Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
8-E - EcologiE - EconomiE - EnergiE - ElectriquE - Volants D'iner
8-E - EcologiE - EconomiE - EnergiE - ElectriquE - Volants D'iner
Pendant l’entrée
en stock, la machine fonctionne en moteur :
elle consomme l’énergie
électrique du réseau et la transforme
en énergie cinétique par accélération du
volant jusqu’à sa
vitesse maximum.
En stockage,
la machine n’exerce aucun couple. Le volant
tourne à vitesse constante, aux
dissipations près.
Pour la restitution,
la machine fonctionne en génératrice qui
ralentit le volant et transforme son
énergie cinétique en
énergie électrique restituée au réseau.
Volume : v = π r Δr h
Masse : m = ρ v
Moment d’inertie : J = m r2 = ρ v r2
Vitesse périphérique : vp = r ω
Un inconvénient
en ceci que le rapport J/m (Moment d’inertie
/ Masse) est un peu moins favorable, car la matière
située
loin de la périphérie a une vitesse linéaire plus faible et stocke
donc
moins d’énergie cinétique.
Un avantage
dans le champ de contrainte : les contraintes
radiales aboutissent à
réduire les contraintes tangentielles de
la périphérie en augmentant celles des
plus petits rayons,
avec une répartition plus favorable du champ de contraintes
qui autorise ainsi une vitesse angulaire
légèrement
supérieure. Ceci compense en partie l’inconvénient
précédent.
Les graphiques ci-dessous donnent les contraintes radiales et
tangentielles
dans un cylindre en acier de un mètre de diamètre. En gris,
les
contraintes tangentielles s’il n’y avait pas de contrainte radiale, par
exemple
en raison d’une structure anisotrope telles qu’un enroulement
d’une fibre
synthétique unidirectionnelle très peu élastique enrobée de
résine beaucoup
plus élastique. On constate sans étonnement que
quand rm se rapproche de
rM,
les contraintes radiales se réduisent,
pendant que les contraintes tangentielles
deviennent prépondérantes et
tendent vers la valeur limite de l’anneau mince.
Les graphiques
correspondent respectivement à rm = 0,20 et rM
= 0,50
Ces éléments aboutissent à un coefficient
de forme k inférieur à 0,5 et
à une vitesse
angulaire légèrement augmentée quand le ratio rm /rM
diminue, selon le graphique suivant :
Acier
dur 7 800 700 97 12 0,9
Alliage
alumin. HR 2 800 400 56 20 1,1
Verre
Epoxy UD 2 000 400 56 28 1,3
Carbone
HR UD 1 500 800 111 74 2,1
Aramide
Epoxy UD 1 400 400 56 40 1,6
Ces paliers
doivent supporter une charge lourde en rotation
très rapide, et ce, avec une
longue durée de vie. On pourrait
penser à un axe vertical, avec une butée
inférieure plate
hydrodynamique, centrée par des roulements à billes ou à
rouleaux.
Mais ces solutions sont à éliminer, car elles
nécessitent une lubrification
incompatible avec le vide requis.
Il faut recourir à des paliers magnétiques
actifs, complexes,
coûteux et consommateurs d’énergie…
La machine
électrique conditionne les puissances d’entrée et
de sortie de l’unité,
ainsi que son rendement, ce qui est
classique. Mais son rotor est placé dans le
vide. Il s’en suit
qu’il ne pourra dissiper ses pertes thermiques que par
rayonnement, la convection étant nulle dans le vide, et la
conduction
impossible en l’absence de contacts. Il y aura
donc lieu d’utiliser une machine
de type synchrone, dans
laquelle les champs magnétiques vus du rotor sont fixes
(pas
de pertes fer), et à aimants permanents, ou avec un flux
d’excitation issu
de l’extérieur via un entrefer supplémentaire
(pas de pertes cuivre).
Citons un problème qui aurait pu se poser, mais qui
est en fait
à peine perceptible : l’effet
gyroscope résultant de la rotation
terrestre. En effet :
Conclusion
Les volants d’inertie constituent un moyen de stocker
l’énergie
électrique avec des avantages certains:
Des groupes
électrogènes de secours instantanés, plus
performants que des batteries
d’accumulateurs électriques,
capables de se substituer instantanément à un
réseau
défaillant pour des utilisations sensibles. Ci-dessous, une baie
Socomec
de 200 Kw, mais seulement 1 Kwh, soit une
autonomie de 18 secondes, en
transition vers des batteries ou
un groupe électrogène thermique.
Effet
d’échelle : la capacité énergétique est proportionnelle au
volume,
alors que les pertes aérodynamiques (à vitesse
linéaire constante, ce qui est
le cas), ne sont proportionnelles
qu’à la surface, c’est-à-dire à la puissance
2/3 du volume : un
doublement des dimensions réduit le taux de pertes de 20%.
P è S b l /F l U ié Di i
Paramètre Symbole
/ Formule Unité Dimension
Rayons courants r9
r8
r7
r6
r5
r4
r3
r2
r1
Rayon minimum rm m L
Hauteur h m L
Volume v =
π (rM²- rm²) h m3 L3
Masse m
= ρ v kg M
Moment d'inertie J
= ρ v (rM2
+ rm2)/2 kg
m2 M
L2
Energie cinétique E
= J ω2/2 = ρ v (rM2 + rm2)/4 Mj M L2
T-2
Kwh
Contraintes σr
= - ρω2(3+ν)(r2-rM2) (r2-
Contrainte radiale maxi Mp M
L-1 T-2
rm2)
/(8 r2)
Contrainte tangentielle σt
= ρr2ω2[(3+ν)[rM2 rm2/r4
+
Mp M
L-1 T-2
maxi (rM2 + rm2)/r2]-
(1+3ν)]/8
( M m ) ] ( )]
Contrainte résultante
σM
= (σr2 + σt2)1/2 Mp M
L-1 T-3
maxi
Vitesse périphérique vp
= rM ω m/sec L
T-1