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Thermo
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B puisse étre représentée par une courbe.
Par une évolution en sens inverse des variables d'état, il sera alors possible de revenir de B vers A
en repassant par les mémes états d'équilibre intermédiaires. La transformation est alors réversible.
Xa Xp x
N. B. : En pratique, on considére une transformation lente ou quasi statique comme une
transformation réversible. Ceci constitue évidemment une approximation.
IV-4- Transformations ouvertes et cycliques
Les transformations subies par un systéme I'améneront d'un état déquilibre initial A un état
déquilibre final.
Si ces deux états sont différents alors les transformations seront ouvertes. Par contre s‘ils sont
identiques les transformations seront cycliques.
BIV-5- Transformations particuliéres - Coefficients thermo¢lastiques :
IV-5-a- Transformation isotherme
La transformation dun systéme est isotherme si elle sfeffectue & température constante.
On définit le coefficient de compressibilitéisotherme par
reece (2) a
=—y [St] en Pe
Vv \ op),
Il représente (au signe "-" prés) la variation relative de son volume par unité de variation de sa
5 ov
pression. Il est toujours positif car le terme (¢) est toujours négatif d'aprés le critere de stabilité
ao
des fluides homogénes qui dit qu'une augmentation de pression de tout fluide réel entraine une
diminution de son volume et vice versa.
IV-5-b- Transformation isobare :
La transformation d'un systéme est isobare si elle s‘effectue a pression constante.
On définit le coefficient de dilatation isobare a, par :
(2) enkl
T Jp
Op=y
Le coefficient a, est en général positif. Cependant, il peut étre nul et méme négatif comme c'est le
cas pour l'eau prise entre 0°C et 4°C, sous la pression atmosphérique normale,
IV-5-c- Transformation isochore :
La transformation d'un systéme est isochore si elle s'effectue a volume constant.
On définit le coefficient d'augmentation de pression isochore By par :
1( ap
=+[2) enk!
pv-1(2)
IV-5-d- Transformation adiabatique :
La transformation d'un systéme est adiabatique si elle s'effectue sans échange de chaleur
avec le milieu extérieur (8Q=0). Le systéme est thermiquement isolé. On définit le coefficient de
pee L(av e
compressibilitéadiabatique xg par: xg" —7;[ 55) en Pe
s
Relation entre les trois coefficients thermoélastiques a, B et Xp
rovneo=(3) (818)
-1
14Pi) (ees ole 7
&) (2) - 1S Gv Pvp Cary je 1
> [49=Bv pis]
Ordre de grandeur des coefficients thermoélastiques
Usuellement, les coefficients qu'on détermine expérimentalement sont Gy et y, Leurs ordres de
grandeur, dans les conditions normales (1atm et 0 °C), sont
© Pour un gaz réel :
=10°% pa!
1 3 ol
ap, =By, =—=36.10 K" et yp, =
pe =P, = Tao,
Les valeurs de ces coefficients avoisinent celles théoriques d'un gaz. parfait.
© Pour un liquide
ap, =10°> K"! ; xq, =10 PatPRESSION ET TEMPERATURE
I- Pression
-1- Pression macroscopique dans un fluide
A Téchelle microscopique, un fluide a une structure discontinue (il y 'a de l'espace vide entre
les moléoules); par contre A notre échelle macroscopique le fluide apparait comme ayant une
(Mav.
dm étant la masse du fluide contenue dans le volume élémentaire dV entourant le point M.
structure continue, ce qui permet de définir la fonction masse volumique p (M) : dm
Si le fluide est homogéne (p (M) a la méme valeur en tout point du fluide) alors la masse volumique
m
est donnée par :p =—
Par :p=7
met V représentent respectivement la masse totale et le volume total du fluide.
Pour le cas de la pression macroscopique, nous ne nous intéressons pas aux mouvements des
molécules du fluide. Au niveau macroscopique, un fluide est en équilibre mécanique lorsque toute
sa masse est immobile : la matiére contenue dans l'élément de volume dV a une vitesse
macroscopique nulle (pas d’écoulement du fluide).
Considérons, a l'intérieur du volume V d'un fluide en équilibre mécanique, un élément de
volume dV limité par une surface S. Prenons comme systéme thermodynamique l'élément de
volume dV. Tout ce qui est & lintérieur de S constituera le milieu intérieur alors que le reste du
fluide représentera le milieu extérieur.
i est le vecteur unitaire normal a dS et orienté
vers 'extérieur,
+
df, est la force exercée par le reste du fluide sur
+
eY) le systéme : df, =~ pe dS.
Gf, est la force exercée par le systéme sur le
s
milieu extérieur : dfj = pj 48.
™
jet pp sont respectivement les pressions intérieure et extérieue, elles sont indépendantes de dS et
ne dépendent que du point M.
s + 3
Liéquilibre mécanique => Jy df = 0 => dfj + dfp=0 = Pi (M) = pe (™).
Conclusion : L'équilibre mécanique implique Végalité des pressions de part et d'autre de la
surface.
16Interprétation moléculaire
La pression exercée par un fluide sur une surface est lige aux chocs des particules du fluide
sur cette surface, On se place dans le cadre du modéle du gaz parfait : les particules sont des
points matériels en perpétuelle agitation ; elles décrivent des trajectoires rectilignes a vitesse
uuniforme (pas d’interaction a distance), interrompues par des chocs entre particules ou sur la paroi.
