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Cours Physique & Chimie 2 BAC Filiére : Science Expérimentale Option : Science Physique Année scolaire : 2020-2021 BABA EL HOUSSINE Les questions qui se i. Le réle de la physique La science physique jeu un role trés important dans I’évolution de la science et de la technologie. La physique intervient dans plusieurs domaines : 4 Lamédecine 4 Vastronomie 4 Liindustrie + Leénergie 4 ii. Les activités du physicien & Observation et étude et explication des phénoménes physiques & Développer la recherche scientifique dans différents domaines + Trouver des sources d'énergie, et contribuer a résoudre les problémes environnementaux Les questions qui se posent au physicien Pour étudier un phénomene physique plusieurs questions se posent au physicien parmi elles = Quetles sont les grandeurs qui permettent d’étudier I’évolution du systéme étudié ? Quelles sont les paramétres extérieurs qui commandent cette évolution ? Léévolution étudiée peut-elle étre caractériser par un ou plusieurs temps caractéristique ? ion du systeme étudié ? L’volution étudiée est-elle lente, rapide, totale ou limitée, est-elle uniforme ou variée Quelle est le rdle des conditions initiales dans I'évol 4 Ps 4 + E EE iv. Les ondes mécaniques 1) Définition Onde mécanique ; est le phénoméne de propagation d'une perturbation dans un milieu matériel élastique sans transport de la matiére 2) Type d'ondes mécaniques progressives Onde transversale Onde longitudinale Ta déformation du milieu matériel est Ta déformation du milieu matériel est paralléle & la perpendiculaire & la direction de propagation direction de propagation. Peeters aew Direction de Direction de pipaemes déformation — <— ae déformation WRMNOOCOOOONA Direction de 3) Dimension d’onde Onde monodimensionnelle Ta propagation a lieu dans une seule direction 4) L’onde sonore L’onde sonore est une onde mécanique lon; Onde tridimensionnelle Ta propagation a lieu dans Pespace (trois dimensions) (deux dimensions) tudinales tridimensionnelle sa propagation nécessite la présence d'un milieu matériel 5) Superposition de deux ondes Deux ondes mécaniques peuvent se superposer sans se perturber v. La célérité de propagation d’une onde 1) Définition La oélérité (vitesse de propagation) V d'une onde progressive dans un milieu monodimensionnelle est donnée par : 2) Facteurs influencant sur la vitesse de propagation & Influence de I’élasticité du milieu La célérité d'une onde augmente avec I’élasticté du milieu de propagation. Influence de Vinertie du miliew Plus linertie du milieu est grande plus la célérité est faible. 3) Le retard tempore uiq——_ Le mouvement du point M' reproduit le mouvement du point M mais avec un décalage dans le temps ou retard + exprime par Ia relation : a La relation entre Yo 'amplitude du point M et Yar Vamplitude du point M' est: YAN@)= M22) BABA ELHOUSSINE 2 Propagation d’une i. Onde lumineuse 1) Définitions & L’onde lumineuse est la propagation dune perturbation électromagnétique dans les milieux transparents & La lumiere est une onde électromagnétique dont célérité dans le vide est : ¢=3.108 m/s + Lumiére monochromatique : lumiére constituée d’une seule radiation (une seule longueur d’onde) + Lumiére polychromatique : lumitre constituée d'un ensemble de lumiéres monochromatiques 2) Vitesse de propagation d’une onde lumineuse La célérité dans le vide Ta célérité dans un milieu matériel 2a : Longueur donde dans le vide ‘A: Longueur d’onde un milieu matériel Remarque La fréquence de l’onde lumineuse V ne dépend pas du milieu de propagation Domaine des ondes lumineuses visibles : AEl[40OR SOO) ii. Diffraction d'une onde lumineuse monochromatique 1) Aspect ondulatoire de la lumiére La lumigre monochromatique subit le phénoméne de diffraction par une fente ( @ZNA ) ce qui montre que Ja lumidre a un aspect ondulatoire 2) Ecart angulaire 0 ‘scaeliaion L'éeart angulaire du faisceau diffracté est I’angle entre le milieu de la tache centrale et la premiéze extinction Pour un angle 0 us petit (tam ~ 8) on peut montrer que: HE2AP iii. Dispersion de la lumiére 1) Indice de réfraction On définit Vindice de réfraction n dans un milieu transparent pour une Iumiére monochromatique par 2) Dispersion de la lumiére blanche par un prisme ‘La dispersion de la lumidre est la décomposition de la lumire polychromatique en radiations de différentes couleurs Lorsque la lumiére blanche travers le prisme, la Iu 345r+ '2Xe +2. $n) 3) Energie d’une réaction nuclé: L’énergie de la transformation nucléaire est donnée par la relation suivante iv. Stabilité des noyaux et courbe d’Aston ol Se ee ee ae & Lacourbe d'Aston représente “EL en fonction de A, permet de comparer la stabilité des noyaux atomiques est de prévoir la nature de réaction nucléaire qui peut se produire. La partie jaune de la courbe d’ Aston ci-contre contient les noyaux stables EE Le condensateur 1) Définition Le condensateur est un dipole constitué de deux armatures conductrices séparées par un isolant, chaque condensateur est caractérisé par sa capacité C en Farad (F) 2) Relation charge — tension La charge q d’un condensateur, est lige & la tension Uc par la relation 3) Charge électrique et intensité du courant Liintensité du courant i(t) traversant un cons ion de la charge q au cours du temps t Remarque : dans le cas d’un courant constant la relation devient ‘iy = SU 4) Association des condensateurs ‘Association en série ‘Association en dérivation 5) Energie électrique stockée dans un condensateur L’énergie Eg stockée dans un condensateur, est donnée par ii. Charge et décharge d’un condensateur 1) Charge du condensateur a) Etude expérimental On réalise le montage expérimental ci-contre, "instant t=0 s on place l'interrupteur dans la position (1) et on visualise la variation de la tension Uc(t) aux bornes du condensateur en fonction de temps, on obtient la courbe de la figure ci-dessous b) Etude théorique + L’équation différentielle vérifie par Uc(t) En appliquant la loi d’additivité des tensions UctUr=E @ UctRi & Détermination de Uc(t) La solution de I’équation différentielle est sous la forme Uc(t) = Aer +B En remplagant veto dans (1) et en utilisant les conditions =Eet t=RC ‘+ Détermination de q(t) Détermination de i(t) 2) Décharge du condensateur a) Etude expérimentale Apres avoir chargée le condensateur on bascule linterrupteur vers la position (2) (montage ci-contre) On visualise Ta variation de la tension Uc(t) aux bornes du condensateur en fonction de temps, on obtient la courbe de la figure ci b) Etude théorique & L’équation différentielle vérifie par Uc(t) En appliquant la loi d’additivité des tensions Uc + Up =0 UctR ‘& Détermination de Uc(t) La solution de I’équation différentielle est sous la forme lessous Uc()=AeF+B En remplagant Uc(t) dans (2) et en utilisant les conditions initiales: A=E et B=0 et t=RC Détermination de q(t) 4 Détermination de i(t) & T=RC: laconstante du temps du dipole RC 3) La constante du temps a) Détermination de la constante de temps Cas de Ta charge Cas de Ta décharge Uc() = 0.63 E Uc) =037E Remarque } La durée de la charge et de la décharge est At © 5t La durée de la charge et de la décharge augmente lorsque la capacité C et/ou la résistance R augmente b) Analyse dimensionnel du constant de temps t Ona ° fd =IR).I¢) Ona e Ona iq =c4e e tel = IRC) = Fe e = Ww i. La bobine (Lr) 1) Définition — HOOOON0 » e| Une bobine est un dipdle passif, formée d’un