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Le

Témoignage
de Râ
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Table des matières

I. Un Manifeste Métaphysique de l’Unicité de l’Être 4

II. Droit et Vertu de la Preuve 58

III. De la Justice Divine incarnée en la Raison qui est don Divin 60

IV. Le Lien entre Métaphysique et Philosophie et Religion 79

V. De la Connaissance et Sa Théorie 100

VI. De la Piété et l’Interprétation 106

VII. Les Nombres 135

VIII. Savoir aimer et s’en aller 156

IX. Le Sens de l'Histoire 157

X. L’appel hypocrite et la réponse fidèle 162

XI. Plaidoyer contre certaines formes juridiques de sociétés 167

XII. Manifeste de Laïcité 185

XIII. Poétiques 187

XIV. Constitution du Royaume d’Allah : Vœu pieux 198

XV. Nom Ineffable de Dieu 201

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Un Manifeste Métaphysique de l’Unicité de l’Être

Pour ceux qui font un effort, ils cherchent à connaitre ou par défaut
à ne pas être trompé. Ces deux groupes ont en commun le refus
d’accepter le mensonge ou le faux.
Dans cette quête active ou passive de vérité, il faut séparer le concept
de réalité de celui de vérité.
Posons pour principe que la vérité est cohérente avec elle-même et se
suffit comme témoin, cette vérité se doit donc d’être éternelle et
immuable. L’éternité et l’immuabilité découlent du principe de non
contradiction. Le fait que la vérité se suffise comme témoin provient
du fait que l’on ne crée pas la vérité. Du fait de l’impossibilité de
créer la vérité cela implique que la vérité se suffit comme témoin.
On peut démontrer et stipuler que c’est vrai, mais ce n’est pas la
Vérité que l’on a trouvée, mais que la chose démontrée a été purifiée
de toute falsification et c’est à cette pureté intellectuelle qu’on prête
les qualités de vérité.
Aussi un témoignage n’est pas la vérité, dans ce sens lorsque l’on dit
en observant la pluie : « il pleut » ceci est un témoignage vrai. Mais la
pluie en soi n’est pas la vérité, puisque parfois il ne pleut pas. Aussi
si la vérité se contredisait alors cela témoignerait d’un mensonge ou
d’un simple fait de la nature ou l’expérience, or ici c’est la vérité que
l’on cherche, alors nécessairement cette vérité en tant que telle est
éternelle et immuable. La vérité est un absolu. Rien qui appartienne
à la réalité ne remplit les critères de la vérité absolue. Ceci nous
amène donc à distinguer le concept de réalité de celui de vérité. Le
seul fait que dans la réalité se trouve le mensonge et l’erreur suffit
pour établir la dichotomie, et de ne surtout pas confondre les deux.
La vérité est sans l’ombre d’un doute éternelle, immuable absolue et
se suffit comme témoin. La vérité n’a besoin de personne.

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La réalité que nous percevons porte en elle une part de vérité qui
nous permet de ne pas, en l’observant, faire de faux témoignage et ne
pas se tromper, mais la réalité n’est pas en soi la vérité.
La réalité contrairement à la vérité est à la portée de notre
perception et notre perception change selon les conditions qui nous
amènent à percevoir. Si dans le noir je ne vois pas de fourmi, cela
n’implique pas qu’elle n’existe pas, or elle ne disparait pas.
L’obscurité a juste voilé ma vue.
La réalité se reconnait à sa mouvance et à son caractère
corruptible. Ceci étant, cela n’empêche pas de tirer de cette réalité
des enseignements. Le caractère intelligible de la réalité implique
qu’elle contient une part de vérité, dans son acte d’exister. Lorsque
l’on s’interroge sur la nature de la réalité on cherche à découvrir la
vérité dont elle est issue, et la méthode consiste à éliminer toutes les
fausses raisons de son existence. La science expérimentale avance
en effet par réfutation, et elle n’a pas le choix car la Réalité n’est pas
éternelle, si tel était le cas alors une expérience suffirait à décrire
toute la vérité, or la réalité nous indique le contraire, ni est l’étudiant
omniscient. Et si la réalité était éternelle les choses seraient
immuables et non changeantes donc absolues.
Je considère que la Vérité est un Être métaphysique alors que toute
connaissance accessible à l’Homme est physique et ne remplit pas
les critères absolus de l’être.
La réalité change et devient, elle n’est visiblement pas fixe.
Mais l’amour de la vérité pour celui qui porte en lui l’aversion du
mensonge du faux et ses conséquences, admettra que le concept de
Vérité n’est pas faux et donc y croit.
Tous les Hommes quelque soit leur moralité croient d’une manière
ou d’une autre en la Vérité, mais pas tous font la distinction entre
vérité et réalité. Je tiens à rappeler qu’un fait n’est pas une vérité
mais porte en lui une part de vérité, son signe.
Ainsi l’Univers n’est pas la Vérité mais la totalité de la réalité c'est-à-
dire tous les faits existants. Il reste un simple signe de la vérité.

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Il est question des faits existants et non possibles, car la possibilité
est de l’ordre de l’imagination alors que les faits sont dans l’acte
d’exister et requièrent l’observation. Ainsi des créatures extra
terrestres sont possibles mais ils ne feront partie de la réalité que s’il
y a la vérification de leur acte d’exister. Sinon ils ne font pas partie
de la réalité ni de l’univers réel. Je répète le réel porte une part de
vérité alors que le faux non.
Le réel s’oppose au spéculatif, la possibilité appartient au spéculatif.
Et le spéculatif est propre à l’imagination. Enfin le spéculatif
n’apporte aucune science réelle en soi, le spéculatif ne peut
contredire que le spéculatif. Et comme on dit, avec des si on mettrait
Paris en bouteille.
La spéculation ne réside pas dans l’expérimentation, car
l’expérimentation se base sur le réel et sur l’ignorance intrinsèque de
l’étudiant, qui cherche à éliminer l’impossible donc le faux.
Or le fait de déclarer qu’une chose est conforme au réel et une autre
fausse requiert l’intervention de la vérité pour départager les deux, il
va donc ensuivre que la Vérité est nécessaire. Et la vérité est
accessible par les moyens de la raison. En effet le discernement est
une aptitude accessible.
Par l’absurde déclarer qu’il n y’a pas de vérité est un postulat que
l’on considère comme Vrai or ce postulat est faux car se contredit.
Cela revient à faire un faux témoignage.
On remarque intuitivement et à travers l’expérience que la réalité
comporte une part de Vérité, mais la Vérité ne comporte aucune
réalité. Autrement dit, la réalité est le produit de la Vérité mais la
Vérité « n’est produit que d’elle-même », cela revient à décrire la vérité
comme incréé, si l’on pousse la réflexion à ses fins. Et c’est cette
attribution d’être incréé qui nous permet de reconnaitre la Vérité
comme éternelle et immuable. La qualité de la Vérité est que l’on
peut s’y fier, et que l’on ne se fie pas au faux, on croit à la Vérité que
l’on la connaisse ou non.

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C’est la base de la raison sans laquelle la raison est déficiente, et
l’apprentissage inutile. Crois-tu en la vérité ou plutôt le faux ?
Cette Vérité est le moteur de toute connaissance. La connaissance
théorique, dont la philosophie est la connaissance la plus haute,
appelle à l’acte pour la conscience, et la connaissance scientifique
issue de l’expérience appelle à l’acte pour la subsistance notamment
par un acte de production que l’on peut qualifier de technologie. Ces
deux connaissances puisent leur source dans la Vérité sans laquelle
leurs résultats ne produiraient pas de fruits. Ainsi sans la vérité ledit
philosophe serait immoral et le scientifique ne saurait fabriquer
quoique cela soit qui puisse fonctionner correctement, pour faire
simple.
Il est important de noter que la Vérité est une et unique, mais la
connaissance est multiple. Il n’y qu’une vérité en soi et plusieurs
connaissances. Les connaissances puisent leur existence dans une
vérité incréée une et unique. Sinon il n’y aurait pas de connaissances
que des contradictions, et le témoignage ne serait pas possible. Dans
le sens où il n’y aurait aucun signe de la vérité sur lequel on pourrait
se baser. Or le témoignage est possible et cela quelque soit le niveau
intellectuel de l’individu, donc il n’y a qu’une seule vérité qui est
absolue d’où émanent toutes les connaissances possibles. Si deux
vérités s’opposent alors il y a contradiction de fait et le critère de
Vérité disparait, or puisque la vérité est nécessaire alors, elle est une
et unique. Dans la dialectique, le faux ne saurait faire disparaitre la
vérité mais la vérité détient ce pouvoir.
Et si les deux vérités ne s’opposent pas alors c’est la même vérité
mais celui qui en doute confond réalité et vérité. La réalité est
multiple alors que la vérité est unique. Et la hiérarchie des
connaissances n’impliquent en rien la multiplicité des vérités mais la
multiplicité des connaissances vraies.
La nécessité sociale de la vérité réside dans le fait que sans elle on
ne peut ni agir ni interagir.

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Un salarié qui est payé 100 pièces d’or possibles ne sera pas satisfait
et se rebellera, car il mérite en vérité 100 pièces d’or réels. En effet
comme l’ont réalisé les philosophes la vérité est nécessaire pour
maintenir un ordre harmonieux et stable, un environnement basé
sur l’erreur ou en général de fausses croyances n’engendrera que
chaos et injustice, décadence et désolation. Tout cela prend racine
dans le rapport inné et primordial que l’individu et par extension la
société entretient avec la Vérité. On voit bien qu’imiter la réalité
limitera l’Homme à l’état sauvage, et refuser la vérité induira un
comportement injuste dont le premier acte réside dans le mensonge.
Le mensonge permet de renier la réalisation de l’acte répréhensible et
donc donne un sentiment d’impunité qui appelle le sujet de
continuer voire empirer ses actes. Pour se développer il faut
nécessairement étudier.
Une autre caractéristique de la Vérité que l’on peut déduire est
qu’elle est le corollaire de la Justice. Sans Vérité nulle Justice, cela
parait évident mais il est toujours bon de le rappeler. Tous les
Hommes croient de façon innée à la vérité et aspirent tous à la
Justice ne serait-ce que pour eux.
A moins de renier la vérité, ce qui est le propre des personnes
déviantes ou perverses qui choisissent cette voie universellement
blâmable.
Ceci étant, revenons à cette dichotomie Vérité/réalité. On entend
bien que la vérité est nécessaire et que la réalité est contingente. La
réalité aurait pu être autrement mais la vérité qui permet de tirer de
n’importe quelle réalité des enseignements demeure la même. La
contingence de la réalité réside dans le fait que la réalité peut
changer à travers le travail de l’Homme sur son environnement : il
peut embellir la Nature tout comme il peut la détruire, dans les deux
cas la réalité est différente.
On peut imaginer une autre réalité ou un monde meilleur, mais cela
change en rien la pureté de la vérité. Le monde est donc contingent
et la vérité nécessaire.

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La contingence se prouve dans l’acte de lui-même et son caractère
non nécessaire. La Vérité demeure nécessaire.
Sans vérité aucun monde réel ni possible.
La réalité a besoin de la Vérité pour être mais le contraire n’est pas
vrai. A moins de dire que toute vérité s’enracine dans l’Homme, ce
qui a déjà été réfuté, par la mort. La difficulté intellectuelle revient à
admettre la métaphysique de la Vérité et de ne pas lui imputer un
caractère physique, il est bon de se souvenir que la vérité ne se voit
pas, c’est la réalité que l’on voit et qui n’est pas une vérité mais
détient une part de vérité. La réalité est un signe de la Vérité mais
n’en est pas la preuve. La vérité qui est un être métaphysique n’est
pas à la portée de nos sens, d’autant plus qu’elle est incréé. Selon le
principe de non contradiction, l’incréé et le créé ne se mélange pas,
ils sont insolubles.
Mais aucune existence réelle ne saurait être témoignée sans l’appui
de la vérité, ni aucun phénomène réel qu’il soit statique ou
dynamique.
Ce qui confirme la nécessité de la vérité et son indépendance par
rapport à la réalité, réside dans la préexistence des idées. Par
exemple l’idée de la chaise préexiste à la chaise elle-même. En
général toute science existe avant qu’elle soit découverte, et elle ne
nait pas avec le savant qui ouvre la voie à la discipline. Pour que cela
soit réel il faudrait que l’Homme puisse créer ex nihilo, or cela ne lui
est pas permis.
La chaise n’est pas en soi l’idée de la chaise et l’idée de la chaise
n’est pas la réalité observable de la chaise non plus.
Les idées appartiennent à une réalité intelligible mais non
observable. On peut dire que la réalité matérielle est au corps ce que
la réalité des idées sont à l’esprit.
Les idées proviennent de la vérité et appartiennent à une dimension
de la réalité qui est invisible, et que l’on peut concevoir.

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Dans le cadre de la science expérimentale et ses fruits, on peut
déclarer qu’avant toute construction il y a une conception qui relève
de l’intention. Cet acte qui associe science théorique à la science
expérimentale ne saurait être produit sans l’appui de la Vérité.
Puisque la réalité toute entière est contingente et que la vérité, qui
permet de connaitre et dissiper l’erreur, est nécessaire; et que
l’artisan produit son œuvre à travers l’intention qui permet de faire
glisser l’idée conçue dans la réalité matérielle, alors on déduit donc,
par translation que la réalité est un acte intentionnel de la Vérité. La
vérité est en soi et elle possède la puissance d’agir.
Cela nous conduit à penser que la Vérité est Libre puisque la réalité
est contingente et cette liberté induit qu’elle est vivante. Et on peut
ajouter que la Vérité, puisque nécessaire à toute réalité, est
omnipotente et omnisciente. Et dans la dichotomie entre la réalité et
la possibilité cela non seulement confirme que la Vérité est
intentionnée et agit par la puissance de l’acte mais qu’elle contraint
la réalité à agir selon un cadre établi. D’où le fait que le possible n’est
pas forcément réel. A titre d’exemple, le mis en examen est peut être
innocent ou coupable, de façon procédurière. Le suspect n’est le
criminel qui aura à réponde de ses actes. Pouvoir faire n’est pas
faire.
Ce cadre préétabli est le domaine de recherche de la science
expérimentale, car la science théorique n’étant pas limité à
l’expérience jouit d’une plus grande liberté de penser car
l’imagination est supérieure à l’expérience. On peut imaginer flotter
sans appui dans l’air mais on ne peut en faire l’expérience… Bien
entendu on ne peut sonder la Vérité qui est incréée juste étudier ses
intentions dans la réalité, cela présuppose que l’on considère que ses
intentions ne sont pas vaines. Sinon la recherche elle-même est
vaine. Et la vanité n’est pas le propre du scientifique, à moins de ne
posséder aucune sagesse ni substance spirituelle et se mettre en
condition d’être toujours redevable à son prochain.

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La vanité est un artifice est vue de paraitre sans vivre pour soi, et ne
jouit d’aucune crédibilité. Ou pire renier la science elle-même.

Aussi rappelons nous que pour pouvoir renier une chose, on


s’appuie nécessairement sur la vérité pour le faire, car on considère
la chose reniée comme fausse et donc ne jouit pas des critères de
vérité. Mais renier la vérité elle-même est un manque de
discernement de l’esprit, cela revient à accepter d’être payé 100
pièces d’or possibles pour un travail ou lieu de 100 pièces d’or réels,
ou pire manger de la nourriture imaginaire au lieu de la nourriture
réelle, en d’autres termes cela revient à accepter de subir l’injustice
et/ou s’y soumettre avec un consentement libre, voire perdre
l’esprit. Mais la réalité humaine s’oppose vigoureusement dans sa
conscience saine à subir l’injustice.
Pouvoir rendre Justice est une autre problématique ; mais vouloir
la subir c’est absolument impossible et inenvisageable pour l’Homme
sain d’esprit.
Je tiens à ajouter que tout ce qui peut être énoncé peut être entendu
et tout ce qui peut être entendu rentre dans le cadre de ce que l’on
peut discerner. La faculté de discerner requiert un travail ou une
disposition de l’étudiant qui commence par le questionnement, ou le
doute et réfléchit pour comprendre ou pour savoir. Discerner revient
à douter de ce qui est pris comme certitude afin de le rejeter ou se
l’approprier. Le goût témoigne de l’aptitude au discernement ainsi
que la douleur.
J’ai omis une troisième science qui vient s’ajouter aux deux autres,
c’est la science révélée ou la théologie. La théologie a pour objectif le
salut. Donc le but réel n’est pas bien vivre, mais bien mourir. En cela
vivre en vue du salut post mortem, accordé par le dieu auquel le
culte est rendu, ou les dieux.
Cette science puise son dogme dans la foi en des prophètes qui
parlent au nom du divin, sous son inspiration. Et chaque prophète
prêche que ce principe divin est vérité.

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Le prophète en parlant au philosophe cherche à lui montrer que cette
vérité qu’il recherche est en réalité Dieu, et ce changement
sémantique, le passage de Vérité à Dieu est un acte d’adoration
cultuel qui consiste juste à glorifier la vérité en l’habillant d’un
attribut de majesté. La vérité est Dieu et Dieu est la vérité.
Puisque Dieu n’est pas un phénomène sensible et qu’il serait incréé
alors la démonstration qui consisterait à le rendre apparent est
impossible l’objectif est de savoir quelle position par rapport à l’idée
de Dieu est la plus cohérente, afin de se diriger dans le bon sens.
L’incréé n’appartient pas au domaine de la réalité qui est changeante
et corruptible. Mais les idées doivent être claires …
La théologie est elle une science véritable et à laquelle je peux me
vouer ? A-t-on le droit d’appeler la vérité Dieu. Si oui la théologie est
valide, et la prochaine recherche réside dans la religion. Le choix de
la religion est spirituel et personnel mais peut aussi être analysé
pour distinguer la plus cohérente. La religion fait partie du réel
aussi, dans la multiplicité et la contradiction, cela implique que le
faux s’est glissé dans certaines. A moins qu’elle dise la même chose,
au quel cas ce ne serait pas différente vérités qui interagissent mais
des savoirs complémentaires.
Mon intention est de déifier la Vérité et savoir en réfutant les fausses
croyances.
Cette recherche n’apporte rien de plus comme enseignement car la
théologie m’est antérieure ainsi que l’idée de Dieu, mais en tant
personne n’ayant pas étudié la théologie et qui est curieuse de savoir
le bien fondé de cette discipline, il m’est nécessaire de pouvoir réfuter
les fausses thèses et trouver des « preuves » de celles qui ne le sont
pas. Ici je m’attacherai à m’interroger sur la réalité métaphysique de
Dieu et non sur la valeur de telle ou telle religion. Je pense que la
religion appartient intiment à la foi, mais j’ai pour intuition que
connaitre la divinité est possible. Je ne dis pas que cette
connaissance est parfaite mais suffisante pour croire sereinement.

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Sans faire preuve de scepticisme zélé, qui pour moi revient à
endosser le rôle de l’avocat du diable et chercher à faire renier la foi
des monothéistes. Aussi je ne cherche pas à convaincre qui que cela
soit du bien fondé de cette analyse et de la démonstration à venir,
sinon moi-même. Si cela peut profiter à autrui tant mieux, sinon cela
n’engage que moi et la Vérité.
Enfin chercher Dieu n’est pas une quête scientifique mais une quête
de sagesse. Nul ne sait Dieu par sa science car Dieu n’est pas dans
la réalité mais on peut le comprendre et l’accepter par sa sagesse, et
la sagesse est une autre discipline intellectuelle qui n’est pas la
science. La science tout comme la sagesse se retrouve dans la
capacité d’entendement, mais le savant sait et le sage comprend. Le
savant décrit et le sage explique. La visée n’est pas la même. Lorsque
l’on cherche à donner du sens au monde on recherche la sagesse,
lorsque l’on cherche agir dans le monde on cherche la science. En
d’autres termes, la science a pour visée l’action et la sagesse la
contemplation.
Donc cet écrit est philosophique qui comme son nom l’indique est
mu par l’amour de la sagesse et qui veut ouvrir la voie à la
contemplation de la Beauté qui n’est autre que la splendeur de la
Vérité. C’est un acte en soi, le sage ne saurait renier la science. La
réciproque n’est pas vraie.
La contemplation requiert de dépasser la réalité alors que la science
cela ne lui est pas permis. La vérité en soi ne relève pas de la science
mais de la sagesse, bien que sans elle aucune science n’est permise.
La science avance par réfutation car nul n’est omniscient en cela elle
est ‘ingrate’ mais la sagesse requiert de la reconnaissance qui
demeure. Et la première reconnaissance du Sage est celle de la
Vérité. Reconnaitre la vérité tant sur ce qu’elle est que sur ce qu’elle
fait.
Et tout comme pour le savant cette reconnaissance se base sur
l’observation de la réalité qui est présente et qui est mouvante. La
métaphysique relève du sage et non du savant.

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Le tiers exclu est la méthode qui me parait la plus convenable pour
me prémunir de la contradiction qui pourrait résulter du projet
prétentieux d’atteindre Dieu par la voie frontale avec ma seule
raison, alors je m’appliquerai à avancer dans ma quête à travers un
raisonnement par l’absurde en cherchant les contradictions des
propositions étudiées.
Puisque que le monothéisme est la théologie dominante dans le
monde, je cherche à savoir si le monothéisme est une théologie
cohérente, alors je m’appliquerai à chercher les contradictions dans
la proposition du « non dieu », tout d’abord et celle du polythéisme
ensuite, si les deux sont absurdes alors selon la règle du tiers exclu,
le monothéisme devrait dominer par sa cohérence. Et la vérité étant
cohérente avec elle-même alors cette thèse doit nécessairement être
la Vérité. Dans le sens ou si le monothéisme est vrai alors la vérité
devrait chasser le faux dans l’idée du non Dieu et dans l’idée de
plusieurs Dieux. Les signes indiquant la présence d’un Dieu devrait
être plus cohérentes que celle de son absence, et les contradictions
de l’idée de polythéisme devraient être le signe que cette idée ne
remplit pas les conditions de vérité. Si le monothéisme est cohérent
alors cette théologie doit être validée par le tiers exclu. Le vrai a pour
pouvoir de se prémunir du faux et de le chasser, lorsqu’on s’applique
à être accompagnée par elle, avec rigueur, bien entendu. Aussi, à
priori il semblerait selon l’introduction que le monothéisme soit le
plus en phase avec la vérité. A condition que l’on reconnaissance la
dichotomie entre vérité et réalité, condition sine qua none pour cela
ait un sens.
Enfin, j’aurai pu remplacer Dieu par vérité (cela n’aurait pas changé grand-
chose) mais la notion de salut qui relève de la divinité et non de la
simple « vérité » me pousse à ce déplacement sémantique.
Je cherche donc à déifier la vérité : une sorte d’apothéose de la
Vérité.

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Ceci n’est pas un acte de science mais de sagesse, je dirais même
plus c’est un acte d’adoration, dans l’aboutissement de la
contemplation. Car il faut comprendre que la recherche de sagesse
est un acte d’adoration de la Vérité.
Il est admis implicitement que l’énonciation de la Théorie implique la
reconnaissance du Théorème sous jacent dans laquelle elle s’incscrit.
Alors que la recherche de science est plus à visée sociale mais n’est
pas forcément un acte d’adoration.
Le postulat de départ pose le problème de cette manière

 Il n’y a aucun Dieu


 Il y a un Dieu unique
 Il y a plus d’un Dieu (et le nombre n’importe pas)

Comprenons bien une chose il n’y a pas de quatrième voie.


Autrement dit ces trois positions existantes sont exhaustives par rapport à
l’idée de la divinité. Une seule proposition est vraie à l’exclusion des deux
autres.
Il n’y a pas de quatrième voie ces trois positions sont mutuellement
exclusives, et dans l’exhaustivité seule une tient pour garant la Vérité.
Avancer qu’il existe un quatrième cas sera totalement absurde.
Peut-on dire qu’il n’y a aucune divinité ?

Renier la divinité implique de dire que toute chose qui est portée à la
connaissance n’est pas créée, et par conséquent serait issue du hasard. En
effet il n’y a aucune divinité il n’y a donc, de facto, aucun Créateur. Toute
chose est le produit du dit hasard.
Donnons une définition au hasard qui puisse inclure toute perception du
hasard et conviendrait à cet énoncé :
Le hasard est une suite d’événements n’ayant ni origine ni fin et qui ne sont
pas liés entre eux par une quelconque logique ; le hasard ne saurait être
expliqué par les moyens de la raison.

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Si on trouve un début à un événement alors on sait d’où il vient et cette
connaissance essuie toute considération qui porte le hasard au rang
d’explication.
Pareillement si on connaît la fin d’une action, on sait où elle va de ce fait le
hasard ne peut être considéré comme la source légitime de l’explication du
phénomène observé.
Enfin si un événement suit une loi scientifique (que la logique peut
appréhender) ou que la raison peut saisir alors toute considération qui fait
du hasard l’explication maîtresse s’essuie face à la capacité intellectuelle de
l’Homme.
De ce fait le hasard doit se calquer sur la définition encadrée, en cela le
hasard serait un phénomène quasi métaphysique qui se manifesterait d’une
façon qui échappe complètement à la raison humaine.
Le hasard n’a ni origine ni fin et la raison ne peut traiter l’information saisie
par le phénomène du hasard. Sinon ce n’est qu’une connaissance
incomplète.
On ne peut absolument pas déduire une loi du hasard, il n’obéit à aucune
règle.
Le hasard est il le moteur de la réalité ou serait-il qu’une manifestation
d’une ignorance latente à tout Homme ?
Examinons le hasard, recherchons le dans l’Homme, dans la Nature et enfin
dans le Cosmos. Et essayons de tirer les choses au clair.

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1. Le hasard face à l’Homme.

L’Homme vit et meurt, ainsi tout homme à un début et une fin. Et les bébés
n’apparaissent nullement par le fruit du hasard, les règles de reproduction et
de conception sont connues depuis la nuit des temps, si connues que l’on
peut y déroger à travers la contraception.
L’Homme vient de ce qu’il connait : un sperme éjaculé.
Et les étapes qui suivent sont méthodiquement reproduites pour chaque
nouveau né, quelque soit son image.
Aussi, la morphologie de l’humain montre que ce dernier est limité. Dans les
mesures anatomiques de l’Homme on retrouve régulièrement le nombre d’or,
un nombre qui est synonyme de perfection, de beauté et d’harmonie.
Pourquoi n’y a-t-il jamais de hasard en cela ?
D’autre part la raison humaine est une réalité partagée par la grande
majorité des êtres humains. Le principe de la raison permet à l’homme de
réfléchir, d’acquérir des connaissances et donc de dissiper toute
manifestation qui pourrait être confondues avec l’erreur et la transformer en
science, autant que faire se peut.
A l’extrême certains Hommes font preuve de folie, mais les manifestations de
la folie sont énoncées par la science et la science est issue du travail de la
raison.
Par conséquent on ne peut pas témoigner raisonnablement que le hasard a
produit l’Homme car tout en l’Homme est ordonné et raisonnable. C'est-à-
dire tout l’opposé du hasard.

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2. Le hasard face à la Nature

De la faune et de la flore.
La faune et la flore sont les composantes essentielles de toute vie dans la
nature, ceux sont les constituants vivants qui habitent sur Terre. Tous deux
peuvent tomber malades et être soignés par des moyens médicaux. Il y a
donc une loi médicale qui régit ces vies sur Terre. Aucun médecin ne procède
à un diagnostic au hasard, n’est-ce pas ?
Au-delà, de la médecine, d’autres domaines scientifiques peuvent interférer
avec ces derniers. On peut citer la génétique qui peut changer la constitution
de ces vies et les rendre plus forts face à certains dangers ou altérer leur
apparence « naturelle ».
On peut aussi citer les habitudes alimentaires de la faune et de la flore qui
sont une discipline scientifique. Par exemple les plantes ont besoin d’eau et
de soleil pour croître et leur croissance est prédéterminée.
Il en va de même pour la faune dont les habitudes alimentaires sont
différentes, selon qu’on observe un carnivore ou un herbivore.
Ainsi que l’Homme qui est soumis à toutes ces lois scientifiques, car elles le
caractérisent, l’identifient et le déterminent, permettant de le différencier de
la faune et de la flore sauvage. Aussi lorsque l’on s’interroge sur l’origine de
la Vie imputer cette dernière au hasard reviendrait à dire que le Hasard est
vivant. Car la biologie tient pour principe fondamental la biogénèse. La vie
vient de la Vie. Il n’y a aucune preuve factuelle que la Vie provienne de la
mort.
Mais si le hasard est vivant et qu’il donne la Vie alors ce hasard n’est en
réalité pas un hasard et le nom de hasard serait qu’une connaissance
incomplète de cette entité. Car la vie sur terre obéit à des lois du Vivant. Et
les lois du Vivant sont codées dans l’ADN. Les généticiens qui observent le
fonctionnement de l’ADN le décrivent comme complexe et comme un
programme qui répond à un code intelligent, la génétique a elle aussi ces
lois, auquel tout être vivant obéit.

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Comment le hasard qui n’a aucun sens en soi peut il être à l’origine des êtres
dont la composition génétique est absolument ordonnée ?
La Vie telle que l’on la connait est l’expression d’une volonté nul n’est amené
à la Vie par hasard. Le hasard si il est doté d’une volonté et qu’il donne la
Vie n’est plus un hasard car la volonté est intelligible alors que le hasard
non. Comment un hasard inintelligible a produit une Nature intelligible et
harmonieuse ? Ce phénomène, rendez vous bien compte, qui est Vivant et
qui a l’entière Liberté de produire la biodiversité à travers sa volonté ne
saurait être un hasard. C’est contradictoire et mal connaitre le phénomène
pensé. Car nul n’a vu le hasard juste la conséquence.
Aussi, l’Homme trouve dans la Terre toutes les ressources nécessaires à sa
vie, quelque soit le degré de civilisation auquel il aspire, qu’elle soit primitive,
moderne, ou technologiquement avancée. Et la Nature est belle, la Beauté
s’inscrit dans une approche esthétique et l’esthétique obéit à des règles. Un
artiste qui peint un tableau au hasard ne produira pas un beau tableau, par
contre lorsqu’il s’applique et soigne son art et établit des règles dans le trait
alors le produit de son œuvre se rapprochera du Beau. Ainsi le fameux
tableau de la Joconde est considéré comme un chef d’œuvre de la peinture.
Peut-on imputer cela au hasard ? Non Léonard da Vinci a peint le tableau
selon des proportions et des règles précises qui ont permis la production
d’une œuvre reconnue comme belle et harmonieuse. C’est issu du travail de
la volonté du peintre. La Nature est similaire comment peut on logiquement
conclure qu’elle n’est pas l’œuvre d’une Volonté intelligente ? Toutes nos
règles pratiques sont inspirés de la Nature, si le hasard régnait dans la
nature nous ne pourrions pas user de notre raison ni faire preuve de bons
sens car il ne pourrait pas s’appliquer au hasard. Il n’y aurait aucune
réciprocité intellectuelle ? !
De plus, il suffit d’analyser le principe du bio mimétisme pour se rendre
compte que la Nature recèle de la haute technologie. Il suffit d’en faire la
recherche.

19
De la Terre
La Terre elle aussi est soumise à différentes lois qui la caractérisent et la font
vivre.
La Terre a une structure propre, elle est nivelée sur plusieurs couches
chacune ayant une fonction propre. Et la magnétosphère protège la Terre
des irradiations du Soleil.
La Terre se caractérise par d’autres lois. La géologie en est une, caractérisée
par l’isostasie entre autres. La vulcanologie en est une autre pour ne citer
qu’elles. Chacune se basant sur des faits intelligibles rentrant dans le cadre
d’une théorie homogène.
La pluviométrie dépend des océans dont l’eau est vaporisée et absorbée par
les nuages afin d’être disséminée vers d’autres régions. Et tout cela selon un
calcul qu’ont pu réaliser les spécialistes, du Ciel la Terre permet
de descendre la pluie selon une mesure et de façon ordonnée.

Du Ciel
Les manifestations du Ciel bien que difficiles à prévoir restent ancrées d’une
science qui permet de les comprendre et de les analyser. On peut citer les
phénomènes pluviométriques, ainsi que les tempêtes dont les naissances
peuvent être entendues ainsi que leur disparition.
Les scientifiques n’ont-ils pas alerté les populations qui ont vu « Irma »
détruire une partie de leurs biens ? Si.
Par conséquent, et loin d’avoir fait un exposé détaillé de tous les
phénomènes naturelles, j’ai tout même réussi à mettre la lumière sur le
caractère intelligible de ces phénomènes, et ainsi j’ai montré l’inexistence du
hasard dans la Nature.
Aurions-nous pu construire, avancer dans la civilisation bâtie entre Terre et
Ciel si la Nature faisait preuve de hasard dans ses manifestations ? Aurions-
nous pu acquérir des connaissances sur la Nature si le hasard régnait dans
la Nature ?
Bien sur que non.

20
3. Le hasard face au Cosmos
L’univers a de tout temps fasciné les Hommes. Ils y trouvèrent une
mécanique routinière qui les rassura quant à leur vie sur Terre.
En effet du fait de la rotation de la Terre on voit les étoiles tourner dans un
sens inexorable alors qu’en réalité elles ne changent pas de place. Ces
« mouvements » célestes annonçaient tantôt des célébrations, changement de
saison, ou le moment propice pour des événements importants. En effet le
Cosmos connaît une certaine régularité et présente certains enseignements.
D’une part, l’orbite des planètes qui malgré l’immensité du Cosmos ne
dévient nullement de leur route, si ce n’est par l’attraction d’un astre de
taille supérieur ou sous l’effet de la loi de relativité. D’ailleurs c’est à travers
des observations similaires que certaines planètes ont été découvertes.
La position du Soleil par rapport à la Terre est si précise que tout
changement ne serait ce que minime (au niveau des grandeurs humaines)
pourrait brûler la Terre ou la jeter dans le grand froid.
Depuis quand le hasard se fait-il aussi précis ? Il est plutôt notre part
d’ignorance …
L’Univers est en expansion d’après les observations de Hubble, car les étoiles
s’éloignent les unes des autres. Il a donc un commencement. Il a
certainement une fin comme cela a démontré dans une seconde singularité.
Ceci étant l’Univers avance au diapason, les lois physiques sont là pour le
prouver.
Par conséquent le hasard n’a aucune place dans ce que l’Homme connaît. Il
n’y a nullement de hasard, dans l’Homme, ni dans la Nature ni dans le
Cosmos. Dans l’infiniment petit au niveau quantique l’Ecole de Copenhague
interprète les phénomènes quantiques comme étant probabilistes et
imputent un hasard quantique à cela..
Ainsi on comprend bien que le hasard est une invention humaine. Mais celui
qui a posé la règle est aussi en mesure d’y apporter une exception.
Le principe d’incertitude quantique n’est que le signe de notre libre arbitre
réel.

21
Par ailleurs, je ne renie pas la théorie de l'évolution, par contre j'avance
qu'elle ne s'applique pas à l'Homme, qui n'est pas un « animal». Et j'avance
même que la preuve formelle du passage à un "Homme sans raison " à un
Homme doué de raison n'aboutira pas. Par contre il y a, certes, un
phénomène d’adaptation." La raison provient de la raison". L'évolution peut
être expliqué sans hasard car Dieu y a établit un cadre "évolutif" qui obéit à
une loi qui reste encore à découvrir. En effet la Vérité se distingue de
l'erreur, mais je ne baserai pas ma science sur de la spéculation. La
spéculation ne nourrit pas de la science, et la science doit être prouvée.
Ceci étant j'ai confiance en Dieu qui ne ment pas. Mais l'Homme peut se
tromper.
L'Homme a été crée et le premier Homme n'a pas d’ancêtre il n'a ni père ni
mère, mais des descendants. Voila ma théorie. Et la science expérimentale
n'a pas prouvé le contraire, mais spécule que non. Ma théorie ne 's'oppose
pas à la théorie de l’évolution, je dis juste que l'Homme est une créature de
Dieu particulière, et ceci est un observable qui ne requiert aucune théorie.
Mais je dirais que les Fils d'Adam se sont reproduits avec des hominidés
disponible à l'époque et avec lesquels ils avaient une aptitude encore
naturelle pour communiquer dans leur langage " purement terrestre". La
reproduction n'avait pour but que l'asservissement de cette population docile
( la morale humaine n'est pas encore apparue) dans le but d'exploiter de
façon plus optimale les vastes ressources de la Terre.
Il semble que les mâles hybrides étaient stériles et donc seuls les enfants
mâles d'Adam pouvaient procréer avec les femelles.
Cette hybridation a donné naissance et des Hominidés supérieures. Lorsque
la population des enfants d'Adam était devenu assez nombreuses pour faire
"société" le besoin des "sous hommes" a été réduit jusqu'à néant.
Soit par le meurtre "existentialiste" soit par le simple fait de l'infertilité.
Le Monopole des enfants d'Adam (dans l’accouplement) n'est apparu que
lorsque deux conditions seraient apparues :

- La Monnaie
- La promiscuité entre enfants d'Adam et les sous Hommes

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Le besoin de se retrouver à l'exclusion des "autres étrangers de race" a été le
ciment de la première société humaine.
Leur disparition a aussi été motivé par le fait d'un esclave enfant d'ADAM est
préférable à un sous Homme, naturellement...

Il me semble que ce besoin de faire corps est aussi né d’un problème de


fertilité couplé à une notion de propriété et d’héritage. Ce problème social a
fait émerger le Travail comme source de valeur de l’Homme, paradoxalement.

Il n’y a d’évolution que culturelle et la culture se base sur la science avec


conscience (soit la sagesse).

Par contre ajouté un facteur de Prospérité requiert la Justice.

D’autre part, si le hasard avait produit un quelconque élément de ceux sus


cités ou si le hasard était intervenu dans une quelconque manifestation soit
de l’Homme, soit de la Nature soit du Cosmos, certaines traces auraient été
décelées. Or toutes les catégories mentionnées sont visiblement parfaites.
Les mathématiques calculent les aléas mais ce n’est que conjecturer sur
l’incertitude, jusqu'à ce que le phénomène soit stipulé sous forme de loi
certaine. On peut rétorquer que parfois certains éléments ne font pas preuve
d’autant de perfection que les autres, quand bien même des anomalies
persisteraient pour contredire ce discours, elles peuvent être classées dans
une sous catégorie intelligible par la raison.
Mais si la raison ne suffit pas à l’expliquer, cela serait, suite à la
démonstration, qu’une preuve de l’ignorance humaine, latente à tout
homme.
Si l’homme savait tout il n’aurait nullement besoin de chercher à savoir.
Mais induire le hasard comme palliatif à l’ignorance demeure un
comportement d’une grande paresse intellectuelle pour celui qui a lu
jusqu’ici.
La chose que l’on appelle hasard est un événement observable qui échappe à
notre entendement qui reste limitée.

23
Mais ce que l’on peut dire c’est que ce "hasard" est pourvu d'une raison qui
reste à déterminer afin d’acquérir plus de science et dissiper le brouillard de
l'ignorance sans faire preuve d’aucun orgueil.
Plus d’une fois le hasard fut hissé au rang d’explication jusqu'à ce que la
science prenne le relais. C’est pour toute chose pareille.
Quiconque renie cela doit prouver l’existence du hasard afin de discréditer ce
discours mais c’est fondamentalement l’ignorance, je le rappelle, qui permet
à l’invocateur d'invoquer le hasard. Il ne suffit pas d’invoquer le hasard pour
qu’il soit vrai.
Le hasard est une superstition qui n’a aucune validité scientifique, selon la
rigueur qui sied à la méthode scientifique. Comme il a été minutieusement
montré ci-dessus, le hasard s’il avait existé ne permettrait nullement
l’acquisition de science ni même l’énonciation de Lois fussent-elles
scientifiques ou non.
Alors il faut reconnaître que l’univers et tout ce qu’il comporte est régi par
une loi ou plusieurs. Le hasard est donc une fausse explication que nul ne
peut prouver car la création est visible et le créateur est caché. Ce n’est pas
parce que Dieu est invisible qu’il n’est pas vrai, sinon on renierait le temps
aussi ou notre conscience, or le temps est précieux et impossible à renier.
Les Cieux et la Terre sont une plus grande création que l’Homme, mais peu
le savent. C’est pourquoi dans l’interrogation sur ces derniers on peut
tomber sur des conclusions invraisemblables mais en vérité cela ne témoigne
que de notre faible connaissance face à l’immensité.
Mais la théorie de la connaissance affirme avec non contradiction que
l’innovation pure est impossible car on ne peut sortir réellement une chose
du vide. La création pure ne nous appartient pas, en effet on ne peut
imaginer une chose qui n’ait des bases sensibles dans notre monde.
Donc l’idée de la divinité ne peut venir que de Dieu lui-même. On ne peut
renier la Loi qui dissout le hasard au rang des absurdités !

Avoir foi en le hasard revient à s’aveugler de la vérité évidente.


La reconnaissance de son ignorance est le début de la recherche de science
de la créature, chercher à savoir commence par dire je ne sais pas. Sinon

24
quelle règle utile avez-vous déduite du hasard, si ce n’est la fin probable
suite au hasard. Le hasard prêché est utile mais non nécessaire.
Mais utile dans quel but si ce n’est que cacher pudiquement son ignorance
voire justifier le répréhensible ? Est-ce cohérent ou confortable ?

Et nulle justice lorsque le hasard est invoqué. Cela revient du devoir de


responsabilité !
Qui saurait se justifier par le hasard devant une Cour de Justice ?
Qui saurait y répondre favorablement si ce n’est l’Homme injuste.
Qui témoignerait du contraire, si non le faible d’esprit ?
La Justice n’enveloppe t elle pas l’injustice ? Il n’y a aucun recours contre la
Justice mais ce n’est pas le cas de l’injustice.
Et la Vérité est le socle indispensable à une Justice.
Ne vous rappelez-vous donc pas ?
Dans les cieux et la terre ainsi que dans l’Homme il y a des signes pour ceux
qui raisonnent et qui sont doués d’intelligence. En effet les Cieux et la Terre
ont été crées avec la Vérité car la Nature est rigoureusement cohérente,
intelligible, et cela se manifeste à travers les lois qui régissent toute chose
connaissable.
Et il est évident de voir que si les Cieux et la Terre étaient conformes aux
passions des Hommes ils seraient corrompus et non parfaits. Certains
Hommes pensent que puisqu’ils ne trouvent pas la règle déterministe ou
qu’il y a des anomalies revient à comprendre que le hasard y est pour
quelque chose… Toute règle, issue du Législateur, peut en vertu de son
pouvoir régulateur, avoir des exceptions. Ce n’est pas en soi une chose
extraordinaire, cela relève de la Liberté de légiférer et est signe d’une sagesse
et d’une puissance.
Donc, par l’absurde, et à travers l’analyse simple et ordonnée d’une Création
on arrive à prouver la présence du Créateur qui a créé selon une Loi
intelligible à l’Homme, le Créateur est donc aussi Législateur.
La reconnaissance de Dieu explique pourquoi les choses sont : elles sont
issues d’une puissance créatrice, cette même puissance créatrice permet à
l’Homme qui est doué de raison de se rendre compte de la réalité divine à

25
travers l’existence des lois qui traduisent la science et la volonté. L’harmonie
qui règne dans la Nature est la preuve de la Sagesse de ce Créateur par
l’acte.
Il est tout de même assez ingrat celui qui reconnait que l’Homme crée selon
une procédure et qu’il n’attribue pas à son prochain un caractère hasardeux
quand il réussit sa réalisation (sinon on dirait que c’est une erreur) mais
quant aux autres observables qui entourent l’Homme et qui ne sont pas
l’œuvre de l’Homme, ce dernier attribue leur origine au hasard alors qu’ils
sont doué d’une même procédure que l’on appelle loi scientifique. En vérité
c’est la loi de la création.
Que l’on renie ou que l’on admette cela ne change rien à la réalité
métaphysique, mais la conscience change vers un ordre plus grand et se
libère de la condition matérielle humaine vide de sens, et peut aspirer vers
l’idéal, seul concept positif qui permet l’amélioration réelle. Comment
s’améliorer si l’on n’a pas un idéal vers lequel tendre ? Et comment atteindre
cet idéal si l’on le confond avec la réalité. L’idée même de l’idéal appelle à un
mouvement perpétuel vers le meilleur qui mène au Parfait. Ainsi ceux qui
renient souhaitent la médiocrité, invoquant le hasard comme explication
mais cette invocation est une affirmation sans preuve. Et ce comportement
appelle au rabaissement explicite de la condition humaine.
L’Homme est avant tout distinguable par sa raison, s’il ne l’utilise pas alors
non seulement il reniera Dieu sans droit mais se reniera lui-même.
La création est basée sur des règles générales et des exceptions signe réelle
de Puissance.
A moins de perdre son temps, nul ne peut renier la création, donc qui
pourrait renier en toute bonne foi le Créateur ?
L’espace universel est déterministe et il existe un ilot indéterministe qui
appelle l’acteur à choisir une voie.
Cette possibilité de choix est le signe du libre arbitre qui permet de juger
avec justice. Sinon on est certain de l’injustice de la sentence, car le
justiciable aurait été irresponsable, et donc à mettre hors de cause.
Allez au hasard et vous vous perdrez, étudiez la création et vous serez
intuitivement guidés vers le Créateur. Sa Vérité est montrée par sa Création

26
car celui qui est appelé Créateur l’est parce qu’il a réalisé quelque chose et
qu’il en est l’Artisan.
La perception de Dieu dépend du rapport entre l’Homme et Lui, c’est une
question de foi. Ne pas avoir la foi est une chose, déclarer que Dieu est une
erreur conceptuelle de l’Homme en est une autre. Sans Dieu il n’y aurait rien
car le hasard n’est pas vivant pour donner la vie, et il n’est pas ordonné pour
être apte à la reprendre.
Le hasard n’est maitre de rien alors que l’Homme par la science maîtrise son
environnement et même d’une certaine manière ledit hasard à travers
l’étude des probabilités. Le hasard est une imagination que l’ignorant croit
vrai naïvement, et dans l’absence de preuve ce dernier y croit par pur foi.
Alors que celui qui étudie et pousse la réflexion aboutit à l’idée de Dieu.
Chacun en son Temps, naturellement, intuitivement, même logiquement.
Mais il faut interpréter la science expérimentale pour cela, et chercher à
comprendre ce qu’elle implique en tant qu’elle est une source de
connaissance. Et s’interroger sur la raison que la connaissance est possible.
Le savoir ne peut venir que du Savant.
L’Homme ne crée pas le théorème, il le découvre.
Par conséquent il ne demeure que deux groupes où l’un est vrai et l’autre est
faux exclusivement, sinon on est dans le faux, en toute rigueur.
Il ne peut demeurer qu’un camp qui ait pour soutien la Vérité.
En effet le vrai n’est pas faux. Rappelons que lorsque l’on dit qu’il n’y a pas
de vérité, on considère ce postulat comme vrai, et cela non seulement
constitue une absurdité mais témoigne du déficit intellectuel de la personne,
car cela constitue une contradiction évidente et très grave. C’est un faux
témoignage, en vérité.

