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DLTay Serie Integrale Generalise
DLTay Serie Integrale Generalise
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Exercice 1 : QCM
Chacune des questions ci-dessous comporte une unique réponse correcte. Toute réponse non justifiée ou incorrec-
tement justifiée ne rapporte aucun point.
X 1
1. La série cos
n2
(a) diverge grossièrement (b) diverge, mais pas grossière- (c) converge
ment
r
X 1
2. La série 1+
n2
(a) diverge grossièrement (b) diverge, mais pas grossière- (c) converge
ment
+∞ n
2n X 2
3. La série du terme général est convergente et sa somme vaut :
n! n!
k=0
sin (nπ/3)
6. La série de terme général est
n ln3 (n)
(a) absolument convergente (b) divergente (c) convergente mais pas absolu-
ment convergente
+∞
X
7. La série de terme général un = e−2n est convergente et sa somme e−2n vaut :
n=0
e −2e 2 −e
(a) (b) (c) (d)
2sh(1) sh(1) esh(1) 2sh(1)
Exercice 2
22/23 1
tsin(t)
1. Soit f l’application définie sur ]0, π] par f (t) = .
1 − cos(t)
Z π
Étudier la limite de f en 0, en déduire l’existence de I = f (t)dt.
0
2.
(a) Montrer que les applications t 7−→ ln (sin(t)) et t 7−→ ln (cos(t)) sont intégrable sur ]0, π/2[.
Z π/2 Z π/2
(b) On pose K = ln (sin(t)) dt et L = ln (cos(t)) dt.
0 0
Montrer que K = L (on pourra utiliser le changement de variable v = π/2 − u).
(c) En exprimant K + L de deux manière différentes déduire la valeur de K.
3. Exprimer I en fonction de K (utiliser IPP). En déduire la valeur de I.
3. (a) Justifier que la fonction ϕ est continue sur [0, π] et de classe C 1 sur l’intervalle ]0, π].
(b) Calculer ϕ0 (t) pour t ∈]0, π].
π
(c) À l’aide de développements limités en 0, montrer que de ϕ0 (t) = + ◦(0) pour (t ∈]0, π].
4 0
(d) En déduire que ϕ est de classe sur l’intervalle [0, π]. Préciser ϕ0 (0).
Z π
1
4. À l’aide d’une IPP, montrer pour tout k entier naturel non nul, que h(t) cos(kt)dt = 2 .
0 k
22/23 2
n
X
5. Calculer, pour t ∈]0, π], cos(kt) puis montrer que
k=1
n
sin (n + 21 )t
X 1
∀t ∈]0, π], cos(kt) = −
2 sin 2t
2
k=1
6. Soit ψ une fonction de classe C 1 sur l’intervalle [0, π], et α > 0 un réel.
Z π Z π
K
|ψ 0 (t)|dt.
(a) À l’aide d’une IPP, montrer ψ(t) sin(αt)dt ≤ avec K = |ψ(0)| + |ψ(π)| +
0 α 0
Z π
(b) En déduire lim ψ(t) sin(αt)dt.
α→+∞ 0
π2
7. Montrer que ζ(2) = .
6
Problème 2 On désigne par R+ l’ensemble des réels positifs et par R∗+ l’ensemble des réels strictement positifs.
Dans tout le problème, on note L l’ensemble des fonctions f : R+ → R, continues, telles que, pour tout entier n > 0,
pour tout réel x > 0, la fonction t → f (t)e−nxt soit intégrable sur R+ . Pour tout entier n > 0 et pour tout f dans L ,
on note Nn (f ), la fonction définie sur R∗+ par :
Z +∞
∀ x ∈ R∗+ , Nn (f )(x) = f (t)e−nxt dt
0
0
Soit k un entier naturel non nul et soit f une fonction k fois dérivable sur R+ , on note f (0) = f et f (k) = (f (k−1) )
désigne la dérivée k-ième de f . Dans toute la suite, n désigne un entier naturel non nul.
Partie I : Exemples
1. Soit α un réel positif, on considère la fonction ϕα : R+ → R, telle que pour tout t ∈ R+ , ϕα (t) = e−αt .
Démontrer que ϕα est un élément de L et déterminer Nn (ϕα ).