enroulement cylindrique, d’un fil électrique recouvert par un isolant, la bobine, § <————— est caractérisée par son inductance L, exprimé en Henry (H) 2) La tension aux bornes de la bobine La tension U,, aux bornes de la bobine est donnée par Remarque Courant continu I= cte Résistance interne négligeable (r= 0) = a Uae U= at 3) Influence de la bobine dans un circuit Une bobine permet de retarder I’établissement ou la rupture (annulation) du courant qui la traverse 4) Energie emmagasiné dans une bobine LYenerse mgndiguestockée dans une bone, ext donne per: NN Etablissement et rupture du courant 1) Etablissement du courant a) Etude expérimental On réalise le montage expérimental ci-contre a l’instant t=0s on ferme I’interrupteur K et on visualise la variation de l’intensité du courant i(t) en fonction de temps On obtient la courbe de la figure ci-dessous E b) Etude théorique & L7équation différentielle vérifie par i(t) En appliquant la loi d’additivité des tensions U_+Ug =E ented & Détermination de i(t) La solution de I’équation différentielle est sous la forme : : 0.631, i =Ae+B En remplagant i(¢) dans I'équation différentielle et en utilisant les conditions initiales : A= —B = = et t= & 1) = <5: La valeur maximale de lintensité du courant & += : Laconstante du temps du dipdle RL 2) Rupture du courant a“ Etude expérimentale Apres avoir établit le courant dans la bobine on ouvre Vinterrupteur K (montage ci-contre) et on visualise la variation de l"intensité du courant i(t) en fonction de temps (la figure ci- Ww dessous) E D Remarque Le role de la diode dans le circuit est de protéger la bobine de la surtension qui peut apparaitre a ces bornes lors de l’ouverture de Vinterrupteur En appliquant la loi d’additivité des tensions UL, +Up=0 di ritLgtRiso tt a RE Ni+LS =0 R+nitly ‘\ 4 Détermination de i(t) La solution de I’équation différentielle est sous la forme i) =AcT+B En remplagant i(t) dans I'équation différentielle et en 21, B=0er= bt er ier Dro 1 =e & tg = 2: La valeur maximale de l’intensité du courant utilisant les conditions initiales & = : Laconstante du temps du di 3) La constante du temps a) Détermination de la constante du temps Etablissement du courant Rupture du courant i(x) = 0.63 Ig i(t) = 0.371, Remarque & La durée de |’établissement et de la rupture du courant est At * St & La durée de |’établissement et de la rupture augmente lorsque |’inductance L et/ou la résistance R + T diminue b) Analyse dimensionnel du constant de temps t Ona Sane S =e ona uU= ° i= Et eo uy =u = 14 = we _ f= itor oy - Done AC PC i, Circuit RLC 1) Equation différentielle vérifie par Uc(t) Circuit RLC : association série d’un condensateur chargé de capacité C et d'une bobine d’inductance L et un conducteur_ ohmique de résistance R En appliquant la loi d’additivité des tensions : Uc+Ug+U,=0 UctRitri¢LS=o0 Uct(R+NiFL2=0 = UctR+nc%e+1cSe=0 ii, Circuit LC Circuit LC : association série d'un condensateur chargé de capacité C et dune bobine idéale(L, r = 0) i 1) Equation différentielle vérifie par Uc(t) En appliquant la loi d’additivité des tensions = Uc +U,=0 e Uct+LS=0 Uc +Lce juation différentielle est sous ta forme ‘4 En remplagant Uc(t) dans I"équation différentielle on trouve la période propre : iii, Régimes d’ oscillations 1) Les trois régimes d’oscillations Régime périodique Régime pseudopériodique Régime apériodique Lett) Ue(t) vad) f i Lee iY + F faible) Ta roa ae Ta oe a z (R+r grande) pas d’oscillations 2) L’énergie dans un circuit RLC 4 L’énergie totale d’un circuit (RLC) série est donnée par Ep = Em + Ee =h.CUC +h. Fr=0) (Rr #0) Energie ‘Dans le régime pseudo périodique et apériodique (R + r ¥ 0) il y a dissipation d’énergie par effet joule 3) Entretien des oscillations Principe Dans un circuit (RLC), 'amortissement des oscillations est dia une perte d’énergie par effet Joule Les oscillations peuvent étre entretenues par un générateur G qui compense les pertes d’énergie Etude théorique On réalise le montage suivant dans lequel le générateur G délivre une tension proportionnelle & l'intensité du courant qu'il débite. Ug = k.i En appliquant la loi d’additivité des tensions Uc + Up + U,, = Us ca |u UctRitritit=ki is a Uc + (R4r—WI+LE dU, PU Uc+ R+r—WC-Fe + Lee ae ue 1y.- aa +e ree = 9 Onrégle k surla valeur: SIRE R Ux Legation diene seven; LEI C’est l’équation différentielle d’un circuit (LC) non amortie de période HBB (Ln) Ut AC PC WOE Les ondes électromagnét i. Ondes électromagnétiques 1) Définition Les ondes électromagnétiques se propagent dans toutes les directions dans un milieu homogene et isolant, Leurs vitesse de propagation dans le vide (célérité) vaut : ¢ = 3.10% ms! 2) Transmission d’information one Wenner Transmission Pee ETny siden Remarque Pour transmettre un signal sinusoidal de la forme : H@)=UmlCOs (2RREP Ep), on peut moduler une de ces ‘caractéristiques ; l'amplitude Um. la fréquence f ou la phase & Vorigine @ Modulation d’amplitude 1) Principe de modulation Le principe de modulation d’amplitude consiste & transmettre une onde de basse fréquence l’aide d'une onde ¢lectromagnétique porteuse de haute fréquence 2) La modulation d’amplitude Soit $(t) : le signal sinusoidal de basse fréquence & transmettre (signal modulant), de fréquence f, Pour transmettre $(t) on utilise une onde électromagnétique porteuse p(t) de fréquence F,>>f,, Signal modulant ‘Onde porteuse 5o) Sm €OS(2RE,E) Pry COS(2TF,O) 3) Expression de la tension modulée en amplitude Pour que la tension soit modulée il faut que son expression soit x dela forme - u(t) = Up (t). cos(2mF,t) |____» & Pratiquement on utilise la composante AD633 — On obtient la tension module u(t) en amplitude en multipliant les deux fonctions k(S(t) + Up) et p(O PH} |s(t)+Up wid} u(t) = k (SC) + Up). PCO) = KP in [Sp cos(2nf,t) + Up] cos(2nF yt) u(t) = kP_Uo [fEcostants 1) + 1] cos(2nF,0) oa = y, u(t) = eel cos(2nF yt) = Avec 4) eee de Ja modulation Le taux de modulation m est défini par la relation : 4 Pour obtenir une modulation d’amplitude de bonne qualité il faut que: HER ct | RASS iii. Démodulation d'amplitude 1) Principe La démodulation consiste a extraire le signal modulant s(t) du signal modulé u(t). 2) Détection d'enveloppe Constitué par une diode et une association RC paralléle qui constitue un filtre passe-bas La diode supprime les alternances négatives de la tension modulée Le circuit RC permet déliminer la tension due & la porteuse Remarque : Pour avoir une bonne detection d’enveloppe il faut que : plete ROSS 3) Elimination de la tension de décalage Up Cette étape consiste & éliminer la tension constante Up par un filtre passe-haut (qui laisse passer les signaux de hautes fréquences), ts] fu iv. Réaliser un récepteur d’émission radio AM Un récepteur radio AM est composé des éléments suivants, Une antenne qui capte les ondes radio. Un circuit LC pour sélectionner la fréquence de Vonde porteuse que l'on veut capter Un circuit de démodulation d’amplitude Remarque Pour slectionner un signal émet il Faut que fo> m= 88 fh patuaalatinaspueaiees Récoption + section Détection denveloppe | [ limination de Us —,—s Démodulation WOE . Repérage d’un point d’un mobile 1) Vecteur position La position du cenire d’inertie G d°un systéme (S) est repérée & chaque instant par le vecteur position OG Dosw erences: IT ‘Le module du vecteur position : ||OG|| = yx? + y? +2? 