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Sémiologie psychiatrique — Pr. Maria SABIR Introduction |- Défs : 1- La psychiatrie : = branche de la médecine dont l'objet est |'etude et le traitement des troubles mentaux (= toute altération de l'activité psychique du sujet). - Psychiatrie s'occupe du diagnostic + thérapeutique des anomalies ds le fctionnement de: + personnalité. + la vie subjective de l'individu. + l'épanouissement personnel. + son adaptation a la vie sociale. + ses rapports sociaux. - Elle s'interesse aussi aux diff facteurs intervenant de fagon dynamique dans |a structuration de la personnalité + genése des maladies mentales. Ces facteurs sont de nature biologique, psychologique et socioculturelle. 2: Spi de la sémio psy: - La sémio psy est une discipline médicale basée surtt sur la description des symptomes présentés par un sujet atteint de troubles mentaux. - son objectif est de décrire les manifestations psychiques pathologiques présentées par un sujet malade une fois examiné et leur conférer la valeur de signes voire de syndromes , et ce ds une visée diagnostique et thérapeutique. - Les anomalies psychiques se traduisent rarement par des signes ext repérables par des manoeuvres les rendant "objectifs" , et svt on a pas de paramétres mesurables pouvant confirmer les symptomes. => dou importance de lobservation du discours , pensées , affects (sentiments + émotions) et comportement du malade. il- Examen du malade en psychiatrie : 1- Objectifs et particularités de exam psychiatrique : + objectif = recueil des symptomes et données — poser diagnostic + conduite thérapeutique. + linterrogatoire = entretien (en psychiatrie). + ala diff de l'exam somatic, pas de lésion organique. + 'exam psy doit prendre en considération le patient en tant qu'objet d'exam mais aussi en tant que sujet "parlant" porteur de souffrance. + Le médecin doit repérer les signes pathos + surtt leur donner un sens par / ala vie affective, relationnelle, sociale... + recueil de symptémes et thérapeutique sont svt unis voire confondus : => mettre le malade en confiance et en situation ot il peut s'exprimer le + librement possible. + Importance de la relation médecin-malade. + Permettre un entretien libre , non directif pendant lequel le patient exprime spontanément sa pensée, ses affects, ses problemes et son vécu. 2- Modalités et conduite de l'exam : A) Modalités de exam : + Pas de model unique pour conduire un exam psychiatrique. + Dépend de la personnalité du médecin et du malade et de la nature des troubles présentés par le malade. > affaire de formation, d'expérience, de maturité et de bon sens. B) Conduite de tentretien : +Ds un ler temps + patient est invité a parler de maniére détaillée du motif de consultation. + svt patient est conscient de nature et origine psychologique de ses troubles > expliquer signification + but de l'entretien. + nécessité d'évoluer le prob et fournir une éventuelle aide. + On lui demande d'exprimer en détail ses plaintes éventuelles, et de rapporter sa biographie, événements émotionnels significatifs qui ont marqué sa vie et en général tt ce qui peut avoir lien avec ses troubles. + IL est important de: - enregistrer les plaintes et données exprimées par le patient. -relever les faits manifestés avec forte charge émotionnelle + les données importantes qui ont été omises (par ex sur enfance, parents, vie affective, sexualité, vie professionnelle ...) + Ds un 2éme temps : + intervention + fréquentes du médecin pour combler les lacunes de la recherche sémiologique et de l'histoire clinique , sans que l'entretien devienne interrogatoire mécanique rigide sans flexibilité ni spontanéité. + Durer de l'entretien : peut varier +30 mins - 1h. + Doit étre réduite chez certains patients en qlq mins et reporter l'anamnése a plus tard. + D'autres se plaignent bcp et peuvent parler pendant des heures => faut savoir les arréter. + Prise de note: + Minimum possible au cours de l'exam. + Ne rédiger l'observation clinique qu'une fois l'entretien terminé. + Au Jer entretien : + Dégager des données précises sur les plaintes du sujet, sur son histoire ancienne + récente , situations conflictuelles qu'il a pu rencontrer et la fagon dont il a pu jusqu’a présent les résoudre /les aménager. Méme si l'entretien se déroule de maniére informelle et “anarchique" , notes doivent étre ordonnées. + Mais un 1er et seul entretien ne saurait étre exhaustif. + Au entretiens successifs ultérieurs : nécessité de relever + préciser l'ensemble des données anamnestiques permettant la rédaction d'une observation clinique globale et cohérente. Sémio des troubles de la présentation et des troubles psychomoteurs |- Déf et intro : + la présentation = l'image / l'apparence générale que le malade donne lors de l'entretien et qui traduit le degré d'organisation ou de désorganisation de sa personnalité. sa perturbation constitue un élément d'orientation diagnostique. * Certaines présentations pathos sont facilement reconnaissables a travers des critéres , or ona pas une présentation normale "standard". + sans étre anormal , l'apparence peut varier considérablement en fct de : tempéraments , apparence socio-culturelle, la mode, niveau économique ... => On évalue la présentation du patient selon le contexte culturel. I Troubles de la présentation : + On peut avoir perturbation de : mimique, tenue, contact, attitude, comportement psychomoteur. 