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CONVOCATION ATELIER

SPECIALITE PHYSIQUE-CHIMIE

Veuillez trouver ci-joint votre convocation à l’Atelier de Spécialité P/C qui aura
lieu le : Vendredi 24 février de 8h15 à 12h30
Vous êtes prié de vous présenter avec vos compositions du sujet ci-joint.

Afin d’optimiser votre préparation et vos révisions, voici la listes des notions à maitriser pour
l’examen :

"Constitution et transformations de la matière"


▪ Déterminer la composition d’un système par des méthodes physiques et chimiques
▪ Modéliser l’évolution temporelle d’un système, siège d’une transformation (uniquement
"suivi temporel et modélisation macroscopique").
▪ Prévoir l’état final d’un système, siège d’une transformation chimique (uniquement les
notions suivantes) : état final d’un système siège d’une transformation non totale, état
d’équilibre chimique, modèle de l’équilibre dynamique, quotidien de réaction Qr, système à
l’équilibre chimique-constante d’équilibre K(T), critère d’évolution spontanée d’un système
hors équilibre chimique, transformation spontanée modélisée par une réaction
d’oxydoréduction, oxydants et réducteurs usuels, comparer la force des acides et des bases.
▪ Siège d’une transformation non totale : état d’équilibre chimique, modèle de l’équilibre
dynamique, quotidien de réaction Qr, système à l’équilibre chimique : constante d’équilibre
K(T), critère d’évolution spontanée d’un système hors équilibre chimique, transformation
spontanée modélisée par une réaction d’oxydoréduction, oxydants et réducteurs usuels,
comparer la force des acides et des bases.
▪ Élaborer des stratégies en synthèse organique (uniquement "structure et propriétés" et
"optimisation d’une étape de synthèse").
"Mouvement et interactions"
• Décrire un mouvement.
• Relier les actions appliquées à un système à son mouvement.
"L’énergie : conversions et transferts"
• Décrire un système thermodynamique : exemple du modèle du gaz parfait.
• Énergie interne d’un système. Aspects microscopiques.
• Premier principe de la thermodynamique. Transfert thermique, travail.
• Capacité thermique d’un système incompressible. Énergie interne d’un système
incompressible.
• Modes de transfert thermique. Flux thermique. Résistance thermique.
"Ondes et signaux"
• Intensité sonore, intensité sonore de référence, niveau d’intensité sonore. Atténuation
• Diffraction d’une onde par une ouverture : conditions d’observation et caractéristiques.
Angle caractéristique de diffraction.
• Interférences de deux ondes, conditions d’observation, interférences constructives,
interférences destructives.
• Interférences de deux ondes lumineuses, différence de chemin optique, conditions
d’interférences constructives ou destructives.
• Former des images.
• Étudier la dynamique d’un système électrique.
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EXERCICE I commun à tous les candidats (10 points)

OBSERVATION DE LA PLANÈTE MARS


La planète Mars est une planète du système solaire au cœur de multiples projets
scientifiques internationaux destinés à mieux connaitre son sol et son histoire.

Les objectifs de l’exercice sont de déterminer quelques caractéristiques de la


planète Mars à partir :
- de la mesure de l’angle sous lequel elle est vue par un observateur
terrestre ;
- de l’observation de Phobos, l’un de ses satellites naturels. Source : Wikipédia
Données :
➢ angle θ, exprimé en radian, sous lequel la planète Mars est vue par un observateur terrestre :

➢ on se place dans le cadre de l’approximation des petits angles (θ << 1 rad) :


- tan (θ )  θ avec θ en rad ;
- la distance Terre-Mars, notée D, étant suffisamment grande devant le diamètre de Mars,
noté dM, l’angle θ (en rad) a pour expression :
θ ≈ dM
D
➢ pouvoir séparateur de l’œil humain : il correspond à l’angle minimal, noté  au-dessus duquel l’œil
humain peut différencier deux points. Il a pour valeur  = 2,9×10–4 rad ;
➢ constante de gravitation universelle : G = 6,67×10–11 m3·kg–1·s–2 ;
➢ diamètre moyen de référence de la planète Mars : dRef = 6,78×103 km ;
➢ rayon de l’orbite, supposée circulaire, de Mars autour du Soleil : rSM = 2,28×108 km ;
➢ masse de la Terre : MT = 5,97×1024 kg.

