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Esprit A.U. 2013 - 2014
Esprit A.U. 2013 - 2014
2013 -2014
TRAVAUX PRATIQUES
DE
PHYSIQUE
AHMED EL BORGI
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Table des matières
Page
1
MANIPULATION 1 INTERFERENCES LUMINEUSES
MIROIRS DE FRESNEL
Remarque : voir en annexe quelques rappels sur les interférences
1) Objectif :
2) Matériel utilisé :
Ensemble de miroirs de
FRESNEL préréglés;
Oculaire micrométrique ;
Banc d’optique s’adaptant à
l’oculaire et aux miroirs de
FRESNEL ;
Un filtre rouge et filtre jaune ;
Un filtre étalon (vert).
3) Montage Opératoire :
Le parallélisme entre la fente source S et l’arête commune des miroirs étant
assuré par construction, agir sur l’orientation de la lanterne pour que les
franges apparaissent et occuper le milieu de l’oculaire, les divisions du
micromètre leur étant parallèles ;
Fixer l’angle des miroirs à une valeur permettant de voir une vingtaine de
franges en lumière rouge, l’oculaire étant placé assez près des miroirs.
2
Tracer le graphe i = f(D) . Conclusion.
b/ Mesure d’une longueur d’onde en valeur relative :
Remplacer le filtre rouge par le filtre étalon vert dont les caractéristiques
sont :
0,450m < < 0,555µm
Ce filtre s’adapte sur l’oculaire.
L’angle des miroirs conservant la même valeur que précédemment refaire en
lumière verte une mesure de l’interfrange i’ correspondant à l’une des valeurs
de D du tableau de mesures précédent :
’/ = i/i’ et ’ = i’/i
3
1) Objectif :
- Observer le phénomène d’interférences par les fentes d’Young ;
- Mesurer des longueurs d’onde.
2) Matériel utilisé :
Fentes d’Young ;
Lanterne munie d’une lampe à filament rectiligne (20W environ) ;
Fente réglable ;
Oculaire gradué ;
Un filtre rouge et un filtre jaune ;
Un banc d’optique.
Mettre sur le banc d’optique, dans l’ordre : la lanterne, la fente réglable, les
fentes d’Young et l’oculaire ;
S’assurer que la lumière qui sort de la lanterne passe par la fente réglable, les
fentes d’Young et tombe exactement au milieu de l’oculaire ;
S’assurer que le filament de la lampe, la fente réglable et les fentes d’Young
sont parallèles ;
Réduire la largeur de la fente réglable jusqu’à ce que des franges
d’interférences en lumière blanche apparaissent dans l’oculaire. Sinon
retoucher le parallélisme de la fente réglable. On doit observer une frange
centrale blanche avec, de part et d’autre, des franges colorées.
4
Reprendre les mesures précédentes avec le filtre jaune et déterminer le
longueur d’onde de la lumière qui le caractérise.
5
1-Objectifs :
Observer la diffraction.
Déterminer le diamètre d’un cheveu à l’aide de la figure de diffraction par un
faisceau laser.
2-Matériel utilisé :
.Source laser
.Fils fins de diamètres différents fixés sur des diapositives
.Support pour fixer les diapositives
.Ecran gradué
3-Principe de l’expérience :
4-Mesures :
Mesurer sur la figure de diffraction, la largeur x de la frange centrale obtenue
avec des fils fins de diamètres d différents et connus ; remplir le tableau
suivant :
6
Remarque : voir en annexe quelques rappels sur le réseau
1- Objectifs :
- Mesurer la longueur d’onde de la lumière émise par une diode laser.
- Déterminer le pas d’un réseau.
2- Matériel utilisé :
- Diode laser
- Réseaux : 100 traits/mm ; 600 traits/mm.
- Demi disque en bois d’épaisseur 1 cm
et de rayon 28,6 cm. (v. photo).
- Porte réseau fixé au centre du disque.
- Bande de papier à dessin de 6cm de
large graduée de cm en cm, fixée sur la
périphérie du demi disque.
3- Manipulation :
Vérifier que la bande de papier est un rapporteur d’angle gradué en degré (1
cm vaut 2 degrés).Les graduations faites sur cette bande sont à zéro central
comme le montre le schéma ci-après :
Utiliser le réseau de 100 traits/mm et l’éclairer à l’aide de la diode laser. Il se forme une
série de taches brillantes symétriques. Veiller à ce que la tache centrale soit sur la
graduation 0. Relever les déviations α d’un seul côté, et remplir le tableau
7
Représenter graphiquement sin α = f (k). Déterminer la pente de la droite obtenue et
déduire la longueur d’onde de la lumière utilisée. On rappelle la formule du réseau : sin α =
k n λ.
