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ee ETT cs RI => Ed cea ees = Réunion Dossier Technico-Economique Les agrumes Dossier Technico-Economique Sommaire Avant-propos Le marché des agrumes Les productions mandiales et européennes 5 Les agrumes en Metropole 5 LE production dunionnaise 5 Lesimportations 7 ‘Artie 13 POSEIDOM 7 Varbre Faria 3 Origine 9 Morshologe| 9 Exigences agroclimatiques 9 Les principales variétés d’agrumes cultivées a La Réunion ‘ranges Citrus sinensis (I) Osbeck 0 ‘Mondories - Citrus reticulata Blanco 10 ‘utes ogrumes 1 Les portegrelfes des agrumes 2 Valeur alimentaire 2 Mise en place du verger Installation de brise vert a Préparation du train a Appeorsionnement en plants 3 [plantation 4 Denste a pantaton 4 La taille des agrumes Principes généraux 5 Zale de formation 6 Tale annual dlentreen (te de fructfication) 8 uti da tale 8 Entretien de la culture Desherbage 7 Fallage 7 Entretien dy so ent os ignes ” Fertilisation Besoins des arbes © azote 8 Le potassium 8 Le phosphore 2 Les carences et la micr-nutiton 9 Les apperts de furure 20 irrigation a Protection phytosanitaire Recommondatonsimportani=s 2 a protecton rizonnée conte ls avageurs Semarche 8 sive en ros points 2 Les méthodes de suvellance 2 Lute conte es avageurs 2 aageurs d'enpararce secondaire 30 Lute conte es champignans ata bactevose 30 Récolte et conditionnement Maturté = Qualité 3 Accessbité 32 oie x Déverisage 3 Conditionnement 3 Stockage 33 Emballage et présentation 34 Economi Colts de plantation 36 Coats de production a Exemple de cout dun stockage figorfque 37 jographie 40 oe vac ena-s0 Le marché des agrumes Le marché des agrumes Les productions mondiales et européennes f ‘Wonde europe Principaux producteurs (en milions de tonnes) {en millions de tonnes) ‘européens Orange 55 537 Espagne, tlie, Portugal ‘Mandarine,climentine 95. 22 Espagne Giron 1s 19 hai, Espagne, Greco Pomelo 47 0.083 Espagne, Gre, tale Sour :CTFL- 1997 Espagne domine le marché européen des agrumes, avec plus de 4 millions de tonnes produites qui représentent prés de la moitié de toute la production européenne d'agrumes, Le Brésil, les Etats-Unis, le Mexique et la Chine fournissent plus de la moitié de la production mondiale Les agrumes en Métropole Importation frangaise sbisusereltel. nee Tonnages Pays fourisseurs| orange 20001 520000 Espagne, Maroc Afrique du Sud Mandorne, limentne 2000 270000 Espagne, Maroe Gio "30000 Espagne, Argentine, Turquie Pomelo 2000: 134000 Etats Unis, ae Source : CTL 197 La France est le plus gros importateur d'oranges en Europe, avec 520 000 tonnes, soit 25 % des importations de I'Union Européenne, en provenance principalement d'Espagne, du Maroc et Afrique du Sud. Cette tendance se retrouve éga- lement avec les mandarines pour lesquelles la France achéte 34 % des importations européennes. La production réunionnaise Les 236 producteurs d'agrumes répartis sur 410 ha, sont essen- an tiellement lacalisés dans la zone A estet suc-est de ile: Saint Benoit (20 ha), Sainte Rose (34 ha) et Pet: tell (77 ha). Ces tois communes, Qui représentent plus dela moitié des surfaces en agrumes de la Reunion, sont situées sur des zones agronomiquement favo- | rables + une terre riche ayant un bon potentiel agronomigue, propi ce aux agrumes pour Pettelle; + une pluviométrie favorable pour Saint Benoit et Sainte Rose. von: Hl Réparttion des surfaces en agrumes (en hecaves) ‘Mandarines (dont ciémentines) [] i 46 ranges 32 Aires ogumes C] Le,marché des agrumes Un verger jeune, déja concur Surface (ha) Production (i) rentiel ‘Mandarina /Climentine 220, 7200 Le verger réunionnais dagrumes Orange et tangor 140 3.000 se caractérise par sa jeunesse. con ° ee, Ainsi, la moitié des surfaces plan: Loo 7 a oeso {stations Chambre agricul lo Réunion 1999 Les principales importations de fruits et legumes en 1999 (Gourees Douanes) ~ asl fritsdcoue |] sawvestnats |) ere |] wnnges [as] tées en tangor ne produit pas_——-140had’oranges tions sélevaient & 660 ten 1998, encore (32 hectares supplémen- La production d’oranges, dewxié- —_Malgré cea, la commercalisation taires vont arriver en production me espece d'agrumes présente a des citrons pays est relativement ces prochaines années) la Réunion, est dominge par Thy. difficile. Ce paradoxe trouve son Ausein de cette filigre tres concur- bride tangor qui représente 60% explication dans la différence varié- rentielle, les producteurs privilé- des surfaces. tale entre les citrons d'importation gient de plus en plusla démarche 43 ha de citrons jaunes, ets citons réunionnais, qualité en appliquant notamment La production de citrons est tres _de couleur verte, moins prisés par le cahier des charges des mesures faible ala Réunion etlesimporta-_les consommateurs. agrienvironnementales. 190 ha de mandarines La mandarine, principalement la variété « Beauty », occupe plus de 45 % de la surface totale consa- crée aux agrumes. Ceci engendre aujourd'hui des problemes d'écou- lement dus & des pics de produc: tion entre mai et juillet. Evolution des importations dagrumes (sources dovanes) za ZA 50 ha de clémentines La clémentine est le premier des agrumes & arriver sur les marchés oa | | réunionnais (de mars a mai). En co fin de période de production, celle: ° ci est fortement concurrencée par la mandarine. Les importations Parmi les fruits produits & la Reunion , la famille des agrumes est la plus soumise aux importa- tions (4 224 tonnes en 1999, soit 39 % de la production locale) En depit d'une légére tendance a la baisse, les quantités d’oranges importées restent importantes, variant entre 2 500 & 3 000 tonnes. En 1999, les oranges représen- taient prés de 70 % des importa tions totales d’agrumes, les citrons 15 %, les mandarines 8 %, et les autres agrumes 7 % Un des enjeux dea fiiere agrumes, surtout calle du tangor, est de dim: ‘nue la part prise par Forange impor ‘ée (2 910 ten 1999), notamment au niveau des collectivits, Les flux d'importation d'oranges sont observés tous es mois de an née, méme en période de pro- duction local. Les pays fournisseurs de la Réunion Les deux principaux pays fournis seurs d'agrumes sont Israél et a République d'Afrique du Sud (R.A), Cette deriére est présen- te toute l'année avec une prédo- minance de juin a octobre. Les livraisons venant d’Israél sont essentillement réalisées en début dannée, de janvier & avril La République d'Afrique du Sud est le principal pays fournisseur oranges et de citrons. Utat d's ral envoie préférentiellement des mandarines, des pamplemousses el, dun degré moindre, des oranges. Article 13 Poseidom Uartice 13 Poseidom prévoit at tribution d'une aide aux produc- teurs de fruits, egumes frais et plantes ormementales commer. Cilisés sur le marché loca, ss res pectent les conditions suivantes tre prodkits localement ; ~ Bire conformes aux normes exis tantes (lorsqu‘eles existent) - faire objet d'un contrat de four riture passé pour une ou plsieurs Les agrumes font partie de la caté- orie B des produits eligibles 4 'a- de de l'article 13 du Poseidom. + Le montant de l'aide est de 0.23 €/kg net pour les produc- teurs regroupés, + Ce montant sera majoré pour les organisations de producteurs reconnues, Le marché des agrumes + Il sera réduit pour les produc- teurs individuels. il existe aujourd'hui un seuil de 1000 €. Toute demande de paie- ment inférieue 8 ce seul n'est pas prise en compte, (Pour obtenir davantage de rensei- gnements, contacter les services de fa DAF ou de la Chambre d’Agriculture.) Importations mensuelles oranges en 1996, et prix comparés Pays d'origine par produit, en 2001, 100% 80% 60% 40% % du tonnage total 20% ov St atlas ‘Orange Mandarine Citron Pamplemouse ilsraél République Autres Pays. d'Afrique du Sud Llarbre Structure-type d’un fruit d’agrumes (d'aprés E.T. Bartholomew et H.S. Reed) Coupe transversale d'un segment de fruit de Citrus mon Segment d'un fruit de Citrus sinensis gaine risen vse ire grain avr Coupe transversale d'un fruit de Citrus sinensis Structure-type d'une orange Navel (coupe longitudinale) gain vel segment (carpelle) visio js septa (ison des segments), Larbre Famille Les agrumes appartiennent a la famille des Rutacées. Cette fami le se caractérise par la présence d'huiles aromatiques contenues dans les fouilles, les fleurs et les corces des fruits. Ces huiles sont utilisées en parfumerie et dans Hindustrie alimentaire. Les Ruta cées comptent environ 1 500 especes réparties en 150 genres. Le genre Citrus représente la plu- part des Rutacées & fruits comes: tibles. Les agrumes sont originaires des zones subtropicales et tropicales de la Chine et de I'inde. Leur cul ture remonte au septieme siecle avant J.C. Leur dispersion géo- graphique commence des le toi sigme siécle avant J.C., par 'accii matation du cédratier en Gréce et en Palestine. D'autres agrumes seront ensuite dispersés a travers le monde par les grands naviga: teurs: Bassin méditerranéen, Japon, Caraibes, Amériques, Afrique et Australie, La plupart des agrumes connus aux Masca reignes ont été introduits& la fin du XVII siécle par les navires mar- chands qui rentraient d'Extréme- Orient. Morphologie Les agrumes sont des arbres mesu rant 5 & 15 m de haut, aux branches parfois épineuses, au feuillage dense et généralement persistant, La durée de ve d'un ver {ger se limite 8 une vingtaine dan: nées en zone tropicale oles aores sions parasites sont nombreuses, Les racines Elles se ramifient de maniére tra: ante autour d’un ou plusieurs pivots. La plupart des racines se Fegroupent dans un horizon de sol compris entre 15 et 80.cm. Ce sys ‘teme racinaire, trés développé en surface, est fragile et craint les techniques culturales agressives, Vexcés d'humidité dans les couches supérieures du sol est éga- ement un facteur défavorable & prendre en compte lors de I'im: plantation d'un verger. Tronc et branches Le tron présente un aspect lisse et souvent cannelé. Les charpen- teres ont un port plus ou moins érige selon espace ou la variété. Les gourmands se ramifient natu- rellement et forment un nouvel étage de végétation. Feuilles et fleurs Persistantes chez les Citrus, les feuilles sont généralement plus petites et plus allongées sur les rameaus fructiféres Les fleurs sont hermaphrodites mais