1. Observation de Mars avec une lunette astronomique

On peut observer la planète Mars avec une lunette astronomique afocale composée de deux lentilles
minces convergentes L1 et L2 de distances focales respectives f1’ = 900 mm et f2’ = 20 mm. Le schéma
donné en ANNEXE À RENDRE AVEC LA COPIE représente des rayons lumineux provenant des deux
points de Mars P1 et P2.

Ces deux points sont :


- situés à la surface de Mars ;
- supposés à l’infini ;
- diamétralement opposés ;
- écartés d’un angle θ correspondant à l’angle sous lequel la planète Mars est vue par un observateur
terrestre ;
- observés depuis la surface de la Terre.

Q1. Indiquer sur le schéma en ANNEXE À RENDRE AVEC LA COPIE, au-dessus de la lentille
correspondante, la lentille qui joue le rôle d’objectif et celle qui joue le rôle d’oculaire.

Q2. Citer la propriété caractéristique d’une lunette astronomique dite « afocale ». Donner la position du
foyer objet F2 de la lentille L2 par rapport à celle du foyer image F1’ de la lentille L1 de cette lunette. Placer
ces deux points sur le schéma en ANNEXE À RENDRE AVEC LA COPIE.

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Q3. Tracer sur le schéma en ANNEXE À RENDRE AVEC LA COPIE la marche des rayons lumineux issus
des points P1 et P2 de Mars :
- à travers la lentille L1 en faisant apparaître les images intermédiaires P1’ et P2’, des points P1 et P2 ;
- puis à travers la lentille L2 en faisant apparaître l’angle θ ’ sous lequel la planète Mars est vue en
sortie de la lunette.

On admet que le grossissement de la lunette astronomique afocale s’exprime par la relation :

f1’
Glunette =
f2’

Q4. Calculer la valeur du grossissement Glunette de la lunette utilisée.

En janvier 2021, l’angle sous lequel la planète Mars est vue par un observateur terrestre à l’œil nu était
de θ = 4,9×10–5 rad. Cet observateur voit alors un point lumineux.

Q5. Justifier cette observation.

Q6. Indiquer ce qu’il observe en utilisant la lunette astronomique précédente. Justifier par un calcul.

2. Détermination du diamètre de Mars

À l’aide des mesures effectuées en début de chaque mois avec la lunette astronomique, on détermine
l’angle θ sous lequel la planète Mars est vue par un observateur terrestre à partir de janvier 2018.

Lorsque Mars n’est pas visible, on utilise des données simulées.

Les valeurs de l’angle θ sont représentées en fonction du temps t sur la figure 1. La date t = 0 correspond
au 1er janvier 2018.

θ en rad
1,40E-04

A
1,20E-04

1,00E-04

8,00E-05

6,00E-05

4,00E-05

B
2,00E-05

0,00E+00 t en jours
0 200 400 600 800 1000 1200 1400

Figure 1. Évolution de l’angle θ sous lequel la planète Mars est vue


par un observateur terrestre en fonction du temps t

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Le schéma présenté en figure 2 montre les deux positions extrêmes de Mars par rapport à la Terre ainsi
que les angles θ1 et θ2 sous lesquels la planète Mars est vue par un observateur terrestre pour ces deux
positions.
D1 D2
S
Terre 2
dM Mars 1 Mars

rSM rSM

Figure 2. Schéma des positions relatives de Mars par rapport à la Terre (échelle non respectée)

Q7. Associer, en expliquant votre démarche, les angles θ1 et θ2 sous lesquels la planète Mars est vue par
un observateur terrestre aux points A et B de la figure 1. En déduire les valeurs de θ1 et θ2.

Q8. En utilisant la figure 2, montrer que l’expression du diamètre dM de la planète Mars s’exprime de la
façon suivante :
2 rSM
dM =
1 1
( θ+θ )
1 2

Q9. Calculer la valeur du diamètre dM de la planète Mars. Commenter.

3. Détermination de la masse de Mars

La planète Mars, que l’on peut assimiler à une sphère de diamètre dM, possède une masse MM environ dix
fois moins grande que celle de la Terre.

La masse MM de Mars peut être déterminée par l’observation de Phobos, l’un des satellites naturels de la
planète et par l’utilisation des lois de Newton.

Ce satellite :
- a une période de révolution T de 7 h 39 min autour de Mars ;
- possède une trajectoire quasi-circulaire autour de Mars de rayon rMP = 9,38×103 km ;
- n’est soumis qu’à la seule force de gravitation de Mars.

