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Du Repentir de Montaigne. (III, 2)
Du Repentir de Montaigne. (III, 2)
(III, 2)
I/ Mobilité universelle.
Images de mouvement :
-dans les verbes « toute choses y branlent » l.7 et « Je ne pourrai tantôt
changer » l.16
-dans les phrases affirmatives « Il va trouble est chancelant » l.10
- Une fixation = un « si » ou une négation ex : l.10 « Je ne puis assurer mon
objet » ou un « si » hyperbolique l.23 « Si mon âme pouvait prendre pied. »
- « Le monde n’est qu’un branloire pérenne » l.6 forme restrictive.
Il souligne l’immobilité :
- des pyramides, l.7« Les rochers du Caucase »= image de stabilité ; Montaigne
paradoxe.
- du temps « en l’instant » l.12, « en ce point » l.11, « de minute en minute » l.15,
locution temporelle, un temps contingent (temps immédiat).
« Je ne me contredis bien à l’aventure » l.22 = Présence du hasard, nouveau car
le hasard n’exister pas au 16ème siècle.
« Façonner » l.2 = l’écrivain est apparenté à un sculpteur, sa vie sera son argile
et il essaye de la façonner.
Opposition entre une négative et une affirmative l.12-13 «Je ne peins pas l’être, je peins
le passage ». Le lecteur sent la difficulté à dire le « moi ». Le texte alterne entre
une phrase courte et une phrase longue.
C’est donc une écriture de l’essai qui ne fixe rien sinon des vertiges (de la connaissance)
Le « je » donne son unité au portrait, un « je » qui s’oppose aux autres l.14 « ou comme
dit le peuple… » Opposition aux autre, aux écrivains aussi l.29 à la fin (opposition au
projet de St Augustin (confessions))
Montaigne refuse ici le repentir qui considère ici comme une trahison de soi-même.
Insister sur :
Le nouveau genre littéraire, l’essai
Sur l’humanisme
Et même peut-être sur la naissance de l’autobiographie.