Reprendre la manipulation avec l’autre réseau et déterminer à partir de la courbe obtenue le
nombre de traits par millimètre de ce réseau, la longueur d’onde de la lumière étant
maintenant connue.
8
Manipulation 5 MESURE DES RESISTANCES
PONT DE WHEATSTONE
Objectif :
Mesurer des résistances par comparaison à une résistance étalon
Matériels utilisés :
- Pont à fil
- Générateur de tension continue 6 V
- Rhéostat (résistance variable x 1 Ω)
- Résistance étalon ou résistance variable de précision
- Galvanomètre sensible à zéro central ou appareil électronique de zéro
- Des résistances inconnues à mesurer
Montage :
On utilise un pont à fil constitué par un fil résistant cylindrique homogène AB
tendu le long d’une règle graduée ; un curseur mobil C peut être déplacé le long
du fil.
9
X est la résistance inconnue
Expériences
Faire un schéma du montage et montrer que lorsque le pont est à l’équilibre
c'est-à-dire lorsque aucun courant ne passe dans le galvanomètre, on a la relation
suivante :
l’= CB d’où
Mesure de résistances :
a) Placer le curseur C au milieu du fil AB et donner à la résistance variable R
des valeurs jusqu’à ce que le galvanomètre ne dévie plus en utilisant le calibre le
moins sensible
10
b) Passer au calibre le plus sensible et parfaire la position du curseur C pour que
le galvanomètre ne dévie plus. Dresser le tableau suivant:
On a L = l + l’ = …..
Numéro
de la R l X
résistance
11
Manipulation 6 Mesure de la conductance
d’une solution électrolytique
1) Objectifs :
- Déterminer la relation entre U et I pour une solution ionique
- Etudier l’influence de la concentration sur la conductance d’une solution.
- Etudier l’influence des caractéristiques de la cellule et déduire la conductivité
2) Matériel utilisé :
Un G.B.F. ou un transformateur 220 V 6 V
Deux multimètres
Un ensemble de cellules conductimétriques
Six béchers de 100 mL
Une pissette d’eau distillée
200 mL d’une solution de chlorure de sodium de concentration C = 5,0
10-2 mol L-1.
Une solution de chlorure de sodium de concentration inconnue
(du sérum physiologique par exemple).
3) Montage expérimental :
Réaliser le montage indiqué par la
figure ci-contre. A défaut de
G.B.F. on peut utiliser un
transformateur délivrant 6 V. Les
deux plaques de la cellule doivent
se trouver complètement dans la
solution électrolytique
4) Expériences :
Relation entre U et I :
Faisons varier la tension aux
bornes du G.B.F. et mesurons
12
simultanément la tension efficace U entre les plaques et l’intensité efficace I
Remplir le tableau suivant :
U ( V) 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2
1,4
I (mA)
G =
(S)
Remarque : A défaut de G.B.F., utiliser un montage potentiométrique alimenté
par un transformateur 6V.
Tracer le graphe I = f (U). Conclusion.
Influence de la concentration de la solution :
A partir de la solution S0 de concentration C0, préparer des solutions de 50mL de
concentrations
, , , .
C0
U
I
G
Tracer la courbe G = f (C). Conclusion.
Déterminer la concentration de la solution inconnue.
13
Influence des dimensions de la cellule conductimétrique:
a) Influence de la distance L entre les électrodes :
Pour une même surface S des électrodes, mesurer la conductance d’une
même solution pour différentes valeurs de l’écartement L de ces électrodes.
Remplir le tableau suivant :
L 1,5.L 2. L 2,5.L 3. L
U (V)
I (A)
G (S)
G.L
Conclusion
b) Influence de la surface S des électrodes :
Pour un même écartement L des électrodes, mesurer la conductance de la
solution précédente pour différentes surfaces S de ces électrodes. Remplir le
tableau suivant :
S 1,5.S 2. S 2,5.S 3. S
U (V)
I (A)
G (S)
Conclusion.