Q10. En utilisant une loi de Newton, établir que l’expression de la vitesse de Phobos sur son orbite circulaire
autour de Mars est :
G·MM
v =√
rMP

Q11. Déterminer la valeur de la masse MM de Mars. Commenter.

Le candidat est invité à prendre des initiatives et à présenter la démarche suivie, même si elle n’a pas
abouti. La démarche est évaluée et nécessite d’être correctement présentée.

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Exercice A – DES PILES HISTORIQUES (5 points)
Mots-clés : fonctionnement d’une pile

Le physicien italien Alessandro Volta a créé la première pile en 1799 ; elle était formée d’un empilement
de disques métalliques. Quarante ans plus tard, le chimiste anglais John Daniell propose un nouveau type
de pile permettant de pallier certains défauts de la pile Volta. L’objectif de cet exercice est d’étudier le
fonctionnement de ces deux piles.

1. Étude de la pile Volta

Une pile Volta est réalisée en empilant successivement des « cellules élémentaires » (Figure 1). Chaque
cellule élémentaire est constituée d’une rondelle de cuivre, d’une rondelle de matériau absorbant imbibé
de solution aqueuse contenant des ions et d’une rondelle de zinc (Figure 2).

Zinc
Cellule Solution ionique
élémentaire
Cuivre
Zinc
Solution ionique
Cuivre
Zinc
Solution ionique
Cuivre

Figure 1. Photographie d’une pile Volta Figure 2. Schéma simplifié en coupe


Source : Wikipédia d’une pile de Volta

Donnée :
➢ couples oxydant / réducteur mis en jeu dans la pile Volta : Zn2+(aq) / Zn(s), H+(aq) / H2(g).

Au laboratoire, on réalise une cellule élémentaire avec une rondelle de cuivre, une rondelle de feutre (sorte
de tissu épais) imbibée d’une solution d’eau salée (les cations seront par la suite notés  et les anions )
et une rondelle de zinc. Lorsque la cellule est reliée à un conducteur ohmique de résistance d’une dizaine
d’ohms, on observe un dégagement gazeux. Pour la suite, on considère que le cuivre est inerte, c’est-à-
dire qu’il ne subit pas de transformation chimique.

Q1. Justifier que l’équation modélisant la transformation chimique ayant lieu lorsque la cellule débite s’écrit :

Zn(s) + 2 H+(aq) → Zn2+(aq) + H2(g)

Q2. En déduire quelle électrode, parmi celle en zinc et celle en cuivre, joue le rôle de cathode. Justifier.

Q3. Compléter le schéma EN ANNEXE À RENDRE AVEC LA COPIE en indiquant les pôles de la cellule,
le mouvement des électrons, le mouvement des cations  et des anions dans la rondelle de feutre et le
sens conventionnel du courant d’intensité I.

On mesure la tension U aux bornes de cette cellule élémentaire en reliant la borne « V » du voltmètre à
l’électrode de cuivre et la borne « COM » à l’électrode de zinc. On lit U = 0,82 V.

Q4. Justifier la cohérence du signe de cette mesure avec les réponses données précédemment.

La tension délivrée par une cellule élémentaire étant trop faible pour certaines expériences, Volta a réalisé
sa pile en associant plusieurs cellules élémentaires (Figure 3).

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Au laboratoire, une reconstitution de cette superposition est réalisée à
partir de plusieurs cellules élémentaires placées en série. Chaque cellule
élémentaire est constituée d’une plaque de zinc et d’une plaque de cuivre
plongeant dans un bécher contenant une centaine de millilitres d’eau
salée.

Figure 3. Photographie du montage expérimental reconstituant la


superposition de 16 cellules élémentaires

On souhaite étudier l’évolution de la tension électrique délivrée par l’ensemble des cellules en fonction du
nombre de cellules constituant le système. Ainsi, on réalise plusieurs mesures de tension U aux bornes
d’un ensemble de N cellules, associées en série, en modifiant le nombre N de cellules. Les résultats sont
donnés sur la figure 4.

Tension électrique U (V)


16

14

12

10

2
Nombre de
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 cellules N
Figure 4. Graphique représentant la tension U en fonction du nombre N de cellules

Q5. Proposer une relation numérique entre la tension U et le nombre N de cellules.