1- La mimique: = expression du visage : + Habituellement en corrélation avec l'affectivité du sujet con lis les émotions + sentiments sur visage + ds regard). + lexpression du visage peut montrer des manifestations pouvant étre pathos , ex: exaltation, bizarrerie, indifférence, angoisse, colére, agressivité ... + schématiquement, on a 4 Grps de troubles de a mimique. Hypermimies Aiea Dysmimies ae et amimies anormaux = Mimiques hyper + Vont de la rareté =discordances entre | Tics, fibrillations, expressives. du mvt du visage les propos du sujet tremblements, + Peuvent traduire : (hypomimie) & son et l'expression de myoclonies, + Une exaltation de immobilité complete son visage. Sont grimaces, 'humeur (Amimie). particuliérement stéréotypes. (excitation + visage peut étre observées ds => évoquer 1st une maniaque). figé ds 1 expression schizophrénie ex: affection + Des expressions de: tires inadaptés et neurologique, mais émotionnelles + Tristesse, douleur étranges, des aussi observés ds exagérées (pleurs, morale, inhibition bizarreries , des des maladies coléres, peur, chez le déprimé. stéréotypes, un psychiatriques : angoisse...). + Hébétude, maniérisme. schizophrénie, égarement, démence, déficience perplexité chez le intellectuelle, trouble confus et le dément. obressif compulsif (Toc). 2-La tenue : * soins corporels, vétements, coiffure, allure générale ... peuvent étre de bons indicateurs de la personnalité du sujet, de ses troubles, de ses préoccupations, de son adaptation au milieu, de ses négligences et parfois méme de son identification psycho-sexuelle. + Mais la perturbation n'est significative que lorsqu'elle traduit une inadaptation de la personne aux impératifs sociaux. + Troubles de la tenue : + Négligence, incurie (ne pas prendre soin de soi , ex: ne pas prendre de douche pendant des mois), tenue débraillée, désordre observés généralement ds: confusion mentale, démence (= \ des fects intellectuelle) , schizophrénie ( = perte de contact avec le milieu ext et vie ds son propre monde avec hallucinations ...) , déficience intellectuelle ... + Excentricités vestimentaires, maniérisme... observées ds: manie, schizophrénie, délires chroniques... 3- Le contact : + La qualité et le type du contact du malade traduisent souvent les troubles sous- jacents qu'il présente : mutisme, réticence (= méfiance) , opposition, agressivité , méfiance, coopération, confiance, dépendance, sympathie, familiarité, supériorité, ironie, dédain, etc... 4- Lattitude : + Traduit en général le vécu du patient et son état d'’ame. + Le malade peut étre calme, instable, agité, agressif, ou bien abattu, tendu, inquiet, sur la défensive ou encore indifférent, bizarre... + On note aussi: qualité et sens de la conservation des convenances sociales (politesse, maniéres ...) 5- Comportement psychomoteur : = aspect particulier de ‘attitude. + Troubles du comportement psychomoteur peuvent étre observés ds la présentation ou rapportés par l'entourage ou patient lui-méme. + tieurs types de troubles du C.psychomoteur peuvent étre observés en fct de la patho présentée : A) Ralentissement psychomoteur : + traduit par : état d'inhibition avec rareté des mvts et de I'activité motrice + pauvreté de la mimique. + Ds cas sévéres , on peut observer une immobil un état de stupeur. + On évoque essentiellement : dépression majeure (ou mélancolie) et schizophrénie déficitaire. 6 figée, un mutisme et au max B) Agitation psychomotrice : + Caractérisée par hyperactivité désordonnée, hyperkinésie (7 des mouvements), des gesticulations, impossibilité de se tenir en place. + Peut étre durable => état d'agitation qu'on peut observer dans: la manie, la schizophrénie, la psychose délirante aigué, la démence,.. + Peut étre transitoire > crise d'agitation qui peut étre observée dans les Troubles névrotiques, la psychopathie... C) Agressivi + accompagne souvent I'agitation mais elle n'en est pas le synonyme + peut étre : + verbale avec des vociférations, insultes, menaces. + physique avec des jets et des bris d'objets des coups et blessures et parfois méme des homicides. + orientée : personnes précises ou objets sont particuliérement visés par cette agressivité verbale et/ou physique. non orientée. + Agressivité particuligrement observée ds : + états psychotiques délirants : schizophrénie, paranoia, psychose délirante aigué ... + Manie, psychopathie. + Troubles névrotiques ou elle n'est pas totalement absente quoique souvent moins violente que ds les cas précédents. D)Impulsion + = Passages 4 I'acte svt agressifs brusques, imprévisibles et qui n'ont pas été réfléchis et encore moins prémédités. * observées chez psychopathes et psychotiques délirants. Le langage et ses troubles L- Intro / Déf : + langage = fct qui assure , par parole + écriture : expression de la pensée et la communication entre les humains. + utilise aussi d'autres moyens tels que : gestuelle, mimique... + nest pas réservé a 'homme. + les troubles du langage peuvent se manifester a t+ieurs niveaux : : lavoix autres... —— rr troubles du le débit verbal In stmantigve langage \ Iasyntaxe 1- la voix : + tonalité de la voix exprime généralement l'état affectif du sujet. + peut étre joyeuse , élevée , intense et parfois rauque (quand sujet parle bcp) et voilée suite a une logorrhée prolongée (parler bcp) > cas de I'état maniaque. + peut étre faible, monotone, trainante et indistincte : cas de la démence. + peut étre sourde, voilée, basse ou chuchotée : cas de la dépression. 