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Rapport EL OUALI Asmma ENSAM Meknes
Rapport EL OUALI Asmma ENSAM Meknes
de désurchauffe et des
Industriel
purgeurs automatiques dans
de fin la centrale thermoélectrique
d’études MP3/4
EL OUALI ASMAA
Mes remerciements vont aux honorables membres du jury qui ont bien voulu accepter de
juger mon travail.
Enfin, que toute personne qui a participé de près ou de loin à l’élaboration de ce travail,
trouve ici le témoignage de ma profonde gratitude.
Au sein du complexe Maroc Phosphore Jorf Lasfar, la centrale thermoélectrique joue un rôle
important, tout en assurant la gestion de la vapeur et produisant une partie de l’énergie
électrique nécessaire. La centrale récupère de la vapeur de l’atelier sulfurique à pressions et
températures élevées, alors que chaque client impose des consignes selon ses équipements.
Dans cette optique s’inscrit mon projet industriel de fin d’études ; visant l’étude d’un des
systèmes les plus critiques de la centrale « la désurchauffe ».
Pour ce faire un plan contribuant à élaborer les états des lieux des équipements énergétiques a
induits : au fait que la dégradation des systèmes de désurchauffes nécessite une étude détaillé
et amélioration accompagné par un entretien. Traitant toujours les circuits vapeur ; le non-
fonctionnement de plusieurs purgeurs automatiques été remarquable et implique des
problèmes majeurs dans la conduite de vapeur.
Ce travail sera divisé en deux grandes parties. En premier lieu ; une partie sera consacré à
l’étude du système de désurchauffe ; son état, ses problèmes, ses impacts et ses
améliorations ; à travers la méthode AMDEC et l’analyse critique. En deuxième lieu ; une
inspection de l’état des purgeurs sera effectué et les résultats vont contribuer à réaliser un plan
de réhabilitation adéquat à l’installation.
Mots clés : Désurchauffe, Vapeur, pulvériseur, vanne, perte, purgeur, rendement, débit,
température, pression.
C’est dans cette perspective que mon encadrant m’a proposé comme projet de fin d’étude de
traiter les systèmes de désurchauffe de la centrale thermoélectrique et d’évaluer le
fonctionnement des purgeurs automatiques.
Pour se faire ; ce rapport est divisé en trois parties traitant les différents angles du sujet en
question. Ces trois chapitres sont répartis comme suit :
Le premier chapitre a pour objectif de donner un aperçu général sur l’organisme d’accueil et
sur la centrale thermoélectrique de manière spécifique. Il traite également le contexte de mon
projet, les missions que je dois accomplir et la méthodologie du travail.
i. Atelier sulfurique :
Il assure la production de l’acide sulfurique. Il est constitué de six unités de production d’acide
sulfurique monohydrate de capacité 2.650 tonnes par jour chacune.
i. Le circuit vapeur :
Les principaux équipements du circuit de vapeur sont les suivants :
La centrale thermoélectrique de MP 3&4 est dotée de deux chaudières auxiliaires à tubes d’eau
dont la capacité de production est de 25 t/h chacune. Le rôle principal des chaudières auxiliaires
est d’assurer le démarrage du complexe en fournissant la vapeur pour le démarrage des lignes
de production de l’acide sulfurique. Leur rôle secondaire est de compenser un manque de
vapeur. Leur fonctionnement se fait alors au besoin et permet de palier à des baisses de régime
ponctuelles des unités de l’atelier sulfurique. En cas de marche normale de l’usine les
chaudières auxiliaires sont en état de conservation à chaud.
Le groupe turboalternateur :
Ils sont du nombre de trois avec des caractéristiques similaires : une turbine de type
multicellulaire à condensation et à soutirage réglé couplé à un alternateur, la production du
groupe est de 37 MW. La vapeur HP provenant de l’atelier sulfurique est admise dans le corps
HP de la turbine qui assure la détente d’une partie en vapeur MP et le reste est détendu pour
produire l’énergie électrique nécessaire pour le fonctionnement du complexe. Le complexe est
lié au réseau national au réseau national d’électricité pour permettre l’échange en cas
d’excédant ou de déficit d’énergie. La vapeur à la sortie du groupe est condensée dans les
condenseurs principaux pour être acheminée vers la bâche à condensats.
La vapeur HP générée par les chaudières de récupération des unités sulfuriques est livrée par
un réseau de tuyauteries aux deux barillets HP de distribution installés à la centrale. Ces barillets
peuvent être alimentés en vapeur HP, en cas du démarrage du complexe, par les chaudières
auxiliaires de la centrale. La vapeur HP alimente les consommateurs suivants :
Les barillets MP sont alimentés par de la vapeur MP produite par les turbosoufflantes de
l’atelier sulfurique, la vapeur soutirée en aval des turbines, de la turbopompe alimentaire et des
désurchauffeurs. La sécurité des barillets MP est assurée par des condenseurs auxiliaires qui
s’ouvrent pour condenser l’excès de vapeur dans les barillets. La vapeur MP est distribuée aux
différents utilisateurs :
• Le dégazeur.
• L’atelier des engrais.
• L’atelier phosphorique.
• L’atelier de concentration de l’acide phosphorique.
• Le port pour la fusion du soufre.
• Le réchauffage de la bâche alimentaire.
La vapeur MP est détendue et désurchauffée pour produire de la vapeur BP qui est disponible
aux utilisateurs suivants :
• Réchauffage.
• Traçage (fuel, soufre liquide et soude caustique en solution).
• L’atelier des engrais.