Celui qui cherche à prouver le hasard tombera nécessairement sur des


contradictions qui feront que sa prétendue démonstration soit fallacieuse et
captieuse. Il en va ainsi car tout est déterminé par une loi qu’elle soit connue
ou inconnue. Ainsi va le progrès scientifique, en effet il est certain que l'on a
foi en le hasard et qu'on y croit sans jamais le savoir car pour le savoir il
faut le prouver et c'est impossible .C'est le paradoxe du hasard : une fois

27
prouvé il cesse de l'être car la démonstration détruit le caractère inintelligible
du hasard pour le rendre une connaissance. Et la connaissance se décline
dans une loi claire, toujours.

Et la connaissance s'oppose au hasard. Qui sait par hasard ne sait rien en


vérité ou ment on ne sait le hasard, il n’est que porteur d’ignorance. Savoir
c’est annihiler le hasard, le soumettre et le dominer en tant que savant, tel
est l’éthique de la recherche de science, maitriser son ignorance qui est
l’avatar du hasard. Invoquer le savoir sans le profaner revient à détruire le
hasard, car c’est une volonté de sacraliser le Savant, au dessus de l’étudiant.

En cela non seulement le hasard est non scientifique mais il est irrationnel.
Vivons-nous dans un monde qui obéit à la rationalité ? Si ce n’est pas le cas
il ne pourrait pas y avoir de progrès scientifique. Sinon on s’arrêterait à
chaque recherche, en disant tout simplement « c’est le produit du hasard »,
sans pouvoir décrire et que cela soit toujours considéré comme la
connaissance vraie. Mais ce n’est pas le cas.
Dites je ne sais pas plutôt que d’invoquer futilement le hasard par
pédanterie scientiste. Avoir foi en le hasard c’est ignorer et se perdre.
Allez-vous croire au faux et renier le Vrai ?
Les lois naturelles de Dieu sont exécutées dans la Nature, mais l’Homme
irresponsable désobéit.

N’avez-vous pas calculé que la probabilité que le hasard soit à l’origine de


l’Univers est faible, alors que celle que le Dieu Créateur en soit à l’origine
est supérieure selon les probabilités conditionnelles.

En cela quelle est la probabilité que la prochaine découverte scientifique


n’obéisse à aucune loi ou principe (en prenant en compte le tâtonnement
théorique) ? Quelle est la probabilité que la prochaine découverte scientifique
soit le hasard réduisant tout l’édifice scientifique au rang de hasard lui-
même, sachant que la science repose sur des principes et lois ?

Calculez car la science de Dieu n’est pas tangible en soi donc la probabilité
ne sera pas 1, mais en toute rigueur la probabilité du hasard comme

28
fondement des sciences va à l’encontre de la théorie des probabilités elle-
même. Sinon la probabilité de l’univers ne serait pas 1. Car le hasard ne
pourrait permettre cette conclusion en soi. Bien entendu si vous étudiez
cette question sous l’angle uniquement probabiliste il préférable de placer
votre argent que votre Vie, vaut mieux perdre son argent que sa Vie. Mais
estimez donc, et prévenez les risques. Mais si vous êtes un risque à vous-
même, reformez-vous !

Et Dieu les regards ne l’atteignent pas….Sinon cela aurait été une certitude
expérimentale ! On ne voit pas la Vérité mais on la comprend.

Les avancés scientifiques sont là pour étayer continuellement cet énoncé, et


de plus en plus. On n’y peut rien. La science avance par principe et
établissement lois. Qu’un membre de la communauté scientifique avance un
fait réfutable est possible mais cela ne jette en rien l’opprobre sur le Savant
en Vérité qui sait.

La science dit et la sagesse donne un sens. La science nourrit l’âme mais la


sagesse lui donne un goût. La science sculpte l’âme mais sans sagesse, la
conscience éteinte s’illustre tel un objet inanimé, insensible à l’alternance du
Jour et de la Nuit. La science consiste à reconnaître que l'on ne sait pas, la
sagesse consiste à admettre et comprendre que l'on ne peut pas tout savoir,
et l'acte qui en témoignage est de faire l'imbécile.
Celui a qui la sagesse a été donné ne saurait la préserver en se prenant au
sérieux, car il sait qu'il sot sous Dieu, comme tout le monde d'ailleurs.
Mais n'est pas sage celui qui se ridiculise volontairement face à une femme.
Nul n'est savant ni sage mais détient une part de science ou sagesse.
Reconnaître cela est une forme de sagesse.
Le dit sage semble avoir tout compris mais ne saurait jamais l'admettre.
La différence entre la science et la sagesse est équivalente à celle entre la
quantité et la qualité.
La science appelle à la science et la sagesse au contentement qui est la forme
ultime de contemplation.
La grâce du béat est différente, et ne correspond pas toujours.

29
Cependant la sagesse est une forme de grâce en soi.

Le sage parait sage et fou, le fou n'est pas capable de cette dichotomie.
Prenez garde en vous plus du sage que du fou. Si vous avez de l'intuition.
Pourquoi : le sage peut justifier là ou le simple connaisseur ou le non
connaisseur ne saurait le faire et se justifier de devant Dieu, il dit le
pourquoi. Cette habilité de discuter c'est très puissant. Le puissant ne
saurait le faire, seul le sage.
Donc pour acquérir la sagesse sachez-vous justifier devant Dieu seul sans
associé. Sans cela la sagesse n'est que vanité. Le moyen de faire cela est
d'être votre propre comptable et vous connaitre vous même.

L'oubli du "savant" ainsi que la sottise du "sage" est une forme de


bénédiction et non un fléau.
La bénédiction relève du besoin de parfaire issu des dits fléaux.

Autrement vu : c'est Dieu qui demande mais encore !

Semblable à un pécheur qui ayant péché un poisson croit avoir péché tous
les poissons, la question rhétorique que Dieu pose est : et si tu lançais ta
canne encore une fois, qui sait ?

On sait bien qu'il n’y a pas qu'un poisson dans l'eau physiquement, dans le
monde de la science et de la sagesse rien n'est moins sur. Pour l'Homme
bien sur.

Sans outrecuidance, je pense pouvoir avancer que Dieu est en droit d'être
avide pour son serviteur alors que le serviteur devrait bien s'en garder. Sinon
le péché pourrait coûter cher.
Et Dieu n'est pas un pécheur il est Saint.
Dire que la contingence de la réalité prend sa source dans le hasard
nécessaire est un contre sens car le hasard est lui-même contingent. Aussi
aucune personne avertie ne se fie au hasard pour prendre une décision
importante et qui ne relève pas du divertissement, et face au danger de mort
on a tendance à revenir vers Dieu et jamais au hasard. Aussi la nuit dans le
désert, on se fie aux étoiles pour trouver le chemin, surtout pas au hasard.
Et le GPS n’a pas été crée par hasard. Libre à tout Homme de déifier le
hasard, en ce qui me concerne la vérité mérite plus ce droit. Droit du hasard

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ou droit de Dieu, la sentence sera connue tôt ou tard, bon gré mal gré. Et ce
choix n’est en rien un pari. C’est une question de nomination. Appeler le
mauvais numéro ne répond pas à la demande de l’appelant. Charlatan ou
médecin ? C’est le même fond que Dieu et hasard. Agent d’autorité ou
saltimbanque ?
On a la liberté de faire cela n’implique pas le droit. Pour peu que vous vous
en rendiez compte, Dieu n’est un sujet de mode ni même une frivolité.
Pour peu que l’on soit bien intentionné (sincère), humble et qu’on y mette de
la réflexion, on arrive accepter l’idée de Dieu, par contre si on se rebelle
contre cette idée il va de soi, que l’on trouvera des motifs de renier car c’est
la volonté de l’opposant, ce n’est pas sa maturité qui le dicte. Par exemple
prêter à Dieu sa propre impuissance ou déifier sa personne pour connaitre
Dieu dans son intimité provoquera le déni de Dieu sans façon. Sans parler
de la déception de l’échec intrinsèque et des conséquences.
Ici il n’est pas question de religion mais juste de savoir si la théologie est
fondée en soi. Et toute bonne foi on arrive à la conclusion que toutes les lois
scientifiques tendent à indiquer la présence de Dieu, c’est le paradigme dans
lequel on se place qui empêche d’invoquer Dieu à travers la
reconnaissance. On invoque le hasard sans preuve et l’on considère cela
comme une interprétation à valeur métaphysique, mais la philosophie des
sciences réfutent cette théorie vaseuse et valide la présence d’un Dieu (ou
plusieurs) dont la volonté forme l’axiomatique des sciences que l’agnostique
appelle hasard et que le savant décline sous forme de théories établissant
des Lois dans le but de découvrir le Théorème complet autant que faire se
peut. En effet, l’énonciation de la théorie n’a pour but que la découverte du
théorème en lequel le Savant étudiant a Foi, par vocation.

31
Apprenons maintenant à connaître cet Être.

 Le principe de la divinité est vérité. Mais la Divinité n’est pas un


phénomène s’inscrivant dans la Réalité créée.
 D'une part la vie vient de la vie, on n'extraie aucune vie par la mort,
ceci d'un point de vue empirique c’est la biogénèse. La science
biologique nous explique que la vie provient de la vie. Alors ce
Créateur est forcément vivant, par la force des choses.
 Vu les capacités que le monde naturel détient cela témoigne d'une
omnipotence puisque l'on décrit un tout connaissable. Alors ce
Créateur quel qu'il soit est forcément omnipotent. En l’occurrence
Dieu donne la vie et la mort. Il détient l’entière liberté. La Création est
réputé visible sinon considéré comme invisible.
 Puisque la science peut décrire toute chose alors toute chose décrit
une science. Alors ce Créateur omnipotent est forcément omniscient.
 Et, de par l'absurdité du hasard on peut dire que cette réalité n’a ni
début ni fin et réalise des actions logiques. Dieu est infini et il est
cohérent c'est-à-dire qu’il fait preuve de sagesse et il est eternel.
 Enfin ce Dieu, de par les Lois connues, est un Juge et il est
Législateur, sa législation contraint la liberté physique de l’Homme en
le cantonnant dans un cadre pré établi. Dieu contraint et domine.
Dieu exécute sa Loi.

La vraie question est de savoir s’il y a plusieurs dieux ou non ?

Y a t- il un partage de la divinité entre plusieurs dieux auquel cas chaque


dieu porte une part de vérité. ?

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Du Polythéisme :
Dieu aurait- il au moins un associé ?

Chapitre 1 : l’Inégalité

Si les divinités ne sont pas égales entre elles alors la vraie divinité reste et
demeure la plus puissante, Le Maître du Trône, Dieu du Trône Sublime de
facto.
Si les divinités sont inégales alors elles sont classées hiérarchiquement, alors
la divinité la plus puissante ne fait que partager sa puissance avec celles en
qui elle a le plus confiance ; qui à ce niveau de pouvoir nécessite d'obéir en
tout et de désobéir en rien. La quête du pouvoir est vue de son exercice. Son
exercice est de fait. Le pouvoir est parfait.
Ce partage de puissance rend les subordonnées honorables par réputation
d'où l'ornement du titre de divinité qui en réalité ne leur appartient pas.
Ces êtres inferieurs détiennent un haut rang dans la Souveraineté de la
divinité. Toutes les aptitudes des êtres inferieurs ne seraient que le produit
des dons de la vraie divinité.
Il y aurait donc une divinité en essence des subordonnées qui se
rapprocheraient de la divinité en puissance.
Les attributs des subordonnés seraient une substance.
Dans le cas où les divinités seraient inégales c’est que la plus puissante ne
partage pas tout avec les subordonnées, tout ce que les autres ont acquis
n'est que le produit du don divin.
C'est le non partage d'un seul élément qui distinguerait la divinité des êtres
inférieurs. Ils ne partagent pas la même Vie.

Il suffit dans cette analyse que la vraie divinité ne partage pas sa Vie avec les
êtres inférieurs pour que la subordination ait lieu causant le lien de
« hiérarchie » manifeste et absolu. La transcendance est réelle.

33
Le Dieu Suprême qui est vérité est incréé et ceux qui s’en rapprochent sont
crées tout comme ceux qui s’en éloignent. Et face à Lui, qui n’avance pas
recule forcément.
En effet, il suffit que la même vie ne soit pas partagée pour distinguer la
divinité de sa création rapprochée ou non.
Si les divinités ne partagent pas la même vie entre elle, cela implique que la
divinité unique a créé les inférieurs (toute créature) qui eux se sont remplis
du bien divin au point de créer la confusion. En effet une vie différente
implique une relation de Créateur à créatures, sinon ils jouissent de la
même vie et sont égaux. Or ils sont inégaux, il n’y a aucune égalité entre les
« dieux ». Le pouvoir divin est parfait. Le pouvoir de la créature est en quête
de perfection.
Ce qui résulte de cette analyse est la présence d'une divinité unique qui est
divine en essence et des créatures qui lui tendent et s'en approchent dans la
substance, sans jamais l’égaler.
Cette analyse est confortée par le fait que quiconque jouit de la vie pourrait
prétendre à la divinité mais la prétention ne constitue pas une preuve ! Mais
pourrait semer la confusion dans le cœur des gens.
Le droit de vie ne permet pas de s’arroger le titre de divinité. Un être vivant
animé de la pensée de Dieu ne peut, en aucun cas, être porteur du titre de
divinité à cause de son sentiment, qu’il soit visible ou invisible du seul fait
qu’il soit vivant, il n’y a aucun droit réel.
L’exemple du tyran oppresseur connu sous le titre de Pharaon qui se
prétendait Dieu le plus Suprême est un exemple éloquent. Comme on le sait
Pharaon avait tort.
Dieu donne la vie et la mort, Dieu fait descendre la pluie et fend le noyau
laissant en l’occurrence pousser la végétation. Dieu est Souverain de facto.
Car le vrai Dieu est ici Le Dominateur Suprême : il accorde un délai et un
usufruit à chacun mais ne néglige rien.

34
De par cette analyse de l’inégalité on montre que la divinité est un absolu qui
ne souffre d’aucune relativité. Elle est donc Unique.
Mais la relativité serait maintenue si et seulement si les divinités sont
égales…

Si les divinités jouissaient de la même vie elles seraient rigoureusement


égales entre elles. Les dieux seraient incréés et source de la création. La
divinité est unique mais l’unité est elle assurée en elle-même ? Mais si les
divinités sont égales entre elles une autre analyse en découle.

La Divinité est–elle Une ou Multiple ?

35
Chapitre 2 : l’Egalité

Le multiple s’oppose naturellement à l’Un et vice versa.


Prolégomènes
Ces divinités qui sont égales entre elles ne connaissent leur égalité
qu’à travers un étalon de mesure qui leur est commun sinon elles ne se
connaissent pas entre elles.
Comment ont-elles choisi cet étalon de mesure ? Pour qu’il soit juste il faut
qu’il vienne d’un agent qui ne fasse pas partie du groupe.
L’étalon de mesure est issu d’un être absolu et cet être est forcement unique
et Un comme on l’a vu.
L’idée de la multiplication des divinités est négligeable face à celle de
l’absolu. Car l’absolu est ce qui permet de maintenir en place cette idée de
multiplication de divinité, donc il y a de facto une subordination de tout face
à l’absolu. Il n’y a donc vu le premier chapitre un seul Etre incréé. En toute
droiture. Dieu n’est il pas le plus rigoureux ?
D’autre part le moyen de l’étalon montre que les divinités ont besoin d’un
élément qui n’est pas d’eux pour se reconnaitre, c’est un signe d’ignorance et
de pauvreté.
Les divinités ne le sont pas par elles mêmes mais grâce a cet être ineffable
qui garantit l’illusion de leur état. Celles élevées en divinités se trompent en
prétendant à ce titre et leur réalité est tout aussi fausse.
Si l’étalon qui garantit leur égalité vient d’eux alors il y a une impartialité
qui implique que ces dernières ne sont pas égales entre elles car l’inventeur
de l’étalon est premier donc il y a une hiérarchie.
Si elles ont eu l’idée toute en même temps alors ces divinités font UN en
vérité sinon elles sont dépendantes les unes des autres et aucune liberté ne
leur est permise.
La nécessité d’utiliser un étalon montre que leur condition de divinité est
subordonnée à un élément non divin en essence mais divin en substance
donc il y a une illusion de la condition qui est maintenue par une mesure.

36
Sans cet étalon qui permet d’égaliser les divinités, la réalité de leur égalité
est arbitraire et finalement elles n’en ont pas connaissance elles-mêmes. Or
qui dit mesure dit finitude et la finitude s’oppose a l’idée de l’infini.
Or l’homme mortel jouit de plus de liberté que les divinités, donc si l’homme
est supérieur aux divinités alors ces prétendues divinités ne sont qu’issues
de l’imagination.
Imagination maitrisée par l’Homme dont l’inspiration est issue de son
Créateur : Un créateur que la créature ne reconnait pas ou n’a pas pris le
soin d’étudier et de connaitre.
Il va sans dire que des divinités injustes n’auraient pas crée une
nature pleine d’harmonie et d’ordre, alors qu’elles en sont incapables elles
mêmes sinon a travers un artifice. La condition plurielle de divinités est
issue d’une pensée magique qui n’est qu’une réalité travestie. Sans l’outil qui
permet de garder ce statut privilégié les divinités seraient dénudées de
pouvoir, elles disposent donc d’une technologie qui garantit leur statut. Cette
technologie a été acquise et donc est issue d’un don Divin qui est lui-même
Un et Unique.
La nature est le signe de la création et cette création est ordonnée et donc le
créateur maitrise l’ordre, apparemment sans peine. Les divinités qui ne le
deviennent que par un outil montre que la réalité des divinités est
contradictoire : elles sont divinités et elles ne le sont pas en même temps,
cela montre selon le bon sens que la condition plurielle des divinités est une
absurdité.
Ce que montre la condition plurielle des divinités est que cette réalité est un
devenir et non un Être.
Ceux des êtres avancés mais limités dans leur quête par un être unique qui
est infini, absolu et qui n’a pas besoin de devenir car son Être propre est
autosuffisant, le Premier et le Dernier. Ce Dieu est l’Un, l’Infini.
La vraie divinité est un Etre et ses créatures sont en devenir, de fait.

37
Si advient une civilisation plus avancée que celle qui peuple la terre et que
cette civilisation avancée rencontre les terriens la première réaction face à la
stupéfaction de leur existence seraient de décrier la pluralité des divinités.
Mais ils ne seraient que la projection du devenir de l’humanité.
Et leur nature créée apparaitrait naturellement une fois que l’humanité se
mettra à s’interroger sur leur nature.
Si cette idée est vraie alors on devrait trouver des contradictions dans
les implications de l’hypothèse de la condition plurielle de divinités. La vérité
est ce qui détourne du faux et le faux est voué à disparaitre face a la vérité.

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Article1 : La non reconnaissance

S’ils s’ignorent entre eux alors ils manquent cruellement de science en


tout état de cause, notre étude s’arrête de facto. Il n'y a donc pas de
polythéisme.
Car l’homme est conscient de son semblable alors il ne peut y avoir un
groupe de plus grand savant qui s’ignorent entre eux, alors qu’ils sont
pareils. L'homme, étant plus petit que les divinités que l'on cherche, ne peut
avoir plus de science que celles qui seraient supérieurs à lui. Se croiraient-
elles seules alors que leur création sait qu’ils sont plusieurs ? C’est à dires
les dieux grecs connaissent- ils les dieux égyptiens ou hindous ? Il n’y a
aucune preuve que les dieux des différentes cultures se connaissent, donc ils
sont en science inférieure à l’Homme, donc ne peuvent être élevées au rang
de divinités. S’il y a plusieurs Dieux isolés les uns des autres qui ne se
connaissent pas alors que l’Homme appelle au polythéisme alors ces Dieux
sont moins savants que les Hommes donc ne méritent pas d’être des Dieux.
Croyance sans science est science sans conscience. Science sans conscience
n’est que ruine de l’âme.
Il y a une contradiction qui montre que la multiplicité est fausse.
Sans Un aucun Multiple ! Les divinités ne sont pas semblables aux hommes
selon le principe de non contradiction, en vérité, sinon il y a mensonge et
manipulation. Le langage est explicite. Une affirmation sans preuve se réfute
sans preuve.
La narration des dites divinités n’est pas démontrée mais est issue d’une
mythologie. C’est un mensonge qui est forgé. Les conteurs ont imaginé
plusieurs dieux et ont inventé et raconté une histoire. Mais la fiction n’a rien
de vraie.

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Article2 : Coexistence et neutralisation.

S’ils se connaissent entre eux alors il y a des rapports sociaux et un


code de conduite respecté et exécuté, ils sont sous le joug de la contrainte du
fait du code social. L’étalon de mesure les maintient dans une situation
contraignante. Il en est ainsi qu’ils soient finis ou infinis, et quelle pire
calamité pour un être infini que d’être dérobé de sa liberté naturelle, elle
devient finie dans la loi. C’est la contrainte du conformisme.
Avoir foi en l’infini ne suffit pas pour l’être, mais ouvre la voie au devenir.
Un devenir indéfini limité par un Etre infini. Les dieux sont dépendants les
uns des autres.
Dans la prétention de leur infinitude elles sont prisonnières d’une réalité
transcendantale qui freine leurs ambitions et cette réalité transcendantale
est forcément infinie. Derrière le multiple se cache l’Un. En effet l’union fait
la force mais qu’est ce qui peut lier sinon une cause plus grande ?
Cette cause plus grande n’est autre que Dieu, l’Un : la Vérité qui est unique,
car il ne devrait pas y avoir plus grand que les dieux. Donc cette cause plus
grande est un absolu qui est le Vrai et Unique Dieu dont la réalité est
invisible. Par conséquent les Dieux ne le sont pas en vérité et leur réalité
est une illusion. L’un est meilleur que le multiple.

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Article 2.1. Le Joug de la Loi :

Le code qu’ils respectent signifie que le législateur n’est pas leur égal
car il a dépassé la mêlée, aussi il a été premier en cette action, accordant de
facto la succession aux autres. Les dieux vivent dans un ordre régi par la loi
d’un plus grand qu’eux.
Il n’y a pas d’indépendance face au destin et ils ne sont pas libres, donc ne
sont pas maitres sur eux-mêmes. Il y a un devoir d’obéissance à une Loi qui
ne provient pas d’eux. Et c’est l’obéissance à cette Loi qui permet à ses Dieux
de se réjouir d’une félicité qui leur parait divine.
Ils ne sont donc pas omnipotents, ils n’ont pas pouvoir sur toute
chose.
Ainsi va la bonne entente dans la coexistence. Si un individu parmi le
groupe voulait faire un acte isolé qui lui donnerait l’autorisation de quitter
le groupe ? Celui qui les a rassemblé en premier lieu, mais si il désobéit à la
loi il perd la substance qui lui donne sa force qui vient de l’Un. Donc il est
obligé de demandé la permission à l’Un.
S’il n’est pas indépendant par lui-même comment pourrait-il être une
divinité, il est contrôlé par une force encore plus grande. Il en va de même
pour tous les autres.
Si tous les dieux s’étaient mis d accord, alors pour que la condition
plurielle des divinités soit vraie il faut nécessairement que tous aient
exprimé l’intention de s’unir. Aucune expression de cette union si ce n’est
l’imaginaire de l’Homme désabusé, injuste envers l’idée de l’Un, donc injuste
envers lui-même. Et si les dieux agissent exactement de la même manière
sans distinction aucune alors en réalité il n’y a qu’une divinité que l’on
déclare multiple. Cela relève du principe d’identité.
Sinon qu’est ce qui a empêché les divinités de s’unir avant ? Le changement
d’état montre que les divinités ne sont pas une vérité immuable et donc ne
peuvent pas être élevées au rang de divinité. Ce qui est mouvant est une
chose de la Nature.
Un dieu qui se contredit n’est pas Vérité mais la vérité est au dessus de lui.

41
La vérité est cohérente entre elle et se suffit comme témoin. Si le dieu change
d’état alors sa nature divine est elle-même changeante. Or Dieu est éternel
donc il est immuable dans sa divinité.
Seul celui qui reste mérite la demeure, les absents ont toujours tort ?
Les divinités seraient donc une chose de la nature elle-même et donc
ne seraient pas des divinités, ils ne sont que l’expression d’un législateur
supérieur qui ne ressemble pas a ce qu’il a crée. (cf. Chapitre 1 l’inégalité)
L’union des divinités montrent qu’elles ont besoin d’un ordre pour vivre, cet
ordre est le produit d’une concertation ce qui implique que la vérité qui les
anime a été découverte et était inconnue au départ. Cette vérité est le signe
de l’Un la vraie divinité omnisciente. C’est Dieu l’Un qui les maintient dans
leur état et qui les élève et les rabaisse, sans Dieu ils ne pourraient pas
subsister par eux-mêmes.
Si les divinités se mettent d’ accord : le principe qui leur était inconnu avant
qu’ils ne s’allient, cette vérité qui a été découverte par les divinités, montre
qu’il existe un principe supérieur à eux-mêmes.
Si elles ne se mettent pas d’accord alors allez à l’Article 3.
Ce principe est nécessairement un et unique sinon une spirale abyssale est
ouverte et cette spirale abyssale est contraire à l’ordre établi qui ne l’est pas.
Et Dieu est capable de toute chose !

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Article 2.2 Ordo ab Chaos :

Si les dits dieux se sont repentis d’un chaos primordial auquel a succédé un
écosystème dont l’ordre est harmonieux, alors ce nouvel Etat implique qu’ils
n’en avaient pas connaissance avant. La découverte de cette idée implique
que cette « Vérité » (car les Cieux et la Terre sont formellement crée avec la
Vérité, vu le progrès scientifique) n’émane pas des dits Dieux mais leur a été
suggéré par une Être subtil, qui lui est incréé alors qu’eux sont crées. Cette
idée ne trouve pas son origine dans le multiple mais dans l’Un.
L’étalon est l’inspiration divine qui guide les receveurs pour la fondation
d’un monde meilleur. De qui d’autre que Dieu viendrait une bonne idée ?
L’ordre naturel provient d’un ordonnateur, si les divinités s’inscrivent
dans cette logique alors elles ne sont pas ordonnatrices mais elles mêmes
ordonnées ce qui montre qu’il existe un principe premier et universel qui les
lierait, et ce principe n’est pas eux mêmes car il est par déduction Un et
Unique.
Ce qui détruit la condition plurielle de divinités. Si les divinités ne
produisent pas d’ordre naturel alors les cieux et la terre seraient forcément
une création corrompue or les cieux et la terre sont faits avec une réelle
perfection.
Donc le principe d’un ordre naturel est issu d’un Dieu unique et il est Un, de
facto.

Si elles ne s’inscrivent pas dans cette vérité, alors la vérité et son contraire
coexisteraient et nulle science ne pourrait émaner. Pouvez-vous dire être et
ne pas être simultanément ? Le dire est naturellement faux, de toute
évidence !
Si c’est un groupe alors on revient au chapitre 1 qui traite de l’inégalité.

Et donc, c’est un seul individu. Ne donnez pas d’associé à Dieu c’est une
terrible injustice que vous faites à vous-mêmes et par ricochet à autrui,
l’associé en question.

43
Mais comment, alors qu’ils sont égaux peut juste un seul avoir l’idée
de concevoir divinement ce que tous auraient dû avoir réalisé en même
temps. (Ils ne doivent faire qu'un pour cela or l'Un s'oppose au multiple). Il
ne peut y avoir asymétrie de l’information puisqu’ils sont égaux entre eux.
Mais puisqu’ils se connaissent tous, alors il ne peut y avoir qu’une source
ex –concile.

Article 2.3 La concorde éternelle :

Si l’union des divinités a toujours été, alors le ciment de leur relation


est une vérité dont elles dépendent par conséquent elles ne sont pas
maitresses d’elles mêmes elles vivent dans la dépendance des unes et des
autres, car leur pérennité implique le respect d’un ordre, et dont le non
respect implique leur destruction dans le sens où la concorde disparait et
donc elles avec, elles ne sont pas libres et la Liberté les dépasse en toute
Justice. Les divinités s’en remettent à une vérité supérieure pour exister,
cette vérité est transcendantale à leurs conditions et montre leurs faiblesses
et leurs instabilités intrinsèques. Il existe un élément qui n’est pas du
ressort des divinités et qui permet aux divinités de survivre, cet élément
provient naturellement de Dieu l’Unique, qui montre que Lui seul est
Divinité.
C’est l’Un l’Inébranlable. L’union fait certes la force, mais le Dieu au–dessus
d’elles détient la Force plus qu’elles et il n’a pas de besoin. Or le multiple a
besoin de l’Un.
Sans Un pas de multiple.
Si les divinités ont de toute éternité été unies et qu’elles se partagent la
création alors selon cette logique l’idée même d’unicité ne devrait pas exister.
Et appeler à cette idée naturelle serait « dépasser » les divinités d’une part
montrant à l’Homme qu’il demeure en vérité une réalité Ultime qui est
unique au-delà de la multiplicité. Il suffit ici de le dire. D’autre part cette
Unité et Unicité permet à l’Homme l’expression de la fidélité en la sécurité, et
qui d’autre que Dieu en serait capable ? Seul la Vraie Divinité l’est.
Or la perfection est réelle et nul n’est tenu de rester dans l’indivision.

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Si chaque divinité est propriétaire d’une partie de la création comment se
départageront elles leur bien ? Si chacune prend ce qu’il lui appartient la
création éclatera.
Cela montre que les divinités doivent s’unir et s’entraider pour créer et
que de façon isolée un dieu particulier est incapable de créer une chose
parfaite, sinon il aurait crée tout seul et donc il n’y aurait qu’un seul Dieu
Créateur et on reviendrait au Chapitre 1 sur l’Inégalité. Or les dieux agissent
dans la concorde, on en déduit que l’harmonie est dans le groupe et le chaos
dans la solitude. Les dieux ne sont Divinités que dans la concorde et
chacune seule et isolée perd sa divinité. Il n’y a donc aucune condition de
divinités multiple dans l’éternité, car leurs impuissances dévoilent
l’usurpation et que la Vérité demeure unique.
Donc la Nature divine de chacun dépend d’un autre dieu. Ainsi ils ne
sont pas de vrais dieux mais s’approche de la divinité en puissance. Ils sont
des êtres rapprochés de la vraie divinité. Ils ont beaucoup de pouvoir mais
sont crées par l’incréé. Le Vrai Dieu l’Unique donne à celui qui a besoin, et il
est Riche et Glorieux au-delà du besoin.
On en déduit donc qu’ils ne sont pas eternels et que on revient au
Chapitre 1 et ensuite à l’Article 2.1 Cette idée de concorde éternelle manque
de cohérence et donc d’Harmonie. Car si la concorde éternelle était vraie,
chacun le serait dans la solitude et le rassemblement. Un Homme reste
Homme qu’il soit seul ou en groupe.
Et si les dieux ne peuvent être seuls, alors l’idée du groupe n’est pas
vraie il n’y a qu’un seul Dieu, en vertu du principe d’identité encore une fois,
et le groupe des Dieux ne sont pas éternels sinon ils le seraient dans le
groupe et la solitude. Dans le cas de la solitude on revient à l’Article 1. Dieu
jouit seul de la divinité.
Notre imagination peut nous jouer des tours. Ayons l’humilité
d’admettre que l’on peut se tromper mais en réfléchissant on avance vers la
vérité et on trouve ce que l’on cherche.
Et que signifierait pour une divinité de se contenter d’une partie plutôt que
d’un tout ?

45
Or il n’y a pas de signe d’indivision dans la création et même l’Homme ne
saurait jouir et se contenter d’un bien dans l’indivision comment son
créateur pourrait le faire ? Si nous sommes des serviteurs de plusieurs dieux
comment les servons-nous sans causer de peines à l’un d’entre eux.
Y-aurait-il plusieurs propriétaires pour chaque Homme ? Comment vont-ils
se départager ? Si chaque dieu veut prendre la décision alors naitra un
conflit, si un seul se démarque les dieux cessent d’être égaux et il y en a un
qui dépasse les autres, ce qui contredit le postulat de départ qui stipule
qu’ils sont unis et égaux de toute l’éternité. Ce qui contredit leur union de
toute éternité, sinon on revient au Chapitre 1. S’il y a conflit allez à l’Article
3. En effet le Dominateur Suprême reste préférable et donc meilleur que des
divinités séparés dont l’incohérence montre qu’elles ne sont issues que de
l’imagination de l’Homme. L’idée du meilleur indique l’Un.
Le non conflit implique rigoureusement un confinement et une
impossibilité de jouissance de la liberté absolue. La Liberté transcende le
groupe qui obéit à la sentence judiciaire. Dieu Un et Unique est Liberté et il
contrôle le groupe des dites divinités qui, en prison, ne peuvent l’être que si
Le Juge le Puissant les contraint.
Subir le joug de ce dernier implique que le titre de divinité accordée à
chacun des membres est une usurpation et ce confinement en est la preuve,
c’est un fait de Puissance de la vraie divinité qui marque un espace
transcendantale entre elle et sa création intelligente ou pas et on revient à
l’Article 2.1.
On ajoute au Dieu législateur qu’il est aussi Juge. Et Souverain. Celui là
non seulement il ne partage pas sa vie incréée mais il ne partage pas son
pouvoir. Ainsi le Vrai Dieu est l’ultime Souverain et il jouit de la Liberté
Absolue.
Et cette idée de multiplicité des dieux n’est en réalité qu’une création qui
exécute son ordre en toute rigueur sans liberté possible. C’est le reflet de la
volonté divine qui est servie dans l’obéissance totale sans aucune
désobéissance. (Cette réalité est angélique).
En effet celui qui n’est pas libre est forcement dans une prison matérielle ou
immatérielle. Il n’y a donc pas de multiples dieux unis de toute éternité.

46
Le corps capture l’âme. La pensée dépasse le corps qui ne saurait suivre
tous les chemins de la pensée. On ne peut faire tout ce à quoi on pense on
ne jouit pas de la Liberté absolue, mais l’imagination est infinie ce qui est le
signe que l’on est issu d’un Etre infini et absolument libre qui nous
contraint. Les signes sont en nous. Notre inclinaison vers la cohérence
montre que ce Dieu est Un. Et qu’il n’y a pas plusieurs.
En d'autres termes le fait que les divinités se connaissent entraînent une
façon de se comporter entre elles, qui dit manière dit façon de faire qui dit
façon de faire dit Loi, c’est un principe algorithmique, science utile à la
droiture. L’ordre descend d’en haut.
Qui dit obéissance à une loi multilatérale qui restreint la liberté dit donc
ouverture pour la privation, donc dégradation de la condition divine donc dit
inexistence de la condition plurielle de divinités car ces dernières s'érodent
avec mon écriture, ou votre lecture. L’ordre du Souverain est Loi souveraine.
Mis à part l’Un tous les multiples agissent dans le cadre préétabli par l’Un
qui vit dans l’éternité seul. Pourtant on peut aisément penser à cette réalité
multiple à quoi correspond-elle si ce n’est pas à des divinités ? C’est en
réalité le domaine angélique qui est pensé. Les Anges sont le reflet de la
volonté divine et ils sont une création. Ils sont le reflet parfait de la volonté
divine et ils n’ont aucun Libre Arbitre. Ils n’ont pour rôle que de servir
totalement Dieu dans l’obéissance sans lui désobéir. Pour que ce reflet soit
parfait il faut qu’ils soient faits à partir de Lumière, car sans Lumière il ne
peut y avoir de reflet.
Cette lumière n’est pas le feu car le feu est une création de Dieu qu’on peut
voir et Dieu n’est pas Feu. Sinon on pourrait voir Dieu et la question ne se
poserait pas, or Dieu est invisible.
Donc la Lumière de Dieu n’est pas un feu à proprement parler mais une
lumière différente. C’est de cette Lumière que sont faits les Anges qui sont
nombreux, et qui pourraient être confondus avec Dieu comme vu dans le
Chapitre 1 l’Inégalité.
Donc seul le Dieu Unique et Un est éternel et il n’a pas d’associé dans la
divinité ni dans la souveraineté. Dieu est Unique dans l’Un et les créatures
sont uniques dans le multiple. Tel est l’établissement réel et véritable.

47
Article 2.4 Le Besoin de reconnaissance

Cela démontre un souci de respectabilité ce qui implique une nécessité de


confirmation de son statut par autrui. C'est à dire que les divinités pour
exister doivent être reconnues par leur semblable et donc demeurent
incapables de vivre par elles- mêmes. C'est une preuve d'incapacité. C’est
donc des dieux en apparence mais pas en réalité. C’est donc des faux dieux.
Le vrai Dieu est riche au-delà du besoin et il est glorieux. Un vrai Dieu n’a
besoin de personne et se suffit à Lui-même.
L'incapacité issue du besoin démontre le caractère non divin, lorsque
l’on a un besoin on le cherche auprès de celui qui peut y répondre. Et celui
qui donne demeure toujours meilleur que celui prend. Donc si c’est pour
élever un usurpateur au rang de divinité cela ne témoigne que de ma propre
sottise et de mon caractère inférieur. Le vrai est vrai et il n’est pas faux. Un
besogneux n’est en rien divinité : en vertu du luxe radieux divin. Le besoin
est signe d’impuissance et implique un degré de liberté digne d’une Créature
et qui saurait exaucer si ce n’est le riche le glorieux, qui donne sans compter
dont les biens ne sont diminués en rien et ne sont augmentés en rien par
aucun, si ce n’est lui-même. Si riche et si suffisant qu’il n’a même pas besoin
d’un associé, par contre l’Homme ou le diable qui se prendrait pour divinité
a un besoin latent, gouffre béant, n’est-il pas ? L’erreur est humaine, la
persévérance est diabolique. La destination des diables est les tourments du
pire infernal.
La damnation n’est-elle pas la rétribution de cet infidèle ? Le diable est le
signe suprême de l’infidélité et qui le suit subira la même peine que lui. Le
diable cherche à exciter furieusement ses suppôts à l’infidélité et ne fait que
tromper son monde en donnant de faux espoirs, il a pour mission
personnelle que l’Homme délaisse sa future félicité pour la damnation, en se
rebellant à l’Ordre universelle et en tuant l’esprit divin qui l’anime ce qui
pousse l’âme vers la médiocrité et pire, au fur et à mesure. Quand bien
même le diable soit invisible il n’en demeure pas moins réel.

48
La Justice déclare que l’on a ce que l’on mérite en punition, ce pour lequel
on est responsable, naturellement. Mais le diable n’a aucun pouvoir
juridique sur l’Homme donc celui qui l’a suivi ne pourra pas le blâmer cette
défense est irrecevable tant dans la Justice de l’Homme que la Justice
Divine. En vertu du consentement libre.

Retour à la mythologie issue de la narration et non de la


démonstration.

Le respect ou obéissance implique que l’on revient à l’Article 2. Ce qui


démontre la fausseté du polythéisme. Aussi le frein à la liberté montre
l’impuissance et l'impossibilité de commander et de légiférer si ce n’est
relativement mais Dieu est absolu. Dieu sait et entend alors que les associés
que l’on prétend à Dieu ne sauraient vous répondre ils ne sauraient entendre
eux-mêmes. Donc le polythéisme est une mythologie et on revient à
l’Article 1 qui stipule que c’est une invention qui ne se base sur aucune
preuve. Un mensonge forgé issu de l’imagination.

49
Article 3. Chaos

Ces dieux n’obéissent à aucune loi qu’elle soit stipulée ou non.

Article 3.1 Jouissance totale de la liberté absolue, dans la


conscience ou l’inconscience.

3.1.1 Du jeu qui fait naitre le conflit.

S’il y a pleine jouissance de la conscience, alors la liberté commune


entraînera inéluctablement un conflit, entre les divinités et par ricochet à
leurs partisans.
Puisque les hommes lorsqu'ils n'obéissent a aucune Loi touchent autrui, il
en va de même pour les divinités qui les auraient créés. Elles toucheront les
biens et les personnes des autres divinités par le simple fait de la
coexistence, car dans leur puissance et leur due gloire ainsi que sagesse
infinies elles chercheront des sources de plaisir dignes de leurs rang. Ou
vont-elles rabaisser leur niveau à l’humain ? Et en quoi ceux là seraient
divins ? Chimère de l’homme mène à la noyade en somme, avec ou sans
spirale, cela revient du bon vouloir du divin.
Tout comme l'Homme mur trouve son plaisir avec son semblable et non avec
son inferieur. Et les divinités n’ont théoriquement aucun supérieur
puisqu’elles sont supposées égales entre elles.
En effet ne pas respecter le code de conduite mène inéluctablement à un
conflit. Puisque les divinités n’ont pas de règles entre elles ; elles agiraient
dans le chaos et donc l’injustice. Ainsi que signifie invoquer la justice et
l’ordre si ce n’est faire disparaitre le faux pour faire triompher le vrai ?
Et Dieu n’est pas injuste par contre ceux qui donnent des associés à Dieu
commettent là une énorme injustice. La Divinité est Justice et elle est
Liberté.

50
Une divinité injuste ne va-t-elle pas mourir justement ? Si en vérité
car la Justice lui ôtera sa Liberté. Par ailleurs il n’y a pour l’instant aucune
preuve d’une divinité injuste, sinon des Hommes qui y prétendent et
commettent de facto l’injustice. Et la Justice vit en l’homme qui en a besoin
et cette Justice ne meurt pas donc il n’y a point de divinité multiple si ce
n’est l’Un perçu par les créatures à mesure de leur création. De plus si la
divinité était ainsi, alors l’injustice aurait toujours une voie de recours contre
la Justice. Ce qui n’est pas le cas, car même si l’Homme ne rend pas justice
on peut appeler à la Justice qui est un idéal, sinon la Justice ne serait pas
un idéal de par le pouvoir de la divinité injuste. Mais l’idée de l’Injustice
triomphante de la Justice en soi est un non sens et les principes
philosophiques auraient été différents et le hasard aurait régné dans la
Nature au lieu de l’harmonie décrétée dans les lois découvertes Car
l’Injustice est l’agissement sans Loi et donc dans le chaos. Or l’ordre naturel
témoigne du contraire, seuls les actes des Hommes produisent l’injustice.
Nul autre n’en est responsable. Ceci positivement. Dire qu’une entité
invisible en est responsable n’est pas recevable dans une cour de Justice, il
n’y a aucune preuve à cela.
La Justice condamne toujours l’injustice, quelque soit la profession de foi.

51
3.1.2 Du conflit vers l’impuissance.

Le conflit entraîne un risque et tout risque est un rabaissement de la


puissance car la capacité à contracter s'évanouit, on ne peut pas faire la
guerre et gérer ces affaires, on risque de mourir se faisant.
Ces êtres vont donc se détruire eux-mêmes afin de se réapproprier ce qui
leur appartient ou s’accaparer les biens d’autrui, et/ou revenir à leur niveau
de puissance primordial ; ils sont dans cette condition en état de
déséquilibre, c’est un signe de faiblesse.

Et ils ne connaissent pas la paix et ils ne sont pas maîtres de la force, ils
sont soumis à la Victoire qu’ils recherchent et donc ils ne sont pas libres car
contraints par la perte et n’ont aucune certitude de vaincre. La Victoire les
transcende dans la mesure où la naissance même du conflit rend caduc
l’idée de multiplicité des divinités car elles ne connaissent pas l’issue de la
bataille ce qui est un signe d’ignorance. Sinon ils n’auraient pas faits la
guerre et seraient en l’état déjà victorieux. Le besoin de Victoire est une
humiliation. Or Dieu ne craint pas l’humiliation et c’est Lui qui donne la
Victoire. Dieu est en Paix dans l’éternité.
Une divinité qui n’est pas Paix et Salut n’est que tourments et tourments du
diable. Auriez- vous oublié le diable ? Le diable ne vous pense qu’à votre
perte, il souhaite vous transmettre sa malédiction afin que vous la partagiez
et vendiez votre félicité pour pire. Le diable est un ennemi déclaré à
l’Homme, et l’autruche qui cache son visage dans la terre n’empêche en rien
le lion qui rôde. Ou préférez-vous la meute ?

Je prends refuge auprès du Miséricordieux contre le diable banni et honni,


voué à l’ostracisme, hors de la miséricorde de Dieu le Souverain le Saint. Et
je prends refuge auprès de Dieu contre l’injuste qui prend le diable pour allié
et le sert dans l’infidélité. Dieu guide vers la félicité et le diable accompagne
l’égaré dans sa perte. L’existence terrestre est une épreuve afin de choisir
son bonheur, justement en toute liberté.

52
Donc par cette analyse on peut tirer aussi que le conflit est un signe
d’ignorance entre les parties et ignorance de soi. Donc de par le conflit il n’y
a pas une condition de multiplicité de divinités, c’est une autre réalité qui est
mal perçue.

3.2.2 Un conflit limité dans le temps qui fait revenir à un état


d’entente.
Cela implique que l’entrée dans le conflit étaye considérablement l’ignorance
des belligérants quant à l’issue de la bataille. Sinon la bataille n’aurait pas
eu lieu au départ. Sinon cela démontre l’incapacité sur soi.
Le retour à l’état d’entente implique le retour à l’Article 2.

3.2.3 Un conflit éternel

L’éternité du conflit implique la permanence du conflit et de la guerre. La


conséquence immédiate est l’impossibilité de la création car le temps est
absent, vu la nécessité de survie. Donc aucun ne peut donner la vie ni la
mort à la création, en effet ils sont incapables de donner à eux-mêmes.
Donc l’obéissance à cette Loi de la guerre montre la domination des divinités
par la contrainte et leur fin inéluctable dans leur guerre et donc leur
destruction. Or la permanence du monde d’après son existence montre que
le conflit n’existe pas. Ici la multiplicité des divinités empêche les divinités
de vivre et mène, in fine, à leur destruction totale.
Or la permanence du monde démontre continuellement le contraire. Ne
vous ai-je pas dit que Dieu maintient les cieux et la terre sans peine : Voilà
c’est la preuve que oui.
La vie ne s’arrête pas et les divinités nous ont jamais demandé de choisir
entre elles pour les départager ou le monde serait divisé or le monde est un.
La réalité du monde qui se base sur autre chose que le polythéisme montre
qu’il n’existe qu’un unique régent et souverain.