a pollnisa- tion croisée est indispensable pour Une loonne fécondation (nombreux as d’auto incompatibilt) Par contre, le développement d'un fruit & partir de fleurs non fécon- dées (parthénocarpie) est un carac- tere fréquent chez diverses espéces: orange Navel, clément- ne, lime Tahit Varbre Fruits lis présentent une grande variabi- lté de formes et de couleurs selon Iespéce ou la variété cultivée. Lécorce des agrumes est particu- lidrement riche en huiles essen- tielles Exigences agro-climatiques Climat Les agrumes sont adaptés & des climats tras divers comme le prou- ve leur répartition & travers le monde depuis leur berceau d'ori- gine. Les latitudes nord et sud limi tant leur culture se situent au niveau du 40° degré. Un bon enso- lellement et des températures éle- vées leur conviennent parfaite- ment, Le froid hivernal ne pose pas de problemes particuliers tant que les températures ne descen- dent guére en dessous de 0 °C. Les périodes froides permettent en outre d’améliorer la qualité des fruits, particuliérement celle des oranges, mandarines et clémen- tines: elles accentuent la colora- tion des fruits et conférent un bon équilibre sucre/acidité au jus; elles assurent également une floraison plus groupée lors de la remontée Epoques de récolt suvar nt los ospaces ot ls altitudes mois | 3 | ei m| a Espbces wlsfatalsfolwlo rangers Mandarin Gitronnirsy Pomelos comberas Kumquats Les prin des températures. A la Réunion, les différences microciimatiques déterminées par l'altitude per- mettent de cultiver de nombreuses spaces d'agrumes et d’étaler les Périodes de production Pluviométrie Elle doit étre proche de 1500 mm. paar an, répartie tout au long de an née. Les besoins sont toutefois plus importants en période chaude pen- dant le grossissement des fruit. Vent Les vents cyloniques sont redou tables pour les agrumes: outre les Fisques de déracinement, is sont la cause de blessures sur|'épiderme des fruits et de la propagation de verses maladies: chancre citique gommose parastare ipales variétés d’agrumes cultivées & La Réunion Sols Les agrumes poussent dans des sols tres divers, au pH compris entre 5 et 8,5. Ils aiment les terres profondes (> 1 m), bien aérées et fertiles. Les exces d'eau au niveau des racines sont trés préjudiciables (‘isques de pourritures), Les principales variétés d’agrumes cultivées & La Réunion Oranges - (Citrus sinensis (L.) Osbeck) + Orange Washington Navel (photo A) Ce cultivar d'origine améticaine a €X6 introdut la Réunion dans les années 1960. Les variétés Navel sont caractérisées par leur préco- it eta présence au sein de apex d'un petit fruit rudimentaire appe- |é « Navel ». Les arbres ont une forme sphérique et une vigueur modérée. Les fruits sont légere ment ovoides avec un poids impor- tant pouvant dépasser les 250 grammes. Ces fruits arrivent & pleine maturité entre avril et juin Ceuxci sont souvent aspermes et leur chair est ferme, sucrée et peu juteuse. Uépiderme est peu épais, s'épluche assez facilement mais reste vert en basse altitude. + Orange Hamlin Issu d'un semis doranger de Flo ride, ce cultivar a ét introduit la Réunion dans les années 1960. De talle moyenne, es arbres sont tres productifs mais ls fruits sont sou- vent de petit calibre. C'est une varigté précoce (maturité entre avril et juin). Les fruits sont sphé riques & peau fine et lise, s’éplu- chent facilement et contiennent ppeu de graines. Leur chair est rés juteuse et convient bien a la consommation en frais ou en jus. La coloration de I'épiderme reste assez pale. La plantation de cette variété est recommandée en zone de moyenne et basse altitude, + Orange Valencia Late (photo 8) Issue dlorangers des Acores, c'est une des variétés les plus cultvées ‘travers le monde. flea 6t6 intro- duite la Réunion dans les années 1960. Larbre est de grande taille, vigoureux et posséde un port érigé. La productivité est élevée mais atermante. Le fruit, de forme plus ou moins sphérique, est de grosseur moyenne. La peau est bien colorée, lisse et moyenne. ment épaisse. La pulpe est juteu- se, acidule et pratiquement sans pépins. A la Réunion, c'est la variété la plus tardive. Ou fait de cette caractéristique, on obser ve généralement la coexistence sur arbre des fruits en fin de maturation et des fleurs ou jeunes fruits + Hybride d’oranger : le tan- gor Ortanique (Citrus reticulata X Citrus sinensis) (photo C) Lenom de cet hybride de manda tinier et d'oranger découvert a la Jamaique provient de la contrac tion orange tangerine unique. Introduit & la Reunion dans les années 1870, il donne des arbres Coca wen s0 de vigueur moyenne et de pro- ductivité élevée. Les fruits sont lagérement piriformes et possé- dent parfois un petit navel. Leur chair est bien suctée, parfumée et juteuse. Une coloration intense de répiderme et du jus est obtenue au-dessus de 400 m daltitude Lépiderme est peu pais et forte- ment adhérent a la pulpe. Ils'agit d'une variété tardive arrivant & maturité entre juin et septembre cet qui posséde une excellente apt tude a la conservation sur pied ou apres récolte, Mandarines - (Citrus reticulata Blanco) + Clémentine commune (photo D) Originaire du sud de la Chine, la lignée SRA 63, sélectionnée a la station de recherche agrumicole INRAYCIRAD de Corse, a été intro- duit & la Réunion dans les années 1970. Ce cultivar s‘adapte a f'en- semble des zones de Ile donnant des arbres 8 croissance vigoureu se et productivité élevée, Les fruits ont un calibre moyen d'environ 80 grammes. Ceux-i sont de forme sphérique, ont un 6piderme fin et s‘épluchent faci lement. Leur chair est moyenne. ment sucrée et bien juteuse. Les principales variétés U’agrumes cultivées & La Réunion + Mandarine Beauty ou Zanzibar (photo £) Cette variété est la plus répandue sur ile, Les arbres ont une forte vigueur et une productivité élevée. Les fruits sont aplatis aux deux poles avec un épiderme boursou: flé 8 maturité qui leur confére une grande facilté d'épluchage, mais exige de les récolter et de es mani- puler avec précaution. Leur chair est assez sucrée, moyennement juteuse et bien parfumée. Le poids moyen est environ 150 grammes par fruit. La coloration externe des fruits est complete aux altitudes supérieures a 300 m. C'est une variété de saison dont la maturité se situe entre avril et jul. + Mandarine Dancy {photo F) Variété originaire de Floride, elle {ut introduite & la Réunion dans les années 1960. Elle s‘avére bien adaptée aux conditions variées de Iie. Sa culture est recommandée & moyenne et haute altitude (400 1000 m). Les arbres sont vigou reux. Cette variété, ayant une saveur particuliére, est tes fructi- {@re mais a tendance & alterner. Les fruits sont de forme aplatie & piriforme, d'un calibre moyen d environ 120 grammes et tres colorés en rouge. Ils contiennent tun nombre assez important de pépins et s‘épluchent tres facile ‘ment. Sa période de production tend dav juillet. + Mandarine Ponkan (photo G) Cette mandarine, peu présente & la Reunion, est la plus cultivée dans les pays asiatiques. arbre est vigoureux, de port trés érigé. Les fruits sont moyens & gros, sphé- fiques 8 modérément aplatis et la peau épaisse de couleur orangée non adhérente. C'est une variété ‘és alternante (1 an sur 2). Cette variété, plus précoce que Zanzibar (1 mois), est sensible aux pourt- tures, + Mandarine hybride Frémont (clémentine x Ponkan) (photo H) Mandarine originaire de Floride, les fruits sont trés suerés et colo: rés, Cest une variété assez pré- coce (juste apres la clémentine) arbre, peu vigoureux, a un port en boule. Les fruits sont de calibre homogene mais diffciles a éplu cher. La mandarine Fremont est {res sensible aux cocheniles. Cette variété peu alternante convient bien aux vergers 8 haute densité (600 arores/ha) + Mandarine hybride Fairchild (clémentine X tangelo Orlando) (photo |) Cette variété a été créée par FURR en Californie, Elle est précoce (com. parable 8 la clémentine) mais alter ante. Les fruits sont homogénes, de couleur orangée s'épluchant bien. Le port de arbre est proche du clémentiier Autres agrumes it + Combava (Citrus hystrix D.C.) (photo !) Peu répandu dans le monde, le combava ou makrut ime, est sur tout cutive en Asie du Sud-st et dans Océan Indien. Le zeste des fruits ou les feuilles sont utilsés comme condiments pour la culs ne et en parfumerie. Les arbres cont une vigueur modérée avec un port assez érigé. Les feuilles pos- sédent un pétiole trés largement ailé caractéristique. Les fruits, for- tement mucronés, ont un épider me épais et verruqueux. A la Réunion, il ont un calibre dépas sant rarement 30 grammes. A maturité, les fruits se colorent en jaune, mais on les récolte verts, lorsque leur concentration en hulle essentielle est maximale. La pro- duction est assez étalée au cours de année avec un pic de produc tion vers les mois de mars et avi Le combava est extrémement sen- sible aux virus de a tristeza et au chancre citrique. + Citron Eureka (Citrus limon (L.) Burm. F.) Le itron est généralement & peau jaune, Cette variété est originaire de Los Angeles d'un semis effec- tué de graines de provenance ita lienne. Varbre, a port étae, est de taille et de vigueur moyennes et craint le roid. Les fruits, générale ‘ment rassemblés en bouquet & ex tuemité des rameaux, sont de tall moyenne et ont quelquefois une peau un peu rugueuse. + Hybride de citron Meyer ou Quatre Saisons (photo k) Cet hybride naturel de citronnier et dioranger est trés sensible au virus de la tristeza. Du fait de son caractere«remontant » (plusiours floraisons en cours d’année), le citronnier « MEYER » est égale- ment appelé & la Réunion: « citron quatre saisons », Il est souvent récolté et commercialisé avec la peau de couleur verte. En altitude ou en pleine saison hivernale, i ‘peut prendre une coloration jaune de maniére naturelle surles arbres. Ce cultivar possede une pulpe juteuse mais moins parfumee au’ Eureka + Limettier Les fruits du imetter, consommés vers, ontla peau lise, trés mince et la pulpe tendre, uteuse et tres acide. Les limettiers sont extré mement sensibles a la tristeza et au chancre citrique. Les limes sont divisées en 2 groupes: les variétés 8 petits fruits et celles 8 gros nuts. limetter 8 petits fruits: limettier mexicain (Citrus