• La bâche à condensats
• La station de polissage
• Le dégazeur
• La bâche alimentaire
• Les refroidisseurs de condensats
La bâche à condensats reçoit les condensats des 3 GTA et ceux des 2 condenseurs auxiliaires
(en aval des barillets MP) et tous les autres condensats de MP 3&4, à l’exception de ceux de
l’atelier phosphorique qui sont directement envoyés au dégazeur. Un appoint d’eau assure la
régulation du niveau de la bâche à condensats. Il s’agit d’eau déminéralisée provenant de la
station de traitement des eaux douces (TED).
Les condensats de la bâche sont refroidis à 45°C avant d’être traité à la station de polissage
situés physiquement dans la zone du TED. Le polissage est un procédé d’adoucissement de
Suite au polissage dans la zone du TED, le pH des condensats est ajusté par addition
d’ammoniac avant d’être acheminés vers le dégazeur thermique pour être débarrassés de
l’oxygène et du gaz carbonique dissous vu leurs effets corrosifs. Le dégazage permet d’éviter
la corrosion des chaudières, des turbines et des tuyauteries. Les condensats dégazés alimentent
finalement la bâche alimentaire où un flux d’hydrazine est injecté pour permettre un dégazage
chimique de l’eau suivant une réaction de réduction de l’oxygène.
L’eau alimentaire est ensuite pompée vers les chaudières de récupération de l’atelier sulfurique,
les désurchauffeurs HP/MP et les chaudières auxiliaires.
De tout ce qui précède, nous pouvons conclure qu’il ne s’agit pas d’un plan de maintenance
ordinaire. Mais plutôt d’une étude analytique accompagnée de calculs justifiants les choix
suggérés par la suite.
Missions du projet :
Concernant la méthodologie du travail, l’étude par analyse AMDEC m’a permis de suivre une
logique méthodique de la décomposition fonctionnelle à la présentation des résultats. Pour en
choisir les nouveaux équipements une étude comparative des types de chaque équipement
était nécessaire, et puis pour classer les solutions j’ai eu recours à la matrice Bayes.
En traitant la deuxième partie du projet ; les purgeurs automatiques, la même logique est
rétablie en suivant les étapes suivantes :
Pour les deux parties des calculs de pertes énergétiques et économiques vont être établie pour
justifier les choix et démontrer la criticité du sujet.
Après avoir identifié les missions de mon projet, il s’avère important de faire une analyse de
l’état existant au sein de la centrale. Dan l’intérêt d’évaluer la pertinence de mon projet, l’outil
d’analyse SWOT fera l’affaire d’un diagnostic des éléments internes et externes liés à mon
L’objectifs de l’analyse SWOT étant trouver la manière la plus optimale pour utiliser les
points forts et exploiter les opportunités liées à notre projet industriel, et en même temps
savoir dépasser les faiblesses pour contrecarrer les menaces.
Tableau 2: Analyse SWOT de la problématique
Forces Faiblesses
• Encadrement à la hauteur. • Contrainte de temps pour traiter tout
• Personnel expérimenté et qualifié les consommateurs de la vapeur MP.
doté d’un bon savoir-faire. • Manque d’historique des
• Existence d’un point de interventions.
documentation. • Mal organisation du flux
d’informations et des travaux.
• Manque de valeurs (débits,
températures, pressions) ; suite à
endommagement ou manques de
capteurs.
Opportunités Menaces
• Possibilité de benchmarking avec • Pete importante de temps à la
d’autres plateformes (les ODIs). recherche de l’information.
•
Mon projet industriel de fin d’étude s’étale sur une durée de quatre mois à partir du 1er février.
Ce projet comporte plusieurs tâches, il est obligatoire de faire une planification adéquate qui
permet d’effectuer toutes ces tâches suivant le planning suivant :
Dans ce chapitre introductif, j’ai mis l’accent sur l’organise d’accueil en présentant le groupe
OCP, le complexe chimique de Jorf Lasfar, et particulièrement en détails la centrale
thermoélectrique où mon stage s’est déroulé au sein du service de production.
J’ai aussi introduit la problématique étudiée et élaboré un plan d’action englobant les deux
parties de mon projet :
• Le système de désurchauffe.
• Les purgeurs automatiques.
VI. Conclusion :
En guise de conclusion, dans ce chapitre introductif, nous avons mis l’accent sur l’organisme d’accueil
en présentant le groupe OCP, le complexe chimique Jorf Lasfar, et particulièrement en détail la
centrale thermoélectrique de Maroc phosphore où mon stage s’est déroulé au sein du service
production.
J’ai également introduit la problématique étudiée et élaboré un plan d’actions englobant les deux
parties de mon projet :
La centrale thermoélectrique MP3/4 joue un rôle vital au sein du groupe Maroc Phosphore.
Parmi ses missions ; l’alimentation des ateliers par la vapeur avec des pressions et des
températures prédéfinis et des consignes à respecter. Dans ce cadre se manifeste l’importance
des systèmes de désurchauffe. Ce chapitre est consacré à l’étude évolutive des systèmes de
désurchauffe dans la centrale. Pour se faire je vais établir tout d’abord une analyse de
l’existant, mettre l’accent sur les anomalies et leurs impacts puis vers la fin proposer des
actions d’amélioration.
La vapeur d'eau saturée existe seulement à une température et à une pression où l'eau à l'état
liquide et la vapeur à l'état gazeux peuvent coexister ensemble. C'est-à-dire qu'on obtient la
vapeur d'eau saturée lorsque la vitesse de vaporisation de l'eau est égale à celle de sa
condensation.