53
Autrement dit si il n'existe aucune Loi transcendantale à leurs conditions
alors chacune d'entre elles s'en iraient avec ce qu’elles auraient créés, c'est
sage, on revient alors à l’analyse en cas d’inégalité. Or le monde est unifié
dans sa perfection, même le Ciel est sans fissure.
Dans le cas de l’égalité on se rend compte que cette situation est absurde et
aucune manifestation de la multiplicité des divinités ne s’est jamais dévoilée
dans le temps.
Il faudrait qu’au moins deux divinités se soient manifestées et de façon
contradictoire pour les différencier et ceci simultanément pour que le
témoignage soit possible et cela pour chaque Homme.
Or aucune génération d’Hommes n’a vu ne serait-ce qu’une divinité donc il
n’en existe pas plusieurs.

Sinon il faudrait un livre qui ne soit pas faux et qui soit un manifeste
explicite de la condition multiple de la divinité. Ce livre doit tenir face a la
critique et garder toute sa validité et attester sans l’ombre d’un doute de la
pluralité des dieux, autrement dit il doit constituer une preuve juridique sur
laquelle on peut se baser. Ce livre ne doit donc pas être un mensonge forgé
sinon on revient à l’Article 1.
Or ce type de livre n'existe pas si ce n’est des histoires que l’on raconte des
mythologies qui sont de pures fictions qui ne résistent ni à l’analyse ni à la
démonstration. Enfin si de dieux existaient ils seraient dans la réalité or la
réalité est absente de toute divinité de fait.

Article 3.3 Inconscience ….


S’il y a inconscience alors il y a de fait incapacité, et donc non divinité !
La chose/ personne qui ne jouit pas la conscience ne peut rien faire et est
dominée par les êtres qui en sont doués.

De facto et de jure :
La Divinité est Unique et elle est Une

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Par conséquent, tout ce qui est inferieur à cette divinité unique est voué à
disparaître car les inférieurs ne partagent pas la même vie. Et cet Être est
éternel et permanent.
Et tout est inférieur à cette divinité. Par la divinité unique !

En vérité il n’y a aucun argument recevable qui soit issue de la raison qui
permette d’avoir un réel argument contre le Dieu Vivant. Dieu ne ment pas.
Donner un associé à Dieu ne résiste pas à l’analyse ni y a-t-il de preuve
fondée en dehors de la pure fiction qui permet d’adhérer à cela.
Or le Dieu Unique a envoyé des Prophètes dont la preuve résulte dans la
réalisation de leur prophétie. Interrogez donc ceux qui savent.
L’Homme est coincé dans l’Univers, il ne peut échapper à Dieu. Sinon
invoquez qui vous voudrez en dehors de Dieu démontrée ici et demandez lui
donc une preuve aussi limpide et claire que celle là, mais c’est une affaire
déjà réglée nul ne vous répondra en dehors de Dieu. Pour peu que vous en
ayez la certitude ou que vous y ayez foi, pour peu que votre réflexion soit
assainie.
Il n’y a qu’un Etre métaphysique et toute sa création est en devenir.

On peut sereinement témoigner qu’il n’y ait de divinité que Dieu sans
associé aucun.

Dieu est l’Être suprême. Et il est en vérité le seul Être immobile et immuable.
La création est en mouvement, en devenir.

L’Unicité de l’Etre implique qu’il ne ressemble pas à sa création : il ne mange


pas, il ne fatigue pas, il ne dort pas, il n’a pas de famille ni enfant ni parent
ni frère ni sœur il est incréé et il vit de toute éternité seul, il est invisible,
puissant savant, il a une volonté, il est sage et dans son détachement par
rapport à sa Création il fait preuve de clémence. Il est le plus grand et il est
souverain sur sa création. Et Dieu est justice. Dieu est un absolu. Etant
seule divinité sans associé il n’y a pas d’intercesseur possible auprès de Dieu
sans que Dieu ne lui donne la permission. Car Dieu n’a pas d’égal.

55
Puisque Dieu est incréé et qu’il vit de toute éternité seule dans ce domaine.
Alors nécessairement Dieu crée par son Verbe. En effet il ne ressemble pas à
sa Créature, il créé sans modèle, ex nihilo. Aussi puisque Dieu est incréé
alors il n’est pas une réalité physique et les sens ne peuvent pas le saisir
seule la raison ou le cœur peuvent migrer vers Lui.

Aussi, puisque Dieu est incréé et qu’il ne ressemble pas à sa création, alors
la philosophie panthéiste est erronée. Par conséquent on déduit que :

Il est le Dieu Un, le Dieu Absolu


Il n’a pas enfanté ni a-t-il été enfanté
Et nul ne lui égal.

Il n’appartient pas au tout miséricordieux d’avoir un enfant. Pour Dieu il


suffit de dire soit et la chose est ! Votre Dieu n’est-il pas Dieu ? Quel pire
injuste que celui qui forge un mensonge contre Dieu. Si Dieu avait des
enfants la descendance divine qui aurait un lien consubstantiel avec Dieu e
feraient dépérir la création comme en l’absorbant et plus la descendance
fleurirait plus la création se corromprait.
Car la substance divine intrinsèque à la descendance produirait un chaos
dans la création, qui se détruirait à mesure que la descendance s’énumère.
Comment le crée et l’incréé peuvent ils se mélanger ? C’est un non sens.

Aussi on déduit que

Le Dieu, il n’y a de divinité que Lui. Le Vivant qui subsiste par


Lui-même. Nulle fatigue ni somnolence ne le touche. A Lui ce qui
est dans les Cieux et sur la Terre. Qui pourrait intercéder auprès
de lui si ce n’est pas sa permission. Il connait leur passé et leur
futur et ils n’embrassent de Sa science que ce qu’Il leur permet
de savoir. Il étend son assise sur les cieux et sur la terre dont la
garde ne lui coute aucune peine et il est l‘ Elevé l’Infini

56
La Victoire sur le diable et ses suppôts

Le diable tend des pièges à celui qui erre au hasard, dont le but n’est autre
que d’être victime de son incohérence. Cette incohérence pousse le suppôt à
admettre que son incohérence est justifiée car le malin l’y a incité. A partir
de là il agit. Ne prenez pas le diable pour allié il est un ennemi déclaré, il n’a
sur vous aucune autorité, le suppôt se délecte de la turpitude et du blâmable
car ces actes permettent au diable auprès de Dieu de prouver son propos.
Alors que le diable est un crétin. Le diable se cache dit on dans les détails,
mais vous le reconnaitrez à ses suppôts et à leurs failles. Donnez vous la
peine de réfléchir, c’est en principe le seul conseil qui vaille. Si vous en êtes
capable à partir de là vous avez fait un pas.
Je prends refuge auprès de la Divinité contre le diable banni, l’exilé.
Si cette démonstration ne vous convient pas alors réfutez la, tentez de
démontrez que mon propos est fallacieux et/ou spécieux en montrant que la
vérité n’est pas égale à elle-même afin de montrer qu’il n’y a pas au moins
un Dieu ou montrez qu’il y a une multitude de Dieux. Cette démonstration a
été rendu possible sous inspiration divine et le diable s’est caché loin de mon
propos vaincu par la Force Rhétorique et Rigoureuse du Dieu Unique qui n’a
pas d’associé. Dieu m’a donc inspiré.
« Non ! » rétorquerait un infidèle. Je vous invite à contredire ou faire la
pareille sans Dieu. Si vous êtes véridiques.
Cher Lecteur vous êtes libre de contredire afin de vérifier ou réfuter j’assume
mon propos et mon Dieu m’assume et m’honore à travers cette preuve qui
enterre le faux et le faux ami. Si vous avez un allié en dehors de Dieu l’Un et
l’Unique invoquez le donc pour qu’il bouleverse cette Preuve, en attendant le
malin sera damné et à celui là : Qui s’y frotte s’y pique et le feu infernal sera
son refuge par vaine tactique. Dieu est Arrogant, et il le fait savoir. Prenez
donc garde : l’enfer est le pire des déboires.

57
Le Droit et Vertu de la Preuve

« Les infidèles parmi les gens du Livre, ainsi que les associateurs, ne
cesseront pas de mécroire jusqu'à ce que leur vienne la Preuve évidente :
un Messager, de la part d'Allah, qui leur récite des feuilles purifiées dans
lesquelles se trouvent des prescriptions d'une rectitude parfaite.. Et ceux à
qui le Livre a été donné ne se sont divisés qu'après que la preuve leur fut
venue.
Il ne leur a été commandé, cependant, que d'adorer Allah, Lui vouant un
culte exclusif, d'accomplir la Salat et d'acquitter la Zakat. Et voilà la religion
de droiture.
Les infidèles parmi les gens du Livre, ainsi que les associateurs iront au feu
de l'Enfer, pour y demeurer éternellement. De toute la création, ce sont eux
les pires.
Quant à ceux qui croient et accomplissent les bonnes œuvres, ce sont les
meilleurs de toute la création.
Leur récompense auprès d'Allah sera les Jardins de séjour, sous lesquels
coulent les ruisseaux, pour y demeurer éternellement.
Allah les agrée et ils L'agréent. Telle sera [la récompense] de celui qui craint
son Dieu. » S.98 Coran

La Preuve de Dieu vient de Dieu

Par la Preuve de Dieu démontrée j’appose en tant que auteur agrée de facto
que le Nom propre et officiel de Dieu est Allah.
Il est bon de rappeler que Dieu m’aurait permis de déclarer un autre Nom
Propre qu’Allah, comme Hubal, par exemple et cela aurait été accepté par la
Divinité qui a fait descendre un Pouvoir sur le Nom.
Allah élit en toute liberté, les preuves faisant foi.
Or en tant que musulman adhérant aveuglé par la Lumière du Coran, par
continuité et fidélité j’ai apposé dans mon choix libre et soutenu par la
Divinité dont le Nom est Allah.

58
Ayant apporté cette Preuve, ma qualité est celle d’Imam représentant légal
de droit divin d’Allah. La preuve faisant foi de cela. Telle est ma qualité.
Je suis donc selon le droit musulman légitime et le droit positif « propre »
en toute légalité. En effet cette preuve s’inscrit dans le principe de la
philosophie positiviste qui est l’école juridique en vigueur.
Si vous reconnaissez Allah comme votre Dieu vous devriez reconnaitre son
Imam.
Allah est La Divinité Souveraine. Allah est l’Autorité Absolue. Est-il besoin
de le rappeler ?
Allah est le Maitre et Possesseur de toute souveraineté et Il est Souverain
de la Souveraineté et de tout Souverain.
Le Serviteur tient à éviter le crime de lèse Majesté mais surtout le crime de
lèse Divinité.
En tant que Serviteur sincère d’Allah je tiens par la présente à éviter le
crime de lèse Majesté ainsi que le crime de lèse Divinité dont la Preuve me
protège de facto et de jure.
Ce qu’Allah m’a donné m’appartient et ce qu’il ne m’a pas donné n’est pas
à moi.
Par Allah, cette Preuve a valeur de procuration auprès de la Maison de
l’Islam et de lettres de créances en dehors. Allah est Sauveur.

59
Dieu est le Meilleur Créateur.
La Nature et en règle générale la création toute entière est mouvante donc
elle n’est pas rigoureusement la Vérité, mais puisque l’étudiant peut en tirer
des enseignements alors on peut conclure qu’elle a été crée par la Vérité. En
cela, la Nature n’est une réalité ultime mais le moyen d’y accéder.
Aussi, la Nature est illusoire et c’est la réalité ultime qui est Vérité. La
découverte de cette Réalité Ultime se fait par dévoilement et à travers la
recherche vertueuse. Qui cherche trouve ! Et puisque la vérité en tant que
telle est pure de tout défaut alors Dieu lui-même est pur de tout défaut au-
delà de la perfection, car la perfection décrit une création et ne saurait
décrire l’incréé qui est au-delà de ce qu’on pourrait lui associer.

On aboutit à la conclusion qu’accéder à Dieu nécessite d’être de bonne foi et


humble. D’ailleurs toute personne qui cherche la science doit faire preuve
d’un comportement humble. Dieu se suffit à Lui-même il n’a besoin de rien
ni personne.
La création est un acte de générosité divine.
Mais connaitre l’incréé en tant qu’il est n’est pas à la portée de l’Homme qui
est crée.
La transcendance entre l’Être et sa créature qui est en devenir rend cette
réalité ultime insaisissable, car rien dans la création ne montre l’incréé, au
contraire tout ce qui peut être saisi par les sens n’est que création. En règle
générale tout ce qui a une forme est créé. Donc Dieu n’a pas de forme ni a-t-
il un esprit comme celui que contient l’Homme, mais l’Esprit provient de
Dieu.
L’anthropomorphisme concernant Dieu est certes une erreur de conception,
Dieu n’a pas de corps qui contient un esprit c’est sa créature qui en jouit.
Toute image de Dieu est fausse. Il est purement Invisible.
Ainsi on peut admettre que Dieu est l’unique Etre, incréé ; mais on ne peut
connaitre « sa nature » qui est au-delà de ce que l’Homme peut
raisonnablement saisir et concevoir.

60
Ceci est le mystère de Dieu, c’est tout simplement sa connaissance dans
l’incréé. La Vie incréé de Dieu est le mystère absolu de Dieu. Le commun des
mortels ne le connait pas. Seul Dieu le connait.
Dieu connait en outre les mystères des Cieux et de la Terre ainsi que leurs
secrets.
Et j’insiste que la raison de l’Homme est faite de telle manière que tout ce
qu’elle conçoit est créé.
Donc la raison se limite à la reconnaissance du Monothéisme dans le
domaine métaphysique. La reconnaissance du monothéisme permet de
témoigner qu’il n’y a de divinité que Dieu.
Le principe métaphysique fondamental est la déclaration est qu’il n’y ait de
divinité que Dieu. Et il n’y a pas de principe supérieur.
On peut déduire de ce principe d’autres règles philosophiques qui aient un
fondement métaphysique mais leur nature sera philosophique avant tout. La
Divinité est Unique dans l’Un et sa création est unique dans le Multiple.
Et le rapport entre l’Homme et Dieu reste et demeure une affaire personnelle
déterminée par le cœur et c’est une question de pure foi. L’Homme doit se
contenter de limiter sa liberté là où commence celle d’autrui dans le respect
de la personne humaine.
Aussi ses jugements et sa norme juridique doivent, dans le but de préserver
la personne humaine, être conforme aux principes métaphysiques et les
déductions philosophiques qui en découlent et donc être au moins morales.
Pour étayer soit deux dieux d’égales importances l’un étant justice et l’autre
injustice, La Justice se maintien inébranlable alors que l’injustice instable se
divise sous le fardeau de ses contradictions et l’impossibilité de se mettre à
égal avec l’injustice, car son arrogance a été bafoué par plus grande qu’elle.
Donc face la Justice l’injustice disparait ce qui confirme (bien que
moralement les actes humains ne l’étayent pas) le principe que la Justice
est sur un socle Glorieux. Sa seule présence suffit pour réduire l’injustice au
silence, et lorsqu’elle parle… L’injustice se saurait faire face à la Justice,
mais la Justice par principe l’interpelle et la condamne. Cet exemple décrit
deux Etats l’un de la Justice et l’autre de l’injustice.

61
Tout Etat est une dictature. La dictature revêt deux formes celle de la
Justice ou celle de l’injustice. La Dictature de la Justice se confond avec le
principe de l’Etat de Droit. Et celui de l’injustice avec celui de la Tyrannie,
dont la forme dépend du sentiment d’injustice, objectif.
L’Etat de Droit incarne l’esprit des Lois qui prévalent par la Justice. Cet Etat
de Droit se reconnait comme le garant de l’Universel. L’universel a pour
vertu de permettre la liberté des expressions particulières dans
l’homogénéité.
Dans les cas contraires les expressions particulières se prévalant de l’Etat
confondent Universel avec leur propre expression particulière et la
confrontation des particuliers se contredit dans l’incohérence car absente du
principe Universel. Le particulier s’assume par L’universel, mais l’universel
ne s’assume pas par l’Universel dans la cité. Seule la Justice elle-même est
un Particulier Universel. Et l’injustice est une expression particulière
permise par la Justice, mais l’injustice ne saurait se prévaloir d’une
universalité. Ceci s’explique par le fait que l’injustice ne se permet pas sa
propre particularité à être universelle, par crainte de la Justice.
La Justice ne craint pas les conséquences, à travers ce principe de
pérennité, la Justice est un Universel et vue l’injustice elle autorise l’action
de tous les particuliers, par elle-même. Vue que la Justice est un Particulier
en Soi et Universelle. Pour étayer, une injustice doit se faire de façon non
universelle pour être permise. Sinon elle est empêchée par sa propre
particularité. Et la Justice est un droit de fait, et par cohérence un devoir
face à l’injustice. Ce devoir résulte de la cohérence entre l’union du
Particulier et de l’Universel dans la Justice, et le devoir relève de la pérennité
de la Justice. Sinon sans la Justice l’injustice ne peut plus s’exprimer. On ne
peut être injuste sans la Justice, mais on peut être juste sans l’injustice.
Cela va de soi. On se pose la question de l’injustice en toute justice. On agit
dans l’injustice par la liberté que donne la Justice qui est un particulier en
Soi. La Justice ne relève pas de l’injustice mais l’injustice relève de la
Justice.

62
Par le Principe de l’Unité et l’Union entre de l’Universel et le Particulier en la
Justice, alors la Justice détient la Liberté Absolue alors que le particulier est
contraint au choix. Ce choix particulier provient de la Justice dans sa
Dictature. On arrive à la conclusion syncrétique que le Dieu de la Justice et
le Dieu de l’injustice n’est en fait que le même Dieu. Et sa qualité dépend
du particulier qui lui fait face. Quelque soit l’action la Justice prévaut, mais
la réciprocité est double soit on a une situation du juste face à la Justice
soit on a une situation de l’injuste face à la Justice, le visage de la Justice
est libre en toute Justice et libre de toute injustice. La face de la Justice
dépend donc de la personne qui avance vers Elle.
L’Etat de Droit est un corps de lois animé par l’esprit de Justice, l’injustice
relève d’un corps sans lois car inanimé, l’esprit est absent. La Loi qui dit la
Justice ne saurait être injuste.
La Justice étant permanente alors Ses Lois sont cohérentes, et la cohérence
est absente d’incohérence, l’incohérence est absence de liberté, or la Justice
détient la Liberté Absolue. Le corps de l’injustice produit des antinomies qui
empêchent son propre mouvement. Le Corps animé de l’esprit de Justice est
libre. L’injustice est emprisonnée sanctionnée par la Justice. Puisque le
Corps du Juste n’est pas Justice alors il s’enferme par principe, et ainsi il est
Libre, jusqu’à faire face à ses actions. Il s’ensuit que le Corps du Juste
échappe à l’injustice par l’esprit qui l’anime, et celui de l’injuste doit y faire
face en toute Justice. La Justice est légale et se reconnait. L’injustice se
prévaut de la légalité sans le prouver, et cela retourne au principe
antinomique de l’injustice, dont l’empêchement résulte de la cohérence
démontrée de la Justice. D’où le principe qui consiste à toucher à la Loi
d’une main tremblante. La Justice est par principe inébranlable et sa
pérennité induit son éternité signe de sa vérité, et l’injustice est éphémère.
Ce choix que l’individu doit faire relève du principe de rétribution de la
Justice et le temps de l’action est une clémence qui permet de démultiplier
les actions justes ou revenir en se repentant de l’action injuste car par
principe, l’individu n’est pas Justice, mais un acte de Justice, en toute Unité
de principe, cet acte est entre la Justice et l’injustice. Et cette distance relève
du choix, le choix relève de la Justice en sa Liberté Absolue qui rétribue par
sa cette liberté elle-même.
63
Autrement dit l’universalité des individus dans leur particularité singulière
ont pour fin de connaitre la valeur de leur liberté. La Valeur de cette liberté
dépend de l’universalité de leurs actes, en particulier. La démultiplication
dépend de l’intention d’universaliser et dans la Justice de l’intention cela
relève de la Foi. La Foi car l’acteur qui agit entre la Justice et l’injustice
n’étant pas Justice et donc ignore l’issue.
Cette ignorance témoigne de sa contrainte qui a pour but de disparaitre sous
l’effet de la Justice ou se confirmer si l’acteur est injuste. Il n’y a de liberté
qu’en la Justice et elle se confine, en se conformant à un principe universel.

L’Etat de Droit est soit une dictature verticale qui assure l’universel à travers
un Corps animé de cet esprit et permet la satisfaction libre de tout
particulier, sinon, c’est une collectivité où chaque individu est en lui-même
un état de droit. La constitution de l’Etat relève du Progrès lui-même, et la
confiance et les membres ainsi autonomes par l’esprit qui les anime.
La Tyrannie ne reconnait ni le premier principe ni le second. Et la Justice est
Tyrannique en soi. Dans un processus synallagmatique pur, l’injustice
détruit la valeur et la Justice l’entretient et la fait croitre. L’injustice est une
idée vide de sens qui retourne à son principe selon un temps déterminé par
la Justice qui lui échappe. L’injustice est une réalité et la Justice est un idéal
dont le marchepied n’est autre que l’injustice, tel un escalier pour monter
vers la Vérité. La distance parcourue sur l’escalier détermine le degré de
liberté, qui sera rétribué selon le sens de la marche. L’injuste marche vers
l’abysse victime de lui-même. Il est préférable de subir l’injustice que de la
commettre.
Le Juste est autonome par la Justice alors que l’injustice agit en groupe. Car
la Vérité se suffit comme Témoin et est cohérente avec elle-même alors que le
faux s’y oppose.
La Vérité étant égale à elle-même.

64
Le jugement doit se baser sur la Vérité pour être juste, et l’Unicité de l’Être
est une vérité. La Justice est divine donc les règles doivent être morales
dans l’universalité. C’est une question de Clémence.
Dieu est une question spirituelle et non pas matérielle, on peut savoir que
Dieu est, mais le rapport d’intimité entre Dieu et sa Créature est
éminemment une affaire qui se déroule au niveau du cœur. Dieu est
invisible comme le Temps et notre conscience.
Entre les Hommes seule la moralité est à prendre en compte et elle dépend
de la capacité de juger et donc de la connaissance des règles morales qui
découlent de la science métaphysique, et qui se décline dans l’art
philosophique. Le péché donc n’est connu que de Dieu et seul lui le
pardonne ou le punit.
C'est-à-dire que si Dieu ne vous pardonne pas nul autre ne peut vous
pardonner. Et personne ne peut empêcher Dieu de pardonner ni de punir.
Il y a en effet un domaine privé de Dieu qui lui est propre c’est le domaine
appelé communément la métaphysique. Mais Dieu, s’est en réalité, dévoilé à
l’Homme, donc on peut en tirer des enseignements et une science.

La foi consiste à admettre et à se ranger auprès d’Allah, Ses Anges, Ses


Messagers sans faire de distinction entre eux, Ses Livres, et croire au Jour
Dernier.

Le pire péché auprès d’Allah est de Lui donner un associé.


Le meilleur acte est d’avoir Foi en Lui.

Puisque Dieu est Justice et qu’il est Juge alors il jugera en toute justice
lorsque l’univers et tout ce qu’il comporte sera détruit. Cette destruction est
le signe que Dieu possède la création (Usus, Fructus, Abusus). Et là Dieu
sera seul à jouir de la Vie revenant au Temps avant la création.
Pour que Dieu juge en toute justice il ne doit pas interférer dans la création
et donc l’Homme est totalement libre de ses actes, condition sine qua non de
la Justice divine (voir principe d’indétermination quantique).

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Cette Justice aura lieu lors du Jour Dernier après que tous les Hommes
aient gouté à la mort. Dieu jugera les actes des Hommes.
Car Dieu accorde un délai et un usufruit mais ne néglige rien. Aussi je tiens
à ajouter qu’en vertu de l’unicité de l’Être, Dieu ne rend compte à personne
et c’est à Lui que l’on rend compte. Dieu détient le pouvoir absolu et
heureusement d’ailleurs. Nous sommes à Dieu et Lui nous retournons.
Donc il va sans dire que l’Homme est responsable de ses actes. C’est la base
de la condition humaine. La justice se base sur la vérité, l’injustice
commence par renier la vérité. Cela empêche son libre exercice. Bien juger
consiste à savoir discerner le vrai du faux. Il n’y a aucun savoir dans le faux
sinon qu’il n’est pas vrai. Et il y a l’intime conviction et la certitude au-delà
du doute. Spéculer ne nourrit pas de la science et mène à l’égarement.

A moins de faire une expérience probante qui apporte un supplément certain


de savoir, qui soit valable. Mais la science expérimentale avance par
réfutation. Une expérience qui dit le vrai un jour peut être réfutée le
lendemain par une nouvelle expérience. Car nul n’est omniscient et si on
cherche alors cela montre que l’on ne sait pas. Mais le progrès scientifique a
accumulé un savoir qui permet la production technique, il n’a pas de valeur
métaphysique si ce n’est de montrer que la Nature est mouvante donc
illusoire alors que la vérité et les caractéristiques de la Vérité sont
immuables, d’où le principe de réfutabilité des sciences expérimentales. La
Nature n’est pas la vérité ! Mais elle a été crée avec la vérité.

Et cette nature témoigne de la grandeur de son Créateur, de façon manifeste.

Même si l’Homme se complait à ne considérer que sa propre personne car il


jouit de la conscience, qui est un don précieux à user avec prudence. Donc
méfiez vous des apparences. Et ne vous fiez pas à la chance car le jeu de
hasard mène mathématiquement le joueur à la déchéance. Et face à la
rébellion virtuelle contre Dieu on dit honni soit qui mal y pense. Mais
l’insouciant dans l’inconscience pense plus à sa fortune qu’à sa délivrance.
Face aux épreuves il faut preuve de patience et endurer la sentence afin de
susciter la satisfaction de Dieu et sa récompense. Et pour lui soyez vertueux
afin de gagner sa Clémence. Dieu aime les cœurs qui sont pour lui en transe

66
tout en gardant un comportement plein d’élégance. Le travail pour Dieu
c’est la santé et Dieu promet le Paradis comme vacances. Quoi qu’on pense,
la promesse de Dieu est vérité ; et en ce moment, elle est en instance.
Prenez cette anse, mélanger y la crainte et l’espoir et placez en Dieu votre
confiance ; et rassurez vous pour chaque Homme il a des anges qui prient
avec diligence afin que vous évitiez le pire que vous récoltiez la sublime
récompense. Ne soyez pas victime de votre ignorance. A moins de ne pas
avoir foi saisissez donc cette science. Car en définitive vers Dieu nous
sommes certes tous en partance.

Je vous prierais donc de bien vouloir accepter ces Lettres de Créances.

La première absurdité est de dire que le principe d’Unité est faux dire qu'il
n’y en a aucun est tout aussi absurde (car cet énoncé est lui même un
principe)
La deuxième absurdité est de décréter juste une chose injuste.
Une chose juste profite à tout le monde et une chose injuste l'est pour au
moins une personne.
Les deux premières absurdités démontrent que Dieu est bon. Donc le mal
sur Terre vient de l’Homme qui use de sa liberté pour faire le mal.
Il en découle une troisième absurdité : dire que le mal est préférable au bien.
Et il n’y a de récompense pour le Bien que le Bien.

La question du non Dieu est fausse car le vide en soi n’existe pas et il n’y a
aucune preuve du vide dans la Nature. De façon expérimentale rien ne se
crée par Lui-même toute chose observable a été crée selon une loi qui
dissout le hasard au rang de l’absurdité. Et nul n’est omniscient donc toue
connaissance est partielle. Le hasard ne produit rien mais indique
l’ignorance de la chose observée ou pensée. La question du polythéisme est
tout aussi fausse car cette idée se caractérise par des contradictions
inhérentes à elle-même et ne se base sur aucune preuve probante qui
permettrait de le prendre pour vrai. Ainsi la question du non Dieu et du
polythéisme sont une mythologie. Enfin le panthéisme n’est pas plus vrai car
Dieu est incréé et ne ressemble pas à sa création.

67
Le monothéisme en tant que tel est la seule métaphysique qui soit cohérente
philosophiquement. La métaphysique du Vide est une chimère (d’ailleurs je
vous invite à lire ce que dit la physique quantique à propose du Vide : il n’est
pas vide) et celle du polythéisme est un crime de lèse divinité. Enfin le
panthéisme est une forme de polythéisme discret car il associe Dieu au tout
crée. Or Dieu est seul, incréé et il a crée le Tout, tout seul.

La Raison relève du droit et le Droit revient à Dieu seul. Il sait enseigner. Et


le droit a toujours raison et la raison édicte le droit. C’est le tort qui est prit
en tenaille, pas la Raison ! On ne sert pas Dieu à tort mais à raison, sans
raison la foi est vaine :
Raison est socle du droit et rempart contre l’erreur ou le tort.
La raison est un acte et non une finalité. Vouloir avoir raison est vanité.
Soit on a raison soit on a tort, il n’y a pas de dilemme, le tiers est exclu, un
témoin suffit. Celui qui a plus d’un camp n’en a aucun.

Dieu est Un et Unique, Vivant qui subsiste par Lui-même dans l’éternité,
Souverain, Législateur et Juge et Il jouit de la Liberté Absolue, Il est pur de
tout défaut et donc est Saint, puisque Dieu est Saint il est Celui qui
Pardonne le péché, Il est le Miséricordieux le Puissant le Sage, le Savant, le
plus Grand il donne la Vie et il donne la Mort, Il est Justice, Il est Riche
au-delà du besoin et Glorieux et Arrogant, le salaire que paie Allah n’a pas
d’équivalent car il est le meilleur des Donateurs et le plus Miséricordieux des
miséricordieux. Il est le Premier et le Dernier et il est Infini. Il est le meilleur
des Créateurs, il créé ex nihilo par son Verbe. Dieu est Lumière.

A Dieu les plus beaux noms.

Il est celui qui envoie Ses Messagers et Prophètes annonciateurs de la


Bonne nouvelle pour le fidèle et avertisseurs d’une sévère punition pour
l’injuste et le dénégateur.

La raison de la création de l’Homme est que ce dernier se mette au service de


Dieu en adoration, et en le reconnaissant à sa juste valeur. Ainsi va le sens
de la Vie et Dieu rétribuera l’Homme avec équité et Justice selon ses œuvres.

68
Servir Dieu c’est Lui consacrer sa vie et sa mort.
La création est faite pour l’Homme et l’Homme est fait pour le Créateur.
Ainsi on reconnait que l’Homme a été favorisé par Dieu. Ce n’est pas le cas
de la faune et de la flore, qu’il faut traiter avec parcimonie, ils ne demeurent
pas moins des créatures de Dieu, elles aussi.
Comment servir Dieu dépend de la foi de l’individu, il y a une foi vraie et
d’autres fausses, c’est Dieu qui guide vers Lui. Celui que Dieu guide il est
bien guidé, alors que celui qui s’égare ne trouvera personne pour le guider
en dehors de Dieu. Quiconque fait le Bien le fait pour lui- même et
quiconque fait le mal le fait contre lui-même. Lorsqu’un Bien vous touche
cela vient de Dieu, mais le mal qui vous touche c’est à cause de ce que vous
avez réalisé. Le mal sur Terre n’est pas l’œuvre de Dieu, mais des gens
injustes. Et le mal prend sa source dans la médiocrité et le manque d’effort
moral ou spirituel.

Mais le mal a été crée par Dieu ainsi que le bien pour éprouver et évaluer.
Dans le sens où on peut s’abstenir du mal, mais le mal réel vient de l’homme
et le mal possible est une création de Dieu. Il faut distinguer entre le réel et
le possible. On est bien d’accord que le réel ne peut prendre forme en acte
qu’à partir du moment où il est possible.

Le Bien vient de Dieu mais le mal vient de l’Homme. La migration vers la


divinité nécessite un effort moral afin de délaisser les vices qui rabaissent et
réaliser les vertus qui élèvent vers Lui.

Mais vous ne pourrez aller vers la divinité que si la divinité vous le permet.
Dieu veut et l’Homme veut, et il n’y aura que ce que Dieu veut. C’est Lui qui
appelle en vérité. Entendez-vous ?

La pire chose que Dieu puisse vouloir pour vous est que vous mourriez
infidèle.

L’infidélité consiste soit à renier Dieu en tant qu’Unique Être soit pire lui
donner des associés dans la divinité ou la souveraineté et agir en
conséquences pour prouver l’intention.

69
Par exemple invoquer d’autres divinités que Dieu. Pour s’en prémunir
apprenez à connaitre le nom propre de Dieu (Dieu étant un nom commun).

Mais la théologie monothéiste est vraie, souvenez-vous.

Pour rappel aucune autre divinité que l’Être unique n’a apporté une preuve à
l’Homme. Mais la plupart des Hommes ne croient en Dieu qu’en lui donnant
des associés. Et Dieu connait mieux ceux qui lui sont fidèles. Dieu ne
traitera pas le fidèle et l’infidèle de la même manière et la foi consiste à agir
en vue de Dieu, pour Dieu et par Dieu dans l’espoir de sa récompense et la
crainte de sa punition.
La Foi consiste aussi à croire en l’Invisible, le mystère et en l’au-delà. Et le
système (religion) de la Divinité n’est enseigné que par la Divinité et cette
science se trouve dans ses Livres révélés.

Je ne cherche pas à inventer une nouvelle religion. Puisque Dieu est vérité
alors il ne ment pas, et il ne se contredit pas. Dieu n’a pas besoin de mentir.

Or la connaissance de Dieu est préservée dans au moins un Livre. Il faut le


chercher. Si des Livres se contredisent alors au moins un d’entre eux est
faux. Mais il doit nécessairement demeurer un Livre préservé.

Ce livre doit se conformer à la démonstration, et pareillement je tiens à vous


avouer que j’ai remarqué que cette démonstration se conforme à un Livre en
particulier. Et je vous rappelle que ceci n’est pas une invention, c’est une
découverte. Et la Preuve de Dieu vient de Dieu.

Trouver ce Livre est une question de foi. Et Seul Dieu donne la foi.

Méfiez vous de ceux qui forgent des mensonges contre Dieu et des
commerçants de la foi. Aimez sans la vérité n’est guère aimer. La vérité se
décline dans la science, la science s’exprime par la preuve et la preuve est
naturellement démontrable. La vie et la mort sont des épreuves et celui que
Dieu aime sera éprouvé à mesure de sa foi.

Comme le carbone est mis à l’épreuve de la très haute pression pour devenir
un diamant signe de grande valeur devant lequel les gens s’extasient.

70
En effet la meilleure réussite se reconnait à l’effort qu’on y met. Une réussite
sans effort n’a pas la même valeur que celle qui a nécessité un effort plus
important. Par conséquent, on reconnait celui que Dieu délaisse au fait qu’il
n’est pas éprouvé, cela signifie que Dieu lui est indifférent. Celui là, en
général est insouciant, libertin et suit avec allégresse ses désirs et ses
passions. Il n’est pas honorable moralement en fait. Il ne fait aucun effort de
moralité, il vit dans la médiocrité.

Métaphysiquement la morale véritable revient à chercher la satisfaction de


Dieu, le socle est la Justice. Et cette justice est universelle, elle est
reconnaissable quelque soit la foi de la personne, que l’individu soit fidèle ou
non croyant. En effet Dieu est le Dieu de tous Hommes, le Souverain de
tous les Hommes et la Divinité de tous les Hommes. Il y a une distinction
entre foi et mécréance, le mécréant n’étant pas nécessairement infidèle. La
Justice est un idéal Universel. La Justice mesure et rétribue la liberté.

La Justice est le seul moyen de distinction des Hommes.

Sans Justice, toute distinction porterait atteinte et préjudice au prétendant,


soit par une action réciproque d’un autre Homme, soit par une usurpation.
La Justice légitime l’action.
L’Homme étant en devenir, la Justice définit le cadre universel à cette
démarche. La Justice permet le choix d’agir ou non concrètement à
l’injustice.
Le cadre que définit la Justice s’énonce par les Lois. Le périmètre de la Loi
entretient l’Ordre. L’ensemble des dispositions que permet la Loi constitue le
Droit. L’Homme acquiert légitimité par le Droit. Il va sans dire que le droit ne
saurait s’opposer à la morale, mais doit s’y conformer sous peine de
corrompre l’ordre.
La morale est une disposition de l’âme qui permet de faire respecter la Loi et
d’augmenter le patrimoine juridique de l’auteur. L’auteur ne perturbant ni
l’ordre ni le caractère universel et l’Idéal Propre à la Justice. L’ordre quant à
lui est une disposition civile à la Prospérité, puisque l’auteur moral se voit
augmenter son patrimoine juridique, sous le Règne de la Justice.

71
L’immoralité est une injustice et doit être punie, la moralité est un acte de
Justice et doit être rétribuée. Et la Justice tolère l’abstention, tant que
l’abstention n’est pas une forme de complicité à l’injustice. Le dormeur est
un abstentionniste juste par Miséricorde de la Justice.
Certes la Justice est Miséricorde car elle récompense « le juste » et punit
l’injuste, et cette Miséricorde est universelle, c'est-à-dire valable pour tout
Homme.
La Prospérité est le fruit de la Justice et sa satisfaction en est la Miséricorde.
Le but de la Justice n’est autre que de faire augmenter le patrimoine
juridique de celui qui la sert, le moyen de servir la Justice n’est autre que le
développement de la moralité propre.
Ce but oblige, en vertu de l’Homme moral qui cherche à jouir et à se réjouir,
la Justice de punir le criminel. L’injustice oblige l’Homme à survivre et la
Justice lui permet de prospérer. Le développement moral ne saurait
s’accomplir sans philosophie. Ici la philosophie est le moyen de transformer
un acte moral en droit et lui donner une valeur complétant l’Ordre et donc
augmenter l’opportunité de la Prospérité. Cela revient à prouver son droit
afin de jouir de la légitimité de ce dernier. Le droit légitime ne saurait être
que réjouissant, la société se réjouit de l’Ordre et ne le subit pas.
L’Ordre ne peut être que stable, il ne change pas mais se développe sans se
trahir. En effet la droiture ne penche pas, elle s’érige.
La Justice est à la Vérité ce que l’injustice est au faux.
La vérité n’a aucune brèche or le faux si. Je reviens donc à la nécessité de la
philosophie afin de sacraliser la Justice. La Foi est don divin, la philosophie
est don humain. Nul n’est responsable pour ce qu’il n’a pas acquis.
La Justice étant universelle, la Loi est applicable pour tous. Ce caractère de
la Loi constitue la solidarité. La solidarité promeut l’Ordre, l’entretien et le
renforce.
L’universel en soi encadre tout particulier. La Justice permet l’expression de
toute forme de particulier et l’encadre en lui donnant accès à lui-même et à
autrui, sinon il y a injustice. Le particulier ne saurait être universel, mais il
en fait partie. Lorsque le particulier s’élève et se présente comme universel
excluant de facto toute autre forme de particulier alors c’est l’injustice.

72
La Justice est un Idéal vers lequel on tend indéfiniment alors que l’injustice
est une réalité atteignable.
Pour conclure un code de lois n’a aucune utilité en soi si le consentement
mutuel est entériné. Le consentement au sein de l’Ordre suffit pour réguler,
tant que les fondements et remparts assurant l’Ordre et éloignant le criminel
(dissuasion pénale) sont connus. Le développement juridique est particulier
à condition qu’il soit universalisable. Tel est le contrat social qui anime le
Vivre ensemble.
Puisque c’est Dieu qui donne la Vie et qui donne la Mort et que Dieu seul
est Saint alors la Vie de n’importe quel Homme est par la divinité, sacrée.
C’est une règle absolue issue de la métaphysique. Nul ne sait si un infidèle
se repentira demain et deviendra meilleur.
Celui qui tue un Homme sans droit renie la sacralité de la Vie et ne mérite
pas que sa Vie demeure sacrée. Aussi, le meurtre pour cause d’infidélité est
un crime de lèse Divinité. Dieu a promis que l’Islam sera le système
proéminent, à travers cette Preuve sus démontrée, le principal édifice
juridique au confort que ce dernier a été apposé. Que le fidèle et le juste en
soient reposés.
La droiture consiste à comprendre que le principe vertical qui représente
Dieu doit être aussi horizontal et se décliner envers le prochain. C’est une
orthogonalité, et l’effort moral consiste à le cadrer de manière orhtonormale.
C'est-à-dire approcher la Justice en Soi, en unissant le particulier et
l’universel en sa personne. Et par Clémence Divine, la réussite est dans
l’effort. Cet effort est le garant du bonheur à la base. Avec ou sans plaisir.

Le bonheur rattrape le bien heureux, c’est la rétribution divine. Dans sa


cohérence dont seul Dieu connait le sens en vérité. Et la Vérité ne trompe
pas.

Dieu est le Grand Accueillant au Repentir, et le droit au repentir est un droit


divin inaliénable. Dieu reste et demeure toujours prête à accueillir celui qui
revient vers Lui.

La Raison est Don de Dieu, Sa Maitrise devient Intelligence

73
La question de l’exécution des sanctions divines relèvent de la raison d’Etat
et de sa foi. En dehors de l’Etat qui jouit de l’impérium nul n’a le droit moral
d’exécuter la sanction divine. Tout Etat cherche sa Grandeur et sans
stabilité cela relève d’une stupide candeur. En effet certains Etats se
déclarent de droit, mais parfois cela reste à prouver, quant à ceux qui sont
authentiques, la raison d’Etat oblige, contraint à renforcer l’institution.
En posant Dieu comme ultime Souverain de l’Etat et au choix libre du
citoyen, cela garantit dans l’institution une sécurité providentielle selon le
principe contractuel, et l’assurance de l’avoir exprimé, oblige la Vérité à en
tenir compte, un Etat avec un tel Souverain, pourrait périr dans l’Eternité ?
A cela il est bon de s’interroger. En respectant les principes de l’Etat de
Droit, seule une preuve permet de reconnaitre cela, puisque le droit est écrit,
il faut coucher ce fait établi. Nul besoin de religion officielle, lorsqu’on
invoque l’Etat de droit. Nul besoin de conversion, le droit en sa confiance se
règle par admission. Dans cet Etat nul culte officiel si ce n’est faire régner
l’ordre.
Une cité qui jouit d’un tel privilège est libre égale et fraternelle. Nul besoin de
changement ni même de couronnement. A y réfléchir c’est consolider l’Etat
de Droit. Avec Dieu invisible et admissible comme garant, cela renforce les
agents d’autorité qui sont présents. Nul ne peut accuser d’usurpation, à
moins d’être confondu par la contradiction. Ainsi posé, c’est universel
libérant tout principe particulier, uni sous une même chapelle. Ce principe
satisfait le dogmatique et le sceptique qui se rejoignent sous la même ligne
de conduite, respectant l’Ordre public. L’union des extrêmes s’énonce par le
droit au défaut et le devoir de qualité. Sans zèle ecclésiastique, si l’Etat n’est
pas organisé tel une Eglise alors le pays éclate. Et en dehors de tout
prosélytisme, l’hérétique n’est autre que l’incivique. C’est une conclusion très
sensée qui sera davantage étayée. Permettez-moi de par cet interlude de
brièvement le réaffirmer :

74
La forme parait certes directive, mais le sens reste une simple directive.

La Souveraineté de Dieu à travers la Création est de fait, et dans la Nature


réside l’Etat de Droit. C’est le rabat joie qui ne célèbre pas, que l’Etat soit
couronné de Droit Divin. Rien ne change à part une consécration. La lecture
quand bien même ne soit pas contraignante porte un elle un caractère
irrésistible, fi de la qualité de l’auteur, pensez à vous d’abord.

Et interrogez vous sur ce qui vous est Cher. Humblement, si vous êtes
inspirés de meilleures idées prière de les partager. Je suis le premier
intéressé.

En ce qui me concerne je me suis prononcé. J’assume mes idées en toute


responsabilité. Je bénis celui qui peut me contredire, en apportant une
Parole plus décisive. Dieu en est certes capable, béni soit il.

Piqure de rappel :
En vertu de la Preuve stipulée sous forme de démonstration ainsi que
des déductions qui s’en tirent rigoureusement, l’auteur déclare que le
Nom Propre de Dieu est Allah. Allah est en vérité le nom de la divinité,
et Dieu est l’autorité au dessus de l’individu qui reconnait son Maître
véritable. Allah est l’Autorité, à Lui la Puissance et la Majesté et la
Clémence inconcevable mais tangible. Tel est Allah le Dieu des Mondes.

Il n’y a de Divinité qu’Allah.

75
L’autorité s’exerce tant que la preuve adverse n’est pas manifestée. Il y a
certes un droit de contradiction. En l’absence d’une telle preuve le nom
d’Allah demeure académique. Si vous avez le pouvoir de changer cela, je suis
preneur. En attendant, voici un fait établi qui appelle à la résistance
méthodique. Pieusement ce type de question est à prendre avec bonne foi, et
sans naïveté. Donc réfléchissez correctement. Et pour vous donnez de
l’entrain, ce n’est qu’un livre que vous avez entre les mains.
Allah n’est pas Zeus ni Anubis, ni autre nom issu de la mythologie qui
relève du polythéisme et constitue un panel de faux noms. Je répète le fil
conducteur étayera et confirmera la teneur de mon propos. Il y a de
l’humour aussi ou de l’ironie.
Est-ce le signe d’une clémence ou un aveu d’arrogance, à cette question je
vous vous renvoie la balle pour trouver vos propres réponses.
Tout ce livre est mon témoignage, il est envisageable d’y extraire un message,
quoiqu’en disent les communs des mortels, simple lecteur ou Juge de la loi,
ceci ne changera pas d’un iota, en effet c’est un principe éternel et j’en suis
ravi, je l’emporte au Paradis.
Vous pouvez certes le renier, cela n’altère en rien mon laisser passer, je
répète que la Vérité est mon Témoin, Allah en effet par ce Livre fait de moi le
Sien. Bien entendu face à cette réalité et ses conséquences vous pouvez
lutter par la violence, ma vie et ma mort sont à Allah, et grâce à Lui je suis
couvert en vérité. Pensez donc à ce que vous pouvez hériter ? Et sachez que
vous ne pouvez pas l’éviter, ma douleur ne garantit pas cette réalité, libres à
vous de vous détourner.
Son Pouvoir ne saurait être usurpé, mais le légitime est en droit d’inculper !
Si l’injustice est la seule autorité, sa vengeance s’exercera dans l’éternité.
Le droit n’est point vanité, surtout si Dieu vous appelle à l’exercer.
Pensez-vous que Nous ne savons pas ce qui ce trame ? La Patience n’a rien
d’une faiblesse, alors si vous êtes capables de résister, attendez. Les comptes
seront sans nul doute réglés.
Le faux témoin avouera qu’il ne savait pas. « Mais bien sur ! »
La Justice rend au lésé son Patrimoine Juridique quelle que soit la Nature,
c’est véridique. Ne vous ruinez donc pas !