aurantifolia ‘swingle) (photo L) : cette variété, appelée localement « citron galet», est originaire de Malaise Eile est tres largement cultivée a travers le monde, souvent sous foime de semis direct. Les arbres, de vigueur moyenne, sont por teurs de petites épines sur les branches jeunes. Les fruits, petits (environ 25 9), sphériques, ont une peau fine et lisse. ls possédent un pourcentage de jus élevé et ren ferment de nombreux pepins les principales variétés d’agrumes cultivées & La Réunion (10 2 15). A la Réunion, la pro- + Pomelo « STAR RUBY » greffés sur citranges se sont duction maximal seffectue entre (photo P) montrées supérieures a celles le mois de féwir et a'avil Le porelo provient certainement des fruits provenant d’ arbres -limettier & gros fruit: limettier d'une mutation de bourgeon ou greffés sur d’autres porte- Tahiti (Citrus latifolia Tanaka) _ d'une hybridation du pample- arefes tel le Poncius tifoliata (photo M) dot son nom 8 sa pro- mousse. Pour avoir des fruits de ou le bigaracer. venance de Tahiti mais son origi qualité, le pomelo est exigeant en Le citrange Carrizo est cependant ne exacte reste obscure. Connus chaleur. Lecutvar « STAR RUBY» reconnu pour sa sensible a exo aussi sousles nomsde limettier _est classé dans la catégorie des _cortis (maladie mycoplasmique Bearss » ou « Limettier de Perse », pomelos sanguins du fait de la présente a la Réunion), les arbres sont volumineux avec coloration rouge de sa pulpe. La sae eae oe Geteuiespslageseipusfon peardufutestdecoueur rose WourePoregreyc at or céesquee meter mexican Les Crest unevaitéprécoe (cole Gas natn, Ce porteaelfe est {ruts ovoides Amaturité, sont _avméme moment que les cle Fe tse a Réunion. Les ag également plus volumineux envi: _-mentines). culteurs qui sont intéressés peu: vent en faire la demande a leur pépiniériste. Cependant, ils ron 90 grammes) et quasiment aspermes en raison de leur carac Les porte-greffes des agrumes tere triploide Les qualités essentielles d'un bon devront tenir compte des délais La période principale de récolte se porte-greffe peuvent étre résu: <'approvisionnement et de réali situe en mars & la Réunion. Plus mées comme suit sation des greffes. résistant au froid que le limettier + une bonne résistance & la gom- Ce porte greffe présente les carac ‘mexicain, le limettier de Tahiti peut mose & Phytophthora ; tre cultive jusqu’a 600 m d'alt- tude, Cette variété est moins acide et moins parfumée que le limet- tier a petit fruit. téristiques suvantes + une association greffon/porte- + bonne résistance & la gommo: greffe tolérante & la maladie & se 8 Phytophthora ; virus dela tristeza ; ‘+ une adaptation 8 une gamme + bonne tolérance & la tristeza ; one Sthogecue pie eat *yongtadniton aust férents types de sols; (Fortunella japonica) (photo N) : + confére & la variété une bonne Nagami Se ee résistance au froid ; facile en pépiniére avec une Fortuna margarita) (hot0) ane afinte avec les pring * sh eracnementvigoureuxi Le kumquat est du genre Fortu- pales espéces et variétés com- assure un bon ancrage dans le inet Seingle. merciales sol. Parmi les espéces de Fortunella, un effet favorable du portegret- _—_—Dautres portegreffes ont été ut deux sont cultivées A la Réunion: fe sur le greffon se traduisant lisés dans le passé (bigaradier, le Marumi: kumquat 3 fruit ond par une mise 3 frit rapide, une _-—-mandarinier Ciéopatre, lime Rang; et sueté dont arbre reste petit et productivité levée, une bonne pur, Rough lemon,..). lls ont été de fale vigueur. Qualité des fruits tant pour leur abandonnés du fait de leur forte le Nagami: kumquat a fruit ovor calibre que pour leur richesse et sensibilité & la tristeza ou au Phy- de et acide, son port est plus leur teneur en jus. tophthora. vigoureux que le Marumi. Ala Réunion, tous les agrumes Le kumquat produit des fruits de sont greffés sur le citrange Carr Valeur alimentai petite tale (26 locules) & peau _—-20 (sélection & partir d'un semis (teneurs exprimées pour 100 g et albedo tendres et comestibles. de citrange Troyer). de pulpe) _ Ils sont remarquablement résis- Ce porte greffe posséde les carac- Les agrumes constituent un apport tants au froid et, en raison de leur téristiques suivantes: énergétique modéré (45 Kcal) et longue période de repos, fleur: tas bonne résistance ala gom- _—_‘représentent une source en vita- sent beaucoup pls fr ue es ose & Phytophthora; mine C importante (50 mg). Leur itrus. Cette floraison a lieu vers js est riche en calcium (40 mg au Cees ce nererteatccemouen "bonne tance ala tera; air pcien —_ oa sur des rameaux de moins d'un * le greffage ‘en pépiniere ne pose des autres fruits). La présence an, La spécificité du kumquat est pas de problemes dadde ctcue joue également quill se consomme avec la peau: + confére au greffon une bonne un le favorable sur assimilation Le kumauat est assez sensible aux résistance au ftoid calcique. De ce fat, les agrumes cochenilles et aux araignées _—_—* la productivtéet la qualité dese peuvent que favoriser le bon rouges. fruits produits par les arbres. —_statut calcique de organise. Mise en place du verger Mise en place du verger Installation de brise-vent au mious les fertilsations miné: est ncessaire que 'agrcultour Lesite devra étre abrité du vent et rales et organiques et de planter convienne avec le pépiniviste des plus particuliérement du vent salé les arbres dans un sol équilibré conditions de production des 8 proximité de la mer. Er consé Sila mécanisation est possible et__—_—lants: dates de semis, dates de ‘quence, ilest indispensable dim- sila nature dussols'y préte, sous. —_‘9f"fage, dates de sortie, choix du planter les brisevent autourde!a _—_soler profondément (60.8 80cm) _—-_~POFte-atefe et des varietés. parcelle mais également aTinté. Gn intorporant 30.340 tonnes de —_-Lechoic dela variété cépendra des fieur si elle est grande ou {8s fumier bien décomposé alfhecta. —-—-opPortunités de marché exposée. Ces brise-vent secon- fe, Labourer ensuite ensemble de Ala livraison des plants, on aires seront plantés environ tous la parcelle en formant des ados prendra soin de vérifier: les 50 metres sachant queleurpr> ——_centrés sur emplacement des _* la vaiétéet le portegretfe (men- tection couvre 10 fois leur hauteur. rangs. Briser les mottes et régula- tionnés sur Métiquette et la fac Ls nse vefntssefont Consttues! riser la surface au pulvérisateur & ture) d'arbres a développement rapide ; ; stpossédant un'bon ancage Hes: Le éasation de bors « homagéneité du matériel est indispensable en sols lourds végétal ; ilabs.:jonganissde semis) afin d'éviter les problemes d'as- "4 implantés en lignes denses, il + humiaitésufsante dela motte necessteront unentetien (tamu. PRE radiculare (arroser la motte avant planta- re irigation) et une surface impor. _ Toutes ces étapes ne pourrant bien tion si elle est trop séche pour tante doit leur étre réservée. Les sii @tre effectuées dans un sol tes que la terre ne s‘effrite pas lors brise-vent seront implantés un an caillouteux ou trés accidente ; il de l'enlévement du plastique); avant les arbres du verger pour _faudra dans ces contitions plan- _—* ‘absence de symptémes de que ceuxci bénéficent de leurpro- ter au trou maladies phytosanitaires tection dés la plantation, Un espa- * le bon état du systéme racinaire ce d’au moins 6 metres sera lai Approvisionnement en plants (absence de col de cygne). se entrele brisevent etle premier La qualité des plants commandés_I faudra enfin évter de stocker les fang de plantation pour ne pas ay moins un an a'avancechezle plants afin de leur assurer la concurrencer fa cufture. Un pas pépiniériste doit étre irréprochable. meilleure reprise possible. sage de ripoer le long de brise-vent dovenus trop envahissants per mettra de contenir leur systéme Schema ¢'implantation d'un réseau de brize-vent racinaire, VENTS DOMINANTS Préparation du terrain See Rideau primaire Sila plantation est réalisée devrié- J re une défriche de terrain boisé ou {flaos, eucalyptus, jacquer..) apres arrachage d’un ancien ver- eee gneusement débarrassé de tout, actuellement, de se propager dans le sol et de détruire progressive ment la plantation. En tout état QO Oe Environ 50 m de cause, il vaut mieux cultiver le Rideau secondaire terrain défriché pendant un ou (longanis, Acacia deux ans avec des cultures mara f= }wteo|e|wo|s» | « Cas EE FE GEST IEESE RTSEEC 5 120 120 120 120 20 | 120 120 etl rt er [ta [eee -cer | ce Fame xo | w | | ae | 2m | am | 20 Une bonne fertilisation ne peut & elle seule donner de hauts rendements Diautres critéres sont également importants dans la maitrise de la produc- tion (irigation, maitrise de enherbement,traitements phytosaritares...). Variétés ERRATUM Une erreur s’est glissée dans la planche photographique des variétés La photo A correspond a la variété : Tangor Ortanique La photo B correspond 4 la variété : Washington Navel Problémes phytosanitaires Cal: eee Variétés Irrigation Pour avoir un bon état végetatif et une production optimale, on estime les besoins en eau d'un ver ger d’agrumes adulte, de la flo raison 3 la récolte, a 75 % de Evapo-Transpiration Potentielle (ETP). En premiére approximation, on peut évaluer les besoins ‘moyens au cours de 'année a envi ron 100 mm par mois’. La connais sance des conditions climatiaues du site de plantation est nécessaire 4 lajustement précis du volume d'eau & apporter. Le tableau donne pour 3 sites bien différenciés "evaluation des besoins en eau d'irrigation, en fonction des normales mensuelles de précipitation. On constate que, sauf dans la zone Est ou les précipitations sont excédentaires, lirigation est indis- pensable pour la conduite de ver- {gers productifs (On préférera dans tous les cas un systeme darrosage localisé qui permet une efficience optimale de Feau employée, sans mouiler la frondaison, donc sans risquer de favoriser la propagation des mala- dies comme le chancre citique, ni de lessiver les produits phytoseni- taires. Il faut aussi éviter de mouiller le tronc et le collet pour diminuer es risques d'attaques de Phytophthora. Parmi les systemes actuals, notre préiérence va a irrigation par icrojets fixes, disposés de part et d'autre du tronc et arrosant cha un sur 240°. Larrosage est