2-Le débit verbal: A) le rythme Accéléré avec logorthée (ds les états diexcitation. Ralenti (chez déprimé, contus, troubles du rythme aivan Pai nel cecae a eee ay Inhibé avec blocage de la parole (si inhibition totale = mutisme, chez hystérique, mélancolique, psychotique schizophréne.) (Rq: mutisme partiel = sujet ne parle pas mais peut écrir) + peut étre d'origine organique : démence, confusion. + saccadé, tonique ou clanique, dans le bégaiement. B) la continuité + normalement, flux du langage est continu et adapté a la pensée + environnement. + Ds certains cas pathos on peut observer : + une rupture brutale du discours = le barrage. + une stase = le fading mental (\ progressive du vol + de la parole). = ces 2 troubles se voient ds schizophrénie. 3- Troubles de la syntaxe : = troubles ds l'organisation des mots + leur assemblage sans respect des régles de grammaire. = donnent un discours incohérent + incompréhensible. + s‘observent ds schizophrénie, états démentiels, confusions. 4- Troubles de la sémantique * le paralogisme : usage des mots existants pour désigner autre chose que leur signification initiale. (propre au sujet schizophréne) Troubles de la sémantique le néologisme : = création, formation et emploi de mots nouveaux et inexistants ds le vocabulaire courant pour désigner des choses. s'observe ds Schizophrénie, démences. 5- Les automatismes verbaw + traduisent généralement des régressions du langage. Automatismes verbaux ] - L’écholalie : -la palilalie : - Les impulsions verbales : = répétition en écho = répétition clonique de = productions verbales immédiate et automatique syllabes, de mots ou de involontaires a type de des mots ou des phrases phrases. formules ou de séries de qui viennent d’étre + observée ds le syndrome mots de type entendus. parkinsonien et es coprolalique (insultes, + observée ds les : démences. langage agressif). psychoses infantiles, + s‘observent ds : les T.0. démences, schizophrénie. C (trouble obsessif compulsif), démences, épilepsie partielle. Sémiologie des troubles anxieux L- Intro : - anxiété / angoisse = 1 des sympt6mes fondamentaux de a pathologie mentale. + fait partie du tableau clinique de nbreuses maladies psychiatriques mais accompagne également svt les maladies organiques. + pas tjrs signification patho : elle fait partie de la nature psychologique humaine. + anxiété patho différe de anxiété normale (par son intensité, sa durée, son évolution et-son retentissement sur la vie du sujet. ~ Définition : - anxiété = peur sans objet, sentiment pénible d'un danger imminent et mal définissable. Accompagné de manifestations somatiques et comportementales. IL- Description de l'anxiété : + lanxiété = manifestations psychiques + somatiques + comportementales. 1- Manifestations psychiques : + sentiment douleureux de «peur sans objet» qui va de l'inquiétude a la panique. + l'anxieux ressent une menace / danger vécu comme imminent avec anticipation pessimiste des événements. + Ruminations idéiques de danger concernant la famille, les enfants, la situation financiére, professionnelle ... le tout sans raison objective. + parfois peur de mourir , de devenir fou. 2- Manifestations somatiques : + Symptémes respiratoires +++: tachypnée +. + hyperventilation, sensations d'oppression thoracique, d'étouffement, de "boule dans la gorge". + Symptémes cardiovasculaires: tachycardie, palpitations, précordialgies, bouffées de chaleur ou sensation de froid... + Symptémes neurologiques: vertiges, paresthésies fourmillement... + Symptémes musculaires: contractures, tremblements secousses... + Symptémes neurovégétatifs: sueurs, sécheresse de la bouche, paleur, spasmes divers. + Symptémes urinaires: pollakiurie ("bégaiement de la vessie’)... 3- Manifestations comportementales : + hypervigilance pour "rester sur ses gardes". + Insomnies d'endormissement (peur de mourir durant sommeil). + Exploration de l'environement et "rechercher le danger". + tension psychomotrice avec agitation ou au contraire inhibition pouvant aller jusqu'a la sidération. lil- Quelques formes de troubles anxieux : 1. Anxiété généralisée : = état de tension anxieuse permanente avec : distractibilité, difficultés de craintes, attente concentration. anxieuse. Anxiété état d'hyperexcitabilité enéralisé ruminations aux moindres stimuli ( generalisee pessimistes, anticipation réactions de sursant). / \ de malheurs a vernir. 2- Lattaque de panique : + Crise d'anxiété ou d'angoisse aigué avec symptémes ss forme de : + Terreur intense, sentiment de catastrophe et de mort imminente , d'irréalité, de dépersonnalisation (= ona l'impression que son entourage est étrange) , de devenir fou. + manifestations somatiques intenses. + crise survient brutalement et est imprévisible, svt sans facteurs déclenchants. + dure qlqs mins a qlqs heures mais a tendance a se répéter a un rythme varibe. + se complique d'anxiété anticipatoire "peur d'avoir peur" et d'agoraphobie (peur de faire une attaque de panique en lieu pub et ne pas étre sauvé). 