur extérieur entre eux ou avec les ouvrages de structure intérieure, on a recours a des dispositions figurant dans la description donnée dans le Mémento du DTU 22.1, paragraphe 5.2 , les liaisons correspondantes doivent étre conformes aux principes définis, pour chaque type, dans ce document qui précise notamment les conditions respecter pour assurer la protection contre la corrosion des liaisons métalliques ponctuelles. Cette prescription vise la configuration de chacune des liaisons mais pas leur répartition, pour laquelle les exigences varient d'un type de fagade a un autre. + Le mortior de scellement des liaisons brochées et le mortier de calfeutrement des alvéoles éventuels dans lesquels sont réalisées les liaisons ponctuelles boulonnées ou soudées ne doivent pas contenir de ‘composant agressif vis-a-vis de l'acier tel qu'un composant chloruré. Les plans de ferraillage doivent étre établis en prenant en compte la nécessité d'un enrobage nominal des armatures de 3 cm sur toutes les faces extérieures des panneaux et de 1,5 cm sur toutes les faces intérieures (pour incidence du choix de revétements particuliers et/ou de conditions d'exposition particuliéres sur la valeur de la cote effective d'enrobage extérieur (voir le Cahier des Charges du DTU 22.1, paragraphe 4.4.1.3) * Les accessoires destinés a étre noyés dans le béton, tels que les taquets de fixation des menuiseries doivent satisfaire aux prescriptions du paragraphe 2.7 du Cahier des charges du DTU 22.1 * Lorsque les panneaux de facade filent devant les planchers avec lesquels ils ne sont liés que par des dispositifs métalliques ponctuels (notamment dans le cas de facade autoporteuse), le revétement de sol doit comporter un relevé ou une disposition équivalente empéchant le passage d'eau vers |'étage inférieur et le contact d'eau de lavage avec les dispositifs métalliques de liaison. + Pour obturer les joints de dilatation, on doit préférer un couvrejoint classique 4 une gamiture de mastic qui risque d'étre rapidement altérée par les mouvements des joints. * Les parties enterrées des panneaux de facade ou de sous-sol doivent étre protégées par une enduct hydrofuge. * Lorsqu'on met en place un isolant en couche horizontale périphérique entre dallage et terre-plein, cet isolant doit présenter des caractéristiques au moins égales a celles du niveau ISOL 3122 Les acrotéres en éléments indépendants doivent satisfaire aux prescriptions du Mémento du DTU 22.1 qui les visent (§ 2.4) et notamment & celles concemant la section minimale et 'organisation des armatures longitudinales (§ 2.4.2.1) et a celles concemant la fixation des éléments sur les ouvrages de structure (§ 5.4.2) * Le couronnement d'un mur extérieur en panneaux préfabriqués par une pointe de pignon en magonnerie de brigues creuses de terre cuite ou de blocs, pleins ou creux, de béton de granulats courants n'est admis ‘que moyennant les dispositions suivantes « 'épaisseur des briques ou des blocs est au moins égale a 15 cm; ‘+ Ia pointe magonnée est surmontée par un chafnage relié au chainage des murs d'étage courant et visant a éliminer les risques de fissuration de la magonnerie ; la section de béton du chainage rampant est choisie suffisamment modérée pour que son retrait propre ne constitue pas en lui-méme Un facteur de fissuration pour la magonnerie sous-jacente ; «le parement extérieur de la magonnerie est revétu d'un enduit de bonne qualité tel qu'un enduit diimperméabilisation bénéficiant d'un Avis Technique favorable pour emploi sur un tel support; ‘Ie joint entre pointe de pignon et mur sous-jacent est muni d'une gamiture de mastic ; «dans le cas oi! Ia pointe de pignon magonnée est complétée par un habillage intérieur isolant pour délimiter un comble habitable, T'solant utilisé est non hydrophile, * Lorsqu'une pointe de pignon est constituée par habillage de la ferme de rive, cet habillage doit étre ‘conforme au DTU 31.2 concemant les maisons traditionnelles a ossature en bois, Lorsqu'il est prévu de mettre en place une garniture de mastic dans le joint entre pointe de pignon et mur sous jacent, le mastic doit étre choisi compatible avec le béton et avec le matériau d'habillage de la ferme de rive. + Les bois de charpente et autres bois non visitables ainsi que les bois au contact du béton doivent étre traités en profondeur avec un produit insecticide-fongicide ayant fait objet d'essais montrant son officacité pour essence utilisée et les conditions d'emploi prévues. + Les charpentes métalliques et leurs accessoires en acier doivent étre protégés contre la corrosion (cf. DTU 32.1) , La protection des profilés doit étre constituée par une peinture bitumineuse « au trempé », de 200 yum d'épaisseur minimale ou par une protection équivalente ; celle de la visserie doit étre obtenue par cadmiage, galvanisation de qualité Z 350 ou équivalent. B Conditions de fabrication La fabrication des éléments doit tre conforme au titre I du Cahier des charges du DTU 22.1, notamment en ce qui conceme * les matériaux et éléments constitutifs des panneaux (chap. 2) * a confection des bétons (chap. 3) et notamment les prescriptions de dosage minimal en ciment et de plasticité ; ‘+ les opérations de fabrication des panneaux (chap. 4) et notamment d'une part les précautions @ prendre pour incorporer certains éléments tels que les dormants de menuiseries, les taquets scellés, les dispositifs de manutention, etc. (§ 4.4.1.2) et pour assurer aux armatures les enrobages minimaux preserits (§ 4.4.1.3) et d'autre part les opérations propres aux divers types de revétements et parements extérieurs (§ 4.4.3) ; les tolérances des panneaux préfabriqués (chap. 5) Les prescriptions corespondantes s'appliquent aux dalles de plancher moulées en béton armé, pour tout ce qui peut étre transposé @ la fabrication de ces demiéres. C'est en particulier le cas pour les tolérances concemant les dimensions principales, épaisseur (hauteur des dalles) la rectitude des arétes et la planéité d'ensemble, Lorsque les rives d'appui des éléments de plancher sur les panneaux de mur ne comportent pas d'armatures en attente, on doit contrdler avant bétonnage que les armatures incorporées dans ces rives sont en bonne place et, dans le cas des armatures d'ergots c'appui, efficacement immobilisées contre les joues de moule, avec un écart maximal admissible de 0,5 om. Conformément a l'esprit du paragraphe préliminaire du titre | du Cahier des charges du DTU 22.1 , les Panneaux issus d'une fabrication contrélée en usine et bénéficiant d'un Certificat de qualification sont réputés satisfaire & ces conditions. C'est en particulier le cas pour les éléments industriels pour murs faisant 'objet du Certificat de qualification QUALIF-IB dans la classe A de tolérances dimensionnelles lorsque ces éléments appartiennent a une des familles 1, 2, 3 et 4 définies ci-aprés, C Conditions de stockage et de transport * Le stockage des éléments doit étre organisé conformément au paragraphe 4.7 du Cahier des charges du DTU 22.1 ‘+ La manutention et le transport des éléments doivent étre réalisés conformément au titre I| du Cahier des charges du DTU 22.1. + Dans les panneaux de fagade ou de refend comportant une ou plusieurs bales pour portes-fenétres, on doit mettre en place au niveau des seuils, au moins pendant les opérations de manutention, des tirants ou entretoises de rigidité suffisante pour équilibrer, sans déformation sensible, les moments susceptibles d'étre engendrés dans le plan du panneau par les efforts concentrés au droit des points de levage. + Les piéces en acier, et notamment les éléments de charpentes, expédiges vers les chantiers, doivent étre exemptes de points de rouille, ce qui implique, en cas de stockage prolongé sur parc non couvert, application d'une couche de protection supplémentaire avant livraison. D Conditions de mise en oeuvre + La mise en oeuvre des éléments doit &tre conforme au titre Ill du Cahier des charges du DTU 22.1, notamment en ce qui conceme : «les matériaux utilisés (chap. 2) tels que le béton des liaisons et chainages (§ 2.2) les mortiers de bourrage des joints (§ 2.3) , les mortiers de ragréage et de réparation (§ 2.4) et les gamitures détanchéité (§ 2.5) ; + la pose des panneaux (chap. 4) ; ‘+ la prévention des accidents (chap. 5) ; # le réglage et les tolérances (chap. 6) ; ‘Ia réalisation des jonctions entre panneaux ou entre panneaux et ouvrages de structure intérieure (chap. 7 sauf § 7.1.3); ‘Ia réalisation des dispositifs d'étanchéité des joints (chap. 8) + Dans le cas de liaison par boulonnage, le serrage des boulons, indispensable lorsque la fixité des liaisons est requise, ne doit étre effectué quaprés interposition de cales rigides d'épaisseur convenable, entre piéces & assembler, autour