Q6. En supposant que la relation précédente est valable quel que soit le nombre de cellules élémentaires
mises en série, déterminer l’ordre de grandeur du nombre de cellules élémentaires nécessaires à
l’obtention d’une tension d’une centaine de volts.

2. La pile Daniell
Le gaz qui se forme lors de l’utilisation de la pile Volta empêche la production d’un courant constant au
cours du temps, nécessaire pour l’alimentation de certains appareils électriques, comme le télégraphe.
Progressivement, la pile Daniell remplace les piles basées sur le principe de Volta. Elles peuvent être
associées en série pour augmenter la tension globale délivrée.

Électrode Électrode en
en zinc cuivre
Vase
Solution de sulfate
de cuivre

Solution acide

Figure 5. Photographie d’une batterie de Figure 6. Schéma en coupe d’une pile Daniell
piles Daniell

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On peut schématiser une pile Daniell de la manière suivante :
- une électrode en cuivre plonge dans un volume V = 100 mL de solution aqueuse de sulfate de
cuivre (Cu2+(aq) ; SO42–(aq)) de concentration C = 0,100 mol·L–1, cette solution étant elle-même
contenue dans un vase poreux ;
- le vase poreux joue le rôle de pont salin ;
- le vase poreux plonge dans un bécher contenant une solution acide et une électrode de zinc de
masse d’environ m  100 g.

L’équation modélisant la transformation chimique ayant lieu lorsque la pile Daniell débite un courant est :

Cu2+(aq) + Zn(s) → Cu(s) + Zn2+(aq)


Données :
➢ masse molaire du sulfate de cuivre CuSO4 : 159,6 g·mol–1 ;
➢ masse molaire du zinc Zn : 65,4 g·mol–1 ;
➢ charge électrique d’une mole d’électrons : 9,65×104 C.

Q7. Montrer que l’ion Cu2+ est le réactif limitant dans la transformation considérée.

Q8. En supposant que la pile soit destinée à l’alimentation d’un appareil nécessitant un courant électrique
d’intensité 20 mA, déterminer la valeur de la durée maximale de fonctionnement de la pile.

Le candidat est invité à prendre des initiatives et à présenter la démarche suivie, même si elle n’a pas
abouti. La démarche est évaluée et nécessite d’être correctement présentée.

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EXERCICE B. ARÔME DE VANILLE
Mots-clés : couples acide/base; titrage par suivi conductimétrique; spectre UV-visible
La vanilline est le constituant principal de l'essence de vanille. Elle est extraite de gousses de vanille séchées
et fermentées.
On se propose dans cet exercice de déterminer la masse de vanilline présente dans un arôme alimentaire de
vanille Bourbon. Pour cela, on commence par préparer une solution de référence dont on détermine la
concentration en vanilline par titrage suivi par conductimétrie. Cette solution de référence est ensuite utilisée
pour réaliser un dosage par étalonnage utilisant la spectrophotométrie.

Données :
− masse molaire de la vanilline : 152 g·mol–1 ;
− conductivités ioniques molaires :
Ion H3O+ HO– Cl– Na+ Vanillinate (V–)
0 (mS·m2·mol–1) 35 20 7,6 5,0 Inconnue

1. Préparation d’une solution de référence


On réalise la dissolution d’une faible quantité de vanilline commerciale, dans une solution aqueuse basique
d’hydroxyde de sodium. On obtient une solution, notée S1. Dans cette solution S1, la vanilline, notée VH, a
réagi avec les ions hydroxyde pour former l’ion vanillinate, noté V–. L’équation de la réaction modélisant cette
transformation chimique est la suivante :
O O
O H O

O + HO
-
O
-
+ H2O
H H

1.1. Écrire la formule brute de la vanilline.


1.2. Identifier les deux couples acide/base mis en jeu lors de cette réaction.

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2. Titrage de la solution de référence S1
On réalise le titrage d’un volume V1 = 20,0 mL de solution S1, auquel on ajoute environ 150 mL d’eau distillée,
par de l’acide chlorhydrique de concentration Ca = 1,0×10–1 mol·L–1. Le titrage est suivi parconductimétrie.
On obtient la courbe de suivi du titrage suivante :

 (mS/cm)

3,0

2,0

1,0
2,5 7,5 10 12,5 15 17,5 20 22,5 25
volume d'acide versé (mL)
Cette courbe fait apparaitre trois phases distinctes :
• première phase : titrage de l’excès des ions hydroxyde ;
• deuxième phase : titrage de la base conjuguée de la vanilline ;
• troisième phase : ajout d’acide en excès dans le milieu.