3-Lanxiété ds les troubles phobiques : = anxiété excessive et non justifiée déclenchée par des situations, personnes, objets (phobogénes) alors quiils ne sont pas dangereux et le sujet le sais tres bien. + lanxiété disparait et ne se manifeste pas si sujet n'est pas en présence de l'objet phobogéne => conduite d’évitement et parer a l'angoisse. 4- Lanxiété ds les troubles obsessifs compulsifs (T.0.C) : = anxiété liée a des obsessions déatives, phobiques ou impulsives. *ce sont des idées, mots ou actes qui s imposent de force au sujet de facon incoercible et qui provoquent en lui une forte anxiété (troubles de la pensée). Sémiologie de I'humeur L- Intro : + 'humeur (ou thymie) = « disposition affective fondamentale riche de ttes les instances émotionnelles + instinctives qui donne a chacun de nos états d'ame une tonalité agréable ou désagréable » (J.DELAY) + cest |'état affectif fondamental qui confére la tonali neutre @ a tt état de conscience. IL- Lhumeur normale et pathologique : 1- Lhumeur normale : + elle a la caractéristique d'étre souple , élastique et adaptative aux stimulations + a l'environnement, oscille facilement du pdle joie et plaisir vers pdle tristesse et douleur. + Absence de stimulation particuliére > redevient neutre. 2- Lhumeur pathologique : + Si elle perd sa souplesse, élasticité et capacité d'adaptation aux stimulations + a l'environnement. + Cela se manifeste par : + soit fixation permanente a l'un des pdles extrémes : joie / tristesse ,et manque de réaction aux stimulations + injonctions (menaces) externes. + soit variations inadaptés aux stimulations , au contenu de la pensée, au discours et a l'environnement. Ill - Description des troubles de I'humeur : 1-I'humeur dépressive : + symptéme fondamentale de la dépression ou état dépressif. + se manifeste par : tristesse douleureuse, permanente, immuable non réactive aux stimulations avec : + ‘Nou perte d'intérét et du plaisir pour les activités habituelles. + absence de projets positifs , anticipation négative de l'avenir et perte de linvestissement. + repli sur soi avec ‘\v ou absence de vie relationnelle. + pessimisme profond, sentiment d'insatisfaction et d'incomplétude , les ruminations d'idées noires , un dégoit de la vie. + Ds formes graves de I'humeur dépressive , on peut avoir une "douleur morale" caractérisée par : gaie ©, triste @ ou idées «noires» de mort, de sentiments d'antodépréciation, suicide dévalorisation, perte de l'estime de soi Pere Canad | eet coro + humeur dépressive, tres svt accompagnée d'inhibition intellectuelle , affective et motrice + d'autres troubles associés , fait partie de la «maladie dépressive» (= dépression / état dépressif). 2: Lhumeur expansive : = symptéme fondamental de la manie (accés maniaque). = C'est un état de gaieté, euphorie inadaptée et permanente. Confére au patient un vécu démesuré + inadéquat de bonheur, facilité et optimisme. + sujet se sent infatigable, doté d'une énergie + vitalité infinies. + se croit capable de tt entreprendre et tt réussir avec facilité et sans obstacles, il formule des projets ambitieux, grandioses, multiples mais irréalistes et sans lendemain. + se traduit chez le malade par : présentation turbulente, iritabilité exacerbée avec broyante et exubérante parfois agitation permanent et | ~ agressivité | -tachypaychie = logorsvee, tone S) tachypsychie = logorthée, fuite jeux de mots, abus de tabac, alcool et drogues |-—* associations des idées, accélération des représentations mentales dépenses inconsidérées + y démarches tapageuses et ironiques, désinhibition instinctuelle + reléchement des convenances, interdits moraux et sociaux, tamiliarité déconcertante. 3- Lhumeur discordante : = humeur inadaptée au contenu de la pensée et/ou a l'expression de la mimique et des attitudes : + rives + sourires inmotivés. + mimique et attitude joyeuses contrastant avec pensée + paroles tristes. + apparence de froideur + détachement affectif. cet état est caractéristique de la schizophrénie. Sémiologie des troubles de la pensée L- Déf: la pensée = ensemble des processus par lesquels les idées sont réunies , combinées , et intégrées pour élaborer et produire d'autres idées. + représentation des infos regues. + les mécanismes de la pensée sont influencés par : + les souvenirs du sujet. + son intelligence. + ses affects et émotions. + la pensée s'évalue au cours de l'entretien avec le sujet grace a une écoute attentive et une analyse objective de son discours. Et aussi par des tests et des échelles d'appréciation de la pensée. + On considére que la pensée est normale quand : + elle est rationnelle, cohérente, adaptée. + les liens entre les idées et les éléments qui la composent sont logiques. + son expression est compréhensible. IL- Troubles de la pensée : + la pensée peut étre partiellement ou totalement perturbée. + le trouble peut concerner les différentes composantes de la pensée : + son.cours. + son organisation. + son contenu. 