ainsi fait sous toute la surface de la fron- daison et son effet est directement visible et contrélable, (On peut aussi arroser en goutte & goutte, ce qui permet des écono- mies d'eau sensibles et requiert une pression d'eau moindre dans le réseau par rapport a la micro- aspersion. Le systeme dit « queue de cochon » qui fait intervenir, pour chaque arbre, plusieurs gout teurs placés en derivation de la ‘conduite d'amené d'eau, a Tavan tage détre modulable en fonction du développement de arbre, et son Utilisation diminue fortement les risques de mauvaise répartition de eau dus a "hétérogénéité du sol installation d'un réseau d'iriga tion, quel qu'il soit, est une opé- ration codteuse et délicate qui nécessite toujours d'étre préparce par des spécialistes. Les caracté: ristiques du réseau et son mode d'emploi (durée et fréquence des arrosages) sont déterminés en fonction des besoins des plantes, Irrigation mais aussi dela nature des sos. La Qualité de l'eau disponible devra etre contrdlée. Les systemes modernes de regulation (vannes volumétriques, programmateurs) ppermettent de conduire les aro sages avec précision et un minimum de contraintes pour expoitant. est également possible de placer en téte du réseau une pompe dose: se permettant dinjecter dans eau irtigation des solutions ferilsantes (fertigation). La pratique du pal ge et un réseau efficace de brise- vent, en diminuant les pertes par éaporation, permettent d’appré- ciables économies d'eau. Périodes nécesstont un apport d'eau dirrigation(qrisé) | pour 3 sites ala Réunion :Précitations: 8: Sescins en eau (75% de ETP); D: Dec (D = PB) ses Saint-Benoit | Colimagons Saint Pierre | nos efelojelelole|s io | 1 1 [panier a3s| 72] ats) 327 | 250] wal 123] st Fevnler 4oz| 90] 32| 247) 65] 122] 138] 95| a3 mars. asi} 9s] 393] 229/ 70| 159] 132) 105/27 AVRIL 360} 74] 206] 135/ s4| a1] rao] 77] 62 mat 2sz| 63] 199] 56] si] 5] a2} 615. sun wo] so] 130) a3] a1] 2) a7] 33 suuter 203] se] as} 20] a7] 18] co] a] oa sour 1a} 67] a2] 27] si] -24] 75] a7] -2 SEPTEMBRE mJ] a3] 28] 34] 56] -22] ai] a8] -a7 octosre wos} 95] 13] a2) 63] -21| 39] 107] -68 NoveMere sea] roa] 80] 100] @3| 37] 50) 117] -67 beceMBRE 30] 112] 192] 177] 70] 107} 92] 116] -24 Sit 12000 my/an Protection phytosanitaire Protection phytosanitaire Recommandations importantes 1 - Apropos d’homalogation: peu de pesticides recommandés dans le cadre de la protection phytosa nitaire des agrumes ont recu'ho- ‘mologation frangaise, cette cultu- re étant peu attractive a prior pour les firmes phytosanitaires déten trices des produits. Cependant, tous les produits proposes dans notte dossier ont fat objet de nombreux tests et sont utilisés depuis plusieurs années sur agrumes & la Réunion. Ils sont d ailleurs homologués pour le méme genre de parasites sur autres cultures. D'autre part, les grands pays producteurs et expor- ‘ateurs d’agrumes ont recours & ces produits. Enfin, les nouvelles ragles d'homologation pour des usages mineurs en France per mettront sans doute d’étendre (utilisation légale de spécialités phytosanitaires & la culture des agrumes dans un proche avenir. IMfaut done rappeler que la mise en couvre des pesticides cités reste sous 'entiére responsabi- lité de Mutilisateur, qui doit se conformer aux recommanda- tions inscrites sur 'étiquette ou la notice du fabricant accompa- gnant le produit. Les doses de chaque produit sont indiquées pour une dilution dans 100 litres, d'eau (dose/hi). 2+ On constate parfois une accou- ‘tumance des parasites aux diffé- rents produits. Pour éviter cette perte d'efficacité au champ, on doit utiliser successivement pour combattre un meme parasite, des produits de familles chimiques dif- férentes, méme sis n'ont pas tous, un niveau d'efficacité égal 3- Attention a usage répeté des insecticides issus de la famille des pyréthrinoides. Ces produits pré sentent l’inconvénient majeur tre op polywalents et de deétrui- re de nombreux insectes utiles, rompant ainsi le fragile équilibre ravageurs/auxiiares; des pullula: tions de ravageurs d'importance secondaire sant alors & craindre (tétvanyques, cocheniles...). Nous n’avons préconisé les produits 8 La protection raisonnée contre les ravageurs : démarche as re en trois poin' base de pyréthrinoides que dans le cas ol leur utilisation reste Incontournable. Les pyréth noides ne doivent pas étre ut lisées plus de deux fois par an. 4 Les traitements fongicides réa- lisés a moins de 60 jours de la récolte risquent de poser des pro- blemes de résidus sur fruits; dans cette situation, il est recomman- dé de laver et d'essuyer les fruits avant commercialisation. 5 - Pour chaque ravageur, nous citons les principaux auxiliaires associés présentant une efficacité reconnue De la floraison & la récolte, les _agrumes sont soumis aux attaques de nombreux parasites qui sont souvent cffcies & conteler et qui peuvent, dans certains cas, anéan- tir une técolte si une lutte appro- priée n'est pas appliquée au bon moment. Afin de prévenir toute perte de récolte importante et de produire un fruit de qualité, nous recommandons aux pro- ducteurs dappliquer les pr cipes de la protection raisonnée. (QUE FAIRE? —> ‘COMMENT? —> PouRQUO!? “IDENTIFIER: cs Ie abut dela flovaison et jusqu’s la fin de areca, observer 2 fos por semaine les orgones ensibles (ours, jeunes pousse, fruits) en contélant vsuelement ls diférents organes, fn effectuant des bttages sur fleus ‘en instant des pibges conte les mouches es fruits. ‘our identifier les malades ou les ravageuts presents sur la culture + ESTIMER : en fonction des observations, estmer le risque encour parla culture en suivant elution des ravageurs d une Semaine & faute en se rferat 8 leurs seul de toleance ‘our trates quand la clture est rellament Imenacée et optmiserFefficaté des + CHOISIR: apres estimation du risque tralter en consequence len chosissant la méthode de traitement proposte dans la brochure, ls pus seective fla meu adaptée 8a situation pour détaire les parasites tout en préser: antes organisms utes auxiaes), ls santé de utisoteur, femitonnoment et a (ual da recat (ris), Stades phénologiques sensibles aux attaques parastaites Jeunes pousses Protection phyte Ete austral or Thrips Here Phytopte et Sas eneeeeennnenenneane ‘tarsonéme ‘Mouches des fruits a cere | cochenitles rere ] Pucerons et ae peceey ee perry ‘mineuse Tétranyaues: eee Chancre citrique | +97 ee Gommose eee ee parasitaire Les méthodes de surveillance Contréle visuel Cette méthode permet d’observer la plupart des ravageurs présents dans le verger 3 'cal nu ou a aide d'une loupe de terrain grossissant 10 fois. Il faut prévoir un échan- llonnage de 50 organes (fleurs, Tits, jeunes pousses) selon le rava- geur recherché. On observe 4 Contre de mouches des fats par pisgeage Povodes 3 isqve surveillance attentive (conta vu tage, piégeage) outa organes par arbre. La présence ou absence du ravageur est notée sur un caret parcellaire Battage I consiste & tapoter extrémité d'un rameau florifére sur une feuille de papier format Ad. A chaque battage, le nombre de reve geurs tombés surla feuille est rapi dement évalué. Dik battages sont sent prevent sur champignane at bac nécessaires par parcelle & raison d'un battage par arbre, Cette méthode est particulrement adap- tée aux thrips et permet de vérifier la présence dauxiiares (coccinells, sytphes, chrysopes, etc.) Piégeage Rappelons que le piégeage per- met de positioner les traite- ments et non de détruire les mouches. Deux piéges type Addis/CIRAD doivent étre instaliés dans le verger dés que les fruits deviennent sensibles aux pigires de mouches (début de jaunissement) Chaque piége contient un produit attractif et un insecticide dont ef cacté respective est de deux et un mois. Un piége est placé au milieu du verger et 'autre sur un rang exté- rieur bien ensolilé (les premiers fruits jaunissent & cet endroit). chaque semaine, i faut vider les mouches des pieges en sassurant que leur nombre reste inférieur au seuil de tolérance. Sie soull de tolérance est dépassé, il faudra traiter (voir traitement mouches des fruits p 30.) Protection phytosanitaire Lutte contre les ravageurs Les attaques parasitaires sont décrites pour chaque stade phénologique (flo- raison, nouaison, jeunes pousses, fruits) PENDANT LA FLORAISON LATEIGNE DU CITRONNIER Nom commun Teigne du civonier Ordre/famille Lepidoptera -Yponomeutidae ‘Nom scientifique Prys ct Faune auxiliaire associée: un hyménoptére Chalcididae, endo- parasitoide des chrysalides (il se développe a intérieur des chrysa lides) et un hyménoptére Braconi dae, ectoparasitoide des chenilles (il se dveloppe fixé 8 lextérieur de la chenille). Le taux de parasi tisme di 8 ces deux espaces reste assez négligeable. Description et dégats La teigne est un petit papilon aui vient déposer ses ceufs 8 la base des petales des jeunes boutons flo- Faux. Apres éclosion, les chenilles creusent une galerie a 'intérieur de la fleur en tissant une toile caractéristique (ohoto 1). Une che- nille peut se nourir de plusieurs fleurs jusqu'a ce quielle se trans forme en chrysaide Seuil de tolérance (On peut tolérerjusqu’a 50 % de fleurs détruites, Cet éclaicissage naturel est bénéfique pour la pro duction (amelioration du calibre des fruits) Sensibilité variétale Les agrumes & floraisons multiples (citvonniars, imettiers, combavas) sont beaucoup plus sensibles aux attaques de teigne, Les fleurs de ces variétés sont trés abondantes et tes serrées les unes contre les autres. Cette morphologie particuliére semble trés attractive pour la teigne ‘qui trouve l3 un abri adéquat. Traitements recommandés Ilfaut impérativement utiiser des produits non toxiques pour les abel, Le traitement est d'autant plus efficace qu'il intervient avant ‘ouverture des boutons floraux: i permet de détruire les caufs et les jeunes chenilles avant leur péneé- tration dans la fleur. Ces traite- ments précoces sont surtout jus- tifigs sur variétes sensibles. Lusage du Bacilus thuringiensis, bactérie spécifique des lépidoptéres, per met d’épargner les auxiliaires et ne présente aucune toxicité pour environnement. (lamtda-ynaletvne) Produit commercial Dose Mode Faction Famille chimique Délaiemplot Observations, effets {matiere octive) Py