76
Certes la répression et la violence font mal, et Allah est exalté dans son
Autorité qui de gré ou de force et in fine fait l’unanimité.
Alors de grâce ne prétendez pas lui être associés. Connaissez-vous quelqu’un
qui partage son pouvoir ?
Ce n’est pas rien, admettez juste que Dieu reconnait les Siens en Sa Nation,
et personne parmi elle n’agrée l’usurpation. Le Droit Divin est certes
édifiant. Malgré tout il reste reposant.
C’est agréable et plaisant. Il est aussi contraignant c’est la moindre des
choses pour Le Puissant. Mais Dieu accorde un délai, Il est surtout Très
Clément.
Dieu est le Grand Accueillant au Repentir, et le droit au repentir est un droit
divin inaliénable. Dieu reste et demeure toujours prêt à accueillir celui qui
revient vers Lui.

En effet celui qui est aujourd’hui infidèle peut devenir Homme de Dieu
demain, tout comme celui qui est fidèle aujourd’hui peut mourir dans
l’infidélité après avoir renié la foi. L’Homme ne peut savoir qu’il est supérieur
à un autre Homme c’est Dieu qui le sait.

A fortiori l’aisance matérielle n’est en rien une preuve de la supériorité


envers un autre mais c’est le signe d’une faveur de Dieu qui donne librement
à qui il veut sans rendre compte. Ainsi la connaissance de sa supériorité
envers autrui n’est déterminée qu’au Jour du Jugement. En attendant dans
l’ignorance de son destin et sous l’Absolu qui est Dieu, tous les Hommes
sont égaux.

Prenez garde d’être arrogant envers autrui, vous ne savez pas qui a la
meilleur destination ni la meilleure valeur auprès de Dieu. Aussi de quel
droit êtes-vous arrogant ?

Souhaitez- vous rivaliser avec Dieu qui est le plus digne d’arrogance ?
Vous n’avez aucun secoureur en dehors de Dieu.

Qui appeler à l’aide sinon le Vivant ? Qui secourt si ce n’est celui qui ne
meurt pas ?

77
On condamne le crime selon sa mesure, il n’est pas ici question de se
substituer à Dieu et pardonner car seul Dieu pardonne, à moins que la
personne lésée par le criminel pardonne, ce qui est signe de l’amour qu’elle
porte à Dieu. Mais il est question de rendre et exécuter la Justice.

En ce qui concerne la peine de mort, afin de ne pas condamner un innocent


à mourir, la peine ne devrait être exécutée que si aucune doute ne demeure,
s’il demeure l’ombre d’un doute, alors la prison est préférable. Mais en règle
générale le non lieu est préférable à la condamnation d’un innocent.

Il est ressort que les Juges ont une grande responsabilité qui pèsent sur eux.
Il en va de même pour celui qui dirige sa communauté et celui qui fait la loi
dans le cas où les pouvoirs sont séparés, sinon la responsabilité est
davantage plus lourde. L’arrogance et/ou ivresse du pouvoir est illusion car
lorsque l’on souffre de cette arrogance on oublie sa responsabilité et le
risque d’être condamné par Dieu est exponentiel

Et l’Homme demeure responsable de ce qu’il fait vis-à-vis de Dieu. Et Dieu


au Jour Dernier rendra Justice à chacun, qu’il ait été infidèle ou fidèle, nul
ne sera lésé. Dieu tient compte de toute chose et rien n’échappe à sa science.

78
Le Lien entre La Métaphysique et la Philosophie est la Religion.
La déclinaison individuelle est stipulée comme le Culte et relève
de l’âme du responsable ayant droit de disposer de l’Esprit de
Dieu.

L’Âme = Esprit * Corps.


L'âme naît à la puberté et ses manifestations sont connues.
L'âme est ce qui distingue la personne à travers une pensée et un
comportement propre eu égards du corps. La puberté célèbre le devoir de
responsabilité, malgré la rébellion.
L'âme est donc à la fois visible et invisible, et l'enfant ne dispose d'aucune
âme.
L'aliéné dont le visage est marqué par sa condition et en absence d'une
quelconque morbidité anatomique ne développe aucune âme (il reste dans sa
condition première) or son corps connait une puberté.

Par conséquent il y a un phénomène de l'Esprit.


L'Esprit émane de Dieu (dont le nom est Allah) on a peu de connaissance
dessus si ce n'est son existence. Nulle preuve visible mais en vertu de la
démonstration on peut y accorder un crédit, de bonne foi.
Donc l'Homme n'est pas que matière.
Esprit est ce qui distingue l'Homme de l'animal.
L’Âme est la personne propre.
Ne reniez pas vos propres âmes.
On ne saurait perdre l'esprit mais perdre son âme.
On ne saurait étudier l'esprit mais juste l'âme.

L'esprit est un étalon propre à tous les Hommes qui permet la réciprocité
intellectuelle avec le créateur mais cette réciprocité n'est enregistrée et n’a de
valeur juridique qu'à la naissance de l'âme qui permet au réceptacle de jouir
de ce qu'il a réalisé ou donc universellement d'être rétribué.

79
On distingue certes l'Âme.
Par l'absurde et suite à la Preuve de Dieu qui permet de mettre en avant
l'idée de l'Esprit on a démontré son existence.
L'Homme oublie mais le cerveau stocke l'information issue de l'âme il n'y a
pas d’inconscient réel si ce n'est la personne troublée qui agit dans
l’inconscience par le déni et le refoulé qui se stocke mais ne disparaît pas.
C'est l'âme qui pense et cette pensée n'est permise que par la présence de
l'Esprit qui émane de Dieu.
Donc puisque l'Homme ne s'est pas créé, effectivement il ne pense pas par
lui-même, mais puisque Dieu le lui a permis: il doit assumer son propre
phénomène.
L'étude de l'âme relève-t-elle de la science ou de l'art ?

En vertu de la raison suffisante et de la rhétorique comme véhicule


multilatéral entre ceux doués d'âmes l'étude de l'âme a une base scientifique
mais son développement est purement artistique, car il relève de
l'indépendance de l'âme elle même.
Par contre la voie du fou est purement scientifique et n'a rien d’artistique.
Le fou a perdu totalement son âme et son corps ne s'en rend plus compte.
D'autres perdent leur âmes mais leurs corps les maintient en condition.
Et d'autres gardent leurs âmes et font ce qu'ils en font.
La dite psychologie est dans le Coran.
En somme la sanité, le bonheur et le malheur dépendent de votre rapport
avec Dieu.
Le fidèle qui œuvre dans le Bien ne saurait être malheureux mais opprimé,
L'Oppression pourrait rendre "malade" mais ce n'est pas le malade qui doit
être soigné car celui-là est un malade imaginaire.
La réelle maladie (si tant est que l'on puisse parler de maladie) réside dans
l'oppression que vit l'individu ou la société.
Dans un état d'oppression il est difficile de distinguer l'infidèle de façon
isolée mais juste reconnaître l'injustice qui empêche la fidélité.
Mais Allah juge que l'Injuste c'est lui l'infidèle et il est responsable de ses
actes.

80
Gardez vous donc d'être des injustes.
Enfin la pire oppression est celle faite au nom de Dieu lui même.
Tel est l'édit sur l'Esprit et l'Âme.
« Et ils t’interrogent au sujet de l’Esprit, - Dis: «L’Esprit relève de l’Ordre de
mon Dieu». Et on ne vous a donné que peu de connaissance. » Coran S17
V85.
La Métaphysique se base sur l’énoncé : Il n’y a de divinité que Dieu. Allah est
le nom de Dieu.

Le rapport entre l’Homme et la Métaphysique est Philosophie. Et le rapport


entre la Métaphysique et l’Homme est religion.

En vertu du principe de cohérence réciproque, la vérité reconnue par le


philosophe : le Principe Métaphysique ne peut être renié par la
Métaphysique.

Il y a donc un principe unique qui lie le Philosophe à la Métaphysique.


Puisque la Métaphysique est nécessaire et que le philosophe est contingent,
il y a un principe philosophique universel.

Ce principe universel est le rapport entre la Métaphysique et philosophe.


De par cette universalité chaque conversion est particulière. La conversion
reflète la réciprocité entre Métaphysique et Philosophe et permet de déduire
une Vertu régénératrice. Pour que la conversion soit énoncée et affirmative,
démontrant la réciprocité, il est nécessaire que celle-ci soit dans le cadre
universel car on ne peut convertir un particulier en universel à moins que
l’énoncé soit négatif et renie soit l’universel en tant que nécessité, soit sa
philosophie.

Dans les deux cas, que l’énoncé soit négatif ou que l’énonciateur se renie
lui-même, la porte de l’incohérence s’ouvre. On n’avance pas dans la
négation, ni sans soi-même !

L’incohérence est le premier pas vers la schizophrénie, car le monisme


intellectuel (et spirituel) ne saurait échapper à l’universel ni se renier soi-

81
même en tant que particulier. Rappelons que le particulier n’est pas
universel.

En réfutant l’incohérence, on déduit des énoncés précédents qu’il n’y a


qu’une religion qui satisfasse la réciprocité entre le philosophe et la
Métaphysique.

Cette religion est de par la nécessité Métaphysique, universelle et donc


convient à tout particulier en soi et tout philosophe en particulier. Ceci étant
sans démarche philosophique nul besoin de Métaphysique ni religion.

On peut donc convenir que le phénomène religieux ne concerne que ceux qui
canoniquement réfléchissent. Ne le peuvent correctement que les doués de
raison et reconnus par ceux qui maitrisent l’intelligence.

On dit philosophe car le flux réciproque est une sagesse la poursuite dans
ce flux est un Amour de cette Sagesse. Ne le renie que le fou ou son
confident le sot. La folie débute par un phénomène schizophrénique. Lorsque
l’incohérent débute et finit son incohérence, il ne trouve que la démence :
une tautologie incohérente.

Cette démence le pousse afin d’échapper à ce cercle vicieux, et user du


même moyen qui l’a poussé à y entrer : le déni, mais dans la vicieuse
tautologie la seule échappatoire est de diviser pour régner. Il scinde donc son
âme.

Toute folie avérée débute de façon schizophrénique et se manifeste selon


une méthodologie propre au dément, particulière. Le seul moyen d’échapper
à cette démence n’est autre que de se préserver de la démence en réfutant
l’incohérence. Pour cela il requiert une prise de conscience.

Le fou perd son logos.

Le logos est un don de la Métaphysique qui permet l’ascension. On reconnait


l’ascension à l’autorité réelle et visible du philosophe. Cette autorité est
universellement spirituelle, intellectuelle et peut avoir d’autres
manifestations selon la générosité Métaphysique. Cela est confirmé par

82
l’Unité corporelle (standard humain) et la diversité de degré intellectuelle. Cet
écart est l’indice de l’Âme. L’Âme distingue l’Homme du non Homme ainsi
que les Hommes entre eux.

Il s’ensuit que les règles démentielles que suit le fou sont démoniaques en
vice de l’impossibilité d’ascension.

Le philosophe monte à travers un véhicule angélique et celui de l’opposant


(dont le fou) un véhicule démoniaque.

Le démon est un opposant à la réciprocité entre Métaphysique et philosophe


et son arme est de prétendre être un véhicule car il ne saurait prétendre être
l’ultime.
Certains acceptent, certains délaissent. Le démon est incapable d’établir son
lien avec la Métaphysique (suite à un déni voire un rejet Souverain) et
n’étant pas nécessaire ne se suffit pas à lui-même.
Il n’est pas véhicule à moins que l’on l’admette comme tel.

Ceci étant il existe une démarche péripatéticienne qui est l’Aboutissement.

En effet on apprend pour appliquer et les maîtres s’y appliquent et


perfectionnent.

L’entrée en religion est une démarche rationnelle qui commence par la


connaissance de soi et donc la reconnaissance de son âme.

Parmi les étudiants en religion il y a trois groupes :

1. Ceux qui adhèrent sans comprendre et donc sont animés de la


révérence.
2. Ceux qui adhèrent et discutent afin d’augmenter la lumière et le
discernement
3. Ceux qui démontrent et qui tranchent.

Puisque, par dichotomie entre sanité et folie, la métaphysique est Lumière


Primordiale et toute opposition est obscurité.

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On déduit que toute personne craignant la lumière est hérétique et refuse la
métaphysique et son acte de crainte se manifeste par la diffusion des
ténèbres, comme fuite et refuge de ce qu’elle a vu et renié.

Vu les trois groupes : l’hérésie cherche à freiner l’ascension spirituelle et se


manifeste de trois manières fondamentales :

1. Maintenir le premier groupe dans la Crainte voire la Terreur en


manipulant son ignorance. Qui ne comprend pas est peut être
ignorant mais pas nécessairement de mauvaise foi. Dieu est Lumière.
2. Introduire des arguments fallacieux dans la dialectique du deuxième
groupe afin de créer la confusion.
3. Enfin en reniant la démonstration sans droit !

L’autorité n’est pas la fin en soi de l’hérétique mais un moyen de mettre en


pratique sa tactique.
Par contre l’Autorité est une finalité pour le philosophe c’est un but à
atteindre en vertu de sa quête et de la cohérence.
La Métaphysique et la Philosophie sont unies par un Livre.
Ce livre est nécessairement un phénomène exclusivement issu de la volonté
Métaphysique et il est descendu pour le Philosophe.
Tous les Philosophes acteurs s’accordent sur ce Livre.
Aucun autre livre ne saurait s’y opposer ou le contredire sinon le confirmer
soit à travers la réflexion propre du philosophe soit par le biais d’une
nouvelle descente métaphysique manifeste !
On appelle Livre : la Rhétorique Métaphysique. Bien qu’il y ait pluralité du
Message il y a unité de sens dans le Livre. Sinon il ne relève pas de la
Métaphysique, ni celui qui le considère comme métaphysique ne pourrait il
être considéré comme philosophe.
On reconnait le philosophe à sa bonne foi. Et on reconnait l’hérétique à sa
mauvaise foi.

84
On admet en vertu de la bonne foi et de l’ignorance intrinsèque ainsi que la
reconnaissance béate de la grâce du principe du flux réciproque (entre
Métaphysique et Philosophe) que toute personne étrangère s’engageant avec
un philosophe quel que soit son groupe d’appartenance est admissible dans
les rangs des philosophes.

Est admis dans le groupe toute personne qui s’interroge, souhaite savoir, ne
renie pas sans droit. Est exclue de cette confrérie toute personne qui
s’obstine dans le déni ou qui souhaite défendre cette obstination par la
violence. L’étranger est une personne physique. L’hérétique est un étranger
dans la confrérie.
Il se manifestera tôt au tard comme un banni de la confrérie, en vertu du
principe d’opposition paradoxale montrée entre l’eau douce et l’eau salée.
Sa méthodologie privilégiée est la violence physique ou verbale dans
l’injustice pensant que cette force le préservera du risque de son
incohérence.
Le Philosophe est uni à la Métaphysique et cette relation procure bien être
santé et salut.
Ainsi la religion Vraie est celle qui est vecteur du salut. Elle est unique et les
autres sont fausses et aussi multiples qu’il y a de particulier.

Qu’est ce que la philosophie et comment devenir philosophe ?

1. Préférer la Lumière
2. Ne pas se renier soi même
3. Rechercher la Sagesse
4. L’Humilité face au Sage
5. Aller à la Confrérie

Il faut donc être conséquent avec soi-même et admettre.

85
Qu'est ce que la philosophie ?

En dehors de la définition étymologique qui dit ce qu'elle est en soi (l’amour


de la sagesse) la philosophie est en réalité une théologie athée !

Le philosophe si tant est qu'il souhaite sincèrement pratiquer la philosophie


doit se contenter de réfléchir pratiquement aux questions socratiques dont le
cœur de la pensée réside en la relation entre l'âme et la vertu.

Le philosophe qui arrive à pratiquer son prêche sera nécessairement dirigé


vers la théologie c'est à dire que le but de la vertu et l'origine de l'âme trouve
son "origine" en Dieu.
Et cela est l’illumination du philosophe.

En effet il sort de sa caverne et découvre le soleil et le voila illuminé. Et ce


n'est pas le philosophe qui s'illumine mais Dieu qui l'illumine.

A partir de là d'autres questions émergent dont les principales sont les deux
suivantes :

Comment connaitre Dieu ?


Comment lui plaire pour augmenter son bonheur ?

A la première question : Dieu est tel que tu l'imagines (et dans cette
imagination il y a une réciprocité certaine et immédiatement pour le sincère)

A la deuxième question : le philosophe qui est cohérent avec lui-même et


intègre la théologie comme sublimation de la démarche philosophique devra
s'attacher à deux choses :

Parfaire sa rhétorique et la manifester publiquement (d’où l'extrême


importance de la démonstration) .
S'assurer que son comportement s'adapte à autrui, d' où encore une fois le
principe de la nécessité de la démonstration et de la morale qui étaye la
rhétorique. Car le philosophe s’applique nécessairement à la vertu.

Enfin ces deux choses ne s'expliquent que par la transcendance divine et le


principe du devenir intrinsèque à chaque Homme. Le devenir en soi implique
l'ignorance absolue et la science relative.

86
Mais cette ignorance qui pousse nécessairement au mal est absoute par la
quête de réponse aux deux questions théologiques. C’est la raison pour
laquelle la morale et la justice ne peuvent provenir que de Dieu.
Et finalement il y a un moyen de se mettre à l'abri contre son prochain c'est
de ne pas commettre d'injustice et l'injustice n'est pas une perception elle est
réelle. Pour quoi l’injustice est réelle car la Justice est vérité.

Bien entendu le point de départ d'intégration du philosophe commence par


la distinction entre vérité et réalité sinon il restera coincé dans des
tautologies et ces dernières non seulement seront étouffantes pour son âme
mais in fine deviendront incohérentes et la finalité de l'incohérence est d'être
touchée par la rigueur de Dieu le Sage et ce toucher là est plus fatal que
d'être touché par le démon.
Pour ainsi dire l'incohérent est celui qui est touché par le démon, et Dieu
dans sa rigueur sa sagesse et sa vérité et surtout ne l'oublions pas son
arrogance le rappelle à l'ordre.
Si ce rappel est port mortem le rappel ne lui est d'aucune utilité, sinon c'est
une réelle grâce divine, un pavé vers la porte salutaire, pour peu que l'on ne
rivalise pas avec Dieu en arrogance.

Dans l’absolu c’est Dieu qui sait et la démarche vertueuse est vers Lui, dans
l’absolu, quelque soit l’obstacle ou même la tentation. Dieu est nécessaire et
le diable négligeable et n’a aucun pouvoir sur les serviteurs de Dieu, en
vérité, on dit que c’est l’âme du serviteur qui s’agite, du chaos nait l’ordre
pour le serviteur, de l’ignorance jaillit la science pour l’étudiant, et de la
faute vient le perfectionnement de la morale.

La perfectibilité de l’Homme advient par tâtonnement et non de façon innée.


Dieu est indulgent c’est la vérité.

Quand Socrate dit que prendre soin de son âme c'est la chose la plus
importante ce n'est pas une affaire mondaine.

Par contre faire le contraire de ce discours est une affaire mondaine et relève
de la pure vanité.

87
L'image est la suivante : un esclave qui a plusieurs maîtres.
Et le mondain est cet esclave qui à travers la multiplicité de ces maîtres se
croit libre du fardeau de l'esclavage et il oublie que sa liberté n'est pas dans
l'esclavage et pour sa liberté les maîtres doivent se mettre d'accord c'est
compliqué !

Alors diviser pour régner revient à être possédé par la division elle même et
la flatterie enfle d'orgueil sans nourrir l'âme. La mondanité n’est elle pas un
esclavage alors que la vertu est libératrice ?
L'inflation n'est en rien la richesse pour parler le langage du commun.

Pire que croire savoir, pire en effet c'est croire réfléchir.


Et réfléchir pour certains c'est dangereux car il y a la peur que ce l'on
découvre aille à l'encontre de ce que l'on couve.

Si les scelles vont mal il suffit de changer de régime.

Donc dans cela, celui qui ne considère pas sa nature changeante (qui est
observable) souhaite s'ériger dans ses intentions en idole. L'idole est un faux
dieu et cette "dynamique " trouve son origine dans l'arrogance et la
préférence de la médiocrité à l'excellence. A force de paresse on ne fait plus
rien et voilà une stabilité " à laquelle on peut se fier"
L'autre face de cette idole est d'exercer l'injustice en se croyant impuni c'est
à dire par le fer.

Soyez donc pierre ou fer ! Telle est la sentence de ceux qui trouveront leur
lieu de dépôt dans le feu. Dieu est le Vrai Arrogant en fait.

Pour les fidèles qui font de bonnes œuvres une récompense à jamais
ininterrompue. C’est une promesse divine.

L'incohérence tient à une seule chose pour se maintenir : la bonne volonté


des philosophes quels que soient le domaine dans lequel ils se trouvent
(philosophie ou théologie), eu égards des hypocrites.

Car le mal s’exerce nécessairement sur le bien et le bien se suffit à lui-même


et il auto générateur. Ne blessez ni par votre langue ni par votre main.

88
La bonne action efface la mauvaise. Un pas vers le Bien mène au Bien.

Dieu est ; et la création devient.


Ceux que Dieu agréent vont vers l'Être,
Les autres vers le néant, mais sans jamais y arriver.
A moins d'une miséricorde (Al Aaraf S.7 Coran)

Connais toi toi-même et vis pour toi car tous les autres sont déjà pris, sinon
l'usurpateur est en flagrant délit croyant que son obscurité le protège de la
lumière.
N'est-il pas un insensé celui là ?

Donc une philosophie sans bonne société est inutile, penser à autre chose
que soi même et donc aux autres nécessairement ne sert à rien et demeure
purement spéculatif. Aucun Homme sans Humanité. Allah est unique dans
l’Un alors que l’Homme est Unique dans le multiple.
Au lieu de changer l'ordre du monde regarde comment tu te comportes avec
tes simples voisins et à partir de là développe ton voisinage vers l'Infini. Le
développement est indéfini vers l'Infini qui reste l'Inatteignable Ô créature
fini.
Telle est la voie de la quête du bonheur !

Concernant la méthode. Une chose vraie l’est en soi et non par l’œuvre de
celui qui l’énonce. Donc la méthode n’a aucune valeur en soi sinon un but
contraire à l’énonciation de la vérité. En cela la méthode ou la forme est
issue d’une volonté de sophiste.

Dans la mesure où lorsque la contradiction est éloignée quelle que soit la


manière dont on énonce la chose elle reste et demeure vraie, et en vérité à ce
moment là la forme n’a aucune utilité en soi dans le principe.

Par contre celui qui dit la vérité et y met une forme « supérieure » pratique la
plus haute science de la rhétorique qui consiste en la poésie.

89
Mais un poète qui dit n’importe quoi n’est qu’un amuseur de galerie et ne
saurait être pris au sérieux en dehors du cadre du divertissement (qui a son
importance).

Rappelons que la vérité est incréé elle n’a pas de forme en soi. A quoi bon lui
mettre une forme sans qu’elle ne soit présente, sinon c’est de l’excellence qui
relève du poète. Et l’excellence du poète n’est que le fruit de la quête de
vérité philosophique dont l’aboutissement est l’entrée « en religion » et cela
est un point de départ. Et l’excellence n’a ni enseignant ni disciple.

Cela relève de la grâce divine dont les voies ne sont pas connaissables juste
admissibles.

Qu’on pense, alors on doit savoir que l’on pense ; sinon croire que l’on pense
est très dangereux cela revient à nourrir un faux dieu et lui attribuer des
qualités vraies, et cela va se retomber sur le dévot le bigot.

Alors prenez soin de vos âmes avant de vouloir se faire médecin de celles
d’autrui. La philosophie est une médecine spirituelle et pratique en soi, car
malsain on ne saurait s’occuper de la cité. Et l’ostracisme est une calamité
réelle. Ne soyez pas de ceux qui s’exilent eux-mêmes, cette marginalité n’est
en rien un « honneur » ni même un bien. Car l’Homme n’est en soi, pas seul.

Il n’y a pas d’Homme sans Humanité. L’Humanité se développe dans le sens


de la Divinité tel est le Principe fondamental de la dite Humanité sinon on se
rabaisse à l’animalité et l’animal n’a pas d’âme.
On remarque l’absence d’âme de l’animal quand il parle !

Donc au lieu de chercher la forme demandez-vous si vous-même êtes en


forme ? Vous parlez en vous-même ! Que voyez-vous ? A partir là, un pas
vers une direction ou un pas vers une autre. Et ne refusez pas la destination
car une fois arrivée vous n’avez plus le choix que de constater et d’admettre.
Et dans l’éthique de l’orgueil et de l’arrogance : assurez vous que celui que
vous prenez pour Dieu ne soit pas limité, que cela soit votre prochain ou
vous-même. Si l’arrogance est une chose que vous aimez vraiment.

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Encore croire et savoir : Etre et Prétendre, qui est en réalité avoir et
prétendre. Car je répète pour l’Homme il n’y a que le devenir et la question
qui taraude le vil n’est autre que l’advenir or le vertueux espère car il a craint
et a fait le nécessaire. Ainsi se base la vertu.

Et philosopher sans aimer la sagesse n’est que sottise, ridicule et danger.

Un Juge digne de ce nom déteste l’incohérence. Car la Justice par principe


tranche. Et tout s’explique, tout est connaissable mais il faut du temps.

Comprendre d’abord apprendre ensuite. Sinon apprendre sans comprendre


revient à boire sans étancher sa soif, c’est un « diabète mental », et cela mène
à la cécité du cœur. Car on boit de l’eau salée en fait sans s’en rendre
compte. La réflexion est une pure spéculation, son résultat doit être une
science qui motive et légitime l'action.
Si la réflexion mène à une spéculation alors la réflexion est caduque.
Car la spéculation ne mène à aucune science ni même stupéfaction.
Car en vérité nul Homme sain d’esprit n’avance au hasard.
C'est antinomique.
Les pas de l'Homme sont dans une ligne droite quel que soit la figure finale
tracée. Avancer par spéculation revient à ne pas avancer en ligne droite et
cela n'est visiblement pas possible. Même le fou ou le saoul avance en
mettant un pied devant l'autre, quand bien même l'un s'agite furieusement
et l'autre titube. Voyez, la spéculation, outre sa vanité intellectuelle, ne mène
pas à l'objectif préétabli. A quoi cela sert il de spéculer à la fin ?
Soit on sait et on fait, sinon on cherche à savoir mais entre les deux la
spéculation ne nourrit en rien du savoir.
Et la formalisation de la dite science spéculative revient à avouer que l'on
ignore la raison même pour laquelle on peut penser.
Science sans conscience n'est que ruine de l'âme.
Et le moulin à vent tourne en rond ! La science se doit d'être orthonormée au
minimum orthogonale, sinon l'édifice s'écroule.
A quoi bon faire me direz vous ? Faire pour devenir car dans le principe du
devenir tu n'as aucun choix que ce soit ! Telle est le moteur de l’acquisition
de la science. Donc pour être sur : Assure toi que ton devenir soit vivant, le

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reste est futile. On ne craint pas la mort, en soi mais le devenir vers la mort,
cela montre en fait que l'on a conscience de la Vie et que l’on n’a pas
confiance en le Vivant, et dans sa sottise on se prend soi même pour celui
qui ne meurt pas à travers l’acquisition.

L'âme a une relation dite sexuelle qui abouti à un bien ou un plaisir.


La réussite de l'acte sexuelle consiste en la fécondité de la pensée, croire
avoir un enfant n'est pas avoir un enfant.
Et oui il y a une dualité car la fécondité requiert de mélanger l'idée à l'acte
cela consiste en la production.
Ton corps a des relations sexuelles et l’âme aussi.
Le tabou du sexe trouve son origine dans la dichotomie entre le corps et la
pensée (âme)
Ceux qui diabolisent la relation sexuelle sont ceux qui ont la pensée la plus
perverse car leur pensée ne s'accorde avec leurs corps.
Dans leur réflexion, cette sexualité, ils sont des femmes violées et transfèrent
ce traumatisme vers la femme et ceci de manière à peine voilée.
Sans misogynie aucune voici le vecteur :
La Femme demande à l'homme et l'Homme demande à Dieu.
L'Homme a été favorisé par Dieu mais le standard divin n'est autre que la
femme. Voiler cette réalité est la vraie misogynie, la cultiver c'est religion.
Ainsi et seulement ainsi l'équilibre se maintien et cet équilibre est la base de
la Prospérité.
Cet équilibre revient bâtir une Âme saine dans un Corps Sain.
Par translation la question philosophique provient de l'observation sensible
de la Femme. Et la Femme se sent bien, en soi sinon c'est sans aucun doute
possible la faute d'un Homme.
La faveur de Dieu a un prix certain.
Dans le souci de l’universel base nécessaire du progrès, il va de soi que si ce
souci exclut la femme il cesse par principe d’être universel, or s’il se base sur
la femme son caractère universel ne saurait rompre. Donc le droit de
l’Homme relève du devoir envers la Femme.

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L’Homme relève du labeur de la Femme. Donc sa propre reconnaissance
envers on Prochain requiert afin d’être équilibré et donc sain de mettre la
Femme entre les deux. Non pas de demander à la Femme de départager
mais en prenant un segment où deux Hommes sont aux extrémités, la
Justice trace un cercle formé par tous les points qui sont une Femme. Ainsi
les décisions de l’Homme sont justes car universelles. Et le progrès relève de
la valeur donnée aux Hommes par la Femmes qui se trouve sur le périmètre
du cercle, en la mettant entre deux Hommes.
Le progrès mène vers la Prospérité et la Prospérité annihile la jalousie qui
prend racine dans un semblant d’universel, dont la forme est une tyrannie
de l’homme envers la femme. Cette tyrannie appelle à une plus grande
tyrannie. A moins de rétablir le standard de l’universalité et s’assurer de son
universalité effective. Cela revient à tracer le cercle où deux hommes sont les
extrémités dit diamètre, la femme formant le rayon.
Ce standard est sur. Les particularités dérivées de ce standard implique que
le droit pénal est différent selon le genre. Les Hommes étant favorisés leur
sanction est plus dure. Puisque la femme forme un rayon dont deux hommes
sont diamètre alors le témoignage féminin est double deux femmes forment
un témoignage alors que le témoignage de l’Homme est par lui-même. Si
deux femmes forment le diamètre et l’homme le rayon alors elles sont
soumises à un standard qu’elles ne peuvent pas atteindre et préparent la
tyrannie de l’homme.
Et l’Homme se prendra pour standard universel sans la Femme. Et lorsque
la femme est en rayon le marché se développe dans la croissance à travers la
négociation et le développement de l’offre.
Donc le marché se concentre sur la Femme selon le principe de l’universel.
Pour crime égal l’Homme est coupable universellement et la Femme selon le
même principe l’est moins. Par extension les pires crimes sociaux sont
contre les Femmes, et sur ce paradigme la misère s’en suit naturellement,
sous forme pécuniaire, psychologique et morale. Lorsque la société s’assure
de la protection de la Femme, elle s’immunise et consolide le progrès de
manière vertueuse, sinon la tautologie est vicieuse.

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Le seul cas où les sanctions entre homme et femme sont égales est le cas de
l’adultère avéré. L’adultère est la pire forme de brèche contractuelle du
mariage. Le mariage étant l’ultime forme de Justice.
Ainsi sous ce principe toute injustice dans sa radicalité est celle qui perturbe
cette union et l’empêche de prospérer et donc freine le progrès lui-même.
Sinon l’équité reconnait l’inégalité de la condition Humaine. Justice.
L'Homme ne saurait s’élever sans élever la Femme.
Ainsi le droit de l'Homme est assujetti au droit de la Femme.
Quand la femme va bien tout le monde va bien et quand la femme va mal
tout va mal. Sinon il y a une offre marchande à faire. La vertu vénale ne
saurait s’exprimer sans vice en dehors de la femme. Sinon c’est une infamie.
C'est la Voie si vous êtes des Hommes qui aiment la Femme et qui
souhaitent réussir en Dieu.
C’est l’avenue particulière de l’universelle Justice. Et c’est un vaste et grand
boulevard. On y déambule avec santé et la démarche relève du soin, d’où la
nécessité de thérapie de couple.

Avant propos :
Tout d’abord ne soyez pas des débauchés, si vous voulez soigner votre
couple.

Si la flamme s'éteint, pensez donc à une cheminée elle aussi s'éteint.


Mais cela ne signifie pas qu'elle ne saurait être rallumée.
Il y a certes un entretien !
Alors je vous propose donc de faire chambre à part de garder des relations
purement cordiales la politesse qui montre la distance des sentiments.
Assumez donc le froid et pensez aux saisons qui défilent.
Patientez donc jusqu'à l'ordre d'Allah.
Ne craignez pas la sorcellerie c’est Allah qui fait en vérité, les mauvaises
intentions ne sauraient vous atteindre en réalité juste vous faire douter.
Soyez fermes dans votre foi si c'est Allah auquel vous êtes dévoués.
Mettez Allah dans le plus profond de votre intimité vos relations sous Allah
ne sont pas illégitimes pour peu que vous recherchiez son agrément pour

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peu qu'il soit en vous...
Je ne rentrerai pas dans les détails ceci étant !
L'Union est Sacrée !

Ô Hommes soyez légèrement soumis à vos femmes elles apprécieront et


tomberont en réalité sous le charme, car elles sentiront une sécurité pour se
laisser aller. Une fois prise elle voudra profiter de ce que tu lui a permis,
laisse la faire jusqu'à ce qu'elle se rebelle, la rébellion est une suite logique
car elle s'est sentie libérée.
A ce moment là crée le manque et elle sera tourmentée par l'absence de sa
Verge sur laquelle elle s'appuie.
Elle reviendra soumise.
Répétez la procédure.

Bien entendu cette thérapie ne concerne que ceux qui aiment Allah et qui
font le bien les autres mâles et femelles préfèrent le mal et la souffrance.
Évitez les ils sont une nuisance, qu'Allah les guide.
Le couple est en pair : le bien et la Bien le mauvaise et la mauvaise. Ils
s'attirent.
La bonne intention ne saurait s'allier à la mauvaise sauf en cas de duperie !
Par l'âme Unique dont est tirée l'Humanité :
Chacun trouvera son Eve et chacune trouvera son Adam.

Seul Allah est Saint : par conséquent l'Humanité vit inexorablement dans le
Péché.
Ayez conscience de cela purifiez vous et Allah ne cesse de pardonner que
vous soyez reconnaissants ou ingrats.
Demandez donc Pardon et soyez proactifs Allah reconnaîtra les zélés tout
comme il reconnaîtra les paresseux.

En Islam si vous croyez en Dieu avec sincérité et amour (Prenons pour Dieu
le Dieu de Mohamed .... )
La sexualité est entre un croyant et une croyante et cela de deux manières :
Le mariage qui stipule un engagement mutuel solennel ( dont la majeure
partie est a la charge de l'homme )
Le concubinage qui relève d'un consentement libre entre deux croyants.

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Les enfants des croyants sont admis de facto comme croyants.
Il n’y a pas de bâtard en Islam de naissance mais on peut le devenir sans
l'intervention des géniteurs.
Pour quelle raison un Homme libre se réduirait à un acte charnel avec une
esclave ?

Cela ne relève que de l'influence des puissances étrangères qui ont poussé
les dirigeants à les imiter («nous aussi on est des gens bien » faux ! vous
étés appelés à être la meilleure communauté et c'est en restant fidèles aux
principes du Bien (issu du Bon Dieu que vous êtes des gens bien)
L'esclave est un butin de guerre à traiter avec respect et miséricorde nulle
sexualité n'est permise avec ce dernier ou cette dernière.
Et les captifs de guerre sont à enchaîner : soit c’est la libération immédiate
soit l’échange contre rançon quand la guerre dépose ses armes (sourate
Mohammed)

.‫أيمان کم‬ ‫ « ما ملكت‬Mamalakat aymanoukoum » c'est celles ou ceux détenus

par consentement.
Quant aux gens du Livre ils ne sont acceptables pour la relation sexuelle que
s’ils intègrent l'Islam nul grief alors à les épouser.
Sinon allez prendre pour alliés les infidèles en dehors d'Allah…
Il faut aimer la femme et non la détester (cette attitude est celle de
l'ignorance : délaissez-la donc et quitter votre robe de ténèbres si vous aimez
la lumière)
Allah n'est pas injuste alors ne faites injustice ni a vous ni a autrui et la
femme est faible et donc lui faire injustice est pire que la faire un homme ne
voyez vous pas ?
En stipulant « mamalakat aymanoukoum » comme je l'ai fait cette pratique
de l’esclavage ne veut rien dire et ne vaut rien ! C’est une hérésie totale.
Et c'est une impureté pour un croyant sincère d'avoir des relations sexuelles
avec une infidèle ou polythéiste !
Dieu ne vous appelle-t- il pas a vous purifier ?
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Soit ta femme soit ta concubine sinon tu es un débauché ! Pas de
prostitution. Voici celles qui sont permises de façon exclusive.
Et n'oubliez pas l'influence des hommes sur les femmes à l'époque ante
islamique ! Ils les enteraient vivantes donc elles parlaient peu !
Voici le meilleur, libre à vous de préférer le moins bon !
Du moment que devant Dieu vous gardez la face !
Et l'Homme n’a pas deux cœurs !
Le mariage est sacré ! Le sexe est permis dans des conditions nationales et
cela est islamique ! L’Islam est une nation. Celle des enfants de l’Islam.
Mais de là à interdire l'union entre deux êtres de sexes opposés animés de la
foi ! De quel droit ?
Bien entendu certains cherchent à rendre les versets tortueux et ambigus,
c’est juridiquement visible à l’heure actuelle et socialement aussi.
Quel est ce Dieu que vous vénérez ?
Le consentement est-il pire que le viol ?

Êtes-vous humains lorsque vous dites cela ? Le Dieu de Mohamed (sur Lui le
Salut d’Allah et la Paix) serait il injuste ?
Le passage du concubinage au mariage nécessite une autorisation pour
s'assurer de la sincérité de l’engagement, sinon la fille rentre chez son Père
ou son tuteur !
Tout enfant né de musulman a des droits musulmans dans la foi et le
consentement libre car nulle contrainte en religion !
Quant aux esclaves vous dites que vous ne voulez pas pour eux ce que vous
voulez pour vous même ? C'est la foi ça ?
Il n’y a pas d’esclavage en Islam, et les captifs de guerre sont soit à libérer
soit à échanger contre une rançon. C’est tout. Voici le Bien en toute clarté et
qu’aucune lecture ne saurait contredire. Allah est le Meilleur et il est Bon.
Le mariage est une institution sacrée qui requiert un engagement formel, le
concubinage (entre croyants) est permis, l’enfant né de cette union ne
saurait être considéré par Allah comme un batard mais comme un simple
orphelin.

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Gardons à l’esprit que ce qu’Allah crée n’est pas un batard, mais la bâtardise
revient du choix de celui qui ayant une âme et agit librement comme tel.
Je vous invite à lire Sourate les Femmes. La pire oppression est celle faite au
nom d’Allah, c’est la pire de toutes.
Et l’esclavage est aboli de nos jours alors ne dites pas que l’on efface la
Parole d’Allah, il faut juste bien lire sans préjugés, si vous n’êtes pas capable
d’accepter ce qu’Allah propose, ne l’imposez pas à autrui.
Ayez un peu de crainte de la perte de l’Amour, ayez de l’Amour contre la
Crainte. Peut-être qu’un cadenas va se desserrer…
Quelle différence me direz-vous ?
A quoi bon se marier si c'est la même finalité que le concubinage ?
C'est une bonne question, voici la réponse.
Le concubinage est un affaire de plaisir de la chair uniquement.
Le mariage (qui est sacrée) a pour but de former l’Âme Unique dont descend
l'humanité, celle de laquelle ont été extraits le mâle et la femelle.

Et ? La récompense n'est pas mondaine mais au Paradis ce mariage produit


une recréation de la même âme unique, à travers les délices de la Vie au
Paradis.
C'est une marche vers Allah dans un sens de retour vers à l'état originel.
Ce couple agrée par Allah deviendra séparément une âme unique d’ou
sortira le mâle et la femelle.
Un néo Adam.
N.B
L’Islam ici est à considérer comme la Foi en le salut et ne dites pas que
l'Islam est procédurier ce n'est pas vrai. L’Islam est facile, c'est simple.
Aussi c'est Allah qui donne la Foi nul autre donc il est le seul à le
reconnaître. L’Islam n’est pas canonique mais l’infidélité est canonique, on
ne saurait reconnaitre un musulman mais seulement un infidèle qui tend
vers l’injustice jusqu’à l’atteindre.
Le Mariage n'est donc que sous Allah le Dieu Unique sans intermédiaire que
des invités à témoigner et à partager la joie.

98
Tous les autres sont des abus de langage ou de droit.

Le mariage est sacré si seulement vous pouviez vous en rendre compte.


Le sexe n'est pas malsain pour autant tant qu'il n y ait pas rupture de
contrat (mariage) ou absence de consentement ou relation contre nature
(l’erreur est humaine la persévérance est diabolique, Dieu connait vos âmes
et vos tentations en effet)
Il y a un âge minimum pour avoir des relations sexuelles et l’éducation a
cette chose est indispensable.
L'âge devrait être déterminé par voie médicale et psychologique sans droit
d'émancipation et à titre indicatif : 16 ans pour les filles et 18 ans pour les
garçons me semble sain et approuvable par la science saine.
Ne faites pas de vos enfants des animaux alors que Dieu a déposé son esprit
en eux et leur permet de développer leur âme.

Renierez-vous les faveurs dont Allah (Dieu) a mis à la disposition de


l'Humanité en vous faisant visiblement les seuls maîtres à bord de cette
Terre ? Ne dominez-vous pas les animaux ? Voudriez-vous être leurs égaux
par perversion manifeste ? Ou avez-vous perdu la raison ?

A la fin nulle contrainte vous êtes libres et cette liberté a un prix déterminé
en toute justice, soit un passif à votre charge soit un actif à votre profit. Nul
ne sera lésé.

Au paradis la notion de genre disparaît en fait.


Tout le monde est un Homme et ne pensez pas à l'attribut phallique quand
je dis cela, l'Humanité est asexuée mais le plaisir charnel existe (le même
qu’ici bas) mais disons que la procédure est différente d’une part, et que le
Sexe au Paradis est d'une autre dimension.

Au Paradis le genre disparaît (celui issu du Corps) et ne demeure que le


Corps issu de l'âme asexuée.

99
Au nom du Savant du Subtil

De la connaissance et sa théorie :

Toute théorie de la connaissance tente d’établir la possibilité de la


connaissance, de la non connaissance voire de l’ignorance.
En exprimant sa pensée, celui qui communique souhaite donner un sens au
message qu’il véhicule. En cela le contenu reçu et intelligible est pour celui
qui le déclare étudiable une connaissance.
La connaissance en soi n’a pour but que la légitimation de l’action.
Et toute théorie de la connaissance quand bien même serait opposée à une
autre sur le contenu, permettant un désaccord sur un objet promu au rang
de connaissance a un socle commun.
Ce socle est la règle par laquelle on formalise l’objet, celle qui permet
d’affirmer, infirmer ou confirmer.
Toute recherche de connaissance vise à légitimer une action. Toute action
légitime vise la distinction et toute distinction légitime se doit d’être
universelle et pour se faire doit rechercher l’Eternel qui est Vérité Absolue.
Sinon cette distinction pourra être remise en cause légitimement par au
moins un particulier sans mentionner l’Eternel qui n’a pas été sollicité.
L’Eternel est le Savant en Soi. Tout ce qui est crée possède une forme, avez-
vous déjà rencontré une forme qui ne soit pas créée ?
A quoi ressemble-t-elle ? Est-ce cela la Vérité ? A défaut d’une démonstration
et d’arguments, je tends le relais à travers un questionnement d’autorité. Au
début on se demande.
A la fin de cette quête la lumière montre que la Vérité est incréée. La
méthode, de manière formelle, n’a pour but que d’éloigner le faux pour
acquérir la règle, dans le fond. S’interroger c’est aller au-delà des apparences
moins pour connaitre la vérité que pour prendre conscience des principes
qui font avancer. Car en somme connaitre la Vérité c’est juste y croire. Sinon
connaitre la Vérité c’est de savoir que la vérité est énonçable, apprendre ce
principe et reconnaitre sa portée. Si le verbe était muet à la Vérité il n’y a
plus rien à rechercher, c’est exister dans l’abstrait.