1- Troubles du cours de la pensée : A) troubles du rythme de la pensée : + Rythme accéléré avec : + tachypsychie (accélération de la pensée). + Fuite des idées (enchainement rapide des idées = patient commence une idée mais une autre lui vient avant de pouvoir terminer la 1ére). + Facilité d'associations et d'évocations des idées. + jeux de mots. + logorrhée (augmentation du débit verbal). - ce trouble est particulierement observé ds |'accés maniaque. + Rythme ralenti avec : + bradypsychie (ralentissement idéique et de I'élaboration de la pensée). * appauvrissement des idées et des associations. + diminution du débit verbal. *un temps de latence allongé ds la réflexion, et pour répondre. - ce trouble est observé surtt ds la dépression. B) Troubles de la continuité de la pensé + la pensée peut étre perturbée ds sa continuité et on peut ainsi observer : + des barrages : suspension de la pensée pendant son expression verbale. (sujet parle = s'arréte de fagon imprévisible > un moment => reprend sur le méme theme / sur theme diff). + Un fading mental : stase de la pensée (sujet n’arrivant pas a avancer ds son discours). - ces troubles sont observés ds la schizophrénie. C) Troubles de organisation de la pensée + Concernent l'organisation de a pensée, sa structuration et sa ohérence. + peut étre en rapport avec : + Lincohérence : manque de cohésion, de logique , de suite ds les idées, les propos et les actes. - Elle peut exister ds la confusion mentale, démence, schizophrénie. + La dissociation : - relachement des associations entre les différents éléments et composantes de la pensée et leur lien avec l'affectivité. - des associations floues , distendues et discontinues. - voire des associations complétement “éclatées" signant un stade d'évolution + grave du trouble > c'est la dissociation totale ds laquelle : + Pensée devient étrange, bizzare, incomprehensible, impénétrable. + s'exprime avec barrages , fading mental. + donne une diffluence des idée's et des sauts "du coq a l'ane". - la dissociation , surtt compléte, est pathognomonique de la schizophrénie. 2- troubles du contenu de la pensée. + contenu de la pensée = idées, sensations, émostions et d'images qui peuvent a tt moment étre représentées et verbalisées . * ce contenu peut étre perturbé de fagons diverses : + les obsessions. + les phobies + le délire et l'idée délirante. A) Les obsessions idées / sentiments qui surgissent ds la pensée du sujet, l'envahissent. + sont en désaccord avec le "moi" du sujet et lui provoquent une forte angoisse. + le sujet est bien conscient que: + ces idées émanent de sa propre pensée. + leur caractére insolite et anormal. * sujet essaye constamment de s'en débarasser, mais cette lutte est accompagnée elle aussi d'anxiété. + classiquement 3 principales variétés : + obsessions phobiques : = la crainte obsédante liée 4 une situation on objet (ex:microbes, maladies,saleté...)et survenant en absence de cette situation ov objet en cause(diff de la phobie vraie ob {a situation/objet sont présents). + sujet sait que ces craintes sont absurdes mais il ne peut pas y +happer. crainte provoque l'angoisse. ee as eee Sree aa Corea eee ee Lacct Se eae Ceca! Biter iets re eee ec) Eee eee ae ena eee orem Ra: par de pahage & Vacke B) Les phobie: états anxieux déclenchés par un objet ou situation n'ayant pas en eux-mémes un caractére objectivement dangereux. + Anxiété disparait en absence de l'objet / situation. + sujet va éviter la situation / objet phobogéne => conduite d’évitement. + ex: Agoraphobie, phobie sociale, phobies spés. C) le délire et lidée délirante : + Délire = conviction intime et inébranlable en une ou +ieurs idées irréelles. + cette idée n'est accessible ni au raisonnement, ni a la critique, ni au bon sens, ni a la démonstration. + lidée délirante = pas une idée fausse, ou erronée ou illusion * (car ces derniers sont accessibles au raisonnement et critique). * illusion = perception erronée dun objet réel (ex: un arbre sur la route me parais comme une personne allongée sur la route) caractéristiques du délire | 1 —. See | Cer | (rece | | EE carne eraser alec [econ ree el [neces ee He, préjudice, mystique, pathologique, Jes gens peuvent croire): intense avec forte + ne dépasse pas 6 mois: pec al cece Cll |p| tape peas iapaeel Reactant ape edtl fl feaenseneramee alters ‘atta ceaeanre paceaneeearrea A [pecaeee Saree themes peuvent étre_ vraisemblance : car de affectives délirantes chroniques ree espccaarcrt[eeceeneeen geal erence ate eee meat sat oruaeectll| | |ppremruneiscad Sone sémiologie des troubles de la perception L- Intro / Déf : » Perception = activité psychique fondamentale qui permet a l'individu : + didentifier et reconnaitre le monde. + dintégrer "l'info pergue" ds l'ensemble des fcts psychiques. + d'adapter sa pensée , son affectivité et son comportement. + perception = résultat de processus complexes qui comportent: + le processus récepteur (les sensations). + le processus symbolique (identification et intégration). + le processus affectif (adaptation affective et comportementale). * Ces processus sont intimement liés et indissociables ds tte perception normale. + Ds certains états pathos , on peut observer des troubles au nv de l'un des processus fondamentaux et/ou ds leurs liens. + Les troubles de la perception peuvent étre observés ds +ieurs maladies psychiatriques, neurologiques et lors d'intoxications par certaines substances. + Ds les troubles de la perception on distingue : (agnosies, illusions, hallucinoses , hallucinations). incapacité d'identifier un objet offert ala perception alors qu'on a pas de déficit sensoriel , ni trouble de la conscience , ni de I'attention !! + peuvent intéresser tous les organes des sens. + leurs causes essentiellement neurologique par atteinte des zones corticales associatives. 