Remarquer qu’à partir des résultats précédents on peut constater que la
conductance d’une solution ionique s’écrit :
G=σ
14
Manipulation 7 ET 8 CHARGE D’UN CONDENSATEUR
1) Objectif :
- Observer l’évolution de la tension et de l’intensité du courant lors de la
charge d’un condensateur ;
- Vérifier que lorsque la tension aux bornes du condensateur atteint celle du
générateur l’intensité du courant s’annule.
2) Matériel utilisé :
Une alimentation stabilisée ;
Un condensateur C : 470µF ;
Un voltmètre électronique
Un résistor R = 100k Ω ;
Un milliampèremètre ;
Un chronomètre ;
3) Montage expérimental :
Réaliser le montage ci-dessus :
4) Mode opératoire :
- Fixer la valeur de E à une valeur de 10V par exemple ;
- Vérifier que le condensateur n’est pas chargé ;
- Fermer K et déclencher le chronomètre.
Remplir le tableau suivant :
t(s)
UC(V)
I(A)
5) Exploitation des résultats :
Tracer les graphes Uc = f (t) et i = g (t). Conclusion
15
D’UN CONDENSATEUR
1) Objectif :
Trouver la loi q = CU ;
Déterminer la capacité d’un condensateur.
2) Matériel utilisé :
Un générateur de courant constant
Un condensateur de capacité 470µF ;
Un voltmètre électronique ;
Un ampèremètre ;
Un interrupteur ;
Des fils de connexion.
3) Montage expérimental :
Réaliser le montage ci-dessus :
4) Mode opératoire :
- Fixer l’intensité délivrée par le générateur à une valeur I0 ;
- Vérifier que le condensateur est déchargé ;
- Fermer l’interrupteur K et noter la tension U toutes les 15 secondes ;
Remplir le tableau suivant :
t(S)
U(V)
q = I0t
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OSCILLATIONS ELECTRIQUES FORCÉES
RÉSONANCE D’INTENSITÉ
1) Objectif :
- Tracer les courbes de résonance d’intensité d’un dipôle RLC série en
régime sinusoïdal forcé pour deux valeurs différentes de la résistance du
circuit ;
- Utiliser l’oscilloscope pour visualiser U(t) et i(t) dans le cas d’un circuit
inductif, capacité et résistif.
2) Matériel utilisé :
Un générateur basse fréquence. Une boîte de capacités. Une bobine
d’inductance variable. Une boîte de résistances. Un oscilloscope. Un
ampèremètre. Un voltmètre.
3) Montage expérimental :
Réaliser le montage suivant :
4) Mode opératoire :
- Choisir C = IµF et une résistance de circuit R = r + R’ 30 ;
- Régler, grâce au voltmètre, la tension à U = 2v environ. Veiller à ce que
cette tension reste constante pendant toute l’expérience ;
- Grâce à l’ampèremètre, déterminer approximativement la fréquence de
résonance N0 ;
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- Faire varier la fréquence entre N 0/2 et 2 N0 et noter l’intensité du courant et
remplir le tableau suivant pour R = 30 Ω et R = 100 Ω .
N0(Hz)
I(mA)
5) Exploitation des résultats :
Tracer sur le même graphique les deux courbes de résonance ;
Déterminer l’impédance à la résonance et la comparer à R ;
Déterminer l’auto-inductance de la bobine ;
La fréquence de résonance dépend-elle de R ?
6) Etude à l’oscilloscope :
Brancher l’oscilloscope pour visualiser en voie 1 la tension U(t) aux bornes
du générateur et, en voie 2, l’intensité du courant. Celle-ci est représentée par la
tension aux bornes de la résistance R’.
Manipulation 10
MESURE DE LA DISTANCE FOCALE D’UNE LENTILLE
1) Objectif :
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- Mesurer la distance focale d’une lentille convergente par plusieurs
méthodes ;
- Mesurer la distance focale d’une lentille divergente.
-Mesure précise de petites distances focales
2) Matériel utilisé :
Un banc d’optique complet avec tous ses accessoires (lanterne, porte
lentille, écran, etc.) ;
Une lentille convergente et une lentille divergente ;
Un miroir plan.
