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La voix sur LTE[modifier 

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Article détaillé : VoLTE.
Les premiers réseaux et terminaux LTE disponibles en 2012 / 2014 ne pouvaient transmettre que
des données sur le réseau radio (comme les protocoles GPRS et Edge réservés au transfert de
données sur les réseaux GSM). Les opérateurs mobiles qui proposent des accès 4G LTE
réutilisent alors leur réseau 2G ou 3G (CDMA ou UMTS) pour prendre en charge les appels
vocaux de leurs abonnés via une procédure appelée « CSFB » (Circuit Switch Fall-Back) : le
terminal mobile « coupe » provisoirement la connexion au réseau radio 4G LTE, le temps de
l'appel vocal sur le réseau 3G.
Une nouvelle norme est en cours de déploiement : « VoLTE » (Voice Over LTE)8 qui supporte
nativement la voix, en mode voix sur IP, sur le réseau LTE, à condition d'utiliser des smartphones
compatibles. Elle permet des appels plus rapides et apporte aussi une meilleure qualité
vocale grâce à l'utilisation de codecs large bande AMR-WB (Adaptive Multi-Rate Wideband). Sa
mise en œuvre a commencé fin 2014 sur les réseaux des principaux opérateurs mobiles nord-
américains9 et est prévue en France en 201510.

Débits théoriques et débits réels[modifier | modifier le code]


Le débit réel de données observé par l’utilisateur d’un réseau LTE peut être très fortement réduit
par rapport aux débits binaires théoriques annoncés et définis par les normes LTE. Les
principaux facteurs ayant une influence sur le débit effectif sont les suivants :

 le nombre d’utilisateurs actifs se partageant la bande passante au sein d’une cellule (surface
radiante d'une antenne LTE) ; plus il y a de terminaux en communication, moins chacun a de
débit unitaire ;
 la largeur de la bande de fréquence attribuée à l’opérateur du réseau. Le débit utile global est
proportionnel à cette largeur de bande qui peut varier de 1,4 MHz à 20 MHz en LTE et
jusqu'à 100 MHz en LTE Advanced ;
 les types d’antennes utilisés, côté terminal et côté réseau (antenne relais) : le débit binaire
maximal LTE de 300 Mbit/s par porteuse suppose des antennes MIMO 4×4 (quadruples) aux
2 extrémités de la liaison radio LTE (cas de figure peu réaliste pour un téléphone mobile ou
un smartphone à cause de leur petite taille). À noter : le LTE Advanced permet d'atteindre et
même dépasser les 300 Mbit/s avec seulement une antenne double MIMO 2×2, mais en
utilisant plusieurs porteuses ;
 la distance entre le terminal et la (ou les) antenne(s) relais (le débit est très inférieur en
périphérie de cellules radio à cause des interférences avec les cellules adjacentes) et les
conditions de réception radio  : interférences, bruit, échos liés aux réflexions sur les
immeubles… ;
 la position fixe (statique) ou « en mouvement » du terminal de l’abonné ; le débit utile est
réduit pour un terminal en mouvement rapide ;
 la capacité en débit et le nombre maximum d'utilisateurs simultanés permis par la station de
base (eNode B) et le débit de la liaison en cuivre, faisceau hertzien ou fibre optique, reliant
cette station au cœur de réseau (réseau de backhaul).
Le type et la catégorie du terminal influent aussi sur le débit maximum possible ; par exemple un
terminal LTE (UE « user equipment » en anglais) de catégorie 1, ne supporte qu’un débit binaire
de 10 Mbit/s alors qu’un autre de catégorie 4 supporte 150 Mbit/s (voir tableau ci-dessous). En
contrepartie, plus la catégorie du terminal est élevée, plus le terminal sera complexe (coûteux) et
moins son autonomie sera grande (à niveau technologique égal et capacité de batterie égale).

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