2) Vecteur vitesse Le vecteur vitesse instantange du centre dinertie G du solide est égal 8 la dérivée par rapport au temps du vecteur position : <_dx_ dy, L. ce ar ce gE We = alt gl tak = WCW VR =a +f tak 4 Le module du vecteur vitesse: [Val VE + V3 + VE 3) Vecteur aceélération Le veeteur accélération instantanée du centre d’inertie G du solide est égal & la dérivée par rapport au temps du vecteur vitesse + tak aftaytak Le module du vecteur accélération : I'l ad +a +a 4) La base locale de Frénet La base de Frénet est un repére mobile lié au mouvement du point M, son origine est le point M et ses vecteurs unitaires sont : ‘ : Tangent a la trajectoire et dirigé dans le sens du mouvement W : Normal a la trajectoire et dirigé vers Vintérieure de la concavité de la trajectoire L’accélération dans la base de Frénet Avec p le rayon de courbure de la trajectoire au point M Remarque Dans le cas ott la trajectoire est circulaire ona: p 5) Référentiels galiléens ‘Un référentiel galiléen est un référentiel dans lequel la premitre loi de Newton (principe d’inertie) est vérifige Remarque Si R est un référentiel galiléen, tout référentiel R’ en translation recti référentiel galiléen ne uniforme par rapport a R est un E EE ii. Les lois de Newton 1) La 1* loi de Newton (principe d’inertie) nonce : dans un référentiel galiléen lorsque un systéme est isolé ou pseudo-isolé alors son centre d”inertie 2) La 2 Joi de Newton (principe fondamentale de la dynamique) Enoneé : dans un référentiel galiléen, la somme vectorielle des forces extérieures exereées sur un systéme est égale au produit de sa masse par le vecteur accélération 3g” may =DFa 3) La 3*™ Joi de Newton (principe d’action et de réaction) Enoneé : La force Fayp exercée par un syst BarninieNatisntesnleninivadiniarntsen ome iii. Mouvement rectiligne uniformément varié 1) Définition Le mouvement du centre d’inertie G dun corps solide est rectili G est rectiligne et le vecteur accélération est constante Ag Sete 2) Les équations horaires du mouvement On considére un mouvement rectiligne uniformément va On suppose que le mouvement s’effectue selon I'axe (Ox) : L’équation horaire de la vitesse V,(t) est : ‘& L’équation horaire de l'abscisse x(t) est qEeeeen iv. Application . Un skicur de masse m et de centre d'inerie G pata AST ty = O au point A avec une vitesse initiale Vp Partie AB : les frottements sont négligeables Le systéme étudie : (Le skieur) & Les forces exereées Le poids P =ma" La réaction du plan R & On applique la 2°* toi de newton : mag =DFa © mag =P+R Par projection sur l’axe (Ox): may =mgsinB +0 « Faccélération: BYSBsinp L’équation horaire du mouvement est Partie BC : le mouvement se fait avec frottement Les frottements équivalents a une force horizontale d’intensité f = Ry constante et de sens opposé au sens du mouvement Les forces exercées sur le skieur dans la partie BC Le poids P =m@" La réaction du plan & Onapplique la 2 loidenewton mag =EFe © mag =P+R Projection surl'axe(Ox) : may=O0-f = — Faccélération: EN 4 L'éqatontostedu mouvemen: SER A sur un systtme B et la force Faya exercée par le systtme ne uniformément varié, si la trajectoire de EE La chute verticale d’1 Li La chute libre d'un corps solide 1) Définition Un solide est en chute libre s'il n'est soumis qu’a son poids oO 2) Equations horaires du mouvement = (S) Soit un solide ($) de masse m en chute libre dans le champ de pesanteur On étudie le mouvement du solide (S) dans le repere R(O.) On applique ta deuxime loi de Newton : mag =) Fea ° mag =P z mig=me © eo 2=g Pp & L’équation horaire du mouvement z(t) est Hoapetevatene oe (Se nmence 7 ii. La chute verticale avec frottement 1) Forces exercées par un fluide sur un solide a) Poussée d'Archimede La poussée d’Archiméde F, : est une force de contact exercée par un fluide (liquide ou gaz) sur un solide immergé dans ce fluide b) Caractéristiques de la pousse d’Archiméde Point d’application : centre d'inertie de la partie immergé Direction : verticale & Sens : du fluide vers le corps immergé & Intensité : c) Force de frottement fluide Les forces exercées par un fluide sur un solide (S) sont équivalentes & une force unique d) Caractéristiques de la force de frottement fluide & Point d’application : centre d'inertie de (S) Direction : direction de V Ia vitesse du centre d’inertie de (S) Sens : sens opposé du sens de V. © Imtenstés rose one fae Remarque + Pour des ssses faibles n=1 @ f=kV Pour des vitesses importantes = oe fakv 2) Equation différentielle vérifiée par la vitesse On considére une bile de masse m, en chute verticale dans une éprouverte remplie d’huile, on étudie le mouvement de la bille dans le repére R(O.K) orienté vers le bas (figure ci-contre) & Le systéme étudie : (Ia bille ) Les forces exereées sur la bille : Le poids de la bille = mgk Poussée d’ Archiméde —mygk Force de frottement fluide F = —K-V" = -kV"E On applique ta 2" Joi de newton mae =Thee Projection sur (Oz) +EaF mg — mg — kv" Z (1-74 ~ ym 3) Les grandeurs caractérisant le mouvement a) La constante de temps T vo. La tangente a la courhe V = £(t) au point © coupe | asymptote en un point d’abscisse T appelé temps caractéristique b) La vitesse limite Vim ; La fonction V(t) se stabilise & une vitesse limite Vim 7 ©) L'accélération initiale ag L'accélération initiale est donnée par 4) Résolution de ’équation différentielle par la méthode d'Euler La méthode d’Euler est une méthode numérique permet de résoudre I’équation différenticlle SASBVS Les étapes de la méthode d’Euler 41 Gtape :caleule de 'accéération a, a dae t: SIRE & 2°" Gtape : calcule de Ia vitesse Vj Aladate t, + At (At: appelée pas du calcul) z Etape i Date ty Vitesse Vi Accélération a 0 t=O Vo ag = A-BVG 1 t= ty Fat Vi = agdt + Vp a =A-BVP t= Fat Vz = abt + Vy a =A-BVP 3 t= Fat V3 = agdt+ Vz a3 =A-BVE Mouvements i. Mouvement d’un projectile dans le champ de pesanteur Un projectile (S) de masse m est lancée en un y A point O avec une vitesse initiale Vp faisant un angle @ avec M'horizontale, le projectile se déplace dans un champ de pesanteur 3 (supposé uniforme) 1) Equations horaires du mouvement On étudie le mouvement dans le repére R(O,1,7.) ‘Le systéme étudie : (le projectile ) La seule force exercée sur le projectile (S) est son poids P=mgy = —mgy & On applique la 2** loi de newton mag =D Fee Yo Projection de (1) sur axe (Oy) 2) Les caractéristiques de la trajectoire a) Equation de la trajectoire En éliminant le paramétre temps t des équations horaires x(t) et y(t) on obtient I’équation de la trajectoire FSS PHAR Esustion dune parabole b) La portée xp La portée est la distance entre le point de lancement O et le point d’impact P sur le plan horizontal Remarque : la portée est maximale pour un angle a = 45° ce) Le sommet / la fléche S de la trajectoire Le sommet $ de la trajectoire est l'altitude maximale atteinte par le projectile. AupointS: Vy(ts)=0 > =gts+Vysina=0 0 + On remplace ts dans x(t) et y(t) : les coordonnées du sommet $ ii, Mouvement d’une particule chargée dans un champ magnétique av 1) Force magnétique B po ‘Toute particule chargée (de charge q) en mouvement avec une vitesse V' dans un champ magnétique B° est soumis a la force de Lorentz. donnée par 2) Etude du mouvement d’une particule dans un champ magnétique uniforme Ragle de la main droite On considére une particule chargé en mouvement dans un champ magnétique uniforme dont le vecteur B est Vv orthogonal au vecteur vitesse V de la particule. La particule de charge q pénétre dans le champ magnétique en Oa t=0 & Le systéme étudie : (la particule chargé) oO % Les forces exercées sur la particule : La force magnétique F = q.V.AB de module F = |q|.B.sin(V’.B’) (On néglige le poids de la particule) Fe = mF & On applique a 2 Joi de newton: mT 3) Le rayon de courbure de la trajectoire AvBsin(V Br =S7+4 7 L’accélération dans la base de Frénet : 0 do =yeee via Ona: Trav Bsin(v B) et (Wi B) oe sin( & Le rayon de courbure de la trajectoire est papa cte=R la trajectoire est done circulaite 4) La nature du mouvement de la particule Puisque le rayon de la courbure est constantelp =u ete et la vitesse est constante vecte: done le mouvement de la particule chargée est circulaire uniforme La vitesse de la particule ; AC PC WOE Satellites artificielles i. Les lois de Kepler Référentielle héliocentrique Est un référentielle a pour origine le centre du soleil et ces axes sont dirigés vers trois étoiles lointaines Référentielle géocentrique Est un référentielle a pour origine le centre de la terre et ces axes sont dirigés vers trois étoiles lointaines 1 loi de Kepler : Loi des orbites Dans un référentiel héliocentrique, chaque plantte décrit une ellipse dont le centre du Soleil occupe un des foyers 26 Joi de Kepler : Loi des aires ‘Le segment de droite reliant les centres de gravité de soleil (S) et de la plantte (P) balaie des aires égales pendant des durées égales 3®™ Joi de Kepler : Loi des périodes Le rapport du carré de la période de révolutions T et le cube du demi grand axe a est constant. ii, Etude du mouvement d’une planéte autour du soleil 1) Loi de la gravitation universelle (rappel) ‘Deux corps ponctuels A et B, de masses ma etm, séparés par la distance d, exercent I'un sur l'autre des forces interactions Fag et aja’ ayant Méme droite d'action (AB) ‘& Des sens opposes } Méme intensité : G : constante de gravitation universelle — G = 6.67. 10" (S.1) 2) Etude du mouvement d’une planéte autour du soleil ‘Une planéte (P) de masse mp décrit un mouvement autour du soleil. On choisit le référentiel héliocentrique pour étudier le mouvement “& Le syst8me étudie : (la planéte P) > Les forces exercées sur (P) La force exercée par le soleil : Elana itge ; On applique la 2 loi de newton : mp ¥ = DFec Remarque: Ug = fi Soleil ‘Dans la base de Frénet : av e feo a Laat ‘La vitesse du centre de la plandte est alors : VE La période de révolution T La période de révolution d'une plandte est la durée dun tour complet de son centre autour du soleil fem, eo E EE 3) Etude du mouvement d'un satellite autour de la terre Un satellite (S) de masse mg décrit un mouvement autour de la terre On choisit le référentiel géocentrique pour étudier le mouvement. Le systéme étudie : (le satille S) & Les forces exercées sur (S) Lafoe exerée perlatere ASQ On applique la 2** loi de newton : mI=5ig 3 Dans la base de Frénet a La période de révolution T La période de révolution d’un satellite est la durée d’un tour complet autour de la terre, 1-29 4) La satellisation La satellisation ¢’est mettre un satellite sur son orbite autour de a terre et de lui donner une vitesse suffisante pour avoir un mouvement circulaire uniforme autour de la terre 5) Les satellites géostationnaires Pour qu’un satellite soit géostationnaire par rapport a la terre, il faut: Quils décrivent un mouvement cireulaire uniforme dans un plan contenant I’équateur % Quills tournent dans le méme sens que la terre Que leur période de révolution soit égale & la période de rotation de la terre (T terre ~ 24h). Remarque On peut calculer la hauteur A & laquelle un satellite soit géostationnaire par rapport a la terre EE Mouvement de rotation aut i. Mouvement de rotation autour d’un axe fixe 1) Définition Un corps solide est en mouvement de rotation autour d’un axe fixe (A) si : tous les points du solide décrivent des trajectoires circulaires centrées sur l'axe de rotation (A), 2) Abscisse curviligne et abscisse angulaire & Lvabscisse angulaire du point Ma l’instant t est défini par : & L’abscisse curviligne du point M a instant t est défini par s()= MoM 3) Relation entre l’abscisse curviligne et l’abscisse angul: Labscisse angulaire et l'abscisse curviligne sont liges par la relation : SRI avec RK: le rayon de la trajectoire circulaire décrit par le point M. 4) La vitesse angulaire & La vitesse angulaire 6 est la dérivée par rapport au temps de l’abscisse angulaire La vitesse linéaire V est la dérivée par rapport au temps de l’abscisse curviligne Larelation entre la vitesse angulaire et la vitesse linéaire: WER 5) L’accélération angulaire & L’aceélération angulaire @ est la dérivée par rapport au temps de la vitesse angulaire = 6-8-8 ‘Dans la base de Frénet : . La relation fondamentale de la dynamique (RFD) a 1) Rappel (moment d’une force) Le moment par rapport & un axe A d°une force Fest donné par Ia relation Le signe (+) dépend du sens positif de rotation 2) Enoncé de la RFD Dans un référentie! galiléen, la somme des moments des forces, appliquées & un solide en rotation autour d°un axe fixe (A), est égale au moment d’inertie Jy du solide multiplie par Paccélération angulaire 6 3) Cas particuli@res & Si6 =0 . le solide est en mouvement de rotation uniforme, l’équation horaire du mouvement Si 6 = cte le solide est en mouvement de rotation uniformément variée, |’équation horaire du AC PC EE Systémes oscillants - as Oscillateur mécanique 1) Définition Oscillateur mécanique : est un mobile qui effectue un mouvement de va et viens autour de sa position d’équilibre stable (exemples : pendule élastique, pendule de torsion, pendule pesant, pendule simple) 2) Caractéristiques des mouvements oscillatoires x(t) ou 6(t) La position d’équilibre stable 2! La position & laquelle le systéme tend a revenir lorsqu’on I’éloigne f Iégerement | | iy & La période propre Le temps nécessaire pour effectuer une oscillation 4 L’amplitude Th La grandeur qui exprime le décalage de Ioscillateur de sa position FV] a 1 aéquilibre = 3) Amortissement des oscillations mécaniques Lamortissement d'un systéme est une attenuation de l’'amplitude & cause du frottement & Frottement fluide : frottement qui se fait entre Voscillateur et un corps fluide (attenuation non linéaire) ‘& Frottement solide : frottement qui se fait entre loscillateur et un corps solide (atténuation linéaire) On distingue trois régimes : Régime périodique ‘Régime pseudopériodique Régime apériodique x(¢) ou (0) x(0) ou Ot) (0 ou 00 ih Tal 7.) A (pas de frottement) faible amortissement fort amortissement la période propre :To la pseudo-période : T © Ty pas doscillations 4) Oscillations forcées Oscillations forcée est lige ’oscillateur avec un appareil appelé excitateur qui impose sa période Te & Voscillateur (résonateur) 5) La résonance Le phénoméne de résonance mécanique se produit lorsque la période T,_ des oscillations forcées est voisine de la période propre Ty du résonateur . Travail d’une force 1) Travail d’une force (cas de translation) a) Travail d’une force constante Le travail d’une force constante F appliquée 2 un corps, A, B solide en translation rectiligne, entre A et B, est donné par b) Le travail d'une force non constante Le travail d’une force non constante est donné par Exemple : le travail de la force du rappel T sort sur un solide se déplace entre les positions x4 et xp est 2) Travail d’une force (cas de rotation) a) Le travail d’une force de moment constant Lexpresson du travail une force de moment constante est: gE =v N66 b) Le travail d’une force de moment non constant L’expression du travail