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La controverse des

"dimensions du pouvoir"
Le concept a toujours fait débat quant à sa définition qui
divisait déjà pluralistes et élites théoriciennes dans leur
efforts pour opérationnaliser le concept de pouvoir.

Trois dimensions du pouvoir : unidimensionnelle,


bidimensionnelle, tridimensionnelle.
Première dimension : La prise de
décision
-Dimension unidimensionnelle, basée sur la conception
pluraliste classique du pouvoir (Dahl R.)
-Centrée sur le reflet du pouvoir dans le processus
décisionnel
-Conception du pouvoir par rapport à l'effet qu'il produit,
une dimension coercitive
Deuxième dimension : "Agenda-
setting"
-Une dimension qui tend à donner une conception plus
inclusive du pouvoir (Baratz/Bachrach)

-Le pouvoir est aussi exercé dans la "non-décision"

-Tient aussi compte du champ informel autour: de la


capacité à “façonner l’agenda” qui est un exercice de
pouvoir au même titre que la prise de décision en elle-
même.
Troisième dimension : la formation de la
préférence
-une conception tridimensionnelle radicale du pouvoir
(Lukes)

-le pouvoir est conçus dans une dimension cognitive qui


façonne les perceptions et les préférences

-nécessaire de connaître la distinction entre les intérêts


subjectifs ou perçus d'une part, et les intérêts réels
-

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