hl avant récolte secondaire ZOLONE liuide 175ml contact ingestion arganephosphorés 1S jours ‘Assen pou torque ervers ZOLONE FLO 120-1 Sieur les auiires (phosalone) eacTURA 1009 ingestion insecticide biologique 3jous 2 wraitemants dese stade (@acilus thuringiensis) ‘bouton 87 jours Sinterale. Autos en sarcuiture biologique KARATE ZEON 7S mi contac, ingestion pyéthvincides Fjous foxique envers es aueaves Detrut es pucerens etla mincuse AU COURS DE LA NOUAISON LE THRIPS SUD-AFRICAIN DES AGRUMES ‘Nom commun’ Ordre/famile Nom scientifique Trips ‘Thysaneptea/ Thvipidae Scirtothrips aunt Faune auxiliaire associée: vers acariens prédateus (Bdelidae et Pry- toseiidae) Description Linsecte est de forme allongée, ‘mesurant a peine 2 mm, de couleur jaune cla, aux ales recouvertes de s0ies naires, Les thrips sont attirés par les jeunes pousses, les fleurs, Fiches en nectar et corce tendre ds jeunes fruits. Les clmats chauds tt secs leur sont tres favorables. Leurs pigs sur jeunes fruits pro voquent des décolorations grisatres cen forme d’anneau caractérstique autour du pédoncule et déprécent la production (photo 2). Les fruits sont sensibles aux piqdires des la nouaison et jusqu’a ce quiils, atteignent 4 cm de diametre. Les jeunes pousses attaquées se defor- ‘ment et les feuilles prennent une allure gaufrée. Seuil de tolérance On tole jusqu'a 3% de jeunes fruits ‘occupés par un ou plusieurs thrips. omar caccuoa reno 0 A chaque battage, plus de 5 thips récaltesreprésentent un risque Les variétés a floraisons multiples sont les plus attaquées (combavas, itronniers, limettiers). Parmi les Coranges, ce sont les navels qui sont les plus attaquées ‘Traitements recommandés Ine faut intervenir que pendant la période sensible (nouaison, jeunes pousses et début de gros. sissement du fruit) et uniquement sile seuil de tolérance est dépas- sé. Tout traitement abusif aura pour conséquence de développer 1rés rapidement des phénomenes de résistance aux produits Protection phytosanitaire Produit commercial Dose {matiére active) Pes hl onvns 80m! (eerinathrine) ‘Mode d'action contac, ingestion Famille chimique Noxpyrathates Délai d'emploi avant ecole ‘Observations, effets secondaires 21 jours Interdit pendantla fasion, Eoandre uniquement sur fruits ou jeunes pouses. Eficace sur tevranyaques PENDANT LE GROSSISSEMENT DES FRUITS LE PHYTOPTE DES AGRUMES Ordre/famitie | Nom scentiaue | Phytopte Actinecida /Enophyidae Prycopractenos | Faune auxiliaire associée: indé terminée, absence d’effets signi: ficatits Description Le phytopte est un minuscule acarien (0,1 mm) en forme de batonnet de couleur jaunatre (photo 3). Iso, iIn‘est observable qu’a la loupe de terrain gros- sissant au moins 10 fois. Encas de fortes puldations es phy: toptes forment une poussire jau- ndtre sur '6piderme des fruits. Le phytopte pique ls cliles épicer mmiques des frit et ls vide de leur contenu. Les cellules mortes pre nent une coloration grisdtre 8 bru natre qui sétend rapidement a 'en semile du fruit (photo 4). Les fruits entiérement bruns ne peuvent lus se développer normalement et fins sent par chuter. Le phytopte est considéré comme l'un des plus importants ravageurs des agrumes la Réunion. I satiaque aux fruits des quils atteignent 1 cm de dia~ mate et ce, jusqu’s la récotte. Seuil de tolérance I faut traiter dés que plus de 10% des fruits sont occupés par le phy- topte. Traitements recommandés Comme pour tous les autres rava- -geurs, ine faut jamais traiter pré- ventivement au risque de voir apparaitre des souches résistantes ‘Ux produits. Il faut attendre que le seuil de tolérance soit atteint et traiter en moullant soigneusement les fruits, de préference le soir. Alterner les produits suivants qui se montrent les plus efficaces dans la lutte contre le phytopte, Produit commordal Dose Mode d'action Famille chimique Dalai ’empiol Observations, effete (matiare active) Pe/hl avant récolte secondaire: Mamnac 400 m1 contact ingestion Formamiines 30 ours Ecace sur rary, (amizaze) tarsonemes 2 pil Toque su les acariens peédateurs MIcROLUK 5009 30 jours Prytorongue aud de 28°C SOLFO Mt 3009 30}ours torique pout les cocenais SOLOL 600m contact. vapeur Preguit minéral «30 jours fet acanens predateurs SOUFRUGEC 5009 30 jours ‘Autorise en agicltre SULTOX Fide 500m! 30 ours biologique (soufre mironsé) TecHWACID 09 assez peu toque pour es TECHWACID EL 50m fuvdiaresEfcace sur PENNSTYL25 WP 1209 contact Derive stanique 30 jours tetranyques et trsonéme ETANYDE Fivide 50m (onésatin) nitaire Protection phytos PENDANT LE GROSSISSEMENT LES COCHENILLES, pares plus courantes La Réunion, cons DES FRUITS Nom commun ‘Ordre/famile| Nom séentifique Le TARSONEME. Pou rouge de Clone (sine) anita auantt ou rouge de ore (asp) Hemeter/ | chyscmptlisacnidum aaa ‘Cocenie vigule (aspine) Daspiddae | Pseudsoni tribiormis Lepebosanhes beck Tassonéme — {— ——— Cocherile verte ducatéer (anne) | Hemptea/ coca is ordre/famille Cochenile cine (éearine) Coctdae certs sinensis ctachda emcrtrae Coens farineuses(peudococties)| Hemiptera / Panocecus ci Nom scientifique seudococcdae | Asewdococaus adonicum arson at Cocheril creuse Hemiptera / J sechelarum olphago aus te Margareddae re Faune auxiliaire associée: pro- Faune auxiliaire associée: coc: d'effectuer un traitement. De méme bablement quelques acariens pr& ples, chrysopes, mouches et micro-__questrecommandé dinteneit des dateurs de la famille des Bdeli- ——fhyménoptres. Ces auxiliaires que des cocheniles apparaissent sur dae. Leur action reste toutefois —_contdlenttrés bien canines, pseu- jeunes ts insignifiante. dococcines et Icerya. pee Description Description senate verte De trés petite taille (0,2 mm), le Plisieuts espces de cochenils sat Les pomelos, umquats et ctronniers tarsoneme est un acarien de taquent auxagrumes. Les plus cow _—Sont es vaiétés es plus attaquées forme ovale et de couleur trans- _—_ranteset les plus dangereuses appar _—ar les cocheriles. Le secteur g€0 lucide. lest 18s mobile et pique _tiennent ala famille des Diaspididae —_graphique etle mode de conduite des les cellules épidermiques des fruits __cfolleur nom commun de daspines, arbres ont également une influence cet des jeunes pousses: les fruits Elles ontla partcularté de ne pas pr déterminante sur la multiplication des prennent un aspect plombé ou _—_duire de milla contrairement aux —_cgcheniles: les régions & pluviomé- Topeenso irae (photo aesespes pho 6) Arageatl ye deve (ite au vet, Hous de es rameaux attagues 2, leur corps est recouvert d'un fin je) sont nettement moins afectées petits et se rabougrissent. Le tar- __bouclierde cre trés apa de couleur oot qin sonéme s'attaque également & variable selon Fespéce (photo 7). Les fae aE de nombreuses autres espéces _—_cochenilles pondent plusieurs cen- eetion dsiaparee Ou Op Teh fruitieres, legumiéres et orne- taines d'ceufs qu’elles agglutinent peut favoriser ies pullulations de ces mentales. ‘autour de leur corpsbien abritésous _insectes. le boudier protecteur A élosion, es jeunes larves munies de petits pattes uittent leur mére et se dispersent vers les jeunes rameaux, ls feuilles et les fruits. Leurs pattes ‘atrophient Seuil de tolérance (On peut tolérerjusqu'a 20 % de fruits occupés. I faut également eller au bon développement des jeunes pousses qui sont parfois ‘Traitements recommandés Les huis blanches sont & priviégier vu leur faible toxicité pour environ- rnement et leur bonne efficacté sur ial cope coh ciaspines et canines. On peut récti ettacuees pa er cate sree bescercrcoxElesse _eleurdosage 30,51 pal cond Sensibilité variétale a eisertde ln séveen piuanties _tonde ate russlerabondamnment Les citrons et les limes sont les jeunes tissus et peuvent affaiblir, voire le feuillage (traitement a tres haut plus attaqués dessécher entigrement un arbre. volume > 3000 ha). Tater le soit Traitements recommandés cla tropical, es cocheniles ont a __ou par temps cowert pour que If Les produits mentionnés pour le _—_‘facutédesereproduiretouteTannée fet asphysiant des huls sot optimal pphytopte sont valables pourle tar- «VEC unaccroissement marqué en Les huiles sont également efficaces sonéme. période de arosissement des fits. sures tetranyques (aaignées rouges) Les cochenilles farineuses, bien pro tégées par leurs filaments cies, sont difficlement détrites par les hules. Cest cette période quilfaucra posi tionner les traitement phytosaritares sile besoin sen fit sentir. On peut également utiliser les spécialités & base d’endosulfan (ENDOR, CHIMAC ENDO, ROCKY, 7 ‘Seuil de tolérance TECHNUFAN, Saul detent ag out abr recut es poduis faut surveiller attentivement le pour- hautement toxiques. Ces traitements Tomsuneie aetna cre pes -cochenilles vivantes, Audela de 30% sont trés bien contrdlées par de nom- de feuilles occupées, il est conseillé breux auxiliaires. Conus Produit commercial (matiare active) ULTRACIDE (methidathion) DDURSBAN 2, DURSBEL (chlorynor thy) cro. ovPHyT ouwocn (hues de pera) Dose. Poy hl 310m 220m 21 21 31 Mode action Famille chimique conteet ingestion Organe-phasphocts contael ingestion Organe-phosphoces inhalation Asche Hulls mingles Asche Asche Hues minéral Protection phytosanitaire Observations effets secondaiees 1Sjous Autiiser exceptionnelement sur cochenilesfarneuses Toxique pour environne 30 ours rent, fore les ttranjques, T eatement mas par an 3 jours ‘A.utlser sur cochenls & 3 jours carapace creuse(daspines cet lécanines) Fare russler 3 jours les arbres abondamment Efcace sur eranyques. ‘Autoisé en agriculture biologique, PENDANT LE GROSSISSEMENT DES FRUITS LES TETRANYQUES Nom commun Ordre/tamile ‘Nom scientifique Tetranyque(araignée rouge) | Actnedida / Teranychdae Panonychus cit Tewanygue(aaignée jaune) Tetranychus urticae Faune auxiliaire associée: aca riens prédateurs Bdellidae et Phy: toseiidae, Coccinelidae, Staph niidae. Ces auxiliaires sont tres efficaces 8 condition de ne pas les détruire avec des produits trop polyvalent (photo 8). Ces petites araignées rouges ou jaunes, selon I'espéce ,sont faci lement reconnaissables a l'oeil nu (photo 9). Les feuilles et les fruits piqués par les tétranyques pren- nent une teinte bronzée caracté ristique. Le feullage peut chuter si 'attaque est de tras forte ampleur, Seuil de