ou au voisinage des boulons. + La protection contre la corrosion des piéces en acier doit étre rétablie partout oli elle a pu étre détruite lors, des opérations de mise en oeuvre + Les éléments de pointe de pignon ou de pointe de refend doivent étre maintenus par des étais reliés au plancher le plus proche et que lon ne doit enlever qu'aprés réalisation des fixations définitives des éléments & la charpente assurant leur contreventement, * Lorsque I'étanchéité a Tair d'un joint vertical entre panneaux est assurée par un cordon de mousse, celui- ci doit étre disposé au voisinage des cannelures ou des languettes du joint. + Lorsque les dispositifs de liaison ponctuelle comportent des chevilles métalliques a expansion, celles-ci doivent étre utilisées conformément aux prescriptions d'emploi des foumisseurs des chevilles 1 1) llexiste, pour les chevilles métalliques & expansion, le Certificat de qualification CERTIMECA ‘+ Les menuiseries traditionnelles rapportées sur les panneaux doivent étre mises en oeuvre conformément aux DTU 36.1 et 37.1 © Dans le cas de construction sur terre-plein, la réalisation du dallage nécessite d'assurer le drainage des eaux et de compacter énergiquement le sol et le blocage rapporté, de telle sorte que les tassements ultérieurs éventuels du terre-plein soient faibles et uniformes ; il faut, en outre, désolidariser le dallage des canalisations qui le traversent Il est recommandé de permettre les variations dimensionnelles du dallage en évitant sa butée ou son appui_sur les murs de soubassement. Cette précaution permet en outre de corriger, au moins partiellement, le pont thermique de périphérie du dallage, grace a I'interposition d'une bande diisolant entre mur de soubassement et tranche de dallage. 1 Procédés comportant des facades en panneaux, du type plaque pleine ou nervurée, a isolation rapportée du cété intérieur Les prescriptions suivantes s'ajoutent ou, pour certaines d'entre elles, se substituent aux Prescriptions techniques communes a "ensemble des familles de procédés (voir ci-avant). remarque préliminaire Les procédés qui, dans cette famille, relvent de I'Avis Technique sont, par hypothése, non conformes & ensemble des prescriptions du DTU 22.1 . Aussi, les prescriptions suivantes, en s‘ajoutant aux prescriptions techniques communes a l'ensemble des familles de procédés, ne reconstituent qu'une partie des prescriptions du DTU ions de conception Dans les vérifications de calcul relatives a la stabilité des batiments, on doit prendre en compte influence, tant sur la valeur des excentricités de calcul que sur la résistance des murs au voisinage des joints, du décalage important qui existe entre la section courante des panneaux et la section réduite de transmission des efforts entre panneaux superposés, au niveau des planchers. Lorsque les panneaux sont du type « plaque nervurée », ily a lieu de substituer au diagramme de la « fonction de flambement » figurant dans les Recommandations CEB-CIB-UEAtc , les « diagrammes de résistance de murs nervurés en béton non armé soumis a des charges centrées ou excentrées » ( Cahier du CSTB 1319, juin 1975) influence des joints sur la résistance des murs en grandes plaques a fait objet d'une expérimentation dont il est rendu compte dans le Cahier du CSTB 961, Compte tenu de la forte excentricité de chargement des panneaux, et plus particuliérement lorsque leur épaisseur est sensiblement inférieure a celle du plancher, il y a lieu d'étre prudent dans le choix des hypothéses de calcul lors de application des méthodes indiquées ci-avant en 0. 2 Sécurité au feu + Les isolants du systéme disolation rapporté en oeuvre en parement intérieur des panneaux doivent étre recouverts par un habillage de protection conformément au « Guide de fisolation par Tintérieur des batiments d'habitation du point de vue des risques en cas diincendie » (Cahier du CSTB 1624, janvier février 1980) * Dans le cas oii le systéme diisolation est un complexe rapporté parement en plaques de platre, la fonction coupe-feu que doivent assurer entre appartements contigus les joints verticaux et les joints horizontaux doit étre organisée en faisant abstraction de la présence du complexe rapporté. 3 Prévention des accidents lors de la mise en oeuvre et de l'entretien pour mémoire . 4|solation thermique Les caractéristiques thermiques de Tisolation rapportée doivent étre déterminées en fonction de isolation requise pour le type d'ouvrage auquel sont destinées les facades. 5 Isolement acoustique Lorsque isolation rapportée comporte une paroi rigide, on doit interposer entre celle-ci et les parois séparatives, refends et planchers, un matériau résilient apte a limiter efficacement les transmissions phoniques indirectes par cette parci La nature et organisation du systéme diisolation rapporté influent sur risolement de la paroi composite résultante vis-a-vis des bruits de espace extérieur (voir Cahier du CSTB 1884) et sur solement entre appartements voisins. 6 Etanchéité Pour mémoire 7 Risques de condensation superficielle Le type de panneau visé ici permet généralement de ne corriger qu'imparfaitement les ponts thermiques correspondant aux liaisons avec les planchers et les refends. 8 Confort d'été Pour la détermination de la classe d'inertie thermique des logements, la masse surfacique utile prendre en compte est celle du parement intérieur du systéme diisolation rapporté. 9 Durabilité * Le choix du relief, éventuellement prévu en parement extérieur des panneaux, doit éviter les angles rentrants vifs. Le ruissellement de l'eau et les risques de salissures sont également des facteurs importants de ce choix. + La distance entre nervures des plaques nervurées destinées a étre complétées par un complexe de doublage isolant fixé directement sur les nervures, sans interposition d'une ossature secondaire, doit permettre de procurer a ce complexe 'appui que prévoit Avis Technique le concemant dans le cas de pose sur ossature secondaire. + Lorsque lisolation rapportée est constituée d'une couche disolant a base de fibres minérales, interposée entre les panneaux en béton et une cloison de doublage, cette couche doit étre constituée de panneaux rigides ou semiigides. + Dans les zones trés froides, zones oli la température de base telle que définie dans Ie titre I des Régles Th est inférioure a - 15 °C et zones daltitude supérieure & 600 m situées en zone climatique H1, la perméance de I'ensemble du systéme isolation rapporté doit étre inférieure 0,015 g/m’ h.mmHg * Les acrotéres incorporés aux panneaux de mur du demier niveau doivent satisfaire aux prescriptions du DTU 22.1 qui les visent (Mémento § 2.4.2.2) Cf. commentaire formulé au chapitre 0 Lorsquiil est réalisé un relief en parement extérieur, des précautions comme le calage des armatures sur les points hauts du fond de moule sont indispensables pour assurer en tous points les 2,5 cm d'enrabage minimal extérieur exigés. C Conditions de stockage et de transport Pour mémoire . D Conditions de mise en oeuvre + Laréservation éventuelle dorifices dans les joints d'assise des panneaux doit étre réalisée conformément ‘au paragraphe 7.1.3 du Cahier des charges du DTU 22.1 + Le dispositif destiné & empécher le ripage de pied des panneaux en cas de mouvement accidentel de faible amplitude ou de soulévement pour réglage (cf. Cahier des charges DTU 22.1, § 5.2) doit étre organisé et mis en oeuvre en prenant en compte I'étroitesse particuliére de la section d'appui qui caractérise généralement les panneaux de facade du type vis¢ ici. 2 Procédés comportant des fagades en panneaux sandwiches a voile extérieur librement dilatable Les Prescriptions suivantes s‘ajoutent ou, pour certaines d'entre elles, se substituent aux Prescriptions techniques communes a ensemble des familles de procédés (voir ci-avant). ions de conception Le dimensionnement de ensemble des liaisons entre voiles de béton des panneaux sandwiches doit tenir compte des sollicitations dorigines diverses (efforts de décoffrage, efforts dynamiques imposés au voile extérieur lors des manutentions et du transport, action du vent, excentricité des charges, solicitations sismiques, etc.) auxquelles seront soumises ces liaisons. Dans le cas de suspentes et épingles en fil d'acier inoxydable ferritique ou austénitique, les calculs doivent étre conduits conformément au document général qui les vise ( Cahier du CSTB , supplément 246-1, janvier-février 1984) Lorsquiil est fait appel A un dispositif d'accrochage ponctuel commercialisé, celui-ci doit étre utilisé conformément a Avis Technique dont il releve et les liaisons doivent étre dimensionnées, pour chaque type de panneau, en fonction des indications contenues dans cet Avis et en tenant compte des sollicitations énumérées ci-dessus. Les deux voiles des éléments doivent étre armés en fonction des efforts quills ont & supporter et comporter, notamment au voisinage des dispositifs principaux d'accrochage du voile extérieur, les armatures de renfort éventuellement nécessaires. 