2-Illusions = perception déformée et dénaturée d'un objet réel. + Nont pas tjrs une valeur patho. + deviennent pathos quand elles sont fréquentes, intenses et ont une incidence sur l'affectivité et comportement. + sont fréquentes ds les troubles anxieux , états confusionnels , oniroides (= vivre un réve alors qu’on est éveillé). 3- Hallucinoses : = perception sans objet 4 percevoir mais que le sujet n'intégre pas ds |a réalité. + sujet identifie cette perception comme phénomeéne anormal au moment méme de sa survenue. Il critique le trouble et sait que la perception n'est pas réelle. * causes svt organiques (neuros, épileptiques,ophtalmologiques) mais peuvent tre psychiatriques. 4- Hallucinations : = perception sans objet a percevoir que le sujet integre ds sa réalité. + sont de fausses perceptions qui surviennent en absence de stimuli extérieurs. + sujet l'integre ds réalité > I'hallucination devient base de délire + détérmine des troubles de pensée, de l'affectivité + du comportement. + hallucinations constituent un symptéme majeur ds la patho psychiatrique, en particulier psychoses. + Classiquement 2 types d'hallucinations : A) Hallucinations psychosensorietles > Peuvent intéresser tous les organes des sens: Conenrtnes Audives Dead POC ey Penner + En patho psychiatrique : svt auditive +++ A-1) Hallucinations auditives : + sujet percoit ds son oreille des sons venant de l'extérieur . + sons peuvent étre élémentaires : sifflet, cloche, sonnerie, bruits indifférenciés. + Souvent, le sujet entend des voix: lui parlent directement ou qui parlent entre elles. + Ces voix sont localisées dans I'espace, ont un timbre (voix d'homme, de femme ou d'enfant) et sont d'une distinction plus ou moins nette. + Contenu souvent angoissant voir effrayant : insultes, grossiéretés, menaces, + Les hallucinations auditives déterminent des comportements souvent révélateurs de ce symptéme: attitudes d'écoute, soliloquie ( = parler seul ), rires immotivés, brusques troubles de I'attention et de la concentration, moyens de protection. A-2) Hallucinations visuelles : + sujet pergoit des visions qui peuvent étre élémentaires (Iumiéres, flammes, couleurs), complexes (figures, dessins, scénes ...) ou des personnages. + Ces images peuvent étre immobiles, en mouvement, de grandeur naturelle ou disproportionnée + Dans leur forme la plus complete, les hallucinations visuelles réalisent l'onirisme observé au cours des confusions mentales et surtout celle du delirium tremens. + sont + rares ds les autres processus psychotiques. A-3) Hallucinations tactiles et cenesthésiques : + concernent soit sensibilités superficielles cutanées avec sensations de caresses , de fourmillement, pincements..., soit les sensibilités profondes intéroceptives (organes digestifs, génitaux,...) avec sensations de reptations , briilures internes, attouchements sexuels, pénétrations... A-4) Hallucinations olfactives et gustatives : + sujet pergoit des odeurs + goiits élémentaires ou complexes. + sont + rares et doivent faire évoquer en 1er lieu un processus organique ( lésion sensorielle, épilepsie temporale...). B) Hallucinations psychiques : + Le sujet pergoit les stimuli au niveau de sa prop pensée et auxquels il adhére totalement: + Voix intérieures. + Paroles et langage intérieurs. + Transmission de pensées (télépathie). + Ces hallucinations forment le syndrome d'automatisme mental de De Clérambault se traduisant par des phénoménes étranges avec sensation de: + Vol de la pensée. + Echo de la pensée. + Devinement de la pensée. + Commentaires des actes et de la pensée. + Idées et actes imposés (syndrome diinfluence). + hallucinations psychiques + hallucinations psychosensorielles (surtout auditives) sont trés fréquentes et intenses dans les psychoses et en particulier dans; - La psychose délirante aigué, -La schizophrénie. Sémiologie des troubles des activités psychiques de base [- Intro : Yorientation spacio- la conscience temporelle (vigilance) activités psychiques de lamémoire base Tattention chekinteniieh Sa IL- La conscience : 1- Définitiol - en sémio psy : conscience <=> vigilance. - qualité de la présence de l'étre au monde et a la qualité des fcts qui permettent a l'individu de se situer par rapport a soi-méme, aux autres et a l'environnement et les appréhender avec lucidité (= claire voyance). - conservation de la conscience est nécessaire pour le déroulement normal des activités psychiques de base. 2- Troubles de la conscience : A) Troubles quantitatifs de la conscience > -Lhypervigilance + état ou la clarté de la conscience est exaltée (exacerbée = on percoit tt, bop de détail). + s'agit plutét d'un sentiment de grde lucidité qui accompagne certains épisodes d'excitation psychique lors par ex des accés maniaques, troubles anxieux on suite a l'absorption de certaines drogues. -Lhypovigilance : + + fréquemment rencontrée en psychiatrie. = se traduit par \: de la lucidité de a conscience. + peut, selon son importance, constituer des états divers de dissolution de a conscience , allant de l'obtusion et I'hébétude (sujet est perdu "talef") , en passant par l'obnubilation et la confusion , jusqu’a l'abolition compléte (coma). + ces troubles sont observés surtt ds la confusion mentale. 