tolérance Une faut pas laisser ervahir plus de 30 % du feuillage Toutes les varités sont attaquées, notamment en début d'hiver, au moment de la poussée végétative précédant la récolte (avrikmai). Les fertlisants riches en matigres azotées et en potassium favorisent les pullulations de tétranyques. Traitements recommandés Les acaricides recommandés ici sont peu & moyennement toxiques pour les auxiiaires et peuvent étre Utlisés en période de floraison. Pour étre efficaces, les produits doivent pouvoir détruire les ceuts, les larves et les adultes de tétra nyques. Produit commercial, Dose Mode d'action Famille chimique Délai d'emploi Observations, effets (matiare active) Pe/hl avant récolte secondaives TecHivACID 0g Atif surlaras et adules TecHivacio et 50 mi ‘Nauter NSSORUN pour PENNSTYL 25 WP 1209 contact, Désivestanique ——-30jours, bteriun eft vide ETANYDE liquide som (omeatin) ISSORUN 509 contact Thiszoldinenes 3 jours Ovid, lnc, tes longue (heerthiazo remanence crmeoue 21 ephyie 3 jous Act sur cout, larves et ovr 21 asphpie Hules mingles 3 jours adultes. Détut es coceniles oucen 31 osohyxie 3 jours dlaspines et l&canines. Auto (hues de trol) rise en agiculture Bologique Marac 400m) contact, peur Frmamiines| 30 ours Acti sur eet, lerves et (omirace) adultes omare 409 ntact, vapeur Suites ‘djous Agi sur loves et ales (cropargit aameriarieg avian a a Protection phytosanitaire A VAPPROCHE DE LA MATURITE DES FRUITS Les MOUCHES DES FRUITS Touche dela pache Faune auxiliaire associée: rare. Description Les mouches sont surtout attrées pat les fruits jaunissant, quelaues semaines avant la récolte (photo 10) Elespiquent es ruts 3 faide de leur oviposteur pour y déposer leurs ceuts (plusieurs dizaines). Das leur éclosion, les asticots se nourissent dela pulpe pendant plusieurs jours avant de quitter le fruit pour s'en- fouir dans le sol, le temps de se transformer en mouche adult. Le cycle de reproduction est ainsi bou clé en a peine un mois, ce qui cexplique la forte progression des populations et des ataques tout au long de la récolte. Les fruits récem iment piqués présentent un minus- ce orf om sone actrocwa zona cule trou entouré d'un halo jaune: lair qui brunit progressivement (photo 11). Les fruits chutent au bout de quelques jours. Seuil de tolérance pour C. rosa et C. capitata lest déterminé grace au systeme de piégeage type « Addis / CIRAD », Aucela de 25 mouches capturées par piége et par semai ne, il faut titer. Sensibilité variétale Les agrumes 8 peau fine sont les plus piqués: clémentines, oranges, rmandarines, kumquats. Par contre, les variétés riches en huiles essen- tielles et & peau dure résistent ts bien aux piqares : citrons, limes, cédrats, combavas, pomelos. Traitements recommandés Le traitement “par taches”, basé sur les captures réalisges au pidge type “Addis/CIRAD”, donne de bons résultats pour un coi din tervention tres faible (rapidté de exécution du traitement et respect de la faune auxliare et de envi ronnement),Iiconsiste a mélanger un attractif alimentaire (Buminal) ‘un insecticide & base de fenthion, La boule est épandue par tache sur une petite partie du feuilage, et ce, un arbre sur deux Une per sonne équipée d'un simple appa reil a dos passe environ 1 heure pour traiter 1 ha. Le traitement doit étre renouvelé tous les 7 jours dés que plus de 25 mouches sont capturées par piége et par semaine. En cas de captures vésimportantes (+ de 120 mouches/piege/semaine), est pré ‘erable d'effectuer exceptionnelie ment un taiterenten pein sure semble du verger. Produit commerdal Dose Mode action Famille chimique Délai d'emploi (matiore ative) Pc/h avant récolte BUMINAL 2 attract alimentaire hydrojysat 3 jours Traitement par taches. Sle (tyorolysat de proteins) de proteines tratement ne touche as es * frats, nya pas de dla de esavein 051 contact ingestion ovgareephosphores 15 ours recolte & respecte (fenthion) inhalation ‘Asocier uous les deux, ‘rods enearble Legare 100ml contact ingestion organephosphocés 15 ous (forthion) innalation Traitement exeptionnel epic plus ‘CALUIMAL 200m contact ingestion, organo-phosphorés Tours de 120 mouches 0501 200m inalation 7 jours (€ rosa et coptata) MALYPHOS: 200 mi 7 ours captures /pege / semaine (malathion) ARATE ZEON 125ml contact ingestion, pyéthincdes 7 jous | _ one cyattnine Traitements contre Bactrocera zonata (mouche de la péche) Cette mouche, récemment intro- dite & la Réunion (janvier 2000), sinstalle et se multiple progressi- vement dans Iie. On detecte sa présence a aide de piéges type Addis/CIRAD (les mémes que ceux utilises contre C. rosa et C. capi: tata) en yincorporant un atacif 8 base de méthyteugénal. On ne connait pas actuellement les seis omar rencusaoneno 89 de captures pour déciencher une protection phytosenitar. Les rab tements par taches conseillés pré- cédemment (Buminal + ebay) sont efficaces pour contenir les attaques de cette mouche. Protection phytosanitaire SUR JEUNES POUSSES sécrétent du miellat sur lequel se développent les fumagines, char oe i pignons a 'aspect de suie. Le puce. Nom commun Ordre/tamie Nomacentique ] _fenbundesconenesestegaernent = le principal vecteurdu virus de ti pomvietéermume [ent Torememavens’ | zaalequelelimetters, combaves i et pomelos sont és sensibes. Ces Faune auxiliaire associée: nom- ‘trés attirantes pour certains rava- ‘variétés sont heureusement greffées breuxprédateurs(coccneles,chry- gus. Les pucerons, et, dans une su despotegreiestlrant au vis sopes, syrphes) et micro-hyméno- moindre mesure, les thrips et la (Gtrengesilroyer et Camriza}, ptéres Aphidiidae. Ces auxiliaires mineuse des agrumes sur jeunes. Seuil de tolérance sont capablesde détwieles puce- plantations doivent faite objet _Les jeunes plantations doivent étre ‘onsen deux semaines \concition d'une attention particule. soigneusement protégées des aquils ne soient pas génés pares Description apparition des premieres colo tiaitements phytosaritaes etles Les puceronssaggltinentencolo. ‘es: Par conte, les arbres adultes fourmis (photo 12) nies le long des jeunes pousses Peuvent tolérer jusqu’a 50 % de On dénombre quatre périodes de (photo 13). Sous effet des pigires, _‘euts Pousses occunées poussées végétatives & la Réunion. les fouilles se recroquevillent, [a flo- Traitements recommandés Lesjeunes poses, orgéesdeséve raison est détiteet a croissance _Effectuer une pubértation fine sur etconsituéesdetisus tenes, sont de arbre bloquee. Les pucerons le pourtour de la couronne. oda commer Dose wade Facion Fania cimique Dalal Feplo!Obvawatons, ts {imatere active) Pen vantrecohe secndales conroon 35m cantacingeion Chronicles usr gts imidecoice) fal surrineuse inte on forason, aRWOR G 739 ontatwpow Gabonas SO ‘or pendant fro | toyrmicare) SUR JEUNES POUSSES LA MINEUSE DES AGRUMES Seuil de tolérance Ce sont uniquement les jeunes plan- tations en pleine croissance qui Nom commun Ordre/famille Nom scientifique devront &tre protégées contre la Mineuse des agrumes | Lepioptera/Graitaridae | Phyocrists cris Mra, Bs ee 22 es eee : a sont attaquées, Les vergers en pro duction ne sont pas pénalisés par ce Faune auxiliaire associée: plu- __faclement par les galeries caracté ravageur qui es trés bien régulé par sieurs micro-hyménoptéres Eulo- _ristiques qu'elle creuse dans les __—pusiews hyménoptées parasitides. phidae. Le contrdle naturel est t85_feuiles (photo 14). Au terme de leur satisfaisant & la Réunion, développement, lescheniles vont se -—~«‘Sensibilité variétale Description rnymphoseraubord dulimbequeles Les pornelos, limettiers et oran: La chenille de la mineuse se repere ‘enroulent pour former une lage. gers sont les plus attaqués. Produit commerdat a WaleTacion Fai cms DE Fang Osean os] (matiére active) Pehl avantrécoke secondaires CONAIDOR 35m contac. ingeston CHoronizotnies 14 jours Props syemaques. ctf | (imidsciopride) sur pucerons. ntti en flocaison Dinu 409 ingestion, contact Benzoyturée 30jous ‘uber 2uron) ‘vide et are ‘Autre surfers, ese 9 Protection phytosanitaire Ravageurs d'importance secondaire Ualeurode floconneux ou mouche blanche: Aleurothrixus floccosus Ties commun dans la plupart des vergers d’agrumes, cet aleurode est repérable & la face inférieure des feuilles. Ses larves sont recowvertes d'un coton blanc trés collant et exsudent du miellat Les larves sont parasitées par un rmicro-hyménoptare spécifique, Cales noacki (Chalcidien Apheli- nidae)introduit la Réunion en 1976 par le CIRAD. Le trés bon contréle biologique de I'aleuro- de floconneux justfie rarement application d'un traitement insecticide. En cas de fortes attaques, Iti: sation du CONFIDOR (voir trai- tements pucerons et mineuse) donnera de bons résultats. Les psylles des agrumes: le psylle africain Trioza erytreae, le psylle asiatique Diaphorina citr. Ces deux espéces peuvent repré- senter un réel danger pour les vergers d’agrumes car elles ont la particularité d’étre porteuses d'une trés grave maladie bacté rienne de dégénérescence appe- lée le greening. En 1974, V'intro- duction par le CIRAD d'un parasitoide spécifique, a permis d’éradiquer le psylle africain. C'est un cas remarquable de lutte biologique réussie. En 1978, Viimtroduction d'un autre parasi- toide spécifique du psyle asia- tique a donné d'excellents résub tats. II subsiste encore quelques populations de psylle asiatique ‘qui restent cantonnées sur une rutacée ornementale (Murraya paniculata) Lutte contre les champignons et la bactériose He Les dégatts provoqués par les cham- pignons sont trés variables selon les conditions climatiques et la sensibi- lité variétale. Tout comme pour les ravageurs, le producteur dovt adap- ter son programme de traitement en fonction de ses propres obser- vations. Les produits utilisés contre les champignons ou la bac- tériose peuvent étre combinés ceux dirigés contre les ravageurs lorsque cela est nécessaire et si les mélanges ne présentent pas d'incompatibilité CHAMPIGNONS La gommose parasitaire: Phy tophthora citrophthora, P. para~ sitica Description Le champignon Phytophthora est couramment présent dans les sols de la Réunion. Il s'attaque aux racines et au collet des agrumes (pourrissement des tissus). La séve contaminée pro- Produit commercial ALIETTE Express voque peu a peu chute