ay
paroi
Trajectoire d'une particule
Choe d’une particule sur une paroi
Hypotheses et étapes de caleul :
a- choc élastique sur la paroi :
et
Pour une particule v, =—
y
Soit la variation de la quantité de mouvement A (m¥) = m (
Pendant le temps At du choc on a done une force de la paroi sur la molécule
A(m¥)_-2MYx7_ Draprés le principe de Taction et de la réaction:
fetdee
pal pert Tat at
i ; 2m. ;
part paroi roi/ part =
b- S’il y’a ve chocs sur la surface dS par unité de temps la résultante des forces exercées par
vy, A(mv¥)
Pensemble des particules sur cette surface sera, en moyenne temporelle, dF
c- On considére les particules dont la vitesse est Vo
Soit n(¥o) le nombre de ces particules par unité We
|
de volume. Le nombre de particules qui
frappent dS par unité de temps est : as
ve(¥q) =n ¥ 9) vox dS -—
La force moyenne correspondante sera done :
a
dF, = 2n(¥o)mvg, dS 7 .La pression partielle d é itesse ¥ 5%
Pp Partielle due aux molécules de vitesse Vp era: py, = 2n(%) mv}
4- Il faut ensuite sommer sur toutes les vitesses possibles pour trouver la pression totale p du
fluide. Dans cette opération on ne doit sommer que sur les vitesses Vo qui se dirigent vers la paroi
(Vox > 0); oF il y’a autant de particules qui s’éloignent de la paroi que de moléoules qui s'en
approchent. Il faut done diviser par 2 si I’on effectue la sommation sur toutes les vitesses. On
obtient : p= Ya@my
€- On tient compte de l’isotropie du gaz. Le nombre de particules de vitesse ¥ ne dépend que du
module de % et pas de sa direction (Les trois directions x, y et 2 sont équiprobables). Par
conséquent ona: 7 n(¥)mv3 =)" n(@)mv} =) n(@)mv} = i SY n@)mv? et la pression
ps’écrit :
amv a)
avec n = N/V densité particulaire totale et v? 1S n(@) v?,, valeur moyenne du carré de la
vitesse. La quantité Vv? s"appelle la vitesse quadratique moyenne.
N.B.:
* Le résultat (1) ne s’applique qu’au gaz parfait.
* m est Ia masse dune particule.
1-3- Loi fondamentale de 'hydrostatique L. F. H. S.:
—p(z+dz)dSk
On jsole, de fagon imaginaire, un
élément de fluide en forme de cylindre vertical,
de hauteur AA’ = dz, dont la base a pour aire
dS, sa masse est dm = p(2). dz. dS (nous
supposerons que la masse volumique p (2) ne
dépend que de laltitude z).
K est le vecteur unitaire vertical ascendant,
done 8=- gk.
jssent sur le cylindre (systéme thermodynamique) sont :
-p(z+dz) dS &
Les forces extérieures qui ag
* Liaction du reste du fluide sur la face supérieure du cylindre :
18* Le poids du cylindre : dm § =- dmg k =-p (2) g dS dz k
* Laction du reste du fluide sur la face inférieure du cylindre : p (2) dS K
* Les efforts sur la paroi latérale s'équilibrent entre eux.
Liéquilibre mécanique = ° df =0 => -p (2 + dz) dS + p(z) dS - p(2) g dS dz=0
=P @+ dz) + p(2)- pl) gdz=0 = 2Gtw-p@) = -p(z)e => P= p(2)g ouencore
dp = =p (2) g dz}
Relation fondamentale de l’équilibre d'un fluide statique dans le champ de pesanteur uniforme.
Remarque : Pour un fluide incompressible (p ne dépend pas de z et par suite pas de p) ona:
Cette formule est appliquée avec une bonne
approximation aux liquides.
1:3- Unités de la pression :
Dans le Systéme International (S. I.) I'unité de la pression est le Pascal (Pa) ou (N/m2). I!
existe d'autres unités pour la pression qui sont :
* Vatmosphere (atm) : 1 atm = 101325 Pa/ 1,013. 105 Pa.
* le millimetre de mercure (mm de Hg) : 1 atm = 760 mm de Hg.
* Ie bare (bar) : 1 bar = 105 Pa.
On appelle pression atmosphérique normale la pression d'une atmosphere (p = Latm).ature, la température du microscopique au macros 1
La notion de température dérive de la sensation physiologique du chaud et du froid mais
cette maniére d'estimer la température n'est qu’approximative. Ainsi deux corps peuvent paraitre
identiquement chauds alors que leurs températures sont différentes. Au niveau microscopique, les
particules d’un fluide sont animées de mouvements désordonnés : c’est l’agitation thermique. La
température absolue sera une mesure de cette agitation thermique.
LS
Eo, transl = 7™ v? est I’énergie cinétique de translation moyenne d’une particule. On définit la
3
ket ®)
température absolue par la relation: [Eg transl
Od kg = 1,38 x 107J. K" est la constante de Boltzmann.
Conséquence : Equation d’état des gaz parfaits
La pression p dans un gaz parfait est donnée par I'équation (1)
La température absolue T est définie par I'équation (2)
F_dkeT
m
En remplagant v? par cette derniére expression dans (1) on obtient :
@)
p=akpT=NkgT= [pV =NkpT]
ob N est le nombre de particules du gaz. N= x Na ot x le nombre de moles et Na le nombre
d’Avogadro.
@
pV =xNakpT=xRT|
L’équation (3) se réécrit :
‘Avec R= kg Na = 8,32 J. K’!. mole" la constante des gaz parfaits.
I1-2- Equilibre therm
I1-2-1 Contact entre deux systémes :
Considérons deux systémes A et
B initialement dans les états d’équilibre Eq et Es et
mettons-les en contact par |’intermédiaire d'une cloison telle qu’il n’ait aucune interaction
mécanique. Deux cas peuvent se produire :
*A et B conservent leurs états
initiaux Eq et Es, la cloison est dite
adiabatique (ou isolante) .
* Les systémes évoluent vers de
nouveaux états d’équilibre E's et
20E's, la cloison est dite diatherme.
Dans ce cas, quand les échanges
thermiques entre A et B cessent, on
dit que A et B sont en équilibre
thermique.
TI-2-2 Equilibre thermique et principe zéro de la thermodynamique =
Considérons trois systémes A, B et C dans les états d’équilibre E,, Ep et Ec.
- Séparons A et B par une cloison adiabatique et mettons-les en contact avec C par une cloison
diatherme. Les trois systémes évoluent vers de nouveaux états d’équilibre E’,, E’g et E’c.
~ Séparons ensuite C de A et B par une cloison adiabatique et mettons A et B en contact par
Vintermédiaire d’une cloison diatherme. Les systémes A et B n’évoluent pas et sont dits en
équilibre thermique.