8) Troubles qualitatifs de la conscience: + Etats qui durent en général qlq mins ou qlq heures voire rarement qlq jrs. + lucidité du sujet est quantitativement normale = le sujet ayant l'air d'étre “présent”. + Mais sa conscience et perception sont distorsionnées, sa perception de soi et de l'environnement est trés subjective, vécue ds un contexte de déréalisation (trouve les choses familiéres de environnement étranges). + sujet poursuit en général des activités mais de maniére automatique, en discontinuité avec celles qu'il effectuait avant la survenue de I'atteinte de la conscience. + Lorsqu'ils sont a un degré léger ou moyen, ces troubles sont dénommeés états crépusculaires ou états seconds, observés essentiellement dans les Troubles hystériques dits dissociatifs. + Mais a un degré intense, des idées délirantes, oniroides peuvent se voir: cas de la confusion mentale, états psychotiques aigus, schizophrénie. Ill - Lattention : 1- Définition : + attention = la disposition d'esprit qui focalise l'activité psychique sur un secteur précis. + On distingue : - attention volontaire ou réfléchie , demande un effort conscient de concentration. - attention spontaneée , ne nécessitant pas d'effort particulier et ne se laissant capter que pall un stimulus significatif. 2- Troubles de + Lattention peut étre augmerrtéer de maniére sélective essentiellement dans les états anxieux (le sujet guette un danger hypothétique). + Lattention peut étre diminuée. + l'attention est trés distraite chez le maniaque, malade instable ou agité. + attention est trés diminuée voire absente chez le confus et le dément. + l'attention est labile ou méme défaillante chez le schizophréne. IV - Orientation on temporo-spaciale : 1- Définitio cestla capacité particuliére qui permet a l'individu de se situer ds le temps et l'espace. 2-La désorientation temporo-spatiale (D.T.S) : + Trouble qui fait perdre au sujet la capaciter de se repérer ds le temps et/ou ds l'espace. + Ne pas confondre D.T.S vraie / l'indifférence vis a vis de l'orientation , observée chez certains psychotiques en particulier schizophrénes (sont concentrés sur leurs hallucinations et délires et indifférents a orientation spacio-temporelle). + Désorientation temporo-spaciale est un syndrome rencontré surtt ds syndrome confusionnel et ds les états démentiels. V- La mémoire : + la mémoire = capacité de fixer, de stocker et de restituer des données. + permet au sujet de se situer ds son histoire et son environnement. + Sans mémoire tt serait présent. + la mémoire nest pas une activité indépendante des autres processus mentaux. + elle a une composante anatomique et physiologique et est en rapport avec les activités perceptives, cognitives et affectives. 2- Troubles de la mémoire : + on distingue : amnésies (deficits de mémoire) = = eC Oet Cd a mémoire) A) Les amnésies > + troubles les + fréquement ds la patho psychiatrique. + sont de type et nature diverses. -Lamnésie de fixation ou amnésie antérograde : + caractérisée par l'incapacité de fixer des infos nouvelles. + en clinique, ce type d'amnésie est caractéristique du syndrome de Korsakoff ds lequel s'associent : amnésie de fixation , fabulations (création de fausses souvenirs) , troubles de l'orientation temporo-paciale , affaiblissement des fcts intellectuelles et polynévrite. = ce syndrome est généralement une complication de I'alcoolisme chronique. -Lamnésie d'évocation ou amnésie rétrograde : + impossibilité de restituer un souvenir jusque la bien conservé. + observée ds : états confusionnels , états démentiels et pathologies lésionnelles neurologiques. _Lamnésie globale ou amnésie antéro-rétrograde : + impossibilité de fixer des infos nouvelles + effacement partiel ou global des souvenirs anciens. + forme la + habituellement rencontrée. + s'observe essentiellement ds les syndromes démentiels. - Les amnésies organiques transitoires : + caractérisée par une lacune amnésique on “trou de mémoire” qui recouvre la période ot les souvenirs nont pas été fixés , pouvant la déborder avant ou aprés. + s‘observent aprés : trauma cranien, crise comitiale (crise d'épilepsie), anesthésie, électrochoc. Les amnésies sélectives : + désignent l'oubli d'un nom, adresse, titre... + sont généralement tt a fait banales. + peuvent devenir trés fréquentes et importantes ds certains états névrotiques (troubles anxieux). =Les amnésies lacunaires : + sont + complexes et concernent tous les souvenirs liés a : + une période de la vie. + une situation traumatisante. +.une personne déterminée. + leur durée est variable, dépassant rarement qlq jrs. + généralement réversibles, et sont observées en particulier ds les troubles hystériques (dits troubles dissociatifs). B) Les hypermnésies : + Capacités mnésiques exceptionnelles aussi bien pour la fixation que pour l'évocation. + on peut les observer ds + certains états d'excitation psychique comme |'accés maniaque. + sous effet de certaines drogues comme les amphétamines. + certaines formes de déficiences intellectuelles qui peuvent s'accompagner de cette hypertrophie mnésique mais le sujet est incapable d'intégrer ces souvenirs a l'ensemble de ses fcts cognitives qui sont et restent diminuées. C) Les dysmnésies + sont des distorsions de la mémoire. + on observe ainsi : + les paramnésies = souvenirs