Un objectif de microscope
3) Montage opératoire : Lentille convergente
a/ 1ère méthode : Emploi d’un objet éloigné :
Avec la lentille convergente former sur un écran l’image d’un objet éloigné
(fenêtre, lampe, etc.) placé à quelques mètres. Mesurer la distance de la lentille à
l’écran. Montrer qu’elle représente une valeur de la distance focale f d’autant
plus approchée que la distance de l’objet à la lentille est plus grande devant f.
b/ 2ème méthode : Méthode d’auto-collimation :
Placer derrière la lentille convergente un miroir plan M perpendiculairement à
l’axe de la lentille. Déplacer la lentille jusqu’à ce qu’il se forme sur le même
plan que l’objet 0 une image nette. Cette image est-elle égale à l’objet ? A-t-elle
le même sens ? L’image varie-t-elle lorsqu’on déplace le miroir le long du blanc
d’optique ?
Monter par une simple construction des rayons que l’un des foyers de la lentille
se trouve en 0.
Déterminer la distance focale de la lentille.
c/ 3ème méthode : Méthode de BESSEL
Choisir une grande distance D séparant l’objet de l’écran ;
19
Vérifier qu’il existe 2 positions de la lentille pour lesquelles il se forme
sur l’écran une image nette. Le principe du retour inverse explique
l’existence de ces deux positions ;
2ème méthode :
20
Réaliser le montage de la figure ci-dessus. En l’absence de la lentille divergente,
la lentille convergente L donne de l’objet réel T une image réelle A qu’on
obtient sur un écran. Noter sa position en mesurant a. Placer la lentille
divergente et déplacer l’écran jusqu’à ce qu’ on obtienne une image nette en A’.
Noter les distances b et c respectivement entre les deux lentilles et entre la
lentille divergente et l’écran.
Appliquer la formule de conjugaison pour la lentille divergente :
A est un objet virtuel pour la lentille divergente sa distance est a-b
A’ est une image réelle pour cette même lentille, sa distance est c d’où :
et
21
lentille sont alors parallèles. La distance de la lentille divergente à A représente
la distance focale f.
Application : Mesure de la Largeur des fentes d’Young
Sur le banc d’optique mettre devant la lanterne les fentes d’Young qui vont
jouer le rôle d’objet réel fortement éclairé grâce au condenseur ;
Essayer d’en obtenir une image réelle nette bien agrandie sur un écran très
éloigné par exemple le mur d’en face
Mesurer : la distance p qui sépare l’objet de la lentille ;
la distance p’ qui sépare l’écran de la lentille ;
la distance qui sépare les fentes de l’image.
- En déduire la distance qui sépare les fentes de l’objet en appliquant la formule
du grandissement :
ou O = I
22
Manipulation 11
Mesure de la vitesse
du son dans l’air
1) Objectif :
Mesurer la vitesse de propagation du son dans l’air à la température ambiante.
2) Matériel utilisé :
-Générateur B.F.
-Haut-parleur
-1 petit microphone électrodynamique
-Oscilloscope à deux voies
3) Montage expérimental :
4) Manipulation :
Choisir une fréquence N = 2 kHz. Le son émis par le haut parleur est capté par le
microphone. Deux sinusoïdes apparaissent sur l’écran de l’oscilloscope. L’une
est envoyée par le G.B.F., l’autre par le microphone
23
Placer le microphone tout près du HP de telle sorte que les deux sinusoïdes
apparaissent en phase sur l’écran de l’oscilloscope. Eloigner le microphone. Un
déphasage apparaît entre les deux courbes. Continuer le déplacement jusqu’à ce
que les deux courbes redeviennent en phase de nouveau. Noter la distance d
séparant les deux positions du microphone. Cette distance d représente une
longueur d’onde λ.
Manipulation 12
24
Application des transformateurs :
Transport de l’énergie électrique
Objectif :
Montrer que, pour réduire les pertes par effet joule, il faut transporter l’énergie
électrique sous haute tension.
Matériel utilisé :
-Alternostat ou autotransformateur
-Deux transformateurs 220 6 V
-Une lampe 6 V 6 W avec douille
-Un rhéostat 120 Ω 2 A
Montage expérimental et mode
opératoire :
1ère expérience
À l’aide de l’alternostat, allumer la lampe
de 6 V en maintenant entre ses bornes une
tension telle qu’elle brille normalement.
Fig.1
2ème expérience
Tout en maintenant la tension d’alimentation constante, mettre en série avec la
lampe le rhéostat de telle sorte que la lampe s’éteigne. Fig. 2. La valeur de la
résistance du rhéostat simule la résistance des lignes.
Quand on transporte l’énergie électrique à une grande distance.