2 Sécurité au feu ‘+ En pourtour de baie, Ia tranche de la couche diisolant doit étre recouverte par un habillage de protection defficacité au moins équivalente a celle procurée par 'habillage prévu, pour le méme type disolant utilisé ‘en doublage de mur, par le « Guide de I'solation par Tintérieur des batiments d'habitation du point de vue des risques en cas d'incendie » ( Cahier du CSTB 1624, janvier-février 1980) Lorsque la menuiserie est en bois ou en métal et recouvre entiérement la tranche de la couche disolant, il n'y a pas lieu de prévoir de disposition complémentaire. * Dans le cas de portefenétre, pour éliminer tout risque de passage du feu d'un niveau a lautre par destruction locale de la couche d'isolant, lorsque cette demiére est constituée par du polystyrene expansé ‘et lorsque les menuiseries sont en matidre plastique, il y a lieu de prévoir soit le recouvrement de la tranche de polystyréne par une gamiture disolant incombustible (laine de roche par exemple), soit Tinterposition d'une gamiture de méme type au droit de la rive de plancher. Il est recommandé de prévoir le méme type de gamiture, associée a un dispositif antirongeurs, en rive basse des panneaux de rez-de-chaussée. 3 Prévention des accidents lors de la mise en oeuvre et de I'entretien On ne doit pas prévoir l'appui de dispositifs supportant des charges telles que les nacelles d'entretien des facades sur les acrotéres constitués par un prolongement du voile extérieur des éléments de mur du demier niveau 4 |solation thermique Les feuilles disolant doivent étre calepinées jointives entre elles et avec les joues de moule. + Linfluence des épingles métalliques de liaison entre voiles de béton sur le coefficient de transmission surfacique des panneaux de fagade doit étre prise en compte conformément aux indications du paragraphe 2.2.3 des Ragles Th-K77 5 Isolement acoustique Pour la détermination de I'indice d'affaiblissement acoustique R des murs extérieurs vis-a-vis des bruits de l'espace extérieur, on pourra assimiler les panneaux a des panneaux homogenes de masse égale a la somme des masses des deux voiles en béton (application de la loi de masse). 6 Etancheité Lorsque les acrotéres sont constitués par un prolongement du voile extérieur des panneaux du demier niveau, le relevé d'étanchéité ne doit pas étre fixé sur les acrotéres mais sur une costiére métallique sans liaison avec ces acrotéres. En raison des sollicitations particuliérement sévéres auxquelles sont exposées les gamitures de mastic destinées a assurer I'étanchéité des joints au sommet des acrotéres incorporés dans les panneaux de cette famille, il est recommandé de recouvrir ce sommet par une couvertine métallique. 7 Risques de condensation superficielle Le type de panneau visé ici peut permettre d'éliminer tout pont thermique des facades. 8 Confort d'été Pour la détermination de la classe diinertie thermique des logements, la masse surfacique utile prendre en compte dans les murs extérieurs est celle du voile intérieur des panneaux. 9 Durabilité Les acrotéres constitués par un prolongement des panneaux du demier niveau et leur zone de raccordement avec le corps de ces panneaux (sur 0,40 m au-dessous du niveau de I'étanchéité de toiture- terrasse) doivent comporter des armatures longitudinales @ haute adhérence ou soudées sur des armatures transversales, de section au moins égale a x % de la section du béton et dont 'espacement, limité a 25 cm, n'excéde pas 2,5 fois 'épaisseur minimale de acrotére. La valeur de x est indiquée ci- dessous en fonction de la longueur L des panneaux du demier niveau : L < 6 m dans les régions humides et tempérées : X= 0,16 L < 4m dans les autres régions : X= 0,16 Pour les valeurs supérieures de L, on applique les formules suivantes : * régions humides et tempérées x=0,16 +0,16xE-6 autres régions L:4 16 +0,16xEo4 De plus, la hauteur de ces acrotéres doit étre inférieure & 40 cm au-dessus de la protection d'étancheité, © Lorganisation des dispositifs de liaison entre voiles de béton doit prendre en compte la nécessité d'assurer aux armatures de répartition des efforts d'ancrage des piéces en acier inoxydable, un enrobage ‘extérieur nominal d’au moins 3 cm lorsque ces armatures sont en acier ordinaire. Cette prescription, jointe la nécessité d'ancrer les dispositifs de liaison dans une profondeur de béton suffisante, conduit généralement a affecter au voile de béton extérieur une épaisseur supérieure au minimum prévu par les concepteurs des dispositifs de liaison commercialisés. Le choix du relief éventuel du parement extérieur doit éviter les angles rentrants vifs. Le ruissellement de "eau et les risques de salissure sont également des facteurs importants de ce choix. I est recommandé, surtout lorsque le parement extérieur a un pouvoir absorbant élevé, de concevoir les reliefs décoratifs extérieurs en évitant que les variations d'épaisseur du voile extérieur soient brutales ou iréguliérement distribuées sur la surface des panneaux ou d'une grande amplitude, toutes caractéristiques qui risqueraient de favoriser la fissuration méme si, comme il se doit, on renforce les reliefs d'une certaine amplitude par des armatures judicieusement disposées. * Lorsque les panneaux d'angle de longueur supérieure & 2 m comportent un retour a 90° du voile de béton extérieur, ce retour ne doit pas étre en contact rigide, directement ou par I'intermédiaire d'un isolant offrant Une résistance a la compression, avec le voile intériour. La disposition habituellement pratiquée consiste a réserver & la fabrication, au moyen dune lame métallique amovible, un vide entre retour et isolant. * Les précadres et dormants de menuiserie doivent étre fixés sur le voile de béton extérieur et sans contact rigide avec le voile intérieur Dans le cas de menuiserie en bois, on doit tenir compte, dans le choix de essence du bois et de sa protection, de la situation particuliérement exposée de la menuiserie lorsqu’elle se trouve proche du parement extérieur. * Lorsquiil est envisagé d'utiliser un mastic pour constituer la garniture extérieure de joints entre panneaux, ‘on doit choisir un mastic élastomere de premiére catégorie et qui conserve une grande déformabilité apres polymérisation Compte tenu des variations particuliérement importantes de l'ouverture des joints entre panneaux de fagade par suite de la libre dilatation des voiles extérieurs des panneaux, lorsquiil est choisi pour constituer la gamiture extérieure de ces joints le mastic subit des solicitations répétées qui, méme s'il est assez déformable et mis en oeuvre trés soigneusement, affectent sa durabilité, par rapport aux conditions de sollicitation imposées dans les autres familles de panneaux de fagade. De ce point de vue, les systémes d'étanchéité a glissiéres et languettes ou a languettes incorporées sont préférables. ions de fabrication * Con 3) Cf. commentaire formulé au chapitre 0 + Le béton des panneaux doit étre exempt de composant chloruré. L’exclusion des composants chlorurés des panneaux de cette famille est imposée par la sensibilité Particuliére des aciers inoxydables @ la corrosion en milieu chloruré et par le fait que la rupture diune suspente en acier inoxydable par suite d'une telle corrosion compromettrait la stabilité du voile extériour suspendu, * Les dispositifs de liaison entre voiles de béton des panneaux sandwiches doivent étre disposés et calés avec précision dans les moules de telle sorte quills ne puissent se déplacer sensiblement lors du bétonnage. ‘* Lorsqu’elles ne sont pas en acier inoxydable et qu’elles ne sont pas revétues, sur toute leur surface, d'une protection contre la corrosion, les barres d'ancrage des dispositifs de liaison entre voiles des panneaux sandwiches doivent avoir, du cdté du parement exposé aux intempéries, un enrobage minimal de 2,5 cm de béton, + Lorsque le parement extérieur des panneaux de fagade comporte un relief, on doit mettre en place sur les points hauts du fond de moule des cales aptes a maintenir les armatures @ la distance permettant de leur assurer, en ces points singuliers, 'enrobage minimal exigé. + Le processus de fabrication des panneaux de fagade doit comporter un contréle, avant bétonnage, de la bonne position et de la bonne orientation des dispositifs principaux de liaison entre voiles de béton. + La tolérance sur I'épaisseur des voiles de béton est fixée a 1 om. Pour qu'elle puisse étre respectée, il est nécessaire de recourir a des méthodes de