SS
re thermique entre eux.
wos
Ce résultat porte le nom de principe zéro de la thermodynamique :
‘Deux corps en équilibre thermique avec un troisi¢me sont en éq1
Principe des thermométres :
Pour mesurer la température d’un corps, l'expérience montre qu'on obtient des résultats plus
reproductibles en faisant appel a des grandeurs physiques, appelées grandeurs thermométriques,
dépendant de la température.
Par exemple 'allongement d'un fil par échauffement, la dilatation a pression constante d'un
fluide, la résistance d'un fil électrique...
Un thermométre est un systéme qui posséde une propriété mesurée par une grandeur
thermométrique X. Lorsque le thermometre est en contact thermique avec un autre systéme, la
lecture de la valeur de X permet de connaitre la température de ce systéme,
Bien que le choix de la grandeur thermométrique reste arbitraire, les conditions suivantes doivent
étre satisfaites :
* La fonction t-> X(t) est bijective
* Fidélité: deux mesures, effectuées dans les mémes conditions, pour une méme température
donnent le méme résultat,
21+ Sensibilité : détection de faibles variations
sme résultat.
+ Reproductibilité : deux thermométres de méme nature donnent le méi
le plus simple est d'adopter
La relation entre X et la température n'est pas connue & priori,
soit une échelle linéaire soit une échelle affine :
a
Q)
On rappelle que léquilibre d'un corps pur sous deux phases (solide-liquide ou liquide-ga2) @
Tiew A une température constante pour une pression donnée alors que 'équilibre d'un corps pur SOUS
iple, a lieu @ une pression et a une
* Echelle affine: X=a+BT <> t=a't bx
* Echelle linéaire: X=BT < T=BX
trois phases (solide-liquide-gaz), connu sous Je nom de point ti
température données. Ainsi on a des points fixes de température auxquels on affecte des valeurs de
X, ce qui permet de déterminer les constantes des relations (1) et (2). Souvent on prend comme
Vébullition de l'eau sous la pression atmosphérique normale,
points fixes Ia fusion de la glace et
‘on peut distinguer plusieurs
Suivant les valeurs de température attribuées ces points fixes,
échelles.
I1-4- Echelle affine :
II-4-a- Echelle de Fahrenhei
Pour cette échelle la fusion normale de Bate
la glace correspond a 32°F et 'ébullition
normale de l'eau correspond a 212°F. Cette 180 parties
gales AIFF
échelle est utilisée dans les pays anglo-saxons. or
32°F
I1-4-b- Echelle de Réaumur :
Pour cette échelle la fusion normale de ae
la glace correspond a 0°R et I'ébullition normale
de l'eau correspond @ 80°R. 80 parties
égales a 1°R
O°R
Il-4-c- Echelle centésimale :
Les échelles centésimales sont des échelles particuliéres pour Jesquelles les points fixes sont
la fusion de Ia glace (0°) et I'ébullition de I"eau sous la pression atmosphérique normale (100°). I!
y'a autant d’échelles centésimales qu’il y’a de thermometres. Les thermométres basés sur ce typedéchelle donnent les mémes indications dans la glace fondante et la vapeur d'eau bouillante. En
revanche, leurs indications différent a priori partout ailleurs.
Soient Xp et Xjo9 les valeurs de X respectives @ 0°C et 100°C, pour une température t
correspondant a la valeur X on a:
t=100—-—“0_ et X=Xp(1+kt)
IL-5- Echelle absolue ou linéaire
Depuis 1954, on utilise un seul point fixe qui est le point triple de l'eau (coexistence des trois
états de eau). On lui attribue une valeur de température de 0,01°C. On définit ainsi "échelle
absolue ou thermodynamique (échelle Kelvin).
Le passage a I'échelle absolue consiste a faire le changement de variable suivant
T=t+273,15
T est la température absolue ou thermodynamique du G. P. Elle est exprimée en Kelvin (K). t est
Ja température exprimée en Celsius (°C).
Léchelle absolue ainsi définie suppose l'existence d'un zéro absolu situé a t= -273,15°C.
Les températures de fusion de la glace et de I'ébullition de l'eau sous pression atmosphérique
normale (p = Latm), sont respectivement 0°C et 100°C ou 273,15K et 373,15K.
Remarque :
Les thermometres étudiés précédemment se basent sur la dilatation apparente d’un fluide
contenue dans une envelope, ce qui pose le probléme du changement d’état (congélation,
liquéfaction, évaporation...). Ces thermometres ne sont done valables que dans un domaine de
température bien défini.
Exemple :
*Pourlemercure: 235K < T<823K
*Pourl’éthanol: 173K < T$373K
IL-8- Autres thermomeétres
Thermométres a résistance électrique :
istance d’un matériau qui dépend de la température &
Ils reposent sur la mesure de la rési
l'aide d’un pont de Wheatstone (Voir TP d’électricité). En connaissant la loi de variation de la
sistance avec la température, on peut déduire celle du systéme ave lequel la résistance est en
équilibre thermique.
Exemple : Résistance de platine
R(T) =Ro {1+ A(T-To) + Bit-T)*}
2BAetB sont deux constantes qui peuvent étre déterminées par deux points fixes et Ty= 273,15 K.
Remarque : ,
4 as '
Pour des faibles températures on utilise des alliages au lieu des métaux car les résistances de ces
derniers varient peu avec la température pour T < 73 K.
Pour avoir une grande précision on utilise des thermistances : ce sont des résistances a base de
semi-conducteur (Si - Ge). Leurs résistances varient en exponentiel
R(T) = Aexp( 34)
II-8-b- Thermocouples :
Ce sont des dispositifs trés précis. La figure ci-
dessous en représente un. Lorsque les deux soudures S; mesure dela em,
et S; sont a des températures différentes, une différence
de potentiel apparait aux bornes du systéme. Cette
différence de potentiel peut étre mesurée et amplifiée au
s, sf
moyen d’un dispositif électronique.