2. Soit ω un réel positif, on considère les deux fonctions C et S, telles que pour tout réel t positif, C(t) = cos(ωt)
et S(t) = sin(ωt).
(a) Démontrer que C et S sont des éléments de L .
(b) Déterminer Nn (C) (x) et Nn (C) (x) ( on pourra utiliser la fonction t → C(t) + iS(t) = eiωt .
f (0)
lim xNn (f ) (x) =
x→+∞ n
22/23 3
`
ii. En déduire que lim+ xNn (f ) (x) = .
x→0 n
∀t ≥ 0, gm (t) = tm f (t)
−nxt
(a) Pour x > 0, justifier qu’il existe B > 0 tel que pour tout ty ≥ B, tm e−nxt ≤ e 2
Z 1
Vérifier que g est continue sur [0, 1]. et que ∀n ∈ N, un g(u)du = 0
0
iii. En déduire que hn est la fonction nulle.
8. Montrer que l’application Nn définie sur L est injective.
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11. Montrer que ∀x > 0, Nn (g)(x) = nxNn (G)(x).
Z +∞
12. (a) Montrer que ∀x > 0, Nn (g)(x) − ` = nxNn (G)(x) − nx` e−nxt dt.
0
Z +∞ u
(b) En déduire que Nn (g) − ` = e−u G − ` du
0 nx
(c) Montrer alors que lim+ Nn (g)(x) = `.
x→0
Z +∞
sin(ωt) π
(d) En déduire que dt = .
0 t 2
Dans cette partie,n = 3 et E est l’espace euclidien canonique orienté R3 , pour u, v ∈ R3 , on notera u.v le produit
scalaire canonique de R3 .
Si u, v, w sont trois vecteurs quelconques de E, on note Gram(u, v, w) la matrice définie par :
u.u u.v u.w
Gram(u, v, w) = v.u v.v v.w et G(u, v, w) = det (Gram(u, v, w))
w.u w.v w.w
3. u, v, w sont trois vecteurs de E et B une base orthonormale de E. Montrer que le réel |detB (u, v, w)| ne dépend
pas du choix de la b.o.n B.
On admet (provisoirement) que G(u, v, w) = (detB (u, v,w ))2 . Pour u, v vecteurs quelconques de E, u ∧ v
désigne le produit vectoriel de u par v.
Rappel : Si B est une base orthonormée directe de E, pour tout élément y de E on a :
Soient u1 , ..., un n vecteurs de E. Pour tout (i, j) ∈ J1, nK, on note gi,j = ui .uj . On note Gram(u1 , ..., un ) la
matrice (appelée matrice de Gram) carrée de taille n, de coefficient gi,j en position (i, j), et le déterminant de
cette matrice (appelé déterminant de Gram) est noté
Soit B = (e1 , ..., en ) une base orthonormée de E. On pose, pour tout entier j ∈ J1, nK
n
X
uj = uk,j ek
k=1
22/23 5
5. Exprimer, pour tout i, tout j, entiers de J1, nK, le réel gi,j en fonction des coordonnées des vecteurs u1 , ..., un
dans la base B.
6. (a) Soit A = (ui,j )1≤i,j≤n ∈ Mn (R). Montrer que
Gram(u1 , ..., un ) =t AA
7. Dans cette question , n = 2, et E est le plan euclidien canonique orienté R2 . On note B = (e1 , e2 ) sa base
canonique. On munit E d’un autre produit scalaire noté f1 . Soit C = (u1 , u2 ), C 0 = (u01 , u02 ) deux bases
orthonormales pour f1 .
(a) On pose A = PB,C , S = PC,C 0 et A0 = PB,C 0 les matrices de passage resp. de B à C, de C à C 0 , de B à C 0
i. Donner le lien entre ces trois matrices.
ii. Laquelle de ces matrices est-elle assurément orthogonale ?
iii. Montrer que G1 =t SG0 S, avec G0 = Gram(u1 , u2 ) et G1 = Gram(u01 , u02 ).
2 2 2 2
(b) Montrer : G(u1 , u2 ) = G(u01 , u02 ) et ku1 k + ku2 k = ku01 k + ku02 k .