d’une force de moment non constante est ‘Exemple : le travail de couple de torsion de moment exercée par un fil de torsion sur un solide se déplace entre les positions 64 et 82 : . Energie d’un solide 1) Energie cinétique Cas de translation Cas de rotation a SS eee 2) L’énergie potenticlle —kxPexercée par un re Energie potentielle de pesanteur | Energie potentielle Glastique | Energie potentielle de torsion 3) Energie mécanique L’énergie mécanique dun corps solide est égale d la somme de inergie cinétique et de I'énergie potentielle Régime périodique Régime pseudopériodique Conservation de énergie mécanique Diminution de Pénergie mécanique a cause du (pas de frottement) frottement Energie Energie AC PC EE iv. Pendule élastique Un pendule ¢lastique, ou syst#me (solide-ressort) est constitué d'un solide, de masse m, fixé & un ressort, de longueur initiale Up et de constante de raideur k, Soit R(0.1°) repre d°étude 1) Etude dynamique -& Le systéme étudie : (solide (S) ) & Les forces exercées sur (S) > Le poids delabille P = —mgy > Réaction du plan R=-Rj7 > Tension duressot T= —kxi + 2 Joi de newton mig=DFe © Projection sur |’axe (Ox) may =0-kx+0 rd ee a | 4 La ssolution de l’équation différentielle est de la forme ‘En remplagant x(¢) et (¢) dans I’équation differentielle on 2) Etude énergétique a) Energie cinétique L’énergie cinétique du pendule élastique est donnée par b) Energie potentielle élastique Ep, L’énergie potentielle élastique d’un pendule élastique est I’énergie qu’il posséde grice a la déformation du Souvent on prend (Epe = 0 pour x = 0); done Cte = 0d’ou Ep =F kx? c) Energie mécanique L’énergie mécanique est la somme de Iénergie cinétique et de I'énergie potentielle (on prend :Epp = 0) 4) Conservation de I’énergie mécanique Enabseee du otement énergie mécanique et conser e : ERENT Remarque On peut déterminer I’équation différentielle a partir de la conservation de I’énergie mécanique GUISE EE () vy. Pendule de torsion 1) Le moment du couple de torsion (rappel) Quand un sotide tourne autour de axe du fil, Ie fil réagit & 1a torsion en exergant des forces de rappel équivalentes & un couple de moment : 2) Etude dynamique Le pendule de torsion est constitué d°un fil de torsion et dune tige horizontale, lorsqu’en écarte la tige de sa position d’équilibre il oscille autour de sa position d’équilibre On repere les positions de la tige & chaque instant par abscisse angulaire @(t) Les forces exereées sur (la tige) P’ Le poids de la tige de moment (La droite d’action de P’ est confondu avec (A) BR Force exercée par le fil de moment (La droite d'action de R’ est confondu avec (A)) Couple de torsion de moment On applique la relation fondamentale de la dynamique de rotation: SWiA\(Fa=IN8 MAP) + Ma(R)+M é 04+0-C.0=Js6 D’oitI’équation différentielle d+E 0-0 a(t) 4 La solution est de la forme : ®, LT Zac ff! En remplacant 6(t) et 6(t) dans l’équation différentielle on obtient la saben ah 3) Etude énergétique a) Energie cinétique L’énergie cinétique du pendule de torsion est définie par: EGE SINO" b) Energie potentielle de torsion Ep, L “énergie potentielle de torsion d’un pendule de torsion est définie par : JENA OS™ ECE) Ena} cot Souvent on prend (Ep = 0 pour = 0); done Cte = 0 d'oit: Filen acer YY ©) Energie mécanique Lénergie mécanique est la somme de I’énergie cinétique et de I’énergie potentielle d) Conservation de l’énergie mécanique En absence du frottement "énergie mécanique est conservée Remarque (On peut déterminer "équation différentielle a partir de la conservation de I’énergie mécanique GUS EE vi. Pendule Pesant (A) On appelle pendule pesant tout solide mobile autour d'un axe ne passant pas par son centre de gravité et placé dans un champ de pesanteur. 1) Etude dynamique On repére les positions du solide (S) par labscisse angulaire 6(t) Les forces exercées sur (S) > P Lepoids > ® Force exerce par Maxe (A) > Lemoment de P > LemomentdeR: (MA(R)=0 (La droite d’action de R’ est confondu avec I'axe (A)) & On applique la relation fondamentale de la dynamique de rotation —mgLsin + 0 =J,.6 & L’equation différentielle : 64 B8tsine = 0 a) ‘ Pour des petites oscillations (sin @ ~@): B+ 86-0 Lasolution de I’équation différentielle (petites o: Page lll En remplacant 0(¢) et 0(¢) dans I’équation différentielle on obtient la 2) Etude énergétique a) Energie cinétique énergie cinétique du pendule pesant est définie par: EQSS INO b) Energie potentielle de torsion Ep, L’énergie rotnbelle un pendule pesant est : . ©) Energie mécanique L’énergie mécanique est la somme de énergie cinétique et de I’énergie potentielle 4) Conservation de énergie mécanique En absence du frottement lénergie mécanique est conservée Remarque On peut déterminer I’équation différentielle a partir de la conservation de I’énergie mécanique A vii. Le pendule simple @) Le pendule simple est une masse ponctuelle fixée & Vextrémité d'un fil inextensible de masse négligeable, et oscillant sous l'effet de la pesanteur 1) Etude dynamique Onrepére les positions du solide (S) par labscisse angulaire 8(t) Les forces exercées sur (S) > P Lepoids BR Force exerce par l’axe (A) > Ma(P) =—mgLsin® M,(R)=0 (Le droite d'action de R’ est confondu avec (A)) On applique la relation fondamentale w v dynamique de rotation Ua=ml?) —mgLsin@ +0 = mL2.6 D’od I’équation différentielle ae 4 Pour des petites oscillations sin @ ~8: b+fe=0 ont La solution de I’équation différentielle (petites oscillations) est En remplagant 6(t) et 8(t) dans Iéquation différentielle on obtient la pend prope to=taE A 2) Etude énergétique a) Energie cinétique L’énergie cinétique du pendule pesant est définie par — Car (Jy = ml?) b) Energie potentielle Epp L’énergie potentielle d’un pendule simple est s Pour det pessoas onarensO~1—% da: ~————" ) Energie mécanique L’énergie mécanique est la somme de I’énergie cinétique et de I’énergie potentielle 4) Conservation de I’énergie mécanique En absence du frottement I’énergie mécanique est conservée Remarque On peut déterminer I"équation différentielle a partir de la conservation de I’éner i. Loi de newton et loi de coulomb 1) Loi de newton Deux corps ponctuels A et B, de masses my et mg , séparés par la distance d, exercent I’un sur l'autre des forces d’interactions Fag et Fyq ayant : & Méme droite d'action (AB) Des sens opposés + Méme intensité: Ajg =i Fa ASG AEE G : constante de gravitation uni 2) Loi de coulomb Deux corps A et B de charge qq et qp, séparés par ta distance d, exercent l'un sur l'autre des forces selle G = 6.67.10-S.1 Alectrostatiques Fayg et Fya ayant : & Méme droite d'action (AB) & Des sens opposés & Meme intensité: [EA = Fy pea! avec e9: La primitivité dans le vide = 9.10°.1 ii. Limites de la mécanique de Newton 1) Mécanique classique La mécanique de Newton n’est pas utilisable 4 échelle atomique et moléculaire pour explique quelques phénoménes physique comme Iéchange énergétique entre la matiere et la lumiére 2) Mécanique quantique a) Quantification de énergie Lorsque un atome est excitée par rayonnement I’énergie échangée E entre la matiére et un rayonnement ne peut prendre que des valeurs définies et diserétes ; on dit que cette énergie est quantifie b) Le photon Le photon est une onde électromagnétique de fréquence v et de longueur d’onde dans le vide A L’énergie de chaque photon est 3) Emission et absorbions d’un photon Les atomes, les molécules et les noyaux possédent des niveaux d’énergies quantifies. Lorsque ces entités échangent