Tableau 3: les caractéristiques de la vapeur d'eau saturée
Vapeur humide :
C’est la forme de vapeur la plus communément vue en usine. La vapeur produite par une
chaudière contient normalement un certain degré d’humidité à cause de fines gouttelettes
d’eau qui sont emportées avec la vapeur. Même les meilleures chaudières produisent souvent
de la vapeur avec un degré d’humidité de 3% à 5%. Lorsque l’eau atteint son point de
saturation et commence à se vaporiser, une partie de cette eau est entraînée avec le courant de
vapeur sous la forme de fines gouttelettes. C’est une des raisons pour lesquelles on utilise la
séparation comme méthode d’évacuation de condensat dans les lignes de distribution de
vapeur.
L’eau supercritique désigne de l’eau au-delà de son point critique : 22.1MPa, 374 °C. Au
point critique, la chaleur latente de l’eau devient nulle. De plus, sa masse volumique ne
change pas, qu’elle soit à l’état liquide ou gazeux. Ainsi, lorsque l’eau se trouve à une
température et à une pression plus élevées que son point critique, il est impossible de
distinguer si elle est à l’état liquide ou gazeux.
L’eau supercritique est utilisée pour entraîner les turbines de certaines centrales électriques
qui demandent un niveau d’efficacité supérieur à celui que peut offrir la vapeur. De plus, des
recherches sont entrain d’être effectuées sur l’eau supercritique en tant que fluide ayant les
propriétés à la fois d’un liquide et d’un gaz, en particulier sur sa capacité d’agir comme
solvant pour les réactions chimiques.
Vapeur surchauffée :
La vapeur d’eau surchauffée est obtenue en chauffant la vapeur d’eau sèche (saturée) ou
humide au-delà de son point de saturation. Ainsi, la température de la vapeur surchauffée est
supérieure à celle de la vapeur saturée alors que sa masse volumique est inférieure à celle-ci
pour une même pression. La vapeur d’eau surchauffée est surtout utilisée à des fins motrices
comme dans les turbines, et n’est pas habituellement utilisée comme source de chaleur.
Tableau 4: Les caractéristiques de la vapeur surchauffée
Pour avoir une température de consigne précise et atteindre l’efficacité des équipements, une
désurchauffe de la vapeur demeure nécessaire.
1- Permettre le bon fonctionnement des équipements conçus pour des températures plus
basses.
2- Maintenir une température constante pour les processus nécessitant des contrôles de la
température.
Tous les désurchauffeurs fonctionnent selon le même principe. L'eau est introduite dans la
ligne de processus et vient ainsi en contact direct avec la vapeur surchauffée. L'évaporation de
l'eau réduit la température de la vapeur. La température de la vapeur à la sortie est contrôlée
par la quantité d'eau évaporée. Il est préférable d’utiliser une eau d’injection chaude à
proximité de la température de saturation de la vapeur à refroidir ; car c’est la chaleur latente
qui est extraite pour évaporer l’eau de l’injection. Ceci minimise le temps de la suspension
des particules d’eau dans la vapeur, de telle sorte que toute l’eau est évaporée.
• Les fonctions principales sont celles pour lesquelles le système de désurchauffe a été
installé, donc pour satisfaire les besoins de l’utilisateur.
• Les fonctions contraintes répondent aux interactions avec le milieu extérieur.
• Les fonctions élémentaires assurent les fonctions principales : ce sont les fonctions des
différents composants élémentaires du système de désurchauffe.
Dans un premier temps, nous allons exprimer la fonction principale en utilisant comme outil
le diagramme bête à corne.
Vapeur Eau de
surchauffée désurchauffe
Système de
désurchauffe
Pompes (20IP13/
20IP14)
FC Eau de
Moteurs (20IP13M/ FC FC
3 pulvérisation
20IP14M) 1 2
Système de
désurchauffe FP2
FP1
Diagramme SADT :
Système de désurchauffe
FT3 : Assurer la
Vanne TCV (Boucle de
température désirée
régulation –
(température de
Asservissement)
FP : consigne)
Désurchauffer la
vapeur
FT4 : Assurer le
passage de l’eau de Vannes -Tuy
désurchauffe
FT7 : Contrôler la
température de la Thermomètres
vapeur désurchauffée
Dans la pratique on attribue trois notes — chacune sur une échelle de 1 à 10 — pour chaque
trio cause-mode-effet:
L’indice de criticité (C) s’obtient en multipliant ces trois notes précédentes soit celle de la
gravité, de la probabilité d’occurrence et de la probabilité de non-détection :
C=GxOxD
La difficulté essentielle d’une étude qui veut anticiper les problèmes et rechercher les solutions
préventives provient de la très grande variété des problèmes potentiels à envisager. D’où le
besoin d’une hiérarchisation, qui permet de classer les modes de défaillances et d’organiser leur
traitement par ordre d’importance.
Après le classement des différents modes de défaillances potentielles d’après les indices de
criticité, le groupe désigne les responsables de la recherche des actions préventives ou
correctives. Les outils tels que le diagramme causes-effet, l’analyse de Pareto, le
brainstorming, le travail en équipe, doivent être appliqués pour une recherche efficace. En
pratique, le groupe de travail s’attache à réduire l’indice de criticité par des actions qui visent:
C’est le moment de vérité pour la méthode. Un nouvel indice de criticité est calculé de la même
façon que lors de la première évaluation, en prenant en compte les actions prises. Cette valeur
du nouvel indice de criticité est parfois appelée risque résiduel et peut être illustrée sous forme
du diagramme.