Dans certains cas, on associe de trés nombreux thermocouples de maniére 4 obtenir une
tension suffisante. L’une des soudures est maintenue a une température constante (en général 0 °C,
dans la glace fondante) et l'autre est portée & la température mesurée. Les thermocouples ont des
dimensions réduites qui leur permettent de répondre rapidement aux variations de température.
IL-8-c- Pyromatres optiques :
Pour des températures trés élevées (& des températures oi les métaux constituant les
thermocouples risqueraient de fondre), on utilise des pyrométres optiques. De nombreux pyrometres
existent. Décrivons, par exemple,
appareil est le suivant : un objet ém
la couleur dépend de cette températ
700 °C et 800 °C, au blane vers 1300
filament alimentée par un rhéostat : en m«
par la lampe. Le dispositif est étalonné et o1
le pyromatre & disparition de filament. Le principe de base de cet
ct, lorsqu’il est porté a une température élevée, une lumiére dont
ure, Dans le domaine visible, la couleur passe du rouge, vers
°C en passant par le jaune. Le pyrometre contient une lampe &
odifiant le réglage de celui-ci, on change la couleur émise
n détermine la température inconnue en comparant les
couleurs: lorsqu les couleurs sont identiques, on considére que les températures sont les mémes. La
figure ci-dessous représente un tel appareil.
v
Systéme de visée
Be
s pe
Source & étudier °
Optique
24Dans le cas de la température du soleil, il suffit d’étudier le spectre de rayonnement émis par ce
dernier. (Voir cours de mécanique quantique)
25TRAVAIL ET CHALEUR
Nous allons étudier lors de ce chapitre les échanges d’énergie entre le systéme et le milieu
extérieur au cours d'une transformation. Deux formes d'énergie peuvent étre échangées :
* Le travail noté W dai a des forces dirigées (mécanique, électrique, magnétique ...). Cette forme
est accompagnée d'une variation des variables d’état externes (en particulier le volume).
* La chaleur ou énergie calorifique notée Q. Ce transfert se fait avec variation des variables d”état
internes (la pression et la température T),
1 Travail
[-1- Travail échangé par un systéme lors d'une transformation
On dit que le systéme échange du travail lorsqu’il évolue sous laction d'une ou dun
ensemble de forces. Quand le systéme exerce une force sur le milieu extérieur ou I'inverse, le
travail correspondant est appelé travail des forces extérieures pour le distinguer du travail intérieur
qui concerne les forces s'exergant sur une partie du systéme par une autre partie de ce systtme.
I-1-a- Convention
Le travail est compté positivement sil est regu par le systéme et il est compté
négativement s'il est cédé au milieu extérieur.
-1-b- Travail des forces de pression uniforme lors d'une transformation réversible :
Considérons le systéme constitué du gaz contenu dans une enceinte adiabatique cylindrique,
fermée par un piston de surface S pouvant coulisser librement sans frottements. Le piston est en
équilibre sous I'action des efforts de pression dus au gaz et de la résultante F des forces extérieures.
Faisons maintenant subir au piston une translation infinitésimaledl. La pression p, donc, pouvant
aire considérée constante pour une telle évolution, le travail regu par le systéme pour cette
transformation s‘écrit, notant dV le volume infinitésimal balayé par le piston =
pSii.di=-pdV
8W =F.di
26Bu
eae _
pe Bk
oe
al
dit
Vea:
ee -
Pe YJ 0 si le cycle est décrit dans le sens
trigonométrique. Dans ce cas on parle d'un cycle
récepteur.
Wey < 0 si le cycle est décrit dans le sens
27orare. Dans ce cas le cycle est dit moteur.
j-1-e Cas d’une transformation irréversible :
Dans l'expression 8W = - pe dV, seule
intervient la pression extéricure, La pression du F
aysteme n'est pas définie car les tats
intermédiaires, s'ils existent, ne sont pas des
états d’équilibre.
i la pression extérieure reste
au cours d'une transformation finie irréversible,
Cas particulier
.g6 est donné par
constante durant toute la transformation, le travail échan;
Wi +2 = ~Pext (V2 Vi)|
mnt que le travail des forces de pression extérieure
Les schémas précédents montre
dépend des états initial et final, des états intermédiaires c’est-A-dire de Ja transformation
amenant de I’état initial 4 état final (on dit que le travail dépend du chemin suivi). Ce qui
justifie la notation 5W.
I- Chaleur
I1-1- Définitions :
it chaleur. Ce transfert
Les échanges d'énergie non réductibles & un travail sappellen
sous la forme énergie cinétique moléculaire correspondant & une agitation
dénergie se fait
désordonnée.
Les transferts d’énergie sous forme de chaleur se font :
+ par conduction dans les fluides immobiles et les solides;
* par convection dans les fluides mobiles;
* par rayonnement.
Le transfert de chaleur peut avoir deux types d’effets sur un systéme, ces deux types d’effets
pouvant coexister ou se sucoéder,
- Modification de température : I’expérience montre que lorsque le tr
sur un corps pur homogéne est positif, la température de ce corps peut s’élever. Dans ce cas, il s'agit
ransfert thermique s’exergant
d'une chaleur sensible.
28- Changement de phas;
: hase : T'expérience montre que lorsque le transfert thermique s'exergant sur un
glagon a 0°C est positif, le glagon fond et se transforme en eau A 0°C. Il y’a changement de phase
du corps a (H20) constituant le glagon. On dit aussi qu’il y’a un changement d’état physique.
Dans ce cas, il s'agit d'une chaleur latente.
En général : Pour un changement d’état Q’ = m L oi m est la masse du systéme et L la chaleur
latente de changement de phase.
Remargue 1:
Lachaleur dépend aussi du chemin suivi. Par conséquent, sa différentielle est incomplete.
Remarque 2 :
Les deux effets décrits ci-dessus séparément peuvent :
* se succéder : par exemple un transfert thermique positif s*exergant sur un glagon pris & -18°C
pourra élever la température du glagon de -18°C 0°C, puis provoquer la fusion du glagon a 0°C,
puis enfin & nouveau élever la température, cette fois de leau, de 0°C jusqu’é 25°C par exemple.