de I’énergie avec le milieu extérieur, elles transitent d’un niveau d’énergie Ep Aunnivendéeniez, occpoquenen, TT Absorbation Emission KE E vba £z A EE vi. Le réle de la chimie La chimie a une importance dans notre vie quotidienne dans plusieurs domaines + La santé eRe Les activités de chimiste ‘Création et reproduction des espéces chimiques & Idemification des especes chimiques Analyse des espéces chimiques Séparation des especes chimiques viii. Les questions qui se posent au chimiste Plusieurs questions peuvent se poser sur un chimiste parmi lesquelles on peut citer La transformation d'un systéme chimique est-elle toujours rapide ? La transformation d'un systéme chimique est-elle toujours totale ? Quelle est le sens de 1a transformation, est-il direct ou inverse ? ‘4 Comment le chimiste contrdle-t-il les transformations de la matigre ? Transformations rapides et i. Réaction d’oxydoréduction 1) Définitions Oxydant ; est une espce chimique capable de capter un ou plusieurs électrons (noté 0x) Réducteur : est une espace chimique capable de céder un ou plusieurs électrons (noté Red) Onydation :etune pened caro Réduction ‘etwngin decree 2) Couple d’oxydoréduction (0x/Red) Le couple Ox/Red constitué par un oxydant et le réducteur correspondant. On associe au couple Ox/Red une demi-équation d’oxydo-réduction: ORES ReG équation oxydo-réduction, on suit les étapes suivantes : & Pour équilibrer la den > Conservation des éléments autre que l'oxygene (O) et I'hydrogéne(H) > Conservation de I’élément oxygéne (O) en ajoutant des molécules H2O_ v Conservation de I'élément Hydrogéne (H) en ajoutant des ions H* v Conservation de la charge électrique en ajoutant des électrons & 3) Equation de la réaction d’oxydo-réductions Une ré tion oxydo-réduction met en jeu deux couples : 0x1/Red, et Ox2/Red, Pour établir l’équation de la réaction on suit les étapes suivantes 1) Ecrire les demi-équations oxydo-réductions : (1) Redy 20x, + me et 2) Ox, + me~ # Red, 2) On fait la somme (1) + (2) de sorte que le nombre d’électrons échangés soit le méme n,(Red, 20x, + me) et — (Ox, + ne = Red,)n, 0x2 + moRed, > niRed2 + n20x; . Transformation rapide et transformation lente 1) Transformation rapide ‘Transformation se fait en une durée trop courte pour étre suivie par I’ceil ou par les instruments de mesures 2) Transformation lente ‘Transformation peut étre suivie par ceil ou par les instruments de mesures 3) Méthodes physiques pour suivi une transformation lente + Conductimétrie : Pour les milieux réactionnels contenant des ions. & pH-métre : Pour les milieux réactionnels contenant des ions Hy0* et HO- ‘Mesure de volume ou de pression : Lorsqu'un gaz est mis en jeu. iii. Facteurs cinétiques Les facteurs cinétiques : grandeurs qui ont une influence sur la vitesse d'évolution d'un systéme chimique Tinfluence de la température Tinfluence des concentrations initiales Ta vitesse d'évolution d'un systéme chimique est | La vitesse d'évolution d'un systeme chimique est dautant plus grande que sa température est plus Pautant plus grande que les concentrations en Elevée réactifs sont plus importantes E EE Suivi temporel d’une i. Suivi temporel d’une transformation chimique 1) Définition Suivi l'évolution d'une transformation chimique c’est connalire sa composition 3 chaque instant. 2) Méthodes de suivi I'évolution d'une transformation Meihodes physiques Méthode chimique La conductimétrie La mesure de la pression au de volume Le dosage La mesure du pH ii. Vitesse de réact 1) Vitesse de réaction La vitesse volumique de réaction v est définie par : n et le temps de demi-réaction 2) Détermination graphique du v Pour déterminer la vitesse volumique de la réaction & 4 x(anob, un instant t, on calcule le coefficient directeur $= de la tangente (T) de la courbe x = f(t) & Vinstant t et on le divise par le volume total de la solution V 3) Temps de demi-réaction Le temps de demi-réaction ty/2 est le temps écessaire pour que Vavancement de la réaction soit gal 2 la moitié de sa valeur finale x(u)=3 Remarque Sila transformation est totale x¢ = Xmax Généralement la vitesse de la réaction diminue au cours du temps car les concentrations des réactifs diminuent 4) Autres expressions de la vitesse de la réaction On peut exprimer aussi la vitesse de la réaction en fonction de poe ‘Concentration d'un ion formé | Le volume du gaz formé | La pression du gaz formé | Laconductivite o Ti aoa} T_avieay ye war nox oo “a at “av, dt <7 - VGmas at a: Le coefficient steechiometrique de I lement chimique Suivi iii. Vitesse de la réaction et facteurs cinétiques 1) La température Plus la température est élevée, plus les collisions sont élevées et plus la réaction est rapide. 2) La concentration initiale des réactifs Plus les concentrations initiales des réactifs sont éle est rapide. . plus les collisions sont élevées et plus la réaction EE Transformations chimiques qui ont i. Rappels sur les acides et les bases 1) Définitions au sens de Bronsted Acide : est une espéce chimique susceptible de céder au moins un proton H* Base : est une espéce chimique susceptible de capter au moins un proton H* 2) Couple acide/base + Le couple (HA/A”) est composé d'un acide AH et de sa base conjugue AX, possible de passer de l'acide ala base et inversement par perte au gain dun proton H* ' Onassocie au couple (HA/A") une demi-équation acido-basique: HAUSA Remarque 's chimiques appartenant & deux couples sont appelées des ampholytes (exemple Hz0) Les espa 3) Réactions acido-basiques Une réaction acido-basique est une réaction qui met en jeu un transfert de proton H*entre les réactifs. La réaction acido-basique met en jeu deux couples acide/base : AyH/A; et AzH /A3. Les demi-équations acido-basiques, AVHSA;+H* oct AQ+H* SAH & L’équation bilan de la réaction : AiH+A3 > AT +A2H 4) Définition du pH d’une solution Le pH d'une solution est défini par la relation; pH == N0gi/HyO*) SRO" S109 . Taux d’avancement final t 1) Avancement final et l'avancement maximal Llavancement maximal Xmax est l'avancement qui correspond a I’état final théorique Lavancement final x, est la valeur de Pavancement qui correspond a Tétat final réel 2) Taux d’avancement final t Le taux d'avancement final dune réaction, noté +, est donné par : 3) Réaction limitée Lorsque a réaction est limitée (RI 1a réaction aura lieu dans les deux sens, I"équation de la réaction s*écrit, par deux liches sasope ec +ac Lorsque la réaction est limitée, l'état final du systéme est dans un état d’équilibre chimique 4) Interprétation microscopique de I’état d’équilibre chimique A l’équilibre les concentrations des réactif’s et des produits restent constantes Au niveau microscopique la réaction s’effectuent dans les deux sens (1) et (2) avec la méme vitesse 1 Acq) + DBag) S CCiaq) + Drag AC PC BABA ELH Etat d’équilibre d’un syst i. Etat d’équilibre d’un systéme chimique i) Quutient daxceciania, : Considérons ’équation dela réaction: a. Aggy + D.Baag, $ €-Caqy + A Diag Le quotient de la réaction est une grandeur qui nous renseigne sur l’évolution du systéme étudié [X] : La concentration molaire de I"espéce chimique X, en (mol/L) Remarque Les solides et l'eau ne figurent pas dans 'expression de ce quotient 2) La constante d'équilibre K La constante d’équilibre ne dépend que de la température. Remarque : dans le cas d’un équilibre chimique, l'avancement final est noté Xéq Conductance et conductivité d’une solution 1) La conductance La conductance dune solution est donnée par la relation 2) La conductivité La conductivité de la solution est égale a la somme des conductivités molaires des ions de la solution. 