L’objectif de cette réévaluation est de déterminer l’impact et l’efficacité des actions prises. Le
nouvel indice de criticité doit donc être inférieur au seuil de criticité. Le tableau 4 illustre une
telle réévaluation qui nous montre que grâce aux actions prises, les nouveaux indices de criticité
sont inférieurs à un seuil de criticité égal à 50.
Pour pouvoir effectuer et appliquer l’AMDEC, il est nécessaire d’utiliser des tableaux conçus
spécialement pour le système étudié et préparés en fonction des objectifs recherchés. Comme
tracé ci-dessous :
Filtre Filtrer l’eau de Risque de se Existence des Blocage de Indicateur de 5 5 1 25 -Nettoyage des
la bâche boucher ou de particules l’eau de colmatage filtres pendant les
alimentaire et se colmater. désurchauffe Manomètre arrêts
avant et différentiel -Remplacement
pulvérisation diminution Thermomètr des filtres selon
du débit e l’état observé
Manomètre
Pompe Pomper l’eau de -Aération. -Présence des Arrachement Ampérage 1 10 1 10 -Vidange ou
désurchauffe -Cavitation. bulles d’air des Bruit graissage des
-Contamination dans l’eau. particules. Vibration paliers et des
-Surpression. -Vitesse de -Bruit et Thermomètr accouplements
-Température rotation trop vibration e -Remplacer les
excessive. élevée. -Effet Manomètre composants de la
-Les corps abrasif pompe une fois
étranger. une des
défaillances est
détectée
(coupelle, tige,
axe…)
-Lavage par
chloration.
Maintenance
systématique (Pr
pompe de
réserve)
Vanne Régler la Fuites aux -Mauvaise - Mauvaise 100 5 5 250 Action sur les
TCV température de niveaux de la étanchéité des Température régulation de paramètres PID
vapeur poigne/ vannes de consigne la du régulateur
surchauffée couvercle.. -Mauvais non atteinte température Etalonnage
Fissures asservissement -Non Remplacement
Retard d’action / régulation stabilité de Revoir
d’ouverture ou température l’emplacement
fermeture
-Ouverture
insuffisante
Vanne Agir en cas de Fuites aux -Mauvaise -Insuffisance Mauvaise 10 5 5 250 Remplacement
tout ou débits niveaux de la étanchéité des d’eau de régulation de des vannes
rien importants (plus poigne/ vannes désurchauffe la Revoir
140 t/h) couvercle… pour débits température l’emplacement
Fissures dépassants
Ouverture/ les 140 t/h
Fermeture donc vapeur
incomplète désurchauffé
eà
température
importante
Plus C est grand, plus le mode de défaillance est critique. Lorsque les indices sont notés sur
10, une criticité maximale sans action corrective est fixée autour de 100. D’après le tableau
des résultats ; il s’avère que les première actions corrective s à prendre seront au niveau du :
Capteurs thermomètres, Vannes tout ou rien, Vannes TCV et les pulvériseurs.
Certes l'AMDEC est un outil très intéressant pour la sûreté du fonctionnement, cependant elle
ne permet pas d'avoir une vision croisée des pannes possibles et de leurs conséquences : deux
pannes surviennent en même temps sur deux sous-systèmes, quelle est la conséquence sur le
système tout entier ? Dans ce cas, des études complémentaires sont nécessaires. Pour s’en
sortir avec des actions adéquates pour chaque système de désurchauffe ; on est mené à
travailler sur chaque sous système indépendamment et proposer les solutions qui lui
conviennent.
i. EMAPHOS :
D’après une visite chez EMAPHOS il s’est t’avéré que ce client est satisfait de la température
et la qualité de la vapeur qu’il reçoit de chez la centrale. Sauf que ; lors d’une réduction, arrêt
ou démarrage de ces machines, la pression qu’il demande est moins de 8Bars, alors que la
centrale n’est pas capable de lui livrer la pression qu’il désire par régulation automatique.
Donc le seul moyen d’atteindre leur consigne est un dépannage manuel ou utilisation de
purge, impliquant des pertes de charges, d’énergie et coût d’achat de vapeur pour EMAPHOS.
Un autre point remarqué lors de ma visite, c’est que : EMAPHOS est un client consommant
de la HP (56 Bar), cependant à l’entrée de son atelier il reçoit une pression de 30 Bar (pas de
pertes de charges), sauf que lui n’a besoin que de 9,6 Bar pour faire fonctionner ses machines.
Anomalies Impacts
Problème de fuite au niveau des vannes Chute de température à faible cadence de
(interne) : Etanchéité des vannes. marche.
Les chaudières auxiliaires assurent le démarrage du complexe, dans certains cas rares
assurent l’appoint en vapeur. Ce sont des chaudières à foyer à circulation naturelle et à
démarrage rapide (10mn environ).
Les combustibles utilisés sont le gasoil pour le démarrage et le fuel-oil pour la marche
normal. Les fluides pulvérisateurs sont l’air et la vapeur à 16 bars. L’injection des
combustibles se fait par des brûleurs spéciaux à tubes parallèles et concentriques.
Chaque chaudière à une puissance de 17 500 TH/h alimentée en 2200 Kg/h en fuel-oil (PCI
9660 Kcal/Kg) et en eau alimentaire à 80 bars et 115°C, elle produit de la vapeur surchauffée
à 58 bars, 490°C, le débit vapeur étant 25t/h.
Puisque ces chaudières servent en cas d’appoint, le système de désurchauffe au niveau des
chaudières auxiliaires n’est pas toujours activé. A présent, le contrôle de température, débit et
pression est effectué à distance.