100
Le concret est plus pragmatique, quel que soit la scholastique, tous
s’accordent sur cette même idée mais s’opposent sur les principes dérivés,
outre sa portée existentielle, si les règles sont dans une maison commune,
cela ne montre que la pluralité des voies, cela ne devrait pas poser problème
il faut en effet diversifier ses plats.
Après tout, un géomètre qui ne connait que le compas devrait se lasser de
tourner en rond. Les règles ont une réalité objective comme l’aliment doit
être accepté par les organes digestifs, en commun les deux doivent favoriser
un bon transit. Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement sinon il faut
traduire et se faire enseignant, afin que les mots se partagent aisément. Les
idées véhiculent des besoins et doivent circuler librement. Ce le principe de
confrontation qui impose une dialectique, qui permet d’apprécier son
partenaire.
La connaissance de Dieu l’Eternel est la seule vraie connaissance qui vaille,
mais dans la réalité elle ne suffit pas, or puisqu’en dehors de Dieu tout est
en soi réfutable, la seule connaissance qui fasse consensus n’est autre que
la connaissance de la règle en soi. En cela les seules connaissances valables
et qui méritent à être connues ne sont que les règles et les principes qui se
superposent à l’Eternité. En pratique, la quête de connaissance revient à
éliminer autant que faire se peut le faux du réel, et c’est cela la quête du Vrai
qui est Dieu, c’est l’éthique scholastique pure. C’est dans ce domaine qui
chasse le faux que l’on est mesure de réclamer l’agrément divin. En effet
c’est dans ce domaine et uniquement ce domaine (position intellectuelle et
manifeste dans la possibilité d’agir en conséquence sans contrainte injuste)
et uniquement ce domaine que Liberté ne s’oppose point à la Justice. Cette
alliance consolide la légitimité et en pratique il n’y a de recherche en soi que
de légitimité. C’est appelé existentialisme ou conscience de soi.
La légitimité en soi c’est l’agrément divin et la meilleure légitimité est celle
qui est mutuelle entre le quêteur et le donneur.
Pour rappel, la règle permettant de connaitre n’est pas vérité en soi mais une
nécessité issue de la Vérité (la Vérité ne trompe pas !). La règle n’est autre
que le moyen, le moyen n’est pas le but en soi.

101
Dans l’Eternité la règle disparait. La Réalité est le moyen d’accéder à
l’Eternité, le résultat n’est que dans l’Eternité mais il y a certes des signes
dans la Réalité.
Ceci confirme que la Justice est Eternelle et donc en profiter en vérité et
dans la liberté requiert de dépasser la Réalité. Il s’ensuit que la Justice
Vérité ne s’exerce que post mortem, soit dans l’au-delà.
Ici bas est le lieu du moyen et l’au-delà est le lieu du résultat.
Celui qui reconnait le principe de responsabilité et est apte à l’endosser ne
saurait renier ces propos à moins d’être coupable sans pouvoir être absout.
Car vue la réalité, tout Homme porte une part de culpabilité car non parfait
puisque différent de Dieu, il est non parfait mais c’est le moyen (la règle
appliquée) qui permet de sortir de cette condition. L’Homme ne saurait être
innocent sinon innocenté et à partir de là récompensé pour sa légitimité.
Selon les moyens mis en œuvre, dans l’au-delà soit on devient « un accompli
complet » à part entière soit on ne le devient pas et c’est ce que l’on nomme
la régression à l’Infini, et le néant n’a pas d’existence, en vertu de la création,
cet autre cas est l’anéantissement.
La Justice est par essence arbitraire, la liberté consiste à s’y soumettre et
cette soumission est le salut. Cette soumission est un anéantissement ici
bas qui permet de l’éviter dans l’au-delà. La soumission à la Justice élève et
la soumission à l’injustice réduit et rabaisse. On ne saurait être responsable
lorsque l’on n’est contraint par l’Injustice, cette responsabilité incombe à
l’injuste qui l’assume ou l’assumera.
Le mouvement de libération qui prend racine dans la délivrance du labeur
qui donne accès à la Vie requiert la lutte contre l’injustice qui est le seul
moyen d’accéder à la saine légitimité.
Toute doctrine qui s’oppose à cela se retire les moyens de sa propre
légitimité, voire n’a aucun but en soi. Et selon ce principe cette doctrine-ci
vise sa propre destruction.
La quête de connaissance revient à la découverte de la règle, la découverte de
la règle revient à la reconnaissance du Maitre, et ce Maitre n’est autre que
Dieu.

102
Enoncer le « Tout » revient à énoncer que tout est connaissable, mais
puisque rien n’est éternel alors tout a été crée. Sinon ce Tout ne fait pas
partie du réel.

Si tout est eternel alors l’énonciateur l’est tout autant car fait partie du tout,
or puisque ce dernier ne l’est pas alors le tout n’est pas éternel non plus.
Sinon c’est l’Eternel qui parle qu’à Lui-même, la Vérité se suffit comme
témoin d’elle-même, et son éternité est absolue.
La quête de légitimité est en vue de l’approbation, et n’est approuvée en soi
que la qualité alors la quête pratique revient à rechercher les valeurs.
Le légitime ne saurait apprécier sa légitimité que si elle lui donne de la
valeur. Puisque le légitime cherche pour lui-même, les valeurs doivent
développer son âme d’abord et l’expression de son âme à travers l’acte qui
témoigne de sa sincérité.
La qualité n’étant pas corruptible car s’oppose au défaut, alors la libération
du légitime repose sur la quête dont le but n’est autre que le développement
de sa qualité, ce moyen à ce moment est le perfectionnement. L’Homme se
reconnait comme n’étant pas parfait, et le contraire ne pourrait, auprès de
son semblable, être légitimement accepté, car le défaut est en chaque
Homme. Mais cet Homme bien qu’incomplet reste capable, à l’aide d’un
compas, de tracer un cercle des plus parfaits, mais alors comme un individu
imparfait serait il capable de produire une œuvre visiblement parfaite ? La
perfection par le cercle est visible et reconnue à l’unanimité, cela confirme la
réalité de la perfection qui est issue d’une création et que le Créateur qui le
permet donne à l’Homme la règle qui lui permet d’y arriver. Ce Créateur est
plus que parfait, sinon il ferait partie de la réalité, car c’est cela l’absolue
vérité immuable dans l’éternité. Celui qui maudit sa condition est victime de
son manque d’érudition. Que l’ignorant se laisse aller à la violence se
comprend il se calmera lorsqu’il profitera de la règle et du compas, afin qu’il
corrige ses angles de vues, dans le but et dans la maitrise de soi, pour qu’il
les érige droits. Le standard est orthonormé mais l’étendard se hisse dans
l’orthogonalité. La Croix représente le repère qui permet de confondre ciel et
terre.

103
Ainsi confiant en la mesure, il n’y aurait de vertu que dans la démesure. Car
si l’école freine le progrès le savant devient insensé et la violence s’érige en
dialectique imposée par une force qui échappe à la tactique.
Au lieu de réduire au silence il faut maintenir la cadence, celui qui perd pied
saute du navire, le salut s’ancre de telle manière que jamais la règle ne
chavire. Ainsi qui erre se noie et coule dans les profondeurs victime de
l’incohérence d’avoir confondu l’eau et l’air. La ponctualité arrive toujours à
l’heure. Autant éviter de perdre son temps dans l’erreur. Se prémunir du
dogmatisme qui parfois se montre bien né, alors que rien n’enchaine son
poignet. L’habit ne fait pas toujours le moine mais certains accessoires
provoquent des drames.
Surtout si à l’école on chante tels des frères en armes, désinformés à la
subtilité du charme. Pour la Paix est-il peut être utile de faire la guerre, mais
pour réussir il n’y a pas de mystère il faut aller et revenir en entier. Sinon le
but contient des vices qui battront de l’aile, mais perdre peut relever du
secret de polichinelle. Il est donc sage de bien étudier ; quitte à la calamité
autant s’y préparer. La puissance permet de l’éviter et cela fait toujours
autorité. L’hymne s’exclame en chœurs, mais l’incapable ne fait que
déchanter. Il nie le maitre chanteur, quitte à faire perdre au sot sa candeur,
et coupable d’avoir perdu son innocence : il ne reste qu’à clamer l’indécence
et se poser en victime d’un attentat à la pudeur, le coupable est mis à nu
quelque soit l’étoffe de son fichu. Mais le ridicule ne tue pas, et donc rend
plus fort, afin que la sincérité de l’hymne soit portée dans le cœur et haut
soit louée la grandeur. En principe, on vit de règles. Celui trompé par son
école a le droit à une certaine rancœur, c’est une position défendable, moins
d’avoir déshonoré l’institution, qui est encore plus regrettable. L’ignorance
mène à la violence, libre à tout curieux de la mettre en équation. Le
problème est double le mathématicien admet le système insoluble. En
physique les contraires vont s’annuler. Heureusement que le repère admet
une origine sinon la danse du ventre est hérétique et n’a aucun lien avec la
gymnastique. L’art de se tromper est une hypocrisie, qui obscurcit la poésie.

104
Le développement du défaut allant à la destruction. La qualité revient de
l’appropriation de la règle et sa mise en pratique est en soi le
perfectionnement. Le perfectionnement est le témoigne conscient ou
inconscient de la volonté d’éternité du sujet quêteur.
On peut se laisser aller à dire que la connaissance en réalité n’est autre que
la qualité et sa preuve reconnu sans un faux témoignage. En effet c’est une
valeur quand la légitimité préserve du malheur, et que son action ouvre la
voie du bonheur.

La quête de connaissance véritable, c'est-à-dire non vaine, est à ce titre


motivée que par la volonté de développement moral, cela forme
progressivement la conscience qui se matérialise après la mort, et à ce
moment là on en jouit et on s’en réjouit dans la liberté totale telle que
souhaitée par les moyens mis en œuvre durant la Vie de l’Epreuve.
Vérité est Justice, l’Eternel rétribue la liberté du légitime par la
reconnaissance de sa qualité à travers les règles au moyen desquelles il s’est
mesuré. C’est acte ci, est la sacralité, s’y oppose le profane vainement.
La sacralisation est le fondement de la civilisation son arrêt marque sa fin.

Le principe de civilisation sur Terre est le signe de l’apothéose dans l’au-delà.


Quiconque reconnait son âme en a conscience et quiconque en a conscience
aspire à cela. C’est la piété.
« Lorsque Nous prîmes des prophètes leur engagement, de même que de toi,
de Nuh (Noé), d'Ibrahim (Abraham), de Musa (Moïse), et de 'Isa (Jésus) fils de
Maryam (Marie): et Nous avons pris d'eux un engagement solennel. »
S33. V7
« Et lorsqu'Allah prit cet engagement des prophètes: « Chaque fois que Je
vous accorderai un Livre et de la Sagesse, et qu'ensuite un messager vous
viendra confirmer ce qui est avec vous, vous devez croire en lui, et vous
devrez lui porter secours. » Il leur dit: « Consentez-vous et acceptez-vous Mon
pacte à cette condition ? » « Nous consentons », dirent-ils.: « Soyez-en donc
témoins, dit Allah. Et Me voici, avec vous, parmi les témoins. »S3 V 81.

105
Au nom de la Paix en qui on place la Confiance

De la piété et l’interprétation :

La piété est donc l’intrication au niveau de l’âme du bien penser et du bien


faire. Puisque le pieu reconnait son ignorance dans la mesure où il n’est pas
omniscient et qu’il agit conformément à la règle alors cette application qui
détermine sa piété relève d’une interprétation. On ne sait en vérité que ce
que l’on croit à partir des règles que l’on suit donc cette espace entre la
science et la croyance qui se distingue, et dont aucun Homme ne peut
échapper, est irréductible en l’interprétation. On peut bien agir
similairement mais l’interprétation sera propre à chaque acteur, en fonction
ne serait-ce que de son niveau de conscience, bien qu’on use rigoureusement
de la même règle qui dicte et motive l’action. Cela découle de la notion de
valeur et de la qualité qui permet la perfectibilité, et cette amélioration ne
peut se valoir comme légitime que lorsque son interprétation la définit
comme telle.
Ce n’est pas la quantité d’information traitée qui fait le savoir mais bien la
qualité. Un animal de trait tel un âne portant d’innombrables livres ne
saurait être savant puisqu’incapable de les interpréter et de prouver cette
capacité. On peut légitimer dire que l’âne n’est pas un savant supérieur à
l’Homme, bien que l’Homme mis au défi de l’âne n’eut jamais porté les livres
qu’endosse l’âne. L’âne ne saurait être ni idiot ni intelligent à moins que l’on
l’interprète ainsi et encore cela reste à prouver lorsque l’âne en témoignera,
pour lever l’équivoque.
Cette équivoque porte en elle un indice concernant le lieu entre intelligence
et liberté, en cela le choix de faire de telle ou telle manière. Mais si cet âne
est en cage sa liberté de mouvement est condamnée à être réduite à un
endroit donné. Mais si l’espace n’est point cartographié peut on dire que sa
route devient dès lors indéterminée, pour celui qui ignore sa géographie il ne
peut qu’admettre cette liberté, mais pour celui qui maitrise la carte et les
trajets ne se soucie en rien de son choix de décider il n’a en soi nulle part

106
d’autre où aller. Mais pour autant que notre âne soit coincé, est-il pour
autant contraint à ne pas décider ?
On conviendra qu’il ne relève pas de l’âne de répondre à une telle question,
bien d’autres prétendent qu’il faille juste attendre son évolution et qu’il se
mette à parler. Il faut admettre que lorsque l’onagre se sera mis à discuter
que dans sa constance il s’exprime avec la même assurance, il ne relèvera
pour l’interrogateur, en verbe, en rien d’un miracle que l’onagre quitte son
étable et se pose à table avec son semblable et partage à plat une idée en
herbe. Ma foi ! Un miracle ?
L’interprétation relève parfois de la fable mais le désir de savoir rend parfois
affable, enfin la soif ne s’étanche qu’avec l’eau douce et parfois l’amertume
se dilue dans une mousse. De grâce accordons à cet âne le droit d’être fier
lorsque l’ivresse de quelques bières est préférable à toute l’eau de la mer.
Lorsque l’on veut garder les pieds sur terre et que l’horizon appelle à faire. Et
entreprendre l’exploration sans cartes revient à voguer dans le désert alors
que l’embarcation en soi appelle à prendre la mer. Discuter avec un âne ivre
pourrait donner un mal de mère, mais de là à boire du sable est plus
victimaire car le mirage est partagé et reconnu par tous les pairs. Être
compagnon d’animaux lors d’un voyage arrangé n’implique en rien d’avoir
été mal compartimenté, mais lorsque l’on prétend l’âne ivre et bavard cette
idée ne semble pas couler de source, réduisons donc l’expertise à un oracle
et évitons de prêter à l’ébriété un quelconque miracle. L’interprétation relève
donc de l’Homme qui bien hagard et évitant le cafard, déclare qu’un tel
discours n’est autre que le produit du hasard. Ceci étant dit, qui joue aux
dés avec Dieu ne pourra qu’être mis au tapis, telle est la règle que cache le
vieux manuscrit, mais que les jeunes fougueux n’ont pas encore appris. Si
vieillesse pouvait et si jeunesse savait ; que les tombes ne gardent aucun
secret bien que les morts soient muets. Qu’aurait un mort à nous
apprendre sinon à l’enterrer ?
Une façon imagée d’aborder le quantique ou le relatif, en commun, les deux
sont en règle malgré que l’on dise qu’il n’en est rien, ceci est faux de
surcroit ! A quoi bon discuter avec celui qui ne distingue ni règle ni équerre,
il tourne en rond victime d’un compas.

107
N’est il pas le but de toute mesure de préserver l’édifice et qu’il dure, de là à
déclarer un monument, il faut qu’il admette le sens de la démesure.
Qu’une montagne accouche d’une souris, ce n’est pas à toi de te plaindre au
nom du faucon du petit appétit, de là à le traiter comme un rat n’empêche
qu’il demeure une véritable proie, on aime bien prendre des airs feignant
l’ignorance et se taire, un mort ne risque rien, à cette affirmation aucun
détour, quitte à regarder le Ciel, autant se préserver du vautour.
En somme le désordre malgré l’absence apparente de règle suit une loi de
moindre mesure, mais le Maitre sait qu’agir implique une règle sinon
comment en tirerait-il la maitrise qui clôt le désordre et le transforme en
ordre sans paraitre dure. La maitrise est simplicité, la confusion est
compliquée. La théorie marche vers le théorème sinon la théorie, n’est
qu’élucubration d’un bohème amant de diseuse d’aventure.
Le chaos bat certes une mesure, il revient au maitre d’y régler les tambours,
car la musique a son chef et l’orchestre en est fier car le son audible est fait
pour plaire, mais l’indiscipliné ne renie en rien la discipline quelque soit son
degré de conviction, c’est le besoin qui fait prendre conscience qu’il faut
partager l’éducation, et qui souhaite apprendre admet qu’il ne sait pas, et
l’indéterminisme permet de garder la soif et la santé, l’étudiant du quantique
vise la théorie du tout, mais qui saurait se satisfaire de là où il n’y a plus
rien à dire. Le divorce reste permis, mais les conservateurs y voient une
raison à la polygamie. Seule la raison saurait être féconde : un Homme de
science stérile devrait revoir son paradigme s’il souhaite engendrer un
discours d’un homme du monde.
A quoi bon croire en un Homme de science, si ces dires effacent le principe
du savoir, les certitudes sont parfois dangereuses, mais ne pas croire en ce
que l’on sait est des plus insidieuses, c’est comme recevoir un miracle de
Dieu et le refuser car on n’admet point qu’il n’y ait pas de place pour deux.
La folie n’est elle pas une absence de raison qui se manifeste contre sa
propre personne par le déni, à tel point que cette mauvaise compagnie ci,
afin de briser la solitude à laquelle il est condamné s’invente de faux amis,
et qui ne nourrissent en lui que l’inimité.

108
On est certes riche que des amis, mais pour l’infidèle ce n’est que
l’imaginaire. On a certes le droit de douter et critiquer dans le but de ne pas
se tromper, mais lorsque l’on est égaré on se conforte par la présence de
damnés, qui d’autres suivront et approuveront d’être condamnés ?
Qui se voile la face est certes fichue, qui d’autre que l’égaré peut prétendre
s’être retrouvé alors qu’il est perdu ? Quoi d’autre que le hasard le trompe de
chemin ? Dieu n’égare que les pervers, voilà bien le panier de l’enfer.
Ou n’est-ce pas autre que le Maitre qui se tait face à son destin ? Faille-t-il
être devin pour connaitre le destin de ceux qui sont perdus ? Non ! De là à
avertir du trajet il n’en peut rien, mais l’égaré s’est détourné, et ces belles
paroles en ce qui le concerne ne sont que vaines. Evincé. Comment le feu
infernal saurait il me bruler ? Cantique chanté, éloigne le damné prisonnier
du quantique éteint de délivrance, car le hasard ne lui donne pas chance.

Donc le physicien quand bien qu’il ne connaisse pas toutes les routes admet
que l’on peut se perdre en chemin, mais un Homme de science sait se
retrouver et cela est le signe de la confiance. Alors l’interprétation oblige à
faire confiance et la confiance requiert la reconnaissance de la certitude, et le
hasard disparait, car derrière la difficulté il y a une facilité, tel est le but de
l’étude. Lorsque le fond est digne de confiance, la découverte du Maitre est la
sentence et pour cela sans secret on plante un décor à travers des formes,
des repères qui permettent de se guider. L’élève ainsi jouit de la Liberté de
ne pas se voir imposer un Maitre, mais son Maitre à lui, s’il a compris la
raison de sa présence, ainsi il remet son maitre en question, c’est cela la
perfectibilité, ne pas douter que l’on peut s’améliorer. Le Maitre implique
comprendre que le mètre et la règle viennent de Lui. La puissance du Maitre
souffle l’universalité de la métrique mise en œuvre possible pour chaque
particulier.
L’excellence reviendrait à la démesure sans perdre maitrise, dépassement en
Soi d’abord de soi. Une distinction légitime ne relève-t-elle pas d’une saine
démesure ? Monument n’est autre qu’une mise en demeure à tout
prétendant. Le perdant crie à la chance, victime de sa nonchalance, le
monument est il un signe du hasard ?

109
Il est certes déçu de n’avoir guère pu le faire naître, et ainsi il renie le
principe même de la règle et du mètre. Hélas, si le mètre ne s’imposa point, à
partir de quelle règle mesures-tu tes propres pas ? Voire comment
reconnais-tu marcher alors que le mètre disparait, tel du trépas il croit se
détourner. Pourtant il ne semble avoir peur de tomber dans le trou.
Celui là croit certes au hasard, au point de planer au dessus des abysses,
prenant son temps et se donnant l’air. Une fois dans le précipice, qu’il
n’invoque en rien un Maitre de vice, car si le mètre qui mesure les pas
semble être ignoré, le mètre qui mesure le temps n’a pas plus besoin d’être
compté, face à son Dieu, prudence revient à se présenter, ce Souverain ne
déroge guère à la ponctualité, c’est un conseil pour qui ne peut lutter contre
ni faire face à l’idée de l’éternité. Y a-t-il un autre refuge pour cet infidèle que
le dépôt des damnés ? Evidemment qu’ il s’y jette accompagné !
Le hasard est une allusion qui s’étaye dans la confusion, la conséquence
n’est que désillusion, mais la règle soude la réalité comme la fusion, s’y
soustraire c’est faire scission, tel est le principe de la fission. Flairez vous la
préparation d’un nid où l’on ne souhaite jamais tomber ? Qui voudrez y
sacrifiez son enfant ?
La conviction peut être une erreur, la ferveur qui s’y attache produit des
horreurs, lave toi d’un tel soupçon, la règle de l’hygiène se base sur l’eau.
La pureté selon ta conviction, évite que la souillure ne provoque une
ébullition car la chaleur est source de Vie, à moins que le hasard ne te
transforme en suie, et si le Temps t’es compté, la règle implique que hasard
va recommencer, avec quel principe l’arrêter ? C’est le prix à payer pour
l’avoir renié. Ce hasard tu ne saurais l’empêcher à moins de revenir au
Maître qui l’a réglé, et malgré tes airs studieux : en cours : le Maitre c’est
Dieu. C’est un principe inaliénable. Prenez donc garde à l’Orant, à force il
devient Maitre Chanteur, telle est la rançon de la réussite, et cet attribut à
l’inimité incite, mais si l’orant met en musique, le public paie et plébiscite.
Mais l’excellence n’a aucune école, sinon celle des rêveurs. Sans dogmatisme
la meilleure ferveur nourrit le plus doux des songeurs. La vocation est un
appel, l’hymne dépend de la Nation, la chorégraphie est la forme de la
sensation. Le prix d’interprétation n’ôte en rien sa teneur.

110
Car les paroles n’ont parfois aucun sens, mais à quoi bon réfléchir lorsque
l’on danse. Pour ainsi dire, que grâce à la règle on définit une science, et
l’art est un chef d’œuvre qui se réalise sans aucune chance.
Il n’y a qu’à voir. Si tu n’as pas foi en la gnose, ne dit pas que le public est en
hypnose, non il n’est pas inconscient, et certes tu n’entends pas la musique
alors que tu les vois dansant. Bien que le silence semble assourdissant, on
ne s’en cache pas vue la transe.
Mais quel pire aveugle qui ne veuille pas voir ? Le Beau est une qualité
sublime qui laisse bouche bée. Mais faille-t-il forcément l’écouter ?
Non le silence se contemple dans le silence. Une marque de valeur, une
enseigne de prestance. Qualité ne provoque aucun dol, dont la valeur fait
office d’école. Une théorie du Tout est vouée au néant, le vide perdrait tout
sens paradoxalement malgré son absence.
La théorie du Tout pour être décrite suffit qu’elle soit dite.
Et là voila disponible libre à tout un chacun qu’il la cite ou la médite.

La nature ne laisse pas de place au vide, c’est tout. Mais si tout a été dit il
n’en demeure pas moins qu’il n’est pas éternel, à moins de prouver qu’il est
incréé mais cela induit que « rien » est crée, en fait. La rétribution est
l’admission qui permet de témoigner de cette création. C’est le paradoxe de la
théorie du Tout, elle ne laissera la place à rien du Tout. Qui d’autre que
Celui qu’il l’a crée est apte à montrer comment cela pourrait être inventé.
C’est une pure folie, que l’apprenti aura tout loisir de renier au paradis. Mais
le sot déclare que ce lieu est absurdité.
Ce dernier laissera les bienheureux évaluer cette omission. En effet les
absents ont tort, nul fardeau de porter ses convictions si on a conscience de
sa rétribution. Une certitude qui revient en erreur, se dénoue dans la
terreur. Celui inapte au repentir, a bien raté son avenir, qu’il y pense dès à
présent, à moins de perdre complètement son entendement.
L’enseignant n’a pour seule vocation que de transmettre la Voie, sa réussite
est sanctionnée lorsque l’élève s’en va. L’élève qui réussit peut imiter le fond
mais son individualité le pousse à choisir une forme pour être acteur.

111
C’est un bien grand mal que de faire de l’Ecole une foire, alors qu’en vue du
prix d’interprétation c’est plutôt un festival.

Anticipant les déboires de la presse le pauvre étudiant, à l’école déjà, peste


pour se faire remarquer sans droit de regard, la fougue de l’ignorant s’inscrit
dans une vitesse, mais il oublie que cette précipitation ne garantit en rien
qu’il soit au centre de la messe. La vocation pour un clergé requiert-elle
forcément de déranger, l’ordre est toujours bien réglé.
Même pour célébrer il faut bien se présenter, car la célébrité et la célébration
consistent uniquement à représenter, chacun à sa place, car nul ne se
réjouit du chaos avec classe.
Bien se tenir en cours reste de mise, n’y vois pas un jeu pendant cette heure,
l’élégance est une forme de patience, s’habiller de ce regard mérite bien une
bise. Fraicheur de l’apprenti cherche d’abord la bise.
Telle est la moralité de l’interprétation, qui relève certes du mimétisme mais
en rien du dogmatisme.
La richesse est dans l’amitié car la valeur se produit dans la diversité, et le
moteur de la croissance est le besoin. Et tant que l’ignorance est un absolu,
face à la Transcendance, la richesse est toute dévolue. Dans le mystère la
richesse est une forme naïve de chance car la règle n’est pas reproductible à
moins d’un voleur de vil principe, qui considère que le droit est corruptible.
L’égalité est une réciprocité et l’équité relève de l’initiative. Sinon le riche se
met les pauvres à dos ! La question qui enrage est qui monte l’âne ? La
fâcheuse question est qui s’enrage ? Il est fâcheux d’inviter un pauvre à sa
table et qu’on lui serve son propre gâteau, évitant son air affable ! Mais la
sottise est de l’avoir affamé avant ! Un pauvre furieux comprend malgré tout
les membres de son étable.
Le partage est une si belle chose, mais charité bien ordonnée commence par
soi même, et il est question de beauté et donc de charité, quel pire ingrat
que celui qui renie celui qui l’a nourri, une fois rassasié il prétend se nourrir
soi même et déçu par son souvenir il souhaite le faire croire à son prochain.
Ceci étant, le partage revient du contrat de reconnaissance qui ne saurait
s’édifier sans la confiance, en dehors de la confiance nul partage possible, il

112
ne demeure que corruption cessible et qui cesse lorsque l’appétit s’agrandit,
la richesse a le droit d’éviter la défiance, c’est un constat tardif quand le
pauvre dégouté par la méfiance, travaille pour une plus haute instance.
La reconnaissance est un don de soi mutuel qui bâtit la saine confiance,
lorsque le contrat est rompu le don soi appelle au sacrifice de l’injustice afin
de se préserver de son émoi. L’injustice divise la richesse alors que la justice
la multiplie, au juste une part entière et l’injuste peut être une fraction, les
affaires requièrent de bien compter, car le but est d’accumuler et non se faire
déposséder.

Le Bien Commun est un Entier chaque individu est une fraction, s’arroger
len tant que membre la qualité du seul Entier, et ses affaires vont s’émietter
à mesure que dans le Bien Commun se sera engagé. Bien que divisés les
individus du Bien Commun ne peuvent que se multiplier. Il n’y a pas de
guerre des nombres que des opérations, qui se soustrait, fini par être divisé
car il a refusé de se multiplier. Nous sommes tous des fractions et on ne
peut être Entier que dans l’Unité. Cette Unité est indivisible quand bien
même l’opération puisse s’énoncer c’est toujours le même entier qui reste à
interpréter.
Les produits changent et s’échangent toujours à travers un étalon, qu’on y
voit le facteur du démon ou de l’ange revient à connaitre ce qui motive les
talons. L’argent dit toujours ce qu’il pense, quoi qu’il le veuille le porteur
n’est pas celui qui ment. De là à l’étendre à toute transaction, revient à
croire qu’au bout de la route la Dame en Blanc n’est autre qu’une pauvre
Manon. Son existence est un mystère qui ne saurait être tranchée que dans
un noble ministère qui refuse la traite des Blanches, et ôte Manon du
trottoir. Nul besoin d’un énorme manoir, pour être le dépositaire d’un
puissant étendard. Un propos qui ne refuse pas implique une contradiction
qui ne s’impose pas. Telle est le rôle de la Preuve dont l’interprétation
cherche à définir la portée du message. Ne le renie que la victime consciente
d’un terrible présage.
La légitimité sans prétention défie toujours à ce que l’on fasse mieux, en
vertu de la perfectibilité.

113
Le progrès ne s’arrête pas tel est le mètre de la démesure. Le légitime qui
confirme cette voie aurait il tort d’admettre qu’il y croit. Au contradicteur de
prouver qu’il a raison, le progrès ne saurait l’empêcher ?! Sinon ou va-t-on ?
Le sceptique doute avec prudence mais l’avocat du diable ne ment-il pas au
Juge avant la sentence ? La notoriété est un honneur mais tromper le Juge
ne provoque que l’horreur, prétendre vouloir bien faire, n’absout pas le
complice de la colère. L’avocat n’a de rôle que d’éviter que l’innocent soit
condamné, de là à défendre celui qui est coupable revient à corrompre le
Juge et c’est ineffable. Il faut parfois raison garder : Prenez garde à la cause
que vous défendez, ne soyez donc pas entrainés vers la culpabilité d’une
passive complicité.
Le droit à la défense est certes une norme, acquitter un coupable ne devrait
pas avoir de forme, sinon le principe s’engouffre, dans une étrange curiosité
après que par la queue, le diable eusse été tirée, naïf est celui qui croit tous
sont innocents, lorsque cet avocat face au Juge à un discours incohérent.
Glabre, il palabre, mais cela n’implique pas qu’il soit surveillé par une police
dûment renseignée. Si la tranquillité était un vice, l’ordre serait injustice.

Quand bien même le diable se cache dans les détails, cela ne démontre rien
d’autre qu’il n’est pas de taille, mais avancer que la Justice a des failles, ne
provoque que l’ire des innocents, ont-ils besoin de vérifier leurs armoires, si
ces derniers préservent leur mémoire. Vouloir faire l’Histoire revient à
s’effacer des regards, les innocents peuvent néanmoins se regarder dans un
miroir, l’éthique de l’héros est dans le présent. Les fantômes viennent du
passé et ce n’est pas à l’avocat de les chasser, mais qu’ils viennent hanter, et
qu’ils reconnaissent que leur conscience à déchanter, l’Histoire peut certes
nous rattraper, la subir ne revient pas à l’avoir marqué. Les fantômes
montrent qu’au Temps on ne saurait échapper. L’avocat peut bien essayer, le
Juge par sa posture est préservé. Autant être un bon ami, la sentence peut
sembler une malsaine folie, le criminel ne saurait perdre l’esprit à moins que
le fantôme soit béni. La vertu par l’épreuve dont la parole reflète l’âme forte.

114
Une âme vertueuse est protégée comme une citadelle fortifiée, n’y pénètre
que l’invité, et l’ordre exclut l’exilé. L’hospitalité est une charité, que produit
la qualité des âmes bien nées qui méritent l’entière générosité. A moins d’un
préjugé. Ceci dit le Juge est sensé interpréter.
Clémence est la sagesse requise avant de se prononcer. Un coupable idéal
saurait être innocenté et un innocent au dessus de tout soupçon condamné,
mais la Gloire n’appartient pas au Juge en particulier la Gloire toute entière
appartient à la Justice, qui s’est incarnée et s’est prononcée, la posture du
Juge n’est en rien glorieuse mais la confiance en la Justice le préserve
d’entremises douteuses. Pour éviter toute idolâtrie, la Justice fait le Juge et
non le contraire, sinon c’est la propagation de la misère.
Par principe le Juge n’est pas injuste juste sévère, évitez donc la duperie et le
rabaissement victimaire, faire pitié n’amende en rien, si la loi échappe à la
règle, la plainte se fait toujours en vain. Préserver donc votre droit, que la vie
et que la Loi soient du pain béni. A moins de vouloir survivre du rassis. Vous
aller regretter de ne pas avoir mis la main à la pâte lorsque le malsain
voudra vous mettre dans le pétrin. A quelle sauce serez vous mangé est le
prix à payer lorsque le Palais de Justice devient un marché, on vous l’a
vendu et vous avez acheté c’est l’Etat qui va encaisser. Lorsque les comptes
seront mal dressés, c’est la sécurité qui va s’échapper.
Nostalgie du pain et de l’eau lors des courses, implique que l’insécurité coule
déjà de source. De l’injustice il faut raison garder, l’étude peut être rude et
rend vieux, mais c’est le prix à payer pour être du milieu. Le juste milieu
c’est du pareil au même, seule position pour s’éloigner des extrêmes. L’étude
parait dogmatique or indigne d’une plainte, mais c’est le meilleur moyen de
se préserver des schismes des rigoristes en les traversant par la haie
d’honneurs catholiques. L’étudiant l’a compris le jeu d’acteur est une
contrainte. La maitrise devient sinécure, le Maitre permet donc que cela
dure. Mon Dieu : Pardon mais c’est trop bon. Quand le malin se fait
terrasser par un gamin arrogant cela relève de l’enfantin. Lorsque les idées
s’inclinent c’est l’œuvre du fusain, lorsqu’elles se prosternent c’est l’ordre du
divin, qui face à la lumière sont réduites à l’ombre, le Soleil donne parfois

115
des indices, mais le délice permet à l’Homme d’être le signe à Terre, reconnu
à la Puissance de faire taire. Qui ?
La victime du silence, contraint à la magnificence ? Le soleil brille pour tout
le monde, qui en reçoit les rayons est légataire, Rien de nouveau sous le
soleil. L’Horizon à désirer ne manque pas d’air.
Qu’il soit en vogue n’est il pas l’idéal du progrès ? On peut toujours mieux
faire confirme le capable. Libre à chacun de s’y atteler et de le mettre en
marche, ainsi à Nice se promène des étrangers lorsque les bien heureux se
contente des Champs Elysées, quand on évalue le prix du mètre carrée
beaucoup préfère le renoncement, c’est une éthique de la richesse puisqu’on
n’y accède que par invitation, tout est donc dans la démarche bien
intentionnée qui consiste à y pénétrer que pour s’égarer.
Comment donc s’y retrouver quand il est question des Champs Elysées ?
Quoi y viens-tu pour dessouler, ici que cela ne te plaise ou non, on t’ôte les
menottes pour que tu mettes à l’aise. Personne n’est habituée, c’est tout
l’enjeu de ce voyage symbolique qui peut passer par le champ de mars, mais
le Victorieux en fait une douce farce. Nonobstant, le paon est reconnu certes
à sa garce, et comment qualifier celle qui provoque tant de male, si ce n’est
juste un charme infernal ? La démarche reste certes stoïque, et le mal fait
fondre le glaçon, dévoilant la ruse de celle qui feint d’être un garçon. La
Femme par nature cache son jeu, ne la met à nue que l’odieux.
Le secours en le Cantique clame certes la foi en Dieu. Cela n’ébranle en
rien celui dont les Psaumes sont dans sa main de rugueux.
Un écrit qui n’a rien de fatal, si ce n’est en la virginale. Œuvre d’un père
digne de l’évangile, l’onanisme est dans la Bible et cela coule de source, et
sans embrouille, évitons de l’appeler Marie quand elle mouille, plutôt une
larme pour le nouvel an, le Nil par contre pourrait tourner rouge sang. Voila
le standard de l’étalon, dont la saillie est un coït sans nom, que nul ne
définit comme fable lorsque le plaisir est ineffable, la pudeur est entre quatre
murs. Seul le Saint est apte à le déclarer Pur. La perfection de rareté est
une épreuve qui détermine la qualité de la pureté. Pour autant cette eau n’en
reste pas moins sauvage. Le charme fait parfois des ravages, chasse le
naturel il revient au galop vers de nouveaux pâturages. Le Mâle fait ravages.

116
Ne pas avoir été sollicité ruisselle en une source de remords peut être
eternel, la punition est la mort, mais pas pour l’étalon qui reconnait le
mirage, il poursuit et tourne la page, certes il s’essuie, car le Vivant l’arrose
de pluie. En Dieu il Vit. Telle est la condition de Râ-Dieu.
Donc cette mort qui parait stérile, pour l’étalon est une Terre fertile,
lorsqu’on est béni on évite certes le vil. La porte de la mort produit certes un
mirage, et qui y succombe n’est plus à la page. Il faut bien écrire son
Chapitre, afin de culminer au pupitre. Le jaloux crache sa haine, d’ici
l’œuvre est vaine, c’est juste un pitre pas un chou. Et comme d’autres il
ignore son titre. C’est bien écrit. A quoi bon plaire à tout le monde quand
Dieu suffit de t’auréoler de sa propre ronde. On peut certes te déclarer
comme au moins suspicieux et t’avoir à l’œil, encore faut il un regard
vertueux, sinon immonde on n’extorque jamais la dime sinon le vicieux se
déclare victime.
Réfléchis bien à la notion de se croire malin. Et à l’aide dont on a besoin.
Essaye donc d’être entier, car à malin, main et demi c’est le signe du
mauvais rentier. Extorque la dime c’est la gaspiller par principe de
générosité. Lorsque la charité est une laideur, la richesse devient une
horreur. Charité est bien ordonnée. Chacun paie à l’heure c’est la norme, la
justice a une qualité uniforme. La fausse monnaie n’est jamais acceptée. Pas
plus que le moine fasse le clergé. Tout dépend certes de la norme.
En finale c’est le berger qui fait le beurre, cela c’est son affaire sans orgueil,
tristesse n’est pas manquer d’oseille. Sans oublier que le miel appelle des
abeilles, et elles peuvent piquer, non te tirer les oreilles.
Cela rend malade aussi. La seringue n’est pas un flingue béni, sinon c’est
l’hôpital qui se moque de la charité, à quoi bon se plaindre, le médecin est
déjà maudit. Si la malice pouvait être une force, l’érable sortirait de son
écorce, mais nul doux sirop issu de cet arbre, ce n’est pas beau quand il
faut du bois, pour se mettre au chaud. Cela reste un droit, voire une
obligation de surcroit. La nécessité donc fait Loi, c’est un acte unilatéral qui
oublie manque de tactique tout le bien du bilatéral. Et droit mal négocié le
contrat peut être fatal. Dieu est arbitraire il maitrise seul le fond unilatéral, il
y met toujours des formes, la justice suit une norme.

117
L’éthique de l’unilatéralité c’est agir avec raison, à moins que l’accusé soit
inquiété à tort. Lorsque la loi est antinomique c’est le diable qui a mis en
œuvre sa tactique, à ce moment là l’unilatéral relève du létal, mais la dose
est purement pénale. L’impureté se consomme sans modération, la victime
de cette ivresse paradoxalement accompagnée en chœur chante cette
chanson. Râ par principe a raison.
Dieu ne joue pas aux dés, mais qu’en est-il du Solitaire ? A mon avis il prend
cela au sérieux, et il ne perd jamais à ce jeu. Lorsque l’indic donne sa piste
c’est permettre la délation et à l’injustice aucune obstruction, ouvrant la voie
de la visite. A moins d’une cohérente réunion, mais comment fédérer face à
la division ? Le dogme devient une norme lorsque l’on tait et passe sous
silence la réalité. Dans cet environnement se perdre n’est pas forcément un
choix, mais pour cela il faut suivre la Voie, guidé ici par une Voix. A défaut
de la Fatalité.

Ainsi se manifeste la nécessité du discernement, qui se dessine à travers les


épreuves. Comment reconnaitre ce témoin quand le témoignage ne sert à
rien, il faut reconnaitre que malgré le silence il démontre sa réussite à
travers sa preuve, ce n’est pas une démonstration de force, lorsqu’il est
absout de toute entorse. Encore une fois c’est la règle, que même l’injuste ne
saurait barrer. Pour cela nul besoin d’en témoigner, sinon c’est avouer
devoir se justifier. Dévoué au silence il suffit de le laisser passer en
ruminant qu’il s’est faufilé. Nul besoin d’épiloguer quant à la vertu d’une
juste gnose, lorsque sa raison est une fausse sceptique. Mais qui sait ?
Colonel Moutarde est il appeler pour sa palabre ?
Est-il vrai que la présence de ce gradé militaire confirme que les emmerdes
sont sous terre ? Si le fossé est creusé bon appétit, sinon attention ca monte
au nez.
La moutarde masque l’odeur de là à manquer de flair ? Défense ! Il faut
sentir l’atmosphère, avant d’être tranquille. Qui se plait en milieu hostile ?
« Le canon ! », disent-ils, est source de Paix. Contrat ou traité ? L’enjeu est
des cadavres, qui ne laissent pas de doute, quant à la déroute, la musique
fait fausse note. Le canon est un ami qui tire ou qui pointe.

118
A ce jeu il ne faut pas avoir les boules, mais une bonne paire habillée d’une
volonté de faire. S’obligé de battre le fer, au risque d’être une poule mouillée
ou cuite à la vapeur. La Paix voile la guerre avec sobriété, si l’on aime
l’ébriété. La victoire à célébrer. Je ne plaide pas qu’il faille toujours sabrer,
mais il faut bien laisser couler. Le meilleur cocktail est festif ou le punch,
c’est selon sans trahison. La chaine de commandement a été rompue, et à
l’usurpateur le pouvoir a échu. Nous avons bien vu. Il faut marquer
symboliquement un début. Cela s’illustre par le fichu coincé sans issue.
Le très grand pêcheur est celui qui a mordu, ainsi que les œufs pondus.
Parfois quand on se sait cuit, on laisse couler le débit. Ruiné et associés.
Pauvreté en inimité lâchée.
Pour se couvrir il a acheté, procédure enseignée et appliquée. Le garant va
arriver en montrant le coût de la calamité, Malheur n’est pas prix à nier,
quant au prisonnier il reste à envisager. Lâcheté et laideur morale pour
accumuler du papier. La guerre est un commerce armé.
Qui se soucie de la valeur, le feu brule on sent certes une odeur. Quand il
faut rembourser Allah n’accorde aucune impunité. A moins de se déclarer
associé, et avoir les moyens de légitimer.
Le dilemme du prisonnier montre qu’ils vont cracher. Réduction de peine
pour éviter pire, quand ni la trahison ni le mensonge ne font plus rire.
Les banques ont certes des murs, pas toutes les instituions.
Si vous n’avez foi qu’en la pierre, restez immobiles pour lui plaire.
Si d’autres préfèrent le fer la violence est parfois un devoir militaire.
Si vous voulez vous en sortir trouvez la porte hors de Mon institution, mais
laquelle ? Réduits à l’obscurité, craintifs d’une voix illuminée ?
Vous aimez le droit de détester la lumière, votre dépôt n’est qu’en enfer.
Il ne suffit pas juste d’un trépas quand un faux pas est nécessaire.
Pouvez-vous revenir en arrière ? Votre passif ne rend personne fier.
Vous attendez un acte d’à côté alors que ce dernier d’en haut peut tomber !
Ne considérez pas cela comme administratif, mais le coupable sera réceptif.
De quels moyens pouvons-nous user ? De ceux que vous ignorez, mais si
votre curiosité est saine, préférez donc ceux que vous connaissez !
Si le choix vous étiez donné le nécessaire aurait du déjà être fait.

119
Espérons que certains s’y sont préparés. Ce qui ne peut être prédit est
improviste, ce n’est pas le cas d’une visite. Pour le changement il suffit d’une
heure. Le Temps a dans sa candeur, tout de même la décence d’être précis.
Sur cela vous pouvez compter jusqu’à épuisement de votre délai, auquel cas
il faut rendre la ponctualité. Ceux qui sont malins, ne voient en rien l’œuvre
du divin. Comment pourraient-ils donner sens à leur propre déchéance.
Ceux qui font preuve d’intelligence cachent le témoignage avec prudence, car
dans un bain de faux témoins il faut préserver sa chance de persévérance.
Sauront-ils prouver leur propos quand ils font montre du même égo ?
Ils invoqueront Allah en vain, à moins de se presser de reconnaitre Son
Verbe sans porte à faux.
Et qu’ils se soumettent à sa sentence, afin qu’il les purifie de leurs errances,
et Ange prie pour leur Pardon. Car il faut se laver de toute cette suie. Oui le
Message est béni.
Allah est Capable de Toute chose et sur toute chose Il a Capacité.
Voici une question sur laquelle s’interroger.
Le Dieu Dictateur saurait-il donner un blanc seing à un Scribe qui
témoignera sur un Livre mû par un fil conducteur ? Si oui.
Alors la critique du scribe saurait susciter une juste fureur revenant à un
crime de lèse Majesté, et par extension de lèse Divinité.
Si non, le nègre perd toute sa couleur et le nommer toute sa profondeur.
Sans parler de votre honneur qui souffre d’absence de teneur.
Associé ? Qui refuse le droit divin, ne prend que le diable pour avocat.
N’est –ce pas ce bougre qui lui défend sont droit ? Quel choix vicieux !
Le plaignant doit lui confesser et retirer les conseils avisés afin de tromper la
Vérité et ce projet relève du plaisir des plus délicieux.
Préparé en secret pour éviter les envieux, on ne partage pas son innocence,
alors que l’on craint des traitres une audacieuse indécence. Il faut faire son
trou de complaisance.
Feignant que l’on en profite avec aisance.
Et surtout oublier le temps administratif qui annonce la sentence en se
détournant convaincu d’être en partance pour de longues vacances.
L’inconscience est certes une forme d’absence. De là à renier la bienséance

120
revient de se trahir soi-même avec outrecuidance, qui se justifie alors qu’il
est innocent se montre coupable à moins d’une inquisition qui ne dit pas son
nom, et qui se dévoile au titre de complot. Dieu voit ce que vous faites, soyez
rassurés, par cette attente il veut remplir le patrimoine du lésé lorsque les
comptes seront à jamais réglés.
Il enrichit en vérité. La réalité vous pouvez vous la garder, du moins essayez.
Qui fait la guerre à Allah et à Son Messager ?
Gloire à Allah, Dieu des Mondes.