fabrication définies dans le détail et constantes. I faut, en particulier, régler & la cote voulue le béton mis en place en fond de moule et prendre des dispositions telles que le résultat ainsi obtenu ne soit pas altéré par un déplacement sensible de la couche d'isolant durant les opérations ultérieures de fabrication. Les feuilles d'isolant doivent étre découpées avec précision et disposées jointives entre elles et avec les joues de moule pour éviter notamment la formation de nervures en béton indésirables entre les deux voles. Le traitement thermique doit étre symétrique et progressif afin de ne pas introduire de contraintes notables dans le dispositif de liaison des deux voiles. * Lorsque, dans les panneaux d'angle, il est prévu un dispositif (lame métallique amovible par exemple) pour réserver un vide entre le retour du voile de béton extérieur et lisolant incorporé, lenlvement de ce dispositif ne doit étre effectué que lorsque le béton a acquis une cohésion suffisante. € Conditions de stockage et de transport Sur le parc de stockage et au cours du transport, les panneaux sandwiches ne doivent pas reposer sur le voile extérieur, 4 moins que les dispositifs de liaison entre voiles aient ét& congus et dimensionnés en conséquence. D Conditions de mise en oeuvre * Lorsque les acrotéres sont en éléments indépendants, ces éléments ne doivent pas avoir de contact de butée avec le voile extérieur de I'élément sous jacent Les précadres et dormants de menuiserie solidaires du voile de béton dilatable ne doivent pas étre en contact avec le voile intérieur ou n’avoir, avec ce voile, que des contacts de glissement permettant un déplacement relatif, a l'exclusion de tout contact de butée ; un couvre;joint, fixé sur le béton du voile intérieur, doit étre disposé au pourtour du joint intérieur entre dormant de menuiserie et béton. 3 Procédés comportant des fagades en panneaux sandwiches liés par des nervures et/ou des plots en béton Les Prescriptions suivantes s‘ajoutent ou, pour certaines d'entre elles, se substituent aux Prescriptions techniques communes a ensemble des familles de procédés (voir ci-avant). ACon ions de conception 1 Pour mémoire 2 Pour mémoire 3 Pour mémoire 4 |solation thermique * Les feuilles disolant doivent étre calepinées. ‘Les déperditions thermiques par les épingles, plots ou nervures continues de liaison entre le voile intérieur et le voile extérieur des panneaux doivent étre calculées par application des Ragles Th-K 77, paragraphe 223 Lorsque la liaison entre voiles est assurée par un réseau de nervures continues (cas dont la réalisation est la plus simple), les déperditions engendrées par ces nervures conférent aux fagades de cette famille des caractéristiques disolation thermique généralement faibles au regard des exigences de la réglementation actuelle ; il est possible de les renforcer par la mise en oeuvre d'un habillage isolant rapporté. 5 Pour mémoire 6 Pour mémoire 7 Risques de condensation superficielle * Lépaisseur du voile intérieur doit tre au moins de 12 cm dans le cas d'une liaison par nervures et de 10 ‘om dans le cas d'une liaison par plots ; la largeur des nervures ou des plots ou le diamétre de ceux-ci doit tre inférieur ou égal 6 cm. © En l'absence disolation thermique complémentaire par habillage intérieur isolant, les trumeaux ou meneaux comportant deux nervures verticales de rives doivent avoir au moins 30 cm de largeur ; ce minimum est porté & 50 om lorsque ces formes sont destinées a étre liées & un mur perpendiculair. + Au droit des liaisons bétonnées entre panneaux et entre panneaux et structure intérieure, on doit disposer des bandes diisolant dans un pian qui ne soit pas sensiblement décalé par rapport au plan de isolant incorporé dans les panneaux. Ces prescriptions visent a atténuer les effets des ponts thermiques constitués par les nervures et plots de béton entre voiles des panneaux et par les liaisons des panneaux avec les planchers et les refends. 8 Confort d'été Pour la détermination des classes diinertie thermique des logements, la masse surfacique utile a prendre en compte dans les murs extérieurs est celle du voile intérieur des panneaux. 9 Durabilité © Dans les panneaux aveugles ou dans les trumeaux des panneaux-baies, on doit disposer, en plus des liaisons périphérique et diencadrement de baie, des liaisons intermédiaires constituées de nervures verticales ou de lignes de plots ou d'épingles, a un espacement qui n’excéde pas 2 m. + Les rives verticales des panneaux doivent étre fixées aux refends ou a une fagade en retour en au moins deux points répartis sur la hauteur ¢'étage, Les panneaux non porteurs de longueur égale ou supérieure a 3 m doivent étre fixés sur les planchers haut et bas par des ancrages d'extrémité et par au moins un ancrage complémentaire au voisinage de la mi-longueur des panneaux Les panneaux sandwiches de cette famille ont un fonctionnement en bilame qui leur confére on particulier une tendance au bombement ; la premiére et la seconde des prescriptions qui précédent ont respectivement pour objet de limiter la possibilité de bombement propre du voile extérieur et celle du panneau dans son ensemble, * Le voile extérieur doit avoir au moins 7 cm ¢’épaisseur ; il doit étre armé en partie courante par un treilis, soudé en panneaux dont la masse soit au moins égale & 1 kg/m? et dont le cété de la maille n’excéde pas 150m, ‘+ On doit éviter de disposer en parement extérieur des revétements ayant un pouvoir absorbant élevé vis-2- vis du rayonnement solaire. Les revétements de couleur sombre, en particulier, sont & réserver aux expositions nord et est ou aux panneaux a voile extérieur de forte épaisseur. ‘+ Lalongueur des panneaux ne doit pas exoéder 6 m. Les prescriptions qui précédent ont pour objet de limiter les risques de fissuration du voile extérieur sous. effet des sollicitations engendrées par le fonctionnement en bilame des panneaux. B Conditions de fabrication * 4) Cf. commentaire formulé au chapitre 0 + Latolérance sur 'épaisseur des voiles de béton et sur les cotes des nervures ou plots de liaison est fixée + 1 om, Pour quelle puisse étre respectée, il est nécessaire de recourir a des méthodes de fabrication définies dans le détail et constantes. II faut, en particulier, régler a la cote voulue le béton mis en place en fond de moule et prendre des dispositions telles que le résultat ainsi obtenu ne soit pas altéré par un déplacement sensible de la couche disolant durant les opérations ultérieures de fabrication ; il faut de plus que les feuilles diisolant, dament calepinées, soient découpées, disposées et calées avec précision. + Les aciers armant les nervures ou les plots doivent étre disposés sensiblement dans l'axe de ces demiers. + Le traitement thermique éventuel doit tre symeétrique et progressif pour ne pas engendrer dans les panneaux des contraintes ou des déformations lors du démoulage et pour ne pas trop réduire les caractéristiques de résistance du béton. C Conditions de stockage et de transport Pour mémoire. D Conditions de mise en oeuvre Pour mémoire. 4 Procédés comportant des facades en panneaux sandwiches a voile intérieur mince Les Prescriptions suivantes s‘ajoutent ou, pour certaines d'entre elles, se substituent aux Prescriptions techniques communes a ensemble des familles de procédés (voir ci-avant). ions de conception * Dans les vérifications de calcul relatives a la stabilité des batiments, pour équilibrer les efforts appliqués ‘aux panneaux on ne doit prendre en compte que le voile de béton extérieur, a exclusion du voile intérieur mince, dont le réle se limite a celui d'une contre-cloison tigide incorporée. La stabilité du voile de béton extérieur doit étre justifiée en prenant en compte l'influence, tant sur la valeur dos excentricités de calcul que sur la résistance des murs au voisinage des joints, du décalage important qui existe entre la section courante de ce voile et la section de transmission des efforts entre éléments de mur superposés, au niveau des planchers Lorsque le voile de béton extérieur n'est pas du type « plaque pleine » mais du type « plaque nervurée », i y a lieu de substituer au diagramme de la « fonction de flambement » figurant dans les Recommandations CEB-CIB-UEAtc , les « diagrammes de résistance de murs nervurés en béton non armé soumis & des charges centrées ou excentrées » ( Cahier du CSTB 1319, juin 1975) . Liinfluence des joints sur la résistance des murs en grandes plaques a fait l'objet d'une expérimentation dont il est rendu compte dans le Cahier du CSTB 961 Compte tenu de la forte excentricité de chargement du voile résistant, et plus particuligrement lorsque son épaisseur est sensiblement inférieure a celle du plancher, il y a lieu d'étre prudent dans le choix des hypothéses de calcul lors de lapplication des méthodes indiquées ci-avant on 0. + L’épaisseur nominale du voile intérieur mince ne doit pas étre inférieure a 4 om. 2 Sécurité au feu Pour mémoire. 