Tableau 9: Anomalies et impacts au niveau des chaudières auxiliaires
Anomalies Impacts
Problème de fuite au niveau des vannes Mauvaise pulvérisation de fuel➔ chute du
(interne) : Etanchéité des vannes. rendement de la chaudière.
Anomalies Impacts
Colmatage de la vanne de pression : Elle Pertes d’eau au niveau du barillet MP.
ne complète pas sa fermeture et son Instabilité de la régulation.
ouverture.
Problème de fuite au niveau des vannes.
Manque indication sur DCS de la temp
après désurchauffe.
Boucle de régulation est locale
• Une perte de charge élevée qui peut amener du bruit et des vibrations dans la
tuyauterie.
• Une charge insuffisante sur le siège risquant de réduire la charge et le rendement de
l’installation tout en endommageant la vanne.
• La régulation de la température de la vapeur pour éviter des dommages aux
équipements situés en aval du système de désurchauffe.
Anomalies Impacts
Problème de fuites au niveau des vannes. Perte d’eau.
2 vannes de désurchauffe ce qui complique Risque d’incident par augmentation de
le contrôle de la température de vapeur. pression.
v. Atelier sulfurique :
Comme déjà mentionné, la centrale dispose de 03 groupes turboalternateurs de capacité
37Mw chacun utilisant la vapeur haute pression produite par les chaudières de récupération
dans l’atelier de production de l’acide sulfurique, cette vapeur se détend partiellement ou
totalement pour produire l’Energie électrique et la vapeur de procédé nécessaires au
Anomalies Impacts
Problème de fuite au niveau des vannes. Chute de température dans le barillet MP.
Mauvaise régulation à faibles débits. Dépassement de température de consigne, ce
qui conduit à une dégradation du barillet
avec le temps.
Perte d’eau au niveau des barillets MP.
vi. Traçage :
Il permet de garder le Fuel alimentant les chaudières auxiliaires, et le souffre liquide. Une
défaillance au niveau du désurchauffe de traçage peu induire à des conséquences néfastes.
Tableau 13: Anomalies et impacts au niveau du traçage
Anomalies Impacts
Problème de fuite au niveau des vannes. Chute de température
Colmatage du fuel et souffre dans les
conduite, ce qui peut induire un arrêt de
production au niveau de l’atelier sulfurique.
Augmentation de consommation électrique.
Anomalies Impacts
Problème de fuite au niveau des vannes. Chute de température.
Blocage de vannes. Récupération de vapeur+condensat, à
Débit insuffisant en cas de débit maximum température élevée ; ce qui attaque les tubes
de vapeur. du condenseur ; perforation des tubes.
L’unité de concentration (CAP) vise à concentre l’acide 29% stocké après l’attaque- filtration,
en acide 54%. Pour ce faire la CAP nord transforme la vapeur MP reçu de la centrale
thermique en vapeur BP –au niveau d’un transformateur de vapeur- orienté vers les échelons
de concentration. Cette opération nécessite une meilleure qualité de vapeur MP. Cependant ce
consommateur réclame qu’il reçoit la vapeur à des températures plus élevées que sa
température de consigne. Suite à leurs réclamations j’ai effectué un suivi de température pour
le mois Février comme illustrer ci-dessous :
220 300
250
Débit (t/h)
200
Température (°C)
200
180
150
160
100
T° CAP-Centrale Nord
140 50
T° CAP-PH Nord
120 0
Consigne CAP nord
200
Température (°C)
150
Débit (t/h)
150
100
100
50 T° CAP-Centrale
50
Nord
T° CAP-PH Nord
0 0
Consigne CAP nord
Problèmes Impacts
Réclamation de dépassement de L’échangeur au niveau de la CAP, ne
température. supporte plus de températures importantes,
Instabilité de température de vapeur ceci est dû à la dégradation de l’échangeur.
désurchauffée. Ce qui peut endommager le transformateur,
Température de consigne non atteinte. voire même son explosion.
Une augmentation de température affecte le
rendement et l’efficacité de l’échangeur
également.
Certes le rôle du système de désurchauffe est important, mais il faut prendre en considération
que la température varie en variant la pression. La CAP ne peut pas demander une
température de 170°C à une pression de 8bars sinon ils vont recevoir de la vapeur saturée, ce
qui affectera également le rendement de l’échangeur et induira à des pertes en énergie.
Causes du problème :
Mauvaise pulvérisation :
• L’eau et la vapeur ne sont pas mélangés correctement. D’où il se peut que la valeur
indiquée par le thermomètre ne soit qu’une valeur des gouttes d’eau qui ne sont pas
encore bien mélanger avec la vapeur.
• Dégradation et endommagement des pulvériseurs.
• Ancienne technologie de pulvériseurs.
• Le capteur thermomètre est placé proche des pulvériseurs, et suite à la dégradation des
équipements, l’évaporation de d’eau prend plus de temps que nécessaire. Donc
l’affichage risque de donner de mauvaises indications.
• L’installation des thermomètres dates des années 1985, sans maintenances ni
changement.
• La dégradation des vannes attaque leur fiabilité ; donc les vannes installées ne
permettent pas le passage des débits respectant les consignes.
Problème de régulation :
Dans le cas normale ; la température varie en variant la pression et vise versa. Cependant des
chutes de température sont notées lors de faible débits. Ce qui dévoile un problème de
régulation pour les faibles débits.
4 3
Transformateur
1 2
Projet Industriel de Fin d’Etudes Page 46
1 : Entrée de vapeur secondaire.
𝑄̇𝑉𝑆 × (ℎ2 − ℎ1 )
𝜂=
𝑄̇𝑚𝑖𝑛 × (ℎ3 − ℎ1 )
Avec :
h : Enthalpie en KJ/kgK.
