Les Etendues de Koronus, que la Grande Croisade a épargnés, sont le berceau d’une
myriade de peuple, humains et xenos, où tout le monde s’arrache ce qu’il souhaite,
s’il le souhaite. C’est dans cette région calme et chaotique à la fois qu’est né mon personnage, Lyrr, surnommée « La Malice ». Elle n’a pourtant rien de malicieuse, au contraire, son tempérament et sa rage la rendant plus ou moins pragmatique : elle va droit au but. Cette façon d’être, elle l’a héritée de son peuple, les kartuki. Cette civilisation de sectaires du Dieu du Sang vu le jour il y a plusieurs centaines d’années, lorsque les dieux sombres Khorne et Nurgel s’allièrent pour tenter de façonner des démons à partir d’humains : Nurgle leur fit cadeau d’une apparence repoussante et d’une constition hors-du-commun, tandis que Khorne leur partagea ses volontés de violence et leur donna des armes pour les assouvir, les kartukis étaient nés de cette alliance. C’est que pensent, non sans superstitions, que ce peuple vint à exister et terrifier les étoiles des étendues. Enfin, la vérité est toute autre, bien que certaines de ces croyances se rapprochent de la réalité : des humains venus de toute parts (habitants des Etendues, Libres- Marchands, colons impériaux…) allié à des Xenos des environs, de toute sorte, voilà ce qu’est cette race. Qu’importe d’où ils viennent, l’important est le brassage culturel qui a donné naissance à cette civilisation, ainsi que l’influence que le Chaos à eu sur celle-ci. En effet, si déjà, ce peuple méritait l’extinction, il s’est encore plus écarté de la lumière du Dieu-Roi, au point d’oublié l’existence de l’Imperium entièrement. Vivant sur une planète proche des Grands Récifs d’Hécaton, les énergies du Warp n’ont pas mis longtemps avant de brouiller leurs esprits et leurs corps. On sait peu de choses ce qu’ils étaient auparavant mais maintenant, ont préfèreraient ne pas savoir. Après des années de mutations et de brassage inter-espèces, les Kartukis sont des êtres violents et sanguinaires. Leur culture repose sur la brutalité, l’envie de sang et le cannibalisme. Ils sont la sauvagerie pure sous forme humanoïde. Ils portent en eux un besoin insatiable de faire couler le sang. Pour l’apaiser, ils consomment de la chair, des os et du sang. Leur apparence reflète aussi leur nature corrompue. Leur peau semble comme si elle avait été brulée et soignée à répétition, couverte de cicatrices, et il possède des dents et des griffes acérées. La plupart d’entre eux porte de marques d’os pointus sortant de sous leur peau, des taches de naissance noires ou rouges…De plus, ils ont la capacité de façonner leurs os pour les utiliser comme armes. Ces traits et ces talents, ils ne sont pas nés avec : il s’agit du résultat d’une centaine d’années de sacrifice et de sang coulé en la gloire d’un dieu : Milena. Les Kartukis sont des disciples des Faux Dieux et servent, pour la grande part, une femme chauve- souris, faite entièrement de sang, qui leur exige des sacrifices de sang en échange de protection et de cadeaux. Ainsi, les prochains raids et guerres peuvent être bénis et ont plus de chance d’être un succès. Les Kartukis savent qu’en lui offrant le sang, il aura plus de chance de la rejoindre dans l’autre monde, où ils pourront participer à la Grande Chasse, en son nom. En vérité, derrière ce masque se cache Khorne, le Dieu du sang. Enfermés dans leurs rites sombres et bloqués par leur intellect sous- développés, aucun des Kartukis n’a jamais découvert la véritable identité de Milena, au grand amusement de Khorne. Aucun…pas vraiment. Il y a peu, un psyker du clan ou un « shaman » chez les Kartuki, était parvenus après plusieurs années de transe, à rentrer en contact avec le véritable Dieu du sang. A travers des visions, un QI un peu plus élevé et surtout une sordide farce du dieu en personne, le shaman nommé Atoka s’était empressé de partager sa découverte. Mais pour certains, ces paroles étaient un blasphème, et ces paroles finirent par tomber dans les oreilles de notre hérétique, qui était du même avis. En peu de temps, la tête d’Atoka fut retrouvée tranchée, peu de temps après. Lyrr était néanmoins une guerrière respectée, étant même l’une des favorites pour atteindre le rang de Chef dans son clan. Il fut alors décidé qu’elle serait bannie de la planète et laissé à son destin lors du prochain raid. Lyrr pris cette décision de manière très sérieuse, mais pas dans le sens commun. Elle abattit brutalement les derniers membres de sa tribu, qui l’emportait pour une dernière bataille. Une fois son acte effectué et son acharnement retombé, elle se retrouva seule. Mais Lyrr n’était jamais vraiment seule. Sa foi à toute épreuve et sa dévotion plus que remarquable lui value l’intérêt de Khorne. Par intérêt, il est signifié ici, qu’il daignait lui jeter un regard lorsqu’elle apparaissait dans le coin de son œil. Alors, la jeune renégate commença à errer pendant quelques années, sous le flot protecteur du sang qu’elle offrait à Milena. Elle en recherche constante d’approbation de sa déesse, et elle prend aussi du plaisir à le faire. Voilà les deux choses les plus importantes pour Lyrr. Durant cette période d’errance, qui dure encore jusqu’à maintenant, Lyrr traversa les Etendues en long et en travers, en s’infiltrant clandestinement sur les premiers vaisseaux bandits ou de Libres-Marchands sur lesquelles elle tomba, décapitant l’équipage si repérée. Ainsi, elle s’entreprit d’un long entrainement sur la sauvage et toxique planète de Burnscour, quelques années chez les Orks de Bokou Bokou d’Krô (l’entente se fit facile), et apprit aussi un étrange intérêt pour la technomaitrise, lorsqu’elle eut plusieurs rencontres avec les disciples de Thule dans ces pérégrinations. La mutante à depuis ce temps fait l’acquisition d’un arsenal conséquent et à la hauteur de sa personne. Elle a notamment fait la découverte d’un lance-flamme lourd, qu’elle a appris à manié et qu’elle a renommé « Crache-Feu ». Elle compte bien l’utiliser lors d’une vendetta sur son ancien peuple, être carbonisé étant la pire des punitions pour un Kartuki.
Lyrr est actuellement cachée dans la calle d’un vaisseau, vers une destination qu’elle ignore encore…(amorce, si tu veux l’utiliser 😉)