Première phase du titrage


2.1. Écrire l’équation de la réaction support du titrage qui a lieu lors de la première phase.
2.2. Déterminer graphiquement le volume d’acide nécessaire au titrage des ions hydroxyde.
2.3. Justifier la pente de la courbe lors de cette première phase.

Deuxième phase du titrage


L’équation de la réaction support du deuxième titrage peut s’écrire :
V–(aq) + H3O+(aq) → VH(aq) + H2O(ℓ)
2.4. D’après l’allure de la courbe dans cette deuxième phase du titrage, indiquer si la conductivité
ionique molaire de l’ion vanillinate (V–) est inférieure, supérieure ou égale à celle des ions
chlorure. Justifier.
2.5. Déterminer le volume d’acide nécessaire au seul titrage de l’ion vanillinate, en explicitant votre
démarche.
2.6. En déduire la valeur de la concentration CV− en ions vanillinate dans la solution S1.

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3. Dosage de la vanilline dans l’arôme alimentaire de vanille Bourbon
Protocole utilisé
- Placer 1,0 mL d’arôme alimentaire de vanille Bourbon dans une ampoule à décanter avec
un peu d’eau.
- Extraire la vanilline présente dans la phase aqueuse à l’aide d’éthanoate d’éthyle et
conserver la phase organique obtenue dans l’ampoule à décanter.
- Extraire la vanilline présente dans la phase organique précédente avec une solution aqueuse
d’hydroxyde de sodium.
- Transvaser la phase aqueuse obtenue dans une fiole jaugée de 250,0 mL et compléter au
trait de jauge avec la solution d’hydroxyde de sodium. On appelle S2 cette solution.

On réalise alors les spectres d’absorption UV-visible :


• de la solution S2 obtenue à l’aide du protocole ci-dessus ;
• d’une solution S3 obtenue en diluant 1000 fois la solution de référence S1 étudiée dans la
deuxième partie.
La concentration en vanilline dans la solution S3 est Cval = 5,3×10-5 mol·L–1.

On obtient les spectres ci-dessous.

1,2 Solution S3

1,0 Solution S2

0,8

0,6

0,4

0,2
longueur d'onde (nm)
0,0
300 400 500 600 700 800

3.1. Les solutions S2 et S3 sont-elles colorées ? Justifier.


3.2. Estimer la masse de vanilline présente dans 1 litre d’arôme alimentaire, en supposant la loi de
Beer-Lambert vérifiée par les solutions dans les conditions de l’expérience.
Le candidat est invité à prendre des initiatives et à présenter la démarche suivie, même si elle
n’a pas abouti. La démarche est évaluée et nécessite d’être correctement présentée.

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EXERCICE C. SYNTHÈSE DU 2-MÉTHYLPROPAN-2-OL
Mots-clés : titrage avec suivi conductimétrique ; cinétique chimique, loi de vitesse d’ordre 1.
Le 2-méthylpropan-2-ol est utilisé comme solvant dans les dissolvants pour peintures, dans le carburant pour
augmenter l’indice d’octane et comme intermédiaire dans la synthèse d'autres produits chimiques comme les
parfums.

On se propose d’étudier la synthèse du 2-méthylpropan-2-ol à partir d’un halogénoalcane : le 2- chloro-2-


méthylpropane.
Le 2-chloro-2-méthylpropane (noté RCl par la suite) réagit avec l’eau et cette hydrolyse conduit à la formation
de 2-méthylpropan-2-ol (noté ROH) et d’acide chlorhydrique modélisée par une réaction dont l'équation est la
suivante :

RCl(𝑃) + 2 H2O(𝑃) → ROH(𝑃) + H3O+(aq) + Cl–(aq)

La transformation chimique est supposée totale.

Donnée :
− loi de Kohlrausch. 𝜎 = ∑𝑖 𝜆𝑖[𝑋𝑖], avec 𝜆𝑖 la conductivité ionique molaire (S·m2·mol-1) et [𝑋𝑖]
la concentration molaire (mol·m-3).

Le protocole expérimental, décrit ci-après, est mis en œuvre.