des feuilles, dess@chement des branches avec exsudation de gomme, pourtiture brune sur fruits avec odeur pharmaceu- tique caractérstique (photo 15). Mesures prophylactiques Les plants issus de marcottes sont trés sensibles au Phytoph- thora. Planter toujours des agrumes greffés sur citranges. Les plantations en basfonds, les sols lourds ou trop arrosés favo- risent la maladie de méme que les périodes chaudes et plu- vieuses. Planter sur butte, tailler et aérer les arbres correctement, ramasser et briler les fruits contaminés. ‘Traitements recommandés Uiiliser le fongicide systémique suivant (voir tableau), D’autres champignons comme le Penici lium peuvent se développer sur fruits en périodes chaudes et hhumides. Se référer aux mesures, prophylactiques précanisées pour lutter contre le Phytophthora. (matiere active) (foséthy! al) Dose 2509 Pc / hl Mode d'action systémique Famille chimique Monaéthyl phosphite métalique Délai d'emploi avant récolte 3 jours Observations, effets second: Trater en periode de jeunes pousses pendant le grossissement des fruits et avant larécolte MALADIE BACTERIENNE Le chancre citrique: Xanthomo- nas campestris pv. citri La maladie se caractérise par des petites crodtes brunes et rapeuses se développant sur les feuiles, les rameaux et les jeunes fruits en début de grossissement (photo 16). La bactére est dsséminge par le vent et ia pluie Mesures prophylactiques Nracheter que des plants exempts de symptémes. Eliminer et briler les organes contaminés. Désinfec ter les outis de taille entre chaque arbre avec de eau de javel Sensibilité variétale Par ordre décroissant: limettier, pomelo, combava, tangor, citron: ner, oranger, mandarinier et kum quat. Traitements recommandés Les produits cupriques sont effi caces uniquement en application préventive au cours de chaque poussée végétative et pendant le grossissement des fruits. Les trai ion phytosanitaire tements sont surtout nécessaires en période chaudes et pluvieuses sur variétés sensibles. Le cue pré- sente également une action inté ressante sur champignons secon- daires comme le greasy spot (Mycosphaerella cit), le scab (Els. rnoe favicetti) et la mélanose (Dia~ porthe citr) Produit commercial ose Famille chimique Observations, effets (matiere active) Pc /hl secondaires ‘iRICUIVRE 2509 cuPkavir 2503 Cuiwe 21 jours Diautesspécats sont susceptiblesd'Sve cALUCUNRE 2503 21 jours migos en vente sure marché. LUGECUPRIC 250g 21 jours (onchlorure de cuine) NORDOX 20g Cuiwe 22 jours (nye cuireur) ‘CHAMPION PM 2509 21 jours (CHAMPION FLO 350m) 21 jours Les produits base dhydreayde de cure MACSO 250g Cuiwe 21 jours resent miave da plus, vesy 2503 21 jours Gypsy FLO 320m! 21 jours Dautes spécattés sont susceptbles d'8ve KOCIDE 101 PM 2509 21 jours mises en vente sure marche. (tyoronyce de cure) MALADIE VIRALE La tristeza: Citrus Tristeza Virus ou CTV Description Ce virus est localisé dans le phloé- me des arbres. Le phloéme est constitué de tissus vasculaires ser vant la distribution des éléments nutritifs. Lorsque ces tissus sont attaqués parle virus, la vegetation et la productivité des arbres se trouvent plus ou moins réduites. Sur les variétés les plus sensibles (limettiers, combavas et pomelos), la tristeza se manifeste par ap. partion de tres Cars vsibles par transparence sur les nervures des feuilles et une subérification de cellesci sur la face inférieure. Sur certains agrumes apparaissent de pats ergots sous 'écorce qu‘on découvre en la décolant.Parfois, aucun de ces symptomes n'est visible, notamment su les especes tolérantes comme les orangers et les mandariniers greffés sur citran ge. Cette maladie, propagée par les pucerons, est présente dans toute ile. ge ARN-SH0 Mesures prophylactiques Ii n'ya pas d'autres moyens de se pprémunir dela tristeza quien uti lisant du matériel végétal tolérant: porte-greffe citrange Carrizo et areffons issus de pieds prémunis contre la malacle par des souches virales de tristeza modérée, d’ou importance de se procurer des plants chee des pépiniistes conti més. Enfin il est important de limi ter la dissémination des popula tions de pucerons, principaux vecteurs de la maladie. Récolte et conditionnement Récolte et conditionnement Maturité = Qualité ‘Ala Réunion, le crite de qualité gustative nest pas toujours prs en compte lorsque le planteur déc de de récolter Ses fruits. Dans les Zones oii la coloration est préco: ce, les fruits sont parfois cueilis bien avant maturité pour bénéfi- Gier de cours avantageux. Inver- sement, en pleine saison, lorsque la demande flécit et que les cours baissent, es fruits mars sont las és sur les arbres. Dans tous les cas, le résultat est mauvais; les fruits cueilis avant maturité sont acides, et les fruits senescents sont insipides, parfois secs. En tout état de cause, il faut arti- ver a cueililes fruits lorsquils art vent 8 optimum de leur valeur gustative ou légerement plus tot sion envisage la conservation Létat du verger, la valeur mar- chande des fruits et leur tenue a Ia conservation dépendent en grande partie des soins apportés & la récolte Mesure de la maturité On caracterise la maturité des fruits pare rapport extrait sec (E) sur acidité (A), que l'on estime optimal pour les oranges et man- darines & la Réunion lorsqu'il est supérieur & 7. extrait sec du jus est mesuré & Taide d'un réfractometre et expri- mé en degré bri. Uacidité des jus est estimée par neutralisation dun volume donné par le volume de soude décinormale. On lexprime soit directement par volume de soude nécessaire, sit en mill:équi- valent elacide citrique anhydre (en appliquant un coefficient multi plicateur de 0.0641) Accessibilité Enmontant dans 'arbre, le cueileur prendra garde 3 ne pas blesser les branches charpenti@res au risque de favoriser la pénétration du Phy- tophthora, Pour atteindreles fruits portés par les branches hautes, on utilisera des échelles légeres & 3 pieds, faciles 8 mettre en place, stables, et laissant les deux mains libres pour la cueillette Cueillette Les fruits sont récoltés en coupant leur pédoncule ras, 8 aide d'une pince ou sécateurs a bouts ronds. Lorsque le pédoncule est arreché, le fruit biessé ne se conserve pas. Siceluici est trop long, il peut bles- set les autres fruits lors des mani- pulations et le transport de la reécolte, Les fruits cueilis sont posés dans des caisses de récolte. Les caisses pleines sont chargées et transpor- t€es toujours avec précaution jus qu'au lieu de conditionnement. Lépiderme des fruits est tes fragi le. On conseille, avant de manipu- lerles fruits mouillés, de es lasser 8 Fair libre pendant une demijournée pour quils percent leur turgescen- ce et deviennent moins sensibles ‘aux frttements. tl est done conseilé d'arréter la cueillette par temps de pluie. Déverdissage Le déverdissage est une opération quiseffectue essentiellement sur les fruits n’ayant pas subi 'action des basses températures noc tures (nécessaires a apparition des pigments sur I'épiderme) mais qui ont un rapport €/A suffisam- ment élevé. Le principe est alors de remplacer l'action des basses températures par celle d’un pro- duit. Ala Réunion, le déverdissa ge des agrumes produits en basse altitude (50 & 200 m) répond a des exigences commerciales. Une méthode est utlisée:le traitement a ethylene gazeux Ethylene gazeux Uéthylane est un gaz expos des concentrations comprises entre 3 et 35 % Lutiisation d'Azéthy, mélange azote-éthyléne dosant 55 %déthylene et 94,5 % d'azote, est sans danger. Cn expose les fruits pendant 12 8 36 heures dans une chambre 4 25°C avec 9095 % ahyarometre, od on injecte entre 1 8 3 ppm Créthyléne (soit 18 891 ml daze thyl par métre cube d’atmosphére dans la chambre). Ain vite 'ac cumulation de g22 carbonique qui dliminue action de éthyiéne, on renouvelle fatmoschére toutes es heures par brassage automatique augmentation des doses o'sthy- lene n‘améliore pas le déverdissa- ge, en revanche elle isque de favo- riser le développement des pourtures. Remarque Le dévercssage ne peut sappliquer qu’ des fruits ayant atteint le stade de maturté interne et dont I'épi- dderme présente un début de colo- ration. Iles inefficace sur des fruits verts ou des fruits en cours de reverdissement, Le traitement & Véthyléne gazeux donne de bons résultats sil est appliqué des fruits ne présentant pas de défauts de Fépiderme. Aprés déverdissage, les fruits doivent te rapiclerient mis la vente, car leur capacté de stoc kage est diminuée ‘mos fa chamb Tempe Hygrometie| asec 50% awe Durée azettyl east mim | 12-36 hewes 60% par heure) Assure le renowvelement de it pendant Smn,2a 308/jour Ta durée de Fopératon depends de la température dela chambre, de Vespéce, dela vat La présentation homogéne de forme, de calibre, de coloration et d'aspect valorise toutes les caté- gories, de I'Extra au deuxieme choix. A inverse, un condition- ement hétérogene, en vrac et hon trié déprécie "ensemble de la production. Ti Lors du tri, on ne conserve que les fruits sains et intact. ls sont lavés l'eau puis brossés de facon & les deébarrasser des traces de terre, de fumagine ou de pesticides. tl exis: te aujourd'hui une brosseuse laveuse de fabrication locale qui permet de laver plus de 500 kg de fruits & l'heure, calibrage I consiste & classer les fruits par lots de grosseur homogane, facles a caractériser lors de la vente. Ce calibrage peut étre effectué & la main pour de petites quantités. Mais pour des tonnages impor: tants, utilisation d'une calibreu se mécanique est indispensable. Stockage Les agrumes sont des fruits non climactériques’. Au cours de leur croissance et de leur développe- ment, ils acquiérent progressive ment sur arbre leurs qualités phy: sologiques et qustatives optimales. lis doivent etre récoltés mars. Le stockage n'améliore pas la qualité des agrumes. Facteurs influencant la durée dela conservation La durée de conservation dépend de nombreux facteuts, les princ ppaux sont: la nature du porte-gret fe, les conditions écologiques, la (grosseur des fruits, '@poque de la récolte, la qualité des manuten- tions, la nature et la technique des traitements qui seront effectués avant I'entreposage, les blessures et état sanitaire des fruits. Apres la récolte, les fruits doivent étre propres, fermes, sans