existants mais sont modifiés (sujet remplace les vrais souvenirs par de faux souvenirs). + les ecmmésies = expériences au cours desquelles sujet revit des scénes du passé comme si elles étaient actuelles et présentes. + ces troubles sont retrouvés entre autres ds : + les troubles hystériques (dits troubles dissociatifs). + ds l'épilepsi A Raq! : chez sujet maniaque on a: + hypervigilance. + mais \ de lattention. + hypermnésie. sémiologie des conduites addictives |- Définition : + Addiction = conduite caractérisée par le besoin impérieux, impulsif et incontrélable de réaliser un comportement spécifique + de le poursuivre malgré ses conséquences négatives. aux substances _ + Initialement, désignait que les conduites toxicomaniques (drogues + alcool). + Actuellement, "addiction" parfois étendu a d'autres troubles présentant des similitudes avec les toxicomanies au nv comportemental tels que : jeu pathologique, achats compulsives, trichotillomanie (manger cheveux) , addiction aux jeux-vidéo , a internet (cyber addiction), un travail ... Il-Taddiction aux substances psycho-actives : = addiction ds son sens courant. + englobe les comportements pathos d'utilisation de substances psycho-actives comme drogue, alcool, psychotropes. + appelée aussi toxicomanie ou pharmaco dépendances. + addictions a distinguer de I'usage non nocif de drogue qui est ponctuel, espacé et sans conséquences néfastes, on "indiqué médicalement”. + Ds addiction aux substances psycho-actives on distingue : eC eget Vabus_ Cree Tae) Ps Ta) tolérance 1-Labus : + utilisation exagérée + continue de drogues connues par leurs effets négatifs psychologiques, physiques et sociaux, et par situations de risque auxquelles elles exposent l'usager. 2-La dépendance : + se manifeste par besoin impérieux et répétitif de consommer les drogues sans que sujet puisse contréler son comportement. + majorité de son temps => recherche, obtention et usage des drogues au détriment d'autres activités. = svt accompagné des symptémes d'intoxication, de sevrage ou de tolérance. + dépendance peut étre physique ou psychique. 3- La tolérance : + Adaptation de l'organisme a une substance > nécessité d'Z les doses pour obtenir les mémes effets. + dépend de la drogue utilisée, mais aussi de la personnalité du sujet... 4- Le syndrome de sevrage : + se manifeste par un ensemble de symptémes psychiques et physiques qui sont caractéristiques et désagréables : angoisse, douleurs... + se produisent lors de suppression d'une drogue et disparaissent dés sa réintroduction. + manifestations du syndréme de sevrage + risques auxquels l'usager est exposé dépendent entre autres de la nature de la drogue utilisée. sémiologie des troubles des conduites alimentaires L- Intro : + Etaient relativement rares au Maroc. + troubles des conduites alimentaires (TCA) sont de + en + fréquents. + sont un moyen d'expression de conflits affectifs. + tieurs types de TCA +++ ll- Les conduites de restriction : + restrictions alimentaires volontaires et contrdlées n'ont pas de signification patho (ex: contexte de mode ou de standards culturels). + Sinon, ces restrictions entrent ds des processus pathos réalisant des troubles parmi lesquels on distingue : anorexie, refus alimentaire. 1-Lanorexie: -cest la \ ou la perte de l'appétit. + peut étre : + 2ndaire a infection organique. + symptomatique d'une dépression ou d'anorexie mentale (de la jeune fille). 2-Le refus alimentaire : + refus volontaire de s'alimenter, peut étre partiel ou total. + peut étre “normal” (protestation a caractére idéologique : gréve de la faim). + ou patho : trouble délirant (pense que la nourriture est empoisonnée) , dépression mélancolique (anorexie est un équivalent suicidaire). Ill - Les conduites d'excés : 1- La bouli + cest ingestion rapide, impulsive et incoercible de trés grande quantité de nourriture (ss forme de crises). + survient par acces (crises) suivis généralement de vomissements ou d'usage de laxatifs pour éviter une prise de poids. + elle est vécue en cachette et s'accompagne svt d'un trouble dépressif. 2: Hyperphagie : + ingestion chronique d'une grde quantité de nourriture entrainant une obésité dite commune. + s'accompagne svt de difficulté affective et d'un trouble dépressif. 3-la potormanie : + Besoin permanent et impérieux d'absorber de grdes quantités de liquide (svt eau). = ce symptéme peut se rencontrer ds la schizophrénie,, I'hystérie , 6tre une complication du traitement par sels de lithium. - A distinguer de la polydipsie (diabéte sucré on insipide). 4- La dipsomanie : + Besoin irrésistible et impérieux de boire grde quantité de boissons alcoolisées. + survient en accés , se termine par ivresse ou coma. IV- Les conduites aberrantes : + bizarreries du comportement alimentaire. 1-Pica: + sujet absorbe des substances non nutritives (ex: terre > géophagie, savon, papier, éponge, cheveux => trichotilomanie). + sont observées ds des syndromes régressifs graves comme schizophrénie, retard mental, démence. 2- Mérycisme : + retour volontaire ou involontaire des aliments de I'estomac vers la bouche. + peut s'observer chez le jeune enfant ou ds retard mental. 3: Coprophagie : + ingestion des matiéres fécales avec ou sans barbouillage. + s'observe ds retard mental ou schizophrénie.

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