3ème expérience
Réaliser maintenant le montage de la Fig. 3 En utilisant deux transformateurs
identiques, le premier en élévateur, le deuxième en abaisseur, le rhéostat,
gardant la même valeur étant placé entre les deux.
Remarquer que la lampe s’allume alors normalement.
25
26
Annexe 1 Interférence de deux ondes
Définition :
Considérons deux sources vibratoires S1 et S2
de même nature et de même fréquence
fonctionnant dans le même milieu et soit M
un point de ce milieu. Une onde se propage
de S1 à M et une autre de S 2 à M ; il y a donc
en M superposition de deux ondes et addition
des deux vibrations reçues. On dit que les
deux ondes interfèrent au point M ou que le
milieu est le siège d’interférences. D’où :
27
Premier cas. : Les vibrations
parviennent au point M en phase :
C’est le cas de la figure 1 et 2 de la
figure ci-contre. y1(t) et y2(t) sont en
phase. Elles sont nulles aux mêmes
dates, elles sont maximales ou
minimales en mêmes temps.
Si on fait l’addition point par point on
obtient une sinusoïde de même
période T et d’amplitude 2a. On dit
alors que l’interférence est
constructive. C’est la courbe 3.
28
Conclusion :
Deux vibrations en phase produisent une interférence constructive et deux
vibrations en opposition de phase produisent une interférence destructive.
Généralisation : Sur la figure 1 nous avons noté d1 = S1 M la distance parcourue
par la vibration issue de S1 pour aller jusqu’en M. et d2 = S2 M la distance que la
vibration issue de S2 parcourt pour parvenir en M. On appelle différence de
marche pour deux vibrations qui interfèrent en M la quantité Δ = S 2 M -
S1M = d2 - d1
Considérons le cas où les sources S1 et S2 vibrent en phase.
Recherchons la condition pour que les vibrations qui interfèrent en M soient en
phase.
La longueur d’onde λ est la distance parcourue par l’onde pendant une période
T. Si l’une des deux vibrations effectue un parcourt plus long que l’autre de λ,
2λ, 3λ, ....kλ elle a vibré pendant les durées T, 2T, 3T… kT de plus que l’autre
et les vibrations parviennent en phase au point M. Elles produisent alors une
interférence constructive créant, au point considéré, une vibration résultante
maximale Les points M de l’espace ainsi définis sont donc tels que :
Δ = d 2 - d1 = k λ avec
Recherchons maintenant la condition pour que les vibrations qui interfèrent en
M soient en opposition de phase.
Si l’une des vibrations effectuent un parcours plus long que l’autre de λ /2, 3λ /2,
…(2k + 1) λ /2, elle a vibré pendant les durées T/2, 3T/2….(2k +1)T/2 de plus
que l’autre et les deux vibrations parviennent en M en opposition de phase ; elles
produisent alors une interférence destructive créant, au point considéré, une
vibration résultante nulle. Les points M ainsi définis sont tels que :
Δ = d2 - d1 = 2k + 1) λ /2 avec
29
Annexe 2 Interférences lumineuses
A- Expérience 1 : Les fentes d’Young avec un laser.
On appelle fentes d’Young l’ensemble de deux fentes fines, parallèles et très
proches l’une de l’autre
Faisons tomber la lumière d’une
diode laser sur deux fentes fines S1
S2 comme l’indique la figure ci-
contre. Nous obtenons sur un écran,
placé à quelques mètres du plan des
deux sources, des lignes éclairées
séparées par des lignes obscures.
Ces lignes sont appelées des
franges d’interférences. La photo
ci-dessous illustre un système de
franges obtenues en lumière rouge
d’un laser.
30
par S1 et S2. On observe des
franges d’interférences sur un
écran placé à une distance
allant de 1 à 2 m des fentes ;
ces franges sont parallèles aux
fentes
C- Interprétation de l’expérience :
Les deux fentes S1 et S2, éclairées par la source laser S, jouent le rôle de deux
sources secondaires et émettent deux faisceaux lumineux qui se rencontrent sur
un écran E. Leur partie commune est B2 B1.
31
Méthode 1 :
Calculons la différence de marches
Δ parcourues par les ondes issues
respectivement de S1 et S2 et qui
arrivent simultanément au point M
de l’écran. On a: d1 = S1M et d2 = S2
M D’où Δ = S2 M - S1M = d2 - d1.