blessures (blessures d’ongles a la récolte, sgratore, is ne marsent Diametres (enmm) 72-03 tow 68.78 Ve 63.72 2 38-67 53-62 4 43.57 5 45-52 6 | ssetpus | tem 7 CI Fy 4 50 46: a3. a1 39 2” 35 8 et plus 8 4 6 6 6 56 52 48 46 44 a2 Homogenéité des calibres| sa itference de cam 2 doit pas cépasser les maxima té en couches rong erence de| diametres fenmm) a 5a Tat EO Difference de dliométres (enmm) 8 pigires d'insectes, meurtrissures, etc.) et munis de leur calice. Les températures d'entreposage dependent de lespéce considérée, de la variété, du lieu de production, du cimat, du degré de maturité, de la cueillette, et de la durée prévue pour la conservation, Ils‘agit de trouver un meilleur com: promis entre les pertes dues aux ourritures et autres altgrations de fruits durant le stockage a temps rature peu fraiche et les dégats occa. sionnés par le froid (alterations phy- siologiques de la peau des fruits). Humidite relative Uhumidité relative recommandée pour les agrumes est comprise entre 85.90%, La ventilation des chambres froides contenant des agrumes doit se faire en continu avec un coefficient de brassage compris entre 30 et 50 (Cest-adire que 304 50% du volume de la chambre est brassé fen une heure). Le gaz carbonique produit par les fruits est évacué par introduction o ir frais continu (taux de renou vellement de 0,5 8 1 par heure). ‘Traitement des fruits avant 'en- treposage Cette opération n’est pas prati- le seul fongi- cide autorsé pour le trempage des agrumes est le thiabendazole, non commercials dans le. Toutetois, tune role et un coneitionnement soigneux permettent de conser- ver les fruits sans avoir recours & un traitement chimique. En cas de problames de conservation des fruits, contacter un technicien de la Chambre d’Agriculture quée a la Réunion Récolte et conditionnement Accidents d’entreposage Les accidents d’entreposage des agrumes sont principalement dus aux attaques fongiques. Il est donc important de conserver des fruits sains ayant recu des traitements avant récolte contre les mouches des fruits qui, par leurs piqares, favorisent le développement des champignons. Les principales attaques parasi: taires rencontrées lors de nos observations de fruits stockés a la Réunion sont + moisissure bleve (Penicillium ta- licum), + moisissure verte (Penicilum digi tatum), + pourriture pédonculaire (Dia- porthe et Diplodia natalensis) Iin’existe pas & la Réunion d'em- ballages standardisés destinés 8 présenter les fruits pour la vente, Lavage et brossage des fruits ro poco Givons vets 10a 2c clémentines we Conditions de conservation au roid des agrumes rrr rer moyen (en semaines) 55-90 85-90 6 Mandarines BC 85-90 4 tangors ssc 85-90 2 Soo | Les fruits sont transportés et pré sentés en vrac dans des casses pls: tiques qui doivent étre nettoyées et désinfectées régulgrement. agriculteur réunionnais devrait powoir disposer d’emballages lggers, en bois ou en carton, réut: lisables ou non, de dimensions 57x34x22 cm ou 17 em selon le calibre des fruits 4 emballer, permettant de placer deux couches ites d’agrumes pour un poids vo sin de 15 kg. Lemballage en filets de 2.4 5kg, peu coateux, est ége- lement un mode de présentation tres utilisé pour la commercialise tion des agrumes (convient davan- tage aux agrumes 3 peau épaisse). Marquage ‘Chaque cols d'agrumes doit men- tionner: la nature du produit pré- senté, sa catégorie, son calibre, son poids, le nom du traitement de postrécolte (pour les agrumes importés), le nom et adresse du producteur. Récolte et conditionnement Schema des pr ipales étapes du conditionnement Réception des fruits | 1d Pré-triage et él des petits fr Fruits non colorés Ecarts de viage Lavage, rincage, égouttage, séchage, brossage Economie Economie Remarque: pour ensemble des caleuls, le cout de la maind'ceuvre totale ést 6tabl sur la base du SMIC au taux horaire de 6,67 € (étabii au 01/07/2001). Le cout du travail des interventions mécanisées est basé sure tarif des SICA: 45,73 € par heure. Les différentes charges exploitation sont calculées pour une densité de plantation de 416 arbres/ha. La cadence de récolte est estimée a 60 kg de I'heure. Colts de plantation Le coat de plantation est établi pour une plantation en plein aprés Fipage. Ce cout peut varier selon les circonstances, en particulier si des travaux de detrichage, de des souchage et d’aménagement divers interviennent. Enfin, les charges spécifiques éventuelles d'acquisition du terrain, des bati- ments et de matériels nécessaires au démarrage de la culture dei vent étre prévues, Lavécote représente fe temps de travail plus important tos ti uc core a S (plantation au trou) Nature Quontitdhha———Pricunitaire——Montant Le A engrais() 2180 038 aa0g5€ fumier tonnes) 0 a573€ asias€ plants agrumes a6 ase — 2695,30€ plants laos ou autres (orsevent) 300, 076€ 3a1.12€ réseau dinigation (frais instalation compris) 3088.98 € TOTAL APPROVISIONNEMENTS 741360€ LL anspor plants 2 agar € 9604€ silonnage bisevent 3 a573€ 13720€ fertlsation 5 sore ne semisbrisevent 2 sere 13a3€ pierre 2 667€ 146,63 € piquetage 2 oore 123,0€ trousison 2 4573€ 960,43 € plantation (agrumes +brisevent) 102 sare eragae TOTAL MAIN-D'EUVRE 220010 omy 2 tretements phy tare ot de rhe les cots de proton parla lmintion des peste Economie Tae cl (verger plat, Saint Pierre conduit en respectant les « MAE » avec un enherbement spontané) Nature Année Année2—Année3_— Année AnnéeS Année Année? AnnéeS Année 9 Année 10 Enarais| We IE =—TE-BSRE aE AE ANE | TE SE SIBE Pestides «SIDE GORE GEBE —«GHBE_-—«10IZE ©1083 ©1083 © 295€ © 14s 14H Irigation 5064€ G33 © 59E HSE AE «—« HE «NGG EGE EE 128.6E (0.08 €/me) Enwetien 76 we EE HEHEHE SETHE. sau nigation Emballage are as7€ ase ase 19.15 €/esiese) Froscanayses 107€ EHS EGE WE tetas Total _—943,64€ 984 3E 1513.9 19635€ 2O5,4€ 2219 175RGE T976E 2246€ 22606¢ approvisionnements Gwobroyage 572€ SIZE SESE. SDE AMLE| BIE. BRIE BIE linécanise) Traitements -229€ «229 DDE_—« «STE «SESE. —«1220€ «12008 «120 ~—1220€ Disherbage 229€ © 29 = IDE—«-2HE™E_—-« dE -«HSE «= E-«sdE «SRE SRE Feniisaion BE = STE BIE LE «= E_-—dRE_—« TE —«OBE = HOBE BSE Suivipnosannaie 122€ —VE_-—sE_ EE E | EECRE RE Récolte 0€ = SE HE 450 © aoe © BME © EIdE «DAE ree BME Tale D€ = -234€ aw ORE SEE IITIE «1405 tee 1879E —1BTE Total WIE 153€ 171 2633€ A3s4Ee SIE GIBSE GABE GEE GEE maine couvre: Coat 2176.64€ 25073€ 33089€ a6205@ G4054e 7583€ 7953 BHO76e BEDIGE B9576€ de productionha Rendement’ Ott Ost at west ask ast sts coat production SO1€ 4NGE 18 ME OTE aE OssE ase 08 unital Produityha «GE =—««BOSE_— BBE 2H —97GVE 15250E 15250 IS2DE 15250€ 15259€ (0.61 €/kg) Solde 11790" 2202€ 287€ 2162 s35€ 7007 72% GENE GSE GRE ‘tésorerie/an/ha Colts de production _ Exemple de coat d'un stockage ——_styucture est de 14757 € et com Surun verger adulte et mécanisé, frigori prend les équipements suivants: le coat de production est d’envi Caractéristiques de la chambre * un évaporateur cubique avec ron 6100 € paran.Sicevergera _—froide de 73 m* dégivrage naturel tn rendement mayen proche de Les colts présentés cidessous cor ——_* un groupe de production de 25 tonnes/hectare, le coi de pro- respondent & une unité de stocka: froid hermétique & air de puis duction par kilo de fruits est d'en- ge de 23 tonnes de tangors. Le sance frigorifique 7.5 KW ; conditionnement des fruits étant effectué dans des caisses fruits et légumes de dimensions 23 cm x 60 cm. Le poids des fruits dans les viron 0,3 €. Dans le cas d’un ver: ger non mécanisé, il faudra prévoir un salaire supplémentaire de 30 * un équipement frigorifique et ctrique y compris armoire de commande, éclairage fluores- jours ouvrés par ha, ce qui porte- caisses est de 20g, Le volume utle cent et thermostat dalarme ; fa le cot de production unitaire de la chambre froide est de 73 m: * chambre froide de dimensions 30,38 €/kg, Le montant d'installation de la 7.2 x 3,6 x 2,8 m intérieur, en Economie pammenucOAARO MA <0, soit environ 73 m’ Paissance (eh) 15 Calcul du coat de la structure Durée de fonctonnement quien (en heue) 16 Les équipements présentés per fussancecorsommée par jour (en KW) 120 mettent un fonctionnement & frie du KW/h o56€ +2°C minimum pour un reftoi Fri de fabonnement mensue (40 Ampere) 34a5€ dissement de 2 t de fruits sur 24h Coot ct ecicté ar mois aaiaoe Uamortissement du matériel se | Cotte astructre 14757 € fait sur 10 ans. Amortssementannuel dela structure 147570€ La durée de fonctionnement de la chambre est de 3 mois par saison d'agrumes, en considérant le cas, See rombre de mos cout annuel d'une exploitation en production | Seuisaten foodaye de tangor 1 1817 € Le fonctionnement journalier du 2 2is9 € groupe frigorifique est de 4 2501 € 16 heures, on négligera le fonc- 4 2208 € tionnement de I'évaporateur par 5 3185 € rapport a la production de froid 5 3525 € WH Gyrobroyage (mécarisé) 22 Traitement (meécanisés) Désherbage Fertisation Wi Suivi phytosanitare 7 Récokte aie Conservation ces fits en chambre froile Une chambre froide se rentabilise mentaires et stockables permet de chambre froide, outl indispensable en la remplissant toute année. Le diminuer le cot de stockage au 8 la fiabilité des approvisionne- regroupement des agriculteurs kilogramme par exploitant. A la ments, doit souvent se raisonner produisant des cultures complé- Réunion, la rentabilsation d'une de maniére collective Economie Influence du taux de rempliseage de la chambre froide colt annuel nombre de mois aux de Tonnage de cout mensuel destocage utisation| remplissage remplssage ‘aubio 2501 1% 3425 € 2501 sm 0726 € 201 10% 0363 € 2501 20% 081 € 2501 30% 0,120 € 201 40% 0,090 € 2501 50% oarse 2501 com os € 2501 70% 0032 € 2501 € 80% 0.046 € 2501 € 3 208 207 0.040 € 2501 € 3 100% 23 00x € Dans cette simulation concernant froide est indispensable & sa ren: sonner le plus justement possible le tangor, optimisation du taux _tabilité. Ce critere prépondéran le volume de leur chambre froide de remplissage dela chambre doit amenerles producteurs a rai en fonction de leurs besoins els poe apt Cages erp Bibliographie Bibliographie ACTA, 2002 - index phytosanitaire, 788 p. BROSSARD D., 1997 - Memento fruits et Iégumes. CTIFL, 375 p. 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