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Un cigogneau 

jeté hors du nid à Sarralbe :


« On laisse faire la nature »
Mélodie et Maurice ont fait leur retour sur le toit de la mairie. L’un de leurs cinq cigogneaux
n’a pas survécu, affaibli par le manque de nourriture. Les cigognes font face également aux
attaques des rapaces.
Aurélie KLEIN - Aujourd'hui à 12:30 - Temps de lecture : 2 min
  |    |  Vu 96 fois

Le cinquième cigogneau n’a pas survécu par manque de nourriture.  Photo DR

Dans une cinquantaine de jours, les cigogneaux quitteront leur nid, à Sarralbe , pour prendre
leur envol. Mais d’ici là, ils subiront encore les assauts de Dame nature. Depuis qu’ils ont
pointé leur bec, les petits de Maurice et Mélodie ne sont pas épargnés. En quelques jours, ils
ont essuyé deux attaques de rapaces, un milan royal et un milan noir. « Les cigognes sont plus
nombreuses, leurs prédateurs aussi », observe Dominique Klein, le spécialiste sur le secteur.
«  Les attaques augmentent  »

En direct , via la webcam installée sur le toit de la mairie , les internautes ont pu apercevoir
les milans, griffes acérées, tenter de rafler un cigogneau, sans succès.
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Affaibli par le manque de nourriture


Toutes les issues ne sont pas heureuses. Six œufs ont été pondus. « Je pense que le sixième
était viable, poursuit Dominique Klein. Il a été couvé, mais pas assez longtemps. Il aurait fallu
quelques jours de plus. » Seuls cinq cigogneaux ont vu le jour, « c’est déjà pas mal ». Mais le
petit dernier, Brin de muguet, né le 1er  mai dernier, n’a pas survécu. « Les adultes ne font pas
de cadeaux. Ils régurgitent la nourriture dans le nid et les cigogneaux se débrouillent. » Plus
petit, Brin de muguet ne faisait pas le poids face à ses congénères. « Soit il mangeait en retard,
soit il ne mangeait pas du tout. » Affaibli par le manque de nourriture, il est mort. « Je pensais
au départ qu’il avait été enterré dans le nid. » Mais il a été jeté en dehors. « Il y a des années
où le plus petit arrive à s’en sortir. On laisse faire la nature, on n’a pas le droit d’intervenir »,
rappelle Dominique Klein, en réponse à l’incompréhension de certains internautes.

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Des conditions favorables


Les quatre cigogneaux restants n’ont pas de nom, « le baguage ayant été arrêté dans le Grand
Est, précise Dominique Klein. Ils sont en pleine forme pour l’instant ». Leur survie dépendra
des prédateurs, de la quantité de nourriture, de la météo… Pour l’heure, les conditions sont
favorables.

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