Pourquoi les jeunes rentrent-ils dans des bandes 

La déviance chez les jeunes est toujours en corrélation avec un échec scolaire. Un échec scolaire n’est
pas non plus synonyme de délinquance. D’autres facteurs doivent s’y ajouter.
 Le contexte éducatif est à prendre en compte. L’école catégorise les personnes en difficulté
scolaire, c’est une stigmatisation qui se manifeste par un étiquetage (punition, classe de
chahuteur).
Il existe aussi un étiquetage au niveau des services sociaux (bailleur sociaux) mais aussi la justice.
Un passage devant le juge est l’étiquetage le plus important car c’est à ce moment précis que le
jeune bascule dans le rôle d’un délinquant d’après la sociologie.
 Le contrôle parental ou du moins l’indisponibilité parentale, c’est le moment ou les parents ne
peuvent plus assurer l’encadrement de leur comportement. De plus si un parent est violent il est
difficile pour lui de dire à son enfant de ne pas l’être. De plus si des frères et sœurs sont eux
même délinquant, l’influence est plus forte sur leur cadet. On envoie un message négatif aux
parents de délinquant en leur disant qu’ils n’ont pas assurés leurs rôles.
 L’étroitesse des logements est aussi un facteur car les enfants sont plus souvent en dehors et
sans leur parent (cité, immeuble). En plus d’une baisse de la vigilance des parents, le temps
consacré aux devoirs est moindre.
 Le climat d’un quartier populaire entraine aussi les jeunes dans la délinquance.
 Il y à une offre de déviance, c’est à dire qu’il existe déjà beaucoup plus de bande dans les cités.
Cette bande va répondre à des besoins que l’école, la famille et la justice ne peuvent plus lui
offrir.

La déviance apparait lorsqu’il y à un trop grand écart entre les objectifs qu’on vous donne et les moyens
dont vous disposer pour les atteindre.
Exemple de la Mafia : L’objectif américain est de s’enrichir, les immigrés n’ayant pas du tout les moyens
de le devenir, ils passent par des moyens délictueux.
Ces jeunes n’ont pas rempli les objectifs de l’école, début de déviance. Il est plus facile de remplir les
objectifs attendus par un groupe de pair.
Par ailleurs ils défendent leurs intérêts en disant « si je travail, je réussie », ils se rassurent en se disant
que c’est à leur porter car l’école leur répète qu’ils ne travaillent pas.
Les difficultés à l’école sont décisives.