Partie III
Dans toute la suite, E n’est plus forcément de dimension finie. Si u1 , ..., ur sont r vecteurs de E (r ∈ N∗ ),
on note, comme dans la partie II, G(u1 , ..., ur ) le déterminant de la matrice de Mr (R) de coefficient ui .uj en
position (i, j).
Soit (e1 , ..., ep ) une famille libre de p ∈ N∗ vecteurs de E et F = V ect(e1 , ..., ep ). Pour tout x élément de E, on
note xF le projeté orthogonal de x sur F .
Xn
8. Soit x ∈ E. Il existe un unique p− uplet (λ1 , ..., λn ) de réels tel que xF = λk ek .
k=1
(a) Montrer que ∀j ∈ J1, pK, ej .xF = ej .x
(b) En utilisant les formules de Cramer, exprimer, pour tout k ∈ J1, nK, λk en fonction des vecteurs e1 , ..., ep , et x.
9. Soit x ∈ E. Montrer que le réeld(x, F ) défini par d(x, F ) = inf {kx − yk , y ∈ F } vérifie :
d(x, F )2 = x.(x − xF )
11. Pour n entier non nul, on note En = vect(X, ..., X n ). Vérifier que En est un sous-espace vectoriel de E de
dimension n.
12. Pour n entier non nul, on note :
!2
Z 1 X n
un = inf 1− ak tk dt, (a1 , ..., a − n) ∈ Rn
0
k=1
En interprétant un comme le carré d’une distance d’un vecteur à un sous-espace vectoriel de E, exprimer un en
fonction de déterminants de Gram.
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13. Pour toute suite finie (λ1 , ..., λn ) de réels positifs ou nuls (m ∈ N∗ ), on définit la matrice C(λ1 , ..., λn ) comme
1
la matrice carrée de taille m, de terme général (de position (i, j)) , et on note D(λ1 , ..., λn ) le
λi + λj + 1
déterminant de C(λ1 , ..., λn ).
D(0, 1, 2, ..., n)
Montrer que un = , avec :
D(1, 2, ..., n)
1 1 1 1 1 1
1 2 3 . . . n+1 3 4 . . . n+2
1 1 1 1
. . . n+2 1 1 1
. . . n+3
2 3 4 4 5
D(0, 1, 2, ..., n) = det . .. et D(1, 2, ..., n) = det ..
.. .. .. .. ..
.. . . ... . . . . .
1 1 1 1 1 1
n+1 n+2 . . . . . . 2n+2 n+2 n+3 . . . 2n+1
14. Pour tout entier naturel non nul n, on considère la fraction rationnelle
1 1 1 1
X+1 2 3 . . . n+1
1 1 1
. . . n+21
X+2 3 4
ψn (X) = det .
.. .. ..
.. . . ... .
1 1 1
X+n+1 n+2 . . . . . . 2n+2
(a) Justifier que ψn (1) = ψn (2) = ... = ψn (n) = 0, qu’ils sont les pôles éventuelles de ψn , qu’il est le degré de
ψn ?
(b) En déduire que l’on peut trouver un réel αn tel que
(X − 1)(X − 2)...(X − n)
ψn (X) = αn
(X + 1)(X + 2)...(X + n + 1)
15. En exprimant de deux manières différentes la partie polaire de n relativement au pôle −1 (une par la méthode
classique, la donnant en fonction de αn , l’autre grâce à l’expression de ψn sous forme de déterminant), relier
αn et D(1, 2, ..., n).
1
16. En déduire que un = . Indication : Calculer ψn (0) de deux façons différentes.
(1 + n)2
Remarque : Pour tout entier non nul n, il existe un unique polynôme Pn ∈ En (Pn est le projeté orthogonal de 1 sur
√ 1
En ) tel que k1 − Pn k = un = . Il est donc prouvé que la suite (Pn ) (dont les éléments sont des polynômes)
n+1
tend, pour la norme déduite du produit scalaire sur E, vers 1.