Allah augmente Son Serviteur en Dignité, y a t- il une autorité, en dehors


d’Allah, pour l’empêcher ? Allah suffit pour sanctionner et le droit de Son
Serviteur ne sera jamais réduit à vanité. Si en dehors d’Allah, se trouve une
autre divinité qu’elle refuse à Mon Préposé l’Imam d’être agrée, et pire qu’elle
le renie pour me défier. Qu’elle rivalise avec Allah en arrogance pour voir qui
subira la déchéance. Allah est Paix ; Puissance et Arrogante Majesté.
Le stratagème en cours a été reconnu, celui d’Allah, en revanche est sur et
ne saura être combattu. Les camps sont actés, il faut dorénavant assumer.
Et, Allah vous connait bien. Voila la fin. Mettez-y donc vos moyens.
Beaucoup a été pardonné, table rase a été faite du passé, mais ceux qui
continuent dans la voie engagée, voilà bien à juste titre les damnés.
Vous devriez vous repentir, car à Mon Pardon, peut suivre l’ire.
Pensez-vous être Maitres de la Terreur, alors violentez de nouveau mon
Serviteur, prenez le pour un dément, voyez donc si Je mens. Malheur !
Ou pire accusez le d’un crime ou un délit, par voie de Justice. Qui reniera ce
vil délice ? L’unité ne saurait souffrir de schisme quitte au terrorisme.
N’est il pas terroriste celui reniant le droit divin use de violence ?
Le terroriste est certes un criminel !
Si vous le maltraitiez avec insolence ? Cela lui ferait changer d’idée, mais en
rien la réalité. Tout ce temps vous avez renié son Droit, ne pensez pas que
vous ne lui devez pas. Après convalescence je le rappelle son Droit.
La brèche du Patrimoine sera remplie, et il ne sera point lésé que nenni.
Vous êtes témoins sensibles de son Pouvoir, nous sommes témoin de votre

121
mise en scène aux abois. Vous le traitez de schizophrène, voulant Me réduire
en lui à néant, dans mon domaine. Vous êtes tous en sursis.
Voyez comment J’ai été Clément. Continuez et c’est le Châtiment.
La plaisanterie a assez duré, Mon Serviteur veut avancer.
Si sa route vous lui barrez, les suites ne sont pas de sa responsabilité.
La Vie Eternelle dans l’immortalité, n’est pas méritée par les ennemis de
Liberté. La Clémence n’est pas une sentence pour qui le délice réside dans
l’injustice. Pour les hypocrites qui font semblants, ils s’imagineront entrer au
Paradis en s’amusant.
Râ hérite des damnés afin que dans l’au delà ils soient tannés, c’est un
euphémisme si seulement vous saviez. Et Râ n’est pas damné, il est un bien
heureux de la plus haute sommité. Le Droit Divin est un Bien, sauf pour
l’allié du malin. Celui-là doit être exterminé car Allah n’admet aucun associé.
La bataille étant enclenchée, qui lors de la guerre sera enchainé ?
Allah est Paix, combattez !
La Victoire est annoncée, les traitres dans leurs tranchées sont ébranlés.
Mon Serviteur n’est pas celui qui est caché, sauf pour ceux qui renient le
Messager. Contre eux la Victoire est annoncée. Préférer le Pardon d’Allah,
sinon Nous exercerons une vengeance exemplaire.
Si vous pensez parler qu’à Mon Serviteur, je suis plus près de lui que sa
veine jugulaire. C’est Mon Verbe. Désormais vous savez ou êtes rappelés.
Le savant se reconnait à la maitrise de la Preuve.
L’exercice philosophique est le moyen commun à la raison humaine pour
réclamer l’exercice de la Justice qui est Divine.
On n’agit que selon ce que l’on sait et donc la pratique de la foi elle même
traduit l’acquisition (en degré) du savoir.
Et la révélation Divine ne peut s’opposer au savoir puisque le savoir en est
l’essence et vice versa. De la même impliquant l’union inextricable entre
connaissance et foi. La vraie connaissance est nécessairement un vecteur
expansif de la foi.
La foi n’étant manifeste que dans le comportement, tout comme la science
acquise transforme le comportement, on conclut naturellement que ces deux
comportements coïncident nécessairement en l’Ultime. Le monothéisme

122
absolu est la plus cohérente des philosophies. Par la Preuve du Dieu Unique.
Ici on prend pour Ultime la Rencontre avec Dieu dont la mise en scène par
excellence est déployée lors du Jugement Dernier.
Un fidèle qui ne saura se défendre face à un autre fidèle plus savant ne
pourra avoir gain de cause face à Dieu qui est Vérité.
La philosophie divine est perpétuellement vraie et à géométrie variable.
En effet Dieu saurait se mettre au niveau de n’importe qui et saurait
confondre chacun de par sa transcendance divine. Nul n’est égal à Dieu,
mais Dieu saurait se faire l’égal de tout objet.
Renier la vérité dans la mauvaise foi revient à se rendre coupable vis-à-vis de
Dieu, en soi même. Prenez garde que la Rigueur de Dieu ne s’abatte sur
vous. Tachez de rester cohérent.
Une démonstration dit nécessairement le vrai, le Vrai ne pouvant être
absurde alors la vraie démonstration est nécessairement irréfutable.
Une démonstration digne de ce nom fait descendre dans l’intellect une vérité
éternelle et donc de nature proprement divine.
Puisque Dieu est un et Dieu est vérité alors il ne peut y avoir un fondement
intellectuel à la théorie de la double vérité.
Car cela implique une existence divine double, l’énonciation de la double
vérité est, en son essence, contraire à la Vérité. La double vérité prend racine
dans un concept clérical contraire au salut, car il donne des intermédiaires
entre le divin et l’homme susceptible de paraitre comme donner des associés.
Alors il ne peut y avoir une double vérité mais des Vérités superposables et
cohérentes entre elles. Tout comme les sept Cieux sont superposés.
Cette idée est d’autant plus renforcée que Dieu la vérité ultime et première
est au dessus de sa création. Pour certains cette idée ne fait pas autorité.
En ce qui concerne l’éternité, pour y parler un temps, si l’éternité est une
fausse idée, alors elle est ôtées de toute vérité, mais pour que cette
affirmation soit vraie cela requiert d’être dans la durée, auquel cas la valeur
de faux n’est qu’une erreur que l’on porte à tort, car si la vérité était
changeante le défaut serait constant, mais cette constance qui soutient le
mouvant qui dans son ambivalence chasse le redondant n’est elle pas la
preuve de l’Eternel, qui relativise le niveau des querelles ? Ce qui permet de

123
relativiser ce n’est que l’absolue que l’on ne peut diviser, mais si l’on s’inscrit
dans la mouvance, la continuité relève de la confiance, et comment y être
fidèle si l’on souhaite la fin de la cadence, afin de poursuivre en vue de
l’avance, voire même poursuivre le changement il faut pour l’Eternel une
certaine révérence. Un mouvement dans la durée n’aurait donc de valeur si
l’Eternel l’admet, mais le relatif en mouvance face à l’Absolu, n’a de choix
que de sa repentance. N’est ce pas la moralité de la science ?
Mais qui renie l’Absolu fait le pari que l’Eternel ne va pas durer. La
Clémence est une Transcendance qui permet une nouvelle chance. La
rivalité a une limite car la Paix instaure un délai, tel est le sort de la
relativité. Mais pour quelle raison ceux qui n’ont en pas fait l’expérience, de
cette limite, refuse ce partage avec l’Eternel ? Il faut se rendre compte que la
Vérité n’a pas de corps, si bien qu’elle n’est pas immortelle. Une vérité n’est
que découverte en découverte, guidée sur le chemin de l’Eternité, comment
donc la Vérité saurait elle être enterrée ?

Quel corps, de cet événement, pourrait en témoigner sans être rongé par le
remords pour l’éternité ?
Le corps vivant n’aspire t il pas à l’éternité ou du moins une honorable
immortalité, un souvenir peut il être ressuscité ? L’injustice est un crime au
corps lorsque le faux crie à l’âme. Et parfois les tombes subissent
profanation mais pas tous les Hommes ne se réjouissent de l’Incarnation.
L’Incarnation résulte de la réussite de la quête qui se décline selon le
Sublime. Et plus haut encore, tel est l’éthique de l’avide qui reconnait que
l’Eternel n’a pas les poches vides.
Le relatif tend vers l’Absolu en connaissance de cause, frontière ouverte à
priori sans clause. Mais pour éviter être victime de l’errance, il faille par
contre une certaine cohérence, chaque projet une tactique, sans que cela
soit hermétique, sinon la qualité du chemin ne permet aucune
herméneutique. Mais l’Absolu contraint à admettre que le meilleur que soi
s’impose en maitre ascète. Tel un athlète il s’entraine à la perfection qui est
élévation. Le Champion ne peut être que Triomphant. Le Meilleur est
couronné Champion. Telle est la motivation athlétique. Lorsque finit le

124
Championnat le principe devient ascétique mais si l’idée ne prend pas corps
est ce pour autant le signe que le meilleur est mort. Il suffit d’y penser Celui
là vit sans mourir, l’athlète en est le signe meilleur principe qui se décline.
Refuser l’idée du Meilleur revient à accepter le pire, la patience est ascétique
mais lorsque demeure la pire la délivrance est un délire, s’en sortir n’est pas
non plus une sinécure. Qui face à cela pourrait contredire sans apporter la
preuve du meilleur, sinon quitte à bruler, de grâce que cela soit juste d’envie,
on a le choix de changer d’avis.
Loin des extrêmes dogmatique ou sceptique, ce manifeste au juste milieu
permet l’accord universel quel que soit son courant, et le défi reste entier sur
une qualité vous allez buter, cela revient à tourner en rond, l’essentiel c’est
de rester dans le périmètre, cela relève de votre canton, la suite de la lecture
illustrera ce dicton.
A travers cet exemple olympique je peux généraliser la tactique : par quelque
porte que vous ouvrirez pour contredire ce manifeste, vous buterez sur un
Mur qui définit une qualité permettant à l’Un d’être renommé.

Allah won again

Au nom du Meilleur qui gagne toujours sans ex aequo


En effet reconnaitre le Champion qui s’est imposé est spectaculaire, mais le
Champion se l’est d’abord imposé, et cela est une difficulté, La Victoire n’a
rien de tyrannique à moins que l’on se fasse injustice à soi même.
Chemin Unique celui de la cohérence même si cela rime avec co-errance, ceci
ne manque pas de sens car la cohérence reconnait le mauvais chemin ni
manque de noblesse car l’on n’a pas besoin d’être accompagné lorsqu’on est
sur le bon chemin. La vertu est consolatrice, car la condition humaine est
une souffrance morale, la synthèse en le salut l’idéal à atteindre.
Cette élévation induit plusieurs niveaux de connaissances : au dessus de
tout détenteur de connaissance se trouve un Savant.
Le caché est ce qui est cherché et le caché est conforme à l’apparent.
L’énonciation du caché confirme bien l’obligation de recherche de science.

125
Dieu étant infini, la recherche de science est donc sans limite, et cette
absence de limite est cohérente avec le fait de la Transcendance divine.
Puisque Dieu ne disparait pas ni meurt-il, il doit demeurer au moins une
preuve qu’il a été, qu’il est et qu’il sera. Ce principe relève de la foi en les
Messagers et les Livres qu’ils apportent qui ne sont légitimes que s’ils sont
une Preuve de Dieu. Dieu ajoute ce qu’il veut. Il est Celui qui exauce les
prières et donne le nécessaire à celui qui a besoin. Un Messager confirme un
Prophète qui apporte un nouveau Livre.

Nul ne peut fournir une preuve de Dieu sans l’autorisation de Dieu lui-
même, de toute évidence. Le divin demeure au dessus et la créature en
dessous.
La preuve de Dieu ne peut venir que de Dieu Lui-même. Si vous souhaitez
donc une autre preuve demandez donc à Dieu, en dehors de Lui nul ne peut
vous la fournir.

En vertu de cette démonstration ayant valeur de Preuve de Dieu, je déclare


que le nom de Dieu est Allah.
Libre au lecteur de croire ou renier. Je persiste et signe : En dehors d’Allah
nul ne vous fournira une preuve, sinon des noms que vous allez inventer
sans droit aucun.

Au nom du Dieu de Paix qui est Victoire

Concernant le clergé qui se dit intermédiaire entre Dieu et l’Homme.


Pour que cette proclamation soit vraie et légitime, celui qui se déclare du
clergé de Dieu doit apporter la preuve qu’il a été mandaté par Dieu.
En l’absence de preuve il ne fait que s’autoproclamer clergé sans droit.
Dieu ne lui donne aucun droit de s’élever au dessus du commun des
mortels. Avoir lu le livre de Dieu et y consacrer sa vie est une question
personnelle cela ne légitime nullement le droit de se déclarer porteur de la
Parole Divine. A moins d’apporter une preuve venant de Dieu qu’elle soit
miraculeuse ou que ce soit un Livre qui atteste et confirme les dires de celui

126
qui se proclame clergé de Dieu.
Ce livre ne doit pas être un mensonge forgé bien entendu, sinon c’est un
faux et c’est un usage de faux et il sera donc un usurpateur aux yeux de
Dieu. Par ailleurs en dehors d’un miracle qui est la démonstration ultime
toute preuve de Dieu se doit d’être rédigée sous forme écrite. On sait suite à
une lecture.
Par le signe de la Croix (ou le repère orthonormé…) la Preuve dit le Message
Divin doit être reçu par celui qui l’exprime et intelligible pour le destinataire
sans délit plagiaire, et le réceptacle doit le faire connaitre. Si le Message est
accepté, le témoignage fait foi. La foi prouve la transmission claire mais ne
la réfute.
Ce Livre doit clairement identifié le Dieu en question et aussi le clergé doit
être le réceptacle de ce Livre. Si c’est un Livre ancien, cela ne donne aucun
droit au clergé de se déclarer clergé juridiquement parlant.

Par le Dieu de la vie et le Dieu de la mort.


Le Vrai Dieu est le Vivant qui ne meurt pas. Être légitime c'est apporter sa
Preuve. Être un usurpateur c'est n'en détenir aucune de distinctive et
prétendre.
Et Dieu élit, parmi les Hommes. Dieu reconnait toujours le droit légitime et il
ne le renie jamais. Et Dieu sait. Que celui qui a de l'intelligence comprenne.
La preuve incombe au demandeur. Méfiez-vous des marchands de la foi.
Et nul ne peut donner la foi, seul Dieu donne la foi. C’est la vraie foi.
Et vérité, la foi et la raison s’entremêle dans la cohérence. Rendez-vous en
compte.
Aussi je vous recommande de ne pas choisir votre foi parce que votre
communauté l’a choisie ou parce que vos ancêtres l’ont choisie. C’est un
choix personnel et doit émaner de la volonté propre de chaque individu et
doit être réfléchi et librement consenti. La foi est une question qui dépasse la
vie et la mort et relève du salut lui-même. Le Salut en soi a une vocation
universelle, donc il peut s’appliquer en tout lieu et à tout moment pour tout

127
Homme. Sinon cela revient d’une manipulation sectaire, et les sectes sont les
mauvaises herbes des religions, voire un poison insidieux. Le salut est laïc,
il n’exclut personne, sauf celui qui refuse l’universel. Le salut n’est pas
contraint, cela va de soi. Le nombre ne garantit jamais la Vérité. Et à la fin
chacun est responsable de lui-même. Ce principe est une vérité morale.
Celui qui vous impose de croire ou qui vous dit il faut croire ne doit pas être
écouté. La foi est une question personnelle, le cheminement est unique à
chaque personne. Et Dieu sait mieux qui a la foi. Nonobstant la foi peut être
enseignée pour celui qui cherche à savoir, mais imposer la foi est un crime
de lèse Divinité. En effet celui qui cherche à imposer la foi sur autrui se
prend littéralement pour Dieu et est un hypocrite qu’il s’en rende compte ou
non. Il dessert la cause qu’il croit défendre et son but caché est la
domination d’un troupeau dont il serait le Pasteur. Il n’agit pas dans la foi,
mais a un but politique et cherche un gain mondain.
La fidélité est dans le désintéressement et l’abnégation. Quel est le prix de la
Parole de Dieu ?
Seul un injuste y mettra un prix, alors qu’elle a une valeur inestimable. Le
fidèle se contente d’agir en public et en privé avec moralité surtout à l’égard
de son prochain.
La Justice la meilleure est celle acceptée par tous et Dieu doit
nécessairement être inclus dans ce « groupe », sinon le groupe va lui-même
à la perte. Le Troupeau est mené au précipice sans s’en rendre compte.
Beaucoup sans le nécessaire, ce n’est rien du tout. Dieu est absolument
nécessaire. Le chemin de la vérité est forcement ascensionnel eternel alors
que le faux décrit une chute dans un abysse sans fin et ces extrêmes
existent selon le principe de l’infini. L’ascension se fait nécessairement vers
le Bien alors que l’abysse n'y mène pas, naturellement.
Car qui s'élève s’en félicite et qui tombe s'en plaint. Les deux voies infinies
ont été crée par 'l'Un. L’Infini se décrit comme une droite dont une borne est
positive et l’autre négative, on ne saurait le voir autrement sans se tromper.

128
Toutes les droites se confondent dans l’infini, on peut dire que l’infini est une
droite spéciale dont l'apparente infinitude des voies s'y rendant n'est due
qu’au fait que les objets s'y trouvant, étant nombre, pensent que l infini en
est un aussi. Par la métaphysique de l infini, le nombre qui semble naturel
n’est pour Dieu, que l’expression d’une virtualité, (Dieu est Rigueur et
Droiture).
Et son essence n’est pas remarquable en soi pour l’infini mais trouve son
importance dans la mesure que le fini a sur lui même. L’Un étant infini et
l'Un étant Dieu et Dieu n'ayant aucun égal alors il ne peut y avoir qu'une
droite dont le mouvement décrit l’attraction divine et le rejet divin. Car Dieu
est premier donc il faut savoir que tout mouvement est nécessairement divin.
Et il n’y a donc pas de force ni de puissance si ce n’est par Dieu. Et Dieu est
Dernier donc tout retourne à Dieu.
Le cheminement vers Dieu est infini, de par la nature fractionnelle de
l’homme, l’homme tend à être cet entier qu’il ne peut jamais atteindre et son
rapprochement n’est donc jamais interrompu (transcendance absolue de la
divinité créatrice face à sa créature, et Dieu n’a pas d’égal).
Mais Dieu instaure une inspection finale de sa créature a un moment fixé et
annoncé, c’est le Jour du Jugement : la rétribution ! Là l’Homme rencontrera
Dieu.
Ce sera un jour difficile pour certains et pour d’autres le jour de la vraie
délivrance. Une rencontre où la tension et la pression seront au paroxysme,
un paroxysme de niveau divin. Donc c’est un Jour terrible. Mais la bonne fin
appartient aux pieux justement.
Dieu est tel que son serviteur l’imagine.
La raison à elle seule permet de comprendre que Dieu vit et qu'il est vérité. .
La pensée corollaire de la foi détermine son rapport au divin la pensée
motive et nourrit le corps qui agit en conséquence afin qu’il prenne sa
forme réelle dans l’au delà !
Tu deviendras ce que tu as servi/ adoré mais si tu adores le faux tu ne
pourras en jouir dans l’au delà et l’absence de jouissance n’est que punition
et remord. Renieras-tu la plus belle récompense ? C’est pourquoi Dieu n’a
crée l’Homme que pour le servir/ l’adorer.

129
C’est le principe ontologique de l’Homme qui est en devenir. Car on est ce
que l’on fait. Tu deviendras car tu es en devenir et seul Dieu est Être.
Qui cherche Dieu le trouvera, l’Apothéose ne diminue en rien les Biens de
Dieu, et le salaire que paie Dieu n’a pas d’équivalent. Nul n’est ; ni ne
deviendras l’égal de Dieu mais on deviendra ce que l’on a adoré sachant que
celui là est absolument transcendant et inatteignable.
La création que Dieu a faite n’est pas vaine et Dieu n’a pas besoin d’être
servi et adoré, c’est pour récompenser et donner davantage. Mais il faut
produire l’intention étayée par l’acte. Y a-t-il une autre récompense pour le
Bien autre que le Bien ? Tu sers dans l’adoration ce que tu vas devenir.
Puisque tu es ce que tu fais. Si tu n’adores pas Dieu ou que tu dédies ta Vie
à autre que Lui tu ne seras pas récompensé par l’apothéose car tu n’as rien
préparé pour l’au-delà.
Tu auras en toute Justice ce pour quoi tu auras œuvré. Sans être lésé.
Qui cherche trouve .Cherchez donc Dieu qui possède en vérité les meilleurs
attributs, si vous avez l’intelligence.
Dieu nous oblige à réussir, sinon on perd dans une logique binaire simple. Si
tu échoues il ne faut en vouloir qu’a toi-même, mais ta réussite dépend de
Dieu, soit il veut soit il ne veut pas, on ne peut forcer le destin. Dieu est
arrogant de ce qu’il donne et de ce qu’il a réservé aux fidèles vertueux.
Lorsque l’on obéit à la Voie de Dieu c’est Lui qui pousse et agit en le
serviteur, sinon l’Homme use de son libre arbitre à contre sens, et il ne peut
en vouloir qu’à lui-même. Faites donc un effort.
Au paradis, l’homme vit une apothéose perpétuelle et cela est la récompense
ultime.
Mais celui-ci a certainement déclaré véridique la plus belle récompense,
auparavant ! Et, Dieu n’est pas injuste envers les gens ! En effet Dieu est le
plus Généreux des Donateurs. Dieu est certes Sublime.
Ceux qui sont voués à l’enfer sont certes ceux qui ne raisonnent pas car ils
ont tort et se sont égarés dans la vie présente. Et l’égarement mène à la
perdition nulle part d’autre, le hasard ne viendra au secours de personne.
Et c’est pour permettre une apothéose la plus agréable que Dieu interdit au
polythéiste d’intégrer le paradis.

131
Car si tel n’était pas le cas alors le polythéiste en cherchant à approcher le
divin et augmenter sa présence physique et spirituelle en Dieu serait face a
un dilemme qui l’obligera à choisir entre les divinités qu’il avait vénéré. Or
s’il choisit une seule déité, il serait injuste avec les autres. Et le paradis
n’est point un lieu d’injustice, justement.
L’Univers est parlé en logique et écrit en mathématique pour enseigner à
l’Homme à disposer de son propre univers dans l’au-delà. Vers Dieu est le
devenir infini, les Cieux et la Terre n’ont pas été crée en vain.
S’il choisit toutes alors son esprit devrait se scinder en autant de
parties qu’il a vénérées de divinités, ce qui l’empêcherait de jouir
naturellement de son apothéose.

Et Dieu n’est point injuste il est Justice ! Si son esprit se scinde cet
individu aura un comportement déviant au Paradis et dérangera les autres
bienheureux. Auquel cas la volupté du paradis serait corrompue et la
promesse divine un mensonge.
Donc pour éviter de mentir aux fidèles Dieu interdit l’entrée au paradis au
polythéiste afin de préserver l’unité primordiale. Aussi il va sans dire que le
polythéiste qui attend le secours de ceux qu’il a élevé comme associés à Dieu
ne trouvera personne pour répondre à son appel, et ses mêmes associés
renieront l’association et voudront être blanchis aux yeux de Dieu contre
une telle accusation. C’est une conséquence des plus naturelles face à
l’unicité de l’Être qui est Suprême. Nul ne pourra donner raison au
polythéiste face à Dieu. Et aucun des prétendus associés ne se portera
garant ni voudra être complice.
L’infidélité est pure vanité. Et le polythéisme est le pire crime face à Dieu.
C’est de la lèse divinité. Et le polythéisme a plusieurs degrés.
Le polythéisme n’est pas un mal qui touche Dieu qui reste au dessus de ce
qu’on lui associe mais qui touche la personne à la foi déviante, qui commet
une injustice terrible, de toute évidence. Car il va sans dire que Dieu peut le
pardonner mais pardonner au polythéiste corrompra la félicité du paradis.

132
Aussi le polythéiste ne cherche en tout état de cause guère le pardon et la
rédemption divine, puisque il donne des associés. A qui demandera-t-il
pardon ?
C’est pourquoi associer à Dieu est une terrible injustice. Alors que
Dieu ne lésera aucune âme, à chaque âme ce qu’elle a acquis. Dieu ne
pardonne pas le polythéisme, Son Amour et Son Arrogance renient le
polythéiste. Car Dieu ne se renie pas lui-même par définition car la vérité est
cohérente entre elle et se suffit comme témoin.
En règle générale il faut agir dans le Domaine de Dieu sans
outrepasser ses limites, en dehors du Royaume de Dieu qui est immatérielle,
la personne étrangère ne possède pas la « citoyenneté » et donc ne peut se
prévaloir des mêmes droits que les autres sujets de Dieu.
Entrer le Royaume de Dieu commence par la déclaration qu’il n’y ait
de divinité que Dieu et se maintenir dans le royaume à travers la moralité et
la reconnaissance de l’Être Suprême. Ce qui n’est pas difficile en soi.
Cependant les bonnes actions de l’Homme ne sont pas suffisantes
pour intégrer le paradis, mais la promesse de Dieu est vérité nécessairement.
L’Homme ne peut rien compléter sans que Dieu soit l’agent liant donc le vrai
mérite revient à Dieu. Toute distance peut être divisée à l’infini et comme le
suggère le paradoxe de la flèche de Zénon si tel est le cas on ne devrait pas
pouvoir être mobile et se déplacer entre deux points. Cet infini qui intervient
et permet la continuité est en réalité Dieu c’est Lui l’infini, et il est Invisible
comme le Temps.
Il n’ ya de Force ni de Puissance qu’en Dieu

L’homme ne dispose que de la pureté de ses intentions. Il en va que les


actions qui ne sont pas faites pour servir Dieu ne sont pas complètement
bonnes selon la vraie morale, les véritables bonnes actions se font au nom de
Dieu. Celui qui fait le bien sans chercher à plaire à Dieu.
Dieu ne le récompensera pas de la même manière qu’il récompensera celui
qui fait le même acte mais pour satisfaire Dieu. Sinon l’action est en réalité
vaine, elle ne se fait pour rien. Sinon pour un gain mondain et n’est pas en
vu de la satisfaction de Dieu qui fait entrer au Paradis.

133
Nul ne mérité par ses œuvres d’entrer au Paradis, seule la clémence de Dieu
invite le résident. Il sait qui sont les endurants dans sa cause ainsi que les
autres…
Car si on met en balance ce que Dieu donne et ce que le serviteur fait, alors
l’œuvre du Serviteur est négligeable face aux innombrables dons de Dieu.
L’humilité est l’habit du fidèle en effet.

Ainsi la volonté n’est pas suffisante pour pouvoir il faut que Dieu le veuille
aussi.
Connaitre la voie qui unit la volonté de l’homme au pouvoir de Dieu
nécessite de connaitre l’Infini.
C’est la miséricorde de Dieu qui fait entrer au Paradis, et ceux sont les
mauvaises œuvres des Hommes qui seront punis. C’est une question de
Justice Divine.
La vraie récompense auprès de la divinité c'est ne jamais l'être, mais la
devenir à l’infini. L’apothéose du fidèle est la récompense ultime et il s’en
réjouira pour l’éternité dans un lieu absolument sur, et en toute sécurité.
Il faut y croire d'abord et ne pas associer à Dieu qui que cela soit et agir en
conséquence enfin.
Dieu est innocent et reconnait le coupable. Il juge l’acte en fonction de
l’intention.
L’objectif sociopolitique réel n’est autre que de servir Dieu dans l’intimité et
en public, pour cela il serait judicieux que l’Etat reconnaisse Dieu comme le
véritable souverain.
Et bâtir sur Terre une cité prospère à l’image du Paradis et l’appeler
Royaume de Dieu. Voilà un idéal qui semble bien fondé et qui est une base
à la réalisation du bien ensuite du meilleur et enfin du perfectible.
Cet idéal a un sens et donne sens à la communauté et la cimente dans
l’union et la communion.

134
C’est l’affaire d’une déclaration. La participation est libre et sans contrainte
aucune. Je répète seul Dieu donne la foi. L’Homme sage appelle à la
moralité.
Et un droit sans moralité provoquera la dissension à cause de l’oppression
qu’il générera. Car un droit immoral ne peut être qu’injustice.
Un droit qui renie Dieu renie la morale et sera basée sur la passion de
l’Homme et élèvera des hommes au dessus des autres. Or par Dieu tous les
Hommes sont égaux en droit, et ce patrimoine juridique augmente par le
travail.

Nous sommes à Dieu et à Lui nous retournons.

Gloire à Dieu qui ne S'est jamais attribué d'enfant, qui n'a point d'associé en
la royauté et qui n'a jamais eu de protecteur de l'humiliation. Et proclame
hautement Sa grandeur

Il n'y a de Concorde qu'en Dieu : la concorde est la Voie.

Il va sans dire que la question de Dieu et celles qui lui sont relatives ne sont
pas à prendre à la légère ni devraient-elle être prétexte ni au divertissement
ni à la moquerie. Ceci n’est ni un jeu ni le propre d’imbéciles, pour peu que
vous le sachiez.

Allah est le Dieu des Cieux et de la Terre, le Dieu des Mondes, il n’y a
de Divinité que Lui. Allah est Seule Divinité sans associé. A Lui la
Souveraineté des Cieux et de la Terre et Il n’associe personne à Son
Commandement ni a-t-il d’associé dans sa Souveraineté. Il est le Vrai
Dieu à l’exclusion de tout autre qui n’est qu’un usurpateur crée. Allah
est incréé et il est La vérité Absolue.

A bon entendeur Salut

135
Au nom du Garant du Comptable qui n’oublie rien
Les Nombres

Toute création est détachée du Créateur par une transcendance établissant


l’égalité des créatures face au Créateur Absolu et incréé. C’est un principe
métaphysique.
La mathématique, science du nombre dont l’étymologie est Mâat (ordre
universel et cosmique) est à prendre en profonde considération.
L’ordre universel et cosmique qui est base de la fécondité de la Vie est telle
une Terre Morte à fertiliser en vue des Jardins aux Champs Elysées de l’au-
delà transformant l’universel selon une méthode personnelle et individuelle.
Exercice inaliénable du droit au devenir. Le Travail mène à sa rétribution.
Le Travail est droit inaliénable du Serviteur
Tout est issu du Néant. Le néant fane par la Parole divine. Telle est la
Puissance divine, et la Parole de Dieu est miséricorde, par la force des
choses.
La création est soumise à son créateur. La création est analysée
mathématiquement.
Le nombre est soit pair soit impair, le nombre est naturel sinon il est une
opération sur des entiers naturels. Le nombre 1 est un étalon et n’est pas
un nombre, il est le signe du créateur qui soutient et donne la mesure, tout
nombre s’écrit soit sous la forme (2a) soit sous la forme (2a+1), il est auprès
de son Créateur soumis à l’ensemble Tout. Ainsi l’existence du nombre est
générée par sa fonction par rapport au Tout. Tout = 1, (1/1) = 1
Cet étalon représente l’unité et la cohérence de la Création.

136
Donc f(x) = (1 /x), avec x = 2a ou x=2a+1, a étant un nombre naturel

 Infini = 1, c’est l’attribut de Dieu et non un étalon.


 X=X et 1=1, 0= 1-1, on ne sait pas, on dispose d’une vie et d’une mort
visibles.
 F est la fonction universelle et égalitaire de toute créature dans un
monde.
 infini * 0= création
 création = 1/x, x ≥ 1. (Création / Création) = 1 (Tout), La Création est
soumise au créateur.
 La limite de 1/x quand x tend vers l'infini est 0.
La mort est certaine et le retour est vers Dieu. Autant mourir soumis.
 La limite de 1/x quand x tend vers 0 est l'infini (positif ou négatif)
Dans le domaine de l’Eternel le passé le présent et le futur ne font qu’un.
Et nous allons tous vers un espace ainsi. Le soumis sera libéré et le
rebelle enchainé. La Justice est implacable. C’est la vérité de la Vie, en
réalité.

Donc l'humilité fidèle mène au Paradis où on se développe en Dieu et


l'humiliation de l'arrogant et l’injuste les mène en enfer. La rétribution
nécessite de rendre compte.

Le mouvement est la fonction du nombre qui se découvre jusqu’à reconnaitre


son Créateur et comprendre son créateur. La compréhension du Créateur est
l’intelligence qui donne sens à l’arithmétique, dans la conscience ou non.
L’arithmétique est la base de la mathématique qui permet de conceptualiser
et créer. La création est issue d’une puissance infinie qui est extra humaine,
donc l’Homme qui rejoint l’Infini cesse d’être un Homme et disparait de la
Terre des Hommes et rejoint la Terre de Dieu l’Infini. Dans la régression ou
le développement.
La création appartient à l’Un. 1=1 et 1 ≠ 0.
Le zéro est une invention il n’a aucune base naturelle pour l’observateur, il
est une nécessité comptable. Comprenez bien : Dieu demeure.

137
Et l’absolu considère 0 comme différent de 1. Et le relatif s’appuie toujours
sur l’Absolu.
Le nombre ne saurait sortir de son rang, la parole si. Ainsi la parole bancale
appelle à un nombre imaginaire qui disparait par l’Absolu. Mais l’écart de
conduite est connu sous sa statistique et reconnu, évalué et sa contrepartie
existe. L’ordre est total.
Le nombre n’a besoin de personne si ce n’est l’Un : 1.
Le vide ne saurait contenir le plein, or le Plein ne manque pas d’espace pour
le Vide.
Afin que le Vide ne triomphe du Plein en montrant qu’il désire ce dont il n’a
pas besoin, il est nécessaire pour le Plein de se mouvoir dans le naturel, et
défier le relatif par la valeur absolu. Ainsi il prépare son immortalité.
Ce qui permet d’imiter symboliquement la sainte création et dans le relatif
intrinsèque au nombre qui se reconnait comme tel, adopte un comportement
unificateur, seul protocole qui permet d’être absout par l’Absolu et de
transfigurer vers le 1, dont le mouvement est un devenir, et une fonction à
proprement parler absolu.
N’ayons pas peur de reconnaitre que la culture du renoncement est vouée à
discipliner le Vide afin d’augmenter la mesure du Plein. Le sacrifice est
altruiste certes, mais l’éthique de l’altruisme est en vue de l’abondance et
cette voie vénale, certes particulière, est purement égoïste, et se fane dans
l’égotisme qui feint, comme l’invisible feint le visible. Ainsi va le marché,
tous les Hommes sont égaux.
Les élites ont la culture de l’avantage et savent réclamer davantage car ils
sont privilégiés. Voici les élus. Sauraient-ils être décemment différents face à
Dieu ?
Dieu reconnait les siens en Sa Nation. A eux le dévoilement. A eux la
reconnaissance de la Rencontre.
Le serviteur reconnait son Dieu qu’il a invité sereinement à l’habiter.
Car nulle contrainte dans le système.
Le Vrai et le Bon permettent de transformer cette quête, à priori, chaotique
en un ordre plus grand.

138
Extraire la lumière du feu est la dynamique, boire la lumière comme l’eau
est la réussite. Un effort sans réconfort est une injustice.
Eau source de Vie et le Feu source de peines.
La chance est vaine et le travail anéantit la peine.
Le relatif : -1 n’a de sens auprès du Naturel que de transformer sa personne
en faisant face au 1 et choisir une fonction dans la nature. Et ne pas être
source d’appauvrissement aux serviteurs de l’Absolu.
Ainsi le nombre négatif appelle à un travail commercial qui consiste en
l’Absolution et le fruit du serviteur est une richesse unique à l’Un l’Absolu
qui la délivre.
En vérité la voie mathématique de l’absolu consiste à écrire cette équation
1=1, l’écriture de cette équation requiert l’anéantissement face à l’absolu
ainsi le protocole réel de tout nombre est de suivre une suite de la forme :

1. 0 .1
Le nombre reconnait l’unité, quémande sa mesure, en fanant face à l’absolu
qui l’élève dans une nouvelle unité. C’est un algorithme que le « sans
mesure » est appelé à réaliser afin que cet algorithme soit mécanisé en un
cycle éternel, dans une demeure future et finale. Aussi Dieu est divinité sur
Terre, Divinité au Ciel et Dieu de ce qui est entre les deux. Cette création est
faite pour que la créature hérite de Dieu.
Ainsi cette suite (1.0 1) imite la création des cieux et de la Terre et de ce qui
est entre les deux. Car l’Héritage pour le serviteur est la création(le paradis).
Le mode opératoire est entre l’absolu et le relatif. Pourvu qu’il y ait
l’intention.
La quête de perfection n’est pas vaine. Donc la quête de perfection est
sereine. Et Sa requête est Paix. Nul autre que le Savant ne saurait mettre en
pratique le Triomphe de la Paix, et face à lui l’ignorant ou infidèle est confus
et égaré. La paix ouvre la voie à la marche de la Force tranquille. La vérité
sur toi, certes Dieu la connait.

139
Dieu ouvre la voie et l’infidélité veut la fermer. L’infidélité et avant tout un
acte dans la cité. En effet un fidèle agit en tant que tel et l’infidèle agit en
tant que tel.
Dieu étant vérité il est cohérence, cette cohérence traduit une tautologie
hermétique qui soulage le fidèle et pousse l’infidèle vers la déchéance dans
une spirale à vocation infernale. Dans cette cohérence, cette syntaxe
tautologique nous sommes tous coincés.
Ici bas la vie se construit en cercle dont la fin est la mort. Cercle construit
point avéré ; point de départ officiel pour l’éternité. (Voir schéma)
Il faut arriver au point de départ pour se positionner à l’origine, à partir de
l’origine la suite est pour l’éternité. La mort n’est qu’une porte.
L’infidèle a besoin d’un autre que Dieu donc la droite touche deux fois le
cercle et produit un segment dans le cercle. L’infidèle, puni par
l’emprisonnement dans un lieu où il ne vit pas ni meurt il, reste coincé
dans cette tautologie incohérente on appelle communément cet endroit
l’enfer. Et par opposition à la Terre de l’apothéose celle-ci est celle de la
damnation. Comment se produit la damnation est une question de foi.
Le fidèle qui entre au paradis ne connaitra que la première mort qu’il
maitrisera, donc la droite se fait tangente au cercle, et celui-là échappe au
confinement infernal.

140
Ensuite les élus du Paradis sont libérés de la mort dans la Vie éternelle, le
Maitre bien heureux maitrise l’art de la Vie et la Mort qui lui est soumis, il
n’y a pas d’interaction entre le cercle et sa vie droite.

Il y a donc trois groupes de personnes, chacun ayant son Destin.


Il y a les mauvais, les Bons et les Excellents. Dieu ne néglige rien.
Qu’il est bon de vivre. La sécurité et la santé sont jouissives voire indécentes
pour celui en qui la flamme s’est allumée. Le bonheur des uns fait le
malheur des autres, mais seul un injuste voudra exercer ce proverbe. Ne
soyez donc pas avares.
Dieu est béni et il bénit par le Paradis. On considère le Paradis le lieu de
l’Apothéose. On est rétribué selon ce pour quoi on a œuvré.
La rétribution dépend de sa position par rapport au cercle et la tangente la
fonction dérivée de l’équation de l’univers. L’équation revient à soustraire la
fonction de l’univers à sa fonction dérivée, et il y a trois cas possibles, le
résultat est négatif, nul ou positif. On considère que la tangente est la droite
du Destin qui détermine le statut final, et « cette droite tangente » est
calculable en l’état en cours et final. Selon la tradition mathématique
actuelle voici ce à quoi cela ressemble. Et Allah la Vérité sait mieux ce calcul,
et il ne trompe pas.

140
De la Théorie du Tout

Le postulat quantique considère que l'étalon de mesure est uniforme, mais


ce que semble dire cet état de superposition c'est que l'étalon de mesure
n'est pas uniforme, pour illustrer en termes de mesure de distance ; un inch
ne correspond pas à un mètre, mais la mesure s'établit selon le même étalon
correspondant à 1. Que vaut 1 ? C'est l'idée de potentiel qui implique de la
non mesure s'établit une mesure selon une loi indéterminée qui je pense
demeure inconnu et ou relative à l'observateur, cela revient à indiquer la
présence d'un choix délibéré qui ne dépend pas de l'observateur, sinon il y
aurait uniformité de la mesure, de là à induire à un hasard n'est pas
mathématiquement vrai mais l'est naïvement, car vous ne connaissez pas
toutes les lois mathématiques. A titre d'exemples comment une quantité
dénombrable pourrait être en soi infini ? Elle cesse d'être dénombrable Car
la Vérité ne saurait tromper. Par définition. Alors assurez-vous d'avoir bien
saisi la règle avant de déterminer les mesures à prendre. En termes Kantien
: Connaissez-vous la règle en soi ?
Mathématiquement appliquée à la physique théorique selon le bon sens qui
relève de l'école publique.
Libre de toute statistique réelle mais juste possible vue l'existence du
principe statistique qui ondule vers la loi mathématique qui est sa limite à
atteindre.
Le Mathématicien saurait renier les statisticiens mais pas l'inverse.
Ce que cela inspire l’idée est que la mécanique quantique est une
implication sous jacente à la théorie de la relativité qui indique que ce qui
est mesurable relève d'une certaine relativité et cette relativité prend "racine
dans un principe nommé quantique" qui permet aux observables mesurés de
prendre une « mesure ».

141
La dérivée qui pousse à calculer la trajectoire prise n'est pas calculable en
l'état mais répond à ce principe de calcul en soi, et par extrapolation vers le
"Big Bang" cette théorie du Tout a toujours été présente, mais la
mesurabilité vous échappe due au principe d’incertitude, et devrait en toute
cohérence vous astreindre à penser que l'Univers a été crée par une
puissance Infinie et lui a donné une forme finie d'où sa mesurabilité. Et afin
de témoigner de l'Infini le monde quantique rappelle que la mesure est issue
d'une forme de démesure qu'il relève à l’Homme de s'approprier et dans cette
unification théorique, déterminer sa mesure réelle selon le principe auquel il
a obéi vu le champ quantique du possible et montrer toute sa mesure dans
le monde de la relativité et se voir attribuer par l'Infini sa valeur réelle
intrinsèque selon l'étalon de mesure qu'il a choisi et la règle de conduite
suivie, donc l'Infini connait la dérivée et il autorise une fluctuation
statistique ( propre à la création du quantique afin que l'observable /acteur
se consolide dans une loi mathématique à la fin, qui est un début vu le
caractère cyclique défini par π., le signe de l'accompli. L’Univers étant en
expansion alors la quantité de choses augmentent de façon indéfinie, en cela
il ya un processus de création continue à l’image des constituants vivants de
l’univers.
Ce qu’il faut comprendre est que les éléments au niveau quantique
s’assemblent afin de prendre une forme dans l’espace-temps selon la théorie
de la relativité. Donc le principe quantique qui relève par ailleurs d’un
certain temps quantique, indique le processus pris selon le Principe établi
par l’Infini des éléments de ce champ quantique afin dépasser leur état non
mesurable vers le mesurable et s’étendre dans un processus de création qui
est la dynamique même de l’univers qui est en mouvement. Il y a un aller et
un retour dont la limite est l’Infini. Ce ne signifie pas un Univers qui est
infini, mais dont la finitude même apparait lors de la rencontre avec l’Infini.
Et selon les Lois de comparaisons en comparant un fini à l’infini il relève du
néant. Ou en termes de limites étant donné que l’Univers n’est pas infini et
donc n’est un « entier en soi » sa forme relève en mathématique de la fraction
quand bien même pour l’Homme il soit évidemment un entier à part entière,
incommensurable.

142
La Limite de cette fraction qui suit une fonction inverse en tendant vers
l’Infini n’est que nul soit le « 0 ».
L’Univers suit une course expansionniste qui se termine lorsqu’il aura
accompli un tour complet dont l’Heure n’est connue que par Allah, à Lui la
Puissance la Majesté et la Gloire. Et ensuite il y a la rétribution qui est
marqué par l’étalon 1 dont la valeur est à déterminer par Allah, en toute
Justice. Selon le principe tu es ce que tu fais, et celui qui se présente se
présente selon le principe qu’il a pu être « entier », humainement.

De la notion de « Vide » et du non vide, et le principe d’inertie.

On considère le principe d’inertie résultant de l’annulation de la somme


forces. La somme des forces s’exerçant s’annule. L’équation qui décrit ce
principe est telle que la somme des vecteurs des forces égale au vecteur nul.
Il faut se rappeler que l’immobilité est apparente car l’univers est en
mouvement. Pour illustrer une table posée dans un lieu parait immobile
mais le lieu (prenons la Terre) est en mouvement, donc la table est elle-même
en mouvement mais elle n’a pas de principe de mouvement propre
intrinsèque à elle-même .Par extension, l’univers est lui-même en
mouvement, donc on comprend cette équation comme l’identification d’un
référentiel absolu. Et les référentiels utilisés pour décrire l’univers sont
relatifs. Le référentiel absolu ne bouge pas, l’équation qui annule la somme
des vecteurs est toujours vérifiée par ce référentiel. Ce référentiel absolu est
de dimension nulle. Le référentiel absolu est Métaphysique.

De telle manière que :

 Qu’il vérifie le principe d’inertie absolue (aucune force ne s’exerce sur


Lui.
 Qu’il vérifie le principe de vide spatial (Il n’est contenu dans aucun
espace). La dimension du référentiel absolu est nulle.
 Aucun Temps n’a de prise sur Lui (Il est libre de toute contrainte
spatiotemporelle).

Le référentiel absolu n’appartient pas à l’univers.