3 Prévention des accidents lors de la mise en oeuvre et de I'entretien Le dispositif de fixation du voile intérieur mince sur le voile extérieur doit étre organisé et dimensionné pour équilibrer les efforts dynamiques engendrés par les manutentions et le transport. Ce dispositif a principalement un réle transitoire puisque, au stade définitif de la construction, la contre- cloison incorporée est généralement insérée entre planchers et refends. * Les feuilles d'isolant doivent étre calepinées. ‘Les déperditions thermiques par les épingles, plots ou nervures continues de liaison entre le voile intérieur mince et le voile extérieur des panneaux doivent étre caloulées par application des « Régles THK 77 », paragraphe 2.2.3, 5 Isolement acoustique On doit interposer, entre le voile intérieur mince et les parois séparatives, refends et planchers, un matériau résilient apte a limiter efficacement les transmissions phoniques indirectes par ce voile. 6 Etancheité Les menuiseries doivent étre fixées sur le voile de béton extérieur, Lorsqu'elles sont incorporées dans ce voile ala fabrication, les systémes d'étancheité et de scellement des dormants ou précadres doivent satisfaire aux prescriptions du paragraphe 3.4 du Mémento du DTU 22.1 . Le voile intérieur mince n'est pas a prendre en compte dans ces systémes d'étanchéite. 7 Risques de condensation superficielle Le type de panneau visé ici permet généralement de ne corriger qu'imparfaitement les ponts thermiques correspondant aux liaisons avec les planchers et les refends. 8 Confort d'été Pour la détermination des classes d'inertie thermique des logements, la masse surfacique utile a prendre en compte dans les murs extérieurs est celle du voile intérieur mince des panneaux. 9 Durabilité + Le choix du relief éventuellement prévu en parement extérieur des panneaux doit éviter les angles rentrants vifs. Le ruissellement de l'eau et les risques de salissures sont également des facteurs importants de ce choix. Les acrotéres incorporés aux panneaux de mur du demier niveau doivent satisfaire aux prescriptions du paragraphe 2.4.2.2 du Mémento du DTU 22.1 . B Conditions de fabrication ° 5) Cf. commentaire formulé au chapitre 0 + La tolérance sur I'épaisseur des voiles de béton est fixée a + 1 om. Pour quielle puisse étre respectée, il est nécessaire de recourir a des méthodes de fabrication définies dans le detail et constantes. I faut, en particulier, régler & la cote voulue le béton mis en place en fond de moule et prendre des dispositions telles que le résultat ainsi obtenu ne soit pas altéré par un déplacement sensible de la couche d'isolant durant les opérations ultérieures de fabrication. + Lorsquiil est réalisé un relief en parement extérieur, des précautions comme le calage des armatures sur les points hauts du fond de moule sont indispensables pour assurer en tous points les 2,5 cm d'enrobage minimal extériour exigés. C Conditions de stockage et de transport Sur le parc de stockage et au cours du transport, les panneaux sandwiches ne doivent pas reposer sur le voile intérieur mince, & moins que les dispositifs de liaison entre voiles aient été congus et dimensionnés en conséquence. DCon © Dans les joints entre rives du voile intérieur mince et planchers ou refends séparatifs, la gamiture en matériau résilient doit étre complétée par un traitement d'aspect. + Les alvéoles ménagés éventuellement dans le voile intérieur mince pour permettre acces aux dispositifs de liaison doivent étre obturés par du mortier a adhérence améliorée ne contenant pas d'agent agressif vis-a-vis de lacier ions de mise en oeuvre 5 Procédés comportant des fagades en panneaux a corps creux incorporés Les Prescriptions suivantes s‘ajoutent ou, pour certaines d'entro elles, se substituent aux Prescriptions techniques communes a ensemble des familles de procédés (voir ci-avant) A Conditions de conception 4 Stabilité La prise en compte des corps creux pour la transmission des charges doit s'appuyer sur une détermination expérimentale de la résistance des panneaux, effectuée conformément aux « Directives communes UEAtc pour 'Agrément des procédés de construction par grands panneaux lourds préfabriqués » indications complémentaires relatives a la détermination de la capacité portante des corps creux en terre cuite A partir de la résistance @ la rupture d'éléments de mur d'une fabrication donnée caractérisée par la résistance moyenne R yy ° des briques, on pourra calouler une valeur approchée de la résistance de trumeaux de méme type, d'une autre fabrication, pour laquelle la résistance du béton serait au moins égale a celle mesurée pour la premiere fabrication, 6) La résistance moyenne est la moyenne des résultats obtenus lors des essais d'écrasement effectués dans une presse hydraulique sur des briques dont les languettes supplémentaires ont été préalablement sciées et dont les faces de lit, qui viendront au contact avec les plateaux de la presse, ont été rectifiées sur toute leur largeur au mélange a base de soufre. ments dans le cas de Pour cela, on multipliera le résultat obtenu pour la premiére par le rapport R p2/R y1 « R po étant la résistance moyenne des briques de la seconde fabrication, déterminée de la méme fagon. Compte tenu du caractére approximatif de cette méthode, lorsque la valeur R p2 différera de R yy de plus de 20 %, il sera nécessaire de procéder par essais a la détermination de la charge de rupture des éléments dont on a prévu l'utilisation, Pour contréler une fabrication a son démarrage et, ultérieurement, sa constance, il est utile de procéder & des essais sur éprouvettes de hauteur réduite qui peuvent aussi permettre la détermination de certaines caractéristiques du mur et servir de référence pour des essais de joints horizontaux (résistance des zones voisines des extrémités). La largeur des éprouvettes réduites correspondra a deux largeurs de brique et leur hauteur 4 un multiple de la hauteur des briques de l'ordre de 0,75 m a 1m Les éprouvettes doivent étre fabriquées dans les mémes conditions, notamment de traitement thermique, que les éléments courants. Lappareillage doit étre le méme que pour ceux-ci Pour le caloul du résultat moyen de trois essais, on prendra : + [a moyenne des résultats des trois essais, si ces résultats ne different pas de plus de 15 % de la moyenne ; la moyenne des deux valeurs les plus faibles dans le cas contraire et si les deux valeurs les plus faibles ne différent pas entre elles de plus de 20 % de leur valeur moyenne ; + [a valeur la plus faible si la différence entre les deux valeurs les plus faibles est supérieure & 20 % de leur valeur moyenne. Dans ce demier cas, cependant, il serait justifié deffectuer une série dessais complémentaires et de considérer l'ensemble des résultats dont on tiendrait compte suivant une méthode analogue a celle ci-dessus et adaptée au nombre de résultats significatifs. 2 Pour mémoire . 3 Prévention des accidents lors de la mise en oeuvre et de I'entretien Les dispositifs de fixation des étais sur les panneaux doivent étre incorporés dans des nervures ou des voiles en béton ; ils ne doivent pas étre disposés dans des briques ni dans des joints entre briques. 4 Pour mémoire. 5 Pour mémoire. 6 Pour mémoire. 7 Pour mémoire. 8 Pour mémoire. 