3) Détermination de la constante d’éq re par la mesure de la conductivité Exemple : considérons une solution de volume V d’acide éthanoique CH3COOH de concentration C L’équation de la réaction de l’acide éthanoique avec l'eau: CH3COOH +H20 5 H30* + CH;COO™ Equation de la réaction CH,COOH + =H,O0 S _H,0* + CH,COO- Etat du syst¢me | Avancement ‘Quantités de matitre en (mol) Etat initial 0 cv 0 0 Etat intermédiaire x CV-x x En excés fitting Sue | CV Xnae Tne Tas tat final Xeq C.V — Xeq Xeq Xeq + Lexpresson dea condutvie : AGHIOS AH eOUICHICOO™G 4 Diets ubleau Covancenent: HOISICRTCOO (GHCOOHTG=E TAOS Connaissant la conductivité a l’équilibre on peut calculer la valeur de [H30*leq iii. Facteurs influencant sur le taux d’avancement 1) Influence de la constante d'équilibre Exemple Considéron Ia réaction de la transformation entre l’acide méthanoique et Ieau selon I’équation de la ‘action suivante: HCOOH + HO 5 HO" + HCOO™ Le tableau d’avancement Equation de la réaction HCOOH + ~+H2O |S 130° + _HCOO~ Etat dusysiéme | Avancement ‘Quantités de matiere en (mol) Etat initial 0 Cv 0 0 Etat intermédiaire x CV-x , x ; En excés Bat d’équilibre Xmax CV ~Xmmax Xmax Xmax Xea CV ~Xeq Xea Xeq ‘= Vavancement maximal dela réaction: Xmax & Letaux d’avancement + [H30* jig (HCOO~ |, Xi, © ag lO gICOO"g - Onas K=O" Tucootig ~ EiRgyW XQ TCV La constant d°équilibre en fonction du taux de avancement : eS Conclusion Plus la constante d'équilibre K est grande plus le taux d'avancement test é 2) Influence de l'état initial d°un systeme Plus la concentration de la solution est faible plus le taux d’avancement t est élevé Exemple ‘Acide éthanoique de concentration i oa " initial €,(mot/E) 5.10 5.10 5.10 ‘Taux d’avancement 0.02 0.06 0.17 era EE Transformation acido-basique i. Le produit ionique de l’eau 1) Autoprotolyse de Peau Lautoprotolyse de l'eau est une réaction acido-basique entre l'acide HzO et Ia base H0 Les deux couples mis en jeu sont : H30* /H,0 ct H20 /HO™ 2) Produit ionique de l'eau Le produit ionique de Peau est défini par: RE=(EGO#OHG=] Remarque On utilise souvent le pKe défini par : PRUSITog KEES NKTS O-PS 3) Solution neutre, acide, basique 4% Unesolviones neu si: GEES) <> FIRB .25-Cona po =7 4 Une souiones aide si: OSHC) < HIBS 225°C ona pwc7 4 Une solution est basque si: ORIAIMOE) <> GHBMBE as-cona pw >7 ii, La constante d’acidité K, d’un couple acide/base 1) Définition acide AH réagit avec eau selon ’équation: AH) RHZ0)/S)Hyo* A> La constante d'acidité K, est la constante d'équilibre associée & !'quation de la réaction d'un acide avec Veau La constante d'acidité Ka associe au couple AH/A™ est Ky = SOUT iii. La relation entre pK, et pH Pour tout couple acide/base AH/A~ , ona: Kx =e! logK, = loglH30*] + log 4 & — —log[H30*] = —logK, + log42 BK = logis 8 ati] glH30*] = — log Ka + logiaay iv. Constante d’équilibre associée 4 une réaction acido-basique Soit la réaction acido-basique entre l'acide A,H du couple AyH /Aj et la base Az du couple AjH /A3: AiH+Az 5 AT +A2H La constante d'équilibre K de la réaction et; EMAAR GPR Remarque ‘Une transformation chimique peut étre considérée totale Si KSG0® v. Comparer le comportement d’acides et de bases en solution 1) Comportement des acides dans une solution Pour une méme concentration, un acide As est plus fort qu’un acide Aa, si le taux d’avancement final de sa 2) Comportement des bases dans une solution Pour une méme concentration, une base Bs est plus forte qu'une base Bz, si le taux d’avancement final de sa vi. Diagramme de prédominance et de distribution 1) Diagramme de prédominance Pour un couple acide-base AH/A™ dans une solution aqueuse on a pH = pK, + log Si pH=pK, © [A7]=[AH] pas de prédominance 4% Si pH pK, @ [A"]>[AH] _ prédominance de la base Prédominance de acide pH=pK, — Prédominance de la base pH [AH] > [A] [A [AH] [AH] < [A] 2) Diagramme de distribution % On considére une solution aqueuse, contenant un acide AH et sa base conjuguée A”, la figure ci-contre représente le diagramme de aa) 100% distribution @ (AH) : Le pourcentage d’acide AH dans la solution sos a@(A~) : Le pourcentage de la base A~ dans la solution vii. Indicateurs colorés i 1) Définition PH= pK, Un indicateur coloré est un couple acide/base noté Hin/ In dont la forme basique et la forme acide ont des couleurs différentes. 2) Zone de virage 1a zone RREMREMN eppelée zone de virage de I'indicateur coloré Zone de virage pH pH pK,-1 pK, pK, +21 Remarque Lindicateur colore convenable pour virage contient la valeur du pH de | aliser un titrage colorimétrique est l"indicateur coloré dont sa zone de iquivalence EE viii. Dosage acido-basiques 1) Définition & Doser une espéce chimique en solution, c’est déterminer sa concentration motaire dans la solution, & La réaction de dosage est rapide, totale et unique Burette 2) Dosage par mesure de pH Solution titrant Considérons I’équation de la réaction de dosage suivante : A+ B3C+D pH-metre A est le réactif titré de concentration Cq et de volume Vq sesesit et B est le réactif titrant de concentration Cy q Aucours du dosage on mesure la valeur du pH pour tution ttrée chaque valeur du volume Vg ajouté et on trace la courbe : pH = f(Vg) & AVéquivalence ona: GQWA GREE ‘pH , 3) Détermination (pH, Vag) a) Méthode des tangentes On trace les deux tangentes aux courbes paralléles pls (Ssesies eae entre elles et on trace la perpendiculaire commune & 5 ces deux droites paralléles puis on construit la médiatrice du segment obtenu jf b) Méthode de la courbe dérivée - Lo) Lacourbe $8# = ¢(¥g) permet de déterminer Ve 4) Taux d’avancement de réaction de titrage (Exemple) Dans un bécher, on verse un volume Vq = 20mb. de solution d'acide éthanoique de concentration Cx =0.01mol.L-? puis on y ajoute le volume Vg = SmL de solution de soude ( NaOH ) de concentration Cx = 0.02mol.L-1. La mesure du pH a donné la valeur : pH=4.8, On s‘intéresse a déterminer le taux d’avancement de la réaction du titrage lorsque on ajoute le volume Vp. L’équation de la réaction de titrage: CH3COOH = + HO” — CH;COO~+ H20 ‘Equation de la réaction CH,COOH = + ~=HO- => CH,COO-+ H20 Etat du systt ‘Avancement ‘Quantités de matiere en (mol) Etat initial 0 CVA CaVa 0 Vat inal maz | CaVa—Xmax [Cp Vp = ¥nax Zo] Bere Xt Ca. Va = Xr Cp. Ve = Xt Shape Wan Ge eal nian HO aT ooo nae %& D’aprés le tableau d’avancement _n¢(HO-) = Cp. Va — xp Dot x= Cy.Vg—nHO-) = Cy. Vy — [HO™];. (Va + Va) donc la réaction de dosage acido-basique est totale EE Evolution spontané d’un i. Evolution spontanée d'un systéme chimique 1) Quotient de réaction Q, 1 Soit equation de a réaction: Aggy + Bag S Cua + 4D Le quotient de la réaction est une grandeur qui nous renseigne sur évolution du systéme étudié 2) Constante a'équiibre ae Exemple d'une réaction acidobasique Exemple d'une réaction doxydoréduction CH,COOH aq) + HOM (aq) CHaCOO~ + M0 | Cu aq) + 2B (aq) 5 CU + Bragg 3) Critére d’évolution d’un systéme Pour prévoir le sens d’évolution d’un systéme chimique on ealcule Qr4 le quotient initial de la réa (aa) Je compare avec la constante d’équilibre de la réaction Soit I’équation de la réaction 4.Acaqy + BBag & €C(aq) + Doug) ne -& Si QB Ia réaction s’effectue dans le sens direct (sens 1) & Si QPSK la réaction s‘efffectue dans le sens inverse (sens 2) Si GPE la réaction est en équilibre EE