C’est ce qui se produit lorsqu’on abandonne a lui-méme un glagon sorti du congélateur : le transfert
de chaleur se fera de I’air extérieur vers le glagon (ou l'eau liquide).
* coexister dans un systéme complexe ol un transfert de chaleur positif pourra élever la
température de certaines parties du systéme et provoquer le changement de phase d'autres parties.
Dans le Systéme International (S. I.) la quantité de chaleur est exprimée en Joule (J). On
Vexprime aussi en calories (cal): 1 eal = 4,18 J
On appelle thermostat tout systéme thermodynamique capable de transférer thermiquement
n'importe quelle quantité d’énergie, sans que sa température varie, Un thermostat est done un
systéme thermodynamique dont la température reste constante,
11-2- Convention
La quantité de chaleur est comptée positivement si elle est regue par le systéme
(transformation endothermique) et elle est comptée négativement si elle est cédée au milieu
extérieur (transformation exothermique).
fan total des transferts thermiques au cours d’une transformation est nul, la
Ie,
Lorsque le bil
transformation est dite athermique ou adiabatique. Le systéme est dit thermiquement
11-3: Chaleur élémentaire recue par un systéme
Dans Je cas d'une transformation infinitésimale qui fait passer le systéme d'un état (p, V, T)
Aum état voisin (p + dp, V + dV, T+ 41), Compte tenu de 'équation eta f (.V, T) = 0, la quantte
de chaleur élémentaire 5Q dépendra de deux variables seulement p et V ou p et T ou Tet V. La
quantité de chaleur élémentaire 5Q, pour une
masse m du systéme, s‘écrit alors ne fonction des deux
variables indépendantes :
298Q=meydT+ tay
8Q=mepdT+hdp
8Q=2dp+pav
Ces relations introduisent six coefficients appelés coefficients calorimétriques.
cy :eapacitécalorifique (chaleur massique) & volume constant, elle texprime en J. K". kg
¢p eapacité calorifique (chaleur massique) a pression constante, elle s'exprime en J. K". kg”
€(T, V): coefficient calorimétrique de dilatation a température constante, il s'exprime en Pa.
h (Z, p) : coefficient calorimétrique de compression & température constante, il sexprime en m’.
1 et p n'ont pas de noms particulier.
Contrairement au travail élémentaire 5W, la mécanique ne permet pas de calculer 5Q car elle varie
d'un systéme A un autre. Les coefficients calorimétriques sont alors déterminés expérimentalement.
Nous démontrerons (voir TD) que si on connait cp, cy et "Equation d'état du systéme, tous les
autres coefficients calorimétriques peuvent étre déterminés.
Remarques
- On définit aussi les capacités calorifiques du corps par : Cp =m ¢ et Cy=mey.
- On utilise fréquemment les capacités calorifiques molaires, c'est-a-dire rapportées a une mole du
et Ty =Mcy CV. ou M étant la masse molaire du systéme et n son
nombre de moles.
Les mesures expérimentales_menées sur différents corps purs conduisent aux constatations
suivantes :
* Pour les corps purs a I’état solide : Cp et Cy sont sensiblement identiques et sont des fonctions
lentement croissantes de la température.
Voici, a titre indicatif, quelques valeurs de capacités calorifiques massiques, cp :
-Glace
TH 200 220 240 260 270 273
op. KT, kg-l) 1,56 Tat 1,86 201 2,08 21
Plomb, cuivre
TR) 100 223 300 3B 4
Plomb ; 6) (ki. K-1. ker!) 0,118 0,126 0,129 0131 0.136
30cuivre 5 ¢p (KJ. K-1, kg-l) 0,254 0,367
Comme le montrent ces tableaux, les variations de
0,386 0,393 0,403
S» avec la température sont faibles, de sorte que
} es, di
Von puisse, avec une bonne approximation, remplac fa valeur moyenne cae je dans
i
s lacer c. par la val o ulée de
Vintervalle réduit de température (T;, T,] considéré
I
T2-T)
1 faut pour cela connaitre l'expression ¢, (1),
?
in
Sop >= i: ep(T) dT
+ Pour les corps a Pétat liqui. il
"PS Purs & l'état liquide: Cy et Cy sont sensiblement identiques et dépendent
legérement de la température, mais ce ne sont pas toujours des fonctions croissantes de T.
Voici quelques valeurs de capacités calorfiques massiques, cy:
~ Eau sous une pression atmosphérique normale
T(K) 273 280 300 320 340 360 373
SKI. KL kg ly | 4.217 | 4,198 [4,179 | aie | 4igs | 4203 | 4218
* Pour les corps purs & Pétat gazeux : C, et Cy sont différents. Pour tous les gaz» Cy > Gy Ala
difference des deux cas précédents, C, et Cy dépendent nettement de la température.
‘alorimétrie
Crest l'ensemble des méthodes physiques qui permeitent la détermination des coefficients
calorimétriques (en particulier ep et cy). Le principe de la mesure de cp ou ey consiste & fournir
lune quantité de chaleur connue et 4 relever la variation de température qui en résulte.
d'opérer a pression constante. On travaille dans une
En général, on mesure cp car il est plus ai
enceinte adiabatique appelée calorimétre.
-4-a- Méthode des mélanges :
Un vase est rendu pratiquement adiabatique par une enveloppe isolante (ou un systéme
@isolation complexe). On y introduit une masse mo d’eau de capacité calorifique massique &
pression constante cg. Soit Ty 1a température initiale de l'eau et du vase supposés en équilibre
thermique. Un corps solide de masse m est extrait d'une ¢tuve od il était en équilibre a
température T, (en général on choisit T; > To). On plonge le solide de capacité calorifique
massique & pression constante cp dans le calorimétre le plus rapidement possible et on referme le
couvercle. On agite afin d’atteindre un équilibre a température finale Tr au plus vite.
Soit 1 la masse d’eau qui échangerait d’un point de vue thermique comme le vase et les accessoires
(@gitateur, capteur de température). }1 s'appelle aussi "la valeur en eau" du calorimétre,
31Latransformation est irréversible, isobare a la pre
ion pe de l'almosphére (le plus souvent).
gtuve
agitateur
thermomatre
température
métal finale
récipient,
—_—>
eau
pieds en lidge.
enceinte adiabatique.