CAP nord et dotée de deux transformateurs identique chacun reçoit un débit de 50t/h (un peu
près). Le tableau ci-dessous résume les températures, pressions et enthalpies.
Tableau 16: Données des sorties et entrées du transformateurs
1 2 3 4
Température 90 154 185 135
(°C)
Pression (Bar) 3.24 4.25 8 7.24
(2750−1738.27)
η = (2797.69−1738.27)= 0.9549
A savoir que les équipements de l’atelier CAP n’accepte pas une température au-delà de
154°C donc T1 , T2 et T4 restent les mêmes, et toutes les pressions maintenues stables.
Tableau 17: Calcul des rendements dans deux cas différents
Cas 1 Cas 2
Ce calcul nous permis de comprendre un des impacts majeurs de désurchauffe sur les autres
équipements.
Remarque :
L’installation de la centrale date des années 1985, à cette époque plusieurs technologies de
vannes, pulvériseurs et équipements de régulation ne connaissaient pas de lumière. Certes le
système de désurchauffe actuel assure son fonctionnement et permet la continuité de
production, pourtant il n’atteint pas les objectifs désirés. Les ateliers s’élargissent et
développent leurs capacités productives, du coup leurs besoins en vapeur augmentent et leurs
consignes deviennent exigeantes. Cependant les équipements de la centrale restent les mêmes
et ses défis s’amplifient. Le système de désurchauffe est l’un des systèmes critiques de la
centrale, ce dernier ne subit pas une maintenance régulière et se dégrade de plus en plus.
Vannes de régulation :
Les vannes de régulation ont pour fonction de réguler pression, débit ou température. Elles
sont utilisées dans une boucle de régulation qui prévoit en général un capteur, un régulateur et
une vanne, munie ou non d’un positionneur. Une vanne de régulation est capable d’adapter en
permanence son ouverture à la variation du signal du capteur.
Désurchauffeurs :
• Choisir les critères. Cette phase est très importante, car ces critères sont le point fort de
la méthode.
• Choisir le barème de notation comme pour le vote pondéré. Cette fois, les poids seront
attribués et figés pour chaque critère.
• Conclure.
Mode de notation :
Vannes de régulation :
Tableau 22: Choix du type de vanne de régulation
Désurchauffe
ur à
4.2
atomisation
mécanique.
Désurchauffe
ur à venturi 4.6
double
Désurchauffe
ur à orifice 3.6
variable
Désurchauffe
ur par sonde 3.2
Désurchauffe
ur type
4
vaporisateur
(spray)
Remarque :
Le coût n’était pas considéré comme critère, car dans ce type de systèmes le fonctionnement
et la sécurité compte plus. Le coût va différer entre les fournisseurs.
D’après les tableaux de décision ci-dessus, les vannes d’isolement et les vannes tout ou rien
seront des vannes papillons. Les vannes TCV vaut mieux qu’ils soient des vannes à tournant
ou à soupape. Pour les désurchauffeurs, les plus adéquats sont ceux à venturi double.
Manœuvre :
Vanne TCV :
Désurchauffeur:
Propriétés:
Principe de fonctionnement :
L’eau de refroidissement pénètre dans la chambre de buse interne à travers les trous
d’admission. Dans l’intérieur chambre de buse l’eau tourne autour de la prise de commande
La grande vitesse de l’eau quand elle quitte la buse garantit une atomisation fine qui permet
une évaporation rapide de l’eau de refroidissement.
VI. Conclusion :
Pour satisfaire ses clients la centrale thermoélectrique doit assurer leurs besoins en vapeur.
Gérer le flux de consignes à respecter n’est pas facile, mais grâce à l’ordre, la gestion et la
bonne régulation les objectifs peuvent être atteints. Les systèmes de désurchauffe sont parmi
les équipements critiques de l’installation et qui doivent être suivi quotidiennement. L’étude
effectuée concernant ces équipements a permis de dévoiler des anomalies qu’on peut éviter
par une maintenance préventive à l’avance. Concernant les propositions suggérées vers la fin
du chapitre, ils présentent les résultats d’une étude technique et comparative du marché.
Une conduite de vapeur ne peut se libérer des purgeurs automatiques. Ces derniers permettent
d’augmenter la durée de vie de la conduite de vapeur, de garder le terrain du travail sécurisé et
de garantir la qualité de vapeur transporté. Ce chapitre sera consacré à l’évaluation de
fonctionnalité des purgeurs de la centrale thermoélectrique, puis après analyse des causes et
des conséquences, dimensionnement de purgeurs et en fin conclure par des recommandations.
• Quantifier l'influence
Innover • Proposer des améliorations
II. Problématique :
Dans un réseau, l’accumulation des gouttelettes d’eau génère un condensat qu’il est nécessaire
d’évacuer. Pour y arriver, plusieurs points de purge, comprenant chacun un collecteur de
condensat et un purgeur, sont installés à de multiples endroits du réseau de vapeur. Le purgeur
a pour rôle de laisser passer le condensat mais pas la vapeur. Toute la difficulté du réglage et
de l’entretien d’un purgeur consiste à détecter la présence de ce condensat et à réagir
rapidement et efficacement pour l’évacuer sans laisser échapper la vapeur.