9 Durabilité + Les briques mises en oeuvre pour la réalisation des éléments de mur doivent satisfaire aux « Prescriptions relatives aux produits creux en terre cuite utilisés dans la fabrication d'éléments de mur préfabriqués » ( Cahier du CSTB 1422, janvier-février 197) * Les bétons et mortiers utilisés, et principalement ceux qui constituent la couche de parement extériour, doivent, par le choix de la granulométrie des granulats, par le choix du liant et de son dosage, étre a faible retrait Ces prescriptions visent principalement a assurer a compatibilité des variations dimensionnelles respectives de la couche de parement extérieur et de son support en terre cuite (retrait du béton ou du ‘mortier, dilatation par reprise d'humidité de la terre cuite). + Lorsque la fabrication s'effectue parement extérieur en fond de moule, le béton ou le mortier constituant la couche de parement doit étre soigneusement régié, puis serré sur le fond de moule, dont la température doit alors étre voisine de la sienne, * Avant mise en oeuvre, les briques doivent avoir été humidifiées & un degré variable selon leur absorption d'eau: suffisant pour ne permettre que la légére absorption de eau du matériau (béton, mortier ou platre) coulé leur contact, qui est favorable a l'adhérence, modéré cependant pour éviter une dilution du matériau au contact. La mise en place des briques doit intervenir rapidement aprés celle de la couche sous-jacente et étre soignée : assez énergique pour quill n'existe aucune poche d'air, elle ne doit pas entrainer apparition de coriques ou diirrégularités a'épaisseur de la couche de parement préalablement réglée en fond de moule Le béton doit étre de consistance suffisamment ferme pour qu'il ne pénétre pas dans les briques de plus de quelques centimetres. ‘+ Lorsque la mise a dimension d'une brique est nécessaire, elle doit étre effectuée par sciage. ‘Les tolérances suivantes s'appliquent a la constitution des panneaux : « épaisseur des couches de béton, mortier ou platre : -0,5 cm; + 1m; * position de l'axe d'une file de briques, lorsque celles-ci sont disposées en files verticales : + 1 om ; ‘ largeur des nervures entre briques ou en périphérie de panneau : 1m, € Conditions de stockage et de transport LLorsque les corps creux sont apparents sur des rives de panneaux ou lorsqu'ils sont proches d'un parement, le stockage et Ie transport des éléments doivent étre organisés en prenant en compte la fragilité particuliére qui en résulte, notamment au droit des zones d'appui des panneaux. D Conditions de mise en oeuvre Lorsqu'll est nécessaire a'introduire un levier sous un panneau pour le déplacer, cette introduction doit étre effectuée dans des zones non fragiles du panneau préalablement identifies et repérées., 6 Procédés comportant des fagades en panneaux de béton léger Les Prescriptions suivantes s‘ajoutent ou, pour certaines d'entro elles, se substituent aux Prescriptions techniques communes a ensemble des familles de procédés (voir ci-avant) A Conditions de conception 4 Stabilité + Le choix de la valeur de la résistance du béton Iéger a introduire dans les calculs doit tenir compte de la dispersion des résultats d'essais. ‘+ Dans les vérifications de calcul relatives aux murs extérieurs porteurs ou autoporteurs, on doit tenir compte de I'influence, tant sur la valeur des excentricités de calcul que sur la résistance des murs au voisinage des joints, du décalage important qui peut exister entre la section courante des panneaux et la section de transmission des efforts entre panneaux superposés au niveau du plancher. * Aun niveau donné, on ne doit pas utiliser comme simultanément porteurs des murs concourants en béton ordinaire et en béton léger de granulats d'argile ou de schiste expansé si la contrainte moyenne en section courante de ceux-ci excéde 1 MPa 2 Pour mémoire. 3 Prévention des accidents lors de la mise en oeuvre et de I'entretien LLancrage dans le béton léger des dispositifs de manutention et d'étayage des panneaux doit étre organisé en tenant compte de la résistance du béton léger mis en oeuvre, généralement inférieure & celle du béton ordinaire. 4 Pour mémoire. 5 Pour mémoire. 6 Pour mémoire. 7 Pour mémoire. 8 Confort d'été Pour la détermination de la classe d'inertie thermique des logements, la masse surfacique utile 4 prendre en comple dans les murs extérieurs en panneaux homogénes est celle de la demi-épaisseur des murs. 9 Durabilité ‘+ Un systéme de calage doit permettre de donner aux armatures en acier ordinaire, du cété exposé aux intempéries, un enrobage de béton plein d'épaisseur nominale au moins égale 4 4 cm. La tolérance sur cette épaisseur est fixée a - 0,5 cm et, pour les armatures destinées & limiter les effets d'une éventuelle fissuration, a - 0.5m; + 1m. * Les armatures dlencadrement de baie doivent étre en acier & haute adhérence. Outre les barres longitudinales et transversales en linteau, tableaux et appui, elles doivent comporter, aux angles des baies, des barres a 45°, B Conditions de fabrication + La constance des caractéristiques (compacité, masse volumique, résistance) du béton léger doit étre contréiée par essais d'éprouvettes a raison de deux séries de trois éprouvettes par semaine, en période de fabrication, Les résultats des mesures doivent étre consignés dans un registre ouvert a cet effet. + Les méthodes de fabrication, et notamment les conditions de vibration, doivent étre organisées pour que le béton soit compact, particuliérement au voisinage des tranches des panneaux et des surfaces exposées aux intempéries, sans qu’elles engendrent une ségrégation néfaste. € Conditions de stockage et de transport Le stockage et le transport des panneaux doivent étre organisés en prenant en compte la fragilité particuliére du béton constitutif des panneaux D Conditions de mise en oeuvre introduction de leviers sous un panneau pour le déplacer ne doit étre pratiquée qu'avec les. précautions nécessitées par la fragilité particuliére du béton constitutif du panneau (mise en oeuvre dun dispositif de répartition des pressions, par exemple) 7 Procédés de gros oeuvres de maison a base de petites plaques en béton sur ossature Les Prescriptions suivantes s‘ajoutent ou, pour certaines d'entre elles, se substituent aux Prescriptions techniques communes a "ensemble des familles de procédés (voir ci-avant). La famille d'éléments visée ici conceme des plaques en béton de moins d'1_m de hauteur, dont la largeur nlexcéde pas 1,50 m et qui ont généralement moins de 5 cm d'épaisseur en partie courante. Les prescriptions formulées visent les locaux d'habitation ; elles ne visent pas des locaux destinés & d'autres sages tels que garages, remises, etc., pour lesquels les exigences a satisfaire peuvent étre moins sévéres. ACon ions de conception 1 Stabilité * Les vérifications de calcul des ossatures métalliques doivent étre conduites conformément aux Régles ces Les vérifications de calcul des ossatures en bois doivent étre conduites conformément aux Régles CB 71 } Ces ossatures doivent étre conformes au DTU 31.2 * Les plaques en béton ne doivent étre prises en compte ni pour assurer la transmission des charges verticales, ni pour assurer le contreventement des batiments. © Dans les vérifications concemant la résistance des poteaux de l'ossature au flambement sous charges verticales, il est rappelé que l'on doit tenir compte de 'excentricité additionnelle engendrée par les efforts de vent perpendiculaires aux facades. + A défaut de résultats d'essais de chargement sur les poteaux en béton, les charges admissibles qui leur sont applicables doivent étre déterminées selon les principes et meéthodes exposés dans les Recommandations CEB-CIB-UEAtc en considérant que les poteaux sont articulés a chaque extrémité * Lorsquil n'y a pas de plancher haut congu pour assurer la fonction de diaphragme horizontal, on doit assurer cette fonction par la réalisation en charpente, par triangulation, de poutres au vent calculées pour transmettre aux palées de contreventement, avec une déformation maximale n’excédant pas 5 mm, les efforts de vent perpendiculaires aux facades + Dans les emplois a rez-de-chaussée, les ossatures et leurs fixations doivent résister sans déformation permanente ni aucune dégradation @ un choc de corps mou produisant une énergie d'impact ‘conventionnelle de 900 joules dans les conditions définies dans les « directives communes UEAtc pour l'Agrément des maisons légeres » La paroi en plaques de béton doit résister au méme choc sans étre ni traversée, porte. 2 Sécurité au feu * Llexigence de stabilité au feu des éléments porteurs verticaux doit étre satisfaite par ossature, en prenant en compte éventuellement le degré coupe-feu du doublage intérieur des murs extérieurs. * Dans le cas de batiment R + 1, la jonction entre le plancher d'étage et les murs extérieurs doit étre obturée par une gamiture incombustible de telle sorte que cette jonction n’affaiblisse pas le degré coupe- feu que doit présenter le plancher. 3 Prévention des accidents lors de la mise en oeuvre et de I'entretien Lorsque les plaques de béton ne sont pas rapportées sur une ossature déja contreventée, l'étayage des pans de mur doit étre organisé en tenant compte des efforts de vent auxquels ils peuvent étre soumis, de la rigidité propre des ensembles constitués par les plaques et leur entourage de poteaux, chainage et semelle, et du issement éventuellement procuré par des murs perpendiculaires. Les dispositions d'étayage a mettre en ceuvre doivent étre précisées dans le cahier de montage remis aux équipes de chantier. 4 Pour mémoire. 5 Pour mémoire. 