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Partie I : Exemples télescopiques
n Y
Y 1 1 1
1. Pour n ≥ 2, vérifier que 1− = et en déduire la convergence de 1− et la valeur de
k n n
k=2 n≥2
+∞
Y
1
1− .
k
k=2
n Y
Y 1 1
2. Pour n ≥ 2, simplifier de la même manière 1− et en déduire la convergence stricte de 1− 2
k2 n
k=2 n≥2
+∞
Y
1
et la valeur de 1− .
k2
k=2
n n
Y 1 Y 1
3. On pose pour n ≥ 1, Pn = 1− 2 et Qn = 1− .
4k 2k
k=1 k=1
(2n)!
(a) Montrer que ∀ n ∈ N∗ , Qn = n .
4 (n!)2
a
(b) En déduire qu’il existe a > 0 que l’on déterminera telle que Qn ∼ √ .
n
Y 1
(c) Montrer que ∀ n ∈ N∗ , Pn = (2n + 1)Q2n et en déduire la convergence stricte de 1− et la valeur
4n2
n≥1
+∞
Y
1
de 1− 2 .
4k
k=1
5. Condition nécessaire et suffisante dans le cas de signe constant. On fixe (un )n∈N ∈ RN de signe constant telle
Yn
que lim un = 0. Pour n ∈ N, on note Pn = ak .
n→+∞
k=0
1
(a) Montrer qu’il existe N ∈ N telle que ∀ n ≥ N, |un | ≤ .
X 2 X X
(b) Justifier que la série ln(1 + un ) est bien définie et que les séries ln(1 + un ) et un ont même
n≥N n≥N n∈N
nature.
n
Y n
X Y
(c) Déterminer une relation reliant (1 + uk ) et ln(1 + un ) pour n ≥ N . En déduire que (1 + uk )
k=N k=N k≥N
X
converge strictement si et seulement si la série ln(1 + un )converge.
k≥N
(d) Montrer finalement que
(
Y ∀ n ∈ N, un 6= −1
(1 + un ) converge strictement ⇐⇒ P
n∈N
un converge
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Y 1
(e) Application. Montrer que cos converge strictement.
∗
n
n∈N
(−1)n
(f ) Contre exemple dans le cas de signe non constant. On pose pour n ≥ 2, un = √ .
n
X
i. Montrer que un converge et que ∀n ≥ 2, un 6= −1.
n≥2
X
ii. En utilisant le développement limité en 0 de ln(1 + x), montrer que ln(1 + un ) diverge vers −∞.
n≥2
Y
En déduire que (1 + un ) ne converge pas strictement.
n≥2
X
6. Condition suffisante dans le cas général. On fixe dans cette question (un )n∈N ∈ CN telle que la série un
n∈N
converge absolument.
Y
(a) Montrer que (1 + |un |) converge strictement.
n∈N
n
Y
(b) Pour n ∈ N, on note encore Pn = ak . Montrer qu’il existe C > 0 indépendante de n telle que ∀ n ∈
k=0
N∗ , |Pn − Pn−1 | ≤ C |un |.
X Y
(c) En déduire la nature de la série (Pn − Pn−1 ), puis la convergence de (1 + un ).
n∈N∗ n∈N
1
(d) On suppose dans la suite que ∀ n ∈ N, un 6= −1. Justifier brièvement que ∀n ∈ N, Pn 6= 0 et =
P n
n
Y uk
1− .
1 + uk
k=0
X −un
(e) Montrer que la série est absolument convergente.
1 + un
n∈N
1 Y
(f ) En déduire que la suite converge, puis que (1 + un ) converge strictement.
Pn n∈N
n∈N
Y i
Y
1
1
7. Applications. Montrer que les produits 1 + 2 et cos + i sin convergent strictement.
n n n
n∈N∗ n∈N∗
−1
u2k−1 = √
8. Un dernier contre exemple. On définit la suite (un )n≥3 en posant pour k ≥ 2, k
1 1
u2k = √ +
k k
(a) Pour k ≥ 2, simplifier u2k−1 + u2k et (1 + u2k−1 )(1 + u2k ).
X Y
(b) En déduire que la série un diverge et que (1 + un ) converge strictement.
n≥3 n≥3
Y
Ce contre exemple nous permet d’affirmer que la convergence stricte de (1 + un ) n’entraîne pas la
n∈N
X X
convergence de un (et donc à fortiori pas celle de |un | ).
n∈N n∈N
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