Purgeurs à flotteur:
Ces purgeurs détectent les différences de densité entre la vapeur et le condensat à séparer. Il
s’agit d’un fonctionnement mécanique. On trouve notamment :
Purgeurs thermostatiques:
Ces purgeurs utilisent les propriétés de dilatation/rétractation des matériaux en fonction d'un
gradient de température. Le condensat doit se refroidir jusqu’à 15°C à 30°C en dessous de la
température de la vapeur en fonction de l’élément thermostatique utilisé. On trouve
notamment :
• Le purgeur à pression équilibrée : Ce purgeur est constitué d’une capsule remplie d’un
mélange eau/alcool caractérisé par une température d’ébullition inférieure à celle de
l’eau. En se dilatant, cette capsule pousse un clapet qui stoppe l’écoulement vers la
conduite des condensats.
Purgeurs thermodynamiques:
Ils sont basés sur la différence de vitesse avec laquelle la vapeur et les condensats s’écoulent
à travers une ouverture fixe. Le purgeur thermodynamique évacue le condensat à quelques
degrés en dessous de la température de la vapeur. Il ne possède qu'une seule partie mobile: un
disque contenu dans une chambre de contrôle. Son fonctionnement est intermittent. Au
démarrage, le disque est en position haute, laissant passer les condensats. Lors de l’arrivée de
vapeur, la vitesse augmente sous le disque générant une chute de pression et provoquant sa
descente. La vapeur retenue dans la chambre de pression exerce sur le disque une force
supérieure à la résultante des forces engendrées par la vapeur du réseau (en amont et en aval
du purgeur). Le disque est maintenu en position basse: le purgeur est alors fermé. Lorsque,
par déperdition calorifique, de la vapeur se condense, la pression dans la chambre chute,
entraînant ainsi l'ouverture du disque. Et le cycle recommence.
Vapeur MP 21 8 13
Vapeur BP 10 4 6
Pour estimer les pertes de vapeur dues aux fuites dans les conduites, on utilise la méthode
panache comme décrit sur la figure ci-dessous :
Parmi les purgeurs défaillants, il y a ceux qui sont à décharge continu génèrent des fuites
importantes de vapeur vive. On a procédé au recensement de ces fuites afin d’estimer la
valeur des pertes de vapeur dues aux purgeurs. Pour ce faire, la méthode de la longueur du
panache a été utilisée.
Les purgeurs défaillants à décharge continue sont susceptibles d’engendrer des pertes
énergétiques importantes et par conséquent des pertes financières estimées à 1 848 640.32
annuellement, représentant le coût de l’achat de l’énergie électrique depuis l’extérieur
correspondant à cette quantité de vapeur qui ne contribue pas à la production d’électricité au
niveau des GTA.
Suite à l’inspection détaillée dans les tableaux précédents, il s’est avéré que les purgeurs de
l’installation sont défaillants. Ce qui résulte des problèmes majeurs dans les conduites et
cause des pertes énormes. Tant que les purgeurs ne fonctionnent pas alors que leurs utilités
demeurent nécessaires, la seule solution pour en remédier aux impacts néfastes c’est : ouvrir
les vannes de by passe ; solution qui reste temporaire.
Conduite du diagnostic :
Le diagnostic de l’état des purgeurs s’avère d’une grande importance afin d’optimiser le
fonctionnement du système vapeur-condensats. Pour ce faire, il y’a plusieurs méthodes. Vu le
manque d’instrumentation au niveau de l’usine, on a eu recours à deux méthodes élémentaires
pour visualiser l’état des purgeurs.
• Observation visuelle : qui nous a permis d’identifier les purgeurs à décharge continu
de vapeur vive. On s’est basé sur le bruit et sur le débit fort et continu de décharge.
• Vérification par température : Cette méthode consiste à mesurer la température en
amont et en aval du purgeur. Si le purgeur fonctionne correctement, on observera un
écart important entre les deux températures. Si les températures sont égales ou
voisines, le purgeur est défectueux.
Les symptômes :
Les symptômes de défaillance des purgeurs peuvent être détectés avec ou sans démontage.
Suite à l’existence de gouttelettes d’eau dans les conduites on cite ci-dessous les effets
observés :
Bruit
Coups de béliers
Corrosion
100% fermé
Existence d’eau et
bulles d’air dans les Dégradation des
conduites de vapeur Erosion
conduites
Chute de Diminution
Purgeurs
température de d’efficacité de
défaillants
vapeur l’échangeur
100% ouvert
Illustration Description
Détérioration du pont supportant la lyre de la
conduite de vapeur MP du Phosphorique
Sud.
Les coups de bélier peuvent provoquer la rupture d'une tuyauterie si la pression atteinte
devient trop élevée. Les coups de bélier peuvent être à l'origine d'accidents, mais le plus
souvent, cela se limite à une rupture de tuyauteries ou du matériel qui y est raccordé.
L'érosion est un phénomène physique caractérisé par la dégradation continue d'un solide par
abrasion.
Les gouttelettes d'eau entraînées dans le flux de vapeur et le condensat non-évacué sont les
sources principales de l'érosion. En impactant régulièrement la tuyauterie au niveau des
coudes, l'eau provoque l'amincissement des parois compte tenu de sa masse et de sa haute
vitesse d'impact, à la manière d'un découpage par jet d'eau à haute pression.
Pour un transport de vapeur saturée, le débit de condensats à évacuer est donné par la
formule :
𝐶
𝐼 = 3.6 × 𝑟 (En Kg/h)
Les pertes thermiques C pour les tubes calorifugés sont données par la formule :
Etant donné :
Le purgeur thermodynamique :
Ce type résiste également aux coups de bélier, mais aussi aux vibrations. Il évacue les
condensats de manière instantanée et peut être soumis à de hautes pressions et à la vapeur
surchauffée.