A Véquilibre thermique : Qregue + Qoédée = 0
mep (1-1, + (moc #69) (1; Ty J= 0
m (Tt - 1
m, mg, To, T; et sont connues alors que Ty est mesurée a I'équilibre thermique final
Cette méthode nécessite a mesure préalable de p: qui pourra étre faite par la méthode
électrique exposée ci-aprés ou en faisant une expérience préalable avec une masse m' d’eau a
température connue a la place du solide.
II-4-2- Méthode électrique :
Particuliérement adaptée pour les liquides, elle consiste A chauffer le liquide enfermé dans le
calorimétre adiabatique a I’aide d’une résistance électrique, La connaissance de l’énergie électrique
fourie et de |’élévation de température permet la mesure de la capacité calorifique.
Ke
y
TO
liquide
32iqation calorimétrique s'orit:
{vie (mep + neg Jat = r12t
tension aux borne i ; ae
vy: tension S de la résistance, I : courant électrique, r : résistance électrique, m : masse du
liquide, cp capacité calorifique massique A pression constante du liquide, jp : valeur en eau du
calorimétre, co : capacité calorifique a pression constante de l'eau, t: la durée du chauffage, AT :
aévation de température correspondant a la durée du chauffage.
Remarques +
= Un calorimétre n’est jamais parfaitement adiabatique (des corrections sont nécessaires faisant
appel aux transferts thermiques).
- Dans les microcalorimétres, on n’empéche pas les pertes thermiques, on les favorise mais on en
tient compte avec précision.
-Ils’agit, sur V'intervalle de température, des valeurs moyennes des capacités calorifiques d’oit
Vintérét de travailler pour des écarts de température les plus faibles possibles.
33PREMIER PRINCIPE DE LA THERMODYNAMIQUE
ENERGIE INTERNE
1 Expression du premier principe de la thermodynamique pour un cycle de transformations :
Enoncé 1:
Considérons un systéme thermodynamique effectuant un cycle de transformation. Soit W
(respectivement Q) le travail total (resp, la quantité de chaleur totale) échangé au cours de ce cycle.
Le premier principe de la thermodynamique stipule que :
W+Q=0
i ipe de I’état initial et de final
Considérons un systéme thermodynamique effectuant une transformation ouverte entre un
Gat d’équilibre initial A et un état d’équilibre final B.
Considérons deux transformations (1) et (2) faisant passer de A & B et soit une troisiéme
transformation (3) permettant de revenir de B vers A, Soit W, (respectivement Q,) les travaux (resp.
les quantités de chaleur) correspondants.
W2;Q 2)
: Cuan D :
W3;Q 3)
L’ensemble des transformations A (1) B (3) A constitue un eycle.
Done W; + Q) + W3+Q=0> Wit Qi -(W3 +)
Deméme, A (2) B (3) A constitue un cycle, Done Wa + Q=- (Ws + Qs)
D'oa W, + Qy = Wat Qe=- (Ws + Qs).
Ceci montre que lors de la transformation ouverte A-> B, Ia somme ‘W + Qest indépendante du
chemin suivi (de la nature de la transformation). Cependant elle dépend des états initial et final,
Enoneé 2; appelé Principe de état intial et de l'état final :
[w + Q], = constante
Remarques :
* De ce qui précéde, il ésulte que: [W + oB =-[w+Qh
4transformation fai y
aréatB faisant passer de |"éta A
Il Energie totale :
Ill-1- Définition ;
On définit une fonction appelée énergie totale E en posant:
[W + Q)B = aE =5(B)-E(A) wo
Son unité est le Joule (J).
IL-2. Propriétés :
* La fonction E est une fonction pour les états A et B dons c’est une fonction d’état.
* La fonction E étant définie par une variation, toute fonction E’= E + K ; oli K est une constante
arbitraire; satisfera la méme relation. La fonction E est done définie a une constante prés.
* La fonction E a un caractére extensif.
IV- Energie interne
Un transfert d’énergie au systéme thermodynamique peut entrainer éventuellement a la fois
un changement interne du systéme et un mouvement global d’ensemble de ce systéme.
Létat interne du systéme est caractérisé par une fonction énergie interne U et l'état de mouvement
est caractéris€ par une fonction énergie externe Us.
Us comprend I’énergie cinétique E, due au mouvement d’ensemble et I’énergie potentielle Ep
provenant des forces extérieures qui dérivent d’un potentiel (forces électromagnétiques, forces de
esanteur...)
L’énergie inteme U est le contenu en énergie du systéme. Ce contenu peut étre sous forme
~ mécanique (cinétique et potentielle)
+ chimique dégagée comme chaleur lors des réactions chimiques.
~nucléaire e = me? résultant de la variation de la masse du noyau.
Dans la pratique, les énergies nucléaire et chimique n’interviennent pas car la masse du noyau ne
varie pas dans les transformations envisagées en thermodynamique.
L’énergie interme U s*interpréte done comme la somme des énergies cinétiques Es, miso et
icro de toutes les particules du systéme.
Potentielles (attraction ou répulsion) Ep,
La fonction E peut s’écrire
E=U+U, @
Y-Bil 1e1
que et conséquencs
Les relations (1) et (2) conduisent 4:
35[w+ Q)8 = an=
Th E = AU+AU,=AE, + AE, +AU
sous forme différentielle, cela donne :
BW + 8Q=dE = dU+ dU,= dE, + dE, +aU
Pour un systém« é in
'ystéme fermé en l’absence de variation d’énergie cinétique macroscopique (AE: =
joumis a me .
0)et non soumis a des forces extérieures dérivant d’un potentiel (AE, = 0), le bilan d”énergie prend
laforme de l’expression bien connue :
[w+ Q]8 = au8
Propriétés immédiates de la fonction U :
+ Uest une fonction d’état par sa définition, Par conséquent sa variation ne dépend pas du chemin
saivi (de la nature de la transformation), elle ne dépend que des états initial et final, et sa
différentielle est totale.