− Dans une fiole jaugée de 100,0 mL, introduire 4,0 mL de 2-chloro-2-méthylpropane et
compléter avec de l'acétone jouant le rôle de solvant afin d'obtenir un volume de 100,0 mL
d'une solution S.
− Dans un bécher, introduire 8,0 mL de solution S à l’aide d’une pipette graduée de 10,0 mL.
− Immerger la sonde conductimétrique dans un bécher contenant 32,0 mL d'eau distillée et la
relier à une carte d’acquisition.
− Verser la solution S dans le bécher contenant l'eau et déclencher en même temps
l'acquisition.
− Arrêter l'acquisition lorsque la conductivité n'augmente plus.

B1. Suivi temporel de la transformation par conductimétrie

1. Justifier qu’un suivi temporel de la transformation peut se faire à l’aide de mesures


conductimétriques.

2. Donner l’expression littérale reliant la conductivité 𝜎(𝑡) de la solution et les concentrations en


quantité de matière des espèces chimiques concernées.
À chaque instant, on calcule la concentration en 2-chloro-2-méthylpropane par la relation :
𝜎(𝑡)
[RCl](𝑡) = 𝐶0 × (1 − ).
𝜎finale

𝜎finale est la valeur de la conductivité de la solution lorsque la transformation est achevée et C0 la


concentration initiale en RCl.

Cette relation permet de tracer les graphiques donnant l’évolution à 25 °C et à 30 °C de la


concentration en RCl en fonction du temps. Ces courbes sont représentées en annexe 2 à rendre
avec la copie, graphiques 1 et 2.

3. Déterminer la valeur de la vitesse volumique de disparition du réactif RCl à la date


𝑡 = 1 min et à 25 °C. Justifier la réponse par un tracé graphique sur l’annexe 2 à rendre avec
la copie.

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4. Déterminer la valeur du temps de demi-réaction à 30 °C, en explicitant la démarche
suivie, etla comparer à celle de l’expérience à 25 °C. Proposer une interprétation.

B2. Hypothèse sur l’ordre de la réaction par rapport à l’espèce chimique 𝐑𝐂𝐥.
Si l’eau est en large excès, la vitesse volumique 𝑣 de disparition de RCl s'écrit :
𝑣 = 𝑘 × [RCl](𝑡), où [RCl](𝑡) est la concentration en 2-chloro-2-méthylpropane à la date 𝑡, 𝑘 est laconstante de
vitesse à la température de l’expérience.

5.

5.1. Donner la définition de la vitesse volumique 𝑣 de disparition de RCl.

5.2. Déduire l’expression de l’équation différentielle du premier ordre vérifiée par [RCl](𝑡).
La solution de cette équation s’écrit [RCl](𝑡) = [RCl]0 ⋅ exp(−𝑘 ⋅ 𝑡) où [RCl]0 est la concentration ducomposé RCl
à la date 𝑡 = 0.

5.3. En déduire l’expression du temps de demi-réaction en fonction de la constante de vitesse


𝑘.

6. On souhaite comparer, à 30 °C, le temps de demi-réaction expérimental déterminé


graphiquement à la question 4 et le temps de demi-réaction calculé dans le cadre du modèle de
la question précédente.
6.1. La vitesse initiale de disparition de RCl à 30 °C, déterminée sur le graphique 2, étant
égale à 3,9 mol·m-3·s-1, déterminer la valeur de 𝑘 dans l’hypothèse d’une loi de
vitesse d’ordre1.
6.2. En déduire la valeur du temps de demi-réaction calculée dans le cadre du modèle de
la question 5. Commenter.

Page 12/15
Page blanche laissée intentionnellement.

Ne rien inscrire dessus.


ANNEXE À RENDRE AVEC LA COPIE

EXERCICE I
La lunette astronomique peut-être modélisée par le schéma ci-dessous qui n’est pas à l’échelle.

L1 : ……………………….. L2 : ………………………..

P1

F2’
θ O1 O2

P2

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ANNEXE À RENDRE AVEC LA COPIE

Exercice C - DES PILES HISTORIQUES

• COM
Zinc

Feutre
Cellule imbibé de
élémentaire
cations et d’anions

Cuivre

•V
Cation

Anion

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ANNEXE 2 À RENDRE AVEC LA COPIE

Graphique 1. Concentration en RCl en mol·m-3 en fonction du temps en min à 25 °C

Graphique 2. Concentration en RCl en mol·m-3 en fonction du temps en min à 30 °C

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