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Les graines : pois, féveroles, lupin

En Europe, les graines de pois, féveroles et


lupins sont destinées principalement aux
animaux d'élevage.
Pois, féverole ou lupin peuvent apporter des solutions nutritionnelles et économiques à tous
les types d'animaux et tous les types d'élevages.

Elles fournissent à la fois de l'énergie


comme les céréales et des protéines comme
le soja
Ces graines sont consommées à la ferme ou vendues à des sociétés qui en font des aliments
composés pour les élevages, en mélange avec des céréales et des tourteaux après broyage. Les
pois sont parfois proposés en soupe pour les porcs.
En atelier, ces produits peuvent être transformés en granulés ou en farines.

Pourquoi donne-ton des pois secs aux


animaux ?
Les pois secs sont surtout destinés aux porcs et aux volailles. Ils
sont écrasés et mélangés à des céréales et à des tourteaux
d’oléagineux, sous forme de granulés, de farine ou de soupe (porcs).
Un aliment pour porcs peut contenir jusqu’à 35 % de pois.

Les graines de pois sec sont


riches en énergie et en protéines, deux
éléments indispensables pour les animaux
d'élevage
L’énergie est apportée notamment par l’amidon (glucide).
Les protéines de pois sont très riches en lysine, un acide aminé indispensable à la croissance
des hommes et des animaux.
C’est la raison pour laquelle les cultures de pois secs se sont beaucoup développées,
notamment en Europe, pour la production de protéines destinées aux élevages (porcs et
volailles en particulier).

Les pois secs cultivés en France, appelés


“pois protéagineux”, ont des grains jaunes
ou verts, sans tanins, riches en protéines et
en amidon
Dans certaines régions, les éleveurs cultivaient autrefois des pois pour en faire du fourrage
vert ou de l’ensilage.
Aujourd’hui, les tiges de pois qui restent après la récolte des graines, que l’on appelle
“pailles”, sont parfois données à manger aux ruminants.

Les féveroles pour les animaux d'élevage


En Europe, le principal débouché de la féverole est l'alimentation
des animaux d’élevage.
Autrefois, on la donnait aux chevaux. Aujourd’hui, elle entre dans
l’alimentation des ruminants (bovins, moutons, caprins), des porcs,
des volailles et des pigeons qui en sont très friands.

Egalement riche en amidon, la


féverole est énergétique
Beaucoup de variétés de féverole ont des téguments qui contiennent des tanins (graines
colorées).
Certaines contiennent également deux molécules appelées vicine et convicine qui ont
tendance à réduire le poids de l’œuf des poules pondeuses qui en consomment.
La Recherche française (INRA) vient de créer une nouvelle variété de féverole, combinant
l'absence de tanins et la faible teneur en vicine convicine.

Toutes les féveroles conviennent aux


ruminants
Les vaches laitières peuvent en consommer jusqu’à 6 kg par jour dans leur ration. En
revanche, pour les porcs et volailles de chairs, les féveroles sans tanins (fleurs blanches)
conviennent mieux. Aux poules pondeuses, il est préférable de donner des féveroles à faible
teneuren vicine-convicine.
L’Italie et l’Espagne sont les pays de l’Union européenne qui utilisent le plus de féveroles
notamment pour leurs élevages de bovins et ovins.

Composition de la graine de féverole


La composition de la graine de féverole est proche de celle du pois protéagineux. Sa teneur en
protéines est cependant supérieure (29 % de la matière sèche contre 24 % pour le pois).

Le lupin
Les vaches laitières, les moutons
et les chèvres constituent les
principaux utilisateurs de
graines de lupin
En France, celles-ci sont en général consommées à la ferme. Elles remplacent une partie du
tourteau de soja dans l’alimentation des animaux. Après dépelliculage et extrusion, le lupin
constitue aussi un très bon aliment pour les poissons.
Le lupin est recherché par les éleveurs car
la composition de sa graine en fait un
aliment facile à utiliser, riche en énergie,
sans risque de présence d’OGM
Il peut donc remplacer le soja importé.

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