143
Le référentiel relatif appartient à l’Univers.

Le référentiel absolu qui vérifie le principe d’inertie sans discontinuité, qui


est de dimension nulle, en tout lieu et en tout temps selon un référentiel
relatif a pour propriétés :
 Il est Un et Unique et Immuable
 Il est Infini et Eternel
 Il est Créateur
 Il est Vérité et Incréé.
 Il est le Premier et le Dernier (α et Ω)
L’univers est par voie de conséquence en mouvement et est dénombrable : il
est indéfini. Son propre mouvement reflète sa finitude à travers la notion de
début et de fin.
L’univers est relatif par rapport à Dieu qui est Absolu.
Le référentiel relatif est un espace vectoriel et il requiert deux principes :
Une spatialité et une temporalité. On nommera le vecteur unitaire le principe
de l’espace vectoriel.
Le vecteur unitaire est le résultat de la résolution de deux équations :
I. La somme des vecteurs s’exerçant sur lui est non nulle
II. Le champ du vecteur Temps s’exerçant sur lui est non nul
Ces deux propriétés lorsque présentes constituent un espace vectoriel et
on dit qu’il est π fini. L’espace vectoriel est orthonormé par π.
Soit un vecteur unitaire : ↑, l’espace vectoriel E est défini tel que :
Il existe E tel que : E (↑, π) : (la notation du vecteur unitaire est
arbitraire).
C’est le repère orthonormé universel en soi qui est canon et sa forme est
relative, le canon signifie qu’il est π fini. Le canon permet une inertie
relative, l’espace et le temps sont stables en le canon.
Tout espace vectoriel et dans un repère orthonormé qui est un espace
vectoriel par principe.
L’univers est admis par principe sinon « le principe » est admis par
énoncé de lui-même.
Corollaires :

144
Le référentiel Absolu n’est pas π fini il est donc π ouvert puisque le Temps
n’a pas d’emprise sur Lui ainsi l’univers qui par principe est π fini admet
une ouverture de principe pour le référentiel Absolu. L’Univers dépend du
référentiel Absolu qui par principe ne dépend pas de l’Univers. Ce
principe confirme la propriété créatrice du référentiel Absolu.
1. ∞ n’est pas dénombrable et donc sa valeur est proprement absolue.
2. Le vecteur nul en question appartient à une dimension nulle.
a. L’Infini est de dimension nulle.
3. ∞ est l’alpha est l’oméga. ∞ est un et unique.
4. ↑ se définit selon son principe
5. Π porte en lui le principe de sa définition∅
6. Π est repère pour l’espace et l’espace n’est pas un repère pour Π
7. Π est dit constant et l’espace est dit variable, selon Π
a. L’espace est inclus dans Π tel que :
i. Dim (Π) = Dim (Espace +1)
ii. Π) ∩ Espace ≠ ∅
iii. Dim (espace) ∩ Dim (Π) ≠ 0
iv. Dim (Π) ∪ Dim (Espace) = 1
v. Le degré de liberté dépend de Π, il est Π fini selon : ↑* π,
principe de dépendance absolue.

On peut écrire ce principe selon :


Le vecteur nul * ∞ = (↑, π), avec ↑ tend vers π et π tend ↑,
Le degré de liberté de ∞ = ∞. Principe d’indépendance absolue.
Cette équation a pris forme selon alpha.
Ce mouvement de limite est sous jacent au mouvement de l’univers, dont
la finalité est la solution π=↑ atteinte en Ω=1, par principe. Π est fini
selon son principe propre, en Ω, π selon s’applique son propre principe, et
devient lui-même fini, l’espace vectoriel qui était π fini, en Ω, perd sa
structure selon le principe qui le définit par π. En L’équation implique
que le référentiel absolu produit le cadre de ↑ selon π jusqu’à Ω. Le
référentiel absolu répond à l’identité divine. Ω signe la fin de l’univers.

145
Dieu est éternel, omnipotent, le créateur et il est entier dans le sens où il
est absolu. Allah est le Premier et le Dernier, soit l’alpha et l’oméga.
La création nommée univers obéit à une loi de finitude qui dans le temps
signifie une temporalité, et se reflète à travers un principe de fraction
unitaire selon un principe absolu et l’univers est entier selon un principe
relatif à lui-même en fonction de la scalarisation.

De la scalarisation :

L’espace vectoriel se reconnait et se distingue selon ses scalaires qui lui


donnent une structure propre. Sans scalaire nul espace vectoriel, sinon le
principe vectoriel. La scalarisation est un processus établi par
l’interaction mutuelle des vecteurs fondamentaux dont la finalité est la
définition d’un espace vectoriel. A partir des expériences :

On dénombre les vecteurs fondamentaux en une matrice carrée.

A. Vecteurs Force :

1. Gravitation
2. Electromagnétisme
3. Interaction nucléaire forte
4. Interaction nucléaire faible

B. Vecteurs Opérations :

1. Addition
2. Soustraction
3. Multiplication
4. Division

C. Vecteurs Vie

1. Adénine
2. Guanine
3. Cytosine
4. Thymine

D. Vecteurs des éléments de base.

1. 1 /2
2. 1/3
3. 1/5
4. 1/7

146
Je suggère les quatre précédents. Ils sont codés sous forme arithmétique
en quatre fractions unitaires dont le dénominateur est un nombre
premier. (1/ P) P est un nombre premier naturel. (Je considère 2 comme
étant un nombre premier pur et 3 comme étant le premier nombre
premier après 2).
Nombre Premier 2 3 5 7
Numéro d’ordre 1 2 3 4

La scalarisation traduit en continu le principe selon lequel :

↑ tend π vers et π tend ↑.

La scalarisation est en un temps et un espace préscalaire, où les vecteurs


de la matrice carrée interagissent entre eux en recherchant l’absolu et le
scalaire en est le produit. La scalarisation produit un vecteur unitaire qui
est π fini.
Ce vecteur unitaire est relatif et le vecteur unitaire produit est le
témoignage de la création, à travers son signe explicite. La scalarisation
est un signe implicite, et les deux sont des témoignages de la création.
Les vecteurs de la matrice sont purs de tout scalaire. Les vecteurs de
base ne sont pas des scalaires, ils reflètent un principe numérique qui
résulte du processus de scalarisation. Et à travers ce vecteur dit de base
on montre le processus de scalarisation qui produit un espace vectoriel
dont les propriétés sont mathématiques et les caractères multiples.
L’Univers et ce qu’il contient est unique dans le multiple par
l’interdépendance en une dynamique propre à chaque partie selon leur
potentialités.

147
Les vecteurs des éléments de base mus par le vecteur de force et le
vecteur des opérations élémentaires interagissent entre eux à travers
quatre étapes fondamentales. Soit deux éléments du vecteur des éléments
de base : 1/Q et 1/ P

1. : (1/Q) + (1/ P) = (P+Q)/PQ


2. : (1/Q) * (1/ P) = 1/(PQ)
3. : Division entre résultat de l’étape 1 et l’étape 2 qui relève la fraction
en deux nombres entier : P et Q
4. Q*(1/Q) et P*(1/ P) ce processus sous tend à la soustraction et
permet la genèse d’un vecteur unitaire à travers une métrique et
identité propre pour se constituer en espace vectoriel π fini.

L’ « espace-temps » préscalaire montre que l’univers n’est pas π fini en


substance mais en essence, et la scalarisation répond à cette dynamique
intrinsèque à l’Univers. La matrice est motrice. Il y a un développement
matriciel issu de la dynamique universelle. Le préscalaire et l’espace vectoriel
sont homogènes et régulateurs entre eux.

Ainsi l’idée que pour tout entier naturel « n », il y a n+1.

L’Univers porte en lui une autonomie qui prend fin lorsque π=↑, par Ω.
L’espace vectoriel est muni de sa présence et sa dynamique inscrite dans son
empreinte vectorielle.

L’équation du Temps a une solution unique, le Temps est uniforme,


l’équation de l’espace admet plus d’une solution, l’Espace est polymorphe.

Le Temps est toujours associé à un espace unique alors que l’espace admet
plus d’une solution dans le Temps. Les solutions des équations reflètent leur
forme à chacun. Cela se vérifie par l’expérience et/ou l’intuition.

148
Les vecteurs Vie sont dans un référentiel relatif ayant une dimension
non nulle, et Allah étant dans un référentiel Absolu qui est de dimension
nulle alors on induit :
1. Allah est Vivant et il ne meurt pas puisque éternel : La somme des
vecteurs Vie s’annulent en le vecteur nul dont la dimension est nulle.
2. La Vie vient d’Allah
3. La Vie dans un référentiel relatif n’est semblable à celle du référentiel
Absolu
4. Allah a une Vie Propre qui n’est point semblable à celle des
constituants de l’Univers.
5. La Vie dans le référentiel relatif est une création d’Allah, et le
référentiel relatif est ouvert pour Allah, et le contraire n’est pas vrai,
par définition de principe.
6. L’Homme a aussi été crée par Allah, l’Homme est un vecteur unitaire
en lui-même.
7. L’Univers est modélisable mathématiquement et cela se vérifie
statistiquement. Les nombres reflètent la réalité ils sont dénombrables
et en expansion potentielle, selon le principe d’homogénéité entre la
matrice et l’espace vectoriel. On peut comprendre ce qui est statique
comme un nombre et le mouvement comme une opération sur les
nombres.

Le mouvement décrit une ou plusieurs opérations sur les nombres et la


réalité est un nombre naturel, qui porte l’empreinte des opérations qui l’ont
formé.
Le caractère fractionnaire de la réalité montre la dichotomie en elle-même et
son créateur, ainsi que la liberté d’expansion qui l’aura caractérisé.
La création porte en elle une nature propre et un chemin écrit dont le livre
est parachevé à sa fin. Ainsi il n’y a que deux singularités, une au début et
une à la fin en alpha et en oméga. Et vous n’avez pas assisté à la Création
des Cieux et la Terre.

149
La Mise en équation de l’Univers

Soit x l’Univers : alors f(x) = π^(1/x)

F (x) 0 1 Ω ∞
π ^ (1/x) ∞ =1 π α 1

Soit l’équation de l’univers : π ^ (1/x) définie sur ]0,1 ]par ] α, Ω [


La fonction de rétribution de cette fonction définie sur] (1/ Π), 1[est :

f(x)- f '(x)=R(x)= [π^(1/x)]- [ (1/x) * π^ (1-x)/x]

Il ya trois cas :
1.R(x) <,0
2.R(x) =0, cette valeur critique est atteinte lorsque π = √2
3.R(x) >0

[α, 1/ π[ 1/ π ] 1/ π, 1[
Fonction de négatif Nul positif
rétribution

Fonction
Sans Π^2(Π-1) 1
tangente définie
sur ] (1/ Π), 1[ valeur

Allah offre la meilleure explication, de facto et de jure.


La marche et le devenir sont vers Dieu. Bon gré mal gré.

150
La nature de toute chose est relative face à un absolu. L’absolu est tel, qu’il
est immobile face au relatif. Le relatif est mouvement donc visible et
l’immobile est invisible car absolu.

« Les Bédouins ont dit : Nous croyons/âmannâ. Réponds : Vous ne croyez


pas ! Mais dites plutôt : Nous avons accepté l’Islam/aslamnâ, car la foi/al–
îmân n’a pas encore pénétré vos cœurs. Et, si vous obéissez à Dieu et à Son
messager, Il ne vous fera rien perdre de vos œuvres, Dieu est Pardonneur et
Miséricordieux. », S49.V14. Coran

Or le système d'Allah est l'islam donc on déduit, que peuvent réussir ceux
qui n'ont pas la foi mais qui ont un comportement de muslim.
Par contre on ne peut renier que ceux qui sont infidèles (les injustes qui
renient la vérité sans droit à la base ainsi que les criminels) sont voués à la
punition. L’injuste est en disgrâce.
Allah ne traitera pas les salutaires (muslim) comme les criminels !

L'islam est une morale, l'Iman est une pratique morale spirituelle dont la
spiritualité est admise par la vérité et l'Ihsane et une excellence de ceux qui
ont la foi. La foi est une grâce.

 L'infidèle ou le criminel est mauvais (1 er groupe)

 Le salutaire est bon (2ème groupe) il a sa place

 Le moumim est soit bon soit excellent (2ème ou 3ème groupe)

 Le mouhsin est de facto excellent. (3ème groupe)

La réussite auprès d'Allah ne dépend pas de façon sine qua none que de la
Foi.
Sans la foi on peut réussir à travers l’acte moral qui est l’obéissance à Allah
et à son Messager.
Mais l'injuste est perdu à coup sur.

Gloire à Allah Dieu des mondes.

151
Dans son arrogance le Dieu Vivant se détache des Savants, les vertueux et
les fidèles qui cherchent sincèrement le salut qui sont en marche vers
l’acquisition de leur héritage dans une Terre d’élection. Les Champs Elysées
sont la Terre du Vivant dans l’Immortalité à jamais. Ils y sont seuls Maitre
des Lieux et n’auront plus de compte à rendre. Et se réjouiront de la
présence de Dieu et pouvoir encore se rapprocher du Dieu, et se développer
dans la déité à l’infini. Les Champs Elysées sont aux frontières du Réel et
cette frontière est Eternité. Dieu explose d’arrogance lorsque son serviteur
émerge dans l’indépendance car celui là a réussi.
Aussi puisque chaque Homme est unique alors la forme de l’apothéose est
unique pour chaque Homme au Paradis.
Dieu n’a besoin de personne, il ne fait que donner. Il n’y a de richesse que
dans le renoncement, faire le vide pour être nourri de la plénitude.
Il n’y a de plénitude que Divine. Telle est la logique comptable et naturelle.
Gloire à Dieu qui ne S'est jamais attribué d'enfant, qui n'a point d'associé en
la royauté et qui n'a jamais eu de protecteur de l'humiliation. Et
proclame hautement Sa grandeur.

‫هللاُ أ َ ْكبَر‬

152
153
Le virtuose vit quand la vertu ose. L’excellence est sa dose.

La morale est le croisement de quatre horizons dont Beauté, Justice, Bien et


Honneur sont les points cardinaux. Ses horizons, décrits dans un cercle
cosmique sont vivants, vrais, sages et sources de santé. La pratique
vertueuse est athlétique. La morale triomphe de son sacrifice de soi.par un
plus grand Moi, entre transparence et intime.
D’où, la société s’améliore, libérée, dans une Union Sacrée à l’infini.
Emprunter la voie de la vérité guide vers la moralité et Dieu est la plus haute
Vérité. La moralité démontre que le Bien, le Beau, la Justice et l’Honneur
sont issus de la Vérité et seule la pratique morale saurait la montrer.
Par ailleurs la Vérité étant unique toute réalisation morale est propre à son
acteur par conséquent la pratique morale qui est universelle demeure
unique et singulière en la personne qui la réalise. Aucune personne de
morale ne ressemble à une autre... La morale se reconnait à sa beauté se
salue dans la Justice s’échange dans le Bien et son Honneur est unique en
son genre, tel est le profil de moralité. Seul Dieu ouvre la voie au grand
Honneur. La consolidation de la moralité dans l’honneur ne saurait être
érigée durablement sans la piété. Il en va du Bonheur en vue de la félicité.
L’action pieuse est vue d’Dieu et Dieu est le plus grand alors la station
triomphante appartient aux pieux, par l’Être Suprême. La vérité a donné la
dynamique et la bonne fin.
La foi en la vérité est une pratique morale. Sans foi la pratique est
contraignante et étouffante, sans pratique la foi s’use et ne se régénère pas.
Le socle de la droiture est l’intention fervente d’agir. Cette posture morale est
la seule qui fasse preuve orthogonalité et de droiture dans sa géométrie et il
faut pratiquer pour atteindre la perfection en y tendant. Et Dieu complète.
La droiture est l’acte par laquelle l’expression de la dite moralité est
permise. La foi fait vibrer l’âme qui nourrit la puissance d’agir. La morale
permet à l’ordre de régner et de faire régner l’ordre au sens naturel du
terme.

154
Puisque nul ne peut concevoir son Dieu comme un autre, la relation à Dieu
est individuelle et particulière, alors il ne peut y avoir deux actes de foi
similaires pour Dieu mais similaire pour le pratiquant. Dieu enseigne la
morale mais ne la pratique pas, dans le sens juridique du terme. Nous
sommes tous égaux sous Dieu.
L’expression de l’Universel dont le l’ordre est issu du Verbe implique par
souci morale de maitriser sa langue.qui produit un verbe et un sens. Sinon
c’est le risque de délit d’expression. N’oubliez pas l’arrogance de Dieu.
L’acte de Foi illumine la cité car réalise un acte dans le droit divin qui est
imitable et qui se reproduit, générant la stabilité nécessaire à la Prospérité
du Bien dont le signe suffisant est l’Honneur. On nage dans le bonheur. Et
la Joie est la seule émotion que le corps souhaite reproduire. Tel est l’acte
Sain.
On ne peut cheminer vers le Saint sinon sain. Unité dans le corps et l’esprit.
L’acte de foi est une vertu et l’acte vertueux s’exprime par la conduite morale
eu égards de la foi. Mais la vertu est un acte de foi en Dieu, en soi. Ainsi on
reconnait le vertueux à sa démarche et à ses propos. Sa compagnie n’est
comme nulle autre, par amour. Et Trouver l’amour est comme se trouver Soi.
Car se trouver soi c’est trouver l’Amour. L’Amour n’est elle pas la vertu
vivante ? La Beauté est le corps du vertueux qui ressemble au Beau. Ses
Mains sont Bonté et Justice donc sa présence est sécurité et sa parole digne
en réputation, il est habillé d’honorabilité dont la démarche est telle une
danse mystique car la Voie du Vertueux est Musique.
La Beauté est en elle-même égale à l’infini. Une belle démarche est celle de la
Santé dont la danse ondule vers l’immortalité afin d’acquérir la Vie éternelle
baignée dans la musique de l’air du Temps. Et la musique de l’éternité ne
peut être que la plus extatique.
Et voilà le rythme de l’acte de vertu naissant, en perpétuelle éclosion de
fécondité.
La conscience et le corps se meuvent entre eux d’où la santé est une
pratique morale, alors que la maladie en serait l’absence. La morale ne
saurait être tarée, comme la santé. L’amour est conscience de la vertu
vivante.

155
La quête béate du péripatéticien est illuminée par la symbiose de la parole
de justice et l’acte de bien, belles étoffes de l’habit irradiant d’honneur. Du
philosophe la marche est monastique vers Sa Majesté. Tel est le protocole
Royal. Nécessairement divin vers le Palais de sécurité et de félicité. Ballade
des gens heureux en vue des Champs Elysées vers l’au-delà des Champs
Elysées. Les Champs Elysées sont éternels.
Dans ce moment éclos la vie divine qui est l’aboutissement de la marche du
dévoué dont l’éclosion est le repos de la vie d’avant ; afin de s’habiller du
nouvel habit de Majesté sous la présidence effacée du Divin.
Le philosophe s’est rappelé qu’il est un Homme en marche vers Dieu.
Donc la pratique morale s’entretien par la nécessaire guérison, se cache et
se base sur les supplications de la prière. La prière par l’invocation acte
ultime de moralité car nourrit l’âme. L’âme comme le corps doivent être
soignés.
Le corps de l’âme immortelle dépend du comportement mû par les
intentions.
La compagnie du vertueux est amoureuse et égoïste. Le vrai égoïsme est
purifié car noyé dans la dévotion à la vertu. La prospérité est la découverte
égotique qui passe par la satisfaction en chaines du désir égoïste
enflammées dans une passion.
Seul Dieu est voué à une telle prouesse mais le vertueux s’en rapproche. Car
le véritable altruisme est en vue de la récompense de Dieu en cela il est
éminemment égoïste. Quiconque fait le Bien le fait pour soi même et
quiconque fait le mal le fait contre soi même.
Chacun agit à sa manière. La Prospérité est dans la multiplication des actes
moraux et leur démultiplication dépendent de la Foi. Animée de Foi l’acte
moral porte nécessairement plus de valeur que celui sans, en vertu de la
transaction émotionnelle, qui doit être compté.
L’acte n’a de valeur qu’en vertu de son intention, nul ne souhaite se lier
d’amitié avec un fourbe ou pis un traitre cachant l’hypocrisie, poignard
derrière le dos.
Le capital immatériel ainsi que le capital matériel constitue le patrimoine
juridique.

156
Le meilleur dans une cité est nécessairement celui qui a le plus important
patrimoine juridique. Patrimoine juridique dont la valeur est dynamique et
dont les bilans sont réguliers, par nécessité de préservation. Nul ne doute
que Dieu soit le meilleur garant mis à part le criminel. Le criminel renie Dieu
car il espère ne jamais être puni pour son crime. Mais il porte de faux
espoirs, alors qu’il ne s’en rend pas compte.
Ainsi la foi et l’acte morale ont une valeur numéraire en droits. La Vertu,
cette conduite particulière, requiert une infrastructure juridique dont toute
bâtisse respecte les conventions entre Dieu et l’humanité ainsi que celles qui
lient l’humanité entre elle, tel est le droit divin, le seul agrée par Dieu. Dieu
souverain du droit ! Régalien sur tout et rien.
La Beauté de la personne salutaire s’observe dans son unique art de
vivre, stable et permanent entre l’alternance du Jour et de la Nuit et les
mains de son corps sont occupées par le Bien et la Justice dans leur
interdépendance tandis que la vibration de la langue fait émettre de la
bouche paroles lourdes et étrangères quoique quelque peu familières
alors que les yeux témoignent de ce mystérieux rayonnement qui perturbe
ma vue , éclipsant ma vie d’avant la Rencontre.
Il n’avait l’air de rien mais m’inspira d’ouvrir les portes de ma vie à
mon alter ego cet autrui qui est manque par son absence. M’accueillir en Soi
en vue de grandir en Moi, approcher mon prochain comme l’absent toujours
autrui.
Et ainsi semer la première graine de ce jardin chaleureux qu’est la société
afin que malgré le pavé, on marche dans le pré. La moralité est fécondité.
En effet il faut bien choisir ces amis et savoir sur qui compter.
La ballade des gens heureux c’est les Champs Elysées jamais éconduits de
la Prospérité, Riche en Patrimoine. Le comble est dans l’Amour du prochain.

Savoir aimer et s’en aller.

157
Le Sens de l'Histoire

Abraham fut un homme choisi par Dieu parmi les Hommes pour sa dévotion
sincère à la Vérité et son intégrité morale face à la corruption.

Parmi l’Humanité qui débarqua de l’arche de Noé suite au cataclysme du


déluge, Abraham, fut parmi ces Hommes dont certains eurent la qualité de
messager de Dieu, Abraham fut celui qui a été choisi par Dieu au dessus
du reste du Monde. L’archétype de l’élu.

Les qualités morales, d’Abraham, eu égards de sa dévotion liturgique,


attirèrent l’affection divine qui considéra dans son arbitraire que la voie
abrahamique allait être la voie unique de l’Humanité. Celle de l’Homme,
l’Homme de Dieu. On reconnait l’Homme à sa compagnie.

En d’autres termes, la requête d’un homme, appelé bon gré ou mal gré à
servir Dieu, ne serait recevable auprès de Dieu que si la dite démarche
s’inscrit dans un protocole abrahamique. Ainsi s’est décrétée la volonté
divine.

On retient que la voie d’Abraham est celle d’un Homme de moralité dont la
distinction sociale n’émane que de la piété, la vie et la mort sont offerts au
Dieu.

La posture d’Abraham débute lorsque l’on se rend compte que le but de sa


vie est de servir le Dieu, le premier pas dans cette voie débute lorsque l’on s’y
attelle.

Ainsi il revient de la bonne foi que de reconnaitre que l’acte pieux est double
car allie l’intention à l’acte. Cette approche qui est aujourd’hui normale et
relevant du bon sens, n’est un fait culturel que grâce à la miséricorde divine
qui choisit Abraham comme guide pour l’humanité instaurant les règles
sociales de base pour le vivre ensemble, tout en inscrivant le vivre pour soi.

Abraham non seulement sortit l’Homme de la voie de la nature mais instaura


un protocole imitable et libératoire du joug du prochain, en l’enchainant à la
Liberté même qui est Dieu. On peut dire que la voie d’Abraham est un
rempart contre le désenchantement issu de la passion de l’Homme.

Faire de Dieu sa discipline avec passion. La passion est dévotionnelle. Dieu


enseigne l’amour de Soi.

158
La promesse de Dieu à l’égard de son serviteur Abraham fut que de sa
descendance sortirait les Prophètes, et que sa voie allait devenir la voie de
toute l’humanité par ordonnance divine.

Ce faisant Abraham fut de droit divin élevé au rang de Père spirituel de


l’Humanité au même titre qu’Adam en est le Père biologique.

Ainsi l’Honneur est dû à Adam autant qu’à Abraham. Et ceci même si l’on
n’est pas un descendant direct mais toute l’humanité est humaine en tant
que telle si et seulement si elle dispose de l’âme d’Abraham, condition sine
qua none pour avoir qualité d’Humain en dessous de Ton Créateur. Dieu a
agrée la personne et la personnalité d’Abraham qu’il éleva comme modèle
parfait, base obligatoire pour toute jouissance d’un héritage spirituel
bienfaisant. C’est la dévotion à Abraham qui oblige à honorer les parents
comme socle nécessaire à l’ordre social et intime. Base canonique nécessaire
à la cité de Dieu, et son extension pacifique vers les voisins pour être ami.

« Mon voisin ! Je te présente mon Dieu : le Dieu unique reconnais le comme


tu me reconnais et soyons amis dans Son Unité. Je suis plus fort avec Lui et
avec nous tu es plus fort et protégé contre l’ennemi qui ne veut pas l’amitié. »

Abraham pour appliquer sa morale et son éthique quitta son peuple car ils
ne s’accordaient pas sur le principe de la divinité unique et qu’elle seule
mérite un culte.

L’exode d’Abraham le mena dans de nouvelles contrées où il reçut la bonne


nouvelle d’une descendance issue de son sang.

On peut citer Jacob et son frère, l’un fut élevé au rang de prophète et l’autre
Homme politique fondateur de la ville de Rome.

La famille de Jacob émigra en Egypte et Jacob accepta de poursuivre l’œuvre


d’Abraham et rêva d’une famille spirituelle dont il fut le Père. Ainsi Jacob est
Israël.

Les enfants d’Israël s’installèrent en Egypte où leur science et leur préférence


par Dieu leur permit de faire prospérer le pays égyptien dont l’apogée fut lors
la révolution d’Akhenaton, qui unifia les temples en un temple unique voué
au Dieu d’Abraham excluant le culte du multiple et contraignant au culte de
l’un.

L’œuvre d’Akhenaton attira la foudre du clergé et attisa la convoitise de


prétendants au Trône.

Peu de temps après, Pharaon s’éleva prétendant être le légataire légitime


d’Akhenaton suite à un coup d’Etat, et sa dictature militaire fit face à une
opposition qui fut balayée dans la plus grande violence.

159
Les opposants à Pharaon furent ceux appelés les enfants d’Israël, car ils
restèrent fidèles au Dieu d’Abraham et à Abraham, dont Akhenaton fut un
illustre héritier et serviteur de Dieu : bénédictions divines à l’appui.

Ainsi conformément à une prophétie un héros s’éleva issu des ennemis


intimes de Pharaon : cet Homme est le messager prophète Moise.

Moise sous l’inspiration divine et son appui militaire répliqua le protocole


d’Abraham et d’Akhenaton dont il fut choisi comme le digne héritier.

Moise fut donc un Pasteur d’un peuple qu’il fit émigrer de la Terre d’élection
en vue de rétablir la Béatitude d’Akhenaton en suivant la voie d’Abraham..

Ainsi Moise fut un Homme d’Etat qui dirigea un peuple dont le seul but était
d’adorer le Dieu unique de façon fidèle et répliquer la réussite d’Akhenaton
dans une terre libérée du joug de l’oppresseur. En effet, Dieu libéra son
peuple afin qu’il puisse l’adorer et lui donner les moyens de son ambition
politique, recréer le faste du Nouvel Empire et accéder au rang royal établi
dans l’agrément divin à Akhenaton. Ainsi être les ouvriers de la promesse
divine à Abraham et entrer ici bas et, donc avec la certitude, dans l’au delà
parmi les élus de Dieu partageant le cœur et l’âme d’Abraham.

Les exilés d’Egypte ne quittèrent pas cette Terre comme une ethnie mais
comme une Nation réunissant divers communautés attirées par le
rayonnement égyptien et unis sous le même idéal illuminé par la Présence
divine, invisible.

Ainsi Moise par symbolisme calqua la famille de Jacob sur les exilés
politiques afin de confirmer leur appartenance politique et donc religieuse et
scella le pacte entre eux et le Dieu d’Abraham. D’où ont émané les douze
tribus d’Israël. Israël est l’œuvre pieuse de Jacob qui fut un effort personnel
et intime sous le regard de Dieu qui observa l’intention de Jacob et lui
donna forme. Dieu exauce.

Israël est une prière de Jacob et l’Exil d’Egypte en est sa réalisation. Ainsi les
enfants d’Israël sont entrés dans la miséricorde de Dieu par Jacob et donc
sont descendants d’Abraham le Père spirituel de l’Humanité.

La connaissance de leur généalogie provoqua des dissensions au sein des


enfants d’Israël qui ne réussirent pas à réaliser l’œuvre d’Akhenaton de
façon unanime consensuelle, voire démocratique. Mais la bienveillance de
Dieu établit un royaume puissant par David dont Salomon un Roi légendaire
fut l’héritier.

160
De la descendance de David la lignée royale des enfants d’Israël, issus de
l’exil, émergea le Messie qui fut prophétisé par les enfants d’Israël qui en
furent aptes.

Jésus Christ fils de Marie né de l’immaculée conception, c’est un signe


énorme donné par Dieu aux enfants d’Israël.

Jésus fut chargé de poursuivre l’œuvre d’Abraham et élargit l’alliance dont


furent bénis les enfants d’Israël, à toute l’Humanité. Qu’ils soient
reconnaissants ou ingrats.

A partir de Jésus Christ fils de Marie, Dieu annonça aux mondes que toute
l’humanité était bienvenue dans le giron familial d’Abraham, et que cette
parenté n’était plus réservée qu’aux enfants d’Israël.

La guidée d’Abraham est désormais selon la voie de Jésus Christ fils de


Marie. Afin que toute l’Humanité entende l’appel de Dieu, Dieu chargea
Mohamed d’appeler l’humanité à venir rejoindre la ville de Dieu et accepter
la Foi universelle.

Ainsi selon le dogme définitif de Dieu qui est l’Islam : Jésus christ est un
Imam et Mohamed est l’orant qui appelle à la prière.

La fondation de Jésus christ est le royaume de Dieu, son protocole national


est l’islam et ce royaume sera établi et fini lorsque l’humanité sera réunie en
une nation sous un seul Dieu comme un seul Homme, afin dans la sécurité
et la bénédiction divine, se dépeindre sous Dieu comme ayant accepté le
message de Noé et ayant pris refuge contre le cataclysme du Déluge. Ainsi la
protection divine ne peut être sincèrement pensée par l’Homme à moins que
l’Homme soit le suiveur de Noé dans son arche auprès de son prochain quel
qu’il, c’est à dire profitant de la protection de Dieu dans l’arche, contre le
Déluge. Et qu’il ne se comporte pas comme ceux qui furent noyés.

Chaque Homme est comme l’eau de l’océan. L’eau est sa conscience et le


bateau son corps. Tout Homme a sa conscience et son corps. Le but est de
permettre à tout bateau de voguer paisiblement sur la mer sans être heurté
par des vagues qui perturberaient son voyage. Ainsi l’Homme ne doit pas
s’élever contre un autre homme pour montrer qu’il maitrise l’eau mais doit
se laisser entrainer par le courant et se soumettre à la loi de Dieu qui ; lui
est élevé au dessus de tout. L’arche de Noé fut une embarcation bénie et
jouit d’un débarquement béni.

Ainsi la seule vague autorisée par Dieu est celle qui transporte en haut le
bateau où réside l’Ame de l’Humanité défendu par la Gloire de Dieu, dont il
agrée le mouvement.

160
Conformément au protocole royal d’Akhenaton et son anti thèse abjecte
incarnée par Pharaon.

Vu jésus Christ,

Par Mohamed

La Terre égyptienne est la planète, l’ordre politique est romain, et l’objectif


politique est le transport vers les champs Elysées pour l’éternité. Rome est la
ville de la citoyenneté de l’Homme dominée par un Saint Ordre et sous la
Présidence du Divin invisible et immobile dont le Chef doit religieusement en
être l’incarnation devant le peuple. Afin que l’unité nationale soit dans la
bénédiction de Dieu et que le mouvement citoyen soit dans la certitude
politique de son bien fondé finale.

Ainsi l’Empereur Romain ne réussit politiquement que si son âme se voit


accordée l’apothéose par le Sénat. Vox populi Vox Dei. Le pacte de
responsabilité est établi qu’il soit connu ou feint d’être ignoré.

Rome est la seule ville monde, toutes les routes mènent à Rome.

Le royaume de Dieu est Romain et sa capitale est Jérusalem et son exode se


fait vers la Mecque pour bâtir Jérusalem Nouvelle en Médine l’ancienne.

Médine est le prototype de la nouvelle Jérusalem dont l’ordre ne saurait être


autre que Romain. Par le Dieu de l’Empereur. Allah. La glorification est due
exclusivement à Dieu dont le pouvoir est donné au nom d’Allah.

Dans la Maison de Dieu, ne saurait être imam celui qui est incapable de
s’exprimer et appeler à la Foi comme Muhamed. La base universelle est
mohammadienne qui a pour vocation d’atteindre le cœur immaculée de la
Vierge et être conçu en son sein.

Car telle est le sens de l’alliance ouverte par le Messie auquel a répondu le
sceau des Prophètes Muhamed, le Messager de Dieu. Car la voie agrée par
Dieu est royale et non roturière. La Voie mohammadienne mène à une
renaissance et l’appartenance à une lignée royale, tel est le message du sang
et du corps du Christ.

La marche de Muhamed et la renaissance Christique est l’aboutissement de


la Voie Abrahamique et le signe indéfectible de la Passion de Dieu à l’égard
de son serviteur. La démarche du profane est en vue de la Prophétie dont
l’apothéose est la réception du message Divin. Et donc l’agrément de sa
personne en tant que serviteur invité à hériter. Car la Parole de Dieu n’est
pas morte, et elle vit dans l’Ame du Serviteur de Dieu, ainsi le miséricordieux
est le seul à montrer la voie de la Vie éternelle. Ce n’est pas un secret mais
tout partage la reconnaissance de ce phénomène qui est mystère.

161
L’appel hypocrite et la Réponse Fidèle :

Extraction de l’infidèle parmi l’hypocrite en cosmétique.

La Raison est le pré requis obligatoire pour entrer en la religion de Dieu


Perdre la raison est la condition sine qua none pour la quitter.

« Voulez vous que Nous vous apprenions lesquels sont les plus perdants en
œuvre ?
Ceux dont l’effort, dans la vie présente, s’est égaré alors qu’ils s’imaginaient
faire le Bien ! Ceux là qui ont renié les signes de leur Dieu, ainsi que Sa
Rencontre, leurs actions seront vaines, nous ne leur assignerons aucun
poids au Jour de la Résurrection. Leur rétribution sera l’enfer pour avoir
mécru et pris en raillerie Mes Enseignements et Mes Messagers » S18 La
Caverne, 103 à 106, le Saint Coran.

Le Coran est le livre qui statue et régit la société musulmane qui a accepté
Allah comme divinité et reconnait de façon inconditionnelle Muhamed
comme un Messager de Dieu et un Prophète.

La diffusion des idées de Dieu n’a jamais été facile, ni une partie de plaisir
pour celui qui est chargé d’une telle mission.

La principale difficulté liée à l’islam est l’hypocrisie de ceux qui montrent et


disent accepter la Foi mais en réalité cachent leur aversion pour cet idéal
duquel ils se croient exclus, car leur comportement les empêche d’entrer
serein, sous l’aile du Miséricordieux. Ils sont soustraits.

En effet le Messager se reconnait à Sa Preuve qui témoigne de sa légitimité et


efface tout doute quant à une éventuelle usurpation. Or lorsque les idées
dominantes sont sous l’égide de l’usurpation et forgées à partir du mensonge
alors l’épée de la Vérité blesse et la vie coule sur un cours menant sine qua
none à la détresse.

Ainsi les hypocrites d’une société sont alliés entre eux pour lutter contre la
Vérité, et se regroupent pour faire croire que le mensonge est une réalité.

162
Ainsi un hypocrite qui est un faux témoin jure qu’il est membre loyal du
groupe auquel il se dit appartenir mais son rôle n’est que subversif et à pour
but d’entrainer les naïfs dans l’infidélité, afin que divisés sur les valeurs :
l’hypocrite apparaisse comme une valeur sûre. Le plaisir du vice.

L’ambition de l’hypocrite est d’envoyer un messager afin que la transmission


aux destinataires le déifie, comme Muhamed a déifié son Dieu invisible aux
infidèles mais évident pour les fidèles.

Dans la pérennité de l’hypocrisie qui est établi dans le Coran à travers une
sourate complète qui leur est dédiée, Dieu oblige le fidèle à rester toujours en
garde.

Contre le diable il faut raison garder et en vue de Dieu il faut être reposé.

L’ennemi appelle à la guerre et pousse aux tracas et inconforts afin de


ramener la victime dans sa tour d’ivoire et l’emprisonner dans la confusion
de cette incohérence, dont le seul fait véritable qui prouve à l’hypocrite qu’il
pourrait être exaucé n’est autre que le fidèle serviteur de Dieu pris en otage,
comme par magie.
C’est le musulman qui crée l’hypocrite car l’hypocrite désespéré par la
célérité du musulman et ayant l’ambition sociale comme tout Humain ne
peut afin de « réussir » que détruire l’idéal musulman qui lui est
inatteignable, non pas de façon intrinsèque mais par paresse, vice et
fourberie. Ce que l’hypocrite ignore est que sans l’islam dont le musulman
est dépositaire en son âme, toute action qui a pour but une réussite est
vaine et ne saurait être rétribuée à la mesure juste, et il n’y a de générosité
qu’à travers la Justice.
Le protocole hypocrite se doit de concentrer ses efforts en l’étouffement de la
Foi islamique et donc de la Vérité. Et le meilleur moyen est de taxer
d’infidélité tous ceux qui s’opposent à leurs manigances. Les hypocrites
ayant la raison obscurcie seront dans l’incapacité d’extraire la raison
intrinsèque du Sacré et donc obligeront à une foi aveugle en dehors de tout
travail de Raison. En effet l’hypocrite se sait dans le tort et seule la Raison
peut l’incriminer.

163
Ainsi, jouant le rôle d’un apprenti, voire pour les plus zélés d’un Savant et
dont la position est élevée de façon officielle, les hypocrites propageront une
foi sans raison, et qui n’est ni plus ni moins qu’une mythologie.

« Seul l’islam est religion, la religion est monothéiste et la mythologie s’en


écarte d’autant plus que la ferveur populaire acclame la foi dont ils ne sont
pas responsables, et qui face au pouvoir public, n’ont d’autres choix que de
se soumettre afin d’éviter une crise psychotique de l’hypocrite qui mis au
pied du mur ne saurait agir que dans la violence. On sait tous que le Pouvoir
exerce légitimement la Violence. »

On reconnait aujourd’hui ces hypocrites à leurs refus d’user de la raison et


face à une preuve venant de Dieu, l’écarte d’un revers de main arrogante.
Dieu serait il mort ? Non l’hypocrite fait vivre Dieu !
Dieu serait il muet ? Non car l’hypocrite exprime dans l’absurde la Voix de
Dieu.
Dieu serait-il incapable ? Celui auquel l’hypocrite voue un culte est certes
mythologique car en vérité son culte est abjecte et n’est en rien voué à Dieu,
n’oublions pas que l’hypocrite se refuse à la Raison car la raison lui donne
tort.

Dans ce monde contemporain, aucun observateur disposant de ses sens et


qui fait preuve de reconnaissance ne saurait échapper au constat que le
droit positif n’est en rien divin !
Car le dogme et la Loi divine sont issus du Coran, Or ce Livre dans le monde
moderne n’est mis en exergue légal nulle part, et s’il y a des bribes de Coran,
ils seront toujours mélangés au droit positif. Où que l’on aille. C’est un fait
politique flagrant.

Ainsi, le droit positif pour les hypocrites est le summum de la victoire


politique car on raya Dieu de la Cité et on a élevé l’Homme en tant source de
droit.

164
Mais malgré ce don divin, les hypocrites demeurent dans l’ingratitude et le
déni de la loi. Quand la religion ne laisse aucun choix ! Elle est sure et digne
de foi.
Mais, changer le droit ne fait pas disparaitre Dieu, en effet les peuples qui ne
sont pas baignés de la foi abrahamique, et ceux qui ont la proéminence
auprès de Dieu, les musulmans, reconnaissent en les gens de Dieu une
clémence et une concession politique digne d’une personne animée de
certitude complète, comme un aventurier qui s’est lancée dans une quête
visiblement incertaine mais annonce aux observateurs dubitatifs que sa
quête le mènera vers la certitude et le bien car l’aventurier est confiant .
Cette confiance, cette certitude, qui anime le musulman, est reconnue par
Dieu, et l’obligation de Dieu envers ses serviteurs est de leur donner la
victoire sur les infidèles.

Ainsi Dieu, le Dieu d’Abraham parla et sa Parole est Preuve. La Parole de


Dieu est Vérité. Ainsi Dieu apporta à l’humanité une preuve qui démontre
qu’il est le souverain du droit positif, et le Droit à sa Source est Divin.
Et Dieu n’a aucun associé, ni dans sa souveraineté ni son commandement.
Seul !

La bataille qui anime les peuples de la Foi est d’ordre purement juridique et
donc il suffit pour Dieu d’apporter une preuve juridique qui étaye la ferveur
des fidèles et qui tait le blasphème du profane. En effet après l’introduction
de la preuve qui succède au droit positif, l’infidèle ne saurait plus se
permettre car il manque de raison et sans raison il n’a aucun droit. L’infidèle
a toujours tort.
Mais la clémence du fidèle le rassure en lui rappelant que Dieu a toujours
raison.

Bien entendu si les gens du droit ferment la porte à une preuve légale,
d’autant plus qu’elle vient de Dieu alors Dieu n’aura d’autre choix, afin de
préserver son Arrogance, que de répliquer d’une façon inconnue à ceux qui
bloquent la voie de Dieu mais ouvrent la voie de l’Homme.

165
Quiconque exclut Dieu sera exclu, bafoué dans sa personne et jetée honnie,
comme un diable maudit ! En effet celui qui exclut l’Homme exclut Dieu.
Et Dieu se vengera ! Il est Justice !
Batard frère du diable. ! Fils de perdition qui sème sournoisement le vice,
prodigue.

Aussi le refus d’exercer le droit et donc la Justice selon le canon positif ne


mènera qu’à la destruction complète du droit positif car l’œuvre des infidèles
rend ce travail dialectique totalement vain : en effet ils seront victimes de
leur incohérence et souffriront de la soif de Justice des opprimés qu’ils ont
laissé pour compte et exclus de la maison de l’Homme. La misère est
observable et n’est en rien l’œuvre du hasard. Argent, fait du Prince.
Mais les serviteurs de Dieu n’ont que faire de la maison de l’Homme elle est
vouée à être détruite, seule la maison de Dieu demeure stable et ayant une
porte à jamais ouverte pour jouir de la sécurité.
Quiconque fait la guerre aux serviteurs de Dieu, alors sachez que Dieu est
leur allié, et il n’y a pas de combat plus facile pour les serviteurs de Dieu que
les hypocrites qui mélangent le visible et l’invisible. Les hypocrites se
suicident et se réveillent.
Tout cela est facile pour Dieu. Comme un clin d’œil voire moins. D’ores et
déjà.

Dieu est celui qui rend la Vie simple, l’infidèle veut rendre la voie de Dieu
ainsi que ses versets ambigus. Vous n’atteindrez pas la hauteur des
montagnes.
Mais dans cette toile ils sont piégés, contraints, non pas de patienter, mais
d’attendre la venue de l’araignée.
Mécanique divine, cachée dans l’invisible.
Or ! Qui a vu, verra ! Qui tire le diable par la queue, le suit dans son jeu.
Hors Heure.
Ainsi l’impur n’est autre que de sang mêlé, le sang qui irrigue son cœur
animé par l’hypocrisie. Ciel sans pilier visible.

166
Il n’est pas enfant d’Abraham, mais un batard qui veut prendre la place de
son fils et ainsi hériter par les moyens du vice. Patience mon enfant !
La victoire est Dieu. Sans flagrant délit. Sa Volonté sera accomplie sur Terre
comme aux Cieux. Tel est le culte des serviteurs de Dieu.
Qu’elle soit donc faite. Karma !
La puissance est à Allah,
Et La puissance est au messager
Et la puissance est aux croyants. « Nous aimons et chérissons les
orphelins ».

Soit l’on accepte légalement Dieu comme souverain, comme on oblige à se


soumettre à la souveraineté de l’Homme, soit la guerre contre l’Injustice sera
une dynamique jusqu’à la victoire souveraine. Et la victoire est Dieu. Pas
Tard.
Nul n’a le tort de la raison, si ce n’est qui ignore la raison de son tort.
Chaque Roi, son sceau. Le vrai sceau royal est Muhamed. Sans le sceau nul
appui.

Et pour quelle raison devrait- il se soumettre à un faux dieu alors qu’il en a


la science ? On reconnait le responsable à sa signature, la trace de son
passage à l’acte.
Il est vrai que sentir la peur dans les yeux de l’ennemi est jouissif. Surtout
quand Dieu bénit cette action. En sa conscience on se noie. Le fait est
accompli. Scie.
Pourquoi mentir quand on peut traumatiser ? Et pourquoi tuer l’hypocrite
quand on peut juste l’effrayer ? Le diable n’est il pas celui qui effraie ses
suppôts et les excite furieusement à la mécréance. La Vie reste et demeure
préférable à la mort car le Dieu est Vivant. Saint Si.
Le fidèle par la grâce divine n’est en rien un hypocrite.
Ca attend Satan en Satin?
En effet Dieu est celui qui est vraiment digne d’être craint. Il essuie la crainte
et voilà l’amour : illusion de se croire au paradis, jusqu’au rappel de son
frère, qui lui demande de patienter. Vogue Saint Marin à Marché .

167
Ainsi va la Vie.
Le protocole du Messager est établi par Allah qui ne change pas son
Protocole,
Il commence et continue en effet ! Il est le Premier et il est le Dernier.
Triomphe.

Accours donc pour lire ou relire la sourate le Tout Miséricordieux dans le


Saint Coran.
Vite avant qu’il ne soit trop tard.
Essaye de suivre et survivre le Déluge a eu Lieu, ne sois pas parmi les noyés.
C’est seulement Allah qui rappelle qu’il est Erigé en Maitre et Dieu Absolu
sans associé.
Ainsi le batard est travaillé, n’est- il pas racé ?

168
Au Nom du Riche au-delà du Besoin le Meilleur Garant le Protecteur

Plaidoyer contre certaines formes juridiques de sociétés commerciales


Nul n'est sensé ignoré la Loi :

La Justice dit le légal en tout régal. La Justice ne craint pas les


conséquences, telle est la réalité de son idéal. La Justice est vérité.