Or, d’après la figure, en notant x =
IM on peut écrire:
d12 = et
d22 = d’où
Méthode 2 :
Du point M comme centre, traçons
un arc de cercle de rayon MS1 qui
coupe MS2 en K. Nous avons Δ = S 2
M - S1M = d2 - d1 = S2K.
Or x étant petit devant D, l’angle
MOI = α est faible et nous pouvons
assimiler l’arc S1 K à une petite
droite perpendiculaire à MO. Par
suite les deux angles S2S1K et MOI
ayant leurs côtés perpendiculaires
32
sont égaux à α Comme α est petit on
peut confondre le sinus, la tangente et
l’angle exprimé en radians.
Dans le triangle rectangle S2S1K nous avons :
= k λ et
avec d’où
33
Remarque : Soit Δ la différence de marche en un point M de l’écran. Le rapport
S= + soit
34
A=
proportionnalité
Etudions la variation de
l’intensité lumineuse I en un
point M de l’écran en
fonction de son abscisse x.
L’allure de la courbe obtenue
est donnée par la figure ci-
contre. Nous remarquons
qu’elle est symétrique par
rapport à l’axe OI.
En donnant à x les valeurs successives zéro, i, 2i, …on voit que I prend les
valeurs maximales (centres des franges brillantes). On retrouve les valeurs
nulles de I (centres des franges obscures) en donnant à x les valeurs i/2, 3i/2, …
D- Franges en lumière polychromatique :
a- cas de trois radiations voisines :
La figure ci-contre a été
dessinée en supposant que la
lumière comporte trois
radiations voisines de même
intensité :
radiation verte : λ1 = 0,5 μm
35
radiation jaune : λ2 = 0,6
μm
radiation rouge: λ3 = 0,7
μm
Chacune des radiations donne un système interférentiel indépendant et les trois
interfranges sont entre elles comme les nombres 5, 6, 7.On obtient donc :
- Une frange centrale C brillante commune puisque sa position est
indépendante de λ ;
- Une première frange brillante assez large, bordée intérieurement de vert et
extérieurement de rouge ;
- Une deuxième frange brillante encore plus large et portant, encore plus
accusées, les mêmes irisations ;
- Au-delà, une confusion des systèmes de franges.
36
d’onde λ qui est éteinte par interférence destructive en ce point. Elle vérifie donc
la relation .
37
deus lasers identiques (synchrones) mais différents. On y est parvenu mais avec
des lasers particuliers présentant une grande stabilité de phase.
F- Autres dispositifs interférentiels:
a- Les miroirs de Fresnel :
Fig.1
Fig. 2
38
lumineuse S0, fortement éclairée, envoie des rayons lumineux sur ceux-ci sous
une incidence très forte 45° à 75°. Un filtre rouge rend la lumière
monochromatique. Fig. 1.
La marche des rayons lumineux de la figure 2 montre la construction des
sources S1 et S2. Elles sont cohérentes puisqu’elles dérivent d’une même source
S0. On a : S1S2 = a =2α O S0.
39
Une lentille mince convergente
L est coupée en deux suivant un
diamètre et les deux moitiés
sont légèrement écartées l’une
de l’autre. Les deux centres
optiques viennent en C1 et C2.
Une fente source S0 placée sur
la médiatrice de C1C2 éclaire le
système.
D’autre part dans les triangles semblables S0C1C2 et S0S1S2 nous avons :
40
recouverte par la lame.
* Le temps mis pour parcourir le chemin S1A comprend la durée du trajet dans
Or on a vu que:
41
- Vérifier que l’interfrange est alors 1 mm.
- Plaçons devant l’une des fentes une lame de mica d’indice n = 1,56 et
d’épaisseur e = 5 μm.
Calculer le déplacement du système de franges.
Réponse : x = 4 mm.
Commentaire : Le déplacement vaut 4 fois l’interfrange. Ce déplacement est
important et la méthode peut servir à déterminer l’indice n. Elle a été utilisée
pour la mesure des indices des gaz, la lame de mica étant remplacée par une
lame épaisse de gaz.
H- Applications des interférences :
Les phénomènes d’interférences lumineuses sont d’une grande sensibilité, du
fait de la petitesse de la longueur d’onde. Une variation de λ/2 de la différence
de marche déplace les franges de i/2. La précision relative atteint 10-8. Aussi fait-
on appel à ce phénomène chaque fois que l’on désire mettre en évidence de
petits déplacements ou de faibles écarts Citons parmi les applications :
La mesure du coefficient de dilatation des cristaux.