6 Etancheité + organisation des murs extérieurs doit comporter, a l'arriére de la paroi en plaques, un vide d'air aéré et drainé ; laération du vide dir doit s'effectuer par sa mise en communication avec lextérieur en partie basse et avec un comble ventilé en partie haute. On doit prévoir la mise en place, dans les angles de batiments d'une part et en rives de plancher de 7 comble ou d'étage d'autre part, de dispositifs aptes 4 empécher efficacement la circulation d'air entre facades opposées par suite de la présence du vide d'air entre doublage et paroi en plaques de béton. + Le dispositif d'étanchéité des joints verticaux entre plaques peut se limiter & un cordon de mastic ou de mousse imprégnée, serré lors du montage @ un taux de compression au moins égal, dans le cas dun ‘cordon de mousse imprégnée, a celui pour lequel étanchéité du cordon est assurée. Il peut également se limiter a une gamiture de mastic élastomére sur fond de joint Lorsque la gamiture d'étanchéité est constituée par un simple cordon de mastic ou de mousse imprégnée, alle doit étre protégée par une gamiture de mortier Cette gamiture peut étre constituée par I'enduit de ragréage avec lequel sont obturés les joints avant revétement des murs par un enduit de parement ou une peinture, ou par l'enduit d'imperméabilisation généralisé souvent préféré en raison de sa meilleure aptitude & masquer les désaffleurements entre éléments. Pour mémoire. Pour mémoire. 9 Durabilité - entretien Llenrobage minimal des armatures ot des inserts en acier non revétus dune protection spécifique contre la corrosion peut, compte tenu des caractéristiques particuliéres du béton constitutif des éléments minces visés ici, étre réduit sur les faces exposées aux intempéries & 20 mm, dans le cas général, et 4 15 mm, lorsque les éléments sont destinés a étre revétus en oeuvre par un enduit dimperméabilisation. © Dans les emplois a rez-de-chaussée, les parois extérieures en plaques doivent résister sans détérioration ‘aux chocs suivants, définis dans les « Directives communes UEAtc pour I'Agrément des maisons légeres ‘© « chocs de corps durs » de petites dimensions produisant une énergie d'impact conventionnelle de 10 joules ; ‘* «choos de corps mous » de dimensions restreintes produisant une éner de 60 joules ; ‘= « choos extérieurs accidentels » de corps mous de dimensions importantes produisant une énergie impact conventionnelle de 400 joules. + Aux étages, le critere de résistance aux chocs extérieurs accidentels de comps mous est supprimé et les €nergies conventionnelles diimpact de corps durs et de corps mous de dimensions restreintes sont réduites respectivement & 3,75 joules et 10 joules. + Dans les zones trés froides, zones oli la température de base telle que définie dans Ie titre I des Régles Th est inférieure a - 15 °C et zones dialtitude supérieure & 600 m situées en zone climatique H1, la perméance du doublage doit étre inférieure & 0,015 gim?.h.mmHg. dimpact conventionnelle La minceur des tympans des plaques oblige en général A ne disposer des armatures qu'au droit de nervures. De méme que le dosage en ciment et la compacité du béton (cf. ci-aprés), "épaisseur denrobage de l'acier constitue un facteur décisif dans la prévention des éclatements du béton par corrosion des armatures. S'agissant de gros oeuvres de maison, la prescription d'enrobage extérieur minimal formulée ici prend en compte une exigence de durabilité sensiblement supérieure a celle qui prévaut habituellement dans la conception d'autres éléments (éléments de cléture notamment) dont la fabrication fait appel aux mémes méthodes mais dont la destination n'est pas le logement attention est par ailleurs attirée sur la nécessité de conférer, au parement extérieur des plaques, un état de surface compatible avec les conditions d'emploi de l'enduit dont il constitue le support {notamment lorsquil s'agit d'un enduit d'imperméabilisation) ; ceci ne présente généralement pas de difficulté, le parement extérieur étant normalement exécuté en dessus de moule. B Conditions de fabrication ‘+ Dans application des tolérances de dimensions et de formes définies dans le DTU 22.1 , la tolérance sur la largeur et sur la hauteur des plaques est réduite a 6 mm ; la tolérance sur les épaisseurs des tympans, des nervures et des feuillures est fixée & 6 mm. * Lorsque le démoulage des éléments s'effectue par retournement immeédiat, les caractéristiques du béton frais et les méthodes de démoulage doivent étre surveillées, de facon que les déformations des éléments n'excadent pas les tolérances dimensionnelles fixées. + La formulation du béton (dosage en liant, composition granulométrique, adjuvants, rapport E/C, etc.) doit tre telle qu’elle assure aux éléments la résistance et a compacité nécessaires dans les parties les plus minces (tympans des plaques notamment) et la protection des armatures contre la corrosion. Compte tenu de la minceur des plaques et du mode de fabrication des éléments (béton a faible teneur fen eau énergiquement vibré), cette exigence conduit & adopter une dimension maximale de granulats sensiblement inférieure (n’excédant généralement pas 10 mm) et un dosage minimal en. liant sensiblement supérieur (pratiquement jamais inférieur a 350 kglm?) @ ceux des bétons courants de caractéristiques équivalentes. C Stockage et transport des éléments + Le stockage des éléments en béton doit étre organisé de fagon a éliminer les risques de gauchissement et de flexion par fluage + La durée de stockage sur parc des éléments avant livraison au chantier doit étre telle qu’au moment de leur livraison les éléments présentent des caractéristiques au moins équivalentes a celles obtenues aprés Un stockage de trois semaines en conditions naturelles. D Mise en oeuvre du procédé ‘+ Les équipes de montage doivent disposer d'un cahier de montage détaillé ‘+ Avant mise en oeuvre, les éléments en béton, notamment les plaques de mur, doivent faire 'objet d'un contréle a issue duquel ceux qui seraient fissurés ou dont le béton ne serait pas partout trés compact, ou qui présenteraient des déformation importantes, doivent étre mis au rebut. ‘+ Onne doit pas faire de trous dans les plaques (notamment pour faciliter certaines opérations de montage) + Toute plaque fissurée ou trouge au cours du montage doit étre déposée et remplacée. * On doit s'assurer, en particulier aprés réalisation des finitions extérieures, que les orifices d'aération du vide d'ait ménagés en pied de mur ne sont pas obstrués. + Lors de la mise en oeuvre du doublage des murs extérieurs, on doit prendre les dispositions particuliéres nécessaires (au raccordement avec les baies et au droit des boitiers pour prises électriques notamment) pour que ce doublage remplisse convenablement la fonction d'étanchéité a fair qui lui incombe en raison de la mise en communication avec lextérieur de la lame d'air comprise entre paroi de béton et doublage. 8 Procédés de gros oeuvres de maison a base de petites plaques porteuses en béton Les Prescriptions suivantes s‘ajoutent ou, pour certaines d'entre elles, se substituent aux Prescriptions techniques communes a "ensemble des familles de procédés (voir ci-avant). La famille d'éléments visée ici conceme des plaques en béton de hauteur d'étage ayant généralement moins de 5 cm d'épaisseur en partie courante et qui sont raidies par des nervures. Les Prescriptions formulées visent les locaux d'habitation ; elles ne visent pas des locaux destinés & d'autres sages tels que garages, remises, etc., pour lesquels les exigences a satisfaire peuvent étre moins sévéres. ACon ions de conception 1 Stabilité ‘+ A défaut de plancher haut congu pour assurer la fonction de diaphragme horizontal, on doit assurer cette fonction par la réalisation en charpente, par triangulation, de poutres au vent calculées pour transmettre aux fagades perpendiculaires, avec une déformation maximale n’excédant pas 5 mm, les efforts de vents perpendiculaires aux facades. * Dans les vérifications concemant la résistance des poteaux au flambement sous charges verticales, il est rappelé que l'on doit tenir compte de l'excentricité additionnelle engendrée par les efforts de vent perpendiculaires aux plaques. + A défaut de résultats d'essais de chargement sur les plaques du procédé, les charges admissibles qui leur sont applicables doivent étre_déterminées selon les principes et méthodes exposés dans les Recommandations CEB-CIB-UEAtc , mais en adoptant pour la « fonction de flambement » les « diagrammes de résistance de murs nervurés en béton non armé soumis & des charges centrées ou excentrées » ( Cahier du CSTB 1319, juin 1975) . * Dans le fonctionnement des murs de fagade en pans de contreventement destinés @ équilibrer les efforts transmis par le diaphragme du plancher ou du plan des entraits de fermes, lorsque les plaques sont associées pour constituer des consoles complexes, les liaisons entre plaques doivent étre dimensionnées pour transmettre les efforts tangents correspondants. Dans tous les cas, les liaisons horizontales entre parois en plaques et ouvrages contigus haut et bas doivent &tre congues et dimensionnées pour équilibrer les efforts de cisaillement et, le cas échéant, de soulévement des consoles de contreventement. + Dans les emplois a rez-de-chaussée, la paroi en plaques de béton doit résister, sans déformation permanente des nervures principales de raidissement et sans que le tympan des plaques soit traversé ni ‘emporté, @ un choc de corps mou produisant une énergie diimpact conventionnelle de 900 joules dans les conditions définies dans les « Directives communes UEAtc pour l’Agrément des maisons légeres » . 