Telle est la démarche conforme à l'esprit des Lois. Le Corps du Droit est
animé par l'esprit des Lois, les Lois prennent leur source en la Justice.
Le corps du non droit n'a pas d'esprit. Il marche vers l'antinomie soit la
contradiction. Cette contradiction est en tout point et tout temps reconnu
par la Justice, qui dans Sa Clémence laisse le Temps au repentant. Et
sanctionne avec Clémence de fait. Vue l'injustice. L'Etat de Droit se soumet à
la Justice et fait reculer l'injustice, mais je ne prétends pas être Justice mais
l'exerce sans injustice.
Qui prétend être Justice ment à la Justice, et qui usurpe son Nom se
condamne aux abysses, et la Justice ne prononce pas son nom. Elle le
méprise. L'injuste en soi est laid et méprisable.
Aux serviteurs la Justice la Gloire de leurs services déclinés dans
l'Honneur. La Justice est Glorieuse. SA Gloire est éternelle. L'injustice est
réelle mais éphémère.

L'Homme se réalise à travers sa participation à la vie de la cité


Le travail n'a de valeur que pour celui qui fait l'effort.
Reconnaissance est le premier prix, confirmer c’est rendre la parole à l'acte.
La morale est nécessaire, surtout lorsqu'elle est absente.

Piqure de rappel

Sans cette fonctionnalité de la solidarité des pertes à mesure des apports les
banques ne pourraient se permettre de créer de la monnaie ex nihilo ! Le
fameux ratio bancaire. Ce qui détruit le tissu économique.
On a un consommateur C(i) , qui a un budget de « b » avec lequel il peut

169
s’offrir une palette de produits disponibles interchangeables, dont l’identité
des produits dépend du choix du consommateur, mais fixons une
dimension à l’ensemble des produits disponibles avec son budget « b » et
nommons cela le spectre de b ( sp(b)) avec sp(b)= B , B>1.
Lorsque les prix augmentent et que les salaires restent inchangées alors
b=b, et sp(b)= B-ε avec ε ≥1, B>1.

Cela signifie que le pouvoir d’achat baisse d’une valeur équivalente en


termes de marché à epsilon(ε). Mais cet argent ne disparait pas, parce que
les produits sont présents donc dans une logique de marché, la richesse
n’a pas disparu, au contraire, elle a juste changé de main.

Il n’y a pas de crise de production, les denrées sont toujours disponibles et


en quantité comparable au cycle précédent.
Alors où est cet argent ?
En fait voila les comptes, l’ensemble des personnes ayant vu leur pouvoir
d’achat diminué d’epsilon forment un groupe de G personnes, il y a donc une
diminution du pouvoir d’achat de ce groupe de « P » (G*epsilon = P, P>1).
« P » a été affecté dans un autre groupe ou un ensemble d’autres groupes qui
ont vu leur pouvoir d’achat augmenté de P.
Ainsi les riches s’enrichissent et les pauvres s’appauvrissent par le
mécanisme de la création monétaire.
Lorsque l’on achète un bien immobilier à crédit faute d’autres options, le
coût du crédit n’est il pas équivalent au double du bien immobilier ?
Sachez que la banque lorsqu’elle vous prête ne dispose pas des fonds
qu’elle vous avance, c’est une simple écriture comptable, son profit vient
du remboursement de la dette avec intérêt.
Ainsi par ce mécanisme les riches s’enrichissent et les pauvres
s’appauvrissent. L’intérêt de la dette aurait pu être affecté à plusieurs
autres agents économiques, mais la richesse se concentre inexorablement
aux mains des actionnaires des Banques.

170
Et il n’existe pas d’argent dans une économie dominée par une banque
centrale qui ne soit souillé par l’intérêt usurier, dans ce type d’économie
toute unité monétaire porte en elle une part de « riba » (usure).
Le diable vous fait craindre la pauvreté alors que Dieu vous appelle à son
pardon…
Dieu est Justice et il Miséricordieux, et vous êtes vous des justes ?
Car Dieu est celui là même qui détient le châtiment suprême ! Il est dur !
Dieu est inébranlable ! Celui lui qui maintient !
Et qui vous détournera le châtiment si ce n’est Lui ! Dieu n’est il pas le
Miséricordieux. Alors ne soyez pas injustes envers vous-mêmes !
Preuve de que le droit appartient à Dieu (Béni et exalté soit il).
Vu la preuve de Dieu l’un l’unique du Coran
Vu la preuve d’Allah inimitable..
On déclare conformément à la stricte Vérité que Dieu (Béni et exalté soit
il) est Le Créateur de toute chose et donc d’un tout.
Vue les lois naturelles et autres Dieu est Législateur.
Puissant Le Seul et Unique Le Vrai Le Vivant Celui qui crée qui donne vie et
mort le Maitre de la récompense et de la punition. Celui qui Sait et le Sage
Le Suprême. Il est le Maitre Absolu le Souverain Suprême et c’est
incontestable.
Vues et entendues les preuves du monothéisme,
Dieu (Béni et exalté soit il) est le Législateur Suprême, nul ne peut prétendre
connaitre Sa loi mieux que Lui car Il a édicté la Loi (naturelle et révélée) qui
s’applique à l’humanité.
Donc en vérité Il est le Meilleur des Juges et le Vrai Dictateur.
Ainsi Dieu (Béni et exalté soit il) est le Commandeur Suprême des Forces
armées de l’Univers car Il est Le Législateur, Le Commandeur et le Juge
simultanément.

On peut même dire que l’administration de Dieu (Béni et exalté soit il) est
une dictature et Lui seul peut jouir de ce privilège. Et dans sa suffisance il
n’a même pas besoin d’une administration ni même d’un associé…

171
Le droit appartient donc à Dieu (Béni et exalté soit il) et ceci exclusivement.
L'idolâtrie est donc un mensonge et la validité de l’entreprise moderne
aussi, selon le canon théologique c’est une hérésie et donc l’entreprise
revêtant la personnalité morale dans laquelle les actionnaires sont solidaires
des pertes à mesure des apports est nulle et ses actions caduques auprès
de Dieu. Les œuvres des infidèles sont donc vaines.

Justificatif :
Nul ne peut prétendre donner un droit à une quelconque entité sans
l’accord préalable de Dieu, où selon la ligne morale qu’il a tracé. De plus nul
ne peut s’immuniser contre ses fautes. Pour pouvoir donner capacité à un
objet inanimé il faudrait son accord or l’inanimé ne peut donner son accord
donc stipuler que l’inanimé donne son accord n’est ni plus ni moins qu’un
mensonge avéré.

Comment peut on croire que ce que l’on crée de ses mains puissent nous
protéger de quoi que cela soit ? En arabe l’entreprise est appelée « associée »
mais cela n’alarme pas beaucoup les fidèles et l’arabe est la langue de
l’Islam.

Dieu (Béni et exalté soit il) a demandé aux idolâtres pourquoi ils tenaient
tant a leurs idoles qu'ils ont fabriqué de leurs mains, qui n'entendent rien ne
parlent pas et qui ne sont responsables ni de bien ni de mal? On est dans la
même rhétorique avec les entreprises que je critique. Les juristes
responsables ne sauraient eux-mêmes faire parler leurs idoles si ce n’est à
travers un faux porte parole, car en toute vérité il ne porte guère la parole de
L’idole.

172
Récapitulatif
Il est question d’analyser toute société permettant aux actionnaires d’être
solidaires des pertes à mesure de leurs apports, et, associé au concept de
personne morale. Est-ce que l’entreprise moderne se prosterne devant
Dieu ? Ou est-elle au dessus de la prosternation ? Une personne jouissant
de la capacité juridique est en mesure de se prosterner selon le dogme
islamique et est apte à entrer en islam…
Encore une fois je prends refuge auprès Dieu.

Dieu est le seul protecteur et seul garant des personnes et des biens, la
création ne fait que le servir, bon gré mal gré. L’Homme ingrat n’est-il pas
obligé de manger ?
Dieu ne peut être réduit à l’impuissance sur Terre, ni personnifié.

Or les sociétés dont il est question dans l’analyse empiètent sur la


Souveraineté de Dieu, en prétendant protéger financièrement les
actionnaires contre le risque de faillite (certes dans une certaine mesure
mais le poids est suffisant pour bafouer le Droit Suprême de Dieu qui n’a
pas d’associé dans Sa Souveraineté).
L’entreprise moderne recouvrant ces types de sociétés forment de facto une
idole qui vus les statuts la fondant incline les collaborateurs et les
actionnaires vers la servitude de l’idole aux propriétés en réalité appartenant
à Dieu.

173
En cela la l’entreprise moderne ayant le « pouvoir » de protéger et de garantir
les biens dans sa proportion certes pondéré mais énorme dans les
conséquences constituent une iniquité énorme dont se charge l’actionnaire.
L’employé quant à lui est obligé à cause de ses besoins avant tout
physiologiques de s’incliner vers ce statut quo et servir l’idole car, dans le
canon, l’employé exerce au sein et pour le compte de l’idole, tout le reste fait
partie de ce que l’on appelle la culture d’entreprise, futile au regard de la
Voie.
L’idole protégerait l’actionnaire et avilit l’employé dans des proportions dont
seul Dieu connait la mesure. Au salarié, ne dit on pas « estime toi heureux
d’avoir du travail, d’autres n’ont pas eu cette chance » ? L’employé répond
aux exigences de la nécessité, il doit survivre, peut-on le blâmer dans ce
monde hostile de travailler pour une idole. Mais ceux qui ont ouvert leur
cœur à la grande mécréance si !
Cela ne fait aucun mal à Dieu, Il est le Garant de l’Ordre, mais cause du tort
à celui qui se charge de l’iniquité de ce qui est ici décrit ni plus ni moins
comme du shirk. Sommes-nous revenus au temps de la Jahiliya (l’époque
anti islamique ….) ?

Les commerçants de la Mecque disaient que Muhamed (le sceau des


Prophètes sur lui le salut de Dieu et la paix) voulait nuire à leur commerce,
au départ, la suite est dans les livres d’histoires.
Et à la Mecque les entreprises modernes sont aujourd’hui légion, le
pèlerinage n’est il pas une juteuse affaire commerciale, comme dans le
passé, bien sur que oui.
Puisse Dieu donner un gain licite et secourir les siens.
La science est salutaire et Dieu n’aime pas les ignorants. Réfléchissez donc !
Ainsi on peut demander si le polythéiste qui commerce avec les polythéistes
dans le marché sauraient se faire dévot dans la mosquée en priant avec les
musulmans ? Dieu posera la même question. Voila le vrai danger !
Non car la place du polythéiste (shirk) n’est pas dans la mosquée c’est la
place de réunion consacré des musulmans. Depuis quand le musulman est
polythéiste ?

174
Il est inutile de chercher l’équivoque ! Abraham était musulman, il n’était ni
juif ni chrétien ni polythéiste ! Seules les juifs, les chrétiens et les
polythéistes se disputent sur son sens ! Dieu dit qu’il n’y a divinité que lui, il
faut le prendre lui comme protecteur et garant ! C’est la loi universelle. Est-il
préférable de savoir ou d’ignorer ?

La personne morale où l'actionnaire est solidaire des pertes à mesure des


apports signifie que le bénéficiaire de l'entreprise est protégé du paiement de
la totalité de la dette en cas de faillite. Dieu ne permet pas cela !
Comprenez que vous faites vos affaires dans des idoles !
Pourraient-elles protéger vos biens là où Dieu ne le permet pas.
Associer une entité à Dieu est une injustice énorme.
Auriez-vous un autre Protecteur que Dieu ? N'est il pas le meilleur garant ?
Enfin si vous êtes fidèles bien sur !
Je vois beaucoup le dire mais malgré cela font le contraire.
Le dinar est votre religion, votre honneur votre marchandise et votre qibla la
femme
Où voulez vous aller ainsi ?
Ecoutez du moment que vous êtes cohérent avec vous même.
Cela vous permettra peut être de résister à la Rigueur...
Et, réfléchissez à l assainissement de votre marché si ces idoles venaient à
disparaître ? Les faux dieux ainsi établis de jure, de facto reste à prouver le
contraire, le cœur a ses raisons que la raison ignore.
Que chacun assume ses responsabilités à moins d'être un incapable.
L'islam c'est pour ceux qui sont capables d'assumer la responsabilité les
autres ne sont pas concernés. Dire qu'une personne morale un être fictif
vous protège et complète votre responsabilité c'est vraiment ne pas avoir
beaucoup d'amour propre !
Évitez les crises qui paupérisent. Car la voie d'Allah est bonne pour vous,
pour peu que vous compreniez !
En rencontrant votre Dieu que vous évitez surtout une mauvaise surprise.
Car vos marques avec tout leur prestige ne saurait témoigner en votre faveur
ni même exercer leur faveur.

175
Elles ne réduiront pas le châtiment.
A moins qu’elles vous offrent une garantie.
Mais qui pourrait vous apporter une garantie contre Allah ?
Ne voyez vous pas qu'elles n'ont aucun pouvoir et que vous les créez de vos
mains. Les belles paroles n'achètent pas de pain, ceci dit les idoles ne
possèdent en vérité aucun jardin.

Elles ne vous peuvent ni bien ni mal mais vous agissez dans l'injustice la
plus totale.
Non mais ! Repentez vous vite ! Ce discours est on ne peut plus clair pour
ceux qui disent être adorateurs de Dieu et ne s'en cachent pas.
Ce type discours ne vous a-t- il pas déjà été récité auparavant ? Est-il pour
vous le sceau des prophètes ou le sot des prophètes ?
Il faut bien parler et bien penser.
La question mérite certes d'être posée.
Avez-vous oublié ? Vous voilà rappelés désormais.
Ou allez vous hurlé "attachez vous à vos idoles " et renier la vérité évidente.
Les mêmes causes produisent les mêmes effets.
Allah ne vous suffit pas ? Visiblement vous avez besoin de "soutien " !
Si vous ne comprenez pas par vous, même laissez tomber, cela ne vous
concerne pas.
Allah ne mérite il pas la priorité dans la consultation ?

Et ceci est un désaveu solennel de cette forme juridique qui associe à Allah.
Allah a déjà fait son désaveu dans toute une sourate, qu'il la lise qui veut.
Elle s'appelle Tawba et elle sans la basmallah. C’est Odieux !
Qui a de l'intelligence comprenne donc l'absence de cette dernière.
Alors évitez le pire pour vos âmes.
Le diable vous fait craindre l'indigence alors qu'Allah vous appelle au Grand
Pardon.
Faites le bon choix. Faites le bon choix Faites le bon choix : Repentez vous.
Et évitez qu'un malheur ne vous arrive, et ne vous enflamme, vous ne saurez
mourir ni vivre encore moins l'éteindre.

176
Dieu est il une blague pour vous ? Franchement ?
Votre salut est il une chimère ? Sincèrement ?
La prospérité est elle vaine ?
Ayez donc pour Allah cette fois un peu de flair.
Faites donc le nécessaire et aller de l'avant !
Nous sommes à Dieu et Lui nous retournons.

Il n’y a de Force ni de Puissance qu’en Allah

En ce qui concerne les pays dont la religion de l’Etat est l’islam, en


particulier le Maroc :
 Il est stipulé dans la constitution que l’Islam est religion d’Etat.
Quelque soit l’école juridique ou de pensée relevant de l’Islam toutes
s’accordent sur le principe fondamental et Salvateur de l’unicité divine
dont le dogme est le monothéisme absolu. La divinité est nommée
Allah et que l’on retrouve dans la devise du Royaume du Maroc :
Allah La Nation Le Roi
D’ailleurs tout musulman s’oblige à témoigner de cette unicité divine

Il s’en suit que Dieu se connait et se reconnait à ses attributs, Il a les


plus beaux noms/attributs. Il est dit nom comme attribut car on peut
invoquer Dieu par un attribut le caractérisant comme Le
Miséricordieux ou Le Maitre de Vengeance ou Le Puissant ou
Le Garant ou Le Protecteur etc.
D’ailleurs on peut vérifier dans le Coran dont la lecture ou relecture
est en soi salvatrice qu’Allah est le Créateur de toute chose et de toute
chose il est le garant.
L’islam se suit et se poursuit par le Coran.
Le Coran qui est Parole de Dieu interdit le polythéisme.
Le polythéisme consiste à renier l’unicité divine et/ou donner à Dieu
des associés qui auraient une part des noms divins sans Allah.

177
Il est à noter que Dieu rappelle son serviteur ou créature à Lui car la
Marche est vers Dieu.

Ainsi le serviteur augmente en dignité à travers l’adoration tangible ou


intentionnelle à mesure des moyens qui lui sont donnés de Dieu.
Cette « mise en dignité » est le signe que Dieu est le meilleur des donateurs
et que sa Main est ouverte, et Il est Riche au-delà du besoin et Glorieux dans
toute l’éternité. Un serviteur honoré n’est en rien un associateur. Je tiens à
souligner cette distinction qui pourrait être mal interprété des suites d’une
méconnaissance blâmable et préjudiciable.
Et Allah est prompt à régler les comptes.

La Servitude se reconnait à la moralité et doit y mener car la moralité est le


signe effectif de l’adoration en toute Vérité de la Justice. De manière
collective cela mène au Bien Commun ou de façon sécuritaire à l’ordre public
et social.
Le contraire détruit le tissu social et est identifié à une injustice et va donc à
l’encontre du Bien Commun.
La Justice l’est pour tout le monde et l’injustice l’est pour au moins une
personne, dans son universalité.
Le justiciable est responsable devant Allah d’abord qu’il en soit conscient ou
non.
Allah n’est point celui qui rend des comptes. Soit dit en passant.
Allah est Justice et la Justice ne lèse personne. Allah est omniscient et
l’Homme fait des erreurs. Cela montre que l’Homme doit assumer une
responsabilité du fait de son ignorance absolue et ses actes réalisés en
connaissance relative des choses. Le devoir de responsabilité provient du
différentiel de savoir entre Allah et son Serviteur et face aux interactions
entre Hommes.

178
Or :
1. La personne morale n’est pas justiciable devant Allah : l’inanimé est
innocent de l’utilisation que l’animé en fait. Par voie de fait.
Il est injuste et illégitime de donner des droits à une chose inanimé.*

2. La responsabilité limitée de l’actionnaire au sein de la Personne Morale


dont les textes de Loi et l’agent agissant invoquent sa capacité
juridique à garantir une sécurité et protection financière garantie
revient à élever cette personne morale (inanimée) au rang d’associé à
Dieu.
A moins qu’un garant effectif soit désigné qui comble la part de
responsabilité restant et qu’il soit justiciable devant Allah. Allah est
garant de toute chose. Il va de soi que la pierre, ou le verre ou tout
autre matériau de construction n’est pas justiciable devant Allah de
l’utilisation que l’Homme en fait.
Un couteau n’est pas responsable de la blessure infligée à une victime
d’une attaque. C’est l’assaillant le coupable. Va-t-on juger le couteau ?
Ramené à cette échelle cela semble ridicule, et certes il y a un risque
que Dieu prenne cette situation en ridicule, ce qui n’est pas comique
en soi.
Ainsi cette personne morale n’est pas justiciable devant Dieu « dans la
Cour de Justice Divine », dans le Palais donc de Justice de fait.
Lorsque l’on invoque la Justice on invoque Dieu. ..
Pour revenir à l’actionnaire qui craint la faillite, il est à noter qu’en
Islam la faillite c’est se présenter devant Dieu ayant perdu toutes ses
œuvres, et qui n’a pas de poids ou qui ne fait pas le poids, selon
l’optique et l’interprétation, quoiqu’il en soit le fait est le même.
Ne pas payer sa dette en invoquant la protection de la personne
morale est une injustice devant Dieu qui doit être pris pour protecteur

179
et garant et devant le créancier qui n’est pas remboursé, vu les statuts
de l’entreprise.
De plus si le créancier qui n’est pas remboursé se déclare musulman il
est doublement lésé car de fait on obstrue sa dévotion envers Allah qui
est le meilleur garant, en lui indiquant la fin de non recevoir.
Allah est le meilleur payeur, meilleur donateur meilleur garant et Il est
en personne la Justice.

Il est à noter que la Personne Morale peut être amené à témoigner


devant la Cour de Justice divine afin qu’elle confonde l’injuste et
« témoigne qu’elle n’est pas associée ». Cette affirmation est stipulée
dans le Coran, qu’il est salutaire de lire ou connaitre.

De façon anachronique cela revient de fait et de droit à créer une idole


divinisée vue son « pouvoir » légal et que certaines personnes
notamment musulmanes travaillent en son sein et en son nom.
Certains musulmans quittent leur travail pour se rendre le Vendredi à
la Mosquée rendre culte à Allah. L’appel à la prière est quotidien et
quintuple.

Voyez-vous le conflit d’intérêt ? La Majesté Divine est arrogante.


Allez-vous vous justifier pour leurs erreurs de jugement ?
Nul n’est sensé ignoré la Loi !
Ce « travail rémunéré » compromet la pureté et la sincérité du service à
Dieu du serviteur qui doit subvenir à ses besoins. Il sert la Divinité
incréée. Le citoyen musulman est induit dans une erreur du point de
vue divin d’amplitude fatale.
Le diable fait craindre l’indigence et Allah appelle au Pardon ! Seul
Allah pardonne et Son Pardon n’a pas de valeur marchande. Il y a
donc un péril moral infini qui guette la population musulmane.
La vraie ruine n’est pas de perdre sa fortune car le musulman fait
l’aumône et l’islam est solidaire par principe, mais de perdre ses

180
œuvres les voir annuler et transférer au profit d’un tiers. Et cela est
facile pour Allah.

Donc l’entreprise revêtant la personnalité morale et donc ayant la


dite capacité juridique où l’actionnaire est solidaire des pertes à
mesure des apports constitue un élément inconstitutionnel.

Par conséquent je déclare en mon âme et conscience et en


connaissance de cause que ce type d’entreprise est anticonstitutionnel,
mais cette déclaration est purement et simplement verbal et n’a pas de
valeur légale selon le droit positif en vigueur. Allah est mon droit et
mon témoin et mon garant.

Mon Dieu est Allah, Il n’y a de divinité qu’Allah.


Allah est Divinité Une et Unique.
Certains marocains ont la Foi venant d’Allah et adhèrent à la légalité
et sont illettrés ou non. Mais ils croient de bonne foi aux institutions.
Beaucoup ne sont pas juristes et théologiens, donc font confiance
aveuglément, et Allah ils placent sans concession leur confiance.
Par compassion je fais cette démarche et surtout par adoration
d’Allah.
La Punition divine est dans l’Absolu pire et Récompense dans la valeur
absolue meilleure que Sa Punition, car Allah est le plus Miséricordieux
des Miséricordieux.
Je crains Allah et je place ma confiance et espoir en Lui.
Taire cette connaissance ; et ne pas faire le nécessaire, serait criminel
par complicité. Je saurais être taxé de polythéisme alors que je sais.
Ce silence prouverait mon infidélité de façon avérée certaine et
inaliénable.

Je ne souhaite pas craindre l’indigence mais le Pardon Divin m’est plus


cher, je n’ai de facto et de jure aucun moyen de le racheter si je le perds.

181
Dans le cas où la constitutionnalité de l’islam serait sujette à
ambigüité selon le droit positif, j’ai établi une démonstration cohérente
forte et irréfutable, à moins de renier toute science ou de la mauvaise
foi.

Cette démonstration est une Preuve de l’Unicité Divine (Divinité Une et


Unique) qui appose par l’autorité manifeste de l’auteur le nom d’Allah
comme nom officiel de la Divinité ; signe de continuité et fidélité à
Celui qui révéla le Coran, et qui n’a pas été inventé par son orateur.
L’orateur est le Messager d’Allah.
Le ruissellement déductif de cette démonstration découle sur la
démonstration de Sourate Ikhlass (elle existe dans le Coran) et met fin
philosophiquement aux querelles sur la Trinité qui titillent les
conservateurs orthodoxes de la Doctrine, depuis jadis.
Je ne cherche pas à faire valoir cette Preuve en tant que lettres de
créances diplomatique ou procuration. Mon salaire incombe à Allah.
Allah est mon garant, il défend la cause du serviteur qui soutient et
défend la Sienne.
Afin de préserver mon Honneur : Gloire à Allah Seul.

Abrogez la loi qui autorise la solidarité des pertes à mesure des apports.
C'est en vérité une hérésie tant commerciale que théologique. Croire qu'une
personne fictive saurait endosser le rôle de garant en dehors de Dieu est un
non sens en droit positif.
Comment pouvez-vous prendre un protecteur juridique en dehors de Dieu ?
Sinon revenez à la personne physique si vous êtes sincères, les infidèles s’y
refusent et les polythéistes les y incitent et en abusent.

Au jour de la résurrection celui qui n’a pas honoré sa dette légale en


prétextant que son entreprise protégeait ses biens ne pourra qu’avouer être
un polythéiste.
182
Cette preuve est rétroactive.
Aujourd’hui les multinationales et les banques dominent le monde, toutes
les ressources achetées sont issues du commerce des multinationales
(société anonyme) donc la parole du Messager sur lui le salut et la paix s’est
réalisée ; le polythéisme et la riba (intérêt usurier) sont entrés dans toutes
les demeures. Seul l’air est pur, et encore. Si le licite devient illicite ou que
l’illicite devient licite alors le taghoût sort sa tête.
Lors du Jour du Jugement, un jour sur lequel il n’y a aucun doute,
l’actionnaire qui a fuit sa dette où à eu l’intention de le faire sous couvert de
la protection factice de son entreprise, sera interrogé et il témoignera contre
lui-même qu’il est un associateur (polythéiste), car son protecteur en dehors
de Dieu ne pourra guère témoigner en sa faveur.
Au jour du Jugement qui viendra témoigner qu’ils étaient leurs garants et
protecteurs contre cette partie de leurs dettes à laquelle le droit dont ils
acceptent de jouir leur permet d’échapper ? Dieu punit les coupables qui
sont mal intentionnés, on ne peut être tenu responsable d’un acte qui n’est
pas intentionné !
Reniez le taghoût, le faux dieu et ayez foi en Dieu, voici l’anse la plus solide.
L’anse de Dieu ne saurait être coupée, que relâchée par le faible.

Ne laissez pas le trompeur vous égarez dans cette vie présente, il ne fait
qu’appeler à de fausses promesse, certes le diable est un ennemi déclaré,
mais Dieu n’acceptera pas qu’on blâme le diable. On voit bien que
l’entreprise moderne et le diable ont la même finalité.
L’Homme est appelé à assumer son entière responsabilité. L’usure tel que
pratiqué par le système juridique et financier actuel interdit le don de
charité. On ne peut pas faire charité de ce dont on a été spolié .Et le
commerce seule oblige à la charité.
La charité éradique la misère et le désespoir, alors que l’usurier respire l’air
en vie des désespérés qui l’ont servis, et ceux qui poussés par la faim et la
contrainte se concentre prêts à le servir encore et encore jusqu’au dernier
affamé, pour peu qu’il soit flatté et notre faim laminé, enfin. Dieu est bon
n’est ce pas ! Imagine qu’ils viennent heureux et en bonne santé ! Pour nul
Homme cela saurait être une calamité.
183
Mais certains veulent régner en enfer plutôt que de servir au paradis.
En effet on ne peut servir Dieu et l’argent.
Le sceau des Prophètes Muhamed sur lui le salut et la paix fut combattu car
son dogme monothéiste s’opposait au commerce des idolâtres dont le
pèlerinage était la principale source de revenus. Serions-nous revenus au
temps de l’ignorance et du polythéisme ; alors que le livre de Dieu est récité
dans toutes les mosquées ? Sans le savoir ? Maintenant grâce à Dieu nous le
savons et sommes aptes à le reconnaitre. Alors ne soyons ni traitres ni
ingrats envers celui qui oblige et qui donne le droit.

Il n’y a de divinité qu’Allah !

Comment se justifieront- ils face à Dieu lorsqu’il extraira de leurs intentions


le fait qu’ils aient accepté un garant et protecteur fictif qui a été élevé au
rang d’associé dans sa Divinité ?
Dieu est infiniment rigoureux et Fier. C’est Lui le Vrai Garant le Vrai
Protecteur !
Quel pire aveugle que celui qui ne veut pas voir !?

184
Manifeste de Laïcité

La justice est gratuite et la liberté marchande.


Le prix est fixé en toute Justice.

L’injustice et la Liberté sont complémentaires. Le lésé possède un droit


auquel le coupable n’a aucun droit.
Le juste se rachète. Le péché est l’injustice du Juste qui se repent et se
rachète dans le domaine de la Justice.
Le Saint Souverain est Sainteté Souveraine ; il reconnaît le péché du sujet
serviteur et l’efface par Sa Justice, lorsque le sujet sert hors injustice.
Puisque la Créature n’a pas choisi d’être crée par son Créateur, alors elle
porte le fardeau de son obligeance. Le péché est une échappée hors du
contrôle totalitaire du Dominateur Suprême. Il a accordé la liberté et le sujet
serviteur reconnait de surcroit son obligation et y répond sur la voie libre.
Libre, car le Dominateur Suprême appelle Sa créature à Lui pour peser sa
valeur et lui attribuer sa Cherté. Par la transcendance du Saint Souverain,
tout sujet pêche à cause de son ignorance intrinsèque.
La Lumière mène à la Lumière claire. Lumière sur Lumière : le noir absolu et
son absence.
Le droit a pour bu d’enrichir du sujet. Il s’exerce par la connaissance de la
Justice et s’arrête au niveau du péché.
Seule la Divinité. Seule et uniquement elle s’arroge le droit de pardonner ou
punir le péché. Allah est Fier et arrogant de Sa Pure Sainteté.
Le péché ne touche personne et est abstraite en droit. Mais l’injustice
touche et porte préjudice à autrui, voire un seul individu. Le droit de la
créature ne saurait pardonner ni punir le péché cette liberté ne lui
appartient pas. Seul Allah en est capable. Et Seul Allah est apte à le
reconnaître.
Le péché est un acte qui concerne qu’Allah et le pécheur.

185
Tout autre acte relève de l’enrichissement ou l’appauvrissement de la cité
dans laquelle interagissent les citoyens.
Ainsi le droit a pour but d’élever la Paix dans le cœur des Hommes et de
facto repousser la guerre.
Le Droit est Concorde.
L’acte injuste (injustice) appelle à la correction et porte préjudice à autrui.
Le péché ne porte aucun préjudice à autrui. Sa rétribution est absolument
Justice.
Ainsi le droit a pour vocation à identifier l’injustice, sans que ce dernier ne
soit péché, sinon les gens de droit commettent une injustice
Et qui vous dira ce qu’est la Force ? Que la Force soit avec vous. Oui la
Force !

186
Poétiques

Ô Ami,
Au nom de la vérité que tu étudies et de la sagesse que tu cherches, aide moi
à délivrer ce message, tends moi donc la perche.
Partager la lumière n'obscurcit en rien le tenant de la chandelle pour peu
que l’on soit sincère.
Ne crains pas l'ombre car cette demande n'est guère sombre.
Au contraire tu seras fier et plus légitime car telle est la conséquence de la
vérité nécessaire.
Partage avec tes frères, car la pensée par ce manifeste de l'âme elle libère.
Sers une cause qui soit juste non pas pour plaire !
Car sans Justice ni Vérité rien ne saurait satisfaire !
Temps ancien nouvelle ère,
Ne sois pas prisonnier d'un climat délétère,
Car voici le message jeté tel une bouteille à la mer.
Je prends Dieu à témoin je ne suis pas un plagiaire.
Le légitime n'a pas a prendre ses airs.
Par le soutien partage une volonté de Fer.
Sa Verge ferme doit être ancrée sur Terre.
Les éléments ne sauraient s'opposer,
Et, quant au feu qu'il soit fécond au foyer en le sein de la douce ménagère
Apportant le sourire de celui qui était absent hier.
Vis car la mort ne fait pas l’affaire,
Aime Dieu plus que ta mère,
Et soutiens moi donc dans cette galère.

187
Avez-vous vu celui là se plaindre que mon serviteur réponde à l'appel ?
Dieu n'est pas celui qui ensorcelle !
Saurait-il celui là convaincre Dieu qu'il est lui-même fidèle ?
Alors qu'il pousse le serviteur à contenir sa foi et l'expurger par les scelles.
Ce n'est pas ainsi que tu te fais la belle.
Dieu n'est pas celui qui prend le serviteur en otage ?
Qu’a t il celui là à être irrité de cette science qu'il partage ?
Pour quelle raison devrait-il cacher le témoignage ?
Sa foi ne serait elle qu'un mirage dont il souffre face à la forte chaleur ?
Qu'il exprime idiot plein de candeur ?
Afin de feindre son innocence et se poser en victime,
Et face aux forts il s’essaie à la mime !
Les singes auraient ils une hymne ?
En effet ils ne sauraient s'élever aux rangs de l'Homme,
Dignes ? C’est en vérité Dieu seul qui pardonne.
Mais certains ont une vraie foi en les mythes, malgré la limite.
Ce qu'exprime le serviteur de Dieu l'irrite,
Il est en réalité comme un arbre proie aux mites.
Vous êtes connus de façon explicite.
Le châtiment atteindra certes tout hypocrite,
En effet ce discours n'est pas sans suite.
Pensez vous en vous détournant prendre la fuite ?
En feignant la noblesse et en mentant
Ils offrent leur foi aux puissants
Afin qu'ils les agréent et bénissent leur argent
Vos œuvres seront certes réglés comptant.
A ce moment là on verra si vous avez du répondant.
Pensent-ils vénérer l'arrogant ?
Ils vendent leur âme à vil prix,
Ceci est une Parole manifeste et c'est écrit.
Qu'ils n'aillent dire que mon serviteur est maudit.
Aie honte de Dieu et tu seras rejeté honni

190
Tel un vulgaire diable en exil voué à demeurer banni
Dieu n'a que faire des fourbes béni oui oui .
Qu'ils aillent donc vers ceux qu'ils préfèrent
De Colonne en Colonne ils se repèrent
Mais c'est au gré de passion qu'ils errent
Il n y a pas de confiance, le groupe se perd.
N'ouvre pas ton cœur à la grande mécréance
Car dans l'au delà tu n'auras aucune chance,
Tu seras certes touché par la rigueur .
Tu répondras seul de ton Sens évite donc la manigance :
Ma rigueur est certes sans faille, que se trouve t il dans tes détails ?
Bref tu as un petit cœur, à toute à l’heure.
Aux pieux en effet le Grand Honneur.
Certes pour celui qui renie Notre message,
Qu'il soit de nouveau averti d'un terrible présage
Voyez ces rebelles qu’on écrase ! Que peuvent-ils contre le Sage ?
Soyez donc prudents et mettez vous à la page.

191
Célébrations de la Célébrité : Dieu et Maitre de toute félicité

Faites de Dieu votre gourou.


Certes il faut le chercher.
Mais il est déjà prêt à t’accueillir
As- tu tardé ?
As- tu retardé ?
Tu as vu le retardé ?
De passage, en satire, disons aliéné.
A- t-il perdu l'esprit alors qu'il enseigne la Sanité ?
Tout le monde veut arriver premier.
Dieu est aussi le Dernier...
Par la force on essaye de contrôler
Face aux Preuves on feint déraisonner
Jeu de rôle sans le nommer
A force de jouer
De la Vérité se détourner
Croire au faux et renier la vérité
De ce trou creusé vous voila tombés
Serein qui souhaite le rester ?
Qui croyez-vous testez?
Mais quelle mouche vous a piqué ?
A mon verbe vous ne saurez répliquer
Car Notre Force ne réside pas dans le Nombre.
Notre Puissance ne se cache pas dans l'ombre
Vous n'empêchez pas la pluie de tomber
Ni le tonnerre de frissonner
Alors qu'il peut aussi gronder !
Quand la moutarde monte au nez
Ce n'est pas le flair qui va vous guider
En enfer brule le damné
Vous pouvez certes y voir une fatalité
Cela ne changera en rien la réalité

192
Mélanger le mensonge à la vérité
Ce n'est pas la voie du bien guidé
Qui a accepté de Dieu vouloir hériter
L’idéal n'est pas d'être égaré
Instabilité est une dynamique
La stabilité photographique
Evolution cathodique
Evénement médiatique
Scène chaotique
Ordre fatidique
Dr House Méthode frigorifique
La voie de Dieu est certes fantastique
La moralité meilleure est ecclésiastique
Et l’Eglise universelle a certes un rôle temporaire
Dans le domaine du légataire où certains fonctionnaires
Habillés en moines vénèrent, c'est leur caractéristiques
Si a ces mots tu tiques sache que peut être c'est véridique
Il n’y a pas de hasard n'est ce pas ? On distingue certes une Loi !
Et l'ordre est ce qui tourne autour de moi !
Non je ne suis pas roi je suis ici Râ !
Et c'est une autre réalité cette morale là. !
Allah_u Akbar !
Oui oh Oui c'est bien Dieu le plus Grand
Se mentir c'est décevant. Déçu?
A qui bon Lui semble, Il donne ce qu’il veut !
Auriez-vous un autre donateur que Dieu ?
Condamné. Condamné. Condamné.
A améliorer sa moralité
Se blaser c'est se soumettre à une fatalité
Une chance une session. Encore une session
Faire preuve d'abnégation face à la pression
Tenir le cap, maitriser la distanciation
Faire oublier l’infraction

193
S’amender dans la fraction
Manger de la terre la rareté
Et être entier dans la fierté
Fier de son irradiante arrogance
Viens, danse le gourou provoque la transe
Dieu est certes arrogant et on l’adore et le sert
Mais de l'idée d'un rival il faut se défaire
Car cela ne mènera pas Dieu en enfer.
Ambiance délétère mais pas sous Terre, dans les ondes
Au dessus les Cieux
Le Paradis demeure des biens heureux.
En dehors de Dieu ni allié ni secoureur
Fais-moi entrer avant l'heure dans le vin et dans le miel
Que je sois du nombre de ceux qui ont de la valeur.
Ravi je te remercie, et c'est un rappel
La Lumière se diffuse et inonde
Gloire à Allah dieu des Mondes

194
Le Temps Pi.

Nul n'est allé dans le futur car on ne vit que le présent, l'instant présent est
paradoxalement le futur et le passé réunis, et c'est le seul moment que l'on
vit. Tout ce qu'on a à vivre est dans l'instant, dans cet instant il faut le vivre
avec Allah, il n'y a pas de meilleur instant.

Mais l'Homme a été crée faible.


Il ne lui ait cependant demandé que de se rappeler.
Et pourtant l'Homme oublie
Il croit connaitre le cadet de ces soucis
L'Homme fait sa propre loi en étant persuadé qu'il est sur une terre qui lui
appartient
Il ne dit même pas merci quand on lui tend la main
Sa philosophie est sans lendemain
Il se croit sage mais il ne reconnait pas ses propres sottises Il désire se
libérer pour se sentir puissant
Ne voit il pas qu'il est comme la tour de Pise Sans soutien il s'enlise
Il dit ni divinité ni Maître
Mais sur qui prends-tu exemple pour faire lettres ?
Ou aurais tu appris tout seul ?
Prends conscience que tu es entouré
Ne pense pas que je suis en train de te leurrer ! Cela te fait sourire ?
Alors que tu pourrais à pleurer !
L'Homme se croit seul jusqu’à ce que sa conscience soit sonnée
Il se rend compte que le pion lui est damé
Alors il cesse de raisonner
Il creuse un trou pour se consoler
Mais ne vois tu pas que tu es en train de t'enfoncer ?
Il se persuade qu'ainsi il va le distancer
Qu’il rassemble le fil et il réalisera que le retour vers Allah est instancié
Et tout cela dans sa juste conscience fils sur fils emmêlés
Si de son trou la lune éclaire une toile d'araignée

195
Qu’il ne se dise qu'il est sa protégée
Car de sources arabes elle œuvre pour le bien aimé
Servir Le Miséricordieux le Rédempteur, en réalité c'est charité
Pourtant il est avare et difficilement rassasié
Mais Allah n'est il pas le Maître avéré des châtiés ?
Aurait-il un rival à défier ?
Malgré son devenir il oublie qu'il reste égal à lui même
Il se prend pour moi ou moi je me prends pour lui ? Voila que se pose un
dilemme
L'homme n'a pas de meilleur combattant que lui même
L'homme aime faire des scènes et prendre l'air
Ne sais tu pas que cela a été fait hier
Dans les ténèbres le diable avance pour prendre acte
Et voila que le bougre prétends avoir vu la lumière
Feu celui la
Tout cela parce que l'homme n'endure pas l'échec mais est ce une raison
pour détruire le mât.
L'homme est content de lui en profane
Il se considère ainsi comme une fleur
C’est dans Ses mains que tu t’endors
Mais certains fanent dans la puanteur
Mais qui dira que le diable est un glandeur ?
Ne servez pas le diable Sa voie est un abysse sans profondeur
D’où émerge un feu perpétuel du réacteur
Animé par la flamme de tous les malheurs
Servez dans la conscience mais ne perdez pas le fils
Les retrouvailles seront à l'heure
Certains sont insouciants et certains ont peur
Mais est ce à oublier son propre labeur
Aime ton prochain et traite bien sa sœur
Tu vis tu meurs
Prend garde a ton futur et méfie toi de ton antérieur
Car Allah connait ta dernière demeure

196
Quel insensé voudrait connaitre sa fureur
Alors qu'il suffit d'une tumeur
Conseil : choisi bien ton docteur
Celui qui reconnait qu’Allah est lui-même médecin
Si tu veux avoir le corps sain
Car il faut être en forme pour récupérer son âme d'un puits sans fin
Épuisé à la donner à un mac tel un tapin
Pour casser la croûte après avoir gagné son dit pain
Ne vends pas ton âme à un vil prix tu n'y gagnes rien
Alors qu’Allah donne plus que le plein
Tout enfant est nourri au sein
Seul le bâtard dit que ce message n'est pas saint
Ne voit il pas encore qu'il est mien
L'Homme est ingrat envers Allah
Sauf le Pieux qui rend le mal par le bien
N'est il pas celui qui reconnait Allah comme souverain?
En dehors d’Allah tout est vain
L'Homme l'oublie dans le vin
Rare celui qui se souvient
En effet Allah est vérité et Allah est UN

197
La Constitution du Royaume d’Allah

Le Royaume d’Allah vit dans le cœur des fidèles qui reconnaissent


Allah comme leur ultime souverain.
Les fidèles constitués en société forment l’Etat appelé Royaume d’Allah.
Le Royaume d’Allah est une monarchie sous Allah et une méritocratie
au travers des citoyens.
Les membres du Royaume d’Allah sont citoyens entre eux et sujets
sous Allah.
De par la preuve d’Allah introduite dans le Coran et démontrée dans
le témoignage de Râ, le rapport entre sujets et Allah est politique,
cette forme s’exprime dans l’acte et l’intention. On peut diluer ce
principe politique en une dénomination religieuse et spirituelle pour
celui qui n’y adhère pas. Le système global est appelé Islam sa vue
n’est autre que le
Salut. Le Salut se reconnait ici bas et se poursuit après la mort, au
travers de la Vie Eternelle, suite à l’Héritage.
L’Etat ayant pour but social la préservation de la personne
humaine permet la liberté et défend la Justice.
Allah est la Justice et la liberté et le droit afférent à cette dernière
qui se décline dans la seconde.
Ainsi va le droit.
Le droit découle d’Allah de par le Coran d’abord et relayé par
le témoignage de Râ dans la cohérence, ensuite.

198
1. Il n’y a de divinité qu’Allah, ton Dieu seul sans associé
2. Tu n’as jamais vu Allah
3. Tu ne donneras pas à Allah de faux noms
4. Honore Père et Mère
5. Tu aimeras Allah en toi-même et en ton Prochain.
6. Tu ne tueras point
7. Tu ne voleras point
8. Tu ne convoiteras point ce dont tu n’as aucun droit en mentant mais par le
résultat du Mérite et la réalisation de la Prière.
9. Tu ne porteras pas de faux témoignage
10. Tu ne pratiqueras pas la sorcellerie
11. Tu ne consommeras pas l’usure
12. La Loi ordonne la moralité, les commandements tu suivras en intégralité, ce qui
n’a pas été énoncé revient de ta propre responsabilité que tu dois, selon la
direction, déterminée, afin de prouver ta loyauté. Il t’est requis de t’en acquitter
et compléter le devoir qui t’es demandé, par la confiance tu seras guidé, et la
règle de la Loi mène à la félicité, le Salut t’es ainsi prêté à toi de ne pas le
gaspiller et à toi de le faire fructifier. Garde donc les commandements avec
intimité. Telle est l’autorité qui te rapproche de ta Divinité : Allah qui, sur tes
actes peut, t’interroger. Evite donc de t’égarer et bénéfice d’un laisser passer,
qu’Allah peut dès à présent instancier. Demande et tu recevras, tel est le contrat
par lequel tu es lié. Fidèle, évertue-toi dans la Patience sachant que tout est déjà
préparé mais n’oublie pas que la femme se doit d’être bien accompagnée, tu
souhaites donc à ce que mes commandements puissent perdurer. La Loi du plus
Fort est toujours la meilleure, éloigne de toi et de ta famille le triste malheur de ne
pas avoir droit au bonheur. Je Vis, viens donc à Mon image et vis. Allah est
Eternel. L’immortalité est l’indemnité à laquelle tu es sollicité et elle est à
consolider dans ta vie pour l’éternité sans partager. Allah est certes sans
associé. Cherche donc à être pardonné et repens toi, sans, de Ma Miséricorde,
désespérer ni te lasser. Tu ne seras jamais avec Moi à égalité, sinon je t’aurais
abandonné avant même que tu puisses y penser. En toi certes mon Esprit est
bien ancré à toi de le préserver…

199
 Tout ce qu’Allah n’a pas interdit ne saurait être interdit. Tout ce qu’Allah
a interdit ne saurait être autorisé.
 Le reste relève du droit contractuel ou de l’intime.
 Il y a une liberté de contracter et d’entreprendre.
 Cette Liberté est contrainte par un principe de Prospérité et de non
nuisance directe ou indirecte. La nuisance est décrétée par un Homme
qui se déclare lésé injustement.
 La lésion est une baisse du Patrimoine juridique et de sa jouissance.
 Les fidèles sont ceux appelés la meilleure communauté par Allah lui
même.

Par la Puissance inattaquable d’Allah,

Qu’Allah fasse don de cet Etat aux fidèles, Sa Promesse se réalise.

200
Nom Ineffable d’Allah.
Il est l’Un, Infini qui crée du vide.

201

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