La mesure des indices de réfraction des gaz.
Le contrôle du parallélisme des couteaux d’une balance.
L’examen des surfaces polies permet d’apprécier des hauteurs inférieures
au millième de micromètre.
42
La diffraction de Fresnel : Les rayons sont alors non parallèles.
Nous étudions dans ce qui suit la diffraction de Fraunhofer
1-Diffraction par une fente :
a-Expérience :
43
2-Diffraction par un trou circulaire :
Expérience :
44
diamètre a et observons l’ombre sur un écran
située à une distance D du fil La figure observée
est la même que celle obtenue par une fente de
largeur a.
La théorie montre que :
Remarque : Dans tous les cas, le diamètre d des figures de diffraction est
proportionnel à la longueur d’onde de la lumière utilisée.
Si on utilise la lumière blanche dans les expériences précédentes, on obtient des
figures colorées de toutes les couleurs de l’arc en ciel puisque la lumière blanche
comporte les longueurs d’onde comprises entre 400nm et 800 nm.
45
équidistants (v. figure ci contre) .
Ces traits se comportent comme
des fentes qui diffractent la
lumière.
Chacune des fentes porte le nom
de trait du réseau et on appelle
pas du réseau (noté a) la distance
qui sépare deux fentes voisines
La grandeur caractéristique d’un
réseau est le nombre de traits n
par unité de longueur d’où la
formule : n=
2) Expérience de diffraction :
a- Cas d’une lumière monochromatique :
A l’aide d’une lumière laser éclairons
perpendiculairement un réseau. Il se forme sur
un écran assez éloigné une série de taches
brillantes.
Interprétation :
Toutes les fentes du réseau se comportent
comme des sources de lumière
monochromatique, en phase, et envoyant une
vibration lumineuse dans toutes les directions
du plan.
Choisissons une direction : Celle qui fait un angle θ avec la normale au réseau
et évaluons la différence de marche Δ entre les rayons 1 et 2. Sur la figure ci-
contre on a Δ = I’H et dans le triangle I I’H on a : I’H = a sinθ d’où Δ = a sin θ
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Remarquer que Δ est aussi la différence de marche entre les rayons 2 et 3.
Toutes les vibrations correspondant à la direction θ interfèrent à l’infini et
donnent lieu à une interférence constructive si Δ = kλ avec Z d’où :
a sinθ = kλ et sinθ = kλ n avec n = 1/a Finalement la formule du réseau qui
donne la direction des maxima de lumière est :
sinθ = kλ n avec
Z
Remarque :
Si la lumière incidente fait un angle θ0 avec la normale au réseau, on montre que la différence
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On a donc un maximum de lumière dans la direction θ =0 pour toutes les
radiations du spectre lumineux. Dans cette direction toutes les couleurs se
superposent et on a du blanc. La lumière incidente n’est pas décomposée.
*k = 1 les maxima de lumière pour les radiations rouge, jaune et violette
correspondent aux angles :
θR = tel que sin θR = λR.n avec λR = 800nm
θJ = tel que sin θJ = λJ.n avec λJ = 600nm
θV = tel que sin θV = λV.n avec λV = 400nm
On voit que θ dépend de la couleur de la lumière : Le réseau décompose la
lumière. On obtient un spectre lumineux et puisqu’il est relatif à k = 1, on dit
que c’est le spectre du 1er ordre (voir fig.).
*k = 2 les maxima pour les mêmes couleurs sont dans les directions :
θ’R = tel que sin θ’R = 2 λR.n
θ’J = tel que sin θ’J = 2 λJ.n
θ’V = tel que sin θ’V = 2 λV.n
et puisque k = 2 on est maintenant dans le spectre d’ordre 2.
La figure de diffraction étant symétrique, on retrouve le spectres d’ordre 1 et 2
pour k = -1 et k = -2 dans des directions symétriques par rapport à la normale au
réseau.
Conclusion : Un réseau diffracte la lumière blanche et conduit à plusieurs
spectres
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Remarque:Il est
commode de placer
derrière le réseau une
lentille convergente dont
l’axe optique coïncide
avec la direction d’un
maximum de lumière
. Le spectre lumineux se forme alors dans le plan focal image de cette lentille.
(voir fig. ci-dessus)
1) Spectroscope à réseau :
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φ’R - φ’V = f’δθ avec δθ ( rad) = θR - θV
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