2 Sécurité au feu A défaut d'expérimentation sur le comportement au feu des plaques minces en béton, le doublage des murs doit présenter un degré coupe-feu au moins égal au degré de stabilité au feu exigé des éléments porteurs verticaux 3 Prévention des accidents lors de la mise en oeuvre et de I'entretien Compte tenu de la faible largeur des plaques et dans la mesure oii elles sont liées aux plaques adjacentes dés leur mise en place, les prescriptions exigeant que la stabilité de chaque panneau soit assurée indépendamment de celle des autres et que I'étayage comporte au moins deux étais de téte par panneau (Cahier des charges du DTU 22.1, §5.2, Titre il) , ne sont pas applicables ici. L'étayage des pans de mur doit étre organisé en tenant compte des efforts de vent auxquels ils peuvent étre soumis, de la rigidité propre des ensembles de plaques liges entre elles lors du montage (et notamment de la rigidité procurée le cas échéant par le chainage rapporté en téte de mur) et du raidissement procuré par des murs perpendiculaires. Les dispositions d'étayage a mettre en oeuvre doivent étre précisées dans le cahior de montage remis aux équipes de chantier, 4 Pour mémoire. 5 Pour mémoire . 6 Etancheité '* Llorganisation des murs extérieurs doit comporter, a l'arriére de la paroi en plaques, un vide d'air aéré et drainé ; l'aération du vide d'air doit s'effectuer par sa mise en communication avec l'extérieur en partie basse et avec un comble ventilé en partie haute, 7 * On doit prévoir la mise en place, dans les angles de batiments d'une part et en rives de plancher de ‘comble ou d'étage d'autre part, de dispositifs aptes a empécher efficacement la circulation d'air entre facades opposées par suite de la présence du vide d'air entre doublage et paroi en plaques de béton. + Le dispositif d'étanchéité des joints verticaux entre plaques peut se limiter & un cordon de mastic ou de mousse imprégnée, serré lors du montage @ un taux de compression au moins égal, dans le cas d'un cordon de mousse imprégnée, a celui pour lequel I'étanchéité du cordon est assurée. II peut également se limiter a une gamiture de mastic élastomére sur fond de joint Lorsque la gamiture d'étanchéité est constituée par un simple cordon de mastic ou de mousse imprégnée, elle doit étre protégée par une gamiture de mortier. Cette gamiture peut étre constituée par l'enduit de ragréage avec lequel sont obturés les joints avant revétement des murs par un enduit de parement ou une peinture, ou par lenduit dimperméabilisation généralisé souvent préféré en raison de sa meilleure aptitude masquer les désafflourements entre éléments. Pour mémoire. Pour mémoire 9 Durabilité - entretien © L’enrobage minimal des armatures et des inserts en acier non revétus d'une protection spécifique contre la corrosion peut, compte tenu des caractéristiques particuliéres du béton constitutif des éléments minces visés ici, étre réduit sur les faces exposées aux intempéries a 20 mm dans le cas général et a 15 mm lorsque les éléments sont destinés a étre revétus en oeuvre par un enduit c'imperméabilisation La minceur des tympans des plaques oblige en général a ne disposer des armatures qu'au droit des nervures. De méme que le dosage en ciment et la compacité du béton (cf. ci-aprés), l'épaisseur denrobage de l'acier constitue un facteur décisif dans la prévention des éclatements du béton par corrosion des armatures. S'agissant de gros oeuvres de maison, la prescription d'enrobage extérieur minimal formulée ici prend en compte une exigence de durabilité sensiblement supérieure celle qui prévaut habituellement dans la conception d'autres éléments (éléments de cléture notamment) dont la fabrication fait appel aux mémes méthodes mais dont la destination n'est pas le logement. attention est par ailleurs attirée sur la nécessité de conférer au parement extérieur des plaques un état de surface compatible avec les conditions d'emploi de l'enduit dont il constitue le support (notamment lorsquill s'agit d'un enduit c'imperméabilisation) ; ceci ne présente généralement pas de difficulté, le parement extérieur étant normalement exécuté en dessus de moule. + Dans les emplois a rez-de-chaussée, les parois extérieures en plaques doivent résister sans détérioration ‘aux chocs suivants définis dans les « Directives communes UEAtc pour I'Agrément des maisons légeres ‘+ « chocs de corps durs » de petites dimensions produisant une énergie ‘impact conventionnelle de 10 joules ; ‘© «choos de corps mous » de dimensions restreintes produisant une énergie dimpact conventionnelle de 60 joules ; ‘© « choos extérieurs accidentels » de corps mous de dimensions importantes produisant une énergie dimpact conventionnelle de 400 joules. ‘Aux étages, le oritére de résistance aux chocs extérieurs accidentels de comps mous est supprimé et les €nergies conventionnelles diimpact de corps durs et de corps mous de dimensions restreintes sont réduites respectivement 3,75 joules et 10 joules. ‘+ Dans les zones trés froides, zones oli la température de base telle que définie dans le titre I des Ragles Th est inférieure a - 15 °C et zones dialtitude supérieure @ 600 m situées en zone climatique H1, la perméance du doublage doit étre inférieure & 0,015 gim?.h.mmHg. B Conditions de fabrication ‘+ Dans application des tolérances de dimensions et de formes définies dans le DTU 22.1 , la tolérance sur la largeur et sur la hauteur des plaques est réduite a 6 mm ; la tolérance sur les épaisseurs des tympans, des nervures et des feuillures est fixée & 6 mm. + Lorsque le démoulage des éléments s'effectue par retournement immédiat, les caractéristiques du béton frais et les méthodes de démoulage doivent étre surveillées, de fagon que les déformations des éléments n'excédent pas les tolérances dimensionnelles fixées. + La formulation du béton (dosage en tiant, composition granulométrique, adjuvants, rapport E/C, etc.) doit tre telle quelle assure aux éléments la résistance et la compacité nécessaires dans les parties les plus minces (tympans des plaques notamment) et la protection des armatures contre la corrosion. Compte tenu de la minceur des plaques et du mode de fabrication des éléments (béton a faible teneur en eau énergiquement vibré), cette exigence conduit & adopter une dimension maximale de granulats sensiblement inférieure (n'excédant généralement pas 10 mm) et un dosage minimal en tiant sensiblement supérieur (pratiquement jamais inférieur a 350 kg/m?) & ceux des bétons courants de caractéristiques équivalentes. C Stockage et transport des éléments + Le stockage des éléments en béton doit étre organisé de fagon a éliminer les risques de gauchissement et de flexion par fluage. * La durée de stockage sur parc des éléments avant livraison au chantier doit étre telle qu'au moment de leur ivraison les éléments présentent des caractéristiques au moins équivalentes @ celles obtenues aprés un stockage de trois semaines en conditions naturelles. D Mise en oeuvre du procédé ‘+ Les équipes de montage doivent disposer d'un cahier de montage détaillé ‘+ Avant mise en oeuvre, les éléments en béton, notamment les plaques de mur, doivent faire objet d'un contréle a issue duquel ceux qui seraient fissurés ou dont le béton ne serait pas partout trés compact, ou qui présenteraient des déformations importantes, doivent tre mis au rebut. + Onne doit pas faire de trous dans les plaques (notamment pour faciliter certaines opérations de montage). ‘© Toute plaque fissurée ou trouge au cours du montage doit étre déposée et remplacée ‘+ On doit s'assurer, en particulier aprés réalisation des finitions extérieures, que les orifices d'aération du vide d'air ménagés en pied de mur ne sont pas obstrués. + Lors de la mise en ceuvre du doublage des murs extérieurs, on doit prendre les dispositions particuliéres nécessaires (au raccordement avec les baies et au droit des boitiers pour prises électriques notamment) pour que ce doublage remplisse convenablement la fonction d'étanchéité a fair qui lui incombe en raison de a mise en communication avec rextérieur de la lame d'air comprise entre paroi de béton et doublage. Tmprimé par VINCI CONSTRUCTION FRANCE le 04/05/2076

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