+ Elle est définie & une constante additive prés.
* Elle est extensive.
+ Elle s’exprime en Joules (J).
Remarque :
+ Dans tout ce qui préeéde, nous n’avons pas précisé si les transformations considérées
dtaient réversibles ou non. Il s’ensuit que le premier principe, dans toutes ses formes, est
valable que les transformations soient réversibles ou non.
Soit un corps homogéne (on dit aussi monophasé) d’équation d'état f (p, V, T) = 9 qui
échange au cours d’une transformation inginitésimale avec le milieu extérieur, de la chaleur 5Q et
du travail des forces de pression 5W = - p dV.
Sion choisit comme variables indépendantes T et V :(T, V)—> (T+dT, V+dv)
au at
= _pav=(25| at+|<—]| av
dU =8W+8Q=Cv aT +(E-P)a Gr) (F,
ou Cy est a capacité calorifique du corps a volume constant et le coefficient calorimétrique defini
dans le chapitre 4.
U au
On en déduit que : Cv = (2), et o= (3), a
On définit maintenant une nouvelle fonction H appelée enthalpie par: H= U + pV, ellea
les propriétés suivantes :
36+ Hest une fonction 4° ;
H at car elle est définie & partir de fonctions tat U,p et V. Par conséquent
, pet V. Par conséquen
sa variat \ chemin suivi, elle ne tats initial et final, et sa
ion ne dépend pas du ch uivi, ell
dépend que des états initial
* Elle est définie & une constante additive prés, La méme que celle de U.
le
* Elle est extensive et elle s'exprime en Joules (J),
Pour H, on choisit comme variables d'état Tet p : (T, p) + (T+ dT, p+ dp)
dH = dU + pdV + V dp=5W+8Q+pdV+Vdp
*8Q+ Vap=Cyat s+ vp Qp= (2H) ar 4| 2 dp
aT), OP Jr
oi C, est la capacité calorifique du corps a pression constante et h le coefficient calorimétrique
défini dans le chapitre 4,
nen cenit ane c= (24) -(3) (2) ane (2) Pe
P p (NOT), ap),
VI. formations particuliéres :
+ Transformation adiabatique : Q= 0 => AU = W
« Transformation isochore : W = 0 => AU=Qv
© Transformation isobare : AH = Qp.
Ces deux demiers résultats sont appliqués surtout en chimie pour calculer les énergies dégagées lors
des réactions.
VIII- Application aux gaz parfaits :
Vill- 1- Energie interne d’un gaz parfait:
Nous venons de démontrer que I’énergie inteme d'un gaz parfait ne dépend que de la
température, on dit que le gaz parfait obéit a la premiére loi de Joule.
ud,vy)=0q)
d’un gaz parfait, dU se réduit a:
dU =Cy(T) dT.
dun état initial A a un état final B:
Pour une transformation infinitésimale
Pour une transformation finie
B
U8 = Up-Ua= fv eT
A
Sil’on considére que Cy (T) = Cy est constante :
AUB =Up-Ua=Cv (Te Ta)
our cette derniére hypothése.
interne d’un gaz parfait s*écrit
37
En pratique, nous opterons souvent p*
Nous pouvons montrer que I’énergieL .
UM= 7RRToUL est le nombre de deprés de Tiberté et n le no
(22) »
O"lat), ar
ov),
Vill-2- Enthalpie d’un gaz parfait
Nous venons de
mbre de moles,
démontrer que Venthalpie
un gaz parfait ne dépend que de la
température, on dit que le gaz parfait obéit a la deuxiéme lo
i de Joule.
A(T, p)= Hy
Pour une transformation infinitésimale d’un gaz parfait, dH se réduit : dH = (Dar.
Pour une transformation finie d’un état initial A a un état final B :
a B
4H, = Hp-Ha = fC, (1) aT
A
Sil’on considére que Cy (T) = C, est constante: AH® = Hy -Hy =Cp (Tp - Ta)
La fonction d’enthalpie d’un gaz parfait s*écrit :
H=U+pV=U(T)+nRT= (Enjort-1@
0H) _ dH
=|-==
oT p at
Cette derniére relation constitue la relation de Mayer pour les gaz parfaits.
Elle s’écrit en fonction des capacités calorifiques molaires :
R
i i assiques :
Elle s’écrit aussi en fonction des capacités calorifiques massiq
ol M est la masse molaire du corps.
¢
PoP
cy Cy
=~
On définit le rapport des capacités calorifiques 7 par: ¥ = Gy
38Le rapport y est toujours supérieur 4 |,
Inversement les capacités calorifiques s'écrivent en fonction de y :
y-1 y-1
Lerapport y dépend de l’atomicité du gaz. et éventuellement de Ia température
Pour des températures ordinaires ;
+= 5/3 pour un gaz parfait monoatomique (éy 3 Rete, R).
+7=7/5 pour un gaz. parfait diatomique (@y 5 Ret a-2 R).
39DEUXIEME PRINCIPE ~ ENTROPIE
_pewritme principe :
hhysiques, mais lexpéri
sine 7 lence montre que certaines
ines. trons format! ;
gence, ne s produlsent pos en réaité ee
existe des différences profondes entre travail et chaleur et aussi entre deux quantités de chaleur égales
provenont de sources de températures différentes,
Exemples :
1- Lo chaleur n'est jamais transférée naturellement dun corps “roid” & un corps “chaud”. Le transfert se fait
aujours spontanément du chaud vers le froid
2 Lors du freinage d'une voiture, la température des freins séiave ; de Ténergie cinétique a été transférée
sous forme thermique au systéme. Inversement, il nest pas possible de mettre en marche une voiture en
tronsférant de énergie thermique aux freins
3-Pour faire cuire un ceuf dur, il faut le mettre pendant dix minutes dons eau bouillante 100°C ; on nabtiendra
jncis dceuf dur en laissont leeuf cru dons teau é 60°C pendant une heure, bien que quantitativement la chaleur
tronstérée puisse étre la méme dans les deux cas.