Le purgeur à flotteur :
Les purgeurs à flotteur utilisent le principe simple de la différence de masse volumique entre
la vapeur (un gaz) et le condensat (un liquide). Le mécanisme est simple et adaptable à
l’installation. Sauf que suite au non respect des conditions de position des purgeurs, plusieurs
causes impliquent leur blocage et défaillance.
Remarquons à cet effet que la quasi totalité des purgeurs n'est pas protégée par un filtre. Ceci
a comme conséquence fâcheuse de véhiculer les impuretés de la vapeur jusqu'aux mécanismes
du purgeur entraînant ainsi des problèmes de fonctionnement de l'appareil. Il est donc
nécessaire de mettre des filtres en amont des purgeurs pour les soulager de ces ennuis.
1 seul purgeur :
Mauvaise purge des équipements les plus 1 purgeur par équipement
éloignés du purgeur.
Avantages du relevé :
• Erreur de dimensionnement.
• Purgeur installé à l’envers.
• Mauvaise inclinaison par rapport à la tuyauterie.
• Purgeurs installés en série.
• Piquage incorrect.
• Manque pots de purge.
• Robinets by-pass ouverts.
• Vannes d’isolement du purgeur fermé.
• Purgeur d’une technologie obsolète.
• Durée de vie dépassée.
• Mécanisme purgeur inadapté à la pression de service.
• Purgeurs d’une technologie inadaptée pour l’application sur laquelle ils étaient
installés.
• Il suffit d’observer les condensats évacués pour juger de l’état du purgeur. Quand
le purgeur est fermé, seul un mince filet de vapeur correspondant à l’évaporation
éventuelle de gouttelettes de condensats, doit être visible.
• Pendant l’ouverture du purgeur, on peut normalement voir un nuage de vapeur et
de condensats. Cette vapeur évacuée ne doit être prise pour de la vapeur vive.
Méthode sonore :
Ce type de systèmes permet l’mission rapide d’un message de défaut grâce au contrôle
permanent et individuel du purgeur et la possibilité d’éviter des pertes d’énergie importantes
au sein de l’installation.
Le nouveau système ne se borne pas à signaler les fuites de vapeur. Les purgeurs bloqués
n’étant plus en mesure d’évacuer le condensat, sont immédiatement détectés et peuvent être
rapidement remplacés.
• Convenablement installé;
• Convenablement mis en service;
• Convenablement utilisé;
• Convenablement entretenu
Isolement :
• s’assurer que les robinets d’isolement sont fermés avant toute intervention;
• Les ouvrir graduellement lors de la remise en service pour éviter les chocs
thermiques et coups de bélier;
• Toujours considérer que la fermeture/ouverture des vannes peut amener des
risques pour le personnel et matériels
Pression :
S’assurer avant toute intervention que la pression est nulle (ne pas considérer que le système
est dépressurisé sur la seule indication du manomètre)
Température :
VI. Recommandations :
• Les purgeurs évacuent des eaux chargées, collectées aux points bas de
l’installation. Toujours les faire précéder d’un filtre efficace.
• ne pas raccorder plusieurs appareils ou surfaces de chauffe sur un même purgeur.
Prévoir un purgeur par appareil. Par contre, les eaux évacuées par chaque purgeur
peuvent être réunies dans le même collecteur présentant une légère pente.
• la tuyauterie de sortie d’un purgeur ne doit jamais plonger dans l’eau: elle aspirait
celle-ci à l’arrêt par suite du vide produit à froid par la condensation.
• choisir le purgeur d’après le débit maximal réel à évacuer et non d’après le
diamètre de l’orifice de purgeur.
• si un débit particulièrement important est à évacuer rapidement à la mise en route,
prévoir un by-pass muni d’un robinet à dispositif de sécurité interdisant au
personnel de le manœuvrer en service normal.
• pour vérifier le fonctionnement rapide d’un purgeur, le laisser débiter à l’air libre.
Ne pas confondre alors la vaporisation normale et inévitable d’une partie de l’eau
évacuée qui se trouve détendue à la pression atmosphérique (vapeur non brûlante
ou buée), avec un jet dangereux de vapeur vive qui montrerait que le purgeur ne
remplit pas son rôle.
• ces buées, accompagnant l’eau condensée, représentant un volume important. Il
faut en tenir compte dans le choix du diamètre de la tuyauterie de retour.
Ce travail avait comme finalité de mener une évaluation des performances énergétiques de la
centrale thermoélectrique de Maroc Phosphore 3&4 de l’OCP, précisément les systèmes de
désurchauffe et purgeurs automatiques, et d’identifier des potentiels d’amélioration, dans une
vision de contribuer à l’amélioration de l’efficacité énergétique de la centrale.
En se basant sur les résultats de ces premières études, nous avons tiré les
constatations suivantes :
• Planification de la maintenance préventive et curative.
• Disponibilité de pièces de rechanges.
• Réparation des fuites d’eau et de la vapeur au niveau de la centrale.
• Planification périodique du nettoyage à contre courant de quelques équipements
(condenseurs auxiliaires).
• Alimentation d’EMAPHOS en vapeur MP/ Installation d’une petite turbine.
• Changement des vannes régulatrices.
• Renouvellement des systèmes de désurchauffe et des technologies.
• Remplacement des purgeurs fuyards et mise en place d’un programme rigoureux
d’entretien des purgeurs par l’appareil de détection ultrason et le maintien d’un
relevé technique de leurs état actualisé.
• Lancement d’un chantier d’élimination des fuites d’eau et de vapeur au niveau de
l’ensemble de l’usine.
[6] Catalogue-Vannes-v3_site
[7] Catalogue CCI