Transformations spontanés dans les piles 1) Transfert spontané d’électrons entre des espéces chimiques Lorsque on mélange deux espéces chimique appartenant & deux couples ( Ox/Red ), ily a transfert spontanée délectron entre l'oxydant d'un couple vers le réducteur de l'autre 2) Constitution d’une pile & Lapile : est un dipdle qui transforme I’énergie chimique en énergie électrique + Lapile est composée de deux compartiments liés par un pont salin > 1 compartiment est composé d’un métal M, plongé dans une solution contient les ions Mj > 2 compartiment est composé dun métal Mz plongé dans une solution contient les ions M"* > Le pont salin constitue dune solution électrolytique, Remarque Le réle du pont salin est d’assuré la neutralité électrique et de garantir le passage du courant électrique ii. Fonctionnement d’une pile 1) Principe de fonctionnement & Les deux couples qui interviennent au R cours de fonctionnement de la pile sont: M3*/M, et M3 */M, M, : est I’électrode négative de la pile appelé anode, oi il y a une oxydation Anode Cathode Mz = est I’électrode positive de la pile appelé cathode oit il y a une réduction : Pont satin + Aucours de fonctionnement d’une Pile, il se produit une réaction d’oxydoréduction d’équation : ‘Oxydation: ME" +me# Mz 2) Le schéma conventionnel de la pile Le schéma conventionnel de la pile est: (ESIMa/Mg*HNIME*7 M1 Caractéristiques d’une pile 1) Force électromotrice d’une pile Une pile est un dipdle actif caractérisé par sa force électromotrice E (se mesure & l'aide d'un voltmétre) 2) Evolution spontané d’une pile Le systéme évolue dans le sens direct, lorsque Q, < K Lorsque le systéme est en équilibre, Qi = K lappile est usée (déchargée) 3) Quantité d’électricité débitée par une pile La quantité d’électricité débitée par une pile débitant un courant d’intensité constante 1 pendant une durée At OA est donnée par: 4) Quantité d’électri é La quantité d’électricité maximale Quix débitée par une pile est: Qua wA Sn \aeF Atmax : La durée maximale du fonctionnement de la pile (durée de vie de la pile) Exemples de transfc i i. Transformation forcées 1) Définition Une transformation foreée est une transformation qui se déroule dans le sens opposée a I’évolution spontanée (grace & un générateur qui imposé un courant électrique dans le sens inverse) ii, L’électrolyse 1) Principe & L’électrolyse est une transformation foreée dd au courant électrique imposé par un générateur Le générateur impose un sens inverse au sens 4’évolution spontanée du systéme 2) Fenctionnement de I’électrolyseur Dans une électrolyse & L'electrode reliée au pole ~ du générateur électrique [Réduction est le siége dune réduction ; il s’agit de la cathode L’électrode relige au pole + du générateur électrique est le siége dune oxydation ; il s’agit de anode 3) Quantité d’électricité-bilan de matiére Lorsque le générateur débite un courant d’intensité I pendant la durée At, le systéme est traversé par la quantité d’électricité Q donnée par 4) Quelques applications de I'électrolyse & Préparation de métaux (le zinc, l’aluminium, le cuivre) “& Protection des objets * Les accumulateurs iii, Exemple d’électrolyse Cathode. Anode i Dans un tube en U on introduit une solution de bromure de cuivre (Cu?*,2 Br~) Deux électrodes en graphite plongées dans la solution et reliées chacune a I'une des bornes d'un générateur (figure ci-contre) } Auniveau de Panode (électrode relié au pole (+) du générateur) se produit une réaction d’oxydation Cathode 2Br> = Br, +267 Cu +2e° = Cu Auniveau de la eathode (électrode relié ‘au pole (—) du générateur) se produit une Anode 2Br 2 Br, +2e réaction de réduction : } L’équation bilan de I’électrolyse Cu?* 42. Bro Cut Bry Bie ce Bre 5 EE Les réactions d’estérification et d’ i. Nomenclature et groupes fonctionnels 1) Les alcools Un alcool R&OH contient le groupe caractéristique hydroxyle —OH lié 4 un groupe alkyle R— "Nomenclature ‘Exemple ‘On nomme Tes alcools en ajoutant au nom de Palcane correspondant le CH, — CH, — 0H suffixe "ol" précédée de son indice de la position du carbone fonctionnel ethanol dans la chaine principale et qui porte le numéro le plus petit 2) Les acides carboxyliques Les acides carboxyliques R= COOH contiennent le groupe carboxylique (COOH). ‘Nomenclature Exemple ‘On nomme Tes acides carboxyliques en ajoutant au nom de CH, CH, ~¢ 04 correspondant le suffixe "oique" précédée par le terme "acide" adi a 3) Les esters Les esters possédent un groupe caractéristique ester : RENCOOR! Nomenclature Exemple La chaine carbonée R — C derive dun nom de Pacide carboxylique CH, cH, — ot —CHs correspondant, la terminaison "oique” est remplacée par "oate” La chaine carbonée R’ lige a l'atome (0), prend la terminaison "yle” . Réactions d’estérification et d’hydrolyse d’un ester 1) Equation de la réaction La réaction d’estérification et d’ hydrolyse sont inverse l'une de l'autre et ont lieu simultanément thanoate de méthyle gp ‘ 0 G Estérifcation g R-C. + R-—OH Sa) ROC + HO SoH . Hydrolyse ‘o—R Remarque : L’estérification et I'hydrolyse sont des réactions lentes et limitées 2) Etat d’équilibre estérification-hydrolyse & A d’équilibre chimique la vitesse d’estérification est égale & la vitesse d’hydrolyse. 4 Laulbestandéistpulscostne duline x: — RRR SiQy < K , le systéme évolue dans le sens direct, sens d’esterification SiQ, > K ; le systéme évolue dans le sens inverse, sens dhydrolyse de I’ ester 3) Rendement d’une transformation el ique Le rendement r d’une transformation est égal au quotient de Mexp la quantité de matigre expérimentalement obtenu, par Mpax la quantité de matiére maximale attendu = 4) Facteurs influencent sur la vitesse de la réaction ‘& L'élévation de la température permet d’atteindre plus rapidement l’équilibre d’estérification -hydrolyse. & Un catalyseur permet d’augmenter la vitesse de réaction sans modifie état final 5) Facteur influencent sur le rendement de la réaction & Le rendement de "esterification est d’autant plus important que l'un des réactifs soit en exces } L’élimination de ester et/ou de l'eau lors de leur formation permet d’améliorer le rendement EE ‘Unni did uncon copie a sele ores: "Sy co eel a cebociquecoreenti snare csvaigee 2 Eecaion par on aahpre Wace ‘Cesena rare we ue tm nt nye dae fame eer ode aia ae efor pr pn cre ieee ae - ° 9 Re So + Reon ——> ec® + Roc® , =e, on 2) lyons begun ee spanietn) {apt me er como pete oie at ct 1 tiple nt or nhl ye0- sso Ro i a a a ‘o-R, co 4 inky bed ete satin ene le 5 trope deste Lemcatmtedminoensonctionhine A NN tHege -€00" pi p= ie sta ttesctsible cnt es -€O0" etal yee 1 stngae Lange cio at Res ple pe yeep HL Contrdle de Mévolution d'un systtme chimique par catalyse ‘rae ome soe qu ce we etn chine ss nie 2) Types deeatalyss Traess never | Ta ialsaeaniaracae | — Lage aatier iach ner ‘rds ne pe ee 3) Chauffage a reflux —e Sortie d'eau -& Le montage expérimental utilisé lors d’une réaction Réfrigérant a boulles d'estérification, hydrolyse et de saponification est le <— Entrée d’eau chauffage a reflux Ballon Mélange réactionnel Chauffe ballon - L’intérét du chautfage a reflux est d’accélérer la réaction et Gviter les pertes de la matiére On ajoute au mélange réactionnel des pierres ponce pour stabi la température du milieu réactionnel Fin du cours...bonne chance ! “Who you are tomorrow begins with what you do today” Prof: BABA EL HOUSSINE Gmail: babaelhoussine] @gmail.com

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