Ces quelques exemples montrent que comptent non seulement la quantité de Ménergie transférée mais aussi sa
qualité. On voit ainsi que le premier principe est insuffisant pour rendre compte de tous les phénoménes
thermodynamiques.
1 faut donc introduire un deuxiéme principe dit aussi principe dévolution, déduit des faits expérimentaux. qui
permettra de prévoir l'évolution des systémes.
1:2. Postulats dirréversibilité
Le thermodyramique classique ne cherche pas & explquer le sens priviégié des transformations
raturelles ou spontanées, mais elle postule seulement firréve srsibilité de ces transformations observées
expérimentalement.
© Enoncé de Clausius (déduit de exemple 1) +
‘Source chavde Te? Ti
—o_—r
a
tae
‘Source froide Ti
Figure 1: processus de transfert de chaleur impossible
Enoncé de Kelvin (déduit de fexemple 2)
b
40Figure 2 : Production de travail impossible
qi- Conséquences du second principe sur les cycles :
qt- Cycles monothermes :
Un cycle monotherme est un cycle oli le systéme échange de la chaleur avec une seule source de chaleur.
Doprés Iénoncé de Kelvin, un cycle monotherme ne peut étre que récepteur c'est-d-dire que le systéme ne peut
que recevoir un travail, sit W > O par conséquent Q <0,
Le contenu physique de l'énoncé de Kelvin découle directement de la nécessité expérimentale pour un moteur
thermique dutiliser ou moins deux sources de chaleur.
* Lo transformation de lo chaleur en travail (Q -> W) 4 partir dune source chaude n'est donc possible qué la
condition dz rejeter une partie de la chaleur a une autre source froide.
Cycles dithermes
Le systéme échange de la chaleur Qo avec une source chaude (S-) & la température Tz; Qi avec une
source froide (Sp) 4 la température T;(T2> T;) et du travail W avec le milieu extérieur.
TL-2-0- Les moteurs thermiques :
‘Source chaude Te
Jaro
acd
Seurce free T;
Figure 3 : schéma de fonctionnement dun moteur thermique
Le moteur thermique @ pour réle de fournir du travail au milieu extérieur (W < 0) en recevant une.
‘uuntité de chaleur Qe (provenant de la combustion d'un carburant, du charbon..) et en cédant une quantité de
thaleur Qj & la source froide (air atmosphérique par exemple). Le systéme permettant deffectuer les cycles
St appelé togent de transformation. Pratiquement, on considére que lagent de transformation est un fluide.
Lerendement dun moteur thermique est défini par :
grandeur énergétique que ton désire obtenin
| 11>" grandeur énergétique que l'on adépensée
Ze & a
Ta
‘%-b- Machines -dynamo-thermiques (DT) :
“Se
[wl Ww Q+@ 1 ey
414 choleur, les liquéfacteurs de goz,,
Source chaude Ty
Qo
systéme Wo
Qo
Source froide T;
* Machines frigorifiques (refroidissement) :
Elle extrait une quantité de chaleur Q, de la source froide (
cede Qed la source chaude (Iain de la cuisine) en recevant un travail W,
térieur dun réfrigérateur par exemple),
On définit Vefficacité ou le coefficient de performance de la machine frigorifique par
* Pompe & chaleur (chauffage) :
Elle extrait une quantité de chaleur Q; de la source froide (souvent cette chaleur gratuite est extraite
un milieu enviromant : atmosphere ou ecu), céde Qe la source chaude (lintérieur d'une maison par exemple)
enrecevant un travail W.
On définit Nefficacité ou le coefficient de performance de la pompe & chaleur par :
TT-2-c- Gyele de Carnot :
Cest un cycle ditherme réversible moteur ou récepteur, évoluant entre deux sources de chaleur de
température T, et Ty (Ti « Tz), formé de deux transformations isothermes (AB et CD) et deux adiabatiques (BC
&t DA). L'agent de transformation est un fluide parfait.agest isotherme = Wap = - Qua
Was ART Ln 4 = Que? RT Ln
Shr
3
(est isotherme = Wer = - Qey
Weo2 mRTp Ln * = Qeo= mRT Ln
c C
BCet DA sont adiabatiques => Que = Qyu=0
Lerendement du moteur de Carnot est donné par
Newer * Ger = Se6 "Sem «4 » Sa
%
en oa
p Be LY
Les équations des adiabatiques réversibles (BC et DA) dun gaz parfait s‘écrivent :
BW te ert By!
Comme Tg = T= Ty et Te = Ty = Tz: on en déduit que au de
Va Vp
Finalement on obtient
Remarques
* On constate que le rendement du moteur de Carnot ne dépend que des températures des deux sources de
chaleur.
* Ona: Narnot = | —
Cette derniére relation est connue sous le nom de formule de Carnot.
Généralisation
(On peut généraliser la relation de Carnot & un cycle polytherme.
Soit un systéme échangeant : Q, avec la source 5, a la température 7), pour i variant de 1a n.
Sile cycle est réversible :
=\D
=9| (Relation de Carnot)
=
[is
* Le méme raisonnement pour la machine frigorifique et la pompe & chaleur de Carnot (inverser le sens du cycle)
CMF cornot = 7 7
fe
4BThéoréme de Carnot :
Le rendement (Fefficacité) dune machine est maximal lorsque la machine est ditherme et réversible, ce
rendement maximal est celui de Carnot :
&
i
a
7
pour les moteu
pour les MF et
=z pour les PC: Cela veut dire que :
F
te
“Toutes les machines dithermes réversibles ont le méme rendement (la méme efficacité) quelque soit le
systéme, Ce rendement est celui de Carnot,
* Les machines dithermes réversibles ont un rendement (une efficacité) supérieur a celui des machines
dithermes irréversibles : Tierév < "carnot + MF inrév < ME Carnot &t pe inrév < €PC Carnot
Démonstration :
Considérons un moteur ditherme irréversible utilisant les mémes sources de chaleur. Le systéme
échange Qi, Qe avec celles-ci et W avec le milieu extérieur : le